11/11/2014
07:36:09
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[Rimaurie-Antegrad] La diplomatie autour d'un bon repas

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Le nouveau chef suprême de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad, Ismael Idi Amar, attend le Führer de l'État de Rimaurie à l'aéroport militaire de Destint-Ouest. À l'arrivée de l'avion du Führer, une foule exceptionnellement invitée sur le site applaudit, brandissant les drapeaux des deux états. Le but de cet entretien diplomatique, autour d'un repas traditionnel avec les hautes sphères du gouvernement antérien et le chef d'État rimaurien, est de discuter de plusieurs sujets tels que le retrait des visas obligatoires pour tous les voyageurs entre les deux pays, la création de traités commerciaux, de possibles accords énergétiques concernant le pétrole, ainsi que les relations compliquées avec la Nation Communiste de Loduarie.

Après cet entretien diplomatique autour d'un repas, le Führer sera invité à participer à un défilé militaire pour montrer à l'État de Rimaurie que la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad sera toujours prête à aider son grand allié.
Bonjour monsieur Idi Amar, c'est la première fois que nous nous voyons il me semble. Peu importe, je suis sûr que nous allons nous entendre comme nous nous entendions avec feu votre regretté prédécesseur, triste tragédie. Je suis sûr et, oserais-je même dire, certain que cette rencontre ouvrira la voie à une amitié prospère, durable et lucrative entre nos deux états, nos deux peuples et nos deux gouvernements. La diplomatie est la meilleure des armes : elle change le monde sans effusion de sang.

Quoi qu'il en soit, je ne peux cacher ma hâte de commencer cette discutions autour d'un bon repas de votre pays et comme vous êtes mon hôte et moi votre invité, je vous proposes, si cela ne vous dérange pas bien entendu, de choisir par quel sujet nous allons commencer. N'importe lequel me satisfera.
Nous allons commencer par discuter du retrait des visas obligatoires. Je pense effectivement que la suppression des visas entre nos nations faciliterait les déplacements de nos citoyens et favoriserait un meilleur développement du tourisme entre nos deux pays.
Effectivement, le retrait des visas me semble être une bonne idée. Cela permettrait effectivement d'améliorer les échanges touristiques et donc les revenus économiques respectifs de nos deux pays en plus d'opérer un rapprochement culturel entre nos peuples, qui pourrait à l'avenir s'étendre à un rapprochement économique et politique. Je n'ai donc rien contre la reconnaissance mutuelles de nos deux passeports. En revanche, je ne pense pas que la Rimaurie puisse se permettre d’accepter des entrée uniquement avec une pièce d'identité, j'espère que vous nous excuserez.

Aussi, si vous n'y voyez pas d'objection à faire, je pense effectivement que nous pourrons signer le retrait des visas obligatoires et la reconnaissance de nos passeports. Qu'en pensez vous ?
Je suis d'accord et ne vous inquiétez pas je comprend parfaitement. Nous en avons terminé avec ce point, et je vous ferai signer le traité plus tard. Passons maintenant au sujet du pétrole et des sources d'énergie, comme vous l'avez demandé. Je vous écoute, dites-moi ce que vous souhaitez me proposer. N'hésitez pas à tout me dire.
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Eh bien, pendant longtemps et même depuis toujours, la Rimaurie a été dépendante de l'importation de pétrole depuis l'étranger et notamment des nos voisins Eurysiens. L'Union Économique Eurysienne était d'ailleurs perçue comme un moyen de sécuriser nos relations avec nos fournisseurs. Cependant, notre place en son sein est depuis récemment vivement critiquée et notamment par les représentants Raskenois comme nous l'avons remarqué lors des débats sur la refonte de l'organisation et notre promesse de soutien à l'Hotsaline, ennemi héréditaire de l'Empire Raskenois, ne va pas pour arranger cela. C'est pourquoi nous craignons un début de tension avec Rasken, l'un des principaux exportateurs de pétroles dans le monde, qui pourrait s'étendre à toute l'Union et provoquer à terme notre exclusion pure et simple.

