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[Westalia - Occidalie] Rencontre diplomatique à Columbia

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Drapeau Westalien Drapeau Occidanlien


Rencontre diplomatique entre la Grande République de Westalia et la République Occidalienne

Columbia, Westalia, le 12 juillet 2014

Depuis la sortie de son isolationnisme et l'adoption de la doctrine du Kaiko-bu, la Grande République a multiplié les rencontres diplomatiques un peu partout dans le monde et se forge progressivement un réseau diplomatique avec des nations de premiers plans et des partenaires économiques bénéfiques pour l'évolution du pays. Dans son discours du nouvel an, le Président Fédéral Victor Hardenbor avait promis de maintenir "un cap diplomatique en hausse", avec la multiplication des rencontres et des traités de coopérations avec des nations compatibles avec Westalia. Pour autant, ce cap a été sérieusement mis à mal par les tensions politique qui ont traversé le pays durant le premier semestre de cette année. Avec une opposition qui se renforce face à la majorité présidentielle et les nombreuses polémiques, controverses et décisions de précédents Ministres fédéraux, c'est un nouveau gouvernement qui prend place en Westalia depuis juin, avec Arthur Hardenbor à sa tête en tant que Premier Ministre Fédéral. Cet épisode a également marqué les divisions internes que rencontrent le Parti de l'Union Républicaine (le parti au pouvoir), où l'opposition entre l'aile libérale et l'aile traditionaliste s'accentuent mois après mois. Le Ministre fédéral aux affaires étrangères, Henry Takajiwa, libéral du PUR, a longtemps dû composer avec les oppositions traditionalistes plutôt réticente à l'ouverture sur le monde et souvent nostalgique de l'époque isolationniste. Si de nombreux problème restent à résoudre, aussi bien à l'intérieur du parti que dans le pays, la formation du nouveau gouvernement semble avoir apaisé plusieurs mois de tension, jusqu'à maintenant tout du moins. L'organisation d'une rencontre avec une nation étrangère pouvant aboutir à un partenariat profitable est donc une nouvelle plutôt bien accueillie en cette période, tout particulièrement quand le nouveau gouvernement cherche toute opportunité pour redorer son image.

En ce 12 juillet, c'est donc la délégation occidalienne qui atterrit à l'aéroport fédéral "Stanislas Asfort" de Columbia, capitale de la Grande République de Westalia. Pour cette occasion, une bonne partie des lieux ont été temporairement fermés au public pour assurer la sécurité des émissaires étrangers. A la sortie de leur avion, ils sont accueillis par un large groupe de dignitaires westaliens, de drapeaux occidaliens et westaliens flottant dans le vent et d'un orchestre qui joue "Inno della Libertà di Occidalia", l'hymne officiel de la République occidalienne. Plusieurs figures importantes ont fait le déplacement pour accueillir les diplomates, tel que le Premier ministre fédéral Arthur Horvanx, le Ministre fédéral aux affaires étrangères Henry Takajiwa et le représentant de la Grande République à l'ASEA Boris Valendof. Alors que la candidature de l'Occidalie est un sujet en cours de discussion au sein de l'alliance aleucienne, la présence du représentant westalien ici-même est un message assez claire sur le vote de la Grande République pour cette candidature. Les différents hauts-dignitaires s'avancent sur un grand tapis rouge pour saluer les occidaliens, tandis que de nombreux journalistes locaux et étrangers immortalisent cet accueil.

La première personne à s'avancer est le Premier ministre fédéral, qui s'exprime en italien madrerian, une variante propre à Westalia, mais qui reste largement compréhensible pour les autres italophones :

Arthur Horvanx : Cher amis aleuciens, je vous souhaite la bienvenu en Westalia, terre de liberté et d'unité. Notre nation vous remercie d'avoir accepté son invitation à une rencontre diplomatique entre nos deux nations. En tant que chef du gouvernement westalien, je peux vous assurer que nous voyons dors et déjà en la République occidalienne un futur partenaire prometteur et un pays en plein développement qui saura apporté de nombreuses opportunité aussi bien à sa population qu'à notre continent.

Selon les rôles prévus par la constitution, le Premier ministre fédéral n'a pour charge que la gestion de son gouvernement et les affaires intérieures. Il peut cependant rencontrer des dignitaires étrangers au cours d'une réception ou d'un accueil, comme ici, mais ses fonctions ne lui donne qu'un rôle honorifique dans ce genre de rencontre, qu'il laissera plutôt entre les mains du Président Fédéral et/ou de son Ministre fédéral aux affaires étrangères, dont ce dernier s'avance devant le chef de l’État occidalien :

Henry Takajiwa : Monsieur le Président Leonardo Mancini, je vous remercie également d'avoir fait le déplacement jusqu'à Columbia, c'est un honneur de pouvoir accueillir une personnalité aussi importante sur notre territoire. Vous l'aurez sûrement compris au cours de nos précédents échanges et à l'organisation de cette rencontre, la Grande République souhaite approfondir ses liens diplomatiques avec l'Occidalie, une nation émergente aleucienne, tout comme nous. Notre rencontre se déroulera au Palais d'Argent, la résidence présidentielle, où nous retrouverons Monsieur le Président Fédéral Victor Hardenbor.

