La Préhistoire et le Néolithique
Encyclopédie | Histoire
Posté le : 29 août 2024 à 10:40:22
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La Préhistoire et le Néolithique
Posté le : 29 août 2024 à 11:48:54
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Les Premières Espèces d'Hommes
Lorsque les Homo Erectus sont arrivés en Tcharnovie, ils se sont certainement plus attardés dans le sud, là ou les plaines étaient majoritaires et où il faisait une température vivable, le nord de la Tcharnovie étant couverte de montagnes et de neiges. Ces premiers groupes étaient principalement des chasseurs-cueilleurs et se nourrissaient des baies et des rares animaux aux alentours de la région actuelle de juxent. Malheureusement, le peu de recherche archéologique sur le sujet nous empêche d'en savoir plus. Cependant, un fait étonnant, on découvrit dans le sud une nouvelle espèce d'hominidé. Trouvée dans les alentours de Juxent, on baptisa l'espèce ainsi : Homo Juxent. La datation des crânes et ossements permit de déduire que l'espèce aurait supplanté l'Homo Erectus sur tout le territoire vers - 200 000 ans.
La différence notable entre la nouvelle espèce est les Homos Sapiens est assez faibles mais relève, de manière alimentaire, d'une énorme différence avec notre espèce. Ainsi, d'après les restes de l'espèce de Juxent, on découvrit des molaires plus nombreuses dans la mâchoire, faisant acte d'un régime pratiquement Herbivore. L'étrangeté dans cette découverte était la non-abondance de forêts ou de grandes variétés végétales en Tcharnovie. Mais encore une fois, on découvrit qu'il y a plusieurs centaines de milliers d'années, le centre de la tcharnovie était recouverte de forêts, permettant alors logiquement la présence d'Homo de Juxent.
Cependant, une sous-variante fut découverte dans les montagnes des Spitzes : l'Homo Juxent Spitzus. Contrairement aux membres les plus proches de l'Homo Juxent, ces hommes là se nourrissaient principalement de viandes, avec l'apparition de nombreuses canines, puisque leur environnement ne leur permettaient pas de se procurer beaucoup de plantes hormis certaines racines. Ainsi, on pouvait enfin dresser une carte complète des espèces d'Hominidés en Tcharnovie : Au nord, les Homos Juxent Spitzus, principalement carnivores, prospéraient, tandis qu'au sud, les Homo de Juxent, principalement herbivores, vivaient sur ces terres. Aussi, cette différence totale de système d'alimentation peut nous faire nous interroger sur une des questions les plus débattue dans la communauté scientifique et histoire : Est ce qu'il y a eu des actes de cannibalisme entre les deux espèces, précisément des Homo Juxent Spitzus qui mangeaient des Homo Juxent ? A cette question, plusieurs théories se chevauchent : pour certains, en cas de manque de nourriture, l'hiver notamment, il est très probable que les Homo Juxent Spitzus se soient nourris de leurs congénères du sud. Pour d'autres, il est impossible que la sous-espèce ait pu descendre de ses montagnes par manque de préparation aux températures plus clémentes du sud. Mais cela nous revient à encore nous poser une question : est ce que la sous-espèce était préparée aux conditions climatiques du sud ? Pour le moment, rien n'est encore sûr.
Les sociétés cependant de ces hommes étaient similaires : se regroupant en tribus et clans, les Homo Juxent ( Spitzus compris ) semblaient prioriser une proto-diplomatie, ceux qui entre ironiquement en opposition avec le pays actuellement. Echangeant des peaux, de la nourriture ou juste des babioles jugées rares par les tribus, une sorte de première économie de marché, ou plutôt troc, bien que le terme est inexact, se soient mis en place lors des échanges entre les clans. Autrement, les femelles et les mâles semblaient être similaires aux Homo Sapiens : les mâles chassant et les femelles s'occupant des petits. Malheureusement, les seules autres informations de ces espèces sont celles de leurs chutes : les Homo de Juxent disparurent vers 60 000 av J.C., à cause d'une période d'hiver difficile et d'un manque de préparation génétique à ce genre de phénomène. L'espèce de l'Homo Juxent Spitzus, eux, mieux adaptés à ces environnements, semblent s'être précipités vers les sud et ont occupé le territoire pendant 17 000 ans et s'éteignirent finalement vers - 43 000 ans, probablement à cause de l'arrivée d'une nouvelle espèce : les Homo Sapiens.
L'arrivée des Homo Sapiens
Ces tribus étaient dirigées par un homme puissant surnommé "le Charman". Ce titre signifie, selon les historiens, "l'invocateur des prairies". Ils disposaient de tous les droits au sein des Clans, pouvant exclure et accepter des nouveaux membres et des anciens membres, il pouvait aussi décider de guerres avec les autres tribus environnantes. Ainsi, l'espèce semblait a avoir une adoration pour les terres calmes et plates, comme le prouve quelques rares sculptures. Celle-ci, datant de l'an - 6 000, sont gravées de lettres primitives, mais grâce de ces fragments d'écriture, on a pu savoir le nom et la signification de ces statuettes. Elles représentaient la Déesse de la prairie, Païa, qui était la garante de la survie des tribus car selon les hommes, elle donnait naissance aux fruits et aux animaux. Adorée partout dans le sud de la Tcharnovie, cette déesse incita les hommes à lentement se pencher sur l'Agriculture et la formation des premiers villages. Ainsi, selon bon nombres d'Historiens, le Néolithique commencerait avec l'apparition du culte de Païa.
