Cette page devra une sélection pertinente d'articles de presse issus de la sphère médiatique estalienne. Aucun média n'est concrètement favorisé dans la sélection des articles, ils sont choisis de façon purement aléatoire. Ces médias permettront ainsi à la population mais aussi aux nations étrangères les évolutions intérieures de la société estalienne et de mieux comprendre le fonctionnement concret de la Fédération au-delà de ses textes politiques et de son fonctionnement théorique.
Les principaux médias et plus populaires que compte actuellement l'Estalie sont les suivants : Tribune du Peuple (Mistohir, ligne husakiste), Fransoviac Times (Fransoviac, ligne social-démocrate), le Prolétaire (Mistohir, ligne anarchiste traditionnaliste), Fransoviacski (Fransoviac, ligne marxiste-léniniste), Camarades du Monde Entier (Pendrovac, ligne husakiste et régionaliste), Kartalia Times (Sauvadok, régionaliste), Révolution Actuelle (Gardinov, neutre politiquement), Balanchia (Guwadwok, eurycommuniste), l'Exilé (Mistohir, pro-Mouvement Eurysien), Garde-Fou (Mistohir, neutre politiquement).
La question énergétique et écologique :
Le 10 Mai dernier, lors d'un discours prononcé à l'assemblée régionale de l'Horistia à Mistohir, le Commissaire aux Services Publics, M.Poliaski, a confirmé son choix de relancer massivement le nucléaire au cours de l'année qui allait suivre. La question énergétique se pose en effet, étant donné son absence totale des débats parlementaires depuis la Révolution. L'état de notre secteur énergétique n'est pas irrémédiablement mauvais mais nécessiterait certainement des améliorations évidentes. En revanche, les avantages économiques de l'option nucléaire valent-ils les coûts et les risques que cela peut engendrer ? Les positions évoluent en fonction des évènements : en Mars 2009, 60% des Estaliens étaient favorables à conserver l'atome comme énergie mais après l'incident de Sauvadok en Juin 2009, un nouveau sondage avait montré que 70% des Estaliens étaient favorables à une sortie du nucléaire. Ce clivage n'épouse que peu les positions politiques au sein du Congrès. A gauche, tous prônent la poursuite dans la voie du nucléaire tandis qu'à droite, on propose une sortie progressive du nucléaire plus ou moins rapide en fonction du club politique. Les distinctions portent davantage sur le mix électrique du pays : si Husak ou Prodaysk veulent faire la guerre aux éoliennes, Kroposki et Sargakov souhaitent un développement ralenti au sol. La question est tout de même importante et mérite d'être tranchée : les 26 réacteurs actuellement en service, pour la plupart mis en service au cours des années 1970-1980's, deviennent âgés. Ils ont étés conçus pour la plupart pour une durée de service d'une quarante d'années, un seuil qui sera bientôt dépassé pour une partie d'entre eux. Si le principe de leur prolongation jusqu'à cinquante ans de service a été proposé et avait même été approuvé par les autorités royales en 2010 pour les deux réacteurs de Sauvadok, il n'est toujours pas démontré qu'il soit possible de les pousser aussi loin dans leur service. Quoi qu'il en soit, la quasi-totalité de ces unités seront pour sûres hors service d'ici 2025. Il faut donc décider par quoi on va remplacer ces moyens de production, sachant que pour recourir au changement climatique, il faut exclure de ce fait les énergies fossiles (même si certains prévoient l'exploitation des poches de gaz naturel massives se trouvant à l'est de l'Estalie). Par ailleurs, les temps de construction d'une centrale nucléaire sont si longues que si une décision n'est pas prise avant au moins 2017, l'Estalie risque d'avoir de gros problèmes d'approvisionnement en électricité. D'autant que pour décarboner son économie, l'Estalie doit tout de même augmenter sa production d'énergie et trouver un moyen de le fournir aux transports, aux logements ou encore à l'industrie en émettant le moins possible de CO². Que choisir ? Lancer de nouveaux réacteurs pour sécuriser les besoins électriques de demain ? Ou ne miser que sur les renouvelables, donc concrètement le solaire et l'éolien, qui sont les seuls moyens à la fois compétitifs et déployables à grande échelle, mais qui ont le désavantage de ne pas être pilotables (on ne peut commander la fréquence du vent ou l'énergie solaire) ? Quelle que soit la réponse, deux points ne doivent pas être perdus de vue. Le premier est que le temps dont dispose l'Estalie pour tenir ses objectifs climatiques (si le gouvernement fédéral se décide à en fixer définitivement, ce qui n'est pas gagné compte tenu des disparités de projets entre les camps politiques) est très inférieur à celui qu'il faudrait pour remplacer la consommation actuelle d'énergie fossile par des énergies décarbonées, c'est-à-dire le remplacement de nos dernières centrales à charbon encore très répandues par d'autres types d'énergie. Relance du nucléaire ou pas, une très forte réduction de la demande d'énergie est donc un impératif. Ensuite, le deuxième point est que les coûts