08/07/2016
10:12:48
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[CULTURE] Les Rimauriens dans la vie de tous les jours du quotidien

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Tout les trucs en rapport avec la culture et les activités du peuple Rimaurien...

(je ferais une vraie présentation quand j'aurais plus la flemme)
TUTO : Comment fonctionne un Rimaurien ?

Les règles sociales de base chez les Rimauriens

Règle 1 : Les Rimauriens sont trop patriotes.

Les Rimauriens adorent leur pays mais surtout ils détestent que des étrangers se mêlent de leurs affaires. Ils s'opposent fermement à toute ingérence étrangère, y compris les opposants à l'état, à partir du moment où celle-ci dévie de leurs idées ou de leurs objectifs. Par exemple, un révolutionnaire ne lèverais pas le petit doigt pour soutenir une invasion étrangère si il n'a pas la certitude de pouvoir prendre le pouvoir ensuite.

Règle 2 : Les Rimauriens sont très fiers d'eux-même.

Le patriotisme des Rimauriens s'est très vite transformé en du chauvinisme, voir en un ego surdimensionné. Ce chauvinisme leur pose énormément de problèmes, notamment au niveau de la diplomatie, car il a tendance à renforcer les tensions diplomatiques déjà existantes avec les autres états, voir à quasiment insulter des chefs d'états étrangers (presque) sans raison même s'ils sont bien plus puissants qu'eux. Cela a déjà mené la Rimaurie à des situations diplomatiques catastrophiques et à des périodes de tensions avec notamment avec Tanska et la Loduarie.

Règle 3 : Les Rimauriens sont un peu brutaux.

Les Rimauriens peuvent se montrer très désagréables avec leurs ennemis (ceux qui ne les dérangent d'ailleurs aucunement) mais ils ont également tendance à être un peu vif et brutaux lors des discussions avec leurs alliés ou partenaires. Cela résulte de l'impatience des diplomates Rimauriens qui privilégient avant tout les bénéfices aux rapports sociaux et détestent parler pour ne rien dire. Pour eux, une discussion doivent être concise et rapide. Pas le temps de niaiser.

Règle 4 : Les Rimauriens ne font pas de concessions.

Le chauvinisme des Rimauriens fait qu'il est très difficile pour eux de se modérer dans leurs idées ou de faire des concessions à leurs opposants. Ils sont par conséquent beaucoup plus attirés par des idéologies extrémistes tel le communisme, le fascisme ou l'ultranationalisme.

Règle 5 : Les Rimauriens détestent la démocratie.

Malgré l'image d'état peu recommandable que la dictature donne à la Rimaurie à l'internationale, son peuple étant extrémiste, un gouvernement autoritaire est un moyen apprécié d'appliquer ses idées sans être emmerdé par des histoires de "droit de vote" et de "liberté d'expression et d'opinion" qui ne favorisent que l'opposition. Cela permet également d'avoir une ligne politique, diplomatique, économikque et idéologique stable sur la durée qui ne changera pas radicalement à chaque élection.

Règle 6 : Les Rimauriens trouvent, qu'en vrai, la peine de mort c'est pas si mal que ça.

Encore une fois, l’extrémisme des Rimauriens fait qu'ils ne trouvent rien à redire à l’exécution de criminels qui menacent l'état et donc leurs idéaux et qui offrent par la même occasion un spectacle divertissant pour toute la famille. En plus, comme c'est majoritairement des révolutionnaires, ça fait une opposition en mois. C'est que du bénéfice.

Règle 7 : Les Rimauriens aiment les gros flingues.

L'Armée Nationale, malgré son faible équipement, est l'une des grandes fiertés du peuple Rimaurien. Devenir soldat procure instantanément le respect de tout ses compatriotes et du gouvernement. C'est également une très grande fierté personnelle : une preuve de sa loyauté à l'état, de son patriotisme et de son courage. Et en plus il peut jouer avec des flingues.

Règle 8 : Les Rimauriens adorent la bagarre.

Les Rimauriens, même ceux ne faisant pas parti de l'Armée Nationale, on le sang chaud et aiment beaucoup se battre pour prouver leur force, leur courage et montrer à tous qu'ils ne se laissent pas marcher sur les pieds. Malgré tout, ils se battent très peu entre eux car ils respectent (généralement) la loi. C'est pourquoi ils espèrent secrètement être en guerre pour pouvoir se défouler sur des soldats étrangers.

