04/10/2015
20:22:00
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Décider de l'après [Tanska - Teyla - Caratrad]

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(retro - 4 janvier 2014)

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Dans une petite salle de l'ambassade tanskienne à Caratrad, un délégué tanskien venu spécialement de Norja avait fait appel à des compères teylais et caratradais. dans ces bras, quelques dossiers de l'avancement des forces triparties mais aussi une autre note, celle des renseignements tanskiens. En bas, un léger fait rare, une signature de la Première Ministre attestant de son approbation à l'idée mais aussi de la nature du conseiller envoyer.
Il venait ici pour aborder un sujet houleux, celui de l'administration temporaire du territoire le temps de le nettoyer du fascisme, et ceux avant le départ des forces tanskiennes et alliées.

La note était assez courte, une page tout au plus. Elle évoquait simplement une "Administration de Libération" divisée en trois zones, la Zone A autour de la capitale, la Zone B autour de Kønstantinopolis, et la Zone C autour des possibles lignes de contacts futures avec les forces kölisiennes. Elle y prévoyait la tenue d'élections libres dans les municipalités et ouvertes plusieurs mois après les libérations, l'ouverture de 3 tribunaux pour les jugements de fascistes, le tout sous une législation commune et sans intervention politique, et enfin un processus de reconstruction des zones potentiellement détruites. Le document ne contenait aucune date de départ prévue des forces triparties, "objectif avant le 1er janvier 2015, si possible pendant le premier semestre de l'an 2015".

En d'autres terme, les tanskiens prévoyaient déjà, seulement quelques jours après le débarquement, une victoire rapide sur les fascistes et la nécessité de prévoir la partie politique de l'intervention humanitaire, autrement dit la plus importante.
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Ambassadeur
Ambassadeur Teylais à Caratrad


Les yeux de l'ambassadeur représentant le Royaume de Teyla au sein du Royaume de Caratrad parcouraient la note signée de la main de la Première ministre Tanskienne. Son regard, habituellement vif et perçant, se déplaçait cette fois-ci à une lenteur inhabituelle sur les mots choisis, les phrases qui s'enchaînaient. Une lourdeur semblait s'ajouter, dans l'esprit de l'ambassadeur, à chaque mot lu, rendant la situation pesante pour le représentant du Royaume. Soudainement, il dut le reconnaître, la réalité le frappa de plein fouet dans cette salle à l'ambiance particulière. L'ambassadeur n'avait jusqu'ici pas pris conscience de la réalité du terrain et de ce qui se jouait. Il connaissait les objectifs officiels et officieux de l'opération Clean House pour la partie teylaise, mais jusqu'ici l'opération était éloignée de ses préoccupations et de ses tâches d'ambassadeur. Aujourd'hui était un jour différent, obligeant l'ambassadeur à entrer dans le cercle infernal des dirigeants devant faire le sale boulot malgré leurs désaccords avec la politique dictée par le Premier ministre.

Présentée à l'opinion publique comme une mission humanitaire destinée à sortir les populations locales du fascisme et de ses horreurs, il dut reconnaître qu'il y avait du vrai dans les dires du gouvernement. Mais il dut aussi reconnaître que cette opération était avant tout une opération militaire provoquant les drames que provoque chaque opération armée, notamment sur un territoire étranger et densément peuplé. Il le savait, tout comme il savait pourquoi les élites politiques teylaises avaient décidé de réaliser l'opération Clean House. L'opposition, qui habituellement se serait levée de manière unie contre l'opération, restait silencieuse depuis le début de cette entreprise militaire. Elle avait même applaudi le discours du Premier ministre, dans lequel il informait l'Assemblée nationale de l'opération. Il y avait des voix qui se levaient contre l'opération, mais elles étaient marginales dans la politique teylaise et la société civile. Pour la société civile, c'était une guerre lointaine avec très peu de pertes. Pour l'opposition, l'opération permettait d'envoyer un message clair à la Loduarie Communiste sur les capacités de projection du Royaume. De plus, elle pouvait permettre, dans une certaine mesure, la dissolution de l'Union Économique Eurysienne par le choc militaire provoqué. Pour cela, il fallait que les membres de cette organisation s'entretuent sur la manière de procéder, comme l'avait fait l'Empire Raskenois en condamnant les manœuvres de la Confédération du Kolisburg.