Le Néolithique
Malheureusement pour les nomades, au fur et mesure des années, les villages devinrent villes, et la population accrue malgré les pillages qui ravageaient quotidiennement les alentours. Ces cités érigèrent alors des murailles de pierres, et développèrent l'armement. C'est à ce moment que fut découvert le Bronze, un matériau qui permis de consolider leurs armes alors faites de bois et de pierres. Ainsi, les attaques se firent de moins en moins nombreux, jusqu'à disparaitre totalement dans le sud de la Tcharnovie, vers l'Asterdice et la Sarbe. Cette nouvelle période, commençant vers 5 000 av J.C., vit l'apparition également d'une écriture plus avancée et de villes bien plus grandes et développées. Pour le premier, les premières formes d'écritures furent découvertes dans l'état de Sarbe, dans le sud. En provenance des langues dites "greco-celtes" de l'Arovaquie, l'écriture de la Sarbe fut copié sur celle-ci. Ainsi naquit le Linéaire Sarbe. Cette variante d'écriture se propagea dans tout le sud de la Tcharnovie, jusqu'à Juxent environ. Cependant, le Linéaire Sarbe ( 5 000 - 4 000 av J.C. ) fut vite remplacé par le Linéaire dit "Kavèle". Cette variante devint la langue officielle de la Tcharnovie sud jusqu'au début de l'antiquité. Malheureusement, peu d'informations sur ces langues nous sont connues, bien que des fouilles continuent actuellement sur tout le territoire. Pour le second, les premières grandes villes connues se nomment Kadasa, dans la Kavélie, ou Stisos, dans la Sarbe. C'est à partir de ces villages que la culture du blé et de l'orges s'étendit dans tout le sud du pays. Dans l'état actuel de Juxent naquis cependant la ville de Juxent qui prendra un rôle important dans l'histoire du pays, mais un peu plus tard. La naissance des grandes villes marquent pour les Historiens la fin du Néolithique et la fin de la Préhistoire.
Posté le : 29 août 2024 à 23:17:16
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L'arrivée des Celtes
Les premières traces de ce peuple sont présentes dans la Sloménie actuelle, dont le plus vieux site Celte est à Sloménia, la capitale de l'état du même nom. On dénombre la présence de menhirs et de monolithe un peu partout sur le site, ce qui est par ailleurs, un des phénomènes prouvant la présence de celtes. On trouve par ailleurs encore aujourd'hui des tombeaux de grands chefs, souvent situés dans des collines ou des montagnes peu hautes. Le plus ancien tombeau présent à Sloménia daterait de l'an - 2 500 environ. Ce peuple apporte aussi un nouveau culte : le Druidisme. Cette religion polythéiste est par ailleurs encore aujourd'hui présente en Hotsaline. Les dieux principaux sont : Lug, dieu polytechnicien, c'est à dire inventeur, Dagda, le dieu-druide qui protège donc ces derniers ou encore Nuada, le roi des dieux. Bien qu'il existe une infinité de dieux et déesses, les trois principaux présents en Tcharnovie permettent de comprendre que la culture des Celtes est un facteur d'unité de ces peuplades.
Cependant, ce peuple est certes uni par la langue, la culture et l'histoire, cependant il n'en reste pas moins divisé. Il y a d'innombrables clans et tribus qui s'affrontent régulièrement pour des territoires, de la nourriture ou encore des esclaves, souvent revendus dans le sud. Ces peuples, les voici :
La naissance des Civilisations Helléniques
Cependant, revenons sur les grandes cités. Celles-ci sont au nombre de 3 : Stisos, la brillante, était une monarchie absolue détenue par la famille des Kendragides. Elle dominait un territoire dans le sud de la Tcharnovie, proche du peuple Celte des Stimikos. Kadasa, la forte, était une monarchie absolue également, mais était dirigée par la famille des Sparténides, elle se localisait proche de la frontière avec l'actuel Säptar. Enfin, Thabis, la robuste, était une oligarchie marchande esclavagiste se localisant entre les deux cités précédentes.
Les trois cités commencèrent à se jalouser les uns et les autres, à tel point qu'en - 2 350 environ, les Stisiens envahir les Thabiens afin de s'emparer du commerce d'esclave de la région. Ne souhaitant pas voir sa rivale devenir plus forte, Kadasa partit soutenir les troupes Thabiennes en envoyant près de 5 000 hoplites. Une bataille marqua cette guerre, trop peu connue de part le manque de source écrite à son sujet, il s'agit de celle d'Elechmantre. Durant celle-ci, le roi Stisiens, Kratos Ier, était résigné avec ses 15 000 soldats à balayer la coalition Kadasio-Thabienne. En face de lui, le roi Philéonidas et l'oligarque Electre disposaient de 12 000 soldats. Le premier avait fait une disposition traditionnelle hellénique : des murs de piques avec des Hoplites, tandis que derrières des Peltastes et des frondeurs pourraient frapper leurs adversaires à couvert. Les seconds avaient disposés leurs troupes de telles façon à ce que les hoplites forment une fine ligne au centre et deux grands régiments sur les flancs droits et gauches. Les peltastes et frondeurs étaient mis derrière comme pour les Stisiens, cependant en réserve se trouvait une unité de cavalerie. Cette dernière, très peu présente dans le sud de la Tcharnovie, allait pourtant apporter un soutiens considérable dans le sort de la bataille.