Règle 9 : Les Rimauriens ont un humour... particulier.

Malgré les apparences, les Rimauriens ont un certain sens de l'humour. Ils donnent souvent des petits noms rigolos à leurs armes et leurs opérations militaires et ils se marrent bien en envoyant des lettres d'insultes aux diplomates Tanskiens.

Règle 10 : Les Rimauriens n'ont peur de rien.

Vous l'aurez surement compris, les Rimauriens n'en ont rien à foutre des conséquences de leurs actes. Ils sont près à envoyer des lettres très critiques à des états hostiles dirigés par des gens... instables sans aucune crainte des représailles. De toute façon on meurt tous un jour alors autant cracher à la gueule d'un bâtard de communiste avant.

Règle 11 : Les Rimauriens sont réellement partisans de l'Idéologie Nationale.

Bien que les révolutionnaires communistes et (un peu moins) royalistes fassent beaucoup de bruit en Rimaurie et à l'internationale, ils sont en réalité très minoritaires. On estimes qu'environ 82% de la population Rimaurienne soutient pleinement l'Idéologie Nationale. Une grande parti de l'opposition de droite est d'ailleurs composée de partisans extrémistes de cette idéologie s'étant détaché du Front Nationaliste (le parti au pouvoir) et plus particulièrement de Friedrich Sattler qu'ils accusent d'avoir fait de l'Etat de Rimaurie une "démocratie gauchiasse". Quoi qu'il en soit, certains prétendent que cet endoctrinement extrême de la société serait dû aux cinq décennies de propagande intensive depuis 1960 mais cela reste encore à prouver.

Règle 12 : Les Rimauriens sont complètement paranoïaques.

Les Rimauriens craignent en permanence une attaque voir une invasion étrangère. Ils considèrent tout les états comme hostiles envers leur idéologie, leur gouvernement et leur pays et gardent toujours un œil sur leurs ennemis pour être près à réagir à n'importe quelle crise. Malheureusement, un œil ne suffit généralement pas pour arrêter un missile.
SOCIÉTÉ


L'éducation

L'éducation est un moyen privilégié du Gouvernement Rimaurien pour formaliser et endoctriner la jeunesse dès le plus jeune âge. Comme la totalité de l'économie du pays, l'éducation est entièrement nationalisée, il n'existe ni école privée ni école religieuse. L'école en Rimaurie est obligatoire, laïque et gratuite pour tout les étudiants sans distinction et les classes sont mixtes, l'objectif étant que la totalité de la population soit soumise à la même éducation, garantissant les mêmes chances de réussite pour tous et leur apprenant ainsi l'idéal de l'égalité, présentée comme totale et absolue, qui unie le peuple Rimaurien.

Les élèves doivent, dès la primaire, obligatoirement porter un uniforme, le même dans tout le pays et sans distinction de sexe, là encore comme un symbole d'égalité mais surtout comme un moyen d'intégrer les jeunes dans un ensemble, un groupe soudé, et de leur apprendre la discipline le plus tôt possible. Les couleurs utilisées varient cependant selon le niveau d'étude : blanc pour la primaire, gris pour le collège, noir pour le lycée et marron pour l' universités.

Quant aux professeurs, ils sont en permanence à proximité de jeunes en construction, ils se doivent donc d'être parfaitement intègres, professionnels et surtout loyaux envers l'état. Considérant le risque qu'un professeur pervertisse l'esprit de ses élèves en propageant des idéologies néfastes, en premiers lieux le Communisme, le Capitalisme ou encore la Démocratie, les enseignants font partis des quelques métiers nécessitants absolument de passer un long et dur test de loyauté et d'idéologie, afin de vérifier leur attachement à l'état, à son Gouvernement et à son Idéologie Nationale. Le reste de leur formation inclus le Diplôme National d'Enseignement et la réussite d'un concours d'entrée à l'éducation nationale.

Si un professeur en activité venait malgré tout à être accusé de sympathie communiste, capitaliste ou républicaine ou critiquait la politique du Gouvernement devant ses élèves, il pourrait faire l'objet d'un renvoi, d'une interdiction d'exercer, voir même d'une arrestation pour propagande en faveur d'une puissance étrangère.

