Création de pays : FOEDERATIO DE MYSTRAS
notes aux examinateurs
Au vu de l'inactivité, depuis la création de son pays, de l'Afaréen du dessous, je me permet de réclamer son territoire afin de contenter des joueurs qui méritaient un arangement.
Généralités :
Nom officiel : Foederatio de Mystras | Fédération de Mystras
Nom courant : Mystras
Gentilé : Mystrien - Mystrienne[à remplir]
Inspirations culturelles : Gréco-Romaine (Au sens Grèce et Rome antique), Grecque moderne, Française
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Mystrien [Mélange de grec et de latin dans le vocabulaire, de français dans la structure]
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Anglais pour les affaires, français et espagnol, arabe pour les provinces sud
Drapeau :
Devise officielle : Ordo & Libertas - Ordre & Liberté
Hymne officiel : https://www.youtube.com/watch?v=WYtaLXMhJMA
Capitale : Cité de Mytras
Population et démographie :
Total: 39 880 000 habitants:
Mystras (Ile): 22 412 000
elaía(comptoir Afarée): 1 308 000
Notos (Province Afarée): 13 616 000
Iles Fereus (iles antartiques): 821 000
Colonie Nazum: 1.723.000
Il est important au delà du nombre de parler de la nature des populations, qui s'explique essentiellement par l'histoire du pays, Sur l'ile de Mystras se trouve une population essentiellement gréco-latine, Il existe quelques minorités, on peut notamment citer une petite minorité juive basée dans un quartier de la capitale, ainsi qu'une petite minorité d’autochtones des anciennes colonies du sud (aujourd'hui provincialisées), il existe aussi un quartier .
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Préhistoire : / | -800
L'ile reçoit plusieurs milliers d'années avant notre ère ses premiers habitants, malgré le manque de sources, les historiens s'accordent à dire que ces peuples se sont déplacés fuyant un péril, qu'il soit climatique, militaire, ou démographique. on y trouve déjà les prémices de la culture Mystrienne d'aujourd'hui, ainsi que les fondations des premières citées, la majorité des villes contemporaines s'étant développées aux emplacements de ces premiers villages. Ces derniers se sont progressivement transformé au fil des siècles à partir de -3000 en grandes bourgades, principalement commerçante. Il n'y a alors pas encore de conflits entre les villes, pour la simple raison que tout le territoire n'est pas encore revendiqué ou occupé, aucune des limitations administratives des premières villes ne se touchent. Ce qui va changer avec l'organisation en cité.
Antiquité: environ -800 | 402
-800 | -402: Début de l'antiquité
C'est pendant l'antiquité que vont se former les premières cités états sur l'ile, progressivement, le système de cité va se mettre en place, les villes se développant le plus vont devenir des cités, et offrir le protection aux villages et villes alentours, fournissant généralement la matière première pour leur commerce, contre protection et produits d'importation, donnant ainsi un système de cité état avec sous sa protection un terravicus, ou l'ensemble des villes et villages sous sa protection.
Généralement les conflits de cette période vont toucher à des disputes frontalières visant à agrandir le terravicus de sa cité. La majorité de ces cités sont à cette période des royaumes plus ou moins despotiques, la naissante cité de Mystras devient rapidement une monarchie semi-démocratique ultra militariste, alors que la cité d'Ilium est une monarchie oligarchique élective, une sorte de proto république oligarchique. Ce sont deux systèmes aux antipodes dans leurs principes, et ils sont les seuls à réellement se distinguer des quelques autres cités d'importance.
Les deux systèmes sont en concurrence directe, les philosophes et autres penseurs de la société de l'époque passent leur vie entière à démontrer plus ou moins honnêtement dans des milliers et des milliers de plaques d'ardoise, puis d'un précurseur du papier, la supériorité de leur système de gouvernance. Seulement en -402 ces près de deux siècles d'animosités vont se déchainer dans le premier conflit généralisé entre les plus grandes citées de l'ile.
[à noter que seules les principales citées sont sur la carte, près d'une Vingtaine de cités mineures sont disséminées, il existe par ailleurs nombre de villes indépendantes sur le centre et les cotes de la partie centrale de l'ile]. La moitié nord, les cités de Mystras,de Pessula, et d'Adiacium, et les cités de Brestia, Sextiae, et Ilium vont s'affronter dans une guerre qui durera 30 ans et dont l'impact retentit toujours aujourd'hui dans la vie politique et qui se voit au travers des institutions de la fédération. Les cités mineures vont au fil du conflit se faire absorbé par l'un ou l'autre camp, se ralliant à la puissance la plus proche.
En bleu foncé, la cité d'ilium et ses possessions, en rouge la cité de Mystras et ses possessions. entre les deux, d'autres cités états moins puissantes, en vert clair Pessula, en vert foncé Brestia, en Jaune Sextiae, en bleu clair Adiacium.
-402 | -371: Guerre de 30 ans
La guerre déclarée en -402 par Ilium, dont le pouvoir des quelques familles dirigeantes vacillait, déclara la guerre pour unifier sa population contre l'ennemi commun, c'est donc en - 404 qu'intervient la première grande bataille de cette longue et sanglante guerre dont les séquelles hantent encore plusieurs millions de mistriens. Coté Mystras et affilié, 6000 hoplites et 2000 phalangistes professionnels Mystriens, première armée professionnelle fruit du militarisme précoce, complétée par 4000 citoyens levés de la cité et 12000 auxiliaires des citées alliées, majoritairement de la cavalerie légère, des frondeurs et des archers. En face, 18 000 citoyens levés en phalanges moins organisées que leurs ennemis car non professionnelles. Ces 18 000 citoyens armés assistés de 2000 bretteurs latins mercenaires, ainsi que quelques 8000 auxiliaires, majoritairement constitué là aussi de cavalerie légères, de frondeurs et d'archers.
L'armée de Mystras et de sa coalition, en infériorité numérique, se trouve d'abord en grande difficulté sur ses flans, si une avant garde constituée de la moitié des hoplites professionnels assisté d'une part non négligeable des frondeurs et archers, tient en respect près du double de combattants ennemis, il en va autrement sur le flanc droit ou la cavalerie légère et les bretteurs mercenaires mettent en déroute les hoplites auxiliaires de Mystras, sur le flan gauche cependant, l'armée mystrienne réussit à contourner l'ennemi avec sa cavalerie légère et à faire progresser par le flanc les phalangites, disposant de lances bien plus longues. La cavalerie légère habilement redéployée sur le flanc droit pour repousser les bretteurs non équipé pour combattre des troupes montées finiront par reculer, le centre de l'armée d'Ilium s'effondre alors à la suite de ses ailes droite et gauche. La cavalerie Mystrienne fait alors des ravages dans l'ennemi en déroute, limitant définitivement les capacités offensives de la coalition ennemie, achevant, après 6 jours de combat, la sanglante bataille des 6 jours.
