25/02/2015
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Centre Tcharnove d'Historiographie

Le Centre Tcharnove de l'Historiographie, abrégé en CTH, a pour but de retranscrire la longue histoire de l'Etat de Tcharnovie à travers les siècles. C'est une organisation qui se veut indépendant de tout état afin d'éviter d'attirer la pseudo-historiographie servant des désirs politiques plus qu'historiques. Fondé vers les années 1980, le CTH est à présent considéré comme la référence du monde de la recherche historique Tcharnove.



Sommaire

La Préhistoire et le Néolithique
L'Antiquité Hellénique
L'Ere Classique
Les Deux Siècles
Le Moyen-âge Kralien

Autres sources d'informations historiques

Histoire des Ethnies
9699
La Préhistoire et le Néolithique

"La Nation Tcharnove en elle-même a pour racine le début du Moyen-âge dit "libre". Mais auparavant, plus précisément aux premières années de l'Homme en Tcharnovie, le pays deviendra un foyer d'une nouvelle culture se développant au fur et à mesure des siècles, des invasions et des migrations des peuplades de l'ouest et de l'est. "
David Gustamberg ( 1962 - ???? )

Préhistoire


Les Premières Espèces d'Hommes
L'arrivée des Sapiens
Le Néolithique


Les Premières Espèces d'Hommes

Les premières traces d'arrivées de l'espèce des homo Erectus dateraient de 1,8 Millions d'années. Pendant longtemps, deux hypothèses se confrontaient quant à l'origine de la venue de l'hominidé sur le territoire. Au départ, les préhistoriens pensaient qu'ils venaient de l'ouest, en ayant traversé le peu de mer qu'il y avait entre la corne de l'Afarée et la Listonie. Cependant, cette théorie a vite été rendue obsolète dans les années 90, lorsque l'on découvrit que le patrimoine génétique des Tcharnoves se rapprochaient plus de ceux des grecs et des Afaréens de l'Est. Certaines autres théories émettent l'idée cependant que c'est à partir de l'Estalie que l'espèce Homo du genre Erectus serait arrivée. cette dernière s'étant implantée sur le territoire de ce pays 200 000 ans plus tôt qu'en Tcharnovie. Mais, la théorie la plus répandue aujourd'hui reste l'hypothèse dites "Afaréenne", soit la fine bande de terre qui unie l'Afarée à l'Eurysie qui serait le lieu d'arrivée des premiers Homo Erectus en Tcharnovie.

Lorsque les Homo Erectus sont arrivés en Tcharnovie, ils se sont certainement plus attardés dans le sud, là ou les plaines étaient majoritaires et où il faisait une température vivable, le nord de la Tcharnovie étant couverte de montagnes et de neiges. Ces premiers groupes étaient principalement des chasseurs-cueilleurs et se nourrissaient des baies et des rares animaux aux alentours de la région actuelle de juxent. Malheureusement, le peu de recherche archéologique sur le sujet nous empêche d'en savoir plus. Cependant, un fait étonnant, on découvrit dans le sud une nouvelle espèce d'hominidé. Trouvée dans les alentours de Juxent, on baptisa l'espèce ainsi : Homo Juxent. La datation des crânes et ossements permit de déduire que l'espèce aurait supplanté l'Homo Erectus sur tout le territoire vers - 200 000 ans.
La différence notable entre la nouvelle espèce est les Homos Sapiens est assez faibles mais relève, de manière alimentaire, d'une énorme différence avec notre espèce. Ainsi, d'après les restes de l'espèce de Juxent, on découvrit des molaires plus nombreuses dans la mâchoire, faisant acte d'un régime pratiquement Herbivore. L'étrangeté dans cette découverte était la non-abondance de forêts ou de grandes variétés végétales en Tcharnovie. Mais encore une fois, on découvrit qu'il y a plusieurs centaines de milliers d'années, le centre de la tcharnovie était recouverte de forêts, permettant alors logiquement la présence d'Homo de Juxent.

Cependant, une sous-variante fut découverte dans les montagnes des Spitzes : l'Homo Juxent Spitzus. Contrairement aux membres les plus proches de l'Homo Juxent, ces hommes là se nourrissaient principalement de viandes, avec l'apparition de nombreuses canines, puisque leur environnement ne leur permettaient pas de se procurer beaucoup de plantes hormis certaines racines. Ainsi, on pouvait enfin dresser une carte complète des espèces d'Hominidés en Tcharnovie : Au nord, les Homos Juxent Spitzus, principalement carnivores, prospéraient, tandis qu'au sud, les Homo de Juxent, principalement herbivores, vivaient sur ces terres. Aussi, cette différence totale de système d'alimentation peut nous faire nous interroger sur une des questions les plus débattue dans la communauté scientifique et histoire : Est ce qu'il y a eu des actes de cannibalisme entre les deux espèces, précisément des Homo Juxent Spitzus qui mangeaient des Homo Juxent ? A cette question, plusieurs théories se chevauchent : pour certains, en cas de manque de nourriture, l'hiver notamment, il est très probable que les Homo Juxent Spitzus se soient nourris de leurs congénères du sud. Pour d'autres, il est impossible que la sous-espèce ait pu descendre de ses montagnes par manque de préparation aux températures plus clémentes du sud. Mais cela nous revient à encore nous poser une question : est ce que la sous-espèce était préparée aux conditions climatiques du sud ? Pour le moment, rien n'est encore sûr.

Les sociétés cependant de ces hommes étaient similaires : se regroupant en tribus et clans, les Homo Juxent ( Spitzus compris ) semblaient prioriser une proto-diplomatie, ceux qui entre ironiquement en opposition avec le pays actuellement. Echangeant des peaux, de la nourriture ou juste des babioles jugées rares par les tribus, une sorte de première économie de marché, ou plutôt troc, bien que le terme est inexact, se soient mis en place lors des échanges entre les clans. Autrement, les femelles et les mâles semblaient être similaires aux Homo Sapiens : les mâles chassant et les femelles s'occupant des petits. Malheureusement, les seules autres informations de ces espèces sont celles de leurs chutes : les Homo de Juxent disparurent vers 60 000 av J.C., à cause d'une période d'hiver difficile et d'un manque de préparation génétique à ce genre de phénomène. L'espèce de l'Homo Juxent Spitzus, eux, mieux adaptés à ces environnements, semblent s'être précipités vers les sud et ont occupé le territoire pendant 17 000 ans et s'éteignirent finalement vers - 43 000 ans, probablement à cause de l'arrivée d'une nouvelle espèce : les Homo Sapiens.