Ce qui déprima le Teylais dans la salle, c'est qu'il était persuadé que si l'opération devait mal se passer, pour une raison ou une autre, les oppositions seraient les premières à critiquer l'opération militaire après l'avoir applaudie et sans avoir rien fait. Les morts tombés pour le Royaume de Teyla seraient ainsi utilisés au profit d'une opposition hypercritique et abjecte, utilisant les morts à ses fins. Au fond de lui, il espérait que l'opération serait une réussite totale pour les trois nations représentées dans la salle, dont la sienne. Il finit par dire :

« Ainsi, nous en sommes là. Mon gouvernement a fait parvenir il y a trois jours une note similaire émanant du ministère de la Défense et des Armées. De plus, nous avons reçu une note du ministère des Affaires Étrangères évoquant plusieurs pistes pour les relations publiques et l'après, notamment sur nos marges de manœuvre diplomatiques en vue d'une conférence ayant pour but de poser éventuellement des conditions à une rétrocession des territoires. D'autres pistes que la conférence sont étudiées bien entendu. »
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Comme toutes les affaires trop sérieuses pour être laissées aux mains des élus, l’opération Clean House, « l’opé » comme l’appelait les militaires caratradais, était essentiellement gérée par des haut-fonctionnaires. La crise politique que traversait le royaume et l’approche certaine des élections générales avaient poussé le gouvernement à donner carte blanche au Secrétariat des Affaires Étrangères. Fonctionnaires ou bureaucrates, quel que soit le nom qu’on leur donne, c’étaient des hommes et des femmes en costume gris ou bleus, aux chaussures cirées et au pardessus à fermeture éclair. Entre deux pauses, ils étaient quelques-uns à se réunir autour d’une longue table de travail et à décider. Décider de quoi ? Du sort d’un petit pays qui avait voulu être indépendant. Alors, quand une réunion fut organisée à l’ambassade tanskienne, on fut assez content de voir qu’ils avaient déjà proposé un tracé raisonnable.

Une fonctionnaire caratradaise rajusta ses lunettes, et prit la parole :

« Le RIS [Royal Intelligence Service] a déjà défini une approche des populations civiles et en particulier des suspectés membres des milices pour les forces caratradaises. Une note résumant cette approche vous a été distribuée avant le début de cette réunion. En résumé, nos forces ont déjà commencé à identifier et interroger des membres et des supporters de ces milices, afin d’établir un registre. On pourrait envisager de traduire les responsables en justice, mais il me semble difficile de justifier que nos tribunaux ou des tribunaux établis par nous juge l’intégralité des criminels de cette guerre civile, qu’un auteur dyffrynien décrivait comme la pire forme des guerres. On pourrait cependant envisager la constitution d’un tribunal indépendant, suivant la proposition tanskienne. Il me semble aussi qu’il nous faudrait envisager les relations futures avec le Valkoïnenland : il est évident que leur incapacité à contrôler ce territoire, à faire adhérer démocratiquement sa population au gouvernement central et enfin à le reprendre est un échec patent. De ce fait, et, soyons honnête, dans l’intérêt de nos États, il me semble clair que le Hvitnesland doit devenir autonome, si ce n’est indépendant. C’est avec une certaine honte que je vous avoue que le Premier Ministre Ivan Johnson à posé comme condition non-négociable que le nom de cet État soit changé en une forme…plus simple.

Le JIC [Joint Intelligence Commitee] prévoit une campagne de quelques jours en haute-intensité, laquelle devrait être suivi de quelques semaines de basse-intensité avant le nettoyage complet des milices. La fourchette tanskienne pour des élections nous parait donc raisonnable. Cependant, la question du retrait des forces se pose : il est hors de question de laisser ce pays sans défense, alors que les charognards kolisiens planent à l’est, et que le Valkoïnenland (et donc l’UEE) agonisent de ne pouvoir recapturer le territoire en quelque grande opération militaire. En ce qui concerne Caratrad, nos possibilités militaires se limitent au domaines naval et aérien (aviation légère comprise). En l’état actuel des forces, les Byddin Frenhiniol Dyffryneg [Armée de Terre] ne sont pas en état d’affecter un contingent autre que symbolique à la défense du Hvitnesland. En bref, nous sommes favorables à la proposition tanskienne, sous réserve de ces quelques modifications. »


