Création de pays : République Dictatoriale de Limond
Généralités :
Nom officiel : République Dictatoriale de Limond
Nom courant : Limond
Gentilé : Limonds / Limondes
Inspirations culturelles : Yougoslavie
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Croate
Drapeau :
Devise officielle : Travail, patrie, loyauté
Hymne officiel :
Capitale : Luminis
Population : 4,742 millions habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Ce pays, de taille moyenne, se caractérise par une topographie variée, comprenant des montagnes au nord, des plaines fertiles au centre et des forêts denses au sud. La capitale, Luminis, est située au centre du pays, un choix stratégique qui permet au régime de maintenir un contrôle étroit sur l'ensemble du territoire. Cependant, ces régions sont riches en ressources naturelles, telles que les minerais et le bois, ce qui les rend stratégiquement importantes pour le régime. L'exploitation de ces ressources est étroitement contrôlée par l'État, souvent au détriment des populations locales.
Ensuite, il y a une fracture ethnique notable. Limond est composé de plusieurs groupes ethniques, dont les Limonds, le groupe majoritaire qui détient le pouvoir, et les minorités sudistes, notamment les Ethnors, souvent persécutés et marginalisés. Le régime utilise une rhétorique nationaliste pour maintenir la suprématie des Limonds, exacerbant les tensions ethniques et renforçant le contrôle étatique.
Enfin, sur le plan international, Limond est isolé. Le pays a peu d'alliés, et ses relations avec ses voisins sont tendues. Le régime craint une intervention extérieure, ce qui l'a poussé à militariser davantage le pays, aggravant encore les conditions de vie de la population.
Limond possède une île lointaine appelée Albaria, située à des milliers de kilomètres de la métropole, dans l'océan . Cette île, d'une beauté naturelle exceptionnelle, est à la fois un atout stratégique et commerciale, grâce aux touristes
Sur le plan international, Albaria suscite également l'intérêt des grandes puissances, en raison de sa position stratégique et de ses ressources sous-marines. Plusieurs pays voisins et organisations internationales surveillent de près les activités de Limond sur l'île, craignant une militarisation accrue de la région.
Métropole
Albaria
La Fondation de Limond (1714)
Tout commence en 1714, lorsque Viktor Limondin, un aventurier et visionnaire, fonda la nation de Limond. À cette époque, Viktor était connu pour sa bravoure et son intelligence stratégique. Il rassembla un groupe de dissidents et de rêveurs autour de lui, promettant de créer un royaume où la justice et l'égalité seraient les principes directeurs. Limond fut ainsi fondée sur des idéaux démocratiques et Viktor devint le premier gouverneur de cette jeune nation. Pendant ses premières années, Limond prospéra en tant que république, avec une économie florissante basée sur le commerce et une population fidèle aux valeurs de liberté et de démocratie.
L'Ascension de la Dynastie Limondin
Après la mort de Viktor en 1745, son fils, Auguste Limondin, prit le pouvoir. C'est à ce moment-là que la dynastie des Limondins commença à s'établir. Auguste, bien que respectueux des institutions démocratiques mises en place par son père, commença à centraliser de plus en plus le pouvoir, se faisant conseiller par un cercle restreint de proches et de fidèles. Cette tendance se poursuivit sous ses successeurs, et au fil des décennies, la famille Limondin renforça son emprise sur le pouvoir, passant progressivement d'une république à une monarchie constitutionnelle.
L'Établissement de la Dictature (XIXe siècle)
Le tournant décisif se produisit au XIXe siècle. L'arrière-arrière-petit-fils de Viktor, Léopold Limondin, abolit définitivement le parlement en 1852, après une série de crises politiques et économiques qui affaiblirent l'opposition. Léopold se proclama gouverneur à vie, marquant ainsi le début officiel de la dictature Limondin. Bien que la nation conserva l'apparence de certaines institutions démocratiques, celles-ci n'étaient plus que des façades pour légitimer le pouvoir absolu de la famille Limondin.
Aurelius Limondin Ier et Albert Limondin III
Avançons au XXe siècle, où la dictature s'est solidement établie. Aurelius Limondin Ier, qui accéda au pouvoir en 1945, fut un leader autoritaire mais aussi modernisateur. Il lança plusieurs réformes économiques qui renforcèrent Limond sur la scène internationale, mais son règne fut également marqué par une répression accrue de toute opposition. Son fils, Albert Limondin III, lui succéda en 1968. Albert était connu pour sa poigne de fer et sa méfiance envers ses propres conseillers. Il renforça encore plus le régime, imposant une censure stricte et multipliant les arrestations politiques. Sous son règne, Limond devint une dictature totalitaire de facto, où la population vivait sous une surveillance constante.
