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[Histoire] guerre civile de 1987 à 1989

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Histoire de la Guerre Civile aux Diambée (1987-1989) et prise du pouvoir (1990)

Comprendre le Diambée d’aujourd’hui

Présentation des camp


La guerre civile du Diambée, qui a éclaté en 1987, a été le théâtre d'un affrontement brutal entre deux factions politiques aux idéologies opposées. Cette période sombre de l'histoire du pays a été marquée par des luttes de pouvoir, des massacres et une souffrance incommensurable pour la population. Au cœur de ce conflit se trouvaient d'une part les Monarchistes, et d'autre part le Parti Militaire Nationaliste d'extrême droite. Cet article se propose d'explorer les origines, les idéologies et les stratégies de ces deux partis qui se sont affrontés dans une guerre qui a causé la mort de plus de 3 millions de personnes.

Les Monarchistes

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Le mouvement monarchiste du Diambée a ses racines dans une longue tradition historique. Depuis des siècles, le pays a été gouverné par une monarchie qui, bien que critiquée pour ses excès et ses abus, a également été perçue comme un symbole d'unité et de continuité pour la nation. Les monarchistes soutenaient la restauration et la préservation de la monarchie, qu'ils considéraient comme un rempart contre le chaos et l'anarchie que pourrait engendrer un régime militaire.

Leur idéologie mettait l'accent sur la légitimité historique de la monarchie, le respect des traditions culturelles et la nécessité d'un gouvernement stable. Les monarchistes prônaient également une approche plus modérée en matière de politique économique, favorisant le développement rural et la préservation des valeurs traditionnelles.

Pour renforcer leur position, les monarchistes ont cherché des alliances avec des groupes religieux particulièrement les musulman et des organisations de la société civile qui partageaient leur vision d'un Diambée uni sous un roi. Ils ont également tenté d'attirer les classes moyennes et les élites urbaines, en promettant une transition pacifique et une réforme politique modérée qui pourrait répondre aux aspirations populaires sans renverser l'ordre établi.

Le Parti Militaire Nationaliste

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En face, le Parti Militaire Nationaliste a émergé en réaction aux frustrations croissantes face à la corruption et à l'inefficacité perçue de la monarchie et notamment aux émeutes de Zambou . Composé de militaires, de nationalistes radicaux et de jeunes idéalistes, ce mouvement a prôné un changement radical. Leur idéologie s'articulait autour de la nécessité d'un gouvernement fort et traditionnel chrétien , capable de prendre des décisions rapides et décisives pour moderniser le Diambée.

Leur vision du nationalisme était teintée d'un sentiment d'exceptionnalisme, où ils se voyaient comme les gardiens d'un Diambée pur et fort, libre des influences étrangères et des trahisons de l'intérieur. Ils ont souvent eu recours à des discours virulents contre les monarchistes, les accusant de trahison et de compromission avec des puissances étrangères.

Le Parti Militaire Nationaliste a utilisé des méthodes agressives pour asseoir son pouvoir. Ils ont mobilisé des groupes paramilitaires, souvent composés de jeunes désillusionnés, pour mener des campagnes de terreur contre les partisans monarchistes. Leur stratégie reposait sur une propagande efficace qui misait sur la peur et l'angoisse, tout en promettant un avenir radieux, débarrassé des traîtres et des corrompu dont les monarchistes .
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Première Étape - La Vie Avant la Guerre Civile (1984-1986)

Avant l'éclatement de la guerre civile en 1984, le Diambée était un pays marqué par des contrastes saisissants, tant sur le plan économique que social. La monarchie, qui avait régné sans interruption pendant des décennies, était à la fois un symbole d'unité et une source de mécontentement croissant parmi la population.

Une Monarchie en Décadence

Le roi, bien que respecté par une partie de la population pour son rôle historique, faisait face à des critiques de plus en plus virulentes. Son règne était entaché de scandales de corruption, et les rumeurs d'enrichissements illicites au sein de la cour royale circulaient largement. Les plaisirs de la famille royale contrastaient avec les conditions de vie difficiles de nombreux citoyens. Dans les zones rurales, les agriculteurs luttaient contre des récoltes médiocres dues à des conditions climatiques défavorables et à une mauvaise gestion des ressources. Les villages étaient souvent privés d'infrastructures de base, comme l'eau potable et l'électricité, laissant la population dans un état de précarité.