Les cours et les apprentissages sont très similaires à ce que l'on pourrait trouver dans la plupart des pays du monde, la science et les langues étant universelles et le Ministère de l'Education ne voyant pas en quoi elles pourraient nuire aux intérêts de la nation et du régime. On remarque cependant qu'un fort accent est mit sur le sport. Les activités sportives pratiquées sont très exigeantes et deux heures y sont consacrées chaque semaine et à tout niveau d'éducation, y compris universitaire. L'état considère en effet le sport comme un outil de construction du corps mais également de l'esprit, permettant ici également l'apprentissage de la discipline et la volonté de dépasser ses propres capacités. L'objectif est évidemment d'obtenir à termes une force ouvrière travailleuse et des soldats compétents et efficaces.

En revanche, l'enseignement de l'histoire, de la géographie et même de la philosophie pour les étudiants les plus âgés, est perçu comme le meilleur moyen de formaliser les élèves. L'histoire n'est en effet pas racontée de façon neutre mais détournée et modifiée. L'ancienne famille royale est ouvertement présentée comme une dynastie autrefois glorieuse et patriote mais dont les nobles valeurs ont étés corrompues au fil des siècles jusqu'à devenir des traîtres à la nation, les révolutionnaires socialistes, communistes ou anarchistes sont rendus responsables de toutes les pires crises qu'a traversé le pays (en réalité, la guerre civile a été lancée par les nationalistes) et le Général Leonhard Sprecher est montré comme un libérateur et le sauveur de la Rimaurie, prouvant que seul la force de caractère et l'autorité sont dignes de gouvernés. Mais les cours d'histoire ne s'arrêtent pas qu'à l'histoire Rimaurienne, les grands événements et conflits mondiaux ne sont pas plus épargnés et servent également à démontrer la justesse de l'Idéologie Nationale.

Idéologie Nationale à laquelle les cours de philosophie, dispensés dès l'entrée au lycée, sont d'ailleurs en grande parti consacrés, ils sont d'ailleurs très souvent nommé Cours d'Idéologie, y compris par le Ministère de l'Education. Ces cours permettent de comparer divers idéologies étrangères, encore une fois en mettant un accent particulier sur le communisme, le capitalisme et la démocratie, et de prouver la supériorité en tout point de l'Idéologie Nationale. Il s'agit ainsi du principal outil de propagande dans l'éducation nationale.

Ce mode de fonctionnement de l'éducation, alliant propagande et enseignement de la discipline et de la loyauté, a joué un grand rôle dans l'endoctrinement de la société Rimaurienne depuis l'établissement de l'Etat de Rimaurie en 1960 et explique en grande partie l'attachement profond qu'elle voue à ses dirigeants, ses idées, son pays.
POLITIQUE


La Paix Mondiale

La Paix Mondiale est le terme se référant à l'ordre mondial imaginé par les artisans de l'idéologie Nationale Kohliste, l'idéologie qui dirige la nation Rimaurienne dans toutes ses actions depuis 1960. Cette Paix Mondiale résulte d'une vision extrême du pan-scandinavisme, idéologie militant pour l'unification des peuples nordiques en un seul état considéré comme une mission quasi divine que le peuple Rimaurien se doit d'accomplir, mais surtout par le dégoût profond de la guerre qui marque le pays suite aux interminables conflits qui le ravagent des années 1880 jusqu'à aujourd'hui. Cet idéal de Paix Mondial est extrêmement vague, son seul principe étant la destruction de la guerre peu importe les moyens employés pour y parvenir.

Il n'existe aujourd'hui pas de définition claire de ce que serait concrètement la Paix Mondiale. Si la plupart des idéologues s'accordent à dire qu'il s'agirait d'un état planétaire regroupant toutes les populations humaines du monde, le fonctionnement institutionnel de ce potentiel pays n'a jamais été défini. On peut ainsi imaginer un état unitaire et autoritaire sur le modèle Rimaurien, s'appuyant sur l'armée, la propagande et le contrôle de l'économie tout en garantissant l'égalité totale pour tous afin de surveiller la population et d'empêcher le développement de groupes séparatistes ou révolutionnaires mécontentes des mauvais traitements à leurs égards. Cependant, la diversité ethnique, religieuse, culturelle et sociale étant bien sûr beaucoup plus importante à l'échelle mondiale qu'à l'échelle d'un pays comme la Rimaurie, il sera surement plus aisé de former une fédération de super-états s'étendant chacun sur d'immenses territoires et regroupant des centaines de millions de personnes de groupes culturels proches, leur donnant ainsi une grande liberté quant à l'établissement de lois, la gestion des infrastructures et des services publiques et l'administration de la population tout en étant supervisés par une autorité centrale, seule maîtresse de la défense et de l'économie des états, rendant ainsi impossible toute rivalité inter-étatique.

