02/07/2017
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Ministère de la Planification Industrielle

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MINISTÈRE DE LA PLANIFICATION INDUSTRIELLE


Taras Ichuk, Ministre de la Planification Industrielle de l'État de Réclamation Nationale d'Hotsaline
Taras Ichuk
Ministre de la Planification Industrielle


Le Ministère de la Planification Industrielle est la concrétisation des inclinations planistes des néosocialistes de l'Alternative Sociale et Démocratique au sein du Conseil de Réclamation Nationale. Dirigé par Taras Ichuk, justement issu des rangs de l'ASD, le ministère a vocation à organiser le développement de l'industrie hotsalienne, principalement à des fins militaires. Il poursuit ainsi les objectifs qui lui sont fixés par le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés, de manière à préparer au mieux l'Hotsaline à une guerre ouverte contre l'Empire Raskenois, dans le cas où aucune autre alternative ne serait trouvée pour retrouver la souveraineté sur les terres hotsaliennes de l'Administration Militaire de Gradenbourg. Si l'administration de Mariya Dovhan se contente d'analyser les atouts qui manquent à l'Hotsaline pour maximiser ses chances de récupérer le contrôle des territoires occupés par l'ennemi, le Ministère de la Planification Industrielle les fait suivre par un travail d'étude de faisabilité technique afin de déterminer au mieux les moyens à mettre en œuvre pour solutionner les problématiques posées par le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés.

Au sein du Conseil de Réclamation Nationale, l'Alternative Sociale et Démocratique doit toutefois composer avec un Front de la Liberté bien plus influent, qui porte une ligne économique ouvertement libérale. Le Ministère de la Planification Industrielle se doit donc d'agir en synergie avec le Ministère du Développement Économique, une administration contrôlée par le FL dont l'objectif est d'intégrer au mieux les intérêts des acteurs économiques privés du pays à la politique du Conseil, afin d'orienter au mieux la politique de développement industriel en adéquation avec les objectifs de croissance propres aux entreprises du secteur.


HISTORIQUE DES PUBLICATIONS



04/07/2014 - Le Plan Svarog
04/07/2014 - Plan Svarog - Les enjeux de l'industrie pétrochimique
23/03/2017 - Le Plan Veles
31/03/2017 - Le Plan Mokosh
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Lingots d'aluminium
Des lingots d'aluminium : la forme sous laquelle seront massivement stockés les alliages qui rejoindront les réserves de ressources stratégiques


LE PLAN SVAROG

Le Plan Svarog est une opération lancée par le Ministère de la Planification Industrielle afin de répondre aux inquiétudes prononcées par le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés quant à l'isolement géographique d'une Confédération de Kresetchnie cernée par des entités politiques potentiellement hostiles, qui pourrait empêcher l'approvisionnement du pays en matières premières nécessaires à l'alimentation de l'effort de guerre, dans le cas où la Confédération se trouverait en conflit ouvert avec un ou plusieurs États voisins. Du nom de Svarog, le dieu slave associé à l'industrie et la métallurgie, le plan a vocation à constituer d'importantes réserves de matières premières stratégiques qui pourront être consommées par la machine de guerre hotsalienne au cours d'un éventuel conflit prolongé, sans avoir recours à un ravitaillement extérieur rendu probablement impossible. Il s'agit donc de créer les conditions d'une sorte d'autarcie à durée limitée, qui pourrait être activée en commençant à puiser dans les réserves aussitôt que les frontières auront été verrouillées.

