Ministère de l'Énergie
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Ministère de la Souveraineté Nationale
Posté le : 22 août 2024 à 21:19:42
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Posté le : 22 août 2024 à 23:34:44
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Informer les administrations publiques.
XXXX 2014
La première priorité des pouvoirs publics est de garantir que le réseau électrique national soit capable de répondre, de manière indépendante et souveraine, à la totalité de la demande en électricité du Royaume de Teyla. Cette volonté et ambition des pouvoirs publics découlent d'une prise de conscience dans les années quatre-vingt-dix des conséquences d'une dépendance énergétique. Durant les années quatre-vingt-dix, le Royaume de Teyla s'est retrouvé dans une situation où il devait importer massivement de l'électricité. Le Royaume de Teyla s'est montré dans une situation de passivité, dans laquelle il n'avait que peu d'influence, face aux aléas internes aux nations exportatrices mais aussi face aux aléas géopolitiques. En ce sens, l'invasion de l'Hotsaline en mille neuf cent quatre-vingt-quatorze a placé le Royaume de Teyla dans une situation complexe. Le Royaume de Teyla a condamné à l'époque de l'invasion, mais ne pouvait pas prendre de sanctions lourdes envers les autorités Raskenoises en place en raison de sa faiblesse sur l'importation d'électricité et des matières pour en produire.
L'indépendance énergétique n'est pas uniquement un caractère économique, bien que ce caractère reflète une importance non négligeable. En outre, l'indépendance énergétique acte les possibilités de réponse d'un État et des pouvoirs publics face à une situation de crise internationale, que cette situation de crise se trouve au sein du marché de l'électricité ou des marchés l'entourant, ou encore dans une situation géopolitique complexe. L'indépendance énergétique reflète la capacité d'action d'un État en cas de situation internationale gravissime. Plus l'État sera indépendant et pourra répondre à ses besoins nationaux de manière indépendante, plus cet État aura tendance à répondre de manière franche et proportionnelle à la crise à laquelle il fait face. Cette volonté de la part des pouvoirs publics se retrouve renforcée depuis la convention de Gèvre de mille neuf cent quatre-vingt-neuf, signée par le gouvernement et ratifiée par l'Assemblée nationale, qui engage les pouvoirs publics à assurer une indépendance énergétique au Royaume de Teyla au regard de sa géographie et de ses capacités. La convention de Gèvre rappelle que l'électricité fait partie, pour les signataires, des éléments essentiels à la survie d'un être humain et qu'en conséquence, nul ne peut en être privé volontairement et sur une durée prolongée.
La conférence de Gèvre a eu des répercussions sur la politique énergétique du Royaume de Teyla, initiant une série de réformes et de révisions législatives d'envergure. Tout d'abord, la conférence a conduit à une révision complète du Code de l'énergie par l'Assemblée nationale et la Chambre des Nobles. La réécriture visait à mettre en conformité la législation nationale avec les engagements de la Convention de Gèvre. Il est évident que la convention a permis au Royaume de Teyla de réformer son marché de l'électricité et ses moyens de productivité afin de se mettre en conformité, en concurrence, avec les acteurs internationaux en rattrapant un retard technologique et de production conséquent par rapport aux producteurs de l'époque. Durant cette période, le gouvernement a mis en place la première "Loi de programmation nationale énergétique". Elle a pour but de fixer les doctrines en matière énergétique et électrique du Royaume de Teyla, de définir les chantiers de construction, de démantèlement et de rénovation des installations électriques dans tout le pays. Elle est évidemment un appui pour les entreprises privées et publiques exerçant dans le secteur de l'énergie. Les entreprises sont reconnaissantes envers les pouvoirs publics pour avoir cet outil perfectionné, qui permet des discussions fluides entre les pouvoirs publics et les entreprises du secteur. En finalité, cette loi a permis une transparence sur la politique énergétique teylaise auprès du grand public.
L'indépendance énergétique n'est pas un objectif à poursuivre uniquement pour son importance stratégique dans les décisions qu'un État peut prendre à la suite d'une crise internationale ou géopolitique. Comme mentionné précédemment dans cette revue stratégique de l'énergie au Royaume de Teyla, l'indépendance énergétique a une grande importance concernant les prix de l'électricité pour les contribuables, les industriels et les commerçants. Le prix de l'énergie est une composante cruciale de la compétitivité de l'industrie sur le marché concurrentiel international. Une forte dépendance à l'importation, tant des matières premières que de l'électricité elle-même, contribue à une fluctuation des prix trop importante pour les consommateurs, ce qui devient un facteur d'instabilité majeur lorsque les commerçants ou les industriels doivent calculer le coût de leurs projets en y incluant les factures d'électricité à payer. Aucune projection sérieuse ne peut être faite dans un contexte de fluctuations importantes des prix, ce qui s'applique également au budget de l'État.