Vaevictisgd a écrit :Note de synthèse du Royal Intelligence Service relative au traitement des prisonniers et populations civiles HvinestlandaisesCLASSIFICATION : TRES SECRET-NE PAS DISTRIBUER
DIFFUSION : RESTREINTE AUX PARTENAIRES DE L'OPERATION CLEAN HOUSE
NUMÉRO : ████-2013
RIS-JIC
ACC-EUR-CAR
le 31/12/2013
à Bryngaerdinas Pil


[justify]Toute mention supprimée du présent rapport se trouve dans les annexes surclassifiées consultables à partir de l'accréditation de sécurité N6.

Toute consultation du présent rapport ou de son annexe sans accréditation suffisante est interdite ; tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires pour infraction à l'Acte de Trahison du 15 juin 1937.

Cette note synthétise le travail accompli par le Quartier Général Stratégique Militaire (SMHQ) et le Joint Intelligence Committee (JIC) caratradien afin d'établir un protocole de traitement de prisonniers de guerre potentiellement fanatiques, ainsi qu'un protocole de gestion militaire d'individus suspects ou coupable de coopération ou de participation aux milices fascistes hvinestlandaises.

Cette note est à consulter conjointement avec celle communiquée au Cabinet concernant la politisation de la société hvinestlandaise (████-2013), celle proposant un traitement conjoint des prisonniers de la coalition (████-2013) et celle établissant les objectifs de communication politique de la coalition (████-2013).


La situation politique intérieure du Hvinestland demeure à ce jour complexe à analyser, en l'absence de données fiables. Il apparait toutefois qu'une large partie de la population à été radicalisée d'une manière ou d'une autre par le conflit, du fait des privations ou des pertes humaines qu'il a engendrée. Les résultats de l'opération de l'OND à Konstantinopolis ont toutefois démontré qu'une large partie de la population Hvinestlandaise n'adhérait pas à la lutte armée contre le gouvernement central, quand bien même il soutiendrait l'indépendance du Hvinestland (███-2012).

La présente note détaille donc un protocole applicable sur le terrain de gestion des prisonniers de guerre et des suspects arrêtés sur la base d'enquêtes préalables ou postérieures à l'opération.

La note a été rédigé par les officiers du Joint Intelligence Commitee (JIC) ainsi que ceux du Royal Intelligence Service (RIS) à la demande directe du Ministre Royal des Armées, du Secrétaire Royal des Affaires Étrangères et du Premier Ministre. Celui-ci a demandé à ces organes de rédiger une note destinée à présenter un protocole valable légalement en Caratrad et applicable sur le terrain. Afin de satisfaire à cette demande, le RIS et le JIC ont élaboré un protocole en 4 parties :

Protocole Identification, Arrestation, Interrogation, Enregistrement (IAIE)

Identification : Cette phase commence en amont de l'opération : un certain nombre d'individus ont déclaré publiquement soutenir ou faire partie des milices. Ces derniers ont été consignés dans les bases de données des CAF (Caratradian Armed Forces), lesquelles seront accessible en permanence par communication électronique durant l'opération. Sur le terrain, l'identification se déroulera principalement par 1) la coopération des populations locales 2) par l'investigation des services de renseignement militaires.

Arrestation : A l'heure actuelle, l'arrestation peut prendre 2 formes : 1) Capture d'un combattant. La capture d'un personnel combattant par les forces de la coalition octroie automatiquement à ce combattant le statut de prisonnier de guerre tel que défini dans le droit régalien de Caratrad. Tout milicien se rendant doit être considéré comme suspect et comme potentiel kamikaze. De ce fait, le personnel Caratradais doit traiter avec précaution toute reddition. Un combattant est défini par l'appartenance réelle ou supposée légitimement à une organisation armée, étatique ou non. 2) Capture d'un non-combattant. L'arrestation d'un non-combattant peut être effectuée par n'importe quel personnel militaire de la coalition, sous réserve d'un ordre écrit de sa hiérarchie. On privilégira la conduite de telles arrestations par les services de renseignement militaires.

