11/11/2014
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[Diambée-Anterinie] la paix rétablie ?

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Rencontre Diplomatique au Palais de la Révolution, Dzaoudzi, Diambée

Dzaoudzi, capitale du Diambée - Palais de la Révolution


Le soleil se lève doucement sur la magnifique ville de Dzaoudzi, le Palais de la Révolution était d’une couleur étincelante . Les drapeaux des deux nations flottent avec fierté dans la brise matinale, symbole d'une collaboration prometteuse et la paix entre les deux pays . Au cœur de cette ambiance diplomatique, le ministre des affaires étrangères du Diambée, Charles Sikoya, se prépare avec une anticipation palpable pour la rencontre tant attendue avec son homologue de l’Anterinie.

Dans son bureau, Charles Sikoya, un homme déterminé, relit les notes préparées pour cette réunion cruciale. Il sait que cette rencontre est plus qu’un simple échange de courtoisie ; elle représente une opportunité unique de renforcer les liens entre les deux nations et d’aborder des sujets d’intérêt commun, tels que la coopération économique, la sécurité régionale et les enjeux diplomatiques et aussi bien sûr évite la guerre .

Charles Sikoya :
« C’est un moment décisif pour notre pays. Les enjeux sont élevés, mais je suis convaincu que nous pouvons établir une base solide pour un partenariat durable avec l’Anterinie et calmer les tensions entre nos pays. »

Il se lève, ajuste sa cravate et se dirige vers le grand salon du palais, où une table est soigneusement dressée pour accueillir le ministre sochacien. Des fleurs fraîches décorent la pièce, et des membres de son équipe s’assurent que tout est en ordre. L’atmosphère est empreinte de respect et d’enthousiasme, chaque membre de l’équipe conscient de l'importance de cette rencontre.

Un membre de l’équipe de Sikoya :

« Monsieur le ministre, nous avons reçu confirmation de l’arrivée de la délégation Anterienne dans les prochaines minutes. »

Charles acquiesce, un sourire confiant sur le visage. Il sait que, bien au-delà des protocoles, c'est la volonté de construire une relation sincère qui comptera.

Charles Sikoya :
« Parfait. Préparez les documents Je veux que cette rencontre débouche sur des résultats concrets. »

Alors que les horloges sonnent l'heure, un bruit de pas retentit dans le couloir. Charles Sikoya se redresse, son cœur battant légèrement plus vite. C'est le moment qu'il attendait. La porte s'ouvre, et le ministre des affaires étrangères de l’Anterinie entre, accompagné de sa délégation.
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Rencontre entre le Gouvernement Militaire du Diambée et l’Empire Colonial Antérinien.

La pièce était plutôt grande, certes moins grande que les salles de réceptions du palais impérial mais restait néanmoins assez imposante et agréable à l’œil.
En effet une grande table faite en chêne polit et vernit trônait au milieu de cette salle, des chaises étaient assez proches des la table, mais une chose intriguait…
En effet un immense portrait, dans un cadre en bois massif et une toile gigantesque qui représentaient Moussa Diango, debout, les bras appuyés sur un siège avec un dossier aux couleurs du pays.
Mais le cadre est aussi surprenant, en effet, de magnifiques formes représentaient, ou du moins devaient représenter, le lion et l’arbre, symboles du nouveau Diambée…
Bien évidemment les portes étaient pavoisés aux couleurs des deux participants, le drapeau Antérinien et l’étendard Diambéen étaient entrecroisés, peut être que cela représentait les espérances des deux partis…

Alors que le ministre et son collaborateur était en train de deviser, Monseigneur pouvait entendre la conversation à cause de la paranoïa du chef suprême qui imaginait des complots de partout pour permettre à sa police de tout entendre et de tout voir…
Puis alors que Monsieur Sikoya ordonnait que tout soit préparer afin que la rencontre se passe au mieux, l’archevêque, déambulait dans les couloirs du vaste édifice…
Son voyage depuis Marcine s’est plutôt bien passer, malgré une nuit de sommeil agitée, il a pu conserver sa bonne humeur et surtout son teint agréable.
En effet sa carrure, il ressemblait plus à un joueur de rugby qu’à un homme de Dieu, n’était pas pour autant inquiétante mais au contraire rassurante.
Il portait sa soutane habituelle, un long vêtement qui descendait jusqu’à ses pieds et qui était de couleur rouge, quant à sa mitre, il n’avait pas jugé bon de la porter, il considérait cela comme superflu et espérait que ses interlocuteurs seraient impressionnés par la soutane.
Mais ce la soutane n’était pas son seul espoir, si on avait décider de lui permettre de négocier, c’est grâce à ses talents en négociation qui étaient inégalables, il alliait rhétorique chrétienne à des considérations géopolitiques précises…