L'arrivée des Homo Sapiens

On ne sait pas réellement comment notre espèce est parvenue jusqu'en Tcharnovie. Selon certaines théories, l'espèce proviendrait de l'est, notamment de l'Estalie encore une fois, ce qui pourrait correspondre avec la datation des fossiles en - 43 000 pour la Tcharnovie et - 45 000 pour l'Estalie. Leurs arrivées, de quelques façons que ce soient, n'a point été simple. On a découvert, assez récemment, que des affrontements entre l'ancienne espèce des Homo Juxent Spitzus et les Homo Sapiens ont eu lieu. La majeure partie du temps, ce sont les anciens propriétaires, moins adaptés au territoire que les nouveaux, qui durent fuir de nouveau au nord, dans les montagnes. La dernière trace de l'ancienne sous-espèce fut datée de - 43 000 ans environ, soit la date d'arrivée de l'Homo Sapiens. Ainsi, après quelques milliers d'années, il n'y a plus qu'une espèce dominante en Tcharnovie : l'Homo Sapiens. Se regroupant sur le même modèle que les Homo Juxent, les Homo Sapiens de la préhistoire privilégiaient cependant le combat à la diplomatie, car dans le froid et les manques de nourritures fréquentes dans la région, il fallait se battre pour survivre. C'est ainsi que certaines tribus plus importantes que d'autres commencèrent a former ce que l'on appela des "Grand Clanes", terme utilisé pour désigner un clan au dessus d'autres clans et tribus. Aucun nom n'a cependant été découvert, par manque de sources écrites.
Ces tribus étaient dirigées par un homme puissant surnommé "le Charman". Ce titre signifie, selon les historiens, "l'invocateur des prairies". Ils disposaient de tous les droits au sein des Clans, pouvant exclure et accepter des nouveaux membres et des anciens membres, il pouvait aussi décider de guerres avec les autres tribus environnantes. Ainsi, l'espèce semblait a avoir une adoration pour les terres calmes et plates, comme le prouve quelques rares sculptures. Celle-ci, datant de l'an - 6 000, sont gravées de lettres primitives, mais grâce de ces fragments d'écriture, on a pu savoir le nom et la signification de ces statuettes. Elles représentaient la Déesse de la prairie, Païa, qui était la garante de la survie des tribus car selon les hommes, elle donnait naissance aux fruits et aux animaux. Adorée partout dans le sud de la Tcharnovie, cette déesse incita les hommes à lentement se pencher sur l'Agriculture et la formation des premiers villages. Ainsi, selon bon nombres d'Historiens, le Néolithique commencerait avec l'apparition du culte de Païa.

Le Néolithique

Suite à la sédentarisation des hommes, les tribus créèrent les premiers villages. Ces derniers étaient circulaires, et abritaient nombres de bâtiments, dont le plus anciens sites reste celui de Kartaka dans le sud de Juxent. Cependant la rondeur des villes était étrange, qu'est ce qui avait poussé ses peuples à faire ces formes de villages là ? On découvrit plus tard que cela permettait de ne pas se faire surprendre lors de raids de nomades. Ces derniers étaient des rejetés des tribus, car ils avaient commis des crimes au delà du supportable pour la communauté. Ces bannis s'étaient alors regroupés en clans ou tribus et avaient commencé à piller les tribus voisines. C'est d'ailleurs avec eux que le cheval commença par être domestiqué. Ce dernier, rapide, permettait aux agresseurs de s'enfuir sans se faire attraper par les hommes très simplement armés du village. Cependant, ces hommes damnés par les sédentaires commencèrent à croire, croire un dieu qui leur faisait espérer. Car ils devaient trouver un village qui pourrait donner assez de nourriture pour tous les pillards de la Horde. Ce dieu, bien qu'il ne subsiste que peu d'informations, se nommerait Cavïa, le dieu des cavaliers, de la guerre, du pillage et de l'espoir. Ce culte était très répandu dans le territoire actuel de l'état de Damnitie, qui tire son origine millénaire dans ce peuple.

Malheureusement pour les nomades, au fur et mesure des années, les villages devinrent villes, et la population accrue malgré les pillages qui ravageaient quotidiennement les alentours. Ces cités érigèrent alors des murailles de pierres, et développèrent l'armement. C'est à ce moment que fut découvert le Bronze, un matériau qui permis de consolider leurs armes alors faites de bois et de pierres. Ainsi, les attaques se firent de moins en moins nombreux, jusqu'à disparaitre totalement dans le sud de la Tcharnovie, vers l'Asterdice et la Sarbe. Cette nouvelle période, commençant vers 5 000 av J.C., vit l'apparition également d'une écriture plus avancée et de villes bien plus grandes et développées. Pour le premier, les premières formes d'écritures furent découvertes dans l'état de Sarbe, dans le sud. En provenance des langues dites "greco-celtes" de l'Arovaquie, l'écriture de la Sarbe fut copié sur celle-ci. Ainsi naquit le Linéaire Sarbe. Cette variante d'écriture se propagea dans tout le sud de la Tcharnovie, jusqu'à Juxent environ. Cependant, le Linéaire Sarbe ( 5 000 - 4 000 av J.C. ) fut vite remplacé par le Linéaire dit "Kavèle". Cette variante devint la langue officielle de la Tcharnovie sud jusqu'au début de l'antiquité. Malheureusement, peu d'informations sur ces langues nous sont connues, bien que des fouilles continuent actuellement sur tout le territoire. Pour le second, les premières grandes villes connues se nomment Kadasa, dans la Kavélie, ou Stisos, dans la Sarbe. C'est à partir de ces villages que la culture du blé et de l'orges s'étendit dans tout le sud du pays. Dans l'état actuel de Juxent naquis cependant la ville de Juxent qui prendra un rôle important dans l'histoire du pays, mais un peu plus tard. La naissance des grandes villes marquent pour les Historiens la fin du Néolithique et la fin de la Préhistoire.
18044
l'Antiquité "Hellénique"

"L'Antiquité dite "Hellénique" est la période se déroulant au début de l'antiquité de manière générale. On le surnomme ainsi car c'est dans le sud du territoire que principalement les civilisations vont éclores au fil des siècles. C'est à ce moment par ailleurs que le terme Tcharnovie va être inventé, non pour désigner un rassemblement de tous les peuples, mais pour nommer les barbares du nord, descendant des Nomades et de peuples Celtes"
Adolf de Gonstard ( 1925 - 1995 )

Guerrier Celte, probablement membre du Clan des Aduéens


L'arrivée des Celtes
La naissance des Civilisations Helléniques
La Ligue de Thabie et de Skaphos
Les guerres Celtes


L'arrivée des Celtes

Alors que les cités du sud prospéraient suite à la fin des pillages des nomades, une nouvelle peuplade naquit dans le nord : les Celtes. Leurs origines sont nimbés de mystères. Deux théories s'opposent pour justifier de leur apparition soudaine. La première pense que ces peuples sont originaires de la Kaulthie, à cette époque nommée Gaelditie. Elle est très soutenue par les historiens par la proximité de la Tcharnovie avec cette dernière. Une autre théorie estime que les Celtes proviendrait de l'Altarie, au nord ouest, précisément du légendaire royaume Celte de Kleterc. Cependant, cette origine liée à la dernière théorie semble faible de part la naissance tardive du royaume. Ainsi, l'hypothèse la plus souvent retenue est celle de l'arrivée par la Gaeliditie de peuplades celtes.

Les premières traces de ce peuple sont présentes dans la Sloménie actuelle, dont le plus vieux site Celte est à Sloménia, la capitale de l'état du même nom. On dénombre la présence de menhirs et de monolithe un peu partout sur le site, ce qui est par ailleurs, un des phénomènes prouvant la présence de celtes. On trouve par ailleurs encore aujourd'hui des tombeaux de grands chefs, souvent situés dans des collines ou des montagnes peu hautes. Le plus ancien tombeau présent à Sloménia daterait de l'an - 2 500 environ. Ce peuple apporte aussi un nouveau culte : le Druidisme. Cette religion polythéiste est par ailleurs encore aujourd'hui présente en Hotsaline. Les dieux principaux sont : Lug, dieu polytechnicien, c'est à dire inventeur, Dagda, le dieu-druide qui protège donc ces derniers ou encore Nuada, le roi des dieux. Bien qu'il existe une infinité de dieux et déesses, les trois principaux présents en Tcharnovie permettent de comprendre que la culture des Celtes est un facteur d'unité de ces peuplades.

Cependant, ce peuple est certes uni par la langue, la culture et l'histoire, cependant il n'en reste pas moins divisé. Il y a d'innombrables clans et tribus qui s'affrontent régulièrement pour des territoires, de la nourriture ou encore des esclaves, souvent revendus dans le sud. Ces peuples, les voici :

  • Les Aduéens : Peuple Majeur de la Tcharnovie, il se concentre vers l'actuel Damnitie et sur les territoires environnants. Ils sont souvent en guerre contre des clans du Nord, tels que les Tchars à l'Est, les Damnitiens au nord et les Iphilites à l'Ouest. Ces clans attaquent ces peuplades celtes pour amasser des esclaves revendus dans le sud. Ainsi, les Aduéens sont très souvent unis entre clans, car ayant la même volonté de marchander des hommes et femmes contre de la nourriture, du vins, des vignes, etc... Ainsi, des découvertes prouvent l'existence d'un roi des Aduéens, dont l'un d'entre eux semble avoir joué un rôle important : Aussardorix.

