Activités intérieures à Goïda

Activités intérieures à Goïda
Merci de ne pas poster ici. Ce que vous lirez ici, écrit par mes soins, relatera ce qu'il se passe en Nouvelle Communaterra, pour les personnages importants comme les plus anonymes.
Bonne lecture.

29/12/2014, 13 heures 12 minutes
Palais des Peuples de Goïda, capitale de la Nouvelle Communaterra.
Dans les couloirs du palais des peuples de la capitale, les pas résonnent. Plusieurs personnes, qui en temps normal n'ont jamais franchi le pas de la porte du bâtiment, marchent allègrement en son sein. Tous ont une fonction, des ordres. Tous sont armés.
Certains patrouillent, fouillent les pièces qui n'ont pas été vérifiées, regardent sur leur liste.
D'autres surveillent, veillent à ce que rien ni personne ne dérange et que le travail soit correctement fait.
D'autres encore, tirent les cadavres derrière eux.

Ah oui. Vous ne savez pas ce qu'il se passe. Pour faire court, vous assistez à une purge.

Une vingtaine de personnes eurent leur nom écrit sur une simple liste, venue tout droit de Lyonnars. Il faut dire que la situation ne plaît plus. Perpétuer la Communaterra d'avant était une mauvaise idée. Il faut tout brûler, pour repartir sur des bases saines. Ainsi, 20 personnes, en ce jour, se virent exécutées par les soins de la force Alpha-4, "les Exécutants". Loduariens, originellement présent sur l'île pour des raisons de protection, ils finirent par raser l'île de sa gangrène. Cela valait mieux.

Pour succéder à la direction de l'île, un homme fut choisi. Loduarien autrefois, désormais, Gabriel Faye serait Goïdanais désormais. Car oui. Garder le nom de Communaterra était également une mauvaise idée. Désormais, les îles prendraient le nom de la capitale, et point.

08/12/2015, 15 heures 20 minutes
Palais des Peuples de Goïda, capitale de la Nouvelle Communaterra.
Camarade Secrétaire Général. Un honneur de vous voir ici en cette journée.

Gabriel Faye marchait derrière Lorenzo, qui lui marchait à vive allure dans le bâtiment qui servait de résidence et de lieu de pouvoir à Gabriel. La manifestation du "plus égaux d'entre tous" prenait son sens dans les couloirs du palais des peuples de Goïda. Il rappelait aux administrateurs et aux administrés qui, ici, était le véritable pouvoir, celui qui pouvait décider de raser l'archipel, d'en faire sa maison personnelle, ou de le gracier éternellement.

Lorenzo regarda par une fenêtre, en direction d'une colline qui s'était affaissé avec le passage du dernier tsunami. Il savait qui était dans cette colline, dans quel état. Anarka, sa suite et ses soutiens, tous exécutés sur son ordre. Il n'éprouvait aucun remord. Ce qui était nécessaire, avait encore une fois été fait, comme prévu. Les autres nécessitées suivraient également, un jour où l'autre.

Il continua à marcher, sans réponse à Gabriel, sans lui accorder une attention particulière. Son avion était arrivé il y quelques minutes plus tôt, se posant sur une piste à moitié entretenue, à la limite d'être mise hors service. La seule raison pour laquelle elle ne l'était pas, c'était parce que c'était la seule, de tout l'archipel, à pouvoir accueillir de gros avions. Il devait repartir dans une heure minimum.

Lorenzo tourna dans une pièce, le bureau de Gabriel, suivi de ce dernier, tandis que les deux opérateurs sa Force d'Intervention Spécialisée personnelle se plaçait pour garder la porte. Les patchs rouges sur leur épaule, énoncant leur appartenance à la Force Alpha-1, reflétait sombrement le peu de lumière que le bâtiment laissait filtrer. De son côté, Lorenzo prit place derrière le bureau de Gabriel, le forçant à s'asseoir à la place de l'invité.