Interrogation : Tous les 1) Membres de partis politiques affiliés au milices en lutte contre le gouvernement du Valkoïnenland 2) Individus prouvés comme étant des soutiens de tels partis ou d'organisation armées non étatiques 3) Individus membres de milices mais non enregistrés auprès de partis doivent être soumis à des procédures de contre-espionnage avant d’être relâchés, conformément au protocole du RIS N° 880735. D’une manière générale, les interrogatoires et les prisonniers doivent être traités comme dans un contexte de contre-insurrection.

Enregistrement :
Tout individu identifié comme membre ou complice des milices doit être consigné dans un registre classifié. Les individus identifiés par OSINT, par enquêtes ou tout simplement par consultation des documents capturés de ces milices y seront enregistrés. Ces registres seront par la suite rendus accessible à des journalistes triés sur le volet, qui pourront donc attester de notre bonne foi et confirmer que les forces de la coalition n’abusent pas des droits civiques des Hvinetslandais en enregistrant des données sur des innocents. Ces registres seront transmis au Lord Justiciar [Ministre de la Justice] de Caratrad, dont le ministère vérifiera -dans la mesure et les limites de temps possible - et jugera des fondements légaux et de la nécessité de ces arrestations.

TRES SECRET-NE PAS DISTRIBUER
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Le délégué écouta la prise de parole du tanskien et du caratradais puis s'attarda sur la note de synthèse du Royal Intelligence Service. Il surligna plusieurs passages avant de reprendre le fil de la discussion.

« Nous sommes effectivement aussi conscient de la difficulté qui pourrait être la notre à juger correctement des individus via un tribunal tanskien ou allié. Nous avons aussi de notre coté d'ores et déjà entamé une série de recueil de témoignages, de collectes de renseignements et de toute évidence qui pourrait servir à l'établissement d'une justice...juste et correct dans le futur. Il va de soit que plusieurs arrestations ont aussi été commises auprès de hauts placés et d'élites politiques des fascistes dans les premières localités libérées.

Sur la question du sort à laisser au Hvitensland, vous avez la dessus raison. Le processus de démocratisation et de justice respectant les droits humains qui est en train de prendre place parait incompatible avec l'exercice de la gouvernance faite par le Valkoïnenland jusqu'à présent. Il va s'en dire qu'après d'ores et déjà une seconde intervention en seulement trois ans à proximité de Kønstantinopolis, les autorités tanskiennes ne souhaitent pas revenir de ci-tôt. Et cela passe évidemment par le rétablissement d'un cadre cohérent et capable de survivre au sein du Valkoïnenland, ou pas. L'incompatibilité croissante avec les valeurs promues par le Valkoïnenland laisse envisager une solution bien malheureuse. Néanmoins, et le gouvernement a été clair là-dessus, les Forces tanskiennes, ou du moins le gros de ces dernières, partira dès que possible car il s'agit bien là d'une administration temporaire. Mais vous avez raison de mentionner qu'une force symbolique pourrait être stationnée notamment autour de Kønstantinopolis, ne serait-ce que pour garder un port en eaux profonde libre d'accès si d'aventure nous devrions revenir à nouveau par le futur.

La Direction B du SPIE [Service Permanent d'Intelligence Extérieur] prévoit elle aussi une campagne de quelques jours en haute-intensité. Peut-être une à deux semaines pour la libération des villes de Kønstantinopolis et de Leeuwenberg. Eerland, la plus grosse ville est encore à une centaine de kilomètres des premières positions teylaises mais devrait tomber rapidement car arrivant en fin de campagne.

Dans l'ensemble je pense donc que Tanska peut s'accorder avec les ajustements de la positions caratradaise.

(se tournant vers l'ambassadeur teylais), Votre Excellence aurait-elle des idées plus précises à propos de cette conférence de rétrocession ou des autres pistes étudiées ?
»
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Ambassadeur
Ambassadeur Teylais à Caratrad


« Tout d'abord je suis en adéquation avec les remarques et les analyses faites par la note du Royal Intelligence Service.

