[Rasken-Sitadie] Rencontre à Catalles

(i) La rencontre a lieu en janvier 2014

Rasken-Sitadie : Après sa visite avec le Banairah, Baduil enchaîne avec Rasken
21/01/2014


Paul Baduil, Premier ministre sitade
Alors qu'hier-même, le Premier ministre sitade rencontrait les représentants du Banairah sans l'accord de l'aile gauche du gouvernement, Baduil rencontre aujourd'hui, tout aussi clandestinement, les représentants de Rasken.

Une fois de plus, l'objectif de Paul Baduil est d'établir des flux d'importation d'hydrocarbures raskenois vers la Sitadie. Cependant, l'objectif est bien plus compliqué à atteindre qu'il n'en a l'air. En effet, l'Empire raskenois se situe au nord de l'Eurysie, et la transportations d'hydrocarbures par voie maritime vers la Sitadie nécessite d'énormes détours.

Baduil va donc très probablement, lors de sa rencontre avec les représentants raskenois, enfin proposer le projet de création d'un oléoduc traversant Rasken et la Kaulthie, avant de traverser la Leucytalée et d'atteindre la Sitadie.

Le projet nécessitera inévitablement d'organiser d'autres rencontres avec les pays traversés, dont devraient faire partie la Kaulthie et Novigrad.

Le but de cette rencontre sera probablement d'établir officiellement ce projet et surtout de mettre fin aux barrières douanières qui pourraient y nuire.



Le Palais de la République
La rencontre sitado-raskenoise a lieu au Palais de la République, bâtiment situé dans un parc au centre de Catalles, capitale sitade. Le Palais de la République est la résidence du Premier ministre.

Le Président de la République sitade ainsi que le ministre sitade des Affaires étrangères sont absents. Paul Baduil est le seul ministre présent, et n'est accompagné que de collaborateurs proches.

Au cours de la rencontre, Paul Baduil expose une première proposition de traité bilatéral avec Rasken.


Traité proposé par la République sitade

Préambule

Article 1 – Le présent accord a pour objectif d’intensifier les relations existantes entre les parties et de promouvoir leur coopération économique et commerciale.

Titre 1 – Des relations diplomatiques entre les parties

Article 2 – Les parties s’engagent à intensifier leurs relations afin d’encourager les échanges commerciaux et économiques.

Article 3 – Les parties s’engagent à maintenir périodiquement un dialogue économique et commercial.
Cette coopération porte principalement sur les domaines suivants :
a. L’accès au marché et la libéralisation des échanges (barrières tarifaires et non tarifaires) ;
b. Les relations commerciales des parties avec les tiers ;
c. La détermination des produits prioritaires.
Titre 2 – De la coopération entre les parties

Article 4 – Les parties s’engagent à favoriser la coopération douanière en vue d’améliorer et de consolider le cadre juridique de leurs relations commerciales.

Article 5 – Les parties conviennent de promouvoir un rapprochement des méthodes statistiques relatives aux échanges de biens et de services.

Article 6 – Dans le cadre de leur coopération économique, les parties favorisent l’échange d’informations relatives à leurs indicateurs macro-économiques respectifs.

Article 7 – Les parties favorisent la coopération entre entreprises dans le but de créer un cadre propice au développement économique qui tienne compte de leurs intérêts mutuels.
Cette coopération se traduit notamment par :
a. Un accroissement des flux d’échanges commerciaux et des investissements ;
b. L’adoption de mesures encourageant le respect du droit de la concurrence, et favorisant l’appairage de l’offre et de la demande.
Article 8 – Les parties favorisent, dans le cadre de leurs compétences, la mise en place d’un environnement attrayant et stable afin de susciter l’accroissement d’investissements mutuellement avantageux
Cette coopération est menée, entre autres, au moyen des actions suivantes :
a. organisation d'un réseau systématique d'information, d'identification et de diffusion en ce qui concerne les législations et les possibilités d'investissement
b. promotion de co-entreprises
Titre 3 – Des droits de douane

Article 9 – Les droits de douane ou autres taxes tarifaires supérieures à 25 % du prix brut d’un produit en provenance d’une partie ne peuvent être établis par l’autre partie.

Article 10 – Les droits de douane ou autres taxes tarifaires sur les produits prioritaires ne peuvent être établis par aucune partie.

Article 11 – Sont des produits prioritaires :
a. Les engins motorisés produits en Sitadie ;
b. Le matériel agricole produits en Sitadie ;
c. Les confiseries, biscuits et conserves alimentaires produits en Sitadie ;
d. Les hydrocarbures extraits à Rasken.La liste des produits prioritaires ne peut faire l’objet de réajustement unilatéral.

Titre 4 – De la sécurité des flux commerciaux

Article 12 – Les deux parties s’engagent à prendre les mesures législatives, diplomatiques et militaires nécessaires à la sécurité des flux commerciaux qu’elles partagent.