Exemples de cartes des états sous la Paix Mondiale
Carte
Cette proposition de partage du monde cherche à s'appuyer au maximum sur les disparités entre les peuples afin de contenter le principe des nationalités tout en conservant un nombre réduit de puissants super-états. Ce plan est néanmoins très critiqué par les partisans de la Paix Mondiale à cause du nombre jugé toujours trop élevé d'états augmentant de fait la difficulté à maintenir leur cohésion dans le cas où ce projet se réaliserait.

Carte

Cette deuxième proposition limite grandement le nombre d'états à seulement six correspondant aux grands ensembles continentaux. Il ne prend cependant pas en compte les disparités culturelles au sein de ces continents, créant un risque de conflit intra-étatique entre communautés et donc un risque de guerre.

Mais avant de penser au fonctionnement de cette Paix Mondiale, il faut d'abord réfléchir aux moyens de l'obtenir. Là encore, il n'existe aucun moyen clairement défini même si la plupart de ses partisans pensent nécessaire d'intégrer progressivement plusieurs états de gré ou de force à un autre jusqu'à ce qu'il soit le seul restant, d'autres estiment plus sage de former des organisations supranationales locales limitant petit à petit l'indépendance de ses membres jusqu'à en devenir un super-état et de s'allier progressivement aux autres super-états pour former une fédération à l'échelle planétaire. Ce projet ambitieux requiert cependant l'entente de dizaines d'états bien trop souvent en inimité ce qui rend sa réalisation très peu probable. Enfin, un autre stratagème bien moins glorieux mais néanmoins moins violent et beaucoup plus réalisable serait la création d'une organisation internationale regroupant tout les états chargée de servir de médiateur ou de force de maintien de la paix en cas de conflit. Ce projet est cependant très critiqué par le Gouvernement Rimaurien qui le considère comme incomplet. En effet, selon lui, cette potentielle organisation ne ferait que mettre fin à des conflits, éteindre des flammes. Or, l'Idéologie Nationale ne défend pas la fin des conflits mais l'impossibilité simple de les commencer.

En tout les cas, même si l'idéal de la Paix Mondiale est toujours très vague et imprécis et n'est probablement qu'un rêve enfantin mais malheureusement irréalisable, il n'en est pas moins perçu comme un but, un objectif à atteindre, par le régime Rimaurien dont chacune des actions sont réfléchies et calculées pour s'en rapprocher le plus possible.
POLITIQUE


La propagande

La propagande est un élément essentiel à la survie du régime de l’État de Rimaurie, permettant de glorifier et d'ennoblir l'Idéologie Nationale mais surtout d'endoctriner la population Rimaurienne et de garantir sa soumission. La propagande était déjà utilisée aux tout débuts de la République Socialiste Rimaurienne en 1938 mais ne s'est intensifiée que dans les dernières années de la Guerre Civile, à partir de 1955 environ, afin de maintenir le moral et la détermination des soldats et civils républicains alors que le Front Nationaliste s'approchait de la victoire finale, pour finalement devenir systémique sous le régime dictatorial de Leonhard Sprecher puis de Friedrich Sattler.

La propagande se diffuse très efficacement en Rimaurie grâce à l'utilisation en masse des tout les moyens disponibles : journaux, radios, télévisions, sites internet, films, musiques, spectacles, publicités, musées, défilés... Toutes les informations et œuvres d'art présentées au publique ont été validées par le gouvernement et servent généralement elles mêmes de propagande, de façon plus ou moins subtile. Cette diffusion est grandement facilitée par la mainmise totale du régime sur tout les médias nationaux et la censure systématique de toute communication jugée anti-nationale. La Rimaurie dispose également de son propre intranet, le RimNet, surveillé en permanence par le Bureau de la Régulation des Télécommunications. Bien que longtemps fermé à l'internet international, le pays s'y ouvre lentement et progressivement depuis les années 1990 mais les médias étrangers sont toujours très censurés. Le régime du Front Nationaliste se garantit ainsi le monopole de l'information et de l'opinion en Rimaurie, lui permettant de diffuser son idéologie et de réécrire l'actualité à son avantage sans aucune opposition.