Les premiers mouvements furent ceux des Stisiens, impatients face au soleil qui assommait les armées, les Hoplites de Kratos Ier chargèrent droit sur le centre de la coalition. S'attendant à une telle attaque, les forces centrales des deux cités firent minent de battre en retraite, poussant la majorité de l'armée Stisienne à continuer leur percée. Cependant, les flancs coalisés, mieux garnis, finirent par pratiquement encercler l'armée adverse. Kratos Ier, voyant cette catastrophe arriver, ordonna dans la panique générale ( il était dans la mêlée ), ordonna à ses 10 000 hommes pris dans la charge de battre en retraite afin de rejoindre les autres unités. Cependant, l'unité de cavalerie, resté en arrière des forces Thabiennes et Kadasiennes, finirent par faire mouvement et terminèrent l'encerclement des Stisiens. Ayant peur des cavaliers coalisés, les 5 000 hommes en réserves, dirigés par le consul Tibore, se replièrent à la capitale, laissant le roi et ses forces à un triste sort. Le massacre fut donc total pour les Stisiens : on dénombre selon les sources près de 8 000 morts pour 2 000 prisonniers. Le roi Kratos Ier, quant à lui, serait mort dans la bataille. Les otages de Stisos devinrent alors des esclaves à Thabie. Les morts du côté coalisés étaient moins graves : 500 Thabiens et 450 Kadasiens auraient perdus la vie. Cependant, cette bataille n'avait pas terminé la guerre pour autant.
Peu de temps après, une trêve fut finalement établie entre Tibore et la coalition Thabo-Kadasienne. Les cités rivales, de - 2 250 à - 2 242 s'entraidèrent finalement afin de consolider leurs puissances respectives, et notamment remettre sur pied Stisos, la brillante, largement affaiblie par la guerre. Les trois années qui passèrent furent aussi sanglante, l'entraide entre les trois cités, nommée "la Triplide", se battant contre les incursions Celtes des Stimikos qui redoublaient d'intensité. Cependant, là où affronter une des trois grandes cités était simple, affronter les trois réunies était bien plus compliqué. Cependant, à force de batailles et d'affrontements, la Triplide commençait à s'affaiblir. Voulant éviter des massacres inutiles, et surtout éviter de voir leurs puissances disparaitre, les Trois cités envoyèrent un message aux autres cités mineures de la péninsule, les invitant à les rejoindre à Thabie, la robuste. De nombreux rois et oligarques arrivèrent alors. Et au cours d'une grande réunion régionale, sobrement appelée "la rencontre de Thabie", tous les membres présents jurèrent de rejoindre une ligue s'entraidant entre membres afin de lutter face aux Celtes qui prit alors le nom du lieu du pacte : La Ligue de Thabie.
La Ligue de Thabie et de Skaphos
En l'an - 2 198, la cité de Chelesmentre, ancien refuge d'un défunt Tibore de Stisos, se révolta contre la ligue car ne pouvant la quitter autrement. Cependant, cette volonté de quitter la Ligue était aussi l'inscription de la volonté de changement au sein de cette dernière. En représailles, et malgré tous les efforts des rebelles, la cité fut mise à sac et rasée de la carte. Voulant à tout prix éviter des futures révoltes, la Triplide décida de mettre en place un conseil de la Ligue. Celui-ci serait composé de chaque représentants de chaque cités membres de la Ligue. Ce changement, nommé "la réforme de la Triplide", a été décidé en l'an - 2 196, soit à peine 2 ans après la révolte de Chelesmentre. Au départ, et pour environ 20 ans, cette nouveauté permit pendant un temps de maintenir la Ligue de Thabie en paix. Malheureusement, un peu plus au nord, les Stimikos s'étaient ressoudés en un véritable royaume, et leur souverain, un certain Valalorix, décida d'attaquer la ligue, persuader que les différences internes lui permettrait d'amasser un butin considérable. Lorsque la Triplide appris cela, elle décida d'agir le plus rapidement possible et envoya près de 25 000 hommes en territoires Stimikos. Malheureusement pour cette armée, elle fut réduite à néant par les cavaliers rapides de Valalorix qui agissait en harcelant les positions helléniques. Cette dernière technique semble montrer de l'importance régionale qu'accordait les celtes aux chevaux. Cette défaite fragilisa alors définitivement l'entente de la Ligue. Stisos, Kadasa et Thabie, affaiblit, ne purent rien faire contre les révoltes qui s'enchainèrent alors dans la région. la Ligue, à peine créée afin d'éviter des incursions étrangères, fut totalement détruite de l'intérieure.
Voulant éviter la destruction totale de l'entraide hellénique, la cité de Skaphos, au sud de Thabie, fonda la Ligue de Skaphos, en incorporant les mêmes buts que la première Ligue. Cependant, à la différence de cette dernière, les membres de la nouvelle entraide devaient, tous les 10 ans, se réunir à Skaphos afin de signer le traité encore une fois ( la signature étant faite sur une pierre en taillant ), mais aussi permit la rencontre des plus grands guerriers des cités afin de concourir lors d'épreuves de combat ( connue sous le nom des "Comlinpique" ). Toutes ces obligations permettaient alors facilement une meilleure intégration des cité-états au système de la Ligue. De plus, les cités avaient établi un véritable commerce interLigue, permettant ainsi le facile échange de ressources.
couleurs claires des points : Cités Mineures
Vert ( toutes les nuances ) : peuples et territoires de la Culture Celte
Ainsi débuta un énième conflit. Cependant, bien que peu de sources nous sont parvenus, ont estimes que les Stimikos auraient perdus, et ayant quitté le sol Tcharnove. Après la victoire, Skaphos resta maitre de la Ligue pendant de longues années grâce à son imposante armée suite à la guerre. "Le siècle de Skaphos", de - 2 120 environ à - 2 042, fut la preuve d'un resplendissement à l'échelle culturelle, politique et économique. N'ayant plus d'ennemis directs, les cités se stabilisèrent, les gouvernements se succédèrent dans un certain calme et la philosophie commença à naitre, bien que de manière très faible.