Dans les villes, en revanche, une classe moyenne émergeait, désireuse de changement. Les jeunes diplômés cherchaient des opportunités d'emploi dans un marché du travail stagnant, tandis que les travailleurs urbains exprimaient leur frustration face à des salaires bas et à des conditions de travail précaires. Les inégalités économiques se creusaient, alimentant le ressentiment envers le régime monarchique.

Une Société Divisée

La société diambéenne était profondément divisée. D’un côté, les partisans de la monarchie, souvent issus des élites traditionnelles, voyaient la monarchie comme un garant de l'ordre et de la continuité. Ils s'accrochaient à des valeurs culturelles et religieuses, craignant que le changement ne conduise à une fragmentation de la nation. De l’autre côté, de plus en plus de citoyens, en particulier parmi les jeunes, aspiraient à des réformes politiques, à la démocratie et à la fin de la corruption institutionnalisée. Ils réclamaient des droits civiques et des libertés fondamentales, inspirés par des mouvements de réforme à l'étranger.

Les tensions entre ces deux groupes se manifestaient par des débats houleux dans les cafés et les universités. Des organisations estudiantines, des syndicats et des groupes de défense des droits de l'homme commençaient à s'organiser, cherchant à mobiliser les masses contre la monarchie en place. Les chants de protestation résonnaient dans les rues, et les slogans appelant à la démocratie devenaient de plus en plus audibles.

L’Élément Déclencheur : L’Incident de Zambou

La situation devint explosive en janvier 1986, lorsqu’un événement tragique marqua un tournant décisif dans l’histoire du Diambée : l’incident de Zambou. Cette petite ville, située dans le nord du pays, avait été le théâtre d'une manifestation pacifique organisée par des jeunes militants en faveur de réformes démocratiques. Des milliers de personnes s'étaient rassemblées pour exprimer leur colère face à la corruption et demander des changements.

Malheureusement, la réponse des forces de sécurité fut brutale et disproportionnée. Sur ordre du gouvernement, les policiers et les soldats ouvrirent le feu sur la foule, tuant plusieurs manifestants et en blessant des dizaines d’autres. Cet acte de violence choqua la nation entière et provoqua une vague d'indignation. Les images des manifestants tombés sous les balles circulèrent rapidement, galvanisant les partisans des deux camps.De plus les musulman étant allié des monarchistes en rajouter encore en Saccagant l’es maison des manifestants

L'incident de Zambou devint le symbole du désespoir et de la colère d'une population fatiguée des abus de pouvoir. Il marqua le début d'une radicalisation des mouvements opposés à la monarchie, tandis que les nationalistes militaires voyaient là une opportunité en or pour revendiquer leur vision d'un Diambée nouveau, fort et unifié. Les manifestations qui avaient commencé comme un appel pacifique à la réforme se transformèrent désormais en une véritable émeute et le parti militaire augmenta très vite en effectif


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Deuxième Étape - Début des hostilités (1986-1987)

L'Unité des Opposants

Après l’incident de Zambou, la colère populaire atteignit son paroxysme. Les manifestations de rue, qui avaient commencé pacifiquement, se transformèrent en actions de résistance de plus en plus violentes. Les partisans de la monarchie, bien que pris de court par la brutalité des événements, commencèrent à se rassembler sous des bannières communes pour défendre leur vision d'un Diambée uni. Samuel Kouassi, le charismatique leader monarchiste, devint le porte-voix d'un mouvement qui cherchait à préserver les valeurs traditionnelles et à restaurer la dignité du peuple face à la montée des nationalistes.

La Réaction des Nationalistes

De l'autre côté, le Parti Militaire Nationaliste, dirigé par le colonel Abdella Diango, capitalisa sur le mécontentement généré par l'incident de Zambou. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, les nationalistes réussirent à rassembler un large éventail de factions, allant des jeunes idéalistes aux anciens militaires mécontents du régime en place. Avec un discours galvanisant promettant la justice sociale et la fin de la corruption, ils attirèrent de nombreux jeunes et manifestant en quête de changement, qui rejoignirent les rangs des milices populaires.

Les milices nationalistes, initialement désorganisées, commencèrent à se structurer. Elles occupaient des quartiers urbains, multipliant les patrouilles et les actions de sabotage contre les infrastructures liées au régime monarchique. Des slogans révolutionnaires résonnaient dans les rues, et les nationalistes prenaient de plus en plus de place dans le paysage politique.