La propagande Rimaurienne est avant tout fondée sur la diabolisation de l'étranger et plus particulièrement des états communistes, accusés d'avoir orchestré la Guerre Civile en incitant les populations les plus précaires et vulnérables économiquement et mentalement à user de la violence pour déstabiliser l'état et ainsi y imposer sa domination. Les pays les plus durement touchés par ses accusations sont aujourd'hui la Nation Communiste de Loduarie et la République Fédérale de Tanska.

La propagande permet également de glorifier et diffuser l'Idéologie Nationale, l'idéologie officielle du pays, en montrant ou exagérant ses bienfaits économiques et sociaux tout en omettant ses principales défauts que sont l'autoritarisme et le non-respect de la liberté individuelle et du principe de démocratie. A l'inverse, cette propagande met aussi en lumière les principaux défauts des idéologies considérées comme opposées (Communisme, Capitalisme, Royalisme, Républicanisme, Anarchisme...) qualifiées d'anti-nationales et présentées comme des idées impérialistes diffusées grâce à la propagande visant là encore à préparer la domination d'un autre état étranger sur la Rimaurie.

Enfin, le Führer Friedrich Sattler a également apporté à la propagande l'armée et les opérations militaires Rimauriennes présentées comme glorieuses, justes et dévastatrices pour l'ennemi. Les soldats Rimauriens sont montrés comme sans peur et sans faiblesse, près à mourir pour la patrie. Le régime maintient en effet un climat de menace d'invasion extérieure afin d'inciter la population à s'engager dans l'armée pour défendre leur grande et noble patrie, leur bonne et juste Idéologie Nationale et leur fort et aimant Führer.
SOCIETÉ


Le travail

La Rimaurie étant fondée sur une économie planifiée et une industrie de substitution nationalisée, elle a besoin d'une main d'oeuvre industrielle nombreuse et qualifiée. Ainsi, tout citoyen est un travailleur et tout travailleur est un salarié de l'état. Nul ne travaille pour son bénéfice mais pour celui de la nation toute entière.

Accès au travail :

La main mise totale du gouvernement sur l'économie a permit de mettre fin aux différences de revenus et donc aux classes sociales et, ces classes sociales n'existants plus en Rimaurie, chaque citoyen a accès aux mêmes études et aux mêmes emplois, l'Idéologie Nationale considérant en effet que seule limite l’approbation du régime et de son idéologie. En effet, nombre de professions, notamment dans les domaines de l'armée, l'administration ou l'éducation, nécessitent d'être membres du Front Nationaliste et de réussir un test d'idéologie s'assurant ainsi de l'emprise du Front Nationaliste sur l'ensemble des postes clés.

Mais ces postes réservés sont très minoritaires. L'écrasante majorité des salariés Rimauriens, près de la moitié, travaillent en effet dans l'industrie, principale source de revenu du pays. Ces ouvriers étant individuellement sans aucune importance au bon fonctionnement de l'état, ils ne sont pas soumis aux mêmes tests de loyauté, une opposition de ceux-ci au régime n'aurait de toute façon aucun impact concret sur l'économie ou la stabilité du pays.

Chômage :

Le chômage est pratiquement inexistant en Rimaurie et pour cause, le pays trop faible démographiquement, a des ambitions industriels bien supérieures à ce que lui permet sa population. L'industrie est donc un secteur qui recrute et si un citoyen ne trouve pas d'emploi ailleurs, il n'a d'autres choix que de se tourner vers une carrière d'ouvrier industriel, l'état n'ayant que faire des chômeurs qu'il considère comme des fainéants et ne les paye donc pas.

Les chômeurs sont en effet très mal vus en Rimaurie, en partie du fait de l'action du régime qui n'hésite pas à les qualifier de fainéants, d'assistés ou même de communistes qui croient que tout leur est dû et qu'ils ne doivent rien en retour. Les chômeurs sont donc régulièrement envoyés au travail forcé dans le cadre des grands travaux notamment.

