24/09/2017
22:25:18
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Activités étrangères au Saint Empire Menkelt

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Activités étrangères au Saint Empire Menkelt

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Saint Empire Menkelt. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Saint Empire Menkelt, sinon quoi, ils pourraient être invalidés.
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"Et tout de suite, une petite page de pub !..."

La soirée commençait bien au Saint Empire Menkelt. La majorité des gens rentrait doucement chez eux, et la radio diffusait de très bonnes musiques. Au détour d'une publicité pour un nouveau dentifrice révolutionnaire cependant, la radio se mit à grésiller de manière frénétique, comme si le signal était en train d'être intercepté...


Bzzzzzt Bvvvvvvvvvvv *clic clic*

drapeau AIAN
ambiance sonore

Sur un fond de musique distordu par la mauvaise qualité du micro, on entendit soudain la voix d'un homme :

"Menkien, Menkienne. Récemment, votre gouvernement, dont la charge est normalement d'assurer votre protection, a commis une erreur grave, gravissime dirais-je. Mettant de côté toute notion de fraternité interceltique, votre Empereur a accepté l'établissement sur VOTRE sol d'une ambassade velsnienne. Ignore-t-il donc l'histoire des martyrs d'Achosie ? N'a-t-il jamais entendu parler des atrocités commises par ce pays colonisateur et génocidaire sur vos voisins du nord, vos frères de sang ? Peut-être ne souhaite-t-il pas votre bien, et préfère succomber aux charmes des services pouvant être offerts par les Velsniens, mais ne sombrez pas dans ce piège comme Achos l’a autrefois fait, car cette décision mènerait le Saint Empire Menkelt à sa perte.

Sachez enfin que notre organisation, l'Alliance pour l'Indépendance de l'Achosie du Nord, ou AIAN, a le bras long, très long. Que les collaborateurs ne se croient pas à l'abri. Nous frappons là où il est nécessaire d'intervenir pour que, enfin, l'île celte soit libérée de ce fardeau velsnien.

HIR FYW RHYDD ACHOSIA !"

BBvvvvvvTT *clic clic*

La musique revint soudain, comme si de rien n'était. Cela restera, pour les gens l'ayant entendu, une drôle de soirée automnale.

logo AIAN
note hrpL'AIAN n'as aucun lien direct avec le gouvernement d'Achos, il faut la voir comme l'IRA locale.
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La Nouvelle


Edition Spéciale



Le journal "La Nouvelle" est un journal national du Saint Empire de Karty, néanmoins, ce journal devient plus sérieux avec ses revues géopolitiques internationales. En effet, La Nouvelle fait désormais des Editions Spéciales, celles-ci consistent à faire l'analyse d'un pays de manière neutre.

HRP
Ce journal est indépendant du gouvernement Kartien donc inutile de demander la censure ou quoi que ce soit, je rappelle que Karty est un état à 100% démocratique qui n'oserait jamais censuré un journal.


Saint Empire Menkelt

Depuis quelques mois, le Saint Empire Menkelt commence à s'affirmer sur la scène internationale, avec notamment la construction d'ambassades à l'étranger, comme Velsna ou l'UC Sochacia.

Des changements au niveau international ? Oui mais pas seulement.
Le Front Impérial, Parti fraichement au pouvoir. Parti considéré d'extrême droite, il compte notamment Peter Kibener, le Premier Ministre de Menkelt. Ainsi, le Saint Empire Menkelt se tourne vers l'extrémisme, avec notamment l'interdiction du groupe Red Menk', groupe d'activistes d'extrême gauche. Un militant d'extrême droite, Cadman Bale, a été récemment assassiné par un militant d'extrême gauche, selon les autorités de Menkelt.

Une opposition réprimée ?
Suite aux événements récents à Menkelt, avec notamment l'assassinat d'un jeune nationaliste, l'extrême gauche est censurée et même prohibée. En effet, Victor Galade, Vice-Premier Ministre de l'Empire a décrété lors d'une interview que le groupe Red'Menk est jugé terroriste.

Un parti favorisé ?
L'extrême droite, actuellement au pouvoir. Lors de la même interview, un journaliste a dit "Est-ce que le gouvernement prendra aussi en compte les violences de l'extrême-droite envers les militants de gauche ?"
Le journaliste accuse très clairement l'extrême droite qui commettrait des exactions. Le Vice-Premier Ministre a répondu immédiatement en sommant de manière menaçante de ne pas répandre de "Fake News", avec à l'appui les "chiffres du gouvernement", source très peu fiable, en raison de l'orientation politique du gouvernement qui est très orientée à l'extrême droite, il serait donc possible que les chiffres soient mis en faveur pour ce parti.