  • Les Iphilites : Peuple important de la région ouest de la Tcharnovie, ils pratiquent également le commerce d'esclave pour les cités helléniques du sud. Ils sont souvent en conflits avec Cadéphates de Kaulthie, et leurs clans sont régulièrement l'objet de querelles internes entre de puissantes familles.

  • Les Damnitiens : Peuple descendant des Nomades et exilés des premiers villages, les Damnitiens sont souvent les victimes des raids du sud de la part des Aduéens mais également des attaques du nord des Faraguiens, par manque de nourriture dans les montagnes. Ainsi, des Oppidums ont été rapidement bâti sur leurs territoires.

  • Les Tordoncs : Second Peuple Majoritaire Celte de la Tcharnovie, les Tordoncs vivent principalement de la chasse et conforment leur identité grâce à la nomination en temps de crise d'un roi qui dirige tous les clans et tribus de ce peuple. Cette figure centrale a gardé des traces à travers l'histoire, notamment avec le sac de Slogairdia ( Sloménia actuelle ) par le roi Guodric II.

  • Les Tchars : Un des peuples les plus anciens, c'est par ailleurs le peuple qui a permis la nomination de "Tcharnovie". Malheureusement, nous n'en savons que très peu sur ce peuple.

  • Les Stimikos : Peuple le plus sédentaire et hellénisé des celtes, leurs villes sont un syncrétisme de la culture Celte et de la culture Hellénique. Leurs murailles sont souvent faites de pierres, au contraire de la majorité des oppidums du nord, fabriqués en bois. Ils échangent très souvent nombres de marchandises en provenance de la Gaelditie ( Kaulthie actuelle ) et sont centralisés non pas en clans et tribus mais en royaumes dès les premiers siècles Celtes.

  • Les Cadéphates : Peuple minoritaire en Tcharnovie, on sait seulement qu'ils sont dirigés par des rois et se battent régulièrement entre eux.

  • Les Gadèphes : Peuple originaire d'Altarie, ils sont souvent attaqués par les Tordoncs de part leur faible nombre et de part leur importance dans le commerce entre la Gaelditie et la Tcharnovie. Il existe qu'un seul roi des clans Gadèphes, trop minoritaire pour se battre entre eux.

  • Carte des peuples celtes de Tcharnovie
    Carte de la Tcharnovie avec les peuples Celtes vers - 2 500

    Dès l'an - 2 400 environ, les premiers conflits entre clans furent rapportés par des auteurs du sud. Par exemple, le roi des Aduéens, Grodon "le sage" aurait attaqué le peuple des Damnitiens afin de s'emparer de nouveaux esclaves. Pendant 2 ans, les villages du sud furent mis à feu et à sang par les Aduéens, la majorité du temps en passant par le massacre des enfants et des vieillards et par le viol des femmes. Cette brutalité fini aussitôt par créer un mot souvent utilisé par les peuplades Helléniques : "barbaros" ou "Tcharnovia", les deux faisant référence à la brutalité, et donc la sauvagerie que faisait preuve les guerriers Celtes lors des guerres et des pillages. Bien évidemment, de très autres conflits ont existé entre les celtes, mais cela vaudrait une autre étude plus approfondie.
    La naissance des Civilisations Helléniques

    Tandis que les Celtes se développaient au nord, une autre culture naquit : la Civilisation Hellénique. Celle-ci, probablement originelle de Novigrad ou bien de l'Arovaquie devint la principale culture du sud de la Tcharnovie. Selon les Historiens, elle naquit vers - 2 900. Les villes présentes auparavant devinrent alors des Cités-états, certaines devenant des monarchies absolues, d'autres des Cités dites "esclavagistes", c'est à dire des cités régies par des grands marchands d'esclaves, en bref, des proto-oligarchies. Ce système politique installa alors un climat de calme pendant quelques siècles, les cités s'autosuffisant à elle même. De plus, la langue parlée par les Hellènes était la même ( le Linéaire Stisien ) et leur panthéon était identique, hormis pour de quelques divinités locales. Leurs dieux et déesses principaux sont : Zeus, roi des dieux et du tonnerre, Arès, dieu de la guerre et de la brutalité, Athéna, déesse de la stratégie et du savoir, Héphaïstos, dieu des forgerons ou encore Hadès, dieu des morts. Toutes ces similitudes auraient pu faire penser que cette civilisation serait stable et qu'aucun conflits ne serait possible. Hélas, la tragédie du destin en a décidé autrement. Les historiens ont découvert qu'en - 2 600 environ, une épidémie détruisit les récoltes, amenant des milliers de personnes à mourir. N'ayant pas d'autres choix, des conflits entre cités commencèrent, c'est que l'on nomma "Les Guerres des Famines". Celles-ci se terminèrent vers l'an - 2 400, au cours de laquelle des grandes cités s'imposèrent comme hégémoniques régionalement. Celles-ci, souvent richissimes, délaissaient les autres villes ressorties pauvres des guerres à tel point que certaines cités furent rayés de la carte tout simplement car personne n'y vivaient plus.

    Cependant, revenons sur les grandes cités. Celles-ci sont au nombre de 3 : Stisos, la brillante, était une monarchie absolue détenue par la famille des Kendragides. Elle dominait un territoire dans le sud de la Tcharnovie, proche du peuple Celte des Stimikos. Kadasa, la forte, était une monarchie absolue également, mais était dirigée par la famille des Sparténides, elle se localisait proche de la frontière avec l'actuel Säptar. Enfin, Thabis, la robuste, était une oligarchie marchande esclavagiste se localisant entre les deux cités précédentes.

    Les trois cités commencèrent à se jalouser les uns et les autres, à tel point qu'en - 2 350 environ, les Stisiens envahir les Thabiens afin de s'emparer du commerce d'esclave de la région. Ne souhaitant pas voir sa rivale devenir plus forte, Kadasa partit soutenir les troupes Thabiennes en envoyant près de 5 000 hoplites. Une bataille marqua cette guerre, trop peu connue de part le manque de source écrite à son sujet, il s'agit de celle d'Elechmantre. Durant celle-ci, le roi Stisiens, Kratos Ier, était résigné avec ses 15 000 soldats à balayer la coalition Kadasio-Thabienne. En face de lui, le roi Philéonidas et l'oligarque Electre disposaient de 12 000 soldats. Le premier avait fait une disposition traditionnelle hellénique : des murs de piques avec des Hoplites, tandis que derrières des Peltastes et des frondeurs pourraient frapper leurs adversaires à couvert. Les seconds avaient disposés leurs troupes de telles façon à ce que les hoplites forment une fine ligne au centre et deux grands régiments sur les flancs droits et gauches. Les peltastes et frondeurs étaient mis derrière comme pour les Stisiens, cependant en réserve se trouvait une unité de cavalerie. Cette dernière, très peu présente dans le sud de la Tcharnovie, allait pourtant apporter un soutiens considérable dans le sort de la bataille.