Syndicats :

Malgré sa réputation d'état répressif et autoritaire, la Rimaurie tolère en réalité la formation de syndicats d'employés mais ceux-ci doivent respecter des règles très strictes, devant notamment être autorisé par le Gouvernement, par le biais du Gouverneur du Comté où exerce ledit syndicat, et être surveillés et dirigés par un agent du Ministère de la Santé et du Travail, généralement un salarié déjà sur place ayant réussi un test de loyauté, dont le rôle est d'éviter le développement d'idéologies antinationales. Toute manifestation ou grève ouvrière doit être organisée par le syndicat et autorisé par le Maire de la Commune au moins une semaine à l'avance, sous peine d'une sévère répression de la part de la police ou même de l'armée, il n'est donc pas rare de voire des soldats professionnels charger des manifestants à la matraque ou tirer dans la foule avec des balles en caoutchouc ou des grenades fumigènes. L'utilisation de mitrailleuses ou de véhicules blindés est cependant beaucoup plus rare qu'on ne pourrait l'imaginer mais néanmoins bel et bien existante.

Dans tout les cas, ces cas de grèves ou de manifestations sont relativement rares, la répression violente associée à, là encore, la main mise de l'état sur les syndicats grâce à ses agents, étant déjà très dissuasive. Les syndicats ne sont en réalité qu'un moyen de plus d’asseoir la domination du régime nationaliste sur sa population.

Droits des travailleurs :

Chose souvent oubliée ou ignorée, le Front Nationaliste, parti au pouvoir en Rimaurie depuis 1960, est non seulement un parti fasciste et nationaliste mais également socialiste, les conditions de vie de la population et notamment des ouvriers est donc réellement un sujet prit au sérieux par le Gouvernement. Ainsi, l’État de Rimaurie a, au fil des années, mit en place nombre de réformes sociales destinées à améliorer les conditions de vie de ses ouvriers : semaines limitées à 40 heures de travail, journées limitées à dix heures mais n’excédant dans les faits que rarement les huit heures, salaire minimal de 2 000 Marks (1 100 $) mais généralement supérieur à 3 600 Marks (2 000 $)...

Ces réformes sociales, plutôt aisées au vu du modèle économique Rimaurien et de l'absence de classe sociale, ont avant tout pour but de contenter la population car un peuple heureux n'a pas de raison de se plaindre. En donnant au peuple ce qu'il veut, le régime s'assure qu'il ne le demande pas et qu'il ne s'insurge pas de son manque. En aidant la population ouvrière, le régime totalitaire Rimaurien s'offre sa loyauté et son obéissance.
SOCIETÉ


Le système judiciaire et carcéral

La justice Rimaurienne, administrée par le Ministère de la Justice et de l'Intérieur, est connue pour être très dure et répressive envers tout les types de criminels et son système carcéral pour être particulièrement contraignant et dur à vivre. L'Idéologie Nationale Kohliste défendue par le régime autoritaire Rimaurien a toujours défendu une justice très dure et punitive et s'oppose frontalement au principe de la réhabilitation afin, selon les déclarations officielles, de vaincre les ennemis du peuple par la terreur, de venger ses souffrances, d'empêcher toute reprise de la violence.

Crimes :

La Rimaurie, malgré son instabilité apparente et l'importance des actes d’insurrection ou de terrorisme orchestrés par les groupes révolutionnaires, ne connait que très peu d'actes criminels de droit commun (meurtre, viol, vol...) du fait d'un très important attachement au Kohlisme, inculqué dès la jeunesse grâce à une intense propagande et fondamentalement anti-criminel puisqu'il repose sur le respect aveugle de l'État et de ses lois mais également du fait de la presque inexistence de la pauvreté dans le pays grâce à une politique égalitariste agressive, imposant du travail et des salaires équitables à tout les citoyens de gré ou de force et à une nationalisation des moyens de productions mais aussi des biens produits, conduisant à une homogénéisation des revenus des Rimauriens. Les Rimauriens appartiennent donc très majoritairement à une classe moyenne sans pauvre ni riche. Il n'y a donc nulle raison de voler à quelqu'un qui ne possède rien de plus.

Bien sûr, cela n'exclut pas les crimes de droit commun qui restent globalement équivalents à ce que l'on voit dans n'importe quel pays développé : meurtres, viols, agressions diverses et, dans une moindre mesure, le vol et la dégradation de bien publique.