Cette bataille, anéantissant les capacités offensives terrestres de la coalition d'Ilium, les vingts années suivantes se constitueront d'un blocus de la cité de mystras par la puissante marine d'Ilium, c'est une guerre d'escarmouches, de raids, et de pillages qui se poursuit pendant les 10 années qui suivent. En -394 la tendance change, la tactique de grignotage village par village dans des escarmouches en causant souvent la destruction quasi totale cesse aux portes de la cité de Brestia. C'est une nouvelle phase du conflit qui commence.
en -390, après 4 ans de statut quo et de "proto guerre froide" entre les deux coalitions, un évènement vient bouleverser le cour de l'histoire. C'est la cité de Adiacium qui voit sa monarchie renversée par la bourgeoisie marchande de la ville en l'absence des troupes et du monarque, la classant de facto dans la coalition d'Ilium. Ces évènements ont poussé la coalition de Mystras à adopter une posture défensive et à se replier sur ses deux citées contrôlées. La cité de Adiacium verra à partir de -386 l'essentiel du reste du conflit se dérouler. Les fouilles qui s'y déroulent aujourd'hui sont les plus prolifiques pour les historiens militaires du pays.
A cette date, en -386, les armées de mystras vont tenter d'assiéger la cité pour la faire rentrer dans le giron monarchiste. C'est le premier siège d'une cité fortifiée. les défenseurs en difficultés face à cette armée lancent un appel à l'aide à la ligue d'Ilium qui enverra une flotte et une armée de secours. Le siège de la cité se déroule en trois phases, la mise en place d'un blocus et du siège, la tentative de percée du blocus naval, ainsi qu'une tentative sortie avant l'assaut final et la victoire de la coalition de mystras sur la ligue d'Ilium.
C'est donc en -383 après 3 ans de siège (la cité disposant encore d'un accès maritime, elle peut ainsi disposer d'une route de ravitaillement bien qu’insuffisante en volume de vivres) que les assiégeants entreprennent de sortir pour la première fois la flotte coalisée pour faire blocus sur le port de la cité. Les 140 navires de la flotte vont se répartir en arc de cercle devant le port, hors de portée de toute arme, en deux ligne, une tournée vers l'intérieur avec les bâtiments les plus faibles, et une tournée vers l'extérieur avec les navires les plus puissants, dont une dizaine équipé d'une nouvelle technologie qui changera le cours de l'histoire du pays: le feu grégeois.
En -382 en réponse à l'appel à l'aide de la cité, l'ensemble de la flotte de la ligue, réputée invincible, intervient: cependant depuis 40 ans aucune modernisation n'avait été entreprise, la cité d'Ilium sure de son hégémonie n'aura pas considéré nécessaire d'investir plus que dans le maintien, au profit de la maximisation des profits commerçants, négligeant la raison de son hégémonie en tant que thalassocratie. positionnée en flèche avec en pointe ses redoutables quadrirèmes afin de couper en deux l'arc du blocus tente un assaut frontal. C'est avec terreurs que l'amirauté d'Ilium vit ses 30 navires de proue, les plus lourd et sophistiquées de leur temps à leur yeux, s'enflammer, les hurlements des soldats ayant été éclaboussée de la solution inflammable terrifièrent les officiers Sextians et leurs troupes qui ordonnent le repli. Si à ce moment la bataille est déjà perdue pour la flotte de secours qui tente de s'extraire de la ligne de Mystras, cette dernière voit l'arc des assiégeant changer de sens et les prendre en tenaille. Après seulement 8h de bataille, la plus puissante flotte de l'Ile fut annihilée presque intégralement.
En - 380, la Ligue d'Ilium jette ses dernières forces dans la bataille, tentant de rompre le siège pour aller aider les défenseurs, là aussi, des jarres de la nouvelle solution inflammable, catapultées par des balistes de grandes taille, brulèrent vif de nombreux soldats de l'armée de secours. Si il n'y avait qu'une dizaine de balistes initialement prévue pour ouvrir le feu sur la cité, l'effet psychologique fut encore une fois désastreux, et une charge généralisée des forces déployées par mystras bien qu'à 1 contre 4 (l'essentiel de l'armée continuant le siège) suffit à déclencher la déroute de l'armée de secours, encore une fois décimée par la poursuite par la cavalerie et les tirailleurs de l'armée assiégeante.
en -379, après un tir de barrage intensif sur les remparts de la cité de plusieurs semaines, une brèche de plus de 60m de large est percée dans ces derniers, c'est donc cette brèche qui causera la perte définitive de la cité, les défenseurs amassés derrière cette brèche, souffrant d'anémie, de dysenterie et d'autres maladies, et d'un moral en berne, la déroute fut causée par un tir croisé et simultané d'une volée de jarres du produit inflammable suivie d'une volée de flèche enflammée, sonnant la déroute de la majorité des levées et la charge finale de l'armée assiégeante. l'aristocratie chassée du pouvoir fut éliminée et la cité fut annexée, marquant le déclin du modèle de cité état en vogue depuis plus de 4 siècles vers un modèle de royaumes pouvant compter sur plusieurs citées en son sein. L'arrivée du papier sur le marché facilitant l'administration confortera ces réformes gouvernementales.
En -371 la guerre s'achève avec la conquête d'Ilium par les forces coalisées de la cité de Mystras, unifiant pour la première fois l'ile dans une confédération bicéphale, dirigée par les élites de la cité de Pessula et de Mystras, avant de finir par s'unifier durablement par les mariages entre les aristocraties, leur permettant de fusionner sur l'ensemble du siècle suivant.
-371 |402: âge d'or du premier royaume de Mystras
Pendant ces 800 ans de paix relative, malgré quelques crises sociales, l'ile unifiée entame une nouvelle ère de développement, un réseau routier sort de terre, des systèmes d'égouts sont implantés dans les cités, l'eau est presque courante répartie par des aqueducs et filtrée au charbon par des fontaines publics. Les plus aisés peuvent même s'offrir l'eau chez eux, par une pompe manuelle si ils ont à la chance de disposer d'une source sous leur domicile, ou simplement par un système de tuyauterie permettant la circulation de l'eau. L'Hygiène s'améliore donc drastiquement pour tous et l'espérance de vie augmente. Les seuls troubles à partir des années 10 et 20 du deuxième siècle voient apparaitre des minorités de chrétiens, reniant le polythéisme et étant victimes de persécutions par les plus zélés des polythéistes. Malgré une augmentation des troubles à la suite de la simplification des procédures de conversion au Christianisme, l'économie et la démographie continue de croitre. (si auparavant il fallait devenir juif pour devenir chrétien par la suite, ne permettant que la conversion d'une minorité de minorité de marchands, il suffit maintenant de se faire baptiser).
Dès cette période des colonies (au sens grec rappelons le) furent fondées au sud, malgré quelques conflits avec les locaux, ces cités vont essentiellement se construire à partir de rien, sur des terres vagues et inexploitées de la cote, peuplée pour l’essentiel de petites chefferies de clans berbères. Progressivement avec l’extension des cités, les locaux les plus ouverts, déjà ethniquement proche, et se convertissant pour beaucoup au christianisme autant par conviction pour certains que par pur intérêt commercial pour d'autres, vont parfaitement s'assimiler aux nouvelles cités, terres d'opportunités pour tout ambitieux de la région.
en 362 Heklite, ingénieur et marchant Mystrien, natif de la cité d'Ilium, met au point de nouvelles méthodes de productions, une productions à la chaine, certes toujours manuelle, mais permettant à chaque ouvrier de contribuer à une tâche du processus de production, augmentant la cadence, facilitant l'achat de matière première: Il inventa le salariat avant l'heure. Son modèle qui permettra une prospérité généralisée et ne causant pas de mécontentement outre mesure (près de 30 jours de fêtes religieuses se trouvent en cet instant officialisé par le pouvoir, en plus de l'adoption du jour de repos du dimanche dans une vaine tentative de syncrétisme, de panthéoniser le Christ). En 402, le modèle se perd cependant avec l'arrivée des siècles sombres, qui balaieront bien d'autres avancées de la société Mystrienne antique.
siècles sombres: 402 984
La prospérité s'achève avec l'arrivée d'un mal par le sud, une grave peste, causant la fragmentation et la destruction de l'état monarchique de ce premier royaume unifié, en effet, après plusieurs années de quarantaine des cités touchées, ces dernières ont pu obtenir une large autonomie, et disposent de taux de conversion au christianisme des plus élevés, l'ancienne foi passe pour cause de ce mal, alors que la nouvelle, le christianisme est présentée comme la solution à ces maux par de nombreux proto-missionnaires, présageant de futurs conflits religieux.