    Les premiers mouvements furent ceux des Stisiens, impatients face au soleil qui assommait les armées, les Hoplites de Kratos Ier chargèrent droit sur le centre de la coalition. S'attendant à une telle attaque, les forces centrales des deux cités firent minent de battre en retraite, poussant la majorité de l'armée Stisienne à continuer leur percée. Cependant, les flancs coalisés, mieux garnis, finirent par pratiquement encercler l'armée adverse. Kratos Ier, voyant cette catastrophe arriver, ordonna dans la panique générale ( il était dans la mêlée ), ordonna à ses 10 000 hommes pris dans la charge de battre en retraite afin de rejoindre les autres unités. Cependant, l'unité de cavalerie, resté en arrière des forces Thabiennes et Kadasiennes, finirent par faire mouvement et terminèrent l'encerclement des Stisiens. Ayant peur des cavaliers coalisés, les 5 000 hommes en réserves, dirigés par le consul Tibore, se replièrent à la capitale, laissant le roi et ses forces à un triste sort. Le massacre fut donc total pour les Stisiens : on dénombre selon les sources près de 8 000 morts pour 2 000 prisonniers. Le roi Kratos Ier, quant à lui, serait mort dans la bataille. Les otages de Stisos devinrent alors des esclaves à Thabie. Les morts du côté coalisés étaient moins graves : 500 Thabiens et 450 Kadasiens auraient perdus la vie. Cependant, cette bataille n'avait pas terminé la guerre pour autant.

    Hoplites Kadasiens combattant des Stisiens lors de l'encerclement

    Sachant que la guerre serrait terminée uniquement avec la prise de Stisos, les 11000 hommes de la coalition prirent la direction de la capitale ennemie. Quand ils arrivèrent devant celle-ci, il retrouvèrent une cité en proie aux flammes. Les murs avaient été brisé et les bâtiments projetaient des immenses vagues de fumées. Lorsque l'armée s'avança bien plus proche de la cité, aucun tir ennemi ne fut aperçu, comme si... la ville avait été la victime d'une autre attaque. Les rares survivants, en majorité des aristocrates, qui étaient prisonniers racontèrent alors ce qui était arrivé à la brillante ( Stisos ). Alors que le consul Tibore rentrait de la bataille avec ses 5 000 hommes, il fut couronné roi. Cependant, sachant que l'armée coalisé allait venir, le nouveau roi avait ordonné la mise en place de fortifications en espérant qu'il soit encore temps. Malheureusement pour lui, la première menace ne vint pas de l'est, mais du nord. Alors que Tibore élaborait des plans de batailles, ses éclaireurs lui avait fait parvenir une nouvelle terrifiante : une armée Celte, des Stimikos, constituée d'environ 30 000 hommes, était en route et chargeait vers Stisos. Estimant ses forces à environ 8 000 hommes tout au plus, Tibore savait que la bataille était perdue, cependant il était résigné à ne pas abandonner la brillante. Ainsi, le siège, qui avait été d'une rare violence, avait totalement rasé des zones de la cité des cartes. Les murailles n'étaient que des ruines, et les habitations brulaient comme ses habitants, calcinés dans les incendies. Selon ces survivants, Tibore aurait fui vers une cité mineure au sud, au nom de Chelesmentre. Alors que tous pensaient que les coalisés allaient poursuivre l'armée loyaliste au roi, ils firent tout l'inverse. Le roi Philéonidas de Kadasa et l'oligarque Electre de Thabie voyaient en les celtes la menace la plus importante pour les cités. Si l'une des plus grandes puissances de la région avait été balayé par de simples barbares brutaux et sans merci, alors c'était toute la civilisation hellénique du sud qui était en danger.

    Peu de temps après, une trêve fut finalement établie entre Tibore et la coalition Thabo-Kadasienne. Les cités rivales, de - 2 250 à - 2 242 s'entraidèrent finalement afin de consolider leurs puissances respectives, et notamment remettre sur pied Stisos, la brillante, largement affaiblie par la guerre. Les trois années qui passèrent furent aussi sanglante, l'entraide entre les trois cités, nommée "la Triplide", se battant contre les incursions Celtes des Stimikos qui redoublaient d'intensité. Cependant, là où affronter une des trois grandes cités était simple, affronter les trois réunies était bien plus compliqué. Cependant, à force de batailles et d'affrontements, la Triplide commençait à s'affaiblir. Voulant éviter des massacres inutiles, et surtout éviter de voir leurs puissances disparaitre, les Trois cités envoyèrent un message aux autres cités mineures de la péninsule, les invitant à les rejoindre à Thabie, la robuste. De nombreux rois et oligarques arrivèrent alors. Et au cours d'une grande réunion régionale, sobrement appelée "la rencontre de Thabie", tous les membres présents jurèrent de rejoindre une ligue s'entraidant entre membres afin de lutter face aux Celtes qui prit alors le nom du lieu du pacte : La Ligue de Thabie.

    La Ligue de Thabie et de Skaphos

    Lorsque la Ligue fut créée, les grandes cités vinrent alors très récurremment aux secours des autres cités mineures membres de la Ligue, pendant un siècle, durant tout le 2e siècle du 2ème Millénaire avant J.C. Cependant, cette alliance d'entraide se transforma alors lentement en tyrannie des trois cités sur les autres cités, en bref, une nouvelle hégémonie. Cette théorie se réalisa le jour où les trois cités rajoutèrent dans les obligations des membres l'impossibilité de partir de la ligue. De plus, un trésor collectif fut installé à Thabie, celui-ci étant sensé être utilisé pour renforcé les cités. Malheureusement, cet argent était bien évidemment redistribué entre la "Triplide".

    En l'an - 2 198, la cité de Chelesmentre, ancien refuge d'un défunt Tibore de Stisos, se révolta contre la ligue car ne pouvant la quitter autrement. Cependant, cette volonté de quitter la Ligue était aussi l'inscription de la volonté de changement au sein de cette dernière. En représailles, et malgré tous les efforts des rebelles, la cité fut mise à sac et rasée de la carte. Voulant à tout prix éviter des futures révoltes, la Triplide décida de mettre en place un conseil de la Ligue. Celui-ci serait composé de chaque représentants de chaque cités membres de la Ligue. Ce changement, nommé "la réforme de la Triplide", a été décidé en l'an - 2 196, soit à peine 2 ans après la révolte de Chelesmentre. Au départ, et pour environ 20 ans, cette nouveauté permit pendant un temps de maintenir la Ligue de Thabie en paix. Malheureusement, un peu plus au nord, les Stimikos s'étaient ressoudés en un véritable royaume, et leur souverain, un certain Valalorix, décida d'attaquer la ligue, persuader que les différences internes lui permettrait d'amasser un butin considérable. Lorsque la Triplide appris cela, elle décida d'agir le plus rapidement possible et envoya près de 25 000 hommes en territoires Stimikos. Malheureusement pour cette armée, elle fut réduite à néant par les cavaliers rapides de Valalorix qui agissait en harcelant les positions helléniques. Cette dernière technique semble montrer de l'importance régionale qu'accordait les celtes aux chevaux. Cette défaite fragilisa alors définitivement l'entente de la Ligue. Stisos, Kadasa et Thabie, affaiblit, ne purent rien faire contre les révoltes qui s'enchainèrent alors dans la région. la Ligue, à peine créée afin d'éviter des incursions étrangères, fut totalement détruite de l'intérieure.

    Voulant éviter la destruction totale de l'entraide hellénique, la cité de Skaphos, au sud de Thabie, fonda la Ligue de Skaphos, en incorporant les mêmes buts que la première Ligue. Cependant, à la différence de cette dernière, les membres de la nouvelle entraide devaient, tous les 10 ans, se réunir à Skaphos afin de signer le traité encore une fois ( la signature étant faite sur une pierre en taillant ), mais aussi permit la rencontre des plus grands guerriers des cités afin de concourir lors d'épreuves de combat ( connue sous le nom des "Comlinpique" ). Toutes ces obligations permettaient alors facilement une meilleure intégration des cité-états au système de la Ligue. De plus, les cités avaient établi un véritable commerce interLigue, permettant ainsi le facile échange de ressources.

