CRSK - GUADAMOS

À Galgarde, on aime s'y promener pour ses paysages urbains historiques. Les nombreux bâtiments de la capitale Confédérale reflette bien le côté historique de Kölisburg. Il est impossible de faire une rue sans croiser un bâtiment, un monument ou quelque chose qui puisse rappeler la longue histoire de la Confédération. Bien-sûr, il y a surtout des monuments qui commémorent les différentes guerres et les différents conflits qui ont pu avoir lieu dans le passé entre tous les états de la Confédération mais aussi des monuments commémorant l'union de ces états en une Confédération grâce à Elbrick de Hasgue. Aujourd'hui, à Galgarde, une autre page de l'histoire allait prendre place avec la visite d'un représentant de la République de Guadamos à Kölisburg afin de pouvoir établir des premiers échanges diplomatiques. Ces deux pays n'ont fondamentalement rien en commun mais, pour Alina Kiefer, il fallait tâter le terrain avant de laisser les états-membres entrer en jeu et c'est précisément ce que les gouverneurs voulaient. Ainsi, Alina Kiefer attendait patiemment son homologue au Cabinet de la Diplomatie afin de pouvoir engager des discussions à ce sujet accompagné de Viktor Könrad, gouverneur de l'État Souverain de Drock.

Viktor Könrad : Je n'ai pas souvenir qu'il fait si froid chez vous, en Palargue.

Alina Kiefer : Et bien, si. Même l'été l'air n'est pas vraiment chaud et je ne vous conseille pas la baignade.

Enrico Soares avec cinq autres diplomates de la délégation Guadamos formée pour la rencontre venaient d'atterrir à l'aéroport de Galgarde, ils avançaient maintenant dans les rues du centre de la ville. Aucun d'entre eux n'avait encore eu l'occasion de mettre les pieds à Kölisburg auparavant et le paysage urbain splendide qui défilait à travers les vitre de l'automobile parvint presque à leur faire oublier le froid qui régnait dans ce pays de l'extrême nord. Ils se rendaient à présent au Cabinet de la Diplomatie pour leur toute première rencontre avec Alina Kiefer. La pression était forte, en effet le gouvernement tenait en la réussite de cette rencontre qui était centrale pour le maintien de sa légitimité à Guadaires et pour la remise en route de la diplomatie internationale du pays. Pour Soares, il en était de sa réputation, car il s'agissait très certainement de son dernier déplacement officiel avant la formation d'un nouveau gouvernement. Au bout, d'un trajet qui paru très rapide pour la délégation, la voiture arriva au Cabinet. Enrico Soares en sa qualité de secrétaire d'État fut le premier à sortir et tacha de conserver une attitude sérieuse et détendue en saluant Alina Kiefer et Viktor Könrad. Il s'adressa d'abord à ces hôtes en engageant une poignée de main et se tourna vers les photographes de presse :

Enrico Soares : Je vous remercie une fois de plus pour votre invitation. C'est un grand honneur pour nous de pouvoir représenter Guadaires en ce jour. Nous espérons que cette rencontre sera une réussite et permettra à Guadaires de devenir un partenaire économique du Kölisburg.

Alina Kiefer : Merci Monsieur Soares, je vous présente Monsieur Könrad, gouverneur de l'État souvrain de Drock.

Viktor Könrad : C'est aussi un honneur pour nous Monsieur Soares de pouvoir vous rencontrer. D'autant plus pour moi je pense dans la mesure où cette rencontre diplomatique avec un autre état que les membres de la Confédération est la première pour moi. Je vous remercie d'ailleurs d'avoir accepté cette rencontre puisque mon gouvernement s'est penchée sur la situation de l'Estado de Guadaires et nous sommes très intéressé par votre pays qui a sans doute beaucoup à offrir. Entrons, je pense que nous avons beaucoup à dire.

Alina, Viktor et leur homologue de Guadaires passèrent par le grand couloir du Cabinet de la Diplomatie en continuant cette discussion

Viktor Könrad : Je me permet de vous préciser que, pour les affaires qui concernent les autres états de la Confédération c'est à madame Kiefer que revient cette tâche tandis que je prends la charge de l'État Souverain de Drock étant le représentant direct de Drock. Avez-vous déjà des sujets de prédilections que vous vouliez aborder?

Tout en écoutant ses interlocuteurs, Soares admirait l'intérieur du bâtiment dans lequel il se déplaçait. Il jugeait l'édifice splendide et particulièrement impressionnant.
Il salua Monsieur Könrad avant de prendre la parole.

Enrico Soares : Il me semble important de commencer par se mettre d'accord sur la principale raison de ma venue aujourd'hui, un accord commercial qui permettrait de résoudre la crise du prix du pétrole à Guadaires. Comme nous vous l'avons déjà expliqué, notre pays, qui ne produit pas lui-même de pétrole, connait depuis plusieurs années déjà une très forte augmentation des prix du pétrole, qui engendre de nombreux problèmes économiques chez nos concitoyens et dans nos entreprises. Cette hausse des prix est principalement liée à la taxe de stationnement des pétroliers dans nos ports et au coût du transport de ces matières premières. Nous pensions à des avantages économiques sur l'achat de pétrole au Kolisburg. Évidemment, nous ne cherchons pas à nous avantager sans contrepartie, Guadaires est prêt à en faire de même pour votre nation. Mais assurément tout cela n'est qu'une vague idée parmi tant d'autres, il existe de nombreuses autres manières de faire.
Aussi, Guadaires n'est pas fermé à des accords plus larges que sur le simple plan commercial ou pétrolier. Avez-vous des attentes particulières ?