Activités étrangères en Caribeña
Posté le : 18 août 2024 à 16:31:33
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Posté le : 13 oct. 2024 à 00:21:55
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Je suis Ambre Récifjaune, consultante et lobbyiste agréée en Sylva, reconnue pour mon expertise. Je vous contacte de manière cavalière au sujet de l'appel d'offre de la société PetroCar, auquel le Duché pourrait répondre. Comprendrez-vous rapidement que mes intentions sont loin d'être particulièrement anodines et que j'ai pour mission de vous convaincre de faire le meilleur choix, ainsi aimerais-je vous inviter prochainement, vos disponibilités étant les miennes. Je pourrais assurer votre voyage par l'intermédiaire d'un jet privée, qui serait également l'occasion pour moi de vous rencontrer dès le début du trajet pour discuter de choses sérieuses.
Je tiens pareillement à insister sur l'attention portée à votre projet par le Département Pétrolier Marin et sa détermination à obtenir votre approbation, aussi aurais-je une certaine liberté pour appuyer mes propos de quelques arguments des plus concrets, dont je me fais déjà une joie à l'idée de vous les exposer sous peu.
Bien à vous,
Ambre Récifjaune
Les objectifs d'Ambre Récifjaune étaient des plus clairs : appâter rapidement la Directrice de PétroCar avec une rencontre mémorable. Si son interlocutrice acceptait, il était déjà prévu de l'inviter à voyager à bord d'un jet privé de conception sylvoise des plus luxueux qui soient, jusqu'au manoir personnel de la lobbyist. Devra alors se faire une réception avec quelques représentants du DPM pour établir des liens plus familiers, et surtout, venir à l'heure des cadeaux. Ambre disposait d'une appréciable enveloppe* en cadeaux divers : œuvres d'arts revendables, quelques actifs sylvois, produits de luxe (parfums, vêtements, bijoux ou horlogerie) et autres éléments qui devraient tâcher de convaincre la directrice. Et les actifs en question étaient ni plus ni moins que des parts dans l'activité du DPM au large de Caribena, de quoi garantir de jolies primes personnelles pour madame Rodriguez en cas de succès de l'entreprise.
Bien évidemment, ces cadeaux étaient "discrets" et pas vraiment traçables. Les actifs dans l'entreprise passeraient pour une simple formalité récompensant la responsable pour son bon travail via l'actionnariat, chose commune dans les grandes entreprises. Et quant aux bijoux et œuvres d'arts, c'étaient là des biens de valeur qui pouvaient se conserver maintenant avec un prix garanti d'évoluer avec le cours de la cuivrette, ou être revendu immédiatement avec tous les subterfuges nécessaires pour que la directrice ne soit pas à terme accusé de corruption. Libre à elle présentement d'accepter immédiatement, temporiser ou refuser d'emblée, avec même la possibilité de dénoncer la chose, si elle venait à se rendre à l'invitation.
*3000 pts de développement