    Carte des deux ligues à leurs apogées
    Légendecouleurs foncées des points : Cités Majeures
    couleurs claires des points : Cités Mineures
    Vert ( toutes les nuances ) : peuples et territoires de la Culture Celte

    Le sud de la Tcharnovie, cependant toujours menacée par les troupes de Valalorix, entama finalement une expédition punitive envers les Stimikos en - 2 152, dirigée par la nouvelle Ligue de Skaphos, l'ancienne ligue s'étant totalement évaporée et les cités de Stisos et de Kadasa tombant dans l'oublie et la solitude. Thabie cependant eu droit à un meilleur sort en rejoignant la nouvelle Ligue, s'agrandissant et soutenant les décisions du siège de l'entente à Skaphos.

    Ainsi débuta un énième conflit. Cependant, bien que peu de sources nous sont parvenus, ont estimes que les Stimikos auraient perdus, et ayant quitté le sol Tcharnove. Après la victoire, Skaphos resta maitre de la Ligue pendant de longues années grâce à son imposante armée suite à la guerre. "Le siècle de Skaphos", de - 2 120 environ à - 2 042, fut la preuve d'un resplendissement à l'échelle culturelle, politique et économique. N'ayant plus d'ennemis directs, les cités se stabilisèrent, les gouvernements se succédèrent dans un certain calme et la philosophie commença à naitre, bien que de manière très faible.

    Le plus grand changement à cette époque fut l'apport d'un nouveau régime auparavant inexistant : la démocratie. Dans celui-ci, très souvent résumé par la simple détention du pouvoir par tous les citoyens, il n'est pas tout à fait juste pour cette époque lointaine. En effet, les quelques cités à être devenue des démocraties, comme Skaphos par exemple, lors du renversement du tyran Berbekade en - 2 089, le pouvoir est uniquement détenue par les citoyens libres, excluant les femmes, les enfants et les esclaves. Ce modèle, bien que controversé aujourd'hui, révèle en vérité d'un réel bouleversement à une époque où les rois étaient les uniques détenteurs du pouvoir. Ainsi, en reprenant le cas de la cités principale de la Ligue, après le renversement de la monarchie, une assemblée populaire fut créée afin de prendre les décisions de la cité sur les affaires internes comme externes. Ce nouveau modèle provoqua une vague de rébellions populaires contre les souverains locaux qui conduiront à l'affaiblissement de la ligue. Cela finira, vers - 2 042, à l'effondrement de la Ligue suite à l'incapacité des dirigeants des cités à s'entendre sur comment gérer les rébellions qui risquaient de frapper à tout moment les membres de la Ligue de Skaphos. Pendant plusieurs siècles, aucune nation réussira l'exploit de réunir les cités du sud, à cause des révoltes, des guerres incessantes et des migrations récurrentes des celtes du nord qui empêchait les régimes puissants de se mettre en place.

    Les guerres Celtes

    Bataille entre des cavaliers celtes de deux royaumes différents
    Cavaliers celtes se battant pour leurs royaumes respectifs


    En cours de rédaction...

    12911
    l'Ere Classique ( an - 1000 à 0 )

    "L'époque que l'on nomme Ere classique est souvent attribuée à l'émergence de grandes puissances qui impacteront pendant plusieurs siècles le territoire Tcharnove. Cependant, en premier lieu, cette définition du mot est en vérité bien plus basée sur l'invasion Rémienne du sud du pays, faisant des territoires helléniques de véritables provinces bien plus développées que dans le nord du pays, divisés en divers royaumes tantôt celtes, tantôt germains. Egalement, cela évoque les évolutions techniques, notamment le passage du bronze au fer..."
    Polçedin Faswerdawck ( 1972 - ???? )

    Troupes Helléniques se préparant à combattre les Rémiens


    Invasion Polk
    l'Age du fer Tcharnove
    Les Invasions Germaniques




    L'Invasion Polk ( ou Kazarvienne )

    Soldats Polks dans une plaine de l'est Tcharnove
    Représentation contemporaine d'un guerrier Polk dans une plaine en Tcharnovie de l'est

    Alors que les guerres faisaient rages entre les jeunes royaumes celtes, un peuple, aux origines souvent sombres, se démarqua à cette période, devenant même un vecteur de brutal changement dans la région. Originaires de l'actuelle Polkême, selon les légendes, ils auraient migrés vers l'ouest, aux alentours de 1000 avant J.C. Leur arrivée fut le commencement d'une époque de pillages, de conflits meurtriers entre un peuple aillant la connaissance de la maitrise du fer, contre des peuples ne connaissant que le Bronze. Ainsi, en quelques dizaines d'années, plusieurs petits royaumes furent fondés vers le lombourg, la Tchérie et la Kazarvie actuelle. Ceux-ci étaient dirigés par des rois-guerriers, se battant entre eux ou dans des conflits extérieurs contre les états celtes ou quelques cités helléniques du sud.

    Cependant, leur heure de gloire sonnera vers 860 après J.C., lorsqu'un roi, Prejislav Ier, se nomma "Imperator" de Kazarvie ( nom adopté par ce peuple suite à leur installation et cité par des auteurs helléniques antiques ), souhaitant se lier avec la tradition des cités états du sud. Celui-ci, dominant la majorité de la Kazarvie actuelle, entama des campagnes de conquêtes chez ses voisins, et toutes finirent par une victoire écrasantes de ses forces, grâce à ses riches ressources en fer dans les montagnes des Spitzes occitanes qui lui permit de disposer des meilleures armes en fer de la région. Lorsque ses adversaires Kazarviens furent battus, il décida de partir en campagne dans l'est, vers les Spitzes orientanes. Dans celle-ci, de nombreux royaumes celtes perduraient, même si affaiblis par les premières invasions du peuple de Prejislav Ier. Encore une fois, la maitrise du fer permit aux armées de l'imperator de s'emparer de l'est, fondant là la première grande entité Tcharnove de l'histoire : l'Imperium Kazarvium ( en greco-latin ) ou Empire Polk Occidental ( selon les historiens Tcharnoves ) ou encore Empire Kazarvien ( terme généralement utilisé dans les livres d'histoire ).

    Le reste du règne de Prejislav nous est cependant moins connu. On sait, autrement, qu'il décéda en 823 avant J.C., en laissant son fils Rejasliv prendre la couronne. Ce dernier tenta, durant près de 30 ans, de stabiliser l'empire légué par son père, qui, divisé entre différents seigneurs et différents peuples, ne semblait pouvoir survivre à la mort de son fondateur. Par exemple, vers - 810, un homme du nom de Slavajis se révolta contre Rejasliv en déclarant la sécession de son territoire de l'empire. Il fallut plus d'une dizaine d'années pour totalement abattre les forces fidèles au seigneur rebelle. Ainsi, d'après les archives de Voldavia ( la capitale actuelle de la Kazarvie ), à la fin de son règne, Rejasliv obtint le surnom du "répresseur" à cause de toutes ces campagnes.

    A sa mort, c'est son frère Prejislav II qui prit le pouvoir en - 775. Il perdit malheureusement les territoires les plus à l'ouest étant composés d'helléniques et de celtes. Cependant, cette perte se compensa par la consolidation d'un système routier entre les villes d'empire et un réseau de fortifications fut créé à la frontière est, afin de lutter contre d'éventuels envahisseurs. C'est également à cette époque, grâce à l'arrivée de philosophes et historiens de Juxent, que la bibliothèque de Voldavia fut créée, permettant d'archiver les connaissances et l'histoire de l'Imperium Kazarvium. Mais, une maladie emporta brutalement Prejislav II en - 762, entrainant une guerre civile entre des héritiers de la couronne et des seigneurs avides de pouvoirs.