A la suite de ce premier accueil, les différentes personnalités occidaliennes et westaliennes sont amenés à un convoi de voitures sécurisé pour être déplacé vers le lieu de la rencontre. Ce convoi traverse une partie du centre de la capitale fédérale, dont notamment la place du Grand Westal, l'une des plus grandes de la ville et adjacente au Palais d'Argent. Une fois entrée dans la cours du palais, une nouvelle myriade de journalistes prennent photos et vidéos de l'arrivée de la délégation étrangère. Face à l'entrée de la résidence, le Président Fédéral Victor Hardenbor s'avance jusqu'aux dignitaires occidaliens pour les saluer.

Palais d'Argent
Le Palais d'Argent, résidence officielle du Président Fédéral de la Grande République de Westalia

Victor Hardenbor : En tant que représentant de l'union du peuple westalien, je vous souhaite personnellement la bienvenue sur le territoire de la Grande République, Monsieur le Président Leonardo Mancini. J'ai de bons espoirs que cette rencontre aboutisse sur un rapprochement de nos deux nations, qui n'en ressortiront que plus fortes et plus prospère qu'avant, tant notre continent connait une évolution majeure ces dernières années.

Poliment, le chef de l'Etat westalien tant sa main à son homologue occidalien, signe d'un accueil amical, mais aussi pour les nombreuses images qui seront publiées dans la presse, alors que de nombreux flashes immortalisent la rencontre entre les deux hommes.

Victor Hardenbor
Le Président Fédéral de la Grande République de Westalia, Victor Hardenbor
Il faisait doux à Milenze lorsque le président de la République Occidalienne et sa délégation sont monté à bord de l'Aquila della Libertà (Aigle de la Liberté, l'avion présidentiel). Le ciel était dégagé et l'on pouvait voir, depuis les fenêtres à droite de l'avion, le grand golfe d'Algareno qui s’étendait à perte de vue. Le président eut une réunion avec le ministre des affaires étrangères et le ministre des Finances (par visio-conférence avec celui-ci) afin de discuter de l'entrevue diplomatique qui allait avoir lieu. La séance prit fin à 10 h 40, à cette heure-ci, le président reçu un appel de la première-ministre qui le tenu au courant des tensions diplomatiques et de l’emprisonnement de 3 résident Occidalien en Antegrad. Le vol fut confortable, quelques turbulences se firent sentir lorsque l'avion survolait l'espace aérien astérien, mais sans aucun autre problème.

À midi cinq, l'avion se posa à l'aéroport fédéral "Stanislas Asfort", l'accueil était très impressionnant. Dès que le président sorti de l'Aquila della Libertà, l'hymne Occidalienne fut jouée. La délégation se précipita jusqu'à la porte de l'avion et alla suivre monsieur Mancini. Lorsque Monsieur le premier ministre fédéral westalien Arthur Horvanx eut parlé, le président de la République tendit sa main et déclara :

Leonardo Mancini : Excellence, c'est pour moi ainsi que pour tout la délégation occidalienne ici présente un immense honneur de vous rencontrer. Nous sommes enchantés de nous trouver ici en votre compagnie dans l'espoir de nouer des relations diplomatiques et économiques solides entre nos deux nations. Je vous remercie sincèrement de nous accueillir dans votre magnifique nation.

Par la suite, ce fut le ministre des affaires étrangères qui serra la main du premier ministre, ils échangèrent quelques mots. C'est alors que le Ministre fédéral aux affaires étrangères s'approcha du président de la République. Celui-ci lui serra la main puis parla. Lorsque il eut terminé, monsieur Mancini répondit :

Leonardo Mancini : Monsieur le ministre, je suis également enchanté de vous rencontrer en chair et en os. Merci, à vous d'avoir accepté notre demande d'entrevue diplomatique, nos deux grandes nations vont pouvoir accomplir de grandes choses ensemble, j'en suis convaincu.

S'ensuit alors un court voyage en voiture, afin que la délégation puisse se rendre dans le Palais d'Argent, la résidence présidentielle de monsieur Victor Hardenbor. Le trajet fut extrêmement rapide, comparé au vol que venaient de faire le Président de la République et sa délégation. Lorsque monsieur Mancini sorti du véhicule, il vit le Président fédéral westalien s'avancer jusqu'à lui, lui parler, puis lui tendre sa main. Leonardo Mancini s'empressa de tendre sa main à son tour, afin de serrer celle de Victor Hardenbor. Puis il déclara à son tour :

Leonardo Mancini : Monsieur le président fédéral, c'est un privilège, un très grand honneur. Je suis très heureux de vous rencontrer, cette entrevue sera inscrite dans les manuels d'histoire, comme celle qui aura permit de rapprocher nos nations. Ma délégation et moi-même vous remercions pour tout ce qui a été mis en place en notre honneur, ainsi que pour votre approbation donné par votre gouvernement afin que cette rencontre ait lieue.



Leonardo Mancini à l'aéroport fédéral "Stanislas Asfort"

Leonardo Mancini à l'aéroport fédéral de Stanislas Asfort
Victor Hardenbor : La Grande République est confiante dans sa volonté de nouer des relations amicales avec la République occidalienne. Cette rencontre a pour but de permettre un tel avenir et je suis sûr que nous arriverons à de bons échanges avec votre nation.