Le projet concerne deux types de ressources jugées essentielles pour assurer la survie du pays en cas de conflit, les denrées alimentaires ayant été exclues pour le moment du fait de la production nationale déjà abondante de l'Hotsaline. Il s'agit en premier lieu des matériaux industriels, qui devront être utilisés pour soutenir la production d'armement au cours de la guerre et permettre la réparation et le remplacement des équipements endommagés ou détruits. Sont principalement concernés les minerais métalliques et les alliages, mais également certains composés chimiques essentiels pour la fabrication des armements explosifs. Ensuite viennent les carburants et les ressources énergétiques, qui permettront de maintenir en état de fonctionnement le réseau électrique du pays, ainsi que de faire tourner les moteurs des équipements militaires. La principale source d'énergie utilisée en Hotsaline étant le charbon, déjà très présent sur le territoire kresetchnien, son approvisionnement ne devrait guère poser problème. Pour ce qui est des hydrocarbures, en revanche, il sera nécessaire de trouver des partenaires commerciaux eurysiens sans lien avec la firme raskenoise Apex, s'il en reste encore. Le plan prévoit de stocker de grandes quantités de carburant dans des conditions maximisant sa durée de conservation, ainsi que du pétrole brut, plus stable, qui pourra servir aussi bien à la fabrication de nouveaux carburants qu'à la production de matériaux plastiques à destination de l'industrie.

L'horizon de constitution des réserves de ressources stratégiques prévues par le plan est de deux ans. D'ici deux ans, donc, l'Hotsaline devra avoir importé suffisamment de ressources pour posséder de quoi alimenter une économie de guerre pour une durée de cinq ans. Il s'agit d'un objectif ambitieux, qui demandera un effort financier et logistique conséquent pour constituer des stocks massifs sur une durée aussi réduite. Par ailleurs, le projet prévoit également l'aménagement des espaces de stockage, qui nécessiteront la construction d'infrastructures spécialisées, notamment pour ce qui est de la conservation des produits pétroliers. Les besoins liés à cet impératif, qui requiert un équilibre savant entre la concentration des centres de stockage à proximité des parcs industriels qui devront consommer ces ressources, et leur dispersion pour des raisons de sécurité évidentes, seront étudiés plus en détail par le Ministère de l'Aménagement du Territoire, qui se chargera de mettre au point la cartographie des infrastructures nécessaires et de publier les appels d'offre auprès des acteurs du secteur de la construction.

Une première estimation a été faite des quantités de ressources qu'il sera nécessaire de se procurer pour constituer de telles réserves :

MINERAIS ET ALLIAGES INDUSTRIELS
Acier : 17 000 000 tonnes
Aluminium : 1 360 000 tonnes
Titane : 51 000 tonnes
Cuivre : 510 000 tonnes
Lithium : 34 tonnes
Plomb : 250 000 tonnes

HYDROCARBURES ET RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES
Charbon : 250 000 000 tonnes
Pétrole : 150 000 000 barils
Essence raffiné : 60 000 000 barils

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Raffinerie de pétrole
Une raffinerie de pétrole telle que l'Hotsaline n'en possède pas


PLAN SVAROG - LES ENJEUX DE L'INDUSTRIE PÉTROCHIMIQUE

Le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés à publié toute une note de synthèse rappelant les efforts à mettre en œuvre pour une conservation à long terme des carburants stockés dans le cadre du Plan Svarog, visant à créer les conditions d'une autarcie provisoire du pays en cas de conflit empêchant son réapprovisionnement depuis l'extérieur. Le délai d'autonomie visé par le plan, fixé à cinq ans, a été défini de la sorte pour des raisons diverses, la première étant qu'il est difficilement envisageable que l'Hotsaline puisse soutenir une guerre totale contre ses voisins sur une période dépassant cette durée, si l'on considère la dureté des contraintes qui se trouveraient imposées à la société civile et aux forces armées. Par ailleurs, la constitution des réserves de matières premières représentent un coût financier très conséquent pour l'État de Réclamation Nationale, qui prend à sa charge l'importation en seulement deux ans d'autant de ressources que le pays entier en consommerait sur une demi-décennie. Mais surtout, il reste une contrainte plus physique dont le Ministère de la Planification Industrielle ne pourra se défaire : la durée de conservation des carburants raffinés se trouve limitée par les lois de la chimie. Même en suivant à la lettre les recommandations du Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés, en stockant l'essence dans des installations spécialement conçues à cet effet et en lui fournissant tous les additifs nécessaires à sa stabilisation et à sa protection contre les agents de contamination, il ne pourra rester utilisable au-delà de cinq ans.

