Histoire :I - Les deux tribusEn -45 av JC, au sein du territoire de l'actuelle Occidalie, se trouvait deux clans distincts au mode de vie totalement diffĂ©rent. La tribu des Sakkins Ă©tait installĂ©e prĂšs de la partie littorale du territoire tandis que la tribu des Keofrenes habitait dans les montagnes occidaliennes. La tribu des Keofrenes Ă©tait une tribu primitive sĂ©dentaire qui se nourrissait essentiellement de cueillette, de pĂȘche et de chasse. Ils vivaient en harmonie avec la nature et en totale anarchie, sans chefs,sans lois, sans monnaie... Les Keoffrenes avaient acquis une vĂ©ritable rĂ©sistance au froid une grande facultĂ© d'escalader des montagnes. L'autre tribu, la tribu des Sakkins, avait un mode de vie confortable et Ă©voluĂ©. Les Sakkins avaient dĂ©veloppĂ© une des premiĂšres formes de dĂ©mocratie au monde. Ils avaient crĂ©Ă© un systĂšme Ă©lectoral dans lequel se faisait Ă©lire un chef qui Ă©tait au pouvoir jusqu'Ă temps que les membres de la tribu dĂ©cident, encore une fois par la voie Ă©lectorale, de le remplacer. Les Sakkins, au nombre d'environ 14 000, choisissaient un reprĂ©sentant par village qui se rĂ©unissaient de temps en temps dans une grande place Ă Milenze (qui portait Ă l'Ă©poque le nom de Sakkina) oĂč ils votaient ensemble des lois pour le bon fonctionnement de la communautĂ©. Ils Ă©taient organisĂ©s et les pĂ©nuries alimentaires nâĂ©taient pas connue des Sakkins. Cependant, les deux tribus n'avaient pour le moment, pas la conscience existentielle dâun second clan sur le territoire de l'actuelle Occidalie.
Représentation artistique de Milenze au IVe siecle :
II - L'invasionEn 542, une grande sĂ©cheresse eut lieu, les Sakkins commençaient Ă connaĂźtre la famine, car la tribu ne produisait pas assez de ressources. La peur se faisait grande et, dans un espoir de retournement de situation, ils dĂ©cidĂšrent de voter pour choisir leur nouveau dirigeant. Un homme, connu depuis longtemps du publique, Ottata fut alors Ă©lu et devint par consĂ©quent le chef de la tribu. Il avait de grandes ambitions, Ottata affirmait vouloir Ă©tendre la superficie de la tribu pour devenir plus puissants et pour produire plus de ressources. Il souhaitait chercher un endroit oĂč la sĂ©cheresse Ă©tait inexistante. Pour cela, il avait pris l'initiative de crĂ©er une armĂ©e. Il lança alors sa grande expĂ©dition en 567 avec un bataillon qui Ă©tait composĂ© de prĂšs de 20 000 hommes qui marchaient en direction d'un monde meilleur et d'une terre fertile. L'ArmĂ©e d'Ottata qui marchait sur des terres encore inexploitĂ©s se retrouva trĂšs vite confrontĂ© au problĂšme majeur de la prĂ©sence de la chaĂźne de montagne des Keoffrenes. La difficultĂ© du problĂšme ne posa cependant pas de problĂšme Ă ces soldats et les 20 000 hommes rĂ©ussirent Ă gravir les hauts sommets occidaliens, nĂ©anmoins avec un nombre considĂ©rable de perte. Ă leur arrivĂ©e en haut, il ne restait plus qu'environ 16 000 soldats, les plus rĂ©sistants. Ă la fin de deux longues semaines de marches dans les montagnes, les troupes des sakkins repĂ©rĂšrent une prĂ©sence humaine inconnue. Une prĂ©sence qui subit trĂšs rapidement une violente offensive des Sakkins. Lâinvasion fut une rĂ©ussite, en quelques jours, la seconde tribu de l'actuelle occidalie tomba, les Keofrenes ne possĂ©dant pas d'armĂ©es, lâinvasion fut rapide.
