11/11/2014
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Ministère de la Planification Industrielle

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MINISTÈRE DE LA PLANIFICATION INDUSTRIELLE


Taras Ichuk, Ministre de la Planification Industrielle de l'État de Réclamation Nationale d'Hotsaline
Taras Ichuk
Ministre de la Planification Industrielle


Le Ministère de la Planification Industrielle est la concrétisation des inclinations planistes des néosocialistes de l'Alternative Sociale et Démocratique au sein du Conseil de Réclamation Nationale. Dirigé par Taras Ichuk, justement issu des rangs de l'ASD, le ministère a vocation à organiser le développement de l'industrie hotsalienne, principalement à des fins militaires. Il poursuit ainsi les objectifs qui lui sont fixés par le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés, de manière à préparer au mieux l'Hotsaline à une guerre ouverte contre l'Empire Raskenois, dans le cas où aucune autre alternative ne serait trouvée pour retrouver la souveraineté sur les terres hotsaliennes de l'Administration Militaire de Gradenbourg. Si l'administration de Mariya Dovhan se contente d'analyser les atouts qui manquent à l'Hotsaline pour maximiser ses chances de récupérer le contrôle des territoires occupés par l'ennemi, le Ministère de la Planification Industrielle les fait suivre par un travail d'étude de faisabilité technique afin de déterminer au mieux les moyens à mettre en œuvre pour solutionner les problématiques posées par le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés.

Au sein du Conseil de Réclamation Nationale, l'Alternative Sociale et Démocratique doit toutefois composer avec un Front de la Liberté bien plus influent, qui porte une ligne économique ouvertement libérale. Le Ministère de la Planification Industrielle se doit donc d'agir en synergie avec le Ministère du Développement Économique, une administration contrôlée par le FL dont l'objectif est d'intégrer au mieux les intérêts des acteurs économiques privés du pays à la politique du Conseil, afin d'orienter au mieux la politique de développement industriel en adéquation avec les objectifs de croissance propres aux entreprises du secteur.


HISTORIQUE DES PUBLICATIONS



04/07/2014 - Le Plan Svarog
04/07/2014 - Plan Svarog - Les enjeux de l'industrie pétrochimique
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Lingots d'aluminium
Des lingots d'aluminium : la forme sous laquelle seront massivement stockés les alliages qui rejoindront les réserves de ressources stratégiques


LE PLAN SVAROG

Le Plan Svarog est une opération lancée par le Ministère de la Planification Industrielle afin de répondre aux inquiétudes prononcées par le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés quant à l'isolement géographique d'une Confédération de Kresetchnie cernée par des entités politiques potentiellement hostiles, qui pourrait empêcher l'approvisionnement du pays en matières premières nécessaires à l'alimentation de l'effort de guerre, dans le cas où la Confédération se trouverait en conflit ouvert avec un ou plusieurs États voisins. Du nom de Svarog, le dieu slave associé à l'industrie et la métallurgie, le plan a vocation à constituer d'importantes réserves de matières premières stratégiques qui pourront être consommées par la machine de guerre hotsalienne au cours d'un éventuel conflit prolongé, sans avoir recours à un ravitaillement extérieur rendu probablement impossible. Il s'agit donc de créer les conditions d'une sorte d'autarcie à durée limitée, qui pourrait être activée en commençant à puiser dans les réserves aussitôt que les frontières auront été verrouillées.

Le projet concerne deux types de ressources jugées essentielles pour assurer la survie du pays en cas de conflit, les denrées alimentaires ayant été exclues pour le moment du fait de la production nationale déjà abondante de l'Hotsaline. Il s'agit en premier lieu des matériaux industriels, qui devront être utilisés pour soutenir la production d'armement au cours de la guerre et permettre la réparation et le remplacement des équipements endommagés ou détruits. Sont principalement concernés les minerais métalliques et les alliages, mais également certains composés chimiques essentiels pour la fabrication des armements explosifs. Ensuite viennent les carburants et les ressources énergétiques, qui permettront de maintenir en état de fonctionnement le réseau électrique du pays, ainsi que de faire tourner les moteurs des équipements militaires. La principale source d'énergie utilisée en Hotsaline étant le charbon, déjà très présent sur le territoire kresetchnien, son approvisionnement ne devrait guère poser problème. Pour ce qui est des hydrocarbures, en revanche, il sera nécessaire de trouver des partenaires commerciaux eurysiens sans lien avec la firme raskenoise Apex, s'il en reste encore. Le plan prévoit de stocker de grandes quantités de carburant dans des conditions maximisant sa durée de conservation, ainsi que du pétrole brut, plus stable, qui pourra servir aussi bien à la fabrication de nouveaux carburants qu'à la production de matériaux plastiques à destination de l'industrie.

L'horizon de constitution des réserves de ressources stratégiques prévues par le plan est de deux ans. D'ici deux ans, donc, l'Hotsaline devra avoir importé suffisamment de ressources pour posséder de quoi alimenter une économie de guerre pour une durée de cinq ans. Il s'agit d'un objectif ambitieux, qui demandera un effort financier et logistique conséquent pour constituer des stocks massifs sur une durée aussi réduite. Par ailleurs, le projet prévoit également l'aménagement des espaces de stockage, qui nécessiteront la construction d'infrastructures spécialisées, notamment pour ce qui est de la conservation des produits pétroliers. Les besoins liés à cet impératif, qui requiert un équilibre savant entre la concentration des centres de stockage à proximité des parcs industriels qui devront consommer ces ressources, et leur dispersion pour des raisons de sécurité évidentes, seront étudiés plus en détail par le Ministère de l'Aménagement du Territoire, qui se chargera de mettre au point la cartographie des infrastructures nécessaires et de publier les appels d'offre auprès des acteurs du secteur de la construction.

