02/08/2015
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[Krésetchnie/Remplacement de Karbovotskie] Klosterbund Von Bergrun

Création de pays : [Krésetchnie/Remplacement de Karbovotskie] Klosterbund Von Bergrun (presque terminé)


Généralités :



Nom officiel : Klosterbund Von Bergrun (Ligue Monastique de Bergrun)
Nom courant : Bergrun
Gentilé : Bergrosish

Inspirations culturelles : Massif de la Chartreuse, Alsace, délires de zinzolins monastiques et alcooliques
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Allemand
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Russo-Ukrainien et Français

Drapeau :
Drapeau minimaliste qui fait logo

Devise officielle :
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Kasse (symboles : K')

Capitale : Kalsteinstadt

Population : 2 325 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Les premières traces de Bergrun avec cette délimitation territoriale datent du Duché de Gradenbourg lors de l'apogée de l'Empire Kaulthe. Les Massifs de Bergrun étaient alors habités par différentes tribus et villages progressivement assimilés au gré des conquêtes, avec une culture entièrement diluée dans celle des colonies kaulthes. Est alors fondé le Landkreis Bergrun, un comté assujetti au Duché de Gradenbourg et administrant l'ensemble des massifs selon une société féodale.
C'est pendant cette période qu'est formée une succession de monastères dans les différentes régions des massifs avec une fonction politique, visant à convertir les peuplades locales et lutter contre les religions païennes, principalement shamaniques. C'est une extension du pouvoir comtale et un élément de consolidation de la société et du système alors établis de force. Les monastères constituent à terme de véritables ordres de moines guerrier avec une fonction inquisitoriale, faisant office de police religieuse mais aussi et surtout politique. Il y a également des engagements armés pour définitivement mettre fin aux mouvements religieux préexistants et constituant des nœuds d'influence contrariant les comtes se succédant sur place.
Malgré cette guerre religieuse visant à “tuer” les dieux païens en détruisant leurs temples, ouvrages, artefacts, autels et idoles, ces croyances persisteront à une échelle plus réduite et subtilement ancrée dans la culture tribale.

Le modèle féodal et les ordres de moines guerriers perdront progressivement en influence avec la déstabilisation de l'Empire Kaulthe jusqu'à la sécession de Krésetchnie. Si le modèle comtal est alors complètement balayé et rejeté, les monastères perdureront dans une forme nouvelle avec un syncrétisme intégrant le shamanisme au catholicisme bergrosish qui s'éloignera de son origine Kaulthe. Cela entrainera un regain dans l'importance des monastères qui deviendront des éléments culturels majeurs de la région au point d'avoir un véritable rôle officiel dans la politique.
Les monastères deviennent alors des centres administratifs et économiques, autour duquel orbitent les processus décisionnels lors de votes arbitrés par les moines, véritables garants des institutions.

L'économie quant à elle tourne avant tout autour de la production et exportation du terroir : tisanes, caramels et surtout la très célèbre Pflanzenlikor, une liqueur à la recette extrêmement complexe comptant pas moins de cent trente plantes différentes cultivées en montagnes. L'importance de la Pflanzenlikor dans les exportations et la culture locale en font un produit majeur de l'artisanat, dont le secret de production jalousement gardé par les monastères contribuent à leur influence politique.

Mentalité de la population :
Les Bergrosish sont reconnus pour leur chauvinisme exacerbé, extrêmement attaché à leur terroir. Ils ne sont pas pour autant nationaliste et s'avèrent même ouverts à l'étranger, en particulier pour vendre leurs produits ou des visites touristiques dans leurs montagnes. Ce sont également de bons vivants pacifiques avec une innombrable multitude de festivals divers, occasion de faire la fête et consommer de la Pflanzenlikor en abondance. Ils ont pareillement développé une sainte horreur de l'autorité héritée de la sécession de la Krésetchnie qui se répercute ainsi dans le modèle économique : si les moines ont le monopole de la Pflanzenlikor, l'industrie reste extrêmement décentralisée sous la forme d'une multitude d'ateliers d'artisans, et les plus importants d'entre eux comptent systématiquement un syndicat s'évertuant à faire respecter les droits des travailleurs.

Place de la religion dans l'État et la société :
Si le catholicisme a longtemps été un élément politique et par extension de répression des mouvements shamaniques, sa place a évoluée avec le temps pour devenir un élément secondaire de l'autorité monastique. Les moines tirent leur influence avant tout par leur rôle administratif et économique que religieux. Le syncrétisme avec les mouvements shamaniques a finalement achevé de réduire le rôle formellement institutionnel du catholicisme à un élément purement culturel, non pas moins influent.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Le Klosterbund Von Bergrun est avant tout une démocratie décentralisée avec une vie politique officiellement centrée sur les mairies. Les maires ont une fonction administrative locale dans les petites villes et villages de la région, mais s'articulent autour des monastères qui servent d'échelon administratif intermédiaire. L'influence économique et culturelle des moines doublée de leur rôle administratif en font des autorités reconnues dans la supervision générale et l'arbitrage des décisions régionales, jusqu'à l'échelon supérieur qu'est le Klosterbund Von Bergrun lui-même, c'est-à-dire la ligue monastique regroupant les moines supérieurs de chaque monastère.
Bergrun se démarque alors avec un fonctionnement très informel à l'échelle régionale et des lois fonctionnant avant tout sur des coutumes plutôt que des écrits formalisés, chose qui se remarque avec l'absence de constitution.

Principaux personnages :
Ludwig Hauschka, Archimoine de la Ligue Monastique, autrement dit l'arbitre ultime chargé de présider les décisions et conseils qui y sont tenus.

Luka Wehausen, moine reconnu pour représenter Bergrun dans l'Assemblée Permanente du Conseil des États de Krésecthnie.

Frieda Potthast, moniale en charge du secrétariat des affaires étrangères de Bergrun

Politique internationale :
Bergrun est notablement ouverte à l'étranger pour exporter ses produits culturels et faire promotion du tourisme sur place, constituant ensemble l'essentiel des recettes de la région. La politique y est également favorable à la Confédération de Krésetchnie dans sa dynamique actuelle : décentralisée et accordant un important degré d'autonomie à ses membres. Les Bergrosish sont par ailleurs conscients de l'importance structurelle et sécuritaire de la Confédération, et ce, d'autant plus depuis l'invasion menée par l'Empire Raskenois.
Et si les Bergrosish sont formellement anti-autoritaires, la politique ne s'encombre pas de telles considérations quand il s'agit de commercer.
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