et les durées de construction dans le nucléaire sont tels qu'un essor important de renouvelables est nécessaire pour atteindre la neutralité carbone tant souhaitée par le COV et l'Assemblée des Soviets. Selon une étude de Janvier 2014 de la SEP (Société d'Electricité Publique, la nouvelle entreprise publique tenue par l'Etat et qui a récemment saisi et uniformisé l'ensemble du réseau d'électricité autrefois privatisé de l'Estalie), dans un scénario nucléarisé poussé à l'extrême des possibilités en matière industrielle et de sûreté (concrètement, la SEP propose un scénario avec la construction de 14 réacteurs de troisième génération dits évolutionnaires et quelques petits réacteurs SMR (à partir de 2016) et une prolongation des réacteurs actuels jusqu'à au moins 2040), le nucléaire ne pourrait contribuer au mieux qu'à 50% de la production électrique, le reste pouvant être rapporté à l'éolien et au solaire. Néanmoins, d'autres pistes pour accompagner le nucléaire ont tout de même étés proposés par la Commission aux Services Publics, notamment la construction de six barrages d'envergure dans les zones montagneuses de l'Horistia mais dont les projets de construction cumulés sont estimés à 14 milliards d'unitas en terme de coûts. L'hydroélectrique est donc encore sur les sentiers battus.
Les études de la SEP démontrent deux choses. Sur le plan technique, qu'un système électrique 100% renouvelable à forte pénétration de renouvelables non pilotables peut répondre à la demande, en mettant en œuvre une combinaison de moyens de stockage et d'ajustement, telle la production d'hydrogène à partir de ressources renouvelables lorsque leur production excède la demande. Sur le plan économique, les écarts de coûts entre le choix de conserver le nucléaire (et donc inévitablement en construire de nouveaux réacteurs) ou d'en sortir est modéré. Conclusion : si aller vers une sortie du nucléaire est techniquement possible et économiquement défendable, pourquoi continuer d'assumer les risques liés à cette technologie ? Le jeu n'en vaut vraiment pas la chandelle.
Une autre facette du discours du 10 Mai dernier du Commissaire aux Services Publics se rapporta également sur l'idée au sein du gouvernement fédéral d'instaurer une taxe carbone à l'échelle fédérale. Dans les faits, si le système fiscal est encore horriblement complexe et nécessite une réforme complète de la part du gouvernement afin de trier correctement entre les nouvelles taxes que veut instaurer le gouvernement actuel, les taxes régionales ou locales ou encore les anciennes taxes de la royauté qui sont actuellement toujours payées par les contribuables, la question de la taxe carbone se pose malgré tout. Dans les faits, il existe déjà depuis 2009 une contribution carbone payée par les contribuables sur les produits énergétiques. Elle est actuellement fixée à 54 unitas par tonne de charbon mais dans les faits, dès Janvier dernier, la hausse des prix d'électricité liées à l'augmentation de la demande suite à la reprise économique (et les difficultés du secteur énergétique estalien à suivre) devait faire monter cette contribution à 98 unitas par tonne mais le gouvernement l'a gelé dès que possible. Dans les faits, cette forme de taxe carbone s'est confronté au mur de la réalité de la dépendance des consommateurs estaliens aux produits fossiles, notamment le charbon. Alors que cette contribution était sensée décourager un comportement (celui de consommer du carburant fossile), cette dépendance aux énergies fossiles d'une partie de la population estalienne peut la rendre non seulement inefficace mais profondément injuste car les ménages ruraux (qui composent une partie non négligeable de notre population) et modestes consacrent une proportion plus forte de leurs revenus aux dépenses énergétiques comme le transport ou le logement. A part Poliaski qui a proposé une régularisation de cette taxe selon des méthodes de calcul plus adaptées au système de prix de l'économie socialiste et assortie d'une aide financière massive aux ménages modestes, peu de délégués du Congrès se sont exprimés sur le sujet. Pourtant, pour de nombreux économistes, une taxe carbone qu'elle soit internationale (donc visant principalement les importations étrangères) ou à défaut nationale reste un instrument privilégié. Leur argument est le suivant : donner un prix à l'émission d'une tonne de carbone est le meilleur moyen d'évaluer son dommage futur sur la collectivité en matière de réchauffement climatique et ainsi d'envoyer un signal prix à tous les acteurs économiques pour rendre l'émission du carbone non rentable. Quant aux recettes de cette taxe pour l'Etat, elles permettraient, toujours selon les économistes, d'investir dans des infrastructures décarbonées et d'indemniser les plus précaires, frappés de manière disproportionnée par le prix du carbone. Surtout, un tel prix permet à chaque acteur de choisir la meilleure manière de baisser ses émissions, sans que l'Etat ait à imposer réglementairement la meilleure méthode.