    Durant cette tragique mais brève période, un homme s'illustra par sa puissance : Jerislav Ier. Abatant un à un ses opposants, il parvint, vers -750, à réunifier le pays sous sa tutelle. En tant que fils de Prejislav II, il avait réussi à se légitimer suffisamment pour que les seigneurs sous sa couronne restent tranquille. Cette période faste s'arrêta brutalement avec la mort rapide de Jerislav Ier en -745. A la place du "pacificateur", une succession rapide de nombreux souverains eu lieu : Prejaszval, Jerislav II, Rejasliv II et Jerislav III. De -745 à -722, sois en moins de 30 ans, trois souverains s'étaient succédés sans réels faits d'armes, si ce n'est d'affaiblir encore plus le pouvoir central. Finalement, comme il y a peu, une nouvelle crise, cette fois-ci dynastique, arriva : Jerislav III, à sa mort en -722, n'avait pas d'héritier mâle. Ainsi, des grands seigneurs se firent la guerre en tentant de gagner le titre d'Imperator de l'Empire.

    Durant ce conflit qui dura 22 ans, plusieurs seigneurs se sont battus, dont 3 ressortent des archives : Prejislav, Prejaszval et Jrazval. Le premier était un homme militairement puissant, et aimé du peuple. Il avait participé, durant les règnes courts des précédents souverains, aux attaques envers les royaumes celtes. Le second, quant à lui, se revendiquait comme fils de Rejasliv II, et, de ce fait, avait réussi à faire croire aux hauts seigneurs de Voldavia qu'il était l'héritier légitime. Aucune autres informations nous sont connues de ce personnage. Enfin, Jrazval, le dernier, était un seigneur de l'est, ayant été le plus proche conseillé de Jerislav III. Ainsi, les trois hommes mirent à feu et à sang les quelques domaines de leurs anciens prédécesseurs.

    La première partie du conflit fut celle des partitions des territoires. A l'ouest, Prejislav réussit à s'emparer de plusieurs forteresses importantes proches de la capitale, dont Hajvav, qui devint son centre des opérations. Au centre, et dans les terres entourant Voldavia, la capitale, Prejaszval tenait fermement ces territoires. Il ne disposait certes pas d'une force de frappe imposante, mais les fortifications de la capitale faisait largement trembler tout envahisseur. Enfin, à l'Est, Jrazval réussit à convaincre les seigneurs locaux de se joindre à sa cause. De cette manière, il avait réussi à s'emparer d'un vaste territoire, principalement constitué des fidèles de Jerislav III.

    Les premières années du conflit avaient amené le "roi de l'est" à envahir Voldavia, hélas sans succès. Profitant de cette brèche, Prejaszval s'empara de nombreux domaines de son adversaire, jusqu'à presque atteindre le quartier général de Jrazval à Pjervesval. Finalement, une coalition inattendue entre les deux seigneurs de l'ouest et de l'est fit basculer la situation en défaveur de Prejaszval, au point où la capitale devint son seul territoire vers -718. Peu de temps après, un émissaire en provenance de Prejislav proposa au "roi de Voldavia" de se soumettre, en échange d'une retraite tranquille dans une campagne paisible. Cependant, ce dernier refusa, et exécuta l'envoyé. Outré, Prejislav marcha sur la capitale, et, grâce à des traitres dans la cités, s'en empara en -716. Après cette bataille, Prejaszval fut exécuté quelque mois après.

    Ainsi, vers l'an -715, seuls deux prétendants étaient encore debout : Prejislav, avec pour camp principal Voldavia, et Jrazval, avec pour camp principal Pjervesval. Alors qu'une relative paix s'établit, un acte allait alors tout basculer : l'attaque de Yvrasval. Cette ville, située sur les terres appartenant au roi de l'ouest, fut attaquée par une armée du roi de l'est, principalement pour son emplacement stratégique sur la route de la capitale. Scandalisé, Prejislav utilisa alors ce casus-belli et entra en guerre contre le dernier prétendant. Pendant 15 ans, de -715 à -700, de nombreuses batailles s'enchainèrent, souvent en faveur du roi de l'ouest. Finalement, Prejislav s'empara de Pjervesval, et, ce faisant, termina cette période d'instabilité politique et de guerre civile. Finalement, Jrazval ne sera jamais retrouvé, et le roi de l'ouest se couronnera "Imperator Prejislav III", mettant fin à la dynastie Prejislavienne qui était au pouvoir depuis -860. Le règne du nouveau souverain débutera avec la naissance de son fils, Yjraslav, et donc la dynastie Voldavienne, qui régnera pendant plusieurs siècles sur la Kazarvie.

    Le règne de Prejislav III est principalement constitué de conquêtes, s'étalant de -700 à -640 environ. Son règne, d'une longue durée, en fera l'un des souverains les plus remarquable de son époque, si ce n'est de l'antiquité Tcharnove entière. En effet, peu de temps après avoir reçu le titre d'imperator, celui-ci s'est aussitôt lancé dans des campagnes de reconquêtes de l'ouest, perdue à cause des guerres civiles. Son talent stratégique et militaire lui a permit, au cours d'une seule bataille, celle de Tcharnia ( voir carte ), de s'emparer rapidement des territoires sur et ouest. Cette première campagne fut triomphante pour Prejislav III. En effet, grâce à celle-ci, il pu s'imposer à la cour comme le seul prétendant au trône, et, dans la foulée, se proclamer héritier des ambitions de Prejislav Ier, fondateur de l'Imperium.

    Ainsi, durant son règne, aucun seigneur local n'osa se révolter, pas même lorsqu'il fut gravement malade en -692. Par ailleurs, peu de temps après son rétablissement en -690, il lança une seconde invasion de l'est de la Tcharnovie à ce moment là dirigée par des royaumes Celtes "Tchars" et par quelques entités Kazarviennes jusqu'alors indépendantes. Finalement, la seconde campagne fut courte. En -682, toute les Spizes Orientanes étaient sous contrôles Kazarviennes, grâce en partie aux brillantes victoires de Gadreun et Cestiphon ( voir carte ). Cependant, cela ne suffisait pas à Prejislav III. Il fallait étendre l'empire, quitte à le rendre plus grand que ceux de ses ancêtres. Ainsi, une troisième campagne, vers le nord, fut mise en place. Finalement, 20 ans plus tard, vers -661, après la bataille de Drunfel, l'Imperium Kazarvium atteignait son expansion maximale.

    Suite à ces rapides conquêtes, un nouveau système administratif fut mis en place, divisant les territoires en seigneuries autonomes qui devaient obéissance à l'Imperator. Egalement, afin d'unifier le peuple, une religion se développa : le Kazarvisme ( à ne pas confondre avec le mouvement littéraire du XVIIe siècle ). Celle-ci, polythéiste, vénérait 3 dieux principaux : Mnejaslav, le Dieu soleil, dirigeait l'ordre divin et était le dieu central de la religion. Ensuite vint Phejaslav, la Déesse Lune, qui régnait sur les mers et les saisons. Enfin, Ajasvil, le Dieu Tempête, gérait les vents et les phénomènes naturels tels que les avalanches ou les tremblements de terres.
    Ainsi, grâce à ce culte, qui rapidement s'incrusta dans la vie quotidienne des habitants de l'Imperium Kazarvium, la légitimité de Prejislav III, qui ne venait plus de manière dynastique par Prejislav Ier, devient de nature divine. Un imperator devait monter sur le trône si les dieux étaient d'accord. De cette manière, les faits héroïques et les exploits militaires avaient positionné l'Imperator comme le "champion des Dieux".

    Cependant, bien que les victoires sont majoritairement retenues du règne de Prejislav III, il est important de rappeler certaines de ses campagnes qui furent désastreuses. En effet, entre -770 et -730, l'imperator tenta de s'étendre plus au nord-ouest. Cependant, les forces celtes locales, du peuple Tordonc, se coalisèrent et écrasèrent l'armée Kaazarvienne à Keldrom, mettant ainsi un premier coup d'arrêt aux ambitions de Prejislav III.