III - Le DĂ©but de la Colonisation En 1413, la tribu des Sakkins avait rĂ©glĂ© les problĂšmes de sĂ©cheresses et de pĂ©nuries alimentaires depuis bien longtemps. 8 millions habitants vivaient au sein de cette tribu, en une parfaite harmonie et une parfaite cohĂ©sion. Ils avaient renoncĂ© depuis bien longtemps Ă l'idĂ©e d'expansion de leur territoire, leur dĂ©cision Ă©tait due Ă la mort d'Ottata lorsqu'il avait essayĂ© avec son armĂ©e de traverser les montagnes. Les territoires volĂ©s aux Keofrenes furent utilisĂ©s pour la plantation de maĂŻs de blĂ©, cela permit Ă la tribu de subvenir Ă la demande croissante de nourriture. Un jour de juillet 1413, un gigantesque navire accosta sur les cĂŽtes occidaliennes. Il Ă©tait majestueux, un immense trois mat aux couleurs vives qui embarquait avec lui des centaines d'hommes armĂ©es qui criaient. Les Sakkins crurent d'abord Ă l'apparition d'une bĂȘte surnaturelle et furent trĂšs Ă©tonnĂ©s lorsqu'ils virent des hommes en descendre. Les eurysiens furent, dĂšs leurs apparitions brutales envers les Sakkins. Ils commencĂšrent par tirer au hasard sur certaines personnes avec leur fusil pour montrer leur supĂ©rioritĂ© et leur absence d'empathie. Suite Ă cela, les colonisateurs violĂšrent les femmes, brĂ»lĂšrent des maisons, tuĂšrent des Sakkins et dĂ©logĂšrent des population pour dormir dans leurs habitacles. Les antĂ©riniens ne perdirent pas de temps, ils commencĂšrent dĂšs le mois qui suivit Ă brĂ»ler l'entiĂšretĂ© de Sakkina (renommĂ© Milenze par les colons) puis Ă la reconstruire avec le style architecturale de chez eux. Ils y installĂšrent des Ă©glises, un port, des commerces... Les Sakkins furent forcĂ©es de reproduire le travail des maçons et de construire la ville des antĂ©riniens. Ceux qui ne vivaient pas Ă Milenze ne prirent pas la connaissance immĂ©diate de l'arrivĂ©e des antĂ©riniens mais furent dĂšs leur arrivĂ©e, quelques semaines plus tard, obligĂ©s de cultiver de la nourriture dans leur champ, sous les coups de fouets, les instruments tortionnaires et les insultes des colons. Les 15 premiĂšres annĂ©es de colonisation furent trĂšs rudes pour les Sakkins, prĂšs de 100 000 Sakkins seraient morts, tuĂ©s sous la simple envie des antĂ©riniens, sans raisons apparente. Ils Ă©taient frĂ©quemment apparente frappĂ©s et fouettĂ©s pour le plaisir des antĂ©iniens qui avaient trouvĂ©s leur souffre-douleur. En novembre 1413, eu lieu le plus grand massacre de toute l'histoire de l'occidalie, 20 000 Sakkins perdirent la vie suite Ă des meurtres antĂ©riniens.
IV - La dĂ©colonisationLes annĂ©es passĂšrent et aprĂšs quelque 80 ans de sĂ©vĂšre violence, les coups que recevaient les Sakkins Ă©taient plus rares, mais les tensions des deux peuples encore existantes. La principale motivation de l'antĂ©rinie pour effectuer sa colonisation Ă©tait de rependre le christianisme, les langues italiennes, française et mĂȘme savoyard et plus gĂ©nĂ©ralement, leur culture. Un Ă©norme travail pour faire oublier aux Sakkins leur histoire, leur langue et ce qui les avait construites fut effectuĂ©, cela permis une meilleure unitĂ© entre les colons et les "occidaliens". Les terres occidalienne Ă©taient exploitĂ©es et toutes les rĂ©coltes envoyĂ©es directement sur les terres antĂ©riniennes par voie navale. La population occidalienne Ă©tait croissante et de nombreux antĂ©riniens rejoignaient la colonie dans l'espoir d'y vivre mieux. Mais plus le temps passait et plus les vĂ©ritables occidaliens souhaitaient leur libertĂ©, ils commençaient Ă haĂŻr le peuple antĂ©rinien. En 1632, de violentes rĂ©voltes secouĂšrent Milenze, Tirente et Lamigi, elles Ă©taient coordonnĂ©es par Zena Cinelli, un sage paysan qui avait soif de libertĂ© et qui Ă©tait prĂȘt Ă tout pour l'obtenir. Des soldats antĂ©rinien rĂ©ussirent Ă stabiliser ces dĂ©buts de rĂ©volution mais elles venaient de commencer. Par la suite, les soulĂšvements continuĂšrent et s'intensifiĂšrent toujours plus au fil du temps, les soldats eurent du mal Ă canaliser tout ces dissidents occidalien, mais finirent par y arriver. En un jour de printemps 1604, 200 000 rĂ©volutionnaires se rendirent au palais du reprĂ©sentant antĂ©rinien en occidalie et y mirent le feu, il fut tuĂ©. Cet Ă©vĂ©nement fut trĂšs marquant dans l'histoire de la colonisation, il fut l'une des actions qui permirent la fin de la prĂ©sence eurysienne en occidalie. Les colons antĂ©riniens ne purent pas communiquer avec l'antĂ©rinie continentale de façon efficace car les bateaux n'Ă©taient pas assez nombreux et assez rapide. TrĂšs peu de troupes arrivĂšrent donc en soutient aux colons pour leur prĂȘter main forte. L'AntĂ©rinie dĂ©cida de diminuer de façon drastique l'apport de vivre Ă la colonie, ce qui crĂ©a une Ă©norme famine qui fut la cause de milliers de morts. Cela raviva la flamme de la rĂ©volution et le 1er mai 1639, les forces de la rĂ©volution envahirent le palais de Lamigi qui Ă©tait le centre administratif de la colonie, d'Ă©normes quantitĂ©s de nourriture et d'arme s'y trouvaient.