Il pourrait alors paraître plus opportun de ne pas constituer de réserves de carburants pour ne stocker que du pétrole brut, beaucoup plus stable, et qui peut facilement conserver ses propriétés pendant plusieurs décennies dès lors qu'il est de qualité suffisante et qu'il est stocké dans des conditions optimales, après ajout des additifs adéquats. Toutefois, cette solution serait dangereuse, car elle impliquerait de raffiner les stocks afin de les rendre utilisables à des fins militaires, imposant un fonctionnement à flux tendu qui pourrait amener à des pénuries de carburant si les besoins des forces armées connaissaient des pics de consommation. Mais, surtout, l'Hotsaline est loin de posséder le parc industriel pétrochimique nécessaire pour un raffinage à grande échelle de ses réserves de pétrole, notamment s'il s'agit de soutenir un effort de guerre. En vérité, c'est bien simple : l'industrie pétrochimique hotsalienne est inexistante. À l'heure actuelle, le pays, dépourvu de gisements d'or noir, n'en importe quasiment pas sous sa forme brute, et lui préfère des produits déjà transformés, que l'industrie nationale retransforme par la suite selon ses besoins (carburants, matériaux plastiques...). Si un tel mode de fonctionnement est tout à fait viable en temps de paix, malgré l'enclavement géographique de la Confédération, il paraît cependant insoutenable en état de guerre, surtout si le ravitaillement extérieur semble destiné à être coupé. Par ailleurs, si le ministère veut pouvoir se doter des additifs nécessaires à la conservation à long terme des carburants en évitant les surcoûts, il n'aura vraisemblablement pas d'autre choix que de se donner les moyens de les produire sur le sol national. Or, ces additifs sont, pour la plupart, eux aussi des produits de la pétrochimie.

Dans ces conditions, il apparaît indispensable pour l'Hotsaline de se constituer des réserves de pétrole, et surtout de développer une industrie pétrochimique capable de les exploiter. Cette perspective représente un défi de taille, s'agissant de faire naître du néant un secteur économique totalement absent. Si l'objectif est d'accomplir cet exploit en l'espace de seulement deux ans, le temps de constituer les réserves de ressources exigées par le Plan Svarog, autant dire que c'est peine perdue. L'Hotsaline ne dispose ni de la technologie, ni du personnel pour se lancer dans une telle aventure et en cueillir si rapidement les fruits. Le recours à une aide étrangère semble donc inévitable. Or, s'il est peu probable de trouver un bon samaritain qui accepterait de partager ses connaissances technologiques pour aider les Hotsaliens à édifier leur propre secteur pétrochimique, il est sûrement plus d'une compagnie déjà bien établie, et concurrente de la pieuvre apexienne, qui se trouvera disposée à s'implanter en Kresetchnie. Toujours faudra-t-il veiller à ce que les clauses du contrat assurent le bon fonctionnement de ces usines de raffinage étrangères en toutes circonstances. Y compris, pour ne pas dire surtout, en temps de guerre.

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Tunnel d'entrée d'une usine enterrée dans les montagnes
Visuel anticipé de l'entrée d'une usine stratégique enterrée dans les montagnes hotsaliennes en vue d'échapper aux dommages causés par d'éventuels bombardements


LE PLAN VELES

Le Plan Veles est une initiative confiée au Ministère de la Planification Industrielle par le Conseil de Réclamation Nationale dans le but de renforcer la résilience de l'économie hotsalienne, et notamment de son complexe militaro-industriel, dans l'hypothèse d'un conflit armé prolongé avec une puissance voisine. Du fait de la faible surface laissée à disposition des Hotsaliens par la politique d'occupation militaire menée par Rasken, l'Hotsaline connaît une hyperconcentration des activités économiques et industrielles dans et en périphérie des centres urbains, rendant l'appareil productif particulièrement vulnérable à d'éventuels gouvernements. Par ailleurs, la forme particulière du territoire hotsalien et kresetchnien , allongé sur l'axe nord-sud, expose les villes à des bombardements directs de l'artillerie ennemie sur l'ensemble du territoire, avec un risque de paralysie rapide des structures chargées de soutenir l'effort de guerre national. Au-delà de l'aspect purement militaire et défensif, l'Hotsaline connaît un ralentissement économique du fait des restrictions imposées à l'étalement urbain dans le cadre de la politique de préservation des espaces naturels mise en place par le Conseil de Réclamation Nationale. Aligné sur les intérêts des communautés rurales rodnovériennes, le Ministère de la Protection du Patrimoine Naturel bloque systématiquement les projets de construction qui viennent empiéter sur les lieux considérés comme sacrés par les néopaïens, entraînant une explosion des loyers en zone urbaine et une limitation de l'expansion des activités.