Le plus grand changement à cette époque fut l'apport d'un nouveau régime auparavant inexistant : la démocratie. Dans celui-ci, très souvent résumé par la simple détention du pouvoir par tous les citoyens, il n'est pas tout à fait juste pour cette époque lointaine. En effet, les quelques cités à être devenue des démocraties, comme Skaphos par exemple, lors du renversement du tyran Berbekade en - 2 089, le pouvoir est uniquement détenue par les citoyens libres, excluant les femmes, les enfants et les esclaves. Ce modèle, bien que controversé aujourd'hui, révèle en vérité d'un réel bouleversement à une époque où les rois étaient les uniques détenteurs du pouvoir. Ainsi, en reprenant le cas de la cités principale de la Ligue, après le renversement de la monarchie, une assemblée populaire fut créée afin de prendre les décisions de la cité sur les affaires internes comme externes. Ce nouveau modèle provoqua une vague de rébellions populaires contre les souverains locaux qui conduiront à l'affaiblissement de la ligue. Cela finira, vers - 2 042, à l'effondrement de la Ligue suite à l'incapacité des dirigeants des cités à s'entendre sur comment gérer les rébellions qui risquaient de frapper à tout moment les membres de la Ligue de Skaphos. Pendant plusieurs siècles, aucune nation réussira l'exploit de réunir les cités du sud, à cause des révoltes, des guerres incessantes et des migrations récurrentes des celtes du nord qui empêchait les régimes puissants de se mettre en place.
Les guerres Celtes
Posté le : 04 sep. 2024 à 19:33:33
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L'Invasion Polk ( ou Kazarvienne )
Alors que les guerres faisaient rages entre les jeunes royaumes celtes, un peuple, aux origines souvent sombres, se démarqua à cette période, devenant même un vecteur de brutal changement dans la région. Originaires de l'actuelle Polkême, selon les légendes, ils auraient migrés vers l'ouest, aux alentours de 1000 avant J.C. Leur arrivée fut le commencement d'une époque de pillages, de conflits meurtriers entre un peuple aillant la connaissance de la maitrise du fer, contre des peuples ne connaissant que le Bronze. Ainsi, en quelques dizaines d'années, plusieurs petits royaumes furent fondés vers le lombourg, la Tchérie et la Kazarvie actuelle. Ceux-ci étaient dirigés par des rois-guerriers, se battant entre eux ou dans des conflits extérieurs contre les états celtes ou quelques cités helléniques du sud.
Cependant, leur heure de gloire sonnera vers 860 après J.C., lorsqu'un roi, Prejislav Ier, se nomma "Imperator" de Kazarvie ( nom adopté par ce peuple suite à leur installation et cité par des auteurs helléniques antiques ), souhaitant se lier avec la tradition des cités états du sud. Celui-ci, dominant la majorité de la Kazarvie actuelle, entama des campagnes de conquêtes chez ses voisins, et toutes finirent par une victoire écrasantes de ses forces, grâce à ses riches ressources en fer dans les montagnes des Spitzes occitanes qui lui permit de disposer des meilleures armes en fer de la région. Lorsque ses adversaires Kazarviens furent battus, il décida de partir en campagne dans l'est, vers les Spitzes orientanes. Dans celle-ci, de nombreux royaumes celtes perduraient, même si affaiblis par les premières invasions du peuple de Prejislav Ier. Encore une fois, la maitrise du fer permit aux armées de l'imperator de s'emparer de l'est, fondant là la première grande entité Tcharnove de l'histoire : l'Imperium Kazarvium ( en greco-latin ) ou Empire Polk Occidental ( selon les historiens Tcharnoves ) ou encore Empire Kazarvien ( terme généralement utilisé dans les livres d'histoire ).
Le reste du règne de Prejislav nous est cependant moins connu. On sait, autrement, qu'il décéda en 823 avant J.C., en laissant son fils Rejasliv prendre la couronne. Ce dernier tenta, durant près de 30 ans, de stabiliser l'empire légué par son père, qui, divisé entre différents seigneurs et différents peuples, ne semblait pouvoir survivre à la mort de son fondateur. Par exemple, vers - 810, un homme du nom de Slavajis se révolta contre Rejasliv en déclarant la sécession de son territoire de l'empire. Il fallut plus d'une dizaine d'années pour totalement abattre les forces fidèles au seigneur rebelle. Ainsi, d'après les archives de Voldavia ( la capitale actuelle de la Kazarvie ), à la fin de son règne, Rejasliv obtint le surnom du "répresseur" à cause de toutes ces campagnes.