En 489 après plus de 80 ans d'épidémie, c'est près de la moitié de la population qui a succombé à la maladie sur l'ile comme dans les colonies, si on la pense partie, c'est uniquement que trois générations plus tard les habitants ont développés une solide immunité génétique à cette maladie venue d'ailleurs.
Le commerce se maintenant malgré tout entre l'ile et le sud, la rupture n'interviendra pas malgré quelques velléités de création d'une fédération indépendante. ces discours se taieront quand la métropole, débarrassée quelques années avant de la maladie déploiera beaucoup de moyens, certes mal organisés et souvent le fruit d'initiatives locales ou religieuses, à assister le sud dans l’éradication de l’épidémie, ralliant les populations et notables locaux.
En 505, le pays remis tant bien que mal des événements épidémiques du siècle précédent, repeuplant les campagnes et les cités les plus touchées par la maladie, et réunifié avec ses cités du sud, se voit à nouveau divisé. En effet, Le roi Agésilas III doit faire face à la sécession des cités centrales (sur la carte ), ces dernières ayant bénéficié d'une large autonomie ont fini par vouloir accéder à une indépendance totale du pouvoir royal.
Le roi déclara traitre les sécessionnistes et dans les années suivantes toutes les cités furent reconquise, sauf une, la cité de Adiacium, cette dernière, subissant le deuxième siège de son histoire, tient trois ans avant de succomber à son tour. C'est le déroulement de ce siège qui aura les plus lourdes conséquences sur la suite pour le pays.
La légende veut que le Roi, après avoir prié les dieux pour obtenir la victoire, se rendit avec son fils et général, futur Agésilas IV, sur le camp de siège pour motiver ses hommes. A peine arrivé, le roi se retrouve fauché par un tir de scorpion, sous le regard terrifié, puis enragé de ses hommes qui lanceront un assaut désorganisé sur la cité, en venant à bout malgré de lourdes pertes sur les remparts.
Agésilas IV, convaincu que les dieux l'ont abandonné, va décider de prier le Christ avant de s'élancer aux cotés de ses hommes. A la suite de la bataille, ce dernier se fait baptiser avec ses généraux et la majorité de l'aristocratie, sentant le vent tourner pour certains, déjà croyant ou convaincu par l'événement pour d'autres
Cette conversion est très mal vu par le tiers de Mystriens restant polythéistes, des émeutes éclates dans la capitale et dans les campagnes, des pillards attaquent les villages repeuplés de chrétiens venant des cités primo-converties après l'épidémie. Le roi, Chrétien zelé depuis les événements du siège d'Adiacium, va mater les émeutes dans le sang avec sa garde. dans les campagnes, c'est un climat de guerre civile qui prend forme, les anciennes élites spirituelles prônent la lutte armée et fanatise plusieurs milliers de jeunes, en face, chaque village rebelle a son lot de conversions forcées et d’exécutions de notables polythéistes.
En 820, sous le règne de Hagnon II, le dernier groupement de village rebelle est écrasé dans un sanglant massacre. Tous les hommes valides sont tués, les femmes et les enfants ainsi que les vieillards sont dispersés aux quatre coins du royaume.
Le royaume se relevant à peine de ses deux crises, il voit arriver sur ses côtes sud, progressivement, des raids de pirates, toujours plus nombreux. La cité d'adiacium, déjà l'ombre de ce qu'elle fut par le passée, est mise à sac par ces pillards venus du sud, kidnappant, pillant, tuant sans distinction. C'est le premier contact sans marchand interposé de la civilisation Mystrienne avec la civilisation islamique.
Au Sud, dans les nouvelles cités, les campagnes se voient ravagées par des raids arabes, les derniers chefs berbères rejoignent les cités avec leur peuple, et n'en repartiront jamais, s'assimilant complètement à la culture mystrienne en quelques années. Parallèlement à cela, dans les campagnes dévastées du sud, les pillards installèrent leurs familles sur les terres conquises, mais c'est aussi nombre de marchands qui s'y installeront.
Ces pillages causèrent la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes et dépeuplèrent les villages côtiers, causant une disette en raison du manque de poisson, base, avec les céréales et divers légumes, de l'alimentation du peuple. Le pouvoir royal réagit tant bien que mal en disposant sur les cotes des tours de garde, des garnisons et entrepris la recréation d'une armée professionnelle en charge de la protection du royaume.
Au sud les marchands, souhaitant commercer avec les cités et non être victime de la réputations de leurs chefs politiques, se soulevèrent lorsque les troupes mystriennes débarquèrent pour sécuriser les campagnes du sud.
Les pirates, progressivement acceullis au fil de l'épée, remplacèrent raid de pillages par des tentatives de débarquement ou des incursions terrestres pour le sud, parfois en grand nombre. Ces raids cessèrent en 984, avec la capture et l'exécution publique de ce qui semblait être le chef de cette flotte pirate, devant ses hommes fait prisonniers avant de les relâcher, pour propager le message, amenant une nouvelle ère de prospérité pour le royaume.
984 - 1762: Nouvel âge d'or, ou le deuxième royaume de Mystras
Les successeurs par une branche éloignée de l'initiale dynastie Isarienne , lorsque le roi Hagnon IV disparu sans héritier direct quelques décennies plus tôt, Les Vatatikes vont pendant ces périodes s'attacher à sécuriser les frontières maritimes pour faire face aux attaques pirates. C'est le grand retour des marchands, du commerce, des manufactures, les campagnes s'enrichissent grâce à leurs mines, destinée à la proto industrie locale, et leur productions agricoles, destinées à une exportation vers des peuples magrébins ne recourant à la barbarie des pillages pour s'enrichir, et vers les peuples slaves du nord pour des productions de vins, d'oranges, et d’autres produits méditerranéens. Cette phase de développement durera de 984 à 1432.
Cette période de prospérité permet un nouveau développement économique, et le développement de nouvelles techniques de productions. C'est à cette période qu'est modernisée la charrue, pour un modèle alliant bois et métal, de même pour nombre d'outils autrefois exclusivement faits de bois, les paysans découvrent de nouveaux modèles de fourches, de piques, et de matériels agricoles divers.
Du coté manufacturier, ce sont des milliers de machines manuelles qui sont fabriquées dans de grands ateliers, de nouveaux métiers à tisser mécaniques particulièrement vont donner naissance à un secteur textile prospère, des presses fonctionnant grâce à du bétail pour emboutir à un rythme presque industriel des pièces métalliques de toute forme... ces innovations permettent une transformation profonde de la société et de l'économie, l'armée dispose désormais d'équipements standardisés, se professionnalise, et une classe précurseure de la classe ouvrière se forme.