Titre 5 – Du projet de Grande Route Commerciale Eurysienne

Article 12 – Les deux parties s’engagent à œuvrer à l'établissement d'un oléoduc facilitant l'acheminement d'hydrocarbures de Rasken vers la Sitadie. En cas d'impossibilité de réaliser un tel oléoduc, les deux parties s'engagent à prendre les mesures législatives et diplomatiques nécessaire au bon acheminement d'hydrocarbures de Rasken vers la Sitadie

La première rencontre entre la Sitadie et Rasken depuis l'avènement de la Nouvelle République en Sitadie avait lieu un 21 janvier, alors même que la neige tombait sur les toits de Catalles.


Catalles un hiver
Catalles était la capitale de la République sitade. Centre démographique de la Sitadie, l'agglomération comptait à elle seule 2 millions d'habitants. Catalles tendait aussi à s'imposer comme le centre économique du pays, grâce à l'héritage des vieilles industries sitades combiné aux centres technologiques qui se développait à la périphérie de la ville historique. La politique de la ville tendait aujourd'hui à prioriser le développement de campus universitaires au sein de la ville, et de progressivement faire glisser l'industrie lourde du centre vers la banlieue.

Ce qui illustrait particulièrement Catalles, c'était ses milles cheminées, vestiges d'un temps où la combustion massive du charbon en plein centre-ville ne causait pas des manifestations particulièrement agressives à l'égard des industriels. Aujourd'hui, il arrivait que certaines de ces cheminées soient encore en activité, au sein d'usines de métallurgie notamment ; mais le nombre de cheminées dégageant de la fumée en ville avait drastiquement diminué, et rendait l'atmosphère catallienne à peu près tolérable.


Aeroport de Vitrusses
C'était à l'aéroport de Vitrusses, dans la banlieue sud de la métropole, que le ministre des Affaires étrangères raskenois et les industriels qui l'accompagnaient étaient attendus. Quand ceux-ci arrivèrent, ils furent accueillis par la Garde républicaine, ainsi que le Premier ministre sitade, Paul Baduil. Comme lors de sa rencontre la veille avec le Banairah, Paul Baduil n'était pas accompagné d'autres ministres ou du Président de la République. Dans un contexte de crise au sein de la majorité parlementaire entre gauche et droite, Baduil a décidé de faire cavalier seul.

Après avoir prononcé quelques formalités, Baduil s'empressa de conduire le ministre raskenois vers un convoi, pour se diriger vers le Palais de la République, en plein centre de Catalles. Durant le trajet, Baduil et le ministre raskenois partageaient la même voiture, tandis que les industriels étaient réparties dans d'autres véhicules. Les industriels seraient portés à l'Hôtel Saint Marc, entre l'aéroport et le Palais, où ils pourraient s'installer le temps que Baduil et le ministre raskenois échangent seuls sur les questions sensibles. Tous seraient réunis en fin d'après-midi au Palais de la République pour une grande rencontre entre industriels sitades et raskenois, à laquelle s'ensuivrait une conférence de presse pour annoncer les accords trouvés entre les gouvernements sitades et raskenois.

Toujours sur la route du Palais de la République et après avoir échangé sur des sujets plus ou moins banals concernant la diplomatie sitado-raskenoise au jour le jour, Paul Baduil demanda au ministre raskenois une question assez ouverte pour entamer les sujets les plus stratégiques avec son invité :



Paul Baduil

"Concernant les sujets peut-être plus sensibles, je me permets de vous demander quels sont les ambitions de votre gouvernement concernant la relation sitado-raskenoise ?"

Nous sommes le 21 janvier 2014, il fait froid, la neige tombe, une journée banale en somme. Banale, elle l’était pour la majorité des citoyens Sitade comme Raskenois, mais ce jour est également celui de la première rencontre Raskeno-Sitade, rencontre qui pourrait déboucher sur de potentiels contrats bénéfiques pour les deux pays.

Aux alentours de 14 h, soit un peu moins d’une heure et demie après être partis de l’aéroport d’Eberstadt, l’avion Raskenois se posa comme prévu sur le sol de la capitale Sitade. Axel Ordnoff descendit de son avion, suivi des industriels Raskenois qui l’accompagneraient durant cette visite.




Axel Ordnoff : « Quelles sont nos ambitions ? Pour l’instant, nos ambitions se limitent à une relation économique plus approfondie entre nos deux pays. La Sitadie a un besoin urgent et Rasken a de quoi répondre à ce besoin. De plus, le projet Elysium que nous voulons mettre en place avec l’UEE devrait aider à répondre à votre besoin. Comme je viens de vous le dire, nos ambitions actuelles sont purement économiques, mais si vous avez des propositions, n’hésitez pas. »