A sa mort, c'est son frère Prejislav II qui prit le pouvoir en - 775. Il perdit malheureusement les territoires les plus à l'ouest étant composés d'helléniques et de celtes. Cependant, cette perte se compensa par la consolidation d'un système routier entre les villes d'empire et un réseau de fortifications fut créé à la frontière est, afin de lutter contre d'éventuels envahisseurs. C'est également à cette époque, grâce à l'arrivée de philosophes et historiens de Juxent, que la bibliothèque de Voldavia fut créée, permettant d'archiver les connaissances et l'histoire de l'Imperium Kazarvium. Mais, une maladie emporta brutalement Prejislav II en - 762, entrainant une guerre civile entre des héritiers de la couronne et des seigneurs avides de pouvoirs.
Durant cette tragique mais brève période, un homme s'illustra par sa puissance : Jerislav Ier. Abatant un à un ses opposants, il parvint, vers -750, à réunifier le pays sous sa tutelle. En tant que fils de Prejislav II, il avait réussi à se légitimer suffisamment pour que les seigneurs sous sa couronne restent tranquille. Cette période faste s'arrêta brutalement avec la mort rapide de Jerislav Ier en -745. A la place du "pacificateur", une succession rapide de nombreux souverains eu lieu : Prejaszval, Jerislav II, Rejasliv II et Jerislav III. De -745 à -722, sois en moins de 30 ans, trois souverains s'étaient succédés sans réels faits d'armes, si ce n'est d'affaiblir encore plus le pouvoir central. Finalement, comme il y a peu, une nouvelle crise, cette fois-ci dynastique, arriva : Jerislav III, à sa mort en -722, n'avait pas d'héritier mâle. Ainsi, des grands seigneurs se firent la guerre en tentant de gagner le titre d'Imperator de l'Empire.
Durant ce conflit qui dura 22 ans, plusieurs seigneurs se sont battus, dont 3 ressortent des archives : Prejislav, Prejaszval et Jrazval. Le premier était un homme militairement puissant, et aimé du peuple. Il avait participé, durant les règnes courts des précédents souverains, aux attaques envers les royaumes celtes. Le second, quant à lui, se revendiquait comme fils de Rejasliv II, et, de ce fait, avait réussi à faire croire aux hauts seigneurs de Voldavia qu'il était l'héritier légitime. Aucune autres informations nous sont connues de ce personnage. Enfin, Jrazval, le dernier, était un seigneur de l'est, ayant été le plus proche conseillé de Jerislav III. Ainsi, les trois hommes mirent à feu et à sang les quelques domaines de leurs anciens prédécesseurs.
La première partie du conflit fut celle des partitions des territoires. A l'ouest, Prejislav réussit à s'emparer de plusieurs forteresses importantes proches de la capitale, dont Hajvav, qui devint son centre des opérations. Au centre, et dans les terres entourant Voldavia, la capitale, Prejaszval tenait fermement ces territoires. Il ne disposait certes pas d'une force de frappe imposante, mais les fortifications de la capitale faisait largement trembler tout envahisseur. Enfin, à l'Est, Jrazval réussit à convaincre les seigneurs locaux de se joindre à sa cause. De cette manière, il avait réussi à s'emparer d'un vaste territoire, principalement constitué des fidèles de Jerislav III.
Les premières années du conflit avaient amené le "roi de l'est" à envahir Voldavia, hélas sans succès. Profitant de cette brèche, Prejaszval s'empara de nombreux domaines de son adversaire, jusqu'à presque atteindre le quartier général de Jrazval à Pjervesval. Finalement, une coalition inattendue entre les deux seigneurs de l'ouest et de l'est fit basculer la situation en défaveur de Prejaszval, au point où la capitale devint son seul territoire vers -718. Peu de temps après, un émissaire en provenance de Prejislav proposa au "roi de Voldavia" de se soumettre, en échange d'une retraite tranquille dans une campagne paisible. Cependant, ce dernier refusa, et exécuta l'envoyé. Outré, Prejislav marcha sur la capitale, et, grâce à des traitres dans la cités, s'en empara en -716. Après cette bataille, Prejaszval fut exécuté quelque mois après.
Ainsi, vers l'an -715, seuls deux prétendants étaient encore debout : Prejislav, avec pour camp principal Voldavia, et Jrazval, avec pour camp principal Pjervesval. Alors qu'une relative paix s'établit, un acte allait alors tout basculer : l'attaque de Yvrasval. Cette ville, située sur les terres appartenant au roi de l'ouest, fut attaquée par une armée du roi de l'est, principalement pour son emplacement stratégique sur la route de la capitale. Scandalisé, Prejislav utilisa alors ce casus-belli et entra en guerre contre le dernier prétendant. Pendant 15 ans, de -715 à -700, de nombreuses batailles s'enchainèrent, souvent en faveur du roi de l'ouest. Finalement, Prejislav s'empara de Pjervesval, et, ce faisant, termina cette période d'instabilité politique et de guerre civile. Finalement, Jrazval ne sera jamais retrouvé, et le roi de l'ouest se couronnera "Imperator Prejislav III", mettant fin à la dynastie Prejislavienne qui était au pouvoir depuis -860. Le règne du nouveau souverain débutera avec la naissance de son fils, Yjraslav, et donc la dynastie Voldavienne, qui régnera pendant plusieurs siècles sur la Kazarvie.
Le règne de Prejislav III est principalement constitué de conquêtes, s'étalant de -700 à -640 environ. Son règne, d'une longue durée, en fera l'un des souverains les plus remarquable de son époque, si ce n'est de l'antiquité Tcharnove entière. En effet, peu de temps après avoir reçu le titre d'imperator, celui-ci s'est aussitôt lancé dans des campagnes de reconquêtes de l'ouest, perdue à cause des guerres civiles. Son talent stratégique et militaire lui a permit, au cours d'une seule bataille, celle de Tcharnia ( voir carte ), de s'emparer rapidement des territoires sur et ouest. Cette première campagne fut triomphante pour Prejislav III. En effet, grâce à celle-ci, il pu s'imposer à la cour comme le seul prétendant au trône, et, dans la foulée, se proclamer héritier des ambitions de Prejislav Ier, fondateur de l'Imperium.
