21/02/2015
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[ENCYCLOPÉDIE] Caribeña

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INFOS

Nom officiel : República de Caribeña.
Nom courant : Caribeña.

Régime politique : République État Socialiste à Parti Unique.

Gentilé : Caribeños (masculin/pluriel) / Caribeñas (féminin).

Langue officielle : Caribaño (officielle - mélange d’espagnol et de taíno).
Autre langue reconnue : Criollo Caribaño (reconnue - incorporation des langues comme le kréole sylvois, le quechua et le portugais dans la langue caribaño).

Drapeau : La Estrella de la Libertad (L'Étoile de la Liberté)
Drapeau

Devise officielle : “Vivre debout, aimer sans chaînes.” - “Vive de pie, ama sin cadenas.”

Hymne officiel : "Cantos de Caribeña" (Chants de Caribeña)

Président de la République : Sol Marquez (depuis 1995).

Première Ministre : Ursula París (depuis 2010).

Monnaie nationale : le Sol (Ƨ)

Fête nationale : Día de la Revolución (Le 10 mai, en référence à l'année 1994 où la Révolution a destitué le pouvoir tyrannique de la dynastie Pareja.)

Capitale : Maravilla.

Population : 7 000 912 habitants (dernier recensement 19/05/2014).

Emplacement : Nord du Paltoterra.

Caribeña
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HISTOIRE

Caribeña, terre nimbée du brouillard de son histoire murmurée. Les historiens s'accordent sur un fait, un seul: ce territoire fut de tout temps le théâtre de migrations incessantes, de cultures éphémères qui prenaient racine pour mieux s'évanouir, ou renaître ailleurs. Recoin discret du Paltoterra, se découvre avec une audace mêlée d'appréhension. L'impréparation y semble périlleuse. Pourtant, loin d'être un lieu de désillusions, on y trouve un peuple libéré, qui par la Révolution a brisé les chaînes de l'oppression.

Mais l'histoire de Caribeña reste floue, refusant de se figer dans les annales officielles. Alors, chaque habitant tisse à sa manière le récit de sa vie et de celles qui l'entourent. Et cela suffit. Il faut fouler cette terre pour sentir, malgré tout, le poids de son passé. Rien de ce qui s'est joué ici n'est anodin.

Pourtant, pour satisfaire ceux qui réclament un récit officiel, une version de l'histoire de Caribeña est enseignée dans les écoles, destinée à préparer les enfants à comprendre le monde dans lequel ils sont nés. Libre à chacun ensuite d'y croire ou non. Non loin, le Grand-Kah et le Duché de Sylva, voisins frontaliers, tentent eux aussi de déchiffrer l'histoire de Caribeña, chacun possédant des fragments de récits qui parfois s'accordent, parfois divergent. Ce que l'on sait, c'est que Caribeña a récemment été le théâtre des grands discours de la mondialisation qui ont traversé tout Paltoterra, force irrépressible, entité dévorante. Jusqu'à récemment, Caribeña n'avait jamais cultivé un sentiment d'État-nation tel que nous le concevons.

Au début du XIXe siècle, Caribeña, c'était le paradis. La vie s'écoulait paisiblement, rythmée par l'agriculture et la douceur de vivre. Les différentes communautés vivaient en harmonie, chacune dans son coin, se respectant mutuellement. Cette terre accueillait des gens venus des quatre coins du monde, chacun avec sa culture et ses traditions. C'était une société autonome, basée sur l'agriculture et la débrouille, mais qui profitait aussi de quelques produits et de biens importés qui circulaient facilement sur l'île.

Caribeña, au début du XIXe siècle, c'était la belle vie, tout le monde s'entendait bien. Mais vers la moitié du siècle, ça a commencé à se fissurer. La Fédération d'Alguarena, leur voisine, venait de se créer, et ça a fait fuir un gros bonnet, un oligarque du nom de Marcos Pareja. Il avait perdu son pouvoir là-bas, et il cherchait un endroit pour se refaire. Caribeña, proche et avec une culture similaire à Alguarena, lui a tapé dans l'œil. De ce fait, le territoire s'est retrouvée dans le collimateur de plusieurs de ces riches types d'Alguarena. L'argent a commencé à prendre le dessus sur la liberté qui régnait sur l'île. La famille Pareja s'est installée en 1840, avec l'aide de ses potes riches et puissants. Caribeña est devenue leur terrain de jeu, un moyen pour Pareja de se venger de son exil.