Peine de mort :

Jamais abolie, pas même sous la République (1938-1960), la peine de mort est une punition presque institutionnelle fermement ancrée dans la tradition Rimaurienne et pratiquée depuis aussi longtemps qu'on ne puisse s'en souvenir, les exécutions sont en effet pour beaucoup effectuées en place publique afin non seulement de populariser la peine de mort en la montrant comme un choix du peuple et non du pouvoir, les exécutions publiques attirant toujours de nombreux spectateurs macabres, mais également de démontrer l'existence d'ennemis intérieurs, prouvant l'état de guerre idéologique permanente dans lequel le Gouvernement Rimaurien est ou croit être depuis les années 1880, et le combat que mène l'État pour les détruire. Le caractère dissuasif ou plutôt protecteur de la peine de mort est également souvent invoqué, la peine capitale aurait, selon ses partisans, un rôle de dissuasion censé empêcher tout citoyen tenté par le crime de s'y laisser prendre par peur d'y perdre la vie.

Les criminels condamnés à la peine de mort sont, pour la plupart, aujourd'hui des révolutionnaires ou des terroristes, les deux termes étant interchangeables, ayant tués ou blessés de façon irréversible toute autre personne, que ce soit volontaire ou non. Cela est en réalité plus complexe, la plupart des rebelles capturés l'étant après des combats souvent violents voire chaotiques avec l'Armée Nationale, il est difficile de dire avec certitude si tel ou tel prisonnier a tué, blessé ou s'il n'a causé aucun dommage, ceux-ci sont donc plus généralement condamnés et exécutés pour le motif plus large d'"insurrection", qu'importe leur implication dans celle-ci.

Dans l'attente de leur exécution, les condamnés à mort restent généralement enfermés et isolés une à deux semaine dans l'un des vingt centres pénitentiaires du pays ou dans l'une des deux prisons de très haut sécurité bien que la durée maximale d'enfermement d'un condamné à mort soit d'un mois. Les condamnés à morts ont l'interdiction de recevoir de la visite jusqu'à la veille de leur exécution, le pouvoir craignant que des alliés du condamné ne profitent d'une visite pour l'aider à s'évader. L'exécution en soit se fait, dans la grande majorité des cas, par un peloton d'exécution, mode d'exécution réservé aux soldats et assimilés. Le ou les condamnés, les exécutions collectives étant très courantes, sont attachés à un poteau placé sur une place publique ou dans la cour d'une prison, puis fusillés par un peloton de quatre à douze hommes selon le nombre de soldats disponibles ou la renommée du condamné. D'autres méthodes moins utilisées incluent la balle dans la nuque, le condamné, généralement un terroriste ou un tueur en série, est forcé à s'agenouiller et abattu à bout portant d'autant de balles que nécessaires à l'arrière du crane, cette méthode volontairement déshumanisante a pour objectif d'animaliser le condamné, de le montrer comme un monstre dont les crimes ne seront jamais pardonnés, et la pendaison, utilisée pour les meurtriers de droit communs.

En moyenne, chaque année, soixante personnes sont condamnées à mort en Rimaurie mais ce chiffre peut considérablement augmenter en période de forte crise comme lors de l'insurrection de 2002 ou depuis le début de l'Opération Endspiel en 2014. Cependant, le Traité d'Apaisement Tansko-Rimaurien d'Octobre 2013, comportant une clause autorisant l'exil de prisonniers Rimauriens condamnés à des peines inférieures à la peine capitale, a permi de grandement diminuer les condamnations à mort, celles-ci devenant de fait moins utiles et donc moins systématiques puisque les condamnés exilés ne peuvent plus menacer la sécurité intérieure de l'État de Rimaurie en plus de ne plus pouvoir s'évader de leur lieu de détention, les attaques des groupes rebelles contre les prisons étant très nombreuses, au profit des peines d'emprisonnement.

Système carcéral :

Mais si la peine de mort est certainement véritablement ancrée dans la société Rimaurienne, les condamnés à mort étant dans leur immense majorité des révolutionnaires ou terroristes. Les criminels de droit commun sont pour la plupart enfermés dans des prisons similaires à ce que l'on pourrait trouver dans la plupart des pays du monde bien que les conditions de vie y soient très rude, les gardiens n'hésitant pas à user de violence contre les détenus, chose d'ailleurs tacitement encouragée par l'État qui y voit un moyen de plus de dissuader les prisonniers de récidiver une fois libre, bien qu'ils aient la possibilité de téléphoner ou de recevoir de la visite de leurs proches une fois par mois ou de prendre un petit travail rémunéré, l'argent n'étant bien sûr mit à la disposition des détenus qu'à leur libération ou transmit à leur famille selon leur choix.