Ainsi, durant son règne, aucun seigneur local n'osa se révolter, pas même lorsqu'il fut gravement malade en -692. Par ailleurs, peu de temps après son rétablissement en -690, il lança une seconde invasion de l'est de la Tcharnovie à ce moment là dirigée par des royaumes Celtes "Tchars" et par quelques entités Kazarviennes jusqu'alors indépendantes. Finalement, la seconde campagne fut courte. En -682, toute les Spizes Orientanes étaient sous contrôles Kazarviennes, grâce en partie aux brillantes victoires de Gadreun et Cestiphon ( voir carte ). Cependant, cela ne suffisait pas à Prejislav III. Il fallait étendre l'empire, quitte à le rendre plus grand que ceux de ses ancêtres. Ainsi, une troisième campagne, vers le nord, fut mise en place. Finalement, 20 ans plus tard, vers -661, après la bataille de Drunfel, l'Imperium Kazarvium atteignait son expansion maximale.
Suite à ces rapides conquêtes, un nouveau système administratif fut mis en place, divisant les territoires en seigneuries autonomes qui devaient obéissance à l'Imperator. Egalement, afin d'unifier le peuple, une religion se développa : le Kazarvisme ( à ne pas confondre avec le mouvement littéraire du XVIIe siècle ). Celle-ci, polythéiste, vénérait 3 dieux principaux : Mnejaslav, le Dieu soleil, dirigeait l'ordre divin et était le dieu central de la religion. Ensuite vint Phejaslav, la Déesse Lune, qui régnait sur les mers et les saisons. Enfin, Ajasvil, le Dieu Tempête, gérait les vents et les phénomènes naturels tels que les avalanches ou les tremblements de terres.
Ainsi, grâce à ce culte, qui rapidement s'incrusta dans la vie quotidienne des habitants de l'Imperium Kazarvium, la légitimité de Prejislav III, qui ne venait plus de manière dynastique par Prejislav Ier, devient de nature divine. Un imperator devait monter sur le trône si les dieux étaient d'accord. De cette manière, les faits héroïques et les exploits militaires avaient positionné l'Imperator comme le "champion des Dieux".
Cependant, bien que les victoires sont majoritairement retenues du règne de Prejislav III, il est important de rappeler certaines de ses campagnes qui furent désastreuses. En effet, entre -770 et -730, l'imperator tenta de s'étendre plus au nord-ouest. Cependant, les forces celtes locales, du peuple Tordonc, se coalisèrent et écrasèrent l'armée Kaazarvienne à Keldrom, mettant ainsi un premier coup d'arrêt aux ambitions de Prejislav III.
La seconde défaite se manifesta dans le sud, au nord de l'actuel état de Juxent. Voulant s'emparer du sud du territoire Tcharnove, l'Imperator envoya une armée écraser les royaumes celtes et helléniques du sud. Cependant, comme pour Keldrom, une coalition inattendue entre les états menacés vient annihiler l'armée déployé, mettant fin définitivement aux assauts de Prejislav III.
Après ces campagnes désastreuses, le Souverain de Kazarvie se concentra sur la gestion interne de l'Imperium, et plus jamais il ne tentera de conquérir plus de territoires. Il est historiquement sûr que si les deux principales défaites de Prejislav III n'avaient pas eu lieu, alors la Tcharnovie aurait pu être unifiée près d'un millénaire et 4 siècles plus tôt. Finalement, le "conquérant" mourut en -720, après presque 100 ans de règne, du jamais vu dans l'histoire Tcharnove. Son fils, Yjraslav, déjà mort lors du décès de l'imperator, laissa donc le petit fils du conquérant, un certain Osjavil, devenir le second Imperator des Voldoviens.
l'Age du fer Tcharnove
Alors que l'Imperium Kazarvium évoluait, les répercussions de l'arrivée des Polks détruisit totalement l'ordre ancien, les anciennes puissances disparaissant aux profits de nouvelles, grâce à la maitrise du fer. De plus, les ambitions de certains chefs de cités états, au sud notamment, nourrissait une envie de créer un empire hellénique en Tcharnovie. C'est ainsi, vers les années - 750, qu'une cité jusqu'alors mineure, Juxent, se constitua en Imperium, se plaçant de se fait à la même échelle que les Kazarviens, et se revendiquait unificatrice des Hellènes de la région. Dominé par Angronios "le fort", le jeune empire reprit en grande partie les découvertes et avancées effectuées en Kazarvie pour les évoluer à la manière du sud. Ainsi, le souverain pouvait compter sur une force armée ayant du matériel de bien meilleure qualité que ses opposants du sud. De cette manière, il unifia les cités dans la région actuelle de Juxent autour de son pouvoir, et, de ce fait, devint une nouvelle puissance importante de la région.