Une politique à géométrie variable ?
Peter Kibener, Premier Ministre de l'Empire Menkelt. Lors d'un débat du parlement, il a décrété "la dictature de la paperasse et l'idéologie cosmopolite de l'UEE !". Nous comprenons très clairement ici un rejet catégorique de l'UEE, à l'appui d'environ 68% des députés, le vote ayant eu lieu le 30/11/2014. Nonobstant, à peine une semaine après les faits, l'Empire Menkelt demande à rejoindre partiellement l'Union le 06/12/2014. Nous observons ici un manque de cohérence clair entre les paroles et les faits, nous pouvons aller jusqu'à supposer un trafic des votes au parlement afin de légitimer l'extrême droite.

Un militarisme à son paroxysme ?
Un nouveau sous-marin d'attaque de troisième génération a été annoncé à la production: "Par décret, le Premier Ministre Peter Kibener conjointement avec le ministre de la défense a autorisé la construction d'un sous-marin d'attaque de troisième génération, un 'Fleuron de la technologie et du savoir-faire menkien.'' En plus de cette politique très clairement tournée vers l'extrême droite, une volonté claire de militarisation est annoncée.

Une militarisation inefficace ?
Il y a quelques temps, un message à la radio Menkienne a été prononcé. Ce message provenant de l'AIAN, déclarait que l'Empereur avait accepté une ambassade de Velsna sur son sol, acte véridique. Néanmoins, l'AIAN a fait un retour à la réalité en relatant le passé Velsnien où " ce pays colonisateur et génocidaire sur vos voisins du nord, vos frères de sang ?". L'AIAN fait clairement référence à la culture celtique, tant revendiquée par Menkelt, mais encore une fois, une politique à géométrie variable où l'on déclare des choses et les faits y sont contraires.
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Une intervention malchanceuse...


3 Mars, 2h25 du Matin

Un seul mot.
Sidérés.

C'est le seul mot qu'on put trouver pour qualifier la tête des personnes qui venait d'assister au concert de Fraction Blanche, un groupe de rock punk assez borderline du Saint-Empire Menkelt. Pourtant, ça avait bien commencé. Les Antariens avaient fait le plein de bière, bu un bon coup, dansé toute la soirée et crié à tue-tête pendant toute la durée de la représentation. Rien ne pouvait déraper, c'est vrai: Les autorités Menkiennes avaient mis en garde les responsables de la sécurité du festival sur l'attitude... turbulente de Fraction Blanche. Il s'attendaient à donner quelques ordres, de faire quelques rappels, de froncer un peu des sourcils. Qui aurait pu croire que ça allait partir en couille de cette manière.

Le public Antarien s'amusait comme jamais auparavant. Pour la plupart, ils découvraient ce style de rock bien hardcore. Ils avaient tous pris une bière, puis deux, puis trois. L'euphorie du moment était dure à stopper, c'était comme un train sans freins qui filait à toute vitesse. Pour un observateur externe, c'était facile de voir que ce train allait dérailler au premier virage. Mais personne n'eut la lucidité d'établir ce jugement sensible. Comme si ce n'était pas assez évident, les rockstars agitaient des cigares et des bouteilles, n'en ayant clairement rien à foutre des règles imposés par le festival. On les regardait comme des enfants, tout le monde se disait la même chose: "Bon, on va faire une exception. Regarde comment ils s'amusent !". Passé ce cap, même une intervention divine n'aurait pas suffi à arrêter la catastrophe qui allait se produire. Et pourtant, on la voyait arriver. De loin.

Le concert prit tout à coup une tournure politique. Les rockstars de Fraction Blanche scandaient des slogans racistes et suprémacistes, parce que le cigare c'était pas assez enfreindre les règles. Non seulement ils avaient fumé là où ils ne devaient pas, mais ils étaient en train de soulever un mouvement à penchant politique extrémiste envers le système communiste. C'était si fort que le village entier, plusieurs centaines de mètres en dessous dans la vallée, pouvait les entendre. À peu de kilomètres seulement se trouvait la frontière avec la Loduarie Communiste... qui sait si les douaniers ont eut le malheur d'entendre un tel spectacle...