Quoi qu'il arrive, je tiens à dire que cela dépendra des objectifs que nous visons, que nos gouvernements visent. De plus, il est certain, en fonction de nos conclusions à la suite de cette discussion, qu'il nous reviendra de convaincre nos gouvernements de la nécessité des propositions que nous soumettrons aux acteurs politiques de nos pays respectifs.

De fait, il est évident pour le Royaume de Teyla que, quelles que soient les circonstances, il sera nécessaire de réformer en profondeur les structures politiques et judiciaires de la société du Hvítneslånd. Le Royaume de Teyla a d'ores et déjà initié ce processus avec une enquête menée par la justice teylaise sur les crimes commis par le régime fasciste. Cette décision a été prise dans le but de contraindre la future administration, après la rétrocession des territoires, à poursuivre le travail de fond concernant la réparation des crimes perpétrés sous ce régime. Dans la zone occupée par le Royaume, qui se concentre autour de la capitale et comprend aussi la capitale, le gouvernement envoie par liaison aérienne des juges, policiers, etc. Le gouvernement a pris un décret établissant une zone militaire temporaire, permettant ainsi de substituer la législation locale par la législation teylaise. Actuellement, plusieurs groupes de travail au sein du gouvernement et de l'Assemblée nationale sont mobilisés pour élaborer une législation locale provisoire sur les thèmes majeurs telles que les droits LGBT, peine de mort, droit à l'IVG, justice, etc. Ces lois définiront un régime temporaire durant la période d'occupation, en attendant la rétrocession du territoire, conformément aux engagements pris.

L'inclusion de toutes ces propositions émises par le Parlement teylais et le gouvernement de Sa Majesté doit permettre à terme de ne pas oublier la responsabilité de l'administration du Valkoïnenland sur la situation actuelle. Selon le gouvernement de Sa Majesté, l'échec de l'administration à éviter à une population de subir les crimes d'un régime fasciste constitue une violation grave des devoirs fondamentaux d'un gouvernement. Il est de la responsabilité du Royaume de mettre en place des réformes afin d'éviter qu'une situation similaire se reproduise sous la direction de la prochaine administration. Elle ne pourra arrêter l'enquête sous peine d'un revers dans l'opinion publique et d'un rappel à l'ordre du gouvernement teylais. Rares sont les gouvernements qui reviennent sur des lois adoptées, même si là, il sera facile pour la prochaine administration de rejeter la légitimité des lois, mais nous espérons que les droits seront préservés par la prochaine administration.

Pour la rétrocession des territoires, nous avons plusieurs options. La première est la rétrocession des territoires sans discussion ou du moins avec le minimum d'échange avec le Valkoïnenland. Il s'agit là de l'option la plus simple. La seconde, dont nous pouvons voir des avantages en fonction de ce que nous recherchons, est une conférence de rétrocession avec le Valkoïnenland uniquement, sans l'Union Économique Eurysienne et la Confédération du Kolisburg, pour discuter des conditions que nous voulons notamment émettre. L'accès aux ports ? L'établissement de bases militaires ? Nous pouvons élargir la conférence à l'UEE si un rapprochement entre elle et la Loduarie nous préoccupe. »
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« Nous sommes en accord plein et entier avec le premier point que vous avez évoqué. L'importance de la justice est primordiale et il me semble évident qu'il faille envisagé une uniformisation des normes et règles mises en place afin de ne pas inutilement sanctionner par la division les zones libérées. Cela serait contre-productif et produirait un ensemble de culture normatives et juridiques différentes pour pas grand chose.

La rétrocession, qui est évidemment le principal objectif à court, moyen et long terme ne pourra pas se faire selon la première option que vous évoquez. Il est inconcevable que cela soit fait sans échange sous peine de revenir à un statu quo ante bien malheureux qui aurait aussi pour effet d'être particulièrement néfaste pour nos politiques internes. En ce sens, Tanska ne pourra pas l'accepter. La seconde est ainsi largement préférable et un ensemble de conditions pour assurer la sureté des populations civiles me semble là aussi une évidence et sera possiblement le coeur de la posture tanskienne. L'invitation de la Loduarie ou de l'UEE ne nous parait pas nécessaire mais Tanska n'y mettra là aucune objection particulière soyez en assuré.
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