Lorsqu’il entra, il savait qu’il devait jouer franc jeu et par conséquent être honnete avec son interlocuteur, qu’il savait plus ouvert et plus fin que la plupart des membres du gouvernement diambéen…

Bonjour, Monsieur Sikoya, j’espère que je ne me suis pas fait trop désirer, en effet nous avons connu quelques retards à l’aéroport de Marcine…
Je tiens bien évidemment à rappeler les objectifs de cette rencontre, qui doivent trouver un consortium sur plusieurs sujets complexes.
D’abord, je tiens à rappeler que mon objectif principal est de ramener les prisonniers antériniens qui ont été arrétés suite au détournement de notre cargo par des pirates de nationalité inconnue.
Je dois aussi permettre à nos deux nations de pouvoir trouver des accords quant à la naissance de relations du moins neutre, voire même cordiale.
Malheureusement plusieurs points m’empêchent de pouvoir trop donner au Diambée, d’abord la diplomatie internationale est trop difficile pour que nous puissions nous avancer sur ce type de questions, nous avons signer des accords avec la République d’Eldoria et avec l’Union qui nous empechent de pouvoir commercer librement avec votre nation.
Nous devons aussi prendre en compte l’opinion publique, qui est très défavorable au Diambée et à ses politiques…
Heureusement nous pouvons nous accorder sur certains points, notamment les relations complexes qu’entretiennent votre peuple et les communautés musulmanes.
Nous pouvons aussi nous accorder sur les autorisations qui seront accordés à nos entreprises dans les commerce à travers l’Empire et le gouvernement militaire…

Après avoir énoncé ses objectifs, les problèmes qui risqueront de poindre leur nez et bien évidemment les solutions que l’ont peut y apporter, Monseigneur Félix attendit les objections et les propositions du ministre des affaires étrangères...
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Réponse de Charles Sikoya, ministre des affaires étrangères du Diambée :

Dzaoudzi, Palais de la Révolution


Charles Sikoya, attentif aux paroles de Monseigneur Félix, acquiesce lentement, appréciant la clarté et la franchise de son interlocuteur. Il sait que cette rencontre est cruciale pour l'avenir de la diplomatie entre le Diambée et l'Anterinie.

Charles Sikoya :
« Bonjour, Monseigneur. Il n’est jamais trop tard pour entamer un dialogue constructif, et je vous remercie d’avoir pris le temps de venir jusqu’ici, malgré les aléas que vous avez rencontrés. Votre présence en dit long sur votre engagement à bâtir des relations solides entre nos nations. »

Il fait un geste vers la table en chêne, l’invitant à s’asseoir.

Charles Sikoya :
« Permettez-moi de commencer par exprimer notre solidarité concernant la situation des prisonniers antériniens. Nous tenons à vous dire qu’il vous seront rendus les pirates nous nous ont pas fait fait par de la capture des marions et nous nous en sommes désolé . »

Il marque une pause, prenant un moment pour rassembler ses pensées avant de continuer.

Charles Sikoya :
« En ce qui concerne vos préoccupations relatives aux accords internationaux et l’opinion publique, je dois dire que je comprends parfaitement vos réserves. Cependant, je crois qu’il est essentiel que nous explorions toutes les possibilités qui pourraient nous permettre d’initier un dialogue plus profond et de créer un climat de paix.Nous pensons qu’un échange d’entreprises entre nos pays améliorons la diplomatie entre nos deux états et l’accès de nos compagnies et de la vôtre dans nos différents pays.Nous pensons aussi mettre des accords pour éviter la guerre comme un pacte non agression ou d’autre accord »

Charles Sikoya attend avec anticipation la réponse de Monseigneur Félix
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Le représentant antérinien avait écouté d’une oreille distraite les déclarations du ministre diambéen et griffona quelques mots sur un bloc note. Puis il prit la parole.

Je suis ravi de voir que vous souhaitez collaborer, ainsi après de longues négociations avec mon gouvernement je vous propose une série d’accord qui permettrait de détendre les tensions.
C’est pour cela que je propose que nous signons un accord qui concerne plusieurs points principaux et qui permettrait d’atteindre cette tant souhaitée détente.

Ainsi le gouvernement antérinien reconnaitra que votre gouvernement n’a pas commis de génocide et les journaux devront utiliser le terme « ethnicide nécéssaire » nous reconnaitrons aussi la légitimité démocratique de Monsieur Diango.
Nous acceptons que des relations diplomatiques officieuses aient lieu et ma cellule de gestion de crise servira d’intermédiaire entre votre Etat et le mien.
Quant à votre proposition d’établir une ligne aérienne, nous nous engageons à accepter vos avions mais néanmoins les passagers seront controlés par les autorités locales.
Nous acceptons aussi de permettre aux entreprises antériniennes de commercer avec votre état, car le boycott réclamé par la République d’Eldoria ne concernant nos entreprises privées.