Les plus grandes avancées se font au niveau naval, des navires de tailles jamais vues sont construits, les trirèmes passés laissent place à des galères et des galéasses, ainsi des galéasses cuirassées. Ces dernières, qui seront construite à partir de 1232, sont des galères disposant d'un toit blindé par des plaques métalliques et équipé des derniers modèles canons, utilisant la poudre noire récemment arrivée de l'est. Ils seront pour les 350 ans ans à venir les fer de lance de la marine au gré de leurs modernisations. Cette nouvelle puissance thalassocratique permettra de centraliser les colonies, faisant maintenant partie intégrante du royaume, administrées par des magistrats formés dans la capitale, leur fidélité a été restaurée. Une loi, illustrant la bonne tenue des colonies et promulguées par le roi du moment, l’édit Colonial, dit clairement que "tout responsable colonial doit avoir passé 4 ans à étudier sur le territoire métropolitain" afin de "rester sur de sa compétence". Ce processus évite de placer des ambitieux aux postes à responsabilités, l'administration coloniale interne aux colonies est très décentralisée, empêchant un peu plus toute rébellion. A l'heure ou les messages mettent des jours, voir des semaines à arriver, ces mesures ont été jugées nécessaires.
En 1420 cependant, un raid intervient sur les cotes de Polyrie, ce raid marque le renouveau des raids musulmans sur les côtes du pays et dans les cités du sud. C'est le début d'une nouvelle guerre contre la piraterie et les pillards qui durera 38 ans, et n'impactera que bien peu l'économie et la société: cette fois, l'état est prêt, la marine est assez puissante et nombreuse pour mener des opérations de lutte contre la piraterie. cette dernière sera éradiquée par un raid au sud sur les villages pratiquant la piraterie, détruit par des tirs d'artilleries navales et le débarquement ou des expéditions de troupe de troupes de chocs, massacrant sans distinction tout être adulte vivant dans ces villages de pillards, et libérant par la même quelques centaines de capturés de toutes l'Eurysie.
Des auxiliaires recrutés dans les colonies du sud, auprès des marchands connaissant parfaitement les terres à l'extrême sud, mèneront aussi des rafles sur les esclavagistes dans les terres, la société Mystrienne étant fermement opposée à toute idée d'esclavage et obsédée par des notions d'honneur.
Il serait ainsi naturellement déshonorant de réduire en esclavage des innocents et d'en tuer d'autres, cette peine mérite pour le peuple déshonoré la mort sans la moindre pitié. C'est donc sans culpabilité et avec la plus grande des fiertés que ces peuplades pirates furent exterminées, les enfants étant ramenés dans les colonies du sud pour y être transformés en bon Mystriens, ou confié aux marchands arabes peuplant à cette période principalement une cité au sud des provinces continentales .
C'est à cette période que la cité de elaía va être fondée, permettant le commerce avec les locaux, et la prévention des incursions musulmanes.
En 1458, le Royaume se tourne vers l'Océan, les iles antarctiques Ferreus sont colonisées, une cité est fondée sur chaque ile, servant de nœud administratif à l'exploitation des ressources principalement minières et halieutiques de la zone. Un réseau de navettes maritimes est rapidement mis en place entre les iles, ainsi qu'entre les iles et les autres colonies, et naturellement, la Capitale.
Ces nouvelles colonies apportent rapidement un nouveau flux, principalement de métaux, à la métropole, permettant d'assurer le développement économique. En effet, une proto industrialisation va progressivement se mettre en place en métropole deux siècles et demi plus tard.
En 1605, une grande nouveauté arrive sur l'ile, un riche cousin de la famille royale, achètera des presses sur le continent, et élaborera de nouveaux modèles de presses à imprimer en 1612, augmentant la quantité de livres produits, les éditions M, sont encore aujourd'hui l'édition d'état du pays. En 1632, presque au jour près 20 ans plus tard, la première gazette périodique voit le jour, "l'informateur", suivie de plusieurs autres dans les deux décennies suivantes, si le pouvoir a la majorité de la presse dans sa poches, plusieurs journaux d'oppositions, principalement sur des questions économiques et administratives, vont voir le jour. C'est à cette période que le Sénat Mystrien va voir sa nébuleuse de groupes d'influences se constituer en partis, pour les principaux, la ligue libérale, basée à Ilium, comprenant généralement les grandes familles d'autrefois et leurs sphère d'influence, et les sociaux-conservateurs
En 1653, un chiisme intervient, Une reine particulièrement populaire voulant divorcer du dirigeant pour le motif de l'adultère, prouvé et étayé, s'est vu essuyée un refus par l'institution, malgré un pourvoi jusqu'en catholagne, proche de la métropole. La population va donc se soulever pour soutenir sa reine, l'armée, à l'image du peuple, particulièrement croyante refusera de mater de simples croyants souhaitant contester l'injustice, après un presque siège de la demeure royale, le roi fut contraint par le peuple à abdiquer, et son fils, déjà majeur, monta sur le trône. L’Église fit globalement scission dans la capitale, et la majorité des églises su pays suivirent cette réforme, on estime aujourd'hui un ratio de 92.5% / 7.5% en faveur de la séparation, le sujet ayant été particulièrement relayé par la presse, une première fois unanimement opposée au pouvoir. Cette affaire se terminera donc sans heurts en 1658, et le divorce fut autorisé pour adultère une fois ce dernier prouvé dans tout le pays, de manière égalitaire pour les deux sexes, le divorce royal fut alors acté. C'est le premier cas de scandale politico-médiatique dans le pays, et la première fois que le pouvoir temporel à promulgué une loi touchant à la morale, autrefois l'apanage de la Catholagne. De nombreux évêques n'ayant osé s'opposer au schisme mais restant fidèle à l'institution sont purgés jusqu'à la fin du siècle de la nouvelle institution nationale
Lorsque l'année 1729 arriva, une nouvelle invention produite à échelle industrielle: la machine à vapeur. Une manufacture ouvrit non loin du port de Mystras produisant ces nouvelles machines, partout le charbon devint une denrée recherchée, de même que dans les montagnes du centre de l'Ile métropolitaine. C'est en métropole et surtout dans les iles antarctiques l'on trouvera les plus gros gisements. Ces premières machines sont des pompes à vapeur, le roi du moment Hagnon IX, passionné d'histoire et d'archéologie avait entendu parler de ces anciens systèmes d'eaux courantes mis en place dans les villes, au travers d'un registre logistique d'époque conservé dans la bibliothèque de la capitale, ce dernier se mit donc en tête de créer un vaste réseau de canalisations en cuivres, offrant à la capitale un réseau d'eau courante, les thermes laissés à l'abandon sont reconstruit et réaménagés en véritables bains publics, offrant aux citoyens la possibilité de se laver gratuitement et de se fournir en eau. De nombreuses fontaines sont installées partout afin de fournir en eau potable le peuple, filtrée par des prototypes de filtres à charbons afin d'éviter les maladies et impuretés.