    La seconde défaite se manifesta dans le sud, au nord de l'actuel état de Juxent. Voulant s'emparer du sud du territoire Tcharnove, l'Imperator envoya une armée écraser les royaumes celtes et helléniques du sud. Cependant, comme pour Keldrom, une coalition inattendue entre les états menacés vient annihiler l'armée déployé, mettant fin définitivement aux assauts de Prejislav III.

    Après ces campagnes désastreuses, le Souverain de Kazarvie se concentra sur la gestion interne de l'Imperium, et plus jamais il ne tentera de conquérir plus de territoires. Il est historiquement sûr que si les deux principales défaites de Prejislav III n'avaient pas eu lieu, alors la Tcharnovie aurait pu être unifiée près d'un millénaire et 4 siècles plus tôt. Finalement, le "conquérant" mourut en -720, après presque 100 ans de règne, du jamais vu dans l'histoire Tcharnove. Son fils, Yjraslav, déjà mort lors du décès de l'imperator, laissa donc le petit fils du conquérant, un certain Osjavil, devenir le second Imperator des Voldoviens.

    Carte des conquêtes de Prejislav IIICarte des conquêtes de Prejislav III

    l'Age du fer Tcharnove

    Cavaliers Kazarviens avec des lances en fer et des armements en ce métal
    Représentation contemporaine de cavaliers Kazarviens avec des armes en fer

    Alors que l'Imperium Kazarvium évoluait, les répercussions de l'arrivée des Polks détruisit totalement l'ordre ancien, les anciennes puissances disparaissant aux profits de nouvelles, grâce à la maitrise du fer. De plus, les ambitions de certains chefs de cités états, au sud notamment, nourrissait une envie de créer un empire hellénique en Tcharnovie. C'est ainsi, vers les années - 750, qu'une cité jusqu'alors mineure, Juxent, se constitua en Imperium, se plaçant de se fait à la même échelle que les Kazarviens, et se revendiquait unificatrice des Hellènes de la région. Dominé par Angronios "le fort", le jeune empire reprit en grande partie les découvertes et avancées effectuées en Kazarvie pour les évoluer à la manière du sud. Ainsi, le souverain pouvait compter sur une force armée ayant du matériel de bien meilleure qualité que ses opposants du sud. De cette manière, il unifia les cités dans la région actuelle de Juxent autour de son pouvoir, et, de ce fait, devint une nouvelle puissance importante de la région.

    A la mort d'Angronios, c'est son frère Constantin Ier qui prit les rênes du pouvoir. Celui-ci consolida le régime et développa un système de taxe à toutes les cités vassales, sous forme d'un tribut, permettant donc à Juxent de devenir riche et puissante commercialement, la route vers le nord passant par les territoires de l'Imperium de Juxent. Constantin Ier, également, s'empara de nombreuses villes du sud, notamment en Saptär du Nord. Cependant, il dut s'arrêter à cause d'une incursion Kazarvienne dirigée par un meneur influant du sud de l'Imperium Kazarvium. Il mourut alors vers - 689, laissant à son fils Tardacle le pouvoir.


    En cours de rédaction...


    Les Invasions Germaniques

    armée germanique attaquant des armées celtes
    Force Germanique combattant des soldats celtes en Sloménie


    En cours de rédaction...

    564
    Les Deux siècles ( an 0 à 200 )

    "L'étrange nomination de cette époque témoigne de la fin de l'antiquité et d'une entrée prochaine dans l'ère du Moyen-âge libre. "Les Deux Siècles" sont surnommées ainsi principalement car ils sont de manière générale une période de stabilité et de construction de grands empires et états. Cependant, la fin de cette époque verra la totalité du pays défiguré à jamais, notamment par l'arrivée du Kral Svinkarde et des peuplades Slaves"
    Watoslaw Kesetkrnov ( 1968 - 2011 )

    Soldats Rémiens dans la Province de Juxent


    Naissance de l'Empire de Juxent



    Naissance de l'Empire de Juxent



    En cours de rédaction...

    9291
    Le Moyen-âge Kralien ( an 200 à 500 )

    "Le Kral a été pour la Tcharnovie un véritable traumatisme pour les peuples locaux. Invasions, destructions, pillages, repopulations par des peuplades slaves à tel point que plus de la moitié du pays devienne issue de cette grande famille d'ethnies. C'est, on peut dire, à cette époque que le visage du pays tel qu'on le connait se dessine alors. Et, par la suite, grâce à cette période jugée souvent comme apocalyptique va naitre une entité qui règnera pendant de nombreux siècles sur le pays : la Tchérie "
    Karl Windinstein ( 1989 - ???? )

    Armée d'un peuple slave du Kral attaquant des soldats germano-celtes

    Petite musique pour mettre de l'ambiance


    L'arrivée du Kral Svinkarde
    Le règne du Kralien Oleg ( environ 254 à 305 )
    Invasion Rémienne



    L'arrivée du Kral Svinkarde

    An 200 environ, aux alentours de la région de Faraguie ( actuelle Chérchérie ), des villages et des villes fumèrent... Les royaumes celtes centenaires ne comprenaient pas ces dévastations. Qui produisaient de tels massacres ? Serais ce de vulgaires bandes de malfrats ? Personne n'y prêta attention, pourtant, ce qui se dirigeait vers la Tcharnovie n'était point des bandits, mais un empire tout entier.

    De l'autre côté du pays, le jeune grand Empire du Kral Svinkarde, bien que ses origines soient nimbés de mystères, se préparait alors pour provoquer un cataclysme en Eurysie Centrale qui laissera des marques indélébiles dans le paysage et la culture de la région. Certains historiens partent de l'explication que ce vaste empire provenait de Samara, étant par ailleurs l'un des foyers de la culture Slave. Son fonctionnement reste assez vague, et imprécis, par le manque de sources écrites. Les seuls choses que l'on sache de cet état, ce sont ces empereurs, bien que seulement certains noms nous sont connus.

    Les premières sources parlant d'un empereur du Kral proviennent de l'an 205. Celles-ci attestent de l'invasion de l'ouest par des forces monstrueusement grandes, dirigées par un certain Sviatoslav. Celui-ci, certainement par des envies de conquêtes vers les terres riches de l'ouest, créa une vaste ost de guerre qui s'abattit sur les états se trouvant sur son chemin. Les premières formes d'assauts en Tcharnovie furent cités par l'auteur hellénique Perpéloclède. Ce dernier cita, à de nombreuses reprises, des batailles se déroulant dans le nord du pays. Et chacun de ces affrontements se terminèrent en défaite pour les forces locales, les armées de Sviatoslav dévastant leurs adversaires grâce à leurs tactiques de guerres nouvelles, tels que les archers montés. Cette période, peu sourcée, durerait de 205 à 254 après J.C., se terminant selon certains historiens Tcharnoves par la mort de l'empereur du Kral Svinkarde.

    Le règne du Kralien Oleg ( environ 254 à 305 )

    Armée du Kral s'emparant d'une ville
    Armée de Dniovolg s'emparant d'une ville en Faraguie ( Chérchérie )

    Cependant, la partie la plus intéressante, et la mieux connue, pour le cas Tcharnove, est le règne d'Oleg ( environ 254 à 305 ). Durant celle-ci, l'empereur continua les assauts de son prédécesseur, écrasant les rares royaumes celtes de la région et implantant des états-marches ( états tributaires servant de frontières au Kral ) à leur place. Cette époque transforma également les ethnies présentes, l'arrivée des peuplades venues de l'est se faisant de plus en plus présentes. Ainsi, on dénote vers 260 l'implantation des premières peuplades slaves en Tcharnovie. C'est donc des nouvelles traditions, des nouvelles coutumes et de nouveaux langages qui apparaissent un peu partout dans l'Eurysie Centrale.