Ce fut un événement clé dans l'histoire de la colonisation, la nourriture nourrit les révolutionnaires et les armes permirent de meilleures moyen de défense. Suite à cela, des négociations eurent lieu entre les représentants antériniens en Occidalie et les dirigeants des révolutionnaires. Les occidaliens voulaient leur indépendance tandis que les antériniens souhaitaient conserver les richesses de la colonie.
V â La RĂ©publique semi-indĂ©pendante AntĂ©rinienne dâOccidalieĂ la fin de quelques annĂ©es de dĂ©bats intensifs, un accord fut trouvĂ©. Le 7 juillet 1645, le reprĂ©sentant antĂ©rinien en Occidalie prit la parole Ă Milenze et dĂ©clara la signature dâun traitĂ© occidalo-antĂ©rinien. Il traitait les envies de libertĂ© et dâindĂ©pendance du peuple et le dĂ©sir de lâAntĂ©rinie de conserver sa notoriĂ©tĂ© en Occidalie. Il Ă©tait convenu que tous les 3 ans, le peuple voterais pour Ă©lire un Premier ministre occidalien, il Ă©tait le reprĂ©sentant du pays et des missions lui Ă©taient confiĂ©s, il les partageait avec ses ministres. De son cĂŽtĂ©, lâAntĂ©rinie choisissait un reprĂ©sentant antĂ©rinien en Occidalie qui Ă©tait en charge du bon fonctionnement du pays, de la sĂ©curitĂ© et des affaires courantes. Le traitĂ© stipulait Ă©galement que de nombreuses ressources dâAleucie seraieny acheminĂ©s en Eurysies pour subvenir aux nombreux besoins de la population antĂ©rinienne. Une Ă©tape avait Ă©tĂ© franchie, mais tout cela ne plaisait pas Ă tout les occidaliens qui trouvaient la prĂ©sence eurysienne encore trop forte chez eux. Cependant, aucune alternative nâĂ©tait offerte et ils durent faire avec et se contenter de ce dĂ©but dâindĂ©pendance.
VI â Le Saint Royaume Occidalien En 1678, comme ressuscitĂ©s, les rĂ©voltes reprirent. La promesse de libertĂ© Ă©tant offerte aux occidaliens Ă©tait fausse et sâavĂ©rait ĂȘtre un simple prĂ©texte pour calmer la populace. Le peuple sâattaquait aux bĂątiments des reprĂ©sentant antĂ©rinien en les brĂ»lant et en tuant leurs occupants. Des nĂ©gociations furent de nouveau proposĂ©es par les antĂ©riniens, mais cette fois-ci, les occidaliens refusĂšrent. Le 12 mai 1680 (actuellement jour de fĂȘte nationale), la Ire RĂ©pubique tomba et les occupants antĂ©riniens furent renvoyĂ©s chez eux. Le peuple avait rĂ©ussi Ă chasser les eurysiens et Ă battre lâarmĂ©e prĂ©sente. DĂšs les mois qui suivirent, lâĂglise proposa de prendre la gouvernance du pays, ainsi, le Saint Royaume dâOccidalie fut crĂ©Ă©. En effet, les colonisateurs avaient apportĂ© leur religion et avaient rĂ©ussi Ă la transmettre. Environ 92% de la population Ă©tait chrĂ©tienne, plutĂŽt catholique, 7 % Ă©tait juive et 1 % Ă©tait athĂ©iste. Le royaume Ă©tait fondĂ© sur des principes de catholicisme et Ă©tait dirigĂ© par un roi et l âĂglise avait un pouvoir extrĂȘmement important et influent. Ce nouveau systĂšme de fonctionnement Ă©tait apprĂ©ciĂ© par la population qui avait trouvĂ© les moyens pour subvenir Ă leurs propres besoins.