Le Plan Veles présente une solution novatrice pour tenter de résoudre à la fois le problème de croissance économique et les risques liés à la défense du complexe militaro-industriel. Tirant partie de l'aspect principalement montagneux du relief kresetchnien, là où les activités hotsaliennes avaient jusqu'alors davantage tendance à tirer parti de la topographie bien plus clémente des plaines de Posiv pour ce qui est des travaux de construction, le Ministère de la Planification Industrielle prévoit de faciliter et de planifier la construction de multiples sites de production creusés directement dans la roche des montagnes kresetchniennes. Cerné entre le massif de Stina à l'ouest et le massif des Altars à l'est, le territoire hotsalien offre en effet une base particulièrement propice au creusage de nombreuses installations souterraines de ce type, lesquelles auront l'avantage à la fois de protéger les centres de production contre d'éventuels bombardements, tout en créant des surfaces aménageables encore inexploitées sans venir empiéter sur les espaces naturels protégés que sont les forêts sacrées. Pour ce faire, les services du ministère ont déjà retenu une vingtaine de sites localisés dans les Altars karbachaises, sur la base d'études géotechniques menées au cours des deux dernières années. Les éventuelles localisations conformes aux critères de construction qui ont été repérées dans le massif de Stina ont pour l'heure été laissées de côté, du fait des risques de perte de contrôle inhérents à la proximité avec les territoires occupés par l'Empire Raskenois. Si on conflit direct devait à nouveau éclater avec Eberstadt et que l'armée raskenoise prévoyait d'entrer une fois encore en territoire hotsalien, le Conseil de Réclamation Nationale préfère éviter tout risque de prise de contrôle de ses sites de production militaire par l'ennemi.

Les travaux de creusage à travers les montagnes altariennes commenceront dans le courant du mois d'avril 2017, à présent que les sites ont été validés à l'issue des études géotechniques et environnementales conduites en différents points du massif par les ingénieurs militaires suite à l'élimination de l'organisation des Raches et la reprise du contrôle de la région par les forces armées hotsaliennes. Plusieurs paramètres ont été étudiés afin de retenir les sites les plus propices, notamment concernant la nature des roches présentes, l'orientation des strates ou encore l'absence de failles à risque. Compte tenu de l'urgence perçue dans un contexte de regain de tensions entre la Confédération de Kresetchnie et l'Empire Raskenois autour de la question du référendum qui devra prochainement se tenir au sein de l'Administration Militaire de Gradenbourg, des moyens conséquents sur le plan tant militaire que civil ont été dégagés en vue d'une exécution aussi rapide que possible du Plan Veles. Ainsi, les premières prévisions envisagent de commencer le déplacement des moyens de production du complexe militaro-industriel hotsalien vers les premières cavités à partir de janvier 2019, en vue d'une complétude de ces relocalisations à la fin de la même année. Si ces ambitions optimistes sont à relativiser face à la complexité technique des chantiers considérés, elles sont aussi à mettre en perspective avec la militarisation rampante de la société hotsalienne depuis l'avènement de l'État de Réclamation Nationale et les moyens financiers considérables consacrés à la défense, ainsi que l'expérience accumulée par le secteur kresetchnien de la construction en milieu montagneux du fait de la topographie originale du pays. À l'issue des premiers chantiers de relocalisation des centres de production existants, le Plan Veles prévoit que soit entamée la construction de complexes industriels stratégiques souterrains aux dimensions bien plus larges, dans une perspective de développement durable des activités de production militaire souterraines de la confédération, au cours d'un projet plus global qui s'étalera sur une période de dix à quinze ans.