A la suite de ces premières salutations, entrecoupées des nombreux flashes d'appareils photo des nombreux journalistes venus assister à l'arrivée du chef de l'état occidalien, la délégation est invitée à entrer dans le palais pour entamer les échanges diplomatiques officiels. Le Palais d'Argent est dans un style architectural typique de l'air post-Westal et début Horvanxienne, c'est-à-dire richement décoré et garnis d’œuvres classiques, représentant pour la grande majorité des événements historiques westaliens ou des personnages importants qui ont marqué le pays depuis sa fondation. La rencontre se déroule dans le "Salon doré", une pièce iconique de la résidence présidentielle où de nombreuses personnalités importantes du passé comme du présent ont arpenté le sol et les sièges de cette pièce. Grâce à un jeu de couleurs particulier et à une exposition à la lumière importante, cette salle donne parfois l'impression d'être faite d'or. Une impression voulue par l'architecte à l'origine du Palais, qui voyait en cette pièce un moyen d'impressionner les invités de marque au cours de rencontres importantes et qui, après la chute de la dictature, a poursuivi sa fonction d'origine par les chefs de l’État westaliens qui se sont succédés depuis l'établissement de la démocratie. Depuis "l'ouverture sur le monde", également appelé la sortie de l'isolationnisme diplomatique, le Président Leonardo Mancini est le second dirigeant étranger à mettre les pieds dans le Salon doré, à un an et quelques mois d'écart du Président de la Lermandie, l'ayant précédé, dirigeant d'un autre pays très proche de la Grande République.

Les deux représentations s'installent autour d'une grande table d'un bois soigneusement travaillé. Du côté westalien, on retrouve bien évidemment le Président Fédéral, mais également le Ministre Fédéral aux affaires étrangères et le représentant westalien à l'ASEA, qui occupera bientôt le poste de Président de l'organisation pour l'année 2014-2015, à la suite du mandat stérusien. A leur côté, se trouve également toute une myriade de conseiller et d'interprètes qui devraient, à priori, peu servir puisque les échanges vont se tenir en italien, malgré le mélange d'accents madrerian et austarien, du fait que la plupart des westaliens présent dans la pièce ont plus l'habitude de parler l'anglais austarien, une variante de l'anglais propre à Westalia, ainsi que la langue la plus parlé du pays, devant l'italien madrerian.

Le Président Fédéral est le premier à prendre la parole :

Victor Hardenbor : Chers homologues occidaliens, je tiens en premier lieu à vous remercier de votre volonté de coopération en souhaitant intégrer l'ASEA. Cette organisation, dont la Grande République a participé à sa fondation, est un grand projet de prospérité et d'union des nations aleuciennes qui souhaitent participer au développement du continent. La République occidalienne, de par sa récente sortie d'isolationnisme et son économie en pleine ouverture sur l'international, est le genre de nation que nous voyons parfaitement intégrer notre alliance. Son intégration permettrait ainsi, du point de vue de nos deux nations, d'obtenir des accords bien plus avantageux, divers et étendus que ceux que nous avions proposé lors de nos premiers échanges. A titre personnel, Westalia va, à la suite de cette rencontre, déposer un retour favorable à votre candidature au sein du Conseil de l'organisation*.

Si vous me permettez de poursuivre, notre précédente proposition, dans nos échanges, portait principalement sur des accords économiques entre nous. Si l'ASEA va permettre de faciliter nos échanges, je peux dors et déjà vous faire part de l'intérêt croissant de nos entreprises quant au marché récemment ouvert de l'Occidalie. En effet, depuis quelques années, nos acteurs économiques ont grandement augmenté leurs exportations vers l'étranger et commencent même à s'implanter dans d'autres pays aleuciens, notamment ceux membres de notre organisation, grâce aux bienfaits du traité de Barba. Dans un sens réciproque, cette internationalisation de notre marché a également permis une augmentation des importations étrangères pour des biens et des ressources qui ont permis une croissance nette du niveau de vie moyen des westaliens. En rejoignant l'ASEA, c'est de tous ces bénéfices que nous souhaitons partager avec votre peuple. Ainsi, j'espère que la République occidalienne voit d'un bon œil cet intérêt westalien pour son marché et pour la prospérité partagé pour nous pourrons en obtenir.


*HRPAu moment de la rencontre, nous sommes seulement à quelques jours de l'acceptation de l'Occidalie dans l'ASEA. Au cours de cette rencontre, je considère donc que le pays n'est pas encore membre, bien que la forte probabilité d'acceptation fera que mon dirigeant prendra déjà comme quasiment acquis l'intégration de la République occidalienne.
En effet, la République occidalienne, de par sa présence dans l'Ouest Aleucien, rentre dans la sphère diplomatique et commerciale de la Grande République. A la nouvelle de l'ouverture du pays et surtout de sa volonté d'adhérer au traité de Barba, les géants économiques westaliens ont commencé à poser les yeux sur cette nation établie plus au sud du continent. Un nouveau marché, de nouveaux clients et toute une possibilité d'opportunités à saisir au plus vite pour se développer. Voilà une belle preuve du capitalisme westalien, toujours à la recherche du profit et très souriant avec ses partenaires économiques, surtout si l'investissement a de fortes chances de rapporter. Ainsi, sur l'aspect économique, cette rencontre a plus un objectif de rassurer le gouvernement occidalien et à lui offrir un vision plutôt bénéfique de l'activité économique internationale de la Grande République. Un bon moyen de préparer le terrain avant que l'Occidalie ne ratifie le traité de Barba, pouvant donner une longueur d'avance et un avantage aux acteurs économiques westaliens, du moins tel est l'objectif du premier sujet de cette rencontre.