Fransoviac Times.
Les défis de la gauche post-libérale à Fransoviac :
La nouvelle assemblée urbaine de Fransoviac a évité le pire en ce début de mois : il semblerait que le tirage au sort de la nouvelle assemblée ait mis en évidence une importante quantité de citoyens d'aspiration social-démocrate. Non spécifié dans l'OMT, ces citoyens ont décidés de former un bloc politique conjoint, un embryon de parti local, qui leur permettra à eux et à leurs successeurs tirés au sort d'accomplir une ligne politique concrète social-démocrate dans une ville qui va devoir amorcer sa sortie des structures néolibérales caractéristiques de la grande métropole orientale afin de permettre à Fransoviac une reprise sociale et économique dans une ville où les inégalités économiques sont encore grandes. Ce bloc politique, nommé le Bloc Social-Démocrate (BSD) a réussi en ce début de mois à gagner de façon écrasante la majorité absolue de l'assemblée urbaine de la ville. Le BSD a été récemment fondé par un des députés de cette nouvelle composition, Boris Karlov. Issu du mouvement étudiant ayant participé aux manifestations d'Août 2013, il a rapidement gravi les échelons politiques au fil des événements de 2013 au point de devenir un orateur et un leader politique et charismatique très brillant. Rare opposant à Potokovac lorsque celui-ci instaura la création d'une milice pour protéger la ville contre les forces révolutionnaires de Sargakov, il sera obligé de fuir la ville durant la bataille de Fransoviac.
L'ambition du BSD est celle de Karlov et peut être résumée en une phrase : Plus de droits sociaux avec une responsabilité budgétaire. L'ambition n'est pas petite, en sachant que le BSD se trouve dans le berceau du néolibéralisme estalien et par conséquent, dans une des villes les plus inégalitaires économiquement de l'Estalie et probablement de toute l'Eurysie centrale. Le premier chantier sur lequel le BSD souhaite s'attaquer est celui des retraites. Si le gouvernement fédéral est certainement sur l'ébauche de plans pour uniformiser le système de retraite avec le système de solde méritoire graduée mis en place dans toute la Fédération, d'ici là, les localités ont favorisés la création de leur propre système de retraites. Certains sont très innovants et accoutumés aux agents économiques spécifiques de la zone, d'autres ne se cassent pas la tête et ont conservés le système de retraites qui datait d'avant la Révolution, c'est-à-dire un système de retraites par capitalisation. Le BSD se retrouve dans une ville qui a conservé ce système après la chute de Potokovac et Karlov a clairement annoncé son ambition de changer petit à petit ce système vers un système de retraites par répartition. Il souhaite également réformer le système de santé, scindée entre une ancienne branche privée autrefois réservée aux plus riches (et donc aujourd'hui abandonnée) et un secteur hospitalier public sous-financé. Afin de financer les besoins de la ville en droits sociaux, le BSD compte sur une vaste réforme fiscale de la ville pour assurer davantage de recettes aux autorités urbaines en imposant aux plus riches restés sur place. Le programme du BSD prévoit également la création d'un impôt sur le patrimoine et un nouveau régime d'impôt sur le revenu qui mettra davantage à contribution les 1,5% plus aisés. Aujourd'hui, les recettes de l'impôt sur le revenu que la ville récolte représentent moins de 2% de son budget total contre 28% en moyenne dans les autres villes.