Polarisation de la Société

La polarisation de la société diambéenne se renforça. Les affrontements entre les deux camps devinrent fréquents, et les rumeurs de violence circulaient. Les partisans de la monarchie s'organisèrent en milices pour protéger leurs communautés, tandis que les groupes nationalistes, encouragés par leur succès croissant, intensifiaient leurs actions. Les rituels de violence, qui avaient jusque-là été réservés aux forces de l'ordre, se propageaient dans les rues, transformant le Diambée en un champ de bataille.

Les villes, autrefois vibrantes de vie, se transformèrent en zones de conflit. Les écoles furent fermées, les marchés désert et les familles se retrouvèrent souvent prises au milieu des combats. La peur s'installait, et les gens se retrouvaient confrontés à des choix déchirants : soutenir l'un ou l'autre camp ou tenter de rester neutre.

La Conférence Nationale

Face à l'escalade des tensions, les monarchistes décidèrent d'organiser une conférence nationale en août 1987, espérant créer un front uni pour contrer la menace nationaliste. Cette conférence, réunissant des représentants de la monarchie, de la société civile et de divers partis politiques, avait pour objectif de discuter des réformes nécessaires pour apaiser les tensions.

Cependant, les discussions furent vite interrompues par des désaccords internes. Les factions monarchistes n'étaient pas d'accord sur la manière de répondre à la crise. Certains prônaient une approche conciliatrice, tandis que d'autres, plus radicaux, exigeaient une réponse militaire. Les nationalistes, de leur côté, profitèrent des dissensions pour intensifier leurs attaques, s'attaquant à des infrastructures gouvernementales et lançant des campagnes de propagande pour discréditer le régime.

La Déclaration de Guerre

En septembre 1987, après plusieurs mois de tensions croissantes et d'affrontements sporadiques, la situation atteignit un point de non-retour. Le colonel Abdella Diango , convaincu que la monarchie ne céderait jamais le pouvoir par des voies pacifiques, annonça la création d'un "Gouvernement de Libération du Diambée". Dans un discours enflammé diffusé à la télévision, il déclara la guerre à la monarchie, affirmant que le peuple avait le droit de se battre pour sa liberté.

Cette déclaration marqua un tournant décisif. Les hostilités se généralisèrent, et le Diambée entra dans une phase de guerre civile ouverte. Les deux camps se préparèrent à un conflit qui allait déchirer le pays, plongeant la nation dans une spirale de violence et de souffrance, avec des conséquences dévastatrices pour des millions de citoyens. Les alliances qui s'étaient formées, les espoirs de réforme et les rêves d'un avenir meilleur sembla


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Histoire de la Guerre Civile du Diambée : Troisième Étape - La Déclaration de Guerre et la Mobilisation des Alliés (1987-1989)

L'Escalade de la Violence


Après de nombreux attentats ciblés et des émeutes de plus en plus fréquentes, le Parti Militaire Nationaliste, sous la direction du colonel Abdel Rahmane, avait réussi à établir un pouvoir considérable au sein des régions qu'il contrôlait. Les attaques contre les infrastructures de l'État monarchiste s'étaient intensifiées, provoquant la panique et la désorganisation au sein des forces loyalistes. Les manifestations populaires, qui avaient débuté comme des appels pacifiques à la réforme, prenaient désormais une tournure radicale, entraînant des confrontations violentes entre les partisans des deux camps.

La Déclaration de Guerre

En 1987, dans un communiqué officiel largement diffusé, le colonel Abdella Diango annonça la déclaration de guerre au régime monarchiste. Il y affirmait que la lutte pour la liberté et la dignité du peuple diambéen ne pouvait plus être contenue par des négociations ou des réformes superficielles. Ce message galvanisa ses partisans et renforça la détermination des nationalistes à renverser le gouvernement en place.

« Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire », déclara-t-il dans son discours. « Nous ne pouvons plus rester les bras croisés face à l'oppression. C’est le temps de la résistance, le temps de la libération ! »

La Réaction des Monarchistes

Face à cette escalade, les monarchistes, dirigés par Samuel Kouassi, réagirent rapidement. Ils appelèrent à l'aide de leurs alliés traditionnels, notamment des pays de l'empire et des nations musulmanes, en sollicitant un soutien militaire et logistique. Dans une déclaration conjointe, les dirigeants monarchistes exprimèrent leur détermination à défendre la souveraineté du Diambée et à résister aux attaques des nationalistes.