Si la rencontre s'ouvre sur un sujet plutôt intéressant et orienté sur les futurs gains communs économiques, les hauts-dignitaires westaliens ont également eu un premier rapport sur la crise diplomatique entre l'Occidalie et la Fédération d'Antegrad, dans la matinée. Une réunion interne plus poussée devrait être tenue d'ici le lendemain de la rencontre, afin que le gouvernement prenne officiellement position, en faveur de son futur allié bien évidemment.
Le Président de la République Occidalienne, Leonardo Mancini fut conduit à l’intérieur du Palais d'Argent, plus précisément dans le magnifique Salon doré. Cette pièce était d'une beauté inouïe, magistrale, Leonardo Mancini en eu le souffle coupé. Le Président de la République se trouvait en compagnie de son ministre des affaires étrangères, qui avait l'air tout aussi impressionné que monsieur Mancini.

Le Président Fédéral prit la parole, Leonardo Mancini l'écoutat avec attention. Lorsqu'il eut terminé, il prit la parole :

Leonardo Mancini : Je suis du même avis que vous Monsieur le Président Fédéral, si notre candidature est acceptée par les nations membres, une porte s'ouvrira à nous. Nous souhaitons rejoindre cette organisation avec l'espoir, et même dirais-je la conviction, que cette alliance nous permettra une très grande augmentation de notre économie, et bien entendu de celle des pays membres. La République Occidalienne voit bien évidemment ça d'un bon œil, nombres de partenariats pourront être créés, à l'échelle continentale. Je suis totalement d'accord sur le fait que le traité de Barba permettra à notre pays de se développer de façon plus concrète, que ce soit sur le plan diplomatique, économique ou encore scientifique. Notre pays serait ravi de faire partie de ce vaste réseau aleucien.
Les hauts-dignitaires westaliens acquiescent d'approbation à la dernière phrase du Président Leonardo Mancini. Lors de la conférence de Barba en juillet 2013, qui donna naissance au traité du même nom, la Grande République avait joué un rôle particulièrement important sur la négociation des closes économiques qui unissent désormais les membres de l'ASEA. Pour le Président Fédéral Victor Hardenbor, présent ces jours-là, il était très important que cette nouvelle alliance donne naissance à un marché continental en capacité d'amener une croissance importante à chacun de ces membres présents et futures, comme l'Occidalie bientôt. Jusqu'à présent, la totalité des membres de l'organisation sont des nations qui sont récemment sortie d'un isolationnisme diplomatique plus ou moins important suivant le pays. Westalia ne fait pas exception à la règle et ce qui l'a principalement fait sortir de cet état fut son embrassement du libre-échangisme, une volonté d'abord nationale que la Grande République partage désormais à un niveau continental avec ses alliés ou d'autres partenaires économiques, eurysiens principalement, qui répondent favorablement à cette doctrine. Derrière cette sortie de l'isolationnisme et cet amour inattendu pour cette doctrine, se cache les principales familles westaliennes, les "Dynastic Families", qui contrôlent à elles seules la quasi-totalité de l'économie de la Grande République et jouent un rôle très important dans son évolution depuis plusieurs dizaines d'années. Si elles furent particulièrement discrètes sur la politique du pays au cours de la majorité du XXème siècle, nombre de personnalités issues de ces familles occupent désormais des rôles important sur la scène politique westalienne et dans les sphères du pouvoir. De ces "Dynastic Families", aux niveaux d'influences et de richesses très différents, le Président occidalien en a déjà rencontré deux membres. Le Premier Ministre Fédéral Arthur Horvanx, de la célèbre et jusqu'à peu très discrète famille Horvanx, qui a fait fortune sur l'héritage financier laissé par leur illustre ancêtre et dictateur Henry Horvanx. Le second, ce n'est autre que le Président Fédéral Victor Hardenbor, dont la famille contrôle l'Empire économique que représente le Groupe Hardenbor, considéré comme le plus puissant du pays, bien que les actifs des Akiyama, une autre "Dynastic Family", soient très proches derrière.

C'est dans ce contexte que le Ministre Fédéral aux affaires étrangères westaliennes prend désormais la parole, avec quelques documents qu'il sort d'un dossier.

Henry Takajiwa : La Grande République est ravie d'observer votre enthousiasme à rejoindre ce marché prospère et en croissance continue, que nous sommes en train de construire au sein de l'ASEA et plus globalement en Aleucie.