Pour le roi "la santé et l'hygiène sont un investissement sur l'avenir" et l'avenir lui donna raison, avant la fin de son règne, les épidémies dans les grandes villes disparurent presque intégralement, et l'espérance de vie augmenta de près de 5 à 10 ans. L'eau est pompée dans les cours d'eau puis tamisées et filtrée par différents grillages chaque semaine changés par ce qui sera parmi les premiers agents publics, puis séchés et nettoyés pour éviter le développement de rouille, ce système permet partout dans le royaume la fourniture en eau potable des cités, puis progressivement des petites villes et villages alentours au fil des décennies.
Pareillement les égouts condamnés sont rénovés et les systèmes d'évacuation d'eau rétablis l'on se souvient de Hagnon IX comme le roi ayant permis le retour du confort antique, marquant pour certain le retour au niveau du grand déclin de la fin de la période.
1762 - 1921: Grande Révolution industrielle
En 1762, son fils vit ces ingénieuses machines s'étendre à tous les domaines de la production permettant une massification de la production industrielle, si cette dernière s'est faite seule, il lancera en 1782 la première ligne de chemin de fer faisant le tour de l'ile dans les deux sens, permettant une meilleure circulation des biens et des personnes: La métropole était définitivement unifiée.
Cependant malgré la prospérité, la monarchie frôla le désastre, des milliers d'émeutiers, ouvriers, arborant des drapeaux rouge vif, manifestèrent violemment dans la capitale pour être traités plus décemment par leurs employeurs: les bourgeois abusaient en effet du manque de règlementation, dont beaucoup étaient tacite jusqu'à présent, plus personne ne pratiquait le salariat depuis l'antiquité, théories dépoussiérées à la suite du retour au mode de vie d'antan.
Le roi, pour éviter la guerre civile, fut contraint d'étendre les pouvoirs du parlement et de libéraliser la presse. C'est donc une nouvelle vague de journaux qui vont être imprimés, l'indépendance et la neutralité politique des presses qui va être garantie et obligatoire. Pour ce qui est du parlement, le Sénat va voir ses pouvoirs s'étendre à l'ensemble du pouvoir législatif, bien que le Roi conserve l'initiative, sans le vote du parlement, aucune mesure ne peut rentrer en vigueur. Une constitution, garantie collégialement par le Sénat et le Roi, est alors écrite délimitant les pouvoirs de chacun et instaurant la situation administrative actuelle, mettant fin aux statuts spéciaux des colonies du sud, et donnant la citoyenneté à l'ensemble des citoyens, comprenant donc les juifs et la minorité musulmane jusque là autorisés à conserver leur droit privé communautaire.
Le XIXème siècle, va être principalement marqué par des luttes sociales jusqu'en 1921. Ces luttes grandissante au fil des générations arrivèrent à leur paroxysme en 1854, la grève générale est déclarée, les usines sont à l'arrêt: un jeune garçon de 12 ans travaillant des les mines s'est retrouvé coincé dans un puits de mine de charbon, ses cris ont été entendu jusqu'à que ce dernier succombe à la soif et au manque d'air. Les mineurs, traumatisés et choqués par l’indifférence de leurs employeurs déjà jugés "enclins à l'athéisme et au cynisme" par leurs ouvriers depuis plusieurs décennies, lancèrent un mouvement de grève national.
Les bourgeois, disposant de milices et de services d'ordre privés, tentèrent une répression, l'armée du intervenir pour les séparer et c'est presque un an de trouble qui ne prirent fin qu'avec l'interdiction du travail des enfants. Des émeutiers poursuivirent pourtant le combat dans la capitale, ces derniers n'avaient d'ailleurs qu'un mot à la bouche, soutenu par les familles d'Ilium: République. Les émeutiers furent matés, les polices privées interdites. A la suite de négociations, le Roi concéda, avec le sénat, la création du "parti radical", toujours très influent aujourd'hui pour leur donner un moyen d'expression légal au parlement, très centré autour de la capitale elle même, des alentours, et des provinces d'Arafée, ne donnaient pas voix au chapitre à la bourgeoisie financière d'illium, fondamentalement opposée à la bourgeoisie paternaliste industrielle de la capitale.
1921 - 1980
Cette période est un retour à la stabilité, les industriels d'illium se tournèrent progressivement vers la rente immobilière et la possession de vastes domaines agricoles au sud de l'ile de Mystras, laissant le secteur industriel aux loyalistes, plus concurrentiels car moins victime de contestation et recevant plus de subventions publiques.
En 1934, Le Sénat sous impulsion du roi vote une expédition coloniale dans l'océan des perles, en effet, les industries grandissantes ne se satisfont plus des importations de caoutchouc et d'huile, servant pour l'un à la fabrication des machines et pour l'autre à leur bon fonctionnement. Une ile, déjà explorée et prospectée par le passé sera retenue, avec une ile plus au nord servant principalement de base navale et d'exploitation minière.
La société tribale de l'endroit fut d'abord combattue puis défaite par l'artillerie de marine et l'infanterie équipée d'armes à feu et de camions divers, souvent monté de mitrailleuses et dotés de blindages artisanaux pour protéger les troupes des tirs de flèches, de lance pierre, et d'arbalètes en bambou de l'ennemi. Cette guerre est la seule guerre d'impérialisme que mènera Mystras dans son histoire. Les peuples vaincus furent donc réduit à une réserve dans le centre de l'ile, sur une zone peu fertile et très pauvre en ressource minière. Les minorités seront petit à petit intégré à l'économie nationale, souvent salarié dans les plantations et mines. Les enfants de leurs chefs sont envoyés en métropole étudier et reviennent généralement encadrer localement les mines et plantations pour le compte d'entreprises locales ou métropolitaines. Ils obtiendront en 1959 la citoyenneté et disposent de leur parti régionaliste représenté à la chambre des communes et au sénat. Ils se sont rapidement retrouvé influencé culturellement la métropole, exportant vers l'ile de nombreux biens de consommations et apportant sur l'ile des bâtiments en dur, avec son architecture. De plus les mystriens ont en 10 ans afflué vers l'ile pour constituer près de 75% de la population en à peine 15 ans, proportion toujours équivalente aujourd'hui.
L'armée est modernisée en 1960 et ne bougera presque plus jusqu'à aujourd'hui, comprenant une simple force de défense territoriale de quelques dizaines de milliers d'hommes faiblement mécanisée et une marine aujourd'hui devenue désuète.
C'est aussi dans cette décennie que pour faire face au nouveau millénaire à la modernité, les entreprises privées alors en charge du réseau ferroviaire furent nationalisées, que les hôpitaux deviendront public et la médecine réellement professionnalisée et uniformisée, et que les systèmes de protection sociale des industriels paternalistes se verront généralisé et standardisés à l'ensemble de la société, avec l'institutionnalisation des ordres professionnels, en charge des caisses de retraites et de la couverture sociale de leur corps professionnel. Des Écoles supérieures sont fondées pour former les élites du siècle suivant, elles ouvriront pour beaucoup dans les années 70.
1980 - Aujourd'hui
de 1980 à 2004 on assiste à une réforme en profondeur du fonctionnement administratif, les fonctionnaires doivent désormais passer des concours, une gendarmerie sera dissociée de l'armée pour le maintien de l'ordre. Mais en cette dernière année de la période réformatrice intervient une grave crise économique liée à l'explosion d'une bulle immobilière, suivie d'une bulle financière. En effet profitant du manque de règlementation les financiers et les banques vont spéculer grandement et accorder des prêts à taux réduit à nombre de citoyens pourtant non solvable, mettant en place un véritable ponzi financier, en parallèle d'un achat de biens immobiliers en masse pour garantir tous ces crédits.