A la mort d'Angronios, c'est son frère Constantin Ier qui prit les rênes du pouvoir. Celui-ci consolida le régime et développa un système de taxe à toutes les cités vassales, sous forme d'un tribut, permettant donc à Juxent de devenir riche et puissante commercialement, la route vers le nord passant par les territoires de l'Imperium de Juxent. Constantin Ier, également, s'empara de nombreuses villes du sud, notamment en Saptär du Nord. Cependant, il dut s'arrêter à cause d'une incursion Kazarvienne dirigée par un meneur influant du sud de l'Imperium Kazarvium. Il mourut alors vers - 689, laissant à son fils Tardacle le pouvoir.
Les Invasions Germaniques
Posté le : 11 sep. 2024 à 18:35:14
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Naissance de l'Empire de Juxent
Posté le : 11 sep. 2024 à 18:58:31
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L'arrivée du Kral Svinkarde
An 200 environ, aux alentours de la région de Faraguie ( actuelle Chérchérie ), des villages et des villes fumèrent... Les royaumes celtes centenaires ne comprenaient pas ces dévastations. Qui produisaient de tels massacres ? Serais ce de vulgaires bandes de malfrats ? Personne n'y prêta attention, pourtant, ce qui se dirigeait vers la Tcharnovie n'était point des bandits, mais un empire tout entier.
De l'autre côté du pays, le jeune grand Empire du Kral Svinkarde, bien que ses origines soient nimbés de mystères, se préparait alors pour provoquer un cataclysme en Eurysie Centrale qui laissera des marques indélébiles dans le paysage et la culture de la région. Certains historiens partent de l'explication que ce vaste empire provenait de Samara, étant par ailleurs l'un des foyers de la culture Slave. Son fonctionnement reste assez vague, et imprécis, par le manque de sources écrites. Les seuls choses que l'on sache de cet état, ce sont ces empereurs, bien que seulement certains noms nous sont connus.
Les premières sources parlant d'un empereur du Kral proviennent de l'an 205. Celles-ci attestent de l'invasion de l'ouest par des forces monstrueusement grandes, dirigées par un certain Sviatoslav. Celui-ci, certainement par des envies de conquêtes vers les terres riches de l'ouest, créa une vaste ost de guerre qui s'abattit sur les états se trouvant sur son chemin. Les premières formes d'assauts en Tcharnovie furent cités par l'auteur hellénique Perpéloclède. Ce dernier cita, à de nombreuses reprises, des batailles se déroulant dans le nord du pays. Et chacun de ces affrontements se terminèrent en défaite pour les forces locales, les armées de Sviatoslav dévastant leurs adversaires grâce à leurs tactiques de guerres nouvelles, tels que les archers montés. Cette période, peu sourcée, durerait de 205 à 254 après J.C., se terminant selon certains historiens Tcharnoves par la mort de l'empereur du Kral Svinkarde.
Le règne du Kralien Oleg ( environ 254 à 305 )
Cependant, la partie la plus intéressante, et la mieux connue, pour le cas Tcharnove, est le règne d'Oleg ( environ 254 à 305 ). Durant celle-ci, l'empereur continua les assauts de son prédécesseur, écrasant les rares royaumes celtes de la région et implantant des états-marches ( états tributaires servant de frontières au Kral ) à leur place. Cette époque transforma également les ethnies présentes, l'arrivée des peuplades venues de l'est se faisant de plus en plus présentes. Ainsi, on dénote vers 260 l'implantation des premières peuplades slaves en Tcharnovie. C'est donc des nouvelles traditions, des nouvelles coutumes et de nouveaux langages qui apparaissent un peu partout dans l'Eurysie Centrale.
Le premier peuple Slave à apparaitre est celui des Chérchéres. Amenés en Tcharnovie par le légendaire Prince "Dniovolg Chérchériaminsk", qui a donné son nom à l'ethnie, les Chérchéres fondèrent la ville d'Onsburg, à l'époque "Onsbyiv". Dniovolg, dirigeait alors un petit territoire à la frontière est et était sous tutelle Kralienne, car étant un prince issu d'une lointaine contrée de l'empire, mais s'étant exilé avec son peuple pour trouver de meilleures terres pour vivre. Ainsi, les premières années de son règne étaient marquées par la prospérité du nouveau royaume, qui prit le nom de Chér' d'Onsbyiv, et, peu à peu, devint une pièce tournante du nouveau commerce avec les hellènes du sud, heureux que les celtes aient pu être repoussés. Cependant, vers l'an 270, Oleg, empereur du Kral Svinkarde, ordonna un nouvel grand assaut sur la Tcharnovie, afin de pousser ses pions bien plus à l'ouest. Donc, Dniovolg participa à une seconde campagne militaire qui lui permit d'étendre son royaume qui acquit alors le surnom de "Kral Chérchére". Celui-ci s'étendait sur toute la Chérchérie actuelle et également sur une partie de la Pognolie. Cependant, les forces impériales furent défaites par la coalition des seigneurs Kaulthes qui mirent un frein à l'avancée. Peu de temps après, Dniovolg mourut, laissant son fils Iaroslav Ier monter sur le trône du Chér' d'Onsbyiv...