Je pense que vos services ont déjà dû vous faire part de l'établissement officiel des premières lignes aériennes, il y a quelques jours, avec l'un de vos acteurs économiques, Occidalian Airlines, qui permettent d'augmenter les échanges humains entre nos deux nations. Si nous sommes dans une volonté d'accorder de nouveaux contrats similaires à cette entreprise dans l'avenir, nous souhaitons mettre en place un projet bien plus important avec vous et dont le traité de Barba, en l'état actuel, ne permettra pas de répondre. Je parle bien d'une facilitation dans l'accès à nos territoires respectifs pour les citoyens de nos nations.

Mettre en place une telle fluidification de nos "passages frontaliers", permettrait non seulement un échange culturel plus important, mais également un facteur non-négligeable pour nos économies locales qui bénéficieront du tourisme, d'investissements étrangers et d'une immigration de qualité entre nous. Une vision qui, entre pays développés, permettrait de renforcer nos entreprises dans leur recherche d'employés qualifiés. Dans cette optique, un tel accord pourrait également déboucher sur des projets d'échanges universitaires, que cela soit d'étudiants ou de savoirs, qui offrirait à nos deux pays de profiter du meilleur éducatif de chacun.

Selon les documents publics de votre Ministère de l'Intérieur, cela reviendrait à développer un droit d'entrée de type "bleu turquoise" entre nos nations.

Que pensez-vous de notre proposition ?
Léonardo Mancini écouta le Président Fédéral parler, puis après un court instant de réflexion il répondit :

Léonardo Mancini : En effet, cette une idée intéressante. Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'ouvrir nos frontières avec votre pays sera une perspective intéressante. Nous pourrions donc supprimer nos contrôles frontaliers respectifs afin de fluidifier, comme vous dites, les échanges. Cela reviendrait à établir pour nous une Autorisation d'entré de type vert. Cela signifie que vos citoyens souhaitant entrer sur le territoire Occidalien doivent être en possession d'une unique pièce d'identité et peuvent séjourner sur le pays pendant la durée souhaitée sans avoir besoin d'un visa. Il n'y aurait, comme je vous l'ai précédemment dit, aucun contrôle frontalier entre la République Occidalie et la Grande République de Westalia ayant cette autorisation d'entrée, la circulation est totalement libre. Les bénéfices seront conséquents, qu'ils soient sur le plan économique, culturel ou encore touristique. Notre constitution ne me permets pas d'avoir la décision finale, elle devra être étudiée puis votée au sein de notre Parlement. Je suis cependant confiant, le parti de l'Union des Socialistes Démocrates (USD), dont je suis le seconde secrétaire possède la majorité de l’hémicycle, et notre coalition formée avec l'Occidalie Verte (OV) nous permettra d'atteindre la majorité absolue. Je ferais laisserais Monsieur le ministre des affaires étrangères s'occuper de communiquer notre Parlement."
Henry Takajiwa : Vous m'en voyez ravis. Nous sommes totalement en accord avec votre proposition et espérons que les accords que nous négocions aujourd'hui permettront à nos deux peuples de profiter pleinement de ces échanges culturels et économiques qui semblent s'annoncer. Votre intégration dans l'ASEA n'en sera que plus bénéfique dans nos relations.

La majorité des thèmes que les hauts-dignitaires westaliens souhaitaient aborder ont été présentés à la délégation occidalienne. Pour autant, il reste encore un sujet d'importance sur lequel ils n'ont toujours pas échangé. A mis chemin entre l'économie, le sécuritaire et le militaire, c'est un problème qui hante depuis déjà quelques années les mers aleuciennes et particulièrement celles de l'ouest, où l'Occidalie y tient une position stratégique. On parle bien évidemment de la recrudescence de la piraterie en Aleucie. Si le sujet est dans la tête de tous les gouvernements du continent, et même plus loin, rien n'est réellement fait pour résoudre cette menace définitivement. Selon un rapport public du Ministère fédéral de la Défense westalienne et repris dans une analyse du journal The World, l'Aleucie se constitue en deux points chauds concentrant la quasi-totalité des activités de piraterie continentale : le grand golfe que l'Etat Fédéral du Yorkshing borde et le Grand golfe Alguareno, adjacent à la République Démocratique d'Osno. Le point commun entre le Yorkshing et l'Osno est qu'ils occupent respectivement la position de nations les plus instables du continent. Le Yorkshing est balayé par des attaques terroristes de grandes ampleurs depuis le début de l'année 2013 et l'Osno a plongé dans une guerre civile en fin d'année 2013 et celle-ci continue de faire rage à l'heure où cette rencontre à lieu. Ces instabilités ont poussé nombre de leurs citoyens à faire le choix de la piraterie comme mode de vie, attaquant de nombreux navires civils et perturbant de manière croissante le trafic maritime des honnêtes pays du monde. Si la situation au Yorkshing a tendance à se calmer peu à peu grâce aux interventions de l'Empire du Nord, celle en Osno ne se calme toujours pas et continu à contribuer grandement à la piraterie dans le sud. Le Grand golfe Alguareno est un point de passage très important pour le commerce maritime mondial et un chemin particulièrement emprunté par les navires marchands westaliens qui parcours la côte Est de l'Aleucie et l'Eurysie. L'Occidalie, de par sa position, est en première ligne de cette problématique du fait de ses nombreux ports qui servent d'escales importantes pour les flottes privées venant vendre leurs produits ou se ravitailler. La Grande République considère ainsi la sûreté de cette route comme vitale pour l'économique du continent et, bien évidemment, sa propre croissance future qui porte sur l'international. Laisser cette situation gangréner a de fort risque de mettre à mal de nombreux projets d'expansion commerciale dans les années à venir et la coopération est ce que le nouveau gouvernement westalien d'Arthur Horvanx cherche à obtenir pour résoudre cette problématique.