    Le premier peuple Slave à apparaitre est celui des Chérchéres. Amenés en Tcharnovie par le légendaire Prince "Dniovolg Chérchériaminsk", qui a donné son nom à l'ethnie, les Chérchéres fondèrent la ville d'Onsburg, à l'époque "Onsbyiv". Dniovolg, dirigeait alors un petit territoire à la frontière est et était sous tutelle Kralienne, car étant un prince issu d'une lointaine contrée de l'empire, mais s'étant exilé avec son peuple pour trouver de meilleures terres pour vivre. Ainsi, les premières années de son règne étaient marquées par la prospérité du nouveau royaume, qui prit le nom de Chér' d'Onsbyiv, et, peu à peu, devint une pièce tournante du nouveau commerce avec les hellènes du sud, heureux que les celtes aient pu être repoussés. Cependant, vers l'an 270, Oleg, empereur du Kral Svinkarde, ordonna un nouvel grand assaut sur la Tcharnovie, afin de pousser ses pions bien plus à l'ouest. Donc, Dniovolg participa à une seconde campagne militaire qui lui permit d'étendre son royaume qui acquit alors le surnom de "Kral Chérchére". Celui-ci s'étendait sur toute la Chérchérie actuelle et également sur une partie de la Pognolie. Cependant, les forces impériales furent défaites par la coalition des seigneurs Kaulthes qui mirent un frein à l'avancée. Peu de temps après, Dniovolg mourut, laissant son fils Iaroslav Ier monter sur le trône du Chér' d'Onsbyiv...

    Grâce à cette seconde invasion de la "première grande vague" d'assaut du Kral, d'autres peuples ont pu migrer vers la Tcharnovie. C'est le cas des Pognolites. Amenés par un autre Prince, du nom de "Boroslav Ier Hafrendaurf", ce peuple s'installa au sud des Chérchéres, et forma le royaume de Pognolie. Il s'allia à Dniovolg et, de facto, également du Kral. Ce nouvel état tributaire dû affronter une autre peuplade, de proto-slave, les Kazarviens, présents depuis l'antiquité ( voir l'invasion Polk ou Kazarvienne ). Ceux-ci avaient créé, depuis plusieurs siècles, un vaste état comprenant les actuels Tchéquitie, Tchégoskovir, Tchérie, Kazarvie et Lombourg. Ayant pour capitale Voldavia, d'où ils lançaient leurs raids meurtriers, cette ethnie avait résisté aux premiers assauts du Kral par l'intervention de leurs guerriers à cheval ( des sortes de cosaques ) qui pouvaient donc très largement devancer les guerriers montés du Kral Svinkarde. Boroslav Ier, alors conscient du danger que représentait ce pays, envoya maintes et maintes fois des missives demandant l'arrivée d'une nouvelle invasion, mais sans succès. Seuls les héritiers de Dniovolg de Chérchérie porteront leurs aides quand l'heure sera grave.

    Après ces arrivées, l'Empereur Oleg décida de ne plus trop avancer vers l'ouest, ce qui entama une période de stabilité en Tcharnovie. jusqu'en 290 environ, aucune conquête n'a été lancé, et les deux nouveaux états de la Chér' d'Onsbyiv ainsi que le Royaume de Pognolie se développèrent lentement, en subissant parfois les attaques de peuples germains, celtes ou Kazarviens, ou en envahissant ces derniers. C'est à cette époque que la province rémienne de Juxent décida de faire une expédition vers le nord, afin de repousser les Kazarviens, les celtes, les germains et les slaves hors de Tcharnovie.


    En cours de rédaction...


    Invasion Rémienne

    Cavalier Rémien se tenant fièrement
    Représentation contemporaine d'un cavalier Rémien en position de bataille

    Alors que l'invasion Kazarvienne et des peuples germaniques provoquèrent de larges transformations internes en Tcharnovie, un nouvel adversaire va se projeter au sud de la région : l'Empire Rémien. Fondé vers 47 avant Jésus-Christ, Lucius Quirinus César Auguste fut proclamé par le Sénat et ses Généraux empereur de Rème. Ses descendants, et les dynasties suivantes, ont étendu l'empire à une taille monstrueusement immense, s'étendant sur toutes les côtes de Leucytalée. De ce fait, cet extension pousse de nombreux généraux ambitieux à marqué leurs noms dans l'histoire par la conquête de nouveau territoire, que ce soit en Eurysie, au Nazum ou en Afarée.

    Ainsi, sous la dynastie des Théodosinides, qui est celle de l'âge d'or de Rème au passage, un certain général Andros, chef d'une légion en Arovaquie, décida d'envahir les territoires helléniques du sud de la Tcharnovie vers , ceux-ci étant sois divisés entre plusieurs cités-états, sois sous tutelles de l'empire de Juxent plus au nord.

    Commençant son invasion, Andros s'empara de quelque cités au sud, avant de monter plus au nord, notamment vers les antiques villes de Kadasa ou de Stisos. La prise rapide de ces quelques territoires, souvent affaiblis par les guerres internes, n'en a été que plus facile. De plus, l'arrivée des Rémiens étaient accueillis avec joie par les populations locales qui voyait en l'empire un moyen de se stabiliser et d'enfin obtenir la paix.
    Cependant, ce serait se tromper que de dire qu'il n'y eu aucune résistance. Au contraire, après les premières prises de cités par les forces d'Andros, une coalition régionale se forma sous le nom de "Coalition de Thabis". Celle-ci parvint à faire tenir près de 5000 hommes face aux troupes de la légion d'Andros, qui étaient environ 8 000 soldats.

    La principale bataille qui opposa les deux camps se déroula à Clemnèse, proche de la frontière sud actuelle de la Tcharnovie. Durant celle-ci, les hoplites se rangèrent en phalanges de guerriers, hérissant des lignes de piques, se préparant à n'importe quel assaut de la part de leur ennemi. Cette tactique était traditionnelle, et n'avait jamais été remise en question, car déjà bien utile pour repousser les raids Kazarviens du nord ( face aux guerriers à cheval ) ou encore aux attaques celtes et germaniques ( face aux soldats peu équipés et parfois à cheval ).

    De leur côté, les Rémiens avaient su innover. Se rangeant en légions bien plus mobiles que les phalanges helléniques, et souvent moins nombreuses, les forces rémiennes pouvait donc aisément manœuvré et pouvoir intervenir rapidement sur des front sur le point de céder. Ainsi, la bataille de Clemnèse fut une défaite totale pour la coalition, qui, peu de temps après, baissa les armes et se soumit à l'autorité de l'Empire Rémien.

    Ainsi s'établit la première région rémienne en Tcharnovie : la province de Thabie. Après l'unification de la région, Andros se proclama gouverneur de la région, avec l'autorisation de Théodosine. Il réussit alors à stabiliser politiquement, économiquement et militairement la région pour la première fois de son histoire. Finalement, Andros mourut en -434.

    C'est son fils, Théodose, qui reprit l'initiative des conquêtes en formant alors une vaste armée, qui, en -430, envahit le reste de la région sud de la Tcharnovie. Rapidement, les premières batailles finirent par des victoires rémiennes, comme à Astarde, permettant alors de s'enfoncer profondément dans les territoires de l'ancien Empire de Juxent, à ce moment là plongé dans des guerres internes à cause de l'arrivée de peuples slaves et des assauts Kazarviens. Finalement, la bataille décisive de Terdraf, puis de Juxent, permit d'unifier presque totalement le territoire sud de la Tcharnovie sous une seule bannière. Ainsi, la province de Tchar ( du nom donné par les peuples helléniques à la région ) fut créée, divisée en trois zones administratives : la Thabie, l'Asterdice et le Juxent.

    Carte des invasions RémiennesCarte des Invasions Rémiennes


    En cours de rédaction...

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