Bon, et bien nous y voilà. Je pense qu'il est grand temps de faire le point ici, et de finalement faire ce qui aurait dû être fait bien auparavant.

Il sorti un document plié dans une de ses poches de son uniforme, écrit à la main, et laissa à Gabriel l'occasion de le découvrir, pendant que lui même l'énoncait.

Bonne nouvelle, Goïda sera bientôt libre du pouvoir Loduarien une bonne fois pour toutes, au niveau militaire, diplomatique et économique. Ce qui veut dire que vous pourrez faire ce que vous voulez, il n'y aura pas de conséquences, tant que vous ne touchez pas aux acquis nécessaires à la Loduarie. Mais nous reviendrons sur ça plus tard, bien entendu. Donc concrètement cela veut dire que vous pourrez avoir des relations avec n'importe, même avec Sylva tenez, ou même encore demander un rattachement à l'état soumis du Kah, bref vous gérez. Au niveau économique, vous êtes libre de gérer ça comme vous voulez. Je vous conseille bien entendu de reprendre le système Loduarien, adapté à l'archipel, mais vous êtes néanmoins libre. Ce sera pareil avec la monnaie de l'archipel, si vous le souhaitez. L'Étoile d'Or peut quitter l'île sans problème. Au niveau militaire également, vous avez quartier libre, seulement la Loduarie ne sera pas là pour rattraper vos erreurs si vous en faites.

Maintenant, les conditions.
Au niveau diplomatique. Tant que Goïda sera indépendante, elle sera une allié de la Loduarie. Ceci est non négociable wet dans les deux sens. Si la Loduarie est attaqué, Goïda doit répondre, et il en sera de même pour la Loduarie. En revanche, dans le cas où l'un d'entre nous serait fautif et ne subirait pas l'attaque d'un ennemi mais l'aurait causé, il n'y aura pas d'aide tout court.
Au niveau économique. 50% des ressources produites par Goïda qui ne sont pas utilisés pour le développement et la subvention des besoins de l'île seront envoyés en Loduarie. En échange, en cas d'urgence et si besoin, la Loduarie mettra les moyens pour sauver l'archipel au niveau économique. Et ça, éternellement, même si Goïda perd son indépendance au profit d'un autre pays. Non négociable aussi.
Au niveau militaire. Nous allons envoyer, dans les prochains jours, une mission militaire Loduarienne visant à l'extension des capacités de dissuasion Loduariennes dans la région. Les chiffres vous sauront communiqués plus tard, mais comptez sur un envoi de missiles. La Force Alpha-4, en même temps, restera stationnée également, ainsi qu'un bataillon d'environ 500 soldats professionnels. Rien de bien méchant, juste de quoi avoir une base pour vous protéger. Bien entendu, la Loduarie prendra à ses frais la construction de toutes nos infrastructures.

Compris ?

Gabriel releva la tête du document, et regarda Lorenzo. Ce n'était pas comme si il avait le choix.

Compris.

Dans ce cas, alors. Vous pouvez signer ça.

Il sorti un autre document de l'une de ses poches, déjà préparé, à l'allure officielle. Tout avait déjà été prévu.
Gabriel le lu rapidement, et puis signa. Celle de Lorenzo y était déjà.

Et bien voilà. C'est fait. Félicitations pour avoir obtenu le pouvoir ici, le document que vous avez signé, comme vous avez pu le lire, prend effet immédiatement. Content que vous n'avez pas cherché à protester. Cela m'aura évité des complications inutiles, et un retard du plan, à nouveau. Si vous voulez une indication, c'est ce que votre prédécesseuse a fait. Et aujourd'hui, elle gît sous une colline.

Il s'arrêta là, et se leva.

Bonne journée, mon cher Gabriel. J'espère que tout se passera pour le mieux, désormais. Sinon, la Loduarie n'aura aucun scrupule dans ses actions, quelque soit la situation.

Et il parti, laissant Gabriel pantois.