Cette période troublera la vie politique et diminuera drastiquement le niveau de vie des citoyens jusqu'à aujourd'hui, l'économie s'est contractée de près de deux tiers et l'industrie s'est réduite de moitié, occasionnant de facto une baisse du prix des matières premières produite outre mer ou en Afarée.
L'économie s'est rapidement stabilisée, mais les bulles ayant éclatées, l'industrie civile repart lentement et le niveau de vie réaugmente progressivement.
Mentalité de la population et Place de la religion dans l'État et la société :
Les deux étant très liées, j'ai pris la liberté de rassembler ces deux catégories. Les institutions temporelles de la foi seront décrites dans la partie suivante
La population Mystrienne est depuis toujours porteuse des mêmes valeurs, solidement encrées et cimentant le corps social. Une certaine vision de l'honneur, la foi qu'elle soit sincère ou purement sociale (pour faire communauté), et une certaine martialité héritée des siècles de guerres internes qui ont aboutis à la formation de la nation. Le pays malgré sa fragmentation mondiale a développé une nouvelle forme d'unité avec l'arrivée d'internet, et avant cela, l'invention de l'aéronautique, en effet, l'on fait maintenant en 12h des trajets qui duraient autrefois plusieurs semaines. il ne faut plus que deux ou trois heures pour se rendre dans les colonies proches ou dans la capitale depuis celles ci. Ces rapprochements au milieu du siècle et achevé par l'arrivée d'internet, de la radio et de la télévision, feront de la Fédération une nation dans les faits déjà plus unitaire et centralisée. Aujourd'hui un sentiment national fort uni le pays.
Au niveau sociétal, depuis le Schisme et n'ayant ici pas eu d'idées des lumières, la moralité chrétienne s'applique autant aux hommes qu'aux femmes, l'égalité devant la loi est en vigueur depuis des siècles et n'est remise en question par personne. La société reste très pieuse, l'Eglise Mystrienne poussant depuis sa création à l'élimination des incohérences et injustices pour une morale plus juste. Ici la foi conserve la vision très antique de la divinité comme impliquée dans le politique, Il n'y a pas de séparation de l'Eglise et de l'état, les religions financées par l'état sont le catholicisme, le christianisme mystrien et le judaïsme. L'islam est financé dans les provinces se trouvant en territoire musulman, mais reste très minoritaire.
L'homosexualité est tolérée, mais n'est pas un sujet de société, et n'a jamais été politisé. Cette dernière reste tout naturellement mal vue par la majorité, mais n'implique pas de discrimination.
Démographiquement dynamique la société Mystrienne n’accueille presque aucun immigrant. Considérant la pureté des cultures comme une vertue, elle tien aujourd'hui à préserver la culture de ses deux petites minorités juives et musulmanes et éviter tout syncrétisme. Seule les territoires du Nazum font exeption. Si avoir une autre culture n'est pas mal vu, la trahir l'est beaucoup plus, encore une fois à l’exception du Nazum, il a été considéré que la culture leur a été apportée, c'est en effet la première fois qu'un contact avec une civilisation moins développée à lieu. Les mystriens considèrent en résumé qu'il n'est pas possible de faire confiance à une population qui à trahis son pays en abandonnant sa terre, et voit par ailleurs très mal l'expatriation.
Des visas temporaires pour les réfugiés de guerres sont accordés, généralement, l'église les prend en charge, leur accordant gite et couvert en attendant de pouvoir rentrer dans leur pays d'origine. En effet, si le fait de partir volontairement de sa terre pour des raisons purement économique est extrêmement mal vu, le fait d'y être contraint est une souffrance que la population comprend, toute remise en question de cet asile serait dans le pays un suicide politique.
La population est très soucieuse de ce qu'il se passe à l'étranger depuis l'arrivée d'internet, du fait de cet état d'esprit.
Au niveau de la vision de la famille, la societé Mystrienne est très traditionnelle et sociale, un patron n'accordant pas de congés maternités, ou traitant mal les mères de son entreprise sera très mal vu, les hommes violentant leur femmes sont sévèrement sanctionnés, et les mères au foyer reçoivent une pension, augmentée en cas de divorce pour raison légitime afin de leur permettre l'indépendance. Ainsi, si ces aides ont diminué avec la crise, elles reviennent petit à petit à leur niveau d'avant cette dernière.
Au niveau de la communauté, les Mystriens sont en campagne socialisés autour de leur paroisse.
Militairement la société est derrière son armée, fierté nationale et presque exclusivement dédiée à la défense, elle est vue comme la garantie de la préservation du mode de vie Mystrien. La Marine est elle dédiée à l'offensive et la sécurisation des mers (les troupes de chocs dépendent de la marine), elle reste considérée par la population comme le lien sécuritaire entre les différents territoires de la nation. Il en va de même pour l'armée de l'air. C'est donc un très fort lien armée nation qui existe en héritier du militarisme antique. Le service militaire obligatoire est toujours en vigueur et fournit les contingents territoriaux inclus à la défense nationale. Ainsi un homme sur 5 est réserviste dans les forces armées, beaucoup prolongent leur réserve à l'issue des 5 ans post service militaire règlementaires: C'est un véritable prestige de faire parti des forces armées. La tradition veut que les fils du Roi fassent aussi leur service militaire en tant que sous officiers, depuis la mise en place du service, motivant la jeunesse. Si aujourd'hui l'armée est dans un état déplorable, elle ne l'est que depuis une cinquantaine d'année sinon moins, ce qui n'est rien dans un pays enraciné sur plus de deux millénaires de martialité.
Cela fait une parfaite transition pour traiter du culte de l'exemple dans la société, l'élite considère devoir ouvrir la marche et vivre selon les principes qu'elle prêche auprès du peuple. Ainsi toute personne parlant de la chose militaire en s'étant fait réformé pour son service en politique ne sera écouté par personne quel que soit son propos. Un homme politique ayant trompé sa compagne et parlant de la famille ne le sera pas non plus si jamais cet évènement n'avait pas suffit à le mettre au pilori médiatique.