Le BSD hérite tout de même d'une ville à la situation économique dégradée par la Révolution. La pauvreté dans la ville de Fransoviac est passée de 8,7% en 2012 à 18,4% en Mai 2014 et les inégalités, déjà élevées, ont encore progressés sur la même période. Quant à la croissance de la ville, celle-ci n'a pu que se relever dans la période post-Révolution. Durant l'année 2013, l'absence d'aides gouvernementales bien calibrées pour faire face à la crise financière avait obligé les autorités à ponctionner sur les fonds d'épargne retraite des habitants de la ville. On pense qu'environ 20% de cette épargne a été ponctionnée durant la crise, ce sont 20% d'unitas sur lesquels les Estaliens ne pourront jamais réellement récupérer pour assurer leurs vieux jours.
Les défis du BSD dans la deuxième plus grande ville de la Fédération sont donc nombreux et la politique social-démocrate proposée par l'assemblée pourrait bien renverser la vapeur des inégalités socio-économiques qui gangrènent la ville après le passage du néolibéralisme sur la ville. Si, en apparence, la prospérité économique de la ville s'est rétablie après la Révolution, on ne peut nier que la pauvreté n'a pas encore été éradiquée au sein de la ville qui concentrent à ce jour environ 15,7% des pauvres du pays.
Garde-Fou.
L'émeute du FLS :
Rien n'inaugurait l'irruption d'une résurgence des opinions conservatrices après la Révolution mais soudainement, le meurtre récent d'un jeune Estalien catholique par un réfugié communiste kartvélien à Pendrovac le 2 Mai dernier a créé un mouvement de protestation assez important dans la ville visant principalement à l'expulsion ou à la séparation des communautés étrangères nouvellement arrivées en Estalie avec les Estaliens eux-mêmes. Les manifestations se sont rapidement étendues à Detruskia puis à Mistohir à partir du 12 Mai. Du 2 Mai jusqu'à cette date, les mouvements de protestation sont restés relativement pacifiques et se sont fondés principalement sur la dénonciation de la mauvaise gestion de la politique migratoire par le gouvernement fédéral et de la conciliante politique à peine voilée du gouvernement husakiste pour les réfugiés politiques des pays voisins. Les autorités locales avaient rapidement réagis grâce aux unités nouvellement renforcées et réorganisées de la police citoyenne locale mais à partir du 12, les manifestants pacifiques ont étés débordés par des rebelles violents et des criminels qui se sont attaqués à des postes de la police citoyenne, à des bâtiments administratifs ainsi qu'aux sièges de divers médias locaux. Certains rebelles auraient réussis à s'armer par la suite illégalement et à tirer directement sur la police citoyenne. Selon la Commission à la Sécurité, il aurait été constaté que les trafics de ces armes provenaient des canaux habituels du FLS, l'organisation terroriste pro-monarchiste qui avait orchestré le massacre de la Place Paradykov en Novembre dernier. Suite aux résultats de l'enquête de la Commission, les unités spécialisées de la police fédérale ont eu pour ordre d'éliminer les éléments violents des manifestations. Les craintes d'une instrumentalisation de la manifestation se sont confirmés lorsque la Commission a communiqué le 14 Mai que les éléments violents ont étés aperçus en utilisant des méthodes rigoureuses et organisées comme l'utilisation de manifestants comme boucliers humains, l'habileté de l'utilisation d'armes à feu, l'usage de communications par talkie-walkie ou encore la récupération des cadavres démontre qu'une organisation intérieure a bien été fomenté, le FLS étant le principal suspect malgré l'absence de revendications.
Heureusement, le bilan humain est modéré : deux morts sont à constater dans les rangs de la police ainsi qu'une dizaine de blessés ; du côté des rebelles, la Commission à la Sécurité a confirme l'élimination de 87 terroristes et la capture de 49 autres par les forces de sécurité. On dénombre également six morts chez les manifestants, la plupart dûs à une utilisation outrancière de boucliers humains par les terroristes. Suite à ces affrontements, le gouvernement fédéral a instauré un couvre-feu dans les communes et villes touchées par les manifestations, a entamé des pourparlers avec les leaders pacifiques de ces mêmes manifestations et a donné des instructions de surveillance aux unités de la police citoyenne locale. Les forces spéciales de la police fédérale ont pu démanteler par la suite le réseau du FLS dans la ville de Pendrovac dans la nuit du 16 Mai. Une fois de plus, le FLS fait des dégâts au sein de notre nation et cherche toutes les occasions possibles pour diviser la nation estalienne et décrédibiliser le gouvernement fédéral.