En dehors des facteurs extérieurs, sur lesquels un État ne peut avoir de contrôle, les pouvoirs publics disposent de leviers pour influencer le prix de l'électricité. Avant cela, je tiens à préciser le fonctionnement du marché de l'électricité au Royaume de Teyla. Le marché de l'électricité est ce qu'on peut appeler un marché régulé pragmatiquement. Les prix de l'électricité sont fixés selon les cours de la bourse de YPOX-MPS où l'électricité est échangée en fonction de l'offre et de la demande et d'autres facteurs comme le coût du transport, de la construction et de l'entretien des moyens de production. Nous observons une multiplication des accords de vente à long terme entre les producteurs et les acheteurs industriels. Cela est fait pour s'assurer un prix fixe d'achat sur plusieurs années, ce qui permet à l'industriel d'éliminer une potentielle inquiétude liée à la fluctuation des prix. Toutefois, cette pratique comporte des risques tels que si les coûts de production deviennent largement supérieurs au prix d'achat sur les contrats de longue durée, alors l'entreprise vendant l'électricité peut être mise en défaut financier, si la situation dure sur plusieurs mois.
Les moyens d'interventions étatiques sont nombreux. En amont, l'État se doit d'émettre une doctrine énergétique privilégiant un mix énergétique n'étant pas soumis à l'intermittence des moyens de production. Cela implique la construction d'un organisme de production d'électricité cohérent et utilisant de multiples moyens de production. Les moyens de production comme les centrales nucléaires, les centrales à charbon et à gaz sont des outils de production excellents. L'intermittence de ces moyens de production dépend uniquement de la maintenance de leurs unités de production et des moyens de transport. Afin de donner un ensemble cohérent et ne dépendant pas uniquement de trois matières premières, il est mis en évidence la construction de centrales à biomasse. Bien qu'à ce jour le Royaume de Teyla n'ait pas fait le choix de l'hydroélectricité, il semble probable que les besoins futurs nécessitent de façonner ce moyen de production selon la doctrine énergétique teylaise ou en d'autres termes, d'incorporer ce moyen de production dans la doctrine teylaise.
Parallèlement et toujours en amont, le Royaume de Teyla doit s'assurer de l'approvisionnement des matières premières des moyens de production, mais aussi de ses capacités de maintenance et de construction des centrales électriques, quels que soient les types de centrales. Quelle que soit la nature de la menace, le Royaume de Teyla se doit de constituer un stock important de réserve stratégique comprenant les matières premières, telles que l'uranium et le charbon. En ce sens, la montée en puissance de l'extraction de ces matières premières au sein du Royaume de Teyla est une réussite première permettant l'assurance d'une souveraineté nationale dans ce domaine. La montée en puissance est due à la loi de programmation nationale énergétique qui s'est accompagnée de subventions massives pour les entreprises minières. Les matières premières peuvent englober de façon plus large les composants et les machines nécessaires au bon fonctionnement des centrales électriques. Le Royaume de Teyla peut difficilement soutenir la construction de toutes les machines et composants nécessaires, de ce fait, le développement de relations commerciales avec les nations de l'Organisation des Nations Démocratiques est une nécessité. La présente revue recommande la constitution d'un stock stratégie de ces composants divers, dont la liste sera dressée par les constructeurs. En outre, l'approvisionnement en matière première n'est pas suffisante pour s'assurer de la continuité de la souveraineté nationale. L'indépendance se trouve aussi dans les capacités de formation d'ouvriers et de travailleurs qualifiés afin d'assurer la construction des modèles de centrales existants mais aussi leur maintenance. Il ne faut pas oublier que l'investissement dans la recherche et le développement est un élément fondamental pour assurer une compétitivité sur le marché international et eurysien.
Comme évoqué précédement, la constition d'un stock stratégique est un élément important selon le ministère de la Souveraineté Nationale. Afin que ce stock stratégique tient compte de la meilleure des manières des diffcultés de préservation des différentes éléments voici une liste d'élements pouvant être stocké et l'objectif fixé par le gouvernement du Royaume de Teyla. Les éléments de la liste sont suceptibles d'évoluer :
-Pièces électroniques : Les stocks doivent correspondre à une demande répondant à un contexte normal mais s'étalant sur deux années du calendrier. Les stocks incluts les composants électroniques nécessaires et primordial au système de contrôle des centrales et s'étend au système de transport de l'électricité, comprenant les lignes à haut tension et les transformateurs.
-Composant nécessaire à la maintenance des centrales :
-Charbon :
-Réserve stratégique de pétrole :
Centrales nucléaires :
-Centrale de Chynon, 3 réacteurs de deuxième génération ayant une puissance chacun de 650 MW, pour une puissance totale de 1950 MW soit 13.6 TWh. La technologie des réacteurs est réacteur à eau sous pression. Les réacteurs sont entrés en service en 1966.
- Centrale de Saint-De-Tour, 4 réacteurs de deuxième génération ayant une puissance chacun de 550 MW, pour une puissance totale de 2200 MW soit 15.4 TWh. La technologie des réacteurs est réacteur à eau sous pression. Les réacteurs sont entrés en service en 1968 pour le I et II réacteur, quant aux III et IV réacteurs, ils sont entrés en service en 1972.