Victor Hardenbor : Monsieur le Président, je souhaiterais aborder un sujet d'importance avec vous et qui concerne particulièrement votre pays. Je pense que vos services ont dû remarquer l'augmentation des actes de piraterie un peu partout en Aleucie et surtout dans les mers proches de votre nation. Si les causes sont nombreuses et souvent bien identifiées, l'endiguement de cette situation est assez complexe en l'état. Notre Marine Fédérale est en constante alerte pour essayer de lutter à son niveau face à cette nouvelle menace, mais seuls, nous ne sommes qu'une goutte d'eau dans ce vaste océan. Selon nos rapports, les actes de piraterie pourraient connaître une augmentation dans les années à venir, tout particulièrement à cause de la guerre civile osnienne qui se poursuit. L'Occidalie, point stratégique du commerce dans le sud de l'Aleucie, n'a peut-être pas les moyens de lutter seul également face à ce phénomène qui nous prend tous de court. En tant que futur partenaire d'importance, la Grande République souhaite avant tout que votre nation puisse connaître la sécurité face à ceci et est les moyens d'affronter ce problème. C'est ainsi que nous vous proposons une entraide sur le plan sécuritaire pour sécuriser les abords de l'Occidalie avec notre Marine Fédérale et en coopération avec la marine occidalienne. Nos forces navales connaissent une forte croissance et un programme de modernisation important depuis l'année dernière, suffisamment pour mettre en place un tel projet de coopération avec votre pays et pour assure la protection des biens et des personnes qui voyagent dans ces mers de plus en plus dangereuses. Si l'endiguement total de la piraterie n'est pas possible avec nos moyens communs actuels et que cela nécessitera la mobilisation d'autres nations, nous pouvons déjà nous entraider pour limiter les dégâts causés par cette pratique. Qu'en pensez-vous, Monsieur Mancini ?
Leonardo Mancini : Oui, en effet, nos services de renseignements ont observé une hausse du nombre d'actes liés à la piraterie au large des côtes occidaliennes. La plupart du temps, il s'agit de pétroliers occidaliens qui sont arrêtés puis siphonnés par les pirates, il nous est encore actuel impossible d'établir le nombre exact de tous les navires ayant été ciblé, mais d'après nos spécialistes, il est effectivement fort probable qu'une augmentation des actes de piraterie ait lieu. Nous ne disposons cependant d'aucune marine compétente qui ne puisse stopper ces actes de barbaries, nos gardes côtes sont obligés de s'en occuper, mais ils ne possèdent pas assez de matériel pour être efficaces. Notre marine est actuellement en reconstruction, nous estimons qu'elle sera opérationnelle d'ici moins d'un an. Il nous ait donc impossible de vous aider, car nous sommes actuellement dans l'incapacité de régler ce genre de problèmes efficacement par nos propres moyens.
Le fait que la République occidalienne rencontre des difficultés à protéger des eaux aussi importantes de la piraterie est un problème assez majeur pour le commerce du continent. La Grande République a tout ses intérêts à ce que son futur allié puisse disposer d'une protection maritime suffisante pour le bien-être de l'économie régionale. Depuis l'année dernière, la Marine fédérale westalienne a acquis de nombreux navires, principalement conçues et produits par Warsmith Industry, une entreprise du Groupe Hardenbor qui a connu une véritable croissance ces vingt dernières années, notamment du fait que Victor Hardenbor soit, depuis 1991, au plus haut poste de pouvoir du pays, bien qu'officiellement le gouvernement considère ses contrats avec Warsmith sans favoritisme. Un discours qui donne à être plus vrai, lorsque le Ministère Fédéral des armées a également plusieurs contrats de conception et de production avec les filiales militaires d'Akiyama Corporation, notamment dans le domaine aérien. En parallèle, le gouvernement effectue également des achats à l'international pour renforcer sa marine, par exemple en rachetant une corvette d'ancienne génération à l'Alguarena ou encore la commande d'un nouveau sous-marin d'attaque à la Société des Arsenalauti de Velsna. Depuis le début des années 2010, il y a une véritable volonté de faire de la Grande République une puissance maritime importante en Aleucie et bien que ce projet risque de prendre encore quelques années à se concrétiser, Westalia a déjà les capacités nécessaires pour réaliser de petites opérations régionales, notamment de protection maritime.

Victor Hardenbor : Vous me voyez navrer d'apprendre que vous rencontrez de plus grandes difficultés que ce que nous avions cru en amont de cette rencontre. L'Occidalie est une nation de transit importante pour le commerce en Aleucie de l'Ouest et la sécurité de vos ports est une priorité importante pour nous. Les difficultés que nous rencontrons dans notre lutte contre la piraterie viennent principalement d'un manque de "points d'ancrages locaux" sur lesquels notre flotte pourrait se ravitailler aisément et augmenter le nombre de missions réalisable dans la zone. Si vous le souhaitez, notre marine pourra vous aider dans la protection des navires transitant dans vos eaux, si vous pouvez donner la possibilité à nos bateaux de se ravitailler dans vos ports et de pouvoir y séjourner temporairement le temps de missions de protections du commerce locale.