Caribeña se prend une claque en pleine face. Tout change d'un coup : les affaires sont centralisées, la politique prend le dessus, et l'État-nation s'impose, façon dictature. La famille Pareja crée la République de Caribeña, un régime corrompu jusqu'à la moelle qui se dit libéral mais qui impose sa culture et ses règles à tout le monde, avec un système juridique unique, et tout ça par la force. Une armée se monte grâce à des armes importées, payées avec des montagnes de fric. Les gens sont perdus, ils ne pigent rien à ce qui se passe, ni aux conséquences de tout ça. Ils subissent ces changements comme une sorte de mondialisation bizarre, un truc nouveau auquel ils doivent s'adapter, bon gré mal gré. Sous le règne des Pareja, Caribeña devient une petite nation moderne, avec un peu d'industrie, du commerce avec l'étranger, des infrastructures, de la mécanisation... Bref, tout ce qu'il faut pour faire une nation moderne, quoi. Mais tout ça a un prix : la liberté et l'authenticité ont disparu. Derrière cette façade de modernité, il y a l'oppression et le poids d'une histoire qui leur a été volée, comme un livre qu'on leur aurait arraché des mains.

C'est seulement dans les années 90, après des décennies de règne sans partage de la famille Pareja, que les institutions autoritaires ont commencé à trembler. Un mouvement révolutionnaire, mené par un jeune mec charismatique, inspiré par les idées du Grand-Kah, a émergé. Sol Marquez, étudiant en médecine, a lancé la résistance en propageant ses idées révolutionnaires dans les facs, sous l'œil attentif du pouvoir, évidemment. Après plusieurs tentatives, Caribeña est tombée aux mains d'une guérilla révolutionnaire soutenue par des étudiants, des paysans et des ouvriers du pays, tous formés au combat. Même si on ne sait pas tout sur cette guérilla, on sait qu'elle s'appuyait sur le soutien de la population, des idéalistes armés, la capture du matos militaire des Pareja, et un coup de main de l'étranger venant de mouvements kah-tanais. La chute des Pareja a eu lieu en 1994 quand ils ont perdu le soutien du peuple et se sont retrouvés isolés sur la scène internationale. Ça a ouvert la voie à une offensive finale des guérilleros dans la capitale, Maravilla. La mort du quatrième fils Pareja reste un mystère : certains disent qu'il a été exécuté froidement au Palais présidentiel, d'autres qu'il s'est suicidé juste avant l'arrivée des guérilleros.

À partir de 1995, Caribeña a pris un nouveau départ, avec une idéologie de révolution permanente. Ils ont fait table rase du passé autoritaire des Pareja. Liberté de la presse, liberté d'expression, réforme agraire, justice sociale, tout ça est revenu sur le devant de la scène. Ils ont aussi essayé de sortir de leur isolement diplomatique. Leur objectif? Virer le capitalisme et le libéralisme, en finir avec la corruption, et mettre en place une vraie démocratie. Sol Marquez, élu président en 1995 après des élections organisées par la Révolution, incarne cette nouvelle ère. Une nouvelle Constitution a fait de Caribeña un État communiste à parti unique. Cela fait maintenant 20 ans que la République vit selon cet idéal révolutionnaire porté par les guérilleros. Mais ils restent un peu à l'écart du reste du monde, de peur que la mondialisation ne vienne tout gâcher. Maintenant, ils envisagent une diplomatie révolutionnaire pour exporter leur modèle et se rapprocher de pays qui partagent leurs idées, comme le Grand-Kah qui les a soutenus pendant la Révolution, le Duché de Sylva, leur voisin, et d'autres pays qui pensent comme eux.

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Bannière Politique

Caribeña est une république socialiste basée sur un système de parti unique, représenté par le Parti de la Révolution (PR). Ce parti est exceptionnellement autorisé par la constitution du régime. Depuis la révolution menée dans les terres caribeñas, il a été décidé de diffuser le pouvoir exécutif afin de ne pas reproduire le passé de la dynastie Pareja. Le régime révolutionnaire a instauré un système bicaméral qui, bien que nuancé dans la pratique, est composé de deux chambres sur le papier.

L’Assemblée Nationale, considérée comme la première chambre, est un corps législatif qui propose, débat, amende et vote les lois. Depuis la révolution, elle est dominée par l’unique parti politique du pays, le Parti de la Révolution (PR), fondé par le leader révolutionnaire Sol Marquez. La Constitution autorise exclusivement le PR à siéger à l’Assemblée Nationale. Cette assemblée détient un pouvoir nettement supérieur à celui de l’autre chambre du parlement, laquelle joue un rôle radicalement différent. La première chambre comprend 200 sièges.

