Posté le : 06 fév. 2025 à 23:16:18
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Urbanisme
Morphologie urbaine :
La majeure partie des communes de la province sont des "cités jardins" construite à partir de 1850 pour accueillir une riche et ancienne bourgeoisie fuyant une capitale royale jugée trop moderne. Nombre de ces cités jardins ont été construites sur des polders, large étendue de plaine, plus ou moins fertiles, gagnées sur la mer.
Les communes de la Rate se démarquent toute par leur architecture très travaillée, soignée et de très nombreux espaces verts ainsi que par l'absence d'usines. En effet, l'économie provinciale est très tournée vers le tertiaire, en particulier la finance, la gestion, l'informatique... Par ailleurs, pour préserver leur cadre de vie très verdoyant, nombre de municipalités ont limité voir tout simplement interdit la construction de zones commerciales, grandes surfaces et autres commerces en périphérie de leur ville. Ainsi, les entrées de villes dans la Rate sont très particulier, presque unique en leur genre puisqu'elles ne comportent ni zone industrielle, ni zone commerciale, contrairement à la plupart des villes du monde.
Pour faire leurs courses, les habitants de la Rate ont l'habitude de fréquenter leurs centres-villes, qui regorgent de petites boutiques indépendantes, de détaillants alimentaires comme les bouchers, primeurs ou fromagers ou de fréquenter les nombreux marchés paysans organisés chaque jour dans la province. Toutefois, pour des courses non alimentaires ou des achats volumineux, il est courant de prendre sa voiture pour rejoindre les nombreuses zones commerciales de la périphérie proche de Roune, dans l'Escrot ou la Meur.
Par ailleurs, hormis la capitale provinciale Saint Agnan, plus ancienne ville de la province, toutes les autres municipalités portent commençant par le déterminant Le ou La et finit par la lettre Y.
Listes des communes :
Saint-Agnan, 76.200 habitants ; 81 km/2 ; 940 h/km2, capitale provinciale connu pour être la "ville aux 100 parcs" ou plus récemment la "MutteVil de l'Erdrin" depuis plusieurs années elle a rajeunit sa population en accueillant de nombreuses entreprises de hautes technologies, en particulier dans la robotique.
Le Rigny, 53.460 habitants ; 107 km/2 ; 500 h/km2, deuxième ville de la province et voisine de St Agnan, comme la plupart des terres de la Rate, Le Rigny a été gagné sur le delta et la Manche Blanche, son sol particulièrement propice à la croissance de la végétation arbustive en fait une des villes ayant la plus grande canopée d'Eurysie. Avec St-Agnan et Le Salvagny, Le Rigny forme un important triangle d'or de l'économie numérique, avec sa spécialisation dans les entreprises informatiques.
Le Salvagny, 32.920 habitants ; 94 km/2 ; 350 h/km2, ville nouvelle construite à partir des années 1960, son urbanisme se démarque par la grandeur de ses blocs d'immeubles, permettant d'aménager des jardins résidentiels à l'intérieur de chaque enceinte d'immeuble. Le Salvagny est aujourd'hui très prisée des entreprises de la télécommunication.
Le Charly, 26.990 habitants ; 129 km/2 ; 209 h/km2, ville moyenne par sa population, elle regroupe de multiples centralités urbaines reliées par un important réseaux de voies vertes, bordant des canaux. Avant tout imaginée comme une agréable cité dortoir de Roune, Le Charly devient progressivement une ville axée vers les entreprises de gestion et de ressources humaines. L'administration fédérale estime que plus de 20% des fiches de paie des salariés cantais sont édités depuis le Charly, cela monte à plus de 80% des fonctionnaires puisque le centre de gestion de la fonction publique y a ouvert ses portes en 2011.
Le Cully, 21.630 habitants ; 144 km/2 ; 150 h/km2, comme Le Charly, Le Cully se tourne également vers le tertiaire, mais davantage vers la finance.
Le Fay, 17.020 habitants ; 107 km/2 ; 159 h/km2, à l'instar du Charly ou du Cully, Le Fay vit grandement de l'économie tertiaire, aussi bien de la gestion sous traitée que de la finance.
La Solay, 13.740 habitants ; 88 km/2 ; 156 h/km2, commune avant tout agricole, La Solay s'est massivement urbanisée ses dernières années afin de répondre à une démographie galopante. Toutefois, les architectes ont imaginé un étalement urbain des plus innovants, privilégiant la construction d'îlots denses au milieu des champs plutôt qu'une extension sans fin de quartiers résidentiels.
La Sathonay, 9.920 habitants ; 38 km/2 ; 261 h/km2, commune la plus rurale de la Rate, elle assure la majeure partie de la production agricole provinciale, principalement tourné vers le maraichage de carottes, pommes de terres et choux. Les règles municipales en matière d'artificialisation des sols sont parmi les plus restrictives du Canta, afin de préserver l'identité champêtre d'une des dernières villes agricoles de l'Erdrin, de plus en plus recherché par les cantais aisés.
La Poley, 5.750 habitants ; 51 km/2 ; 112 h/km2, avec ses voisines du Montanay et de La Fleury, La Poley forme un ensemble de grandes municipalités accueillant d'immenses demeures pour les cantais les plus fortunés. La Poley est connu dans tout le Nord de l'Eurysie pour son port accueillant les plus beaux yachts de toute la région, son casino est également le 3e du Canta en terme de gains distribués, derrière celui de MutteVil et de Merirosvokaupunki.
Le Montanay, 4.820 habitants ; 58 km/2 ; 83 h/km2, comme ses voisines, Le Montanay se démarque par la grande richesse de ses habitants, qui viennent profiter de l'air doux du large sur les grandes plages de sable de la ville. Les remarquables maisons en front de mer, avec toujours un accès direct à la plage, sont parmi les plus chères du pays, le m2 ne se négociant pas sous les 25.000$.
La Fleury, 2.740 habitants ; 49 km/2 ; 56 h/km2, village parmi les plus riches du royaume, La Fleury ne compte pratiquement que des demeures de plus de 500m2, par ailleurs, le plus petit terrain enregistré dans le cadastre communal est de 1,2 hectare, en faisant une des municipalités les plus "aérées" du Canta.