Révolution Actuelle.
Les NFT's révolutionnent le marché de l'art estalien :
Les NFT, ou token non fongibles, est un certificat de propriété numérique hébergé sur une chaîne de blocs (blockchain) qui garantit qu'un fichier numérique appartenant bien à un créateur ou à un propriétaire clairement désigné. Si les mots qui viennent d'être écrits précédemment ne vous disent pas grand-chose, c'est que vous ne devez pas être très familiers avec l'avènement du web3, un terme apparu tout récemment encore mais de plus en plus utilisé sur le Net pour désigner les nouvelles évolutions technologiques et la nouvelle génération d'applications qui vont remplacer les réseaux sociaux si ces derniers ne s'adaptent pas rapidement. Revenons un peu sur l'historique de tout ce cheminement.
La première étude estalienne sur la blockchain remonte à 1991 à l'Université Nationale de Mistohir. L'idée proposée par les chercheurs estaliens est, à ce moment-là, est de créer un protocole permettant de copier simultanément sur plusieurs serveurs distants de multiples itérations d'un même fichier, ou un ensemble de mêmes données, copies qui pourraient ensuite être mises à jour en simultané et horodatées au même moment à chaque fois que le fichier source est modifié. Cette technique permet à la fois de faciliter la conservation et la duplication des données mais aussi d'empêcher toute tentative de falsification grâce à l'emploi d'algorithmes de cryptographie. En 2009, un certain Pyotr Faboski intègre cette idée dans un projet de réseau de transactions indépendant et décentralisé en ligne qui repose sur un registre comptable infalsifiable utilisant la technologie de la blockchain. La première cryptomonnaie estalienne, le Terrarium, est née. Quel est le point commun avec le NFT ? Eh bien, la cryptomonnaie et le NFT ont en commun d'être des fichiers (jetons/tokens) numériques qu'il est possible d'acheter, d'échanger et de vende. Toutefois, la comparaison s'arrête là. Les cryptomonnaies peuvent être comparées à des billets de banque virtuels. Chaque terrarium dispose de sa propre signature électronique qui le rend à la fois unique et interchangeable, à la manière d'un filigrane sur un billet de banque, mais il peut être échangé avec un autre terrarium. On dira alors que le token est fongible. Le NFT est en revanche non fongible car s'il peut être vendu ou acheté sur une place de marché en ligne et détenu sur un portefeuille électronique, chaque NFT diffère de par la nature, l'aspect et le contenu du fichier numérique qui lui est associé, d'un autre NFT.
Un NFT peut être en effet réalisé à partir de n'importe quel contenu numérique. Les premiers NFT's, et c'est encore le cas de la plupart d'entre eux aujourd'hui, sont des œuvres d'arts numériques. La première en est une, d'ailleurs, et sa signature numérique sous la forme d'une oeuvre d'art s'avère infalsifiable et impossible à dupliquer, du moins son titre de propriété. En clair, on peut copier l'image associée à un NFT mais on cherchera en vain à vendre cette copie car on ne possédera pas le fichier NFT équivalent à un titre de propriété. UN NFT est à la base un fichier numérique comme une image, par exemple, mais c'est aussi un programme, un smart contact, qui établit un droit de propriété sur cette image et en fait dans le même temps un actif numérique qu'il est possible de vendre parfois très cher. Dès lors, sur le Net estalien, on constate une effervescence accrue de l'art pixelisé, le pixel art, qui prend une importance notable en ligne et commence à faire monter une fièvre spéculative qui attire l'œil. Dans les faits, on constate dès lors une véritable montée des prix des NFT pixelisés, au point où certains NFT sont devenus plus chères que des œuvres d'arts physiques. Les NFT, associés à la crypto, semblent faire naître une forme de commerce d'art en ligne qui se démocratise petit à petit et qui semble plus accessible pour le moment que le marché de l'art physique. Certains sociologues pensent que cette vague d'enthousiasme pour l'art en ligne pourrait conduire à un nouveau mouvement artistique comme ce fut autrefois le cas dans les années 1960's lorsque l'ordinateur s'était démocratisé et avait amené avec lui l'art optique et cinétique. Le temps nous dira si quelque chose de nouveau se forme sur la toile mais il est évident que l'univers d'Internet n'arrêtera pas de nous surprendre d'ici là.