Assemblée Populaire constitue donc la deuxième chambre du parlement et regroupe un groupe très spécifique : celui des syndicats. Ces derniers représentent une voix populaire importante dans le paysage sociétal de Caribeña. Chaque travailleur est tenu d’être représenté par un syndicat de son choix. Ainsi, l’Assemblée Populaire est exclusivement composée de représentants syndicaux, qui siègent de façon proportionnelle à la taille de leur syndicat respectif. Cette chambre compte au maximum 120 sièges. Elle n’a pas pour rôle d’amender ni de voter les lois. Son principal atout est de débattre et de recueillir les préoccupations des travailleurs du pays, tout en menant des enquêtes autonomes sur les politiques publiques et sur des secteurs spécifiques où les travailleurs sont employés. Son rôle est donc principalement consultatif envers la première chambre.

Bannières
Nina Mesa, Présidente de l'Assemblée Nationale & Javier Rubio, Président de l'Assemblée Populaire


La Présidence de la République fusionne des attributions exécutives et symboliques. Concrètement, le président conduit la politique extérieure, incarne l’État sur la scène mondiale et dispose du pouvoir de prendre des décisions instantanées lors de ses déplacements à l’étranger, en particulier face à des représentants d'autres nations. Ces décisions sont invariablement soumises au vote de l’Assemblée Nationale, où leur ratification est quasi assurée. De surcroît, le président exerce la fonction de chef des armées, assurant de ce fait la protection de Caribeña. Cette position est attribuée par le biais d’une élection au suffrage universel direct, pour un mandat quinquennal, susceptible d'être renouvelé. Aux yeux de la population caribeñas, le Président de la République est nimbé d’une aura qui dépasse son autorité formelle, telle qu’établie par la Constitution, car son influence véritable oriente les destinées essentielles du pays, en mettant en œuvre une politique fondée sur la révolution.

Le Conseil des Ministres, c'est le QG des ministres. Ils sont dirigés par le Premier Ministre, choisi par le Président mais qui doit avoir l'aval de l'Assemblée Nationale. Leur job, c'est de faire tourner la politique au quotidien: appliquer les lois, mettre en place les nouvelles idées et gérer les affaires courantes du pays. Et surtout, ils doivent toujours respecter ce que veut l'Assemblée Nationale & Populaire.

Sol Marquez & Ursula Paris
Sol Marquez, Président de la République & Ursula París, Première Ministre
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Geographie

La République de Caribeña s'étend le long d'une étroite bande côtière, formant un pays aux contours singuliers entre océan et frontières continentales. Cette nation tropicale, dont la capitale Maravilla se situe dans sa partie septentrionale, présente une géographie particulièrement contrastée, marquée par la rencontre entre littoral et reliefs montagneux. Le territoire caribeño se caractérise par une façade maritime orientale, la Costa Libre, ponctuée de nombreuses criques et de petits archipels qui dessinent un littoral découpé propice aux activités portuaires. Cette côte, qui s'étire sur plusieurs centaines de kilomètres, abrite les principales agglomérations du pays, reliées entre elles par une route littorale structurante. Du nord au sud se succèdent ainsi les villes d'Alta, Maravilla, Viento Verde, Puerto Salta et Puerto Soledad, formant un chapelet urbain qui constitue l'épine dorsale démographique du pays.

L'intérieur des terres présente un relief accidenté dominé par plusieurs chaînes montagneuses d'importance. Au nord, la Sierra Del Aguila dresse ses sommets escarpés, tandis que plus au sud s'élève la Cordillera de Los Maris, créant une barrière naturelle avec les pays limitrophes. Entre ces massifs, la région centrale est occupée par la Selva de Locos, vaste zone de forêt tropicale dense qui couvre une part significative du territoire national. Cette couverture forestière, représentée par le vert profond sur les cartes officielles, joue un rôle crucial tant sur le plan écologique que stratégique. Les frontières occidentales du pays, matérialisées par une ligne pointillée sur les cartes d'État, jouxtent le Duché de Sylva au sud-ouest et le Grand-Kah au nord-ouest. Ces frontières suivent en grande partie les lignes de crête des chaînes montagneuses, créant une délimitation naturelle du territoire national. La ville frontalière de Matacos constitue à cet égard un point de passage stratégique vers l'ouest.

Le réseau de transport de Caribeña s'articule autour de trois axes majeurs : la route littorale qui dessert l'ensemble des ports et villes côtières, une voie autoroutière principale qui traverse le pays en suivant un tracé plus intérieur, et une ligne de chemin de fer qui relie les principaux centres urbains. Cette infrastructure, bien que modeste, permet de maintenir la cohésion territoriale malgré les contraintes topographiques importantes. Les centres urbains secondaires, comme Trinidad et Tanboka, s'inscrivent dans ce maillage territorial en jouant le rôle de relais administratifs et économiques entre les grandes agglomérations côtières et l'intérieur plus rural du pays. Leur positionnement stratégique, souvent à la jonction des principaux axes de communication, en fait des points nodaux essentiels dans l'organisation spatiale du territoire.