Aurelius Limondin II : Un Jeune Dictateur (1984-2014)
En 1984, Albert Limondin III mourut subitement, et son fils, Aurelius Limondin II, alors âgé de seulement 16 ans, monta sur le trône. Malgré son jeune âge, Aurelius montra rapidement qu'il avait hérité du même sens du pouvoir que ses ancêtres. Entouré de conseillers expérimentés, il fit preuve d'une grande intelligence politique, maniant la carotte et le bâton pour maintenir son autorité. Sous son règne, Limond continua de prospérer économiquement, mais le régime se fit encore plus répressif. Aurelius Limondin II, quatorzième gouverneur de la dynastie, règne en 2014 sur un pays où toute opposition est impitoyablement étouffée, mais où une paix relative et une stabilité économique prédominent.
Mentalité de la population :
La population de Limond, malgré la dureté du régime dictatorial, est profondément marquée par des valeurs de résilience, de solidarité et d'attachement à la terre. Les Limonds, majoritaires, sont fiers de leur identité culturelle et de leurs traditions, transmises de génération en génération. Le sens de la communauté est fort, avec une entraide mutuelle qui transcende les difficultés quotidiennes. Dans les régions rurales et sur l'île d'Albaria, cette solidarité est encore plus palpable, où les habitants s'efforcent de préserver leurs modes de vie face à la centralisation oppressive.
Place de la religion dans l'État et la société :
L'État de Limond entretient des rapports complexes et ambivalents avec les institutions religieuses. Officiellement, le régime se présente comme laïc, reléguant la religion à une sphère privée et surveillée. Les pratiques religieuses ne sont ni encouragées ni interdites, mais toute expression publique de la foi est strictement contrôlée pour éviter toute forme d’opposition ou de mobilisation collective.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le Chef de l'État (Président du Conseil Suprême)
Prérogatives : Le Président du Conseil Suprême est le chef suprême du pays, avec des pouvoirs étendus sur tous les aspects de la gouvernance, y compris la direction de l'armée, les décisions diplomatiques et les orientations économiques. Il détient également le pouvoir de nomination pour les postes clés, y compris celui de Premier Ministre.
Modalités de Nomination : Élu par le Conseil Suprême, bien que l'élection soit largement symbolique. Le Président conserve le poste à vie ou jusqu'à ce qu'il choisisse de nommer un successeur, souvent en fonction de dynamiques internes au régime.
Durée du Mandat : Mandat de 10 ans renouvelable, mais en pratique, le Président reste en fonction indéfiniment.
Le Premier Ministre
Prérogatives : Le Premier Ministre est chargé de l'administration quotidienne du gouvernement, de la mise en œuvre des politiques définies par le Président, et de la supervision des ministères. Il est responsable devant le Président et le Conseil Suprême. Bien que possédant un certain pouvoir exécutif, il reste subordonné aux directives du Président.
Modalités de Nomination : Nommé directement par le Président du Conseil Suprême, le Premier Ministre est généralement un membre de confiance du Parti Unique ou un proche du Président.
Durée du Mandat : Le mandat n'est pas fixe et dépend entièrement de la confiance du Président. Le Premier Ministre peut être révoqué à tout moment.
Le Conseil Suprême
Prérogatives : Organe législatif et consultatif, le Conseil Suprême propose, débat et approuve les lois, souvent en fonction des directives du Président. Il légitime également les décisions prises par le Président et le Premier Ministre.
Modalités de Nomination : Membres nommés par le Président, choisis parmi les élites politiques et militaires loyales au régime.
Durée du Mandat : Les membres servent généralement à vie, à moins d'être démis par le Président.
Principaux personnages :
Chef de l’État : Aurelius Limondin II, le chef d'État de la République Dictatoriale de Limond est le quatorzième gouverneur de la lignée des Limondin, petit-fils d’Aurelius Limondin I et fils d’Albert Limondin III. Il est très vantard de son grand-père étant le gouverneur ayant apporté le plus au pays de Limond. Les habitants de Limond l'apprécient fortement car il est naïf et reflète une gentillesse rare pour un descendant des Limondins. Il est au pouvoir depuis ses 16 ans dû au décès de son père en 1984.
Premier ministre : Ante Racov, Premier Ministre de Limond, est un homme au physique imposant et à la présence marquante. Il mesure environ 1m80, avec une silhouette athlétique, résultat de son passé dans les forces de sécurité du pays. Il est d'origine Ethnors, le seul de cette origine à être entré dans le gouvernement. Son élection a calmé les révoltent Ethnors, qui se plaignaient d’être écartés et sous-représentés dans le pays. Sa place en tant que premier ministre est très critiquée dans le pays, à cause de ses origines assez pauvres du sud du pays.
Maire de la ville de Slunjović (Albaria) : Yohan Pham, Maire de la ville de Slunjović sur l’île d’Albaria. Il est originaire d’Astulina et a émigré en 1988 a cause des attentats. Il mesure 1m66. Yohan est devenu maire car il aidait tous les habitants de Slunjović, surtout les pêcheurs du port baltard qui est le plus grand port de l’île.
Politique internationale :
Limond poursuit des aspirations diplomatiques visant à accroître son influence régionale, légitimer son régime et diversifier ses relations économiques, tout en adoptant une attitude de méfiance envers les puissances occidentales et en cultivant des relations sélectives avec des partenaires non occidentaux. L'objectif principal reste de préserver le pouvoir du régime.