Grâce à cette seconde invasion de la "première grande vague" d'assaut du Kral, d'autres peuples ont pu migrer vers la Tcharnovie. C'est le cas des Pognolites. Amenés par un autre Prince, du nom de "Boroslav Ier Hafrendaurf", ce peuple s'installa au sud des Chérchéres, et forma le royaume de Pognolie. Il s'allia à Dniovolg et, de facto, également du Kral. Ce nouvel état tributaire dû affronter une autre peuplade, de proto-slave, les Kazarviens, présents depuis l'antiquité ( voir l'invasion Polk ou Kazarvienne ). Ceux-ci avaient créé, depuis plusieurs siècles, un vaste état comprenant les actuels Tchéquitie, Tchégoskovir, Tchérie, Kazarvie et Lombourg. Ayant pour capitale Voldavia, d'où ils lançaient leurs raids meurtriers, cette ethnie avait résisté aux premiers assauts du Kral par l'intervention de leurs guerriers à cheval ( des sortes de cosaques ) qui pouvaient donc très largement devancer les guerriers montés du Kral Svinkarde. Boroslav Ier, alors conscient du danger que représentait ce pays, envoya maintes et maintes fois des missives demandant l'arrivée d'une nouvelle invasion, mais sans succès. Seuls les héritiers de Dniovolg de Chérchérie porteront leurs aides quand l'heure sera grave.
Après ces arrivées, l'Empereur Oleg décida de ne plus trop avancer vers l'ouest, ce qui entama une période de stabilité en Tcharnovie. jusqu'en 290 environ, aucune conquête n'a été lancé, et les deux nouveaux états de la Chér' d'Onsbyiv ainsi que le Royaume de Pognolie se développèrent lentement, en subissant parfois les attaques de peuples germains, celtes ou Kazarviens, ou en envahissant ces derniers. C'est à cette époque que la province rémienne de Juxent décida de faire une expédition vers le nord, afin de repousser les Kazarviens, les celtes, les germains et les slaves hors de Tcharnovie.
Invasion Rémienne
Alors que l'invasion Kazarvienne et des peuples germaniques provoquèrent de larges transformations internes en Tcharnovie, un nouvel adversaire va se projeter au sud de la région : l'Empire Rémien. Fondé vers 47 avant Jésus-Christ, Lucius Quirinus César Auguste fut proclamé par le Sénat et ses Généraux empereur de Rème. Ses descendants, et les dynasties suivantes, ont étendu l'empire à une taille monstrueusement immense, s'étendant sur toutes les côtes de Leucytalée. De ce fait, cet extension pousse de nombreux généraux ambitieux à marqué leurs noms dans l'histoire par la conquête de nouveau territoire, que ce soit en Eurysie, au Nazum ou en Afarée.
Ainsi, sous la dynastie des Théodosinides, qui est celle de l'âge d'or de Rème au passage, un certain général Andros, chef d'une légion en Arovaquie, décida d'envahir les territoires helléniques du sud de la Tcharnovie vers , ceux-ci étant sois divisés entre plusieurs cités-états, sois sous tutelles de l'empire de Juxent plus au nord.
Commençant son invasion, Andros s'empara de quelque cités au sud, avant de monter plus au nord, notamment vers les antiques villes de Kadasa ou de Stisos. La prise rapide de ces quelques territoires, souvent affaiblis par les guerres internes, n'en a été que plus facile. De plus, l'arrivée des Rémiens étaient accueillis avec joie par les populations locales qui voyait en l'empire un moyen de se stabiliser et d'enfin obtenir la paix.
Cependant, ce serait se tromper que de dire qu'il n'y eu aucune résistance. Au contraire, après les premières prises de cités par les forces d'Andros, une coalition régionale se forma sous le nom de "Coalition de Thabis". Celle-ci parvint à faire tenir près de 5000 hommes face aux troupes de la légion d'Andros, qui étaient environ 8 000 soldats.
La principale bataille qui opposa les deux camps se déroula à Clemnèse, proche de la frontière sud actuelle de la Tcharnovie. Durant celle-ci, les hoplites se rangèrent en phalanges de guerriers, hérissant des lignes de piques, se préparant à n'importe quel assaut de la part de leur ennemi. Cette tactique était traditionnelle, et n'avait jamais été remise en question, car déjà bien utile pour repousser les raids Kazarviens du nord ( face aux guerriers à cheval ) ou encore aux attaques celtes et germaniques ( face aux soldats peu équipés et parfois à cheval ).
De leur côté, les Rémiens avaient su innover. Se rangeant en légions bien plus mobiles que les phalanges helléniques, et souvent moins nombreuses, les forces rémiennes pouvait donc aisément manœuvré et pouvoir intervenir rapidement sur des front sur le point de céder. Ainsi, la bataille de Clemnèse fut une défaite totale pour la coalition, qui, peu de temps après, baissa les armes et se soumit à l'autorité de l'Empire Rémien.
Ainsi s'établit la première région rémienne en Tcharnovie : la province de Thabie. Après l'unification de la région, Andros se proclama gouverneur de la région, avec l'autorisation de Théodosine. Il réussit alors à stabiliser politiquement, économiquement et militairement la région pour la première fois de son histoire. Finalement, Andros mourut en -434.
C'est son fils, Théodose, qui reprit l'initiative des conquêtes en formant alors une vaste armée, qui, en -430, envahit le reste de la région sud de la Tcharnovie. Rapidement, les premières batailles finirent par des victoires rémiennes, comme à Astarde, permettant alors de s'enfoncer profondément dans les territoires de l'ancien Empire de Juxent, à ce moment là plongé dans des guerres internes à cause de l'arrivée de peuples slaves et des assauts Kazarviens. Finalement, la bataille décisive de Terdraf, puis de Juxent, permit d'unifier presque totalement le territoire sud de la Tcharnovie sous une seule bannière. Ainsi, la province de Tchar ( du nom donné par les peuples helléniques à la région ) fut créée, divisée en trois zones administratives : la Thabie, l'Asterdice et le Juxent.