Dans le pays et par tradition, la peine de mort publique (publique au sens juridique, c'est à dire que l'execution n'est pas à huis clos) est toujours pratiquée pour tout parricide et autres meurtres familiaux, la pédophilie, la récidive en cas de viol, la trahison et d'autres crimes graves
En résumé, une société très fière et martiale malgré la présence de certaines idées plus progressiste qui se voit dans la vie politique du pays, notamment dans certains centres culturels particulièrement gentrifiés d'Ilium et des alentours
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Il est important d'accorder un petit paragraphe à cette partie du pays, car la population, si elle est de même culture, à une manière différente de voir les choses. La population y est moins martiale, plus tournée vers le monde et beaucoup plus libérale. Ilium et les petites villes alentours, ainsi que les quelques grands domaines agricoles l'entourant sont rassemblé autour du parti radical, dont le nombre d'élus est constant. Ils ne remettent pas en question le régime, contrairement à autrefois, mais cherchent à étendre l'influence de leur ville et leur mode de vie, et leur vision philosophique au reste du pays. C'est la seule cité qui dispose encore d'une identité propre. L'explication de l'absence de velléités indépendantistes et simplement la non viabilité d'une cité indépendante, qui serai dépendante et déficitaire en tout point, devant sa prospérité au commerce intérieur, et aux infrastructures nationales, ainsi qu'à l'électricité peu chère d'une part. D'autre part, outre les intellectuels, les bases populaires sont très attachée à l'unité nationale et ne partagent de leurs élites locales que la volonté de voir leur mode de vie, soit reconnu par une plus grande décentralisation, soit pour les plus extrême, l'étendre au reste de la métropole.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le chef de l'état est toujours le Roi, si ce dernier est jugé incompétent, il peut être renversé par une majorité des deux tiers au parlement et un référendum au profit de son fils ou de l'héritier désigné par ce dernier suite à l’initiative de déchéance par le parlement. Le parlement peut rejeter l'héritier désigné en le soumettant au référendum. Cette situation d’exception n'a jamais eu lieue, elle sert à rappeler au monarque le mérite qu'il doit avoir, que la naissance ne suffit pas.
Le parlement national est composé de la chambre des communes et du Sénat,
Le Sénat est composé de 348 sénateurs, sont élu à moitié à la proportionnelle à liste nationale, à moitié au scrutin majoritaire à un tour
Il est possible de se présenter sans limite de nombre de mandat à la fonction sénatoriale. ils sont élus pour 4 ans. Le Sénateur doit disposer d'une formation supérieure de fonctionnaire, d'officier dans l'armée ou dans la gendarmerie, de juriste, de médecine à un certain niveau. Un Enseignant décoré ou un Noble peut aussi siéger de facto. Cette organisation élitiste sert à motiver les élites d'outre mer à venir étudier dans la capitale pour pouvoir être élus aux fonctions dans leur province natale, permettant un certain loyalisme, du fait de la communauté d'étude, tout comme la communauté de service militaire. Le sénateur ne touche aucune indemnité, si la fonction est une fonction de prestige, elle doit nécessiter le temps d'apprendre le pouvoir comme de le pratiquer. La nécessité d'un salaire est la preuve que ce travail de préparation n'a pas été fait correctement. Les salaires des enseignants sont maintenus pendant leur mandat par respect pour ce principe. Ils conservent le prestigieux statut de professeur à coté de leur mandat de Sénateur.
Le sénateur est donc élu individuellement dans sa circonscription (on vote pour une personne, c'est important de le rappeler pour bien comprendre le système). Les sénateurs se constituent en groupe parlementaire après leur élection.
La Chambre des communes est composée de 651 parlementaires, issus de la société civile. Non professionnels, ils sont souvent sous l'influence des sénateurs beaucoup plus professionnalisés, La fonction est interdites aux personnes éligibles à la fonction sénatoriale. Elle force les sénateurs à se rappeler qu'ils gouvernent ce peuple, et non uniquement leur élite, leur vote étant souvent acquis par la persuasion des sénateurs. Le député ne peut être réélu qu'une fois, et devient généralement maire par la suite ou retourne occuper son emploi d'avant mandat. Il touche une indemnité équivalente au salaire médian. Ils sont élus à la proportionnelle intégrale, avec un seuil de 4%.
Le député est donc élu en terme plus partisan que personnel (on vote pour un parti)
Une cour suprême existe, ou les juges sont nommés à vie par le Roi, avec la fonction à la fois de conseil constitutionnel, et de cour de cassation ++. les arrêts rendus par cette cour ont valeur de loi, servant à les préciser dans tel ou tel cas de figure, il s'agit de préciser la loi par les faits. très peu de pourvois arrivent de la cour de cassation à la cour suprême, ce sont uniquement des affaires inédites et le verdict à alors valeur de loi, la jurisprudence de la cour suprême est intégrée aux codes juridiques.
Les villes et villages sont dirigés par un maire, les cités sont dirigées par un gouverneur, à la fois maire de sa cité, et responsable de la gestion provinciale des domaines non régaliens (les transports, l'urbanisme, une partie du social et du développement, une partie des infrastructures...), ultime reste de l'organisation antique et du terravicum, c'est d'ailleurs le nom de chaque province, on parle d'un terravicum gouverné depuis la cité (capitale régionale) et englobant les villes et villages de sa circonscription administrative.
La Capitale est directement administrée par le Monarque, et traditionnellement par son fils de sa majorité à sa prise de pouvoir pour le former aux affaires politiques, en effet, si le Roi n'est pas capable de "montrer l'exemple" il devient vite illégitime. Il est de la responsabilité de la famille de le former, et une bonne gestion de la capitale est primordiale pour un soutien populaire et sénatorial. Les femmes, quant à elle, si elles ne peuvent hériter autrement qu'en étant la seule héritière disponible, jouent principalement un rôle de conseil et d'organisation. Les femmes de la famille royales sont principal lien entre le roi et le sénat, elles vont d'ailleurs représenter la parole du Roi devant le parlement dans les situations d'importance au lieu d'un simple émissaire interne, et font donc figure d'autorité. En l'absence d'un héritier administrant la capitale, c'est souvent la Reine qui s'occupe des affaires courantes de cette dernière, formant par la suite son fils à l'administration.
L’Église est bicéphale, dirigée par le Patriarche et le roi, le roi proposant à l'assemblée des Évêques un candidat à la mort ou au retrait du précédent, celui ci devient alors si il gagne un vote de confiance chef spirituel de tous les croyants. Le patriarche nommant les évêques et sa succession étant discutée avant son retrait la procédure n'a jamais eu de complication. Chaque évêque est responsable d'une cité et de ses environs, là aussi, héritage antique, ils ne sont donc qu'un petit nombre, ces derniers nomment les vicaires locaux responsables de tel ou tel secteur, ils sont généralement responsable d'une communauté de paroisses et d'un ou plusieurs établissements religieux affilié par moment (hospice, association, couvent, orphelinat...). ils nomment alors les responsables de ces établissement et les prêtres des Églises sur proposition du vicaire. L’Église ne se mêle pas de la chose politique en tant que telle, mais est toujours proche du pouvoir.
Situation politique :
Pour comprendre la situation politique présente, il est important de dédié une partie supplémentaire à la situation politique récente du pays.
Partis politiques
Les partis politiques du pays n'évoluent que peu, le plus récent est l'Union Nationaliste, fondé en 1957. Il ont donc tous une lourde histoire. Il est important de dire qu'il n'y a pas vraiment de clivage gauche droite, mais plus une multipolarisation de la politique, du fait de la nature du régime. En effet, le roi nomme généralement un gouvernement issu des partis ou groupes au sein de partis qu'il pense apte à mener sa politique. Cette manière de faire permet d'assurer que le roi mène toujours la politique de l'intérêt général au travers de la majorité du peuple par l'intermédiaire de ses représentants.
Ligue Communiste (LC)
La ligue communiste est fondée en 1931, principalement par des intellectuels de province admiratifs des premières révolutions. Il n'a jamais excédé 5% à 7% de la représentation nationale et dispose surtout de bastion dans le centre du pays. malgré sa politique socialisante et marxisante, du fait d'une nécessité de coalition avec les syndicats et leur représentations, le parti ne se revendique pas abolitionniste, ni anti clérical. On pourrait le comparer à une représentation partisane des électeurs communistes catholiques du sud - sud est de la France de la fin du XIXe au XX C'est le parti le plus ambigu sur la question monarchiste et il reste aujourd'hui considéré comme indigne de confiance par le gouvernement et le reste de la classe politique, mais n'est pas considéré comme un danger.