Aussi, ne pouvant plus nous reposer sur l'Eurysie pour nos ressources énergétiques, c'est tout naturellement que nous nous tournons vers vous, la Fédération Centrale d'Antegrad. Nos rapports ont étés jusque là plus que cordiaux et nous avons cru comprendre que vous disposiez vous aussi de vastes réserves d'hydrocarbures. Ainsi, nous souhaiterions établir un partenariat commercial entre nos deux états concernant l'importation de votre pétrole en Rimaurie. Nous aimerions donc savoir quelle quantité de pétrole vous seriez près à nous vendre.
Cela dépend de combien vous souhaiterais de baril de pétrole.
Nos besoins en pétrole sont assez considérables, environ 610 000 barils par jour. Nous souhaiterions donc mettre en place un traité commercial permanent concernant l'importation mensuelle d'environ 18 300 000 barils. C'est une sommes conséquente et nous ne savons pas si votre pays en a les moyens mais pensez vous pouvoir, au moins en partie, subvenir à nos besoins ?
Le chef suprême de la fédération laissa échappé un petit rire

Vous sous-estimez notre production, mais je peux comprendre. Nous allons arrondir à un peu moins de 20 000 000 de barils, soit une exportation de 714 000 barils de pétrole tous les deux jours pendant 56 jours. Évidemment, cela n'est pas gratuit. Nous discuterons de la compensation financière plus tard, mais nous souhaitons, si votre nation en dispose, du fer en échange.
Comme pour répondre au Chef Suprême, le Führer ne put s'empêcher de rire un instant.

Désolé d'avoir douté de vos capacités, cher ami. Evidemment les chiffres que vous nous proposez là sont très intéressants. Quant aux fers, vous ne pouviez pas mieux tomber, la Rimaurie en est un très grand producteur. Nous pourrions facilement en exporter, disons, quelques millions, voir une dizaine de millions de tonnes par mois. De combien en auriez vous besoins exactement ?
12 000 000 de tonnes, si possible. Cela permettra à nos deux nations de contourner d'autres pays exportateurs susceptibles de bloquer nos exportations.
Douze millions de tonnes de fer ? C'est noté, nous n'aurons aucun mal à vous les fournir. Vous voudriez ajouter quelque chose concernant notre traité commercial avant de passer au sujet suivant ?
Non, je n'ai rien ajouté. Nous pouvons passer au point suivant, qui concerne vos relations avec la Nation Communiste de Loduarie. Si cela ne vous dérange pas, pourriez-vous m'expliquer la situation plus en détail ?
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Alors, pour vous résumer la situation rapidement, la Loduarie est, vous l'aurez compris, état communiste et impérialiste ce qui suffit déjà amplement à ce que nous ne soyons pas ami. Mais, s'il n'y avait que cela, nous aurions pu simplement nous ignorer et ne jamais avoir de contact mais, malheureusement, il y'a quelques mois de cela, l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme dont la Loduarie est la tête pensante et la dirigeante a acceptée l'intégration de l'Union Libertaire, organisation terroriste anarcho-communiste qui menace la Rimaurie depuis bientôt cinquante ans.

Aussi, ne pouvant pas accepter qu'une organisation internationale puisse se déclarer soutien du terrorisme, nous avons demandé à la direction de l'UICS d'exclure l'Union Libertaire et d'arrêter ses dirigeants mais, bornée et corrompue par des idées absurdes, elle a refusée de nous donner raison. Pire que tout, la Loduarie n'a eu de cesse de nous insulter et de nous menacer de représailles. Les tensions sont aujourd'hui maximales et la guerre pourrait bien débuter n'importe quand. Peut-être même aujourd'hui à l'heure où je vous parle.

Mais, et vous ? Que pensez vous de la Loduarie Communiste et quelles sont vos relations avec elle ?
Ma nation n'a pas établi de relations diplomatiques avec la Loduarie, mais celle-ci nous a déjà menacés de s'allier avec l'un de nos ennemis impérialistes, l'Empire de Sogho. Nous préférons donc ne pas engager de discussions avec cet État, qui cherche à imposer son influence et son idéologie. Sachez que nous vous soutenons, et j'aimerais vous proposer un pacte de défense réciproque en cas d'agression. Cela signifie que si l'une de nos nations est attaquée, l'autre devra intervenir, soit militairement, soit en fournissant une aide militaire, soit en imposant des sanctions économiques. Cela vous va? vous pouvais refusé nous le prendrons pas mal.
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