Carte topographique


La division administrative de la République de Caribeña en quatre provinces s'articule habilement avec sa géographie naturelle, créant un découpage territorial qui épouse les réalités du terrain.

La Provincia Altiplano, dans sa partie nord, englobe les contreforts de la Sierra Del Sarbasa. Cette province frontalière comprend une partie significative de la Costa Libre orientale, avec Alta comme capitale provinciale. Sa délimitation méridionale suit approximativement la transition entre les zones montagneuses du nord et les terres plus clémentes du centre.

La Provincia Palmera, abritant la capitale nationale Maravilla, s'étend sur une région stratégique où la Sierra Del Aguila rencontre la côte. Cette province centrale-nord intègre la ville frontalière de Matacos à l'ouest et Santa Selva, englobant ainsi une zone où la forêt tropicale dense rencontre les premiers reliefs montagneux. Sa position lui confère un rôle de carrefour entre les différentes régions du pays.

La Provincia Selva Verde, comme son nom le suggère, couvre le cœur de la jungle tropicale caribeña. Centrée autour de Viento Verde, elle s'étend jusqu'à Trinidad et Tanboka, embrassant la majeure partie de la Cordillera de Los Maris et de la Selva de Locos. Cette province constitue le poumon vert du pays, où la densité de la couverture forestière a largement influencé l'implantation humaine.

La Provincia Perla, la plus méridionale, s'articule autour d'un chapelet de villes côtières, dont Puerto Salta et Puerto Soledad. Cette province intègre les derniers contreforts montagneux du sud et une portion significative du littoral, créant une zone où la rencontre entre mer et montagne façonne le territoire et ses activités.

Ce découpage administratif reflète une logique d'équilibre entre les contraintes naturelles et les nécessités de gestion du territoire. Les frontières provinciales suivent souvent les lignes de relief ou les transitions écologiques majeures, créant des entités administratives cohérentes avec leur environnement naturel. Cette organisation permet une gestion adaptée aux spécificités de chaque région, tout en maintenant une continuité territoriale le long de l'axe nord-sud qui structure le pays.

Carte administrative
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Economie


Représentation des secteurs en valeurs monétaires
  • Services d'État: 18 milliards $.
  • Agriculture: 12,6 milliards $.
  • Industrie Légère: 6,75 milliards $.
  • Industrie Lourde: 4,5 milliards $.
  • Pêche: 3,15 milliards $.



Structure économique

    Agriculture (28% du PIB)

  • Canne à sucre : 35%
  • Cultures vivrières (riz, haricots, tubercules) : 30%
  • Tabac : 15%
  • Fruits tropicaux : 15%
  • Café : 5%

  • Services d'État (40% du PIB)

  • Santé : 18%
  • Éducation : 18%
  • Administration et défense : 6%
  • Logement social : 3%

  • Réseau de magasins d'État : 17.5%
  • Marchés locaux et coopératives : 7.5%

  • Transport public : 12.5%
  • Fret et logistique : 7.5%
  • Télécommunications d'État : 5%

  • Hôtellerie d'État : 3%
  • Services touristiques contrôlés : 2%

  • Industrie Lourde (10% du PIB)

  • Extraction minière (nickel, cobalt) : 50%
  • Sidérurgie et métallurgie : 30%
  • Production d'énergie : 20%

  • Industrie Légère (15% du PIB)

  • Transformation alimentaire (sucre, conserves) : 40%
  • Textile et habillement : 25%
  • Produits pharmaceutiques de base : 20%
  • Matériaux de construction : 15%

  • Pêche (7% du PIB)

  • Pêche côtière et artisanale : 60%
  • Pêche industrielle : 30%
  • Aquaculture : 10%

Note: Les pourcentages pour chaque sous-secteur sont relatifs à leur secteur principal, pas au PIB total.

Liste des secteurs économiques de Caribeña avec leurs valeurs monétaires

  • Agriculture : 12,6 milliards $ (28% du PIB)
  • Pêche : 3,15 milliards $ (7% du PIB)
  • Industrie Lourde : 4,5 milliards $ (10% du PIB)
  • Industrie Légère : 6,75 milliards $ (15% du PIB)
  • Services publics : 8,1 milliards $ (18% du PIB)
  • Commerce intérieur et distribution : 4,5 milliards $ (10% du PIB)
  • Transport et communications : 4,5 milliards $ (10% du PIB)
  • Tourisme limité : 0,9 milliards $ (2% du PIB)

Total : 45 milliards $ (100% du PIB)

Note : Les valeurs pour les Services publics, Commerce intérieur et distribution, Transport et communications, et Tourisme limité sont calculées à partir de leur part respective dans les 40% du PIB attribués aux Services d'État.


Exportations

Importations

Toutes les données économiques et commerciales sont présentées et mesurées depuis l'année 2014.
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