« Nous ne sommes pas seuls dans cette lutte », affirma Samuel Kouassi. « Nous avons des alliés qui partagent nos valeurs et qui croient en la stabilité et la continuité de notre nation. Ensemble, nous repousserons cette menace. »

Mobilisation des Alliés

Les appels à l'aide des monarchistes ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd. Plusieurs pays de l'empire,et les communautés musulman du Pays, répondirent favorablement à la demande d'assistance. Des troupes furent déployées, et des fournitures militaires affluèrent, renforçant les capacités des forces loyalistes. Cette aide internationale augmenta considérablement les tensions sur le terrain, car les nationalistes interprétèrent ces interventions comme une agression directe contre leur lutte pour l'émancipation.

Une Guerre de Position

Avec la déclaration de guerre, le conflit entra dans une phase de guerre de position. Les deux camps se préparèrent à des combats prolongés, chacun cherchant à établir des lignes de défense solides et à s'assurer le contrôle des régions stratégiques. Les villes devinrent des forteresses, et les villages, des zones de conflit. Les civils, pris au piège dans cette lutte, subirent les conséquences dévastatrices des combats, avec des pertes humaines considérables et un déplacement massif de populations.

La Réaction de la Communauté Internationale

La communauté internationale, tout en condamnant la violence, se retrouva divisée sur la question du soutien à offrir. Certains pays appelèrent à un cessez-le-feu et à des négociations de paix, tandis que d'autres prirent parti pour l'un ou l'autre camp, exacerbant ainsi les tensions régionales. Les médias couvrirent intensément les événements, attirant l'attention mondiale sur la crise qui se déroulait au Diambée.



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Histoire de la Guerre Civile du Diambée : Quatrième Étape - La Victoire du Parti Militaire et l'Instaurations d'un Gouvernement Militaire (1989-1990)

La Défaite des Monarchistes


Au début de 1990, après des années de combats acharnés, le Parti Militaire Nationaliste, dirigé par le général Abdella Diango, commença à prendre l'avantage sur les forces monarchistes. Grâce à une stratégie militaire audacieuse et à une mobilisation efficace de ses troupes, le Parti Militaire réussit à capturer des villes clés et à isoler les bastions monarchistes. Les forces loyalistes, affaiblies par les pertes et la désorganisation, ne purent résister à l'assaut final.

La Prise de Pouvoir

En 1990, après une série de victoires décisives sur le terrain, le général Abdella Diango annonça la chute du dernier bastion monarchiste. Avec un soutien populaire croissant et une armée motivée, il proclama la formation d'un nouveau gouvernement militaire. Dans son discours, il affirmait que cette nouvelle ère serait marquée par la stabilité, la sécurité et la renaissance du Diambée.

« Nous avons lutté pour la liberté et la justice », déclara-t-il. « Notre mission est de rétablir l'ordre et de bâtir un avenir meilleur pour notre peuple. Le temps des divisions est révolu. Ensemble, nous construirons une nation forte et unie. »

L'Instaurations d'un Régime Militaire

Le gouvernement militaire instauré par Abdella Diango se caractérisait par un contrôle centralisé et une suppression des oppositions. Les principales décisions politiques et économiques étaient prises par un conseil militaire composé des hauts gradés de l'armée, qui avaient joué un rôle clé dans la victoire. Le général Diango occupait la présidence et concentrait les pouvoirs exécutif et militaire.

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Les Principales Mesures du Nouveau régime :

- État d'Urgence : Un état d'urgence fut déclaré, permettant au gouvernement militaire de restreindre certaines libertés civiles au nom de la sécurité nationale.

- Réformes Économiques
:Le gouvernement entreprit des réformes économiques visant à stabiliser le pays, relancer l'économie et attirer des investissements étrangers. Des projets de reconstruction des infrastructures détruites par la guerre furent lancés et de nationaliser toutes les entreprises privées du Diambée

- Contrôle des Médias : Les médias furent placés sous surveillance stricte, et la censure fut instaurée pour éviter toute critique du régime.

- Répression des Oppositions :Toute forme d'opposition politique fut rapidement réprimée. Les partis politiques furent dissous, et les dissidents furent arrêtés ou contraints à l'exil.

- Les musulman : La communauté musulman étant donné qu’elles à aider les monarchistes,le gouvernement militaire à restreint tous leur droit


Actuellement le régime utilisé encore c’est différent changement
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