VII â La IIĂšme RĂ©publique En 1790, le Saint-Empire Occidalien, fut transformĂ© en RĂ©publique Occidalienne suite Ă une dĂ©cision du Roi. Le fonctionnement de cette monarchie catholique ne fonctionnait plus et devenait bancal en partie Ă cause du nombre croissant de personnes se reconvertissait ou devenais athĂ©istes. La pression exercĂ©e par le peuple sur le roi fut trop forte et celui-ci cĂ©da. La deuxiĂšme RĂ©publique se voulait simple et le plus libĂ©ral possible. Un prĂ©sident Ă©tait Ă©lu, il choisissait son Premier ministre qui lui-mĂȘme choisissait ses ministres. Le systĂšme plaisait fortement au peuple et fonctionnait d'apparence mieux que lâancien.
VIII â La dictature Ă©vitĂ©e de justesse et la IIIe RĂ©publiqueEn 1807, Gabriele Ruchiti fut Ă©lu Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle, il devint prĂ©sident de la IIe RĂ©publique. Son programme Ă©tait rude et ses propos extrĂ©mistes. Il souhaitait lâorganisation du partage des richesses et la fin des grands patron et de leur sociĂ©tĂ© quâil jugeait capitaliste. Il voulait aider les paysans, ouvriers et tous les travailleurs, peu importe les obstacles qui pouvaient se dresser sur son chemin. Le peuple ne sentait pas de menace venir, en 1856, la fin de son mandat Ă©tait proche et il nâavait pas fini lâaccomplissement de tout son travail. Il dĂ©cida de changer la constitution pour lui donner un mandat Ă vie. DâĂ©normes manifestations eurent lieu, le peuple nâĂ©tait pas dâaccord avec cette dĂ©cision quâil jugeait antidĂ©mocratique et contre-nature. Les forces armĂ©es Ă©crasĂšrent les rĂ©volutionnaires et Ruchiti dĂ©clara les manifestations comme Ă©tant illĂ©gales et passables de peine de mort. Les restrictions de libertĂ©s et de droit devenaient de plus en plus prĂ©sentes et de nombreux grands patron furent tuĂ©s par le rĂ©gime, le peuple ne pouvait rien faire. En 1817, lors dâune parade militaire, Ruchiti fut assassinĂ© par un rĂ©volutionnaire du nom de Stefano de Vanci, cela mit un terme Ă ce dĂ©but dâĂšre dictatoriale.
IX â LâOccidalie dâaujourdâhui et de demainDepuis la dĂ©claration de la IIIe RĂ©publique, les prĂ©sidents se sont succĂ©dĂ© et la composition de la constitution est restĂ©e pratiquement inchangĂ©e. Ce qui a en revanche changĂ©, câest lâidĂ©ologie politique du pays. En 1928, les premiers partis politiques Ă©mergĂšrent, le Front Communiste (dâextrĂȘme gauche), lâUnion des DĂ©mocrates Socialistes (de centre-gauche), le Parti LibĂ©rale (de droite) et le Front RĂ©publicain (extrĂȘme droite) furent les premiers parti politique Ă exister. Les idĂ©ologies de droites et dâextrĂȘme droite prirent toute la place du terrain politique. De 1930 Ă 1985, les prĂ©sidents de droite qui se succĂ©dĂšrent. En 1985 fut Ă©lu un prĂ©sident de gauche, du Front Communiste, Pauolo Restano, un trĂšs grand pionnier du communisme. Depuis cette date, les prĂ©sidents de droite et de gauche se sont succĂ©dĂ© pour aboutir en 2010 Ă l'Ă©lection de Leonardo Mancini, de lâUnion des DĂ©mocrates Socialistes. Les idĂ©ologies politiques majoritaires occidaliennes changent frĂ©quemment et le pays est amenĂ© Ă observer plusieurs variations idĂ©ologiques dans les annĂ©es Ă venir.