Une première estimation a été faite des quantités de ressources qu'il sera nécessaire de se procurer pour constituer de telles réserves :

MINERAIS ET ALLIAGES INDUSTRIELS
Acier : 17 000 000 tonnes
Aluminium : 1 360 000 tonnes
Titane : 51 000 tonnes
Cuivre : 510 000 tonnes
Lithium : 34 tonnes
Plomb : 250 000 tonnes

HYDROCARBURES ET RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES
Charbon : 250 000 000 tonnes
Pétrole : 150 000 000 barils
Essence raffiné : 60 000 000 barils

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Raffinerie de pétrole
Une raffinerie de pétrole telle que l'Hotsaline n'en possède pas


PLAN SVAROG - LES ENJEUX DE L'INDUSTRIE PÉTROCHIMIQUE

Le Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés à publié toute une note de synthèse rappelant les efforts à mettre en œuvre pour une conservation à long terme des carburants stockés dans le cadre du Plan Svarog, visant à créer les conditions d'une autarcie provisoire du pays en cas de conflit empêchant son réapprovisionnement depuis l'extérieur. Le délai d'autonomie visé par le plan, fixé à cinq ans, a été défini de la sorte pour des raisons diverses, la première étant qu'il est difficilement envisageable que l'Hotsaline puisse soutenir une guerre totale contre ses voisins sur une période dépassant cette durée, si l'on considère la dureté des contraintes qui se trouveraient imposées à la société civile et aux forces armées. Par ailleurs, la constitution des réserves de matières premières représentent un coût financier très conséquent pour l'État de Réclamation Nationale, qui prend à sa charge l'importation en seulement deux ans d'autant de ressources que le pays entier en consommerait sur une demi-décennie. Mais surtout, il reste une contrainte plus physique dont le Ministère de la Planification Industrielle ne pourra se défaire : la durée de conservation des carburants raffinés se trouve limitée par les lois de la chimie. Même en suivant à la lettre les recommandations du Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés, en stockant l'essence dans des installations spécialement conçues à cet effet et en lui fournissant tous les additifs nécessaires à sa stabilisation et à sa protection contre les agents de contamination, il ne pourra rester utilisable au-delà de cinq ans.

Il pourrait alors paraître plus opportun de ne pas constituer de réserves de carburants pour ne stocker que du pétrole brut, beaucoup plus stable, et qui peut facilement conserver ses propriétés pendant plusieurs décennies dès lors qu'il est de qualité suffisante et qu'il est stocké dans des conditions optimales, après ajout des additifs adéquats. Toutefois, cette solution serait dangereuse, car elle impliquerait de raffiner les stocks afin de les rendre utilisables à des fins militaires, imposant un fonctionnement à flux tendu qui pourrait amener à des pénuries de carburant si les besoins des forces armées connaissaient des pics de consommation. Mais, surtout, l'Hotsaline est loin de posséder le parc industriel pétrochimique nécessaire pour un raffinage à grande échelle de ses réserves de pétrole, notamment s'il s'agit de soutenir un effort de guerre. En vérité, c'est bien simple : l'industrie pétrochimique hotsalienne est inexistante. À l'heure actuelle, le pays, dépourvu de gisements d'or noir, n'en importe quasiment pas sous sa forme brute, et lui préfère des produits déjà transformés, que l'industrie nationale retransforme par la suite selon ses besoins (carburants, matériaux plastiques...). Si un tel mode de fonctionnement est tout à fait viable en temps de paix, malgré l'enclavement géographique de la Confédération, il paraît cependant insoutenable en état de guerre, surtout si le ravitaillement extérieur semble destiné à être coupé. Par ailleurs, si le ministère veut pouvoir se doter des additifs nécessaires à la conservation à long terme des carburants en évitant les surcoûts, il n'aura vraisemblablement pas d'autre choix que de se donner les moyens de les produire sur le sol national. Or, ces additifs sont, pour la plupart, eux aussi des produits de la pétrochimie.

Dans ces conditions, il apparaît indispensable pour l'Hotsaline de se constituer des réserves de pétrole, et surtout de développer une industrie pétrochimique capable de les exploiter. Cette perspective représente un défi de taille, s'agissant de faire naître du néant un secteur économique totalement absent. Si l'objectif est d'accomplir cet exploit en l'espace de seulement deux ans, le temps de constituer les réserves de ressources exigées par le Plan Svarog, autant dire que c'est peine perdue. L'Hotsaline ne dispose ni de la technologie, ni du personnel pour se lancer dans une telle aventure et en cueillir si rapidement les fruits. Le recours à une aide étrangère semble donc inévitable. Or, s'il est peu probable de trouver un bon samaritain qui accepterait de partager ses connaissances technologiques pour aider les Hotsaliens à édifier leur propre secteur pétrochimique, il est sûrement plus d'une compagnie déjà bien établie, et concurrente de la pieuvre apexienne, qui se trouvera disposée à s'implanter en Kresetchnie. Toujours faudra-t-il veiller à ce que les clauses du contrat assurent le bon fonctionnement de ces usines de raffinage étrangères en toutes circonstances. Y compris, pour ne pas dire surtout, en temps de guerre.

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