Il vote généralement dans l'ombre de l'Union Syndicale Confédérative, se sachant définitivement minoritaire il est bien plus impliqué dans la politique locale de ses bastions, généralement montagnard.
Union Syndicale Confédérative (USC)
L'Union Syndicale Confédérative est née en 1854 de la fusion des syndicats en un seul lors des événements de la période. Défendant les intérêts ouvriers, ils sont plus populaire que les communistes et sont le seul lien de dialogue politique entre ces derniers et le reste de la classe politique. L'Union Syndicale Confédérative représente dans les faits plutôt une version institutionnelle, et plus nationale que locale, de la Ligue communiste.
L'USC est régulièrement présente dans les gouvernements successifs, il est important de rappeler qu'il n'y a pas ici de clivage, et que le roi nomme ses ministres en fonction de leurs qualités et de leur représentativité, Le ministre du travail est depuis 2002 un cadre de l'USC, permettant un dialogue entre le gouvernement et la part des classes populaires politisées à gauche.
Parti Radical (PR)
Le Parti Radical représente la vision politique de la philosophie d'Ilium, plus vieux parti organisé du pays, il n'a pas été représenté au gouvernement avant Geṓrgios III, seul roi libéral qu'ai connu le pays. Son électorat ne s'est jamais développé, il oscille entre 50 et 60% des suffrages dans ilium et les alentours, et entre 5 et 10% dans le reste du pays en moyenne.
Héritier de la vision républicaine oligarchique antique, le parti représente aujourd'hui une vision plus rationalisée et institutionnelle, il souhaite une décentralisation, la création d'un parlement local et l'autorisation d'une souveraineté locale sur le non régalien. Si cette condition ne sera jamais satisfaite y compris par Geṓrgios III, le pouvoir s'est accordé sous son règne avec le parti sur des questions principalement économique, notamment sur un néo-libéralisme et une dérégulation qui mèneront à la crise de 2004.
Mouvement des Démocrates Constitutionnalistes (MDC)
Le Mouvement des Démocrates Constitutionnalistes représente l'équivalent national du Parti radical sur le plan économique, sur le plan philosophique il n'adhère pas aux visions de l'ancienne cité rivale.
Parti Chrétien-Démocrate (PCD)
Le Parti Chrétien-Démocrate Représente principalement l'aile libérale des conservateurs. Il n'ont pas de désaccord profond avec le parti de l'ordre, mais font la promotion d'une vision plus douce des principes du pays, moins martiale et nationaliste.
Parti de l'Ordre (PO)
Le parti de l'Ordre est le deuxième plus vieux parti, fondé en réaction à la création du parti radical, il est traditionnellement soutien du pouvoir royal, promouvant le traditionnel nationalisme martial. De tradition social-conservatrice, le parti s'oppose au néo libéralisme, arrivant à s'entendre avec les libéraux classiques de l'aile conservatrice, il est directement opposé au MDC et au PR.
Fédération Monarchiste (FM)
La Fédération Monarchiste est une version plus radicale du parti de l'Ordre, La principale différence avec celui ci réside dans les thématiques fortes. si le parti de l'Ordre est plus un parti de gouvernement traitant de tous les sujets, la Fédération insiste particulièrement sur la loyauté au Roi. Celui ci s'en méfie partiellement car le parti à la réputation d'être absolutiste, en résumé, plus royaliste que le roi.
Union Nationaliste (UN)
L'Union Nationaliste est à l'image de la Fédération Monarchiste, mais traite elle de sujet plus militaire, elle réclame de grandes réformes de l'armée et un développement des effectifs. La majorité des élus sont des officiers d'actives ou en retraite.
Les trois derniers forment donc un bloc, qui permet depuis toujours au roi de disposer d'une base politique stable et complète. Ce bloc n'a été brisée que par le libéral monarque qui a formé un gouvernement allant du MDC au PO, il sera reconstitué par son successeur qui y inclura l'UN.
1980-2003
De 1980 à 2003 règne Geṓrgios III, particulièrement libéral et admirateur d'Ilium, Si ses réformes administratives et sécuritaires lui assurent le soutien du parti de l'ordre, son volet économique sera un désastre et mènera à la crise en 2004. Cette crise affaiblira grandement les libéraux, qui perdront les trois élections suivantes, pas en nombre de siège, mais en place au gouvernement (c'est ça qui compte réellement)
2003-2014
de 2003 à 2004, le roi Geṓrgios IV sera en conflit avec son parlement et paralysera la politique pour un an, les libéraux refusant de changer leur politique et exigeant des places au gouvernement. Ce choix politique et sa brillante gestion de la capitale feront de lui un jeune roi particulièrement populaire à la période de la Crise
C'est la première fois dans l'Histoire du régime que le Gouvernement se retrouve opposé au parlement majoritaire. Cette situation politique d'exception s'arrêtera aussi vite que commencée avec la survenance de la crise économique.
Cette opposition aura pour effet de renforcer les absolutistes, souhaitant une réforme du parlementarisme.
En 2002 le roi Geṓrgios IV forme un gouvernement comprenant quelques syndicalistes, et l'ensemble du bloc PO. ce gouvernement perdurera avec les élections successives et s'attèlera à redresser l'économie du pays.
2014
En janvier 2014, de grandes manifestations du bloc monarchiste, appropriée pour l'essentiel par la Fédération monarchiste, éclatent. Le parti a appelé à la manifestation, considérant l'opposition libérale "trop influente" au Sénat par rapport à son soutien populaire réel.
Le roi, décidé à tirer parti de cette situation, a annoncé préparer une réforme constitutionnelle qui sera soumise au référendum. En effet, celui ci, à l'image d'une majorité de la population, n'est pas remis politiquement de la rupture du parlementarisme consensuel par les libéraux. Comme a chaque crise, le régime va donc se réinventer pour affronter l'avenir...
Situation du parlement aux élections de 2014, c'est ce parlement majoritairement loyaliste, voir absolutiste, qui va examiner la nouvelle constitution avant sa publication.
Principaux personnages :
Roi: Geṓrgios IV
Prince: Dimitrianós (futur Geṓrgios V)
Patriarche: Kassianós
d'autres se rajouteront naturellement, des politiciens, artistes, militaires, membre du gouvernements, juges.. au fil du temps
Politique internationale :
Le pays est souvent resté neutre dans les conflits eurysiens, seuls quelques conflits commerciaux ont pu avoir lieux sur les derniers siècles. Un certain mercenariat existe et à tendance à se développer , permettant à l'armée régulière de recevoir des entrainements contemporains et de ne pas se laisser déclasser par l'inexpérience de la paix. Entretenant de bonnes relations avec ses voisins, le pays commence à peine à s'ouvrir sur le monde après la crise économique qui aura mis à mal le seul lien que le pays à avec le monde extérieur: le commerce et le tourisme.
Aujourd'hui le pays va chercher à adopter une politique de coopération commerciale généralisée, mais n'hésitera pas à se défendre avec force si ses intérêts vitaux étaient attaqués par une puissance étrangère.