Dans un même esprit de coopération, cela pourrait être l'occasion à votre marine de pouvoir profiter de l'expertise de notre armée dans le domaine naval. Je suppose que vous avez pour projet de constituer une flotte pouvant répondre à vos besoins et nous nous ferions une joie de pouvoir vous y aider en invitant vos marins dans des opérations communes sur nos navires, notamment dans le cadre de la lutte contre la piraterie. Si besoin d'une expertise technique, nous pouvons également vous mettre en contact avec certains de nos fournisseurs militaires, tels que Warsmith Industry, qui je suis sûr se fera une joie de pouvoir ouvrir une filiale en Occidalie, si le marché s'avère prometteur dans ce domaine.
Leonardo Mancini était ravi, il allait enfin pouvoir stopper ces actes de barbarie qui affaiblissaient l'économie occidalienne.

Leonardo Mancini : Je suis véritablement enchanté de cette proposition, en effet, ces actes de piratages nuisent à notre économie, et à celle de tous les pays de la péninsule de l'Occysian. J'accepte bien entendu votre proposition, vos navires sont les bienvenues en Occidalie, ils pourront se ravitailler librement à condition de prévenir les autorités des gardes-côtes locales.

En Effet, nos navires ont été détruits dans les années 2003 car ils devenaient trop couteux et trop vieux à l'époque. Nous sommes donc actuellement en train d'imaginer un plan visant à construire une nouvelle marine plus puissante. Cependant, la question de la formation de nos militaire se pose toujours, nous serions donc enchantés qu'ils aient la possibilité de participer à ces opérations. Je contacterais la Chambre des Généraux afin de leur faire part de votre proposition. Nous souhaiterions également prendre contact avec Warsmith Industry afin de leur proposer une offre d'achat.
Victor Hardenbor : Nous laisserons donc vos institutions étudier notre offre et vous pourrez revenir vers nous à ce moment-là pour que les organismes concernés puissent travailler à l'accomplissement d'un avenir meilleur pour nos deux peuples et pour l'Aleucie. Je pense que nous avons fait le tour des sujets que la Grande République souhaitait aborder avec votre nation. Dans un esprit de réciprocité, nous sommes ouverts à tout nouveau sujet de discussion que vous souhaiteriez nous présenter, des questions sur notre pays ou bien sur l'ASEA, voir même des offres de votre part que nous pourrions étudier ensemble. Notre gouvernement reste ouvert au dialogue et est déjà impatient de débuter les efforts coopératifs avec votre nation, future alliée de Westalia.

Pour une première rencontre, ce fut un assez franc succès pour les représentants de la Grande République, dans l'optique où les institutions occidaliennes acceptent les offres westaliennes. Si tel est le cas, l'Occidalie va inévitablement devenir un partenaire majeur pour le pays ouest-aleucien, qui cherche de plus en plus à se faire une place dans cette région du continent plutôt à la limite des sphères des grandes puissances voisines. Le rayonnement économique et diplomatique westalien est ainsi un objectif majeur pour le gouvernement dans les années à venir et de nombreux projets sont actuellement en cours de développement pour faire de la Grande République une puissance régionale importante. L'intégration de l'Occidalie à l'ASEA va également élargir les rangs de l'alliance et faire de cette organisation un acteur incontournable dans la vie aleucienne à venir.

Désormais, les haut-dignitaires westaliens attendent un retour de la délégation occidalienne, curieux de savoir si celle-ci a des propositions à faire avec leur pays ou si la rencontre a déjà atteint son crépuscule.
Leonardo Mancini : Fort bien, avant mon départ j'ai eu un entretient avec monsieur le Ministre de l'éducation populaire. Nous avons discuté d'une potentielle création d'un organisme d'échange scolaire entre nos deux nations, ou voir même international. Cela permettrait aux enfants de nos deux nations de pouvoir voyager dans un autre pays avec un correspondant pour des durées qui pourraient varier en fonction de la demande. Tout cela dans un objectif d'apprentissage de langues ainsi, d'échanges culturel et de partage de nos systèmes scolaires respectifs. Nos deux peuples auraient alors la possibilité de resserrer leur liens, et par conséquent de rapprocher nos deux nations. Ce projet me tiens personnellement à cœur et je souhaiterais que vous me disiez ce que vous en pensez.

En effet, c'était une idée qui avait été évoqué en conseil des ministre avant le départ de la délégation de monsieur Mancini. Il avait fait de l'éducation l'une de ses principales priorités, et ce projet d'échange culturel et linguistique entre les élèves occidaliens et les élèves westalien permettrait de faciliter l'apprentissage d'une langue et de rapprocher les deux peuples. C'était un projet clé du système scolaire occidalien qui est basé sur une idéologie d'éducation l'éducation populaire.
La proposition faite par le Président occidalien allait dans le sens de ce que recherchait le nouveau gouvernement Horvanx : faire de Westalia un pays attractif pour les populations étrangères, tout particulièrement avec celles partageant plusieurs points communs culturelles ou historiques. En acceptant de tels échanges scolaires, c'était la possibilité de potentiellement séduire les futures travailleurs occidaliens qui souhaiterait s'installer, dans l'avenir, sur le territoire de la Grande République et occuper un emploi dans la machine économique en pleine croissance que représente ce pays. En parallèle, c'est également la possibilité de donner une bonne image touristique à la Grande République et potentiellement favoriser l'exportation de produits locaux, qui pourraient séduire ces jeunes étrangers, sur leurs terres d'origine.