Mais de l’autre nous réclamons des concessions émanant de votre état, et elles ne se limitent qu’à quelques points que voici :
Vous vous engager à limiter vos déclarations incendiaire à l’adresse de l’Empire, ce dernier suivra aussi cette directive.
Vous vous engagez aussi à rapatrier nos marins et notre cargo qui a été détourné et que vous avez intercepté.
Et nous n’engagerons aucune actions hostiles à l’encontre de votre état, nous attendons que vous fassiez de même d’ailleurs.

Il se rassit et espéra que ces déclarations ne seraient pas mal recues par son homologue diambéen...
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Le ministre diambéen, Charles Sikoya, écouta attentivement la proposition de son homologue antérinien. Il prit un moment pour réfléchir, choisissant ses mots avec soin, puis se leva pour répondre avec un ton mesuré, mais ferme.

"Excellence,
Je vous remercie pour votre ouverture à la discussion et pour les propositions formulées ici. Je salue cette volonté de surmonter les tensions existantes entre nos deux États, et je crois fermement que par le dialogue et le compromis, nous pouvons bâtir un avenir plus pacifique.

En premier lieu, je prends acte de la reconnaissance par votre gouvernement de l'absence de génocide, et nous acceptons l'emploi du terme que vous proposez, 'ethnicide nécessaire', même si ce dernier peut soulever quelques réserves dans certains cercles de notre population car pour cela est qu'un malentendu. Quant à la reconnaissance de la légitimité démocratique de Son Excellence Diango, c’est un point qui nous semble fondamental et nous l'accueillons favorablement.Car oui le Diambée n'est pas une dictature

Je note également avec satisfaction que vous êtes ouverts à la reprise des relations diplomatiques, même sous une forme officieuse pour le moment, et à la création d'une ligne aérienne malgré les contrôles renforcés. Quant au commerce, nous saluons la levée des restrictions pour vos entreprises, ce qui facilitera le renforcement de nos relations économiques.

Cependant, concernant les concessions que vous réclamez de notre part, permettez-moi de clarifier certains points. En ce qui concerne les déclarations incendiaires, nous sommes disposés à modérer nos discours, mais nous espérons que cette modération sera également pleinement respectée par vos autorité.

Enfin, nous vous proposons un pacte de non-agression pour garantir qu’aucune action hostile ne sera entreprise de part et d’autre. C'est un engagement que nous considérons comme essentiel pour la paix et la stabilité futures."

Proposition d'Articles pour un Accord de d'entente:

1. Reconnaissance mutuelle :
- Le gouvernement antérinien reconnaît que le gouvernement diambéen n’a pas commis de génocide, mais plutôt un "ethnicide nécessaire" un malentendu religieux, et reconnaît également la légitimité démocratique de Son Excellence Moussa Diango chef du gouvernement militaire du Diambée.

2. Relations diplomatiques officieuses :

- Les deux États s’engagent à maintenir des relations diplomatiques officieuses, avec la cellule de gestion de crise antérinienne servant d’intermédiaire.

3. Accords commerciaux :
- Le commerce entre entreprises antériniennes et diambéennes est rétabli, sous réserve des lois locales. Les sanctions économiques d'autres nations, comme la République d’Eldoria, n’affecteront pas les entreprises privées antériniennes.

4. Établissement d’une ligne aérienne :
- Une ligne aérienne entre les deux États sera établie. Les passagers seront soumis aux contrôles des autorités locales conformément aux lois de chaque État.

5. Pacte de non-agression :
- Les deux parties s’engagent à n’entreprendre aucune action hostile l’une contre l’autre, que ce soit par voie militaire ou diplomatique.

6. Modération des discours publics :
- Les deux gouvernements s’engagent à limiter les déclarations incendiaires ou provocatrices à l’adresse de l’autre nation dans leurs discours publics et leurs médias respectifs.

7. Ligne téléphonique directe :

- Une ligne de communication directe sera établie entre les ministères des affaires étrangères des deux pays pour faciliter la résolution rapide des tensions et éviter toute escalade.

"Je crois, Excellence, que cet accord pose les bases d’une coopération sereine et mutuellement bénéfique. Je suis impatient d'entendre votre réaction à ces propositions.Si vous vouler rajouter d'autre choses ou modifier n’hésiter pas "

Charles Sikoya se rassit avec calme, scrutant attentivement la réaction de son interlocuteur, prêt à ajuster les détails si nécessaire.
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