- Centrale de Breuilly, 2 réacteurs de deuxième génération ayant une puissance chacun de 650 MW, pour une puissance totale de 1300 MW soit 9.1 TWh. La technologie des réacteurs est réacteur à eau sous pression. Les réacteurs sont entrés en service en 1978.
- Centrale de Saint-étoile, 3 réacteurs de troisième génération ayant une puissance chacun de 1250 MW, pour une puissance totale de 3750 MW soit 26.8 TWh. La technologie des réacteurs est réacteur à eau sous pression. Les réacteurs sont entrés en service en 1978.
- Centrale de Villedor, 4 réacteurs de troisième génération ayant une puissance chacun de 1250 MW, pour une puissance totale de 5000 MW soit 35 TWh. La technologie des réacteurs est réacteur à eau sous pression. Les réacteurs sont entrés en service en 1978.
La production totale pour la deuxième génération est de 5450 MW soit 38.1 TWh, pour la troisième génération la production totale est de 8750 MW soit 61.8 TWh. La production totale du nucléaire teylais est donc de 11 700 MW soit 99.9 TWh.
Centrales à gaz :
- Centrale à gaz de Villedor, 3 unités de production ayant une puissance chacune de 350 MW, pour une puissance totale de 1050 MW soit 5.5 TWh. La technologie est Centrale à Turbine à Gaz Simple. La mise en service des trois unités de production date de 1989.
- Centrale à gaz de Montsombre, 4 unités de production ayant une puissance chacune de 500 MW, pour une puissance totale de 2000 MW soit 10.5 TWh. La technologie est Centrale de Cogénération. La mise en service des unités de production II date de 1989, pour les unités de production III et IV elle date de 1992
- Centrale à gaz de Saint-Valentin, 2 unités de production ayant une puissance chacune de 700 MW, pour une puissance totale de 1400 MW soit 7.3 TWh. La technologie est Centrale à Cycle Combiné avec Captage du Carbone. La mise en service des deux unités de production date de 1999.
La production totale pour les centrales à gaz est de 5450 MW soit un total de 23.3 TWh.
Eoliennes :
- Champs éolien onshore de grandes capacités de Langres, 32 éoliennes ayant une puissance chacune de 5 MW, pour une puissance totale de 160 MW soit 0.3 TWh.
- Champs éolien onshore de très grandes capacités de Gèvres, 65 éoliennes ayant une puissance chacune de 7 MW, pour une puissance totale de 455 MW soit 1.0 TWh.
- Champs éolien onshore de très grandes capacités de Beauveau, 45 éoliennes ayant une puissance chacune de 7 MW, pour une puissance totale de 315 MW soit 0.8 TWh.
- Champs éolien onshore de grandes capacités de Montlac, 20 éoliennes ayant une puissance chacune de 5 MW, pour une puissance totale de 100 MW soit 0.2 TWh.
La production totale pour les éoliennes est de 1330 MW soit un total de 2.3 TWh.
Centrales à Biomasse :
- Centrale à Biomasse de Manticore, 4 unités de production ayant une puissance chacune de 450 MW, pour une puissance totale de 1800 MW soit 14.1 TWh. La technologie est la cocombustion. La mise en service des quatre unités de production date de 2010.
- Centrale à Biomasse de CielAzur, 5 unités de production ayant une puissance chacune de 450 MW, pour une puissance totale de 2250 MW soit 17.7 TWh. La technologie est la cocombustion. La mise en service des trois unités de production date de 2012 pour l'unité de production I, II, et III, pour les unités IV et IV la mise en service date de 2014.
La production totale pour les centrales à biomasse est de 4050 MW soit un total de 31.8 TWH.
Centrales à charbon :
- Centrale à Charbon classique de Chynon, 3 unités de production ayant une puissance chacun de 750 MW, pour une puissance totale de 2250 MW soit 17.7 TWh. La mise en service date de 1976 pour les trois unités de productions.
- Centrale à Charbon classique de Chynon, 2 unités de production ayant une puissance chacun de 550 MW, pour une puissance totale de 1100 MW soit 8.6 TWh. La mise en service date de 1970 pour les deux unités de productions.
- Centrale à Charbon classique de Chynon, 4 unités de production ayant une puissance chacun de 750 MW, pour une puissance totale de 3000 MW soit 23.6 TWh. La mise en service date de 1982 pour les quatre unités de productions.
- Centrale à Charbon classique de Chynon, 5 unités de production ayant une puissance chacun de 400 MW, pour une puissance totale de 2000 MW soit 15.7 TWh. La mise en service date de 1971 pour les unités de production I et II, pour les unités de production III, IV et V la mise en service date de 1986.
La production pour les centrales à charbon est de 8350 MV soit un total de 65.6 TWh.
Production totale : 222.9 TWh
Consommation en 2014 : 215 TWh
L'objectif des pouvoirs publics teylais est le maintien de la souveraineté nationale en matière d'énergie et électrique.