Henry Takajiwa : Nous partageons déjà des traités similaires avec d'autres pays à travers le monde. Ainsi, nous ne pouvons qu'être favorables à votre proposition. Les échanges d'étudiants ne pourront que leur être bénéfique et apporteront beaucoup à nos milieux académiques, via le contact avec une culture étrangère, aux forces et spécialités différentes. Nos précédents accords ont jusque-là toujours su se montrer très bénéfiques pour nos universités et nos différentes écoles, qui bénéficient grâce à cela des bienfaits de notre ouverture sur le monde. Avec votre proposition, je suis persuadé que nos jeunes occidaliens comme westaliens profiteront pleinement de ces échanges et cela apportera une expérience inestimable tout au long de leur vie.
Leonardo Mancini : Je suis ravi de l'entendre, j'officialiserais tout cela avec mon gouvernement. Je souhaiterais tout de même créer une office d'échanges scolaires internationaux avec l'aide de mon gouvernement, je trouve idée intéressante. Les bénéfices culturels seront très intéressants, nous pourrons offrir la perspective d'un échange qui faciliterais considérablement l'apprentissage d'une langue quelconque dans le monde entier. Mais nous n'en sommes qu'à une phase de réflexion, nous vous recontacterons plus tard. Enfin bref, je n'ai plus d'autres sujets à aborder.
Un secrétaire westalien discret, mais très actif, rédige sur différents papiers plusieurs notes correspondant aux échanges entre les deux nations. En effet, cette rencontre touchant à sa fin, il est désormais tant de passer à la rédaction d'un traité entre l'Occidalie et Westalia. Résumant les différents points abordés et qui sera par la suite approuvé par les deux pays, ultérieurement dans le cas de l'Occidalie en raison de son système qui imposera un examen de ces accords au parlement avant une signature officielle.

Après plusieurs minutes d'échanges fort profitables entre les deux délégations, le secrétaire dépose sur la table deux papiers contenant l'ébauche du traité qui allait unir les deux pays :

Victor Hardenbor : Si nous en avons fini, je vous propose de passer à la rédaction du traité qui permettra à nos deux nations de marcher vers une coopération plus accentuée et un avenir prospère. Vous trouverez devant la première ébauche du traité, si vous avez besoin de modifier celui-ci, nous pourrons en discuter ici même :


Traité de coopération Westalo-Occidalien
Traité d'amitié, de sécurité et de prospérité économique entre la Grande République de Westalia et la République Occidalienne

La Grande République de Westalia et la République Occidalienne actent une volonté de rapprochement diplomatique et de coopération dans divers domaines stratégiques, actant les accords suivants :


Article 1 :

Les parties assurent leur volonté d'un développement commercial commun via l'établissement d'une confiance mutuelle dans l'ouverture de leur marché intérieur envers leurs acteurs économiques respectifs.

Article 2 :

Les parties s'engagent à faciliter la circulation des citoyens westaliens et occidaliens sur leurs territoires respectif. Cette facilitation se présentera sous la présentation d'une pièce d'identité ou d'un passeport, laissant aux parties leur autonomie dans la validation de ces documents individuels et de leur authenticité.

Article 3 :

Les parties s'engagent dans une lutte commune contre la piraterie en Aleucie, en ciblant particulièrement celle des eaux frontalière des deux pays.

Article 4 :

La République Occidalienne donne un droit d'accès à la Marine Fédérale Westalienne à ses ports pour se ravitailler et pour mener à bien des opérations militaires de protection dans les eaux adjacentes. Avant tout accostage, la Marine Fédérale westalienne a le devoir de prévenir les autorités des gardes-côtes locaux, suivant la procédure demandé par le gouvernement occidalien.

Article 5 :

Dans le cadre de ses opérations de lutte contre la piraterie dans les eaux adjacentes à la République Occidalienne, la Marine Fédérale Westalienne s'engage à faire participer les marins occidaliens dans ses missions et à leur offrir une formation westalienne sur ses navires, dans un objectif futur de participer à la constitution d'une Marine Occidalienne professionnelle et compétente.

Article 6 :

Les institutions étatiques en charge de l'éducation des deux parties s'engagent à la création d'un projet d'échanges scolaires et académiques pour les étudiants souhaitant profiter d'une expérience à l'étranger. Les modalités de ce projet seront à la charge des institutions étatiques en charge de l'éducation des deux parties.


Fait à Columbia,

Son Excellence Leonardo Mancini, Président de la République Occidalienne.
Son Excellence Victor Hardenbor, Président Fédéral de la Grande République de Westalia.
Son Excellence Henry Takajiwa, Ministre Fédéral aux affaires étrangères de la Grande République de Westalia.

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