Clairement, ce n'était pas assez. Que peut il bien manquer à une révolution basé sur la suprématie blanche, l'alcool et le tabac ? Taper des gens bien sûr. C'est ainsi qu'un vigile du concert osa se rapprocher des rockstars pour leur demander poliment de se calmer. C'est la dernière chose qu'il dira avant de se prendre une bouteille d'alcool en pleine face et de tomber à terre, le nez en sang et le corps inconscient. Ce qui se passa après fut si rapide qu'on aurait pu le voir à la lumière d'un éclair. C'était là. Le train avait enfin déraillé. La foule s'arrêta brusquement, surpris par ce qui c'était passé. Et pourtant, c'était tellement prévisible. Se rendant compte de leur connerie, les rockstars décident alors de lever le camp et de se barrer. Où ? Qui sait...

La foule reprit calmement ses esprits. Certains vigiles et animateurs virent s'excuser du problème et ont invité des personnes à se diriger vers la sortie. L'ambulance était arrivée sur place pour traiter le pauvre vigile qui s'était prit le châtiment de l'euphorie, celui qui était au bord des rails quand le train à déraillé. Peu à peu, tout rentra dans l'ordre. Ils étaient tous contents de revenir le lendemain, et avaient hâte de voir les dernières épreuves se dérouler, en oubliant le drame qui venait de se passer.

Cependant, d'autres n'eurent pas la chance de goûter à cette désescalade. Pour d'autres, l'escalade ne faisait que commencer. C'est le cas du commissariat local, qui passa de zéro à une bonne centaine d'appels simultanés pour des plaintes sur ce qu'il venait de se produire. Le nombre d'appels était si important que les lignes ont lâché pendant un court instant. Et pourtant, dans tout ce boucan d'appels, ils réussirent à distinguer les informations capitales: un groupe de mecs tarés étaient en pleine escapade, personne ne savait où. Surchargé, le commissariat décida alors de contacter les forces de police régionales. Ils allaient pouvoir retrouver ces voyous et des arrêter. Dieu, nous en serions pas là si ça avait été aussi simple... S'avère-t-il que ce jour là bien particulier, les lignes téléphoniques du commissariat général de la Région de Camille étaient en travaux, les appels étaient redirigés vers le commissariat de niveau national. Quand l'opérateur décrocha le téléphone, il entendit une myriade de plaintes comme si ils étaient en proie à la mort elle même. Les officiers de police de la zone du festival n'en pouvaient plus. Leur système électrique entier était en train de prendre cher. C'était vraiment le bon moment pour que la ligne téléphonique se coupe en plein appel, surchargée...

L'opérateur ne prit pas de risques. Des policiers visiblement en détresse. Un appel qui coupe. Il avait réussi à comprendre qu'un groupe d'hommes étaient en cavale. Pour lui, cela ressemblait presque à une invasion, à un attentat terroriste. Il se leva de suite et couru dans le bureau de son supérieur pour lui conter les faits:

- Monsieur [essouflé]... On a eu un appel d'une commune de Camille... ils disent que y'a des mecs tarés qui se sont taillés en bagnole... Le téléphone à coupé...

Le directeur se leva, le regardant comme si il venait de prononcer l'imprononçable.

- Serai-ce une attaque terroriste ? dit le directeur.

- J'en sait rien... mais ça m'a l'air grave... très grave... répondit l'opérateur.

Le directeur n'en revenait pas. Ce qu'il entendait, ce n'était pas un simple crime. Aux dires, cela paraissait réellement comme un attentat. Tellement de malentendus et de malchances qui auraient pu être évités... le destin est certainement cruel.

Ainsi, le directeur marcha d'un pas assuré vers le bureau du correspondant de la MIRA. Pour lui, cela ne faisait aucun doute, la situation avait besoin de l'intervention du groupe d'élite le plus performant de la nation. La MIRA (Milice d'Intervention et Renseignement Antarienne) est un groupe d'intervention qui frôle le militaire. Ce sont des experts, ils ne ratent jamais leur cible, ce sont parmi les espions les plus discrets et les chasseurs les plus redoutables sans doute de tout le continent Eurysien. Leur intervention signifiait souvent un danger imminent à la République et au système lui même. Mais le directeur ne savait pas quoi faire. Son opérateur était rentré tout essoufflé dans son bureau pour lui balbutier que quelques hommes avaient fui une scène. C'est tout ce qu'il lui fallait pour comprendre que ces gens là devaient être stoppés immédiatement.

Une fois dans le bureau, le directeur regarda le correspondait de la MIRA droit dans les yeux. Il lâcha "J'ai besoin de vos hommes" d'un ton sec. On aurait dit que l'apocalypse était en cours. Le correspondait le regarda