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Champ de blé


LE PLAN MOKOSH

Le Plan Mokosh est un projet de développement agricole mené par le Ministère de la Planification Industrielle en collaboration avec le Ministère du Développement Économique. Il vise à palier aux contraintes imposées par la politique de préservation du patrimoine naturel en permettant une augmentation de la production agricole sans avoir recours à une expansion des surfaces exploitables au détriment des zones forestières. Pour ce faire, le plan prévoit de s'appuyer sur le savoir-faire scientifique hotsalien et de miser sur son développement à moyen et long terme afin de faire exploser la rentabilité des exploitations agricoles existantes, et donc de prévenir une éventuelle rupture de l'autosuffisance alimentaire de la Confédération de Kresetchnie. Pour atteindre cet objectif, le plan se divise en trois volets.

La première étape du projet consiste à se reposer sur les technologies existantes en terme d'agents agrochimiques pour s'assurer de leur diffusion à l'ensemble des exploitants agricoles. Pour ce faire, l'État interviendra directement en proposant des subventions à l'achat d'engrais et de pesticides de fabrication hotsalienne, au sein d'une gamme sélectionnée par les services du gouvernement. Les engrais auront vocation à maximiser la croissance et la rentabilité des plants, tandis que les pesticides protégeront les cultures contre les espèces nuisibles à la productivité des exploitations. L'objectif de ce premier volet est une généralisation de l'utilisation des engrais et des pesticides chimiques à l'ensemble des exploitations agricoles hotsaliennes, ainsi qu'une standardisation des agents utilisés afin de faciliter la coordination et la mise en œuvre des étapes suivantes.

La seconde étape vise à améliorer l'efficacité de ces agents chimiques en procédant à d'importants investissements dans le développement de l'industrie chimique nationale, en vue de renforcer les capacités des départements de recherche et de développement, ainsi que la capacité de production générale en engrais et pesticides à destination du secteur agricole. En plus de la massification de l'emploi des agents agrochimiques au sein des exploitations hotsaliennes, cette étape permettra de créer de nouveaux produits qui doperont la productivité des parcelles agricoles existantes, et donc la production globale des cultures sans avoir recours à une expansion des surfaces exploitées. En plus de palier aux contraintes imposées par la régulation de l'étalement des zones de production, le projet permettra un renforcement du secteur hotsalien de l'agrochimie et l'amélioration de sa compétitivité générale, permettant l'émergence d'un nouveau pôle d'excellence créateur de richesses et facteur d'exportation. Ce plan de développement sera mené en synergie avec le Plan Veles, relatif à la construction de nouvelles installations industrielles enterrées dans les montagnes du massif des Altars. En plus de favoriser la résilience stratégique du secteur en cas de conflit armé, cette initiative permettra de limiter l'impact de la hausse des prix de l'immobilier sur la rentabilité, ainsi que les obstacles à la croissance que ces contraintes peuvent représenter.

Enfin, le troisième volet repose sur le recours au secteur de la recherche génétique pour favoriser le développement de nouvelles espèces animales et végétales génétiquement modifiées, présentant des propriétés susceptibles d'améliorer les rendements des exploitations agricoles et des fermes d'élevage. Côté végétal, les principales cibles de ce projet sont les plantations céréalières, avec la création de nouvelles variété plus susceptibles de résister à des conditions météorologiques difficiles et aux espèces animales invasives, ainsi que fournissant un meilleur rendement. Côté animal, les principales espèces considérées appartiennent aux groupes des volailles et des bovins, en vue de renforcer leur immunité à certaines maladie pouvant atteindre les cheptels, ainsi que de renforcer leur masque musculaire, et donc la production de viande par tête de bétail. Des recherches plus théoriques seront également menées pour tenter d'augmenter la production quotidienne d'œufs chez les poules d'élevage, afin que de lait au sein des exploitations de vaches laitières.

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