Le système carcéral Rimaurien compte aujourd'hui près de soixante-milles places de prison, dont un tiers sont abandonnées ou en état d'insalubrité, pour quelques vingt-six-milles détenus seulement, la plupart de ces prisons ayant étés construites sous la monarchie ou pendant la guerre civile dans des périodes de conflits et d'instabilité où le nombre de criminels étaient bien plus élevé qu'aujourd'hui ce qui peut expliquer en partie l'importance de l'excédent de places. Une autre cause pouvant également être la paranoïa du gouvernement, toujours dans la crainte d'une invasion étrangère ou d'une montée de la guérilla jusqu'à une guerre civile de haute intensité, scénarios qui amèneraient inévitablement à une augmentation du nombre de prisonniers militaires mais aussi de civils profitant des combats et de la crise pour s'enrichir illégalement ou outrepasser la loi.

Outre la soixantaine de maisons d'arrêt, la vingtaine de centres pénitentiaires, parmi lesquels se trouve le Käseglocke de Forren, et la dizaine de centres pénitentiaires pour mineurs, les prisons les plus célèbres et les mieux sécurisées de Rimaurie sont le Centre Pénitentiaire de Haute Securité d'Åsgårdjøen, situé dans la campagne non loin de la ville d'Åsgårdjøen à l'extrême nord du pays, et l'Île prison d'Ebenbach, construite sur une île à trois kilomètres au large de la ville d'Ebenbach. Ces deux prisons ont la particularité, en plus de systèmes de sécurité plus avancés et de gardiens plus nombreux et mieux formés, d'être également sous la responsabilité de l'Armée Nationale et sont donc également gardée par une centaine de militaires chacune pour quatre-milles et cinq-milles détenus respectivement, en majorité des rebelles, des membres de la pègre organisée ou des criminels de droit commun.

Camps de travail forcé :

Bien moins conventionnels, les quatre camps de travail forcé, situés près des villes d'Hagkrona, de Gammelgård, d'Oldenheim et d'Uppstuna, sont capables d'accueillir jusqu'à cinq-milles prisonniers chacun en moyenne, principalement des révolutionnaires ou des criminels de droit commun mais aussi et surtout des opposants politiques, les camps étant les seuls endroits où des citoyens, innocents ou coupables, de tout horizon ou de toute origine, peuvent être enfermés simplement parce que le Führer l'ordonne. Destinés au travail forcé, que ce soit dans des usines ou des champs situés à l'intérieur des camps ou sur des chantiers à l'extérieur, ces prisonniers vivent dans des conditions extrêmement précaires, s'empilant par vingtaine dans de petits baraquements de bois mal chauffés, travaillant jusqu'à douze heures par jour à des postes épuisants et souvent dangereux, victime de la maltraitance systématique des gardes qui n'hésitent pas à les battre à la moindre erreur de travail ou au moindre écart de conduite, parfois jusqu'à la mort, ce qui, bien qu'officiellement interdit par le règlement des camps, ne donne que rarement lieu à des condamnations des gardes incriminés... Les prisonniers, déshumanisés, présentés comme des ennemis du régime, de la nation, du peuple et de son idéologie, ont une espérance de vie moyenne de sept ans, la plupart étant condamnés à dix ans d'emprisonnement en moyenne et jusqu'à vingt maximum. Les salaires, de l'ordre d'un Mark par jour, sont versés aux familles des prisonniers, limitant ainsi le risque que celles-ci ne viennent à se révolter contre le régime, ou sont conservés jusqu'à leur libération, libération que nombre d'entre eux ne connaîtront jamais.

Ces camps, défendus par le régime comme un moyen pour les ennemis de la nation, ceux qui l'ont saboté et affaiblie, de se racheter en travaillant pour l'enrichir, servent en réalité à déshumaniser, animaliser, montrer la barbarie de l'opposition aux yeux de la population Rimaurienne dans son ensemble puis à l’exterminer comme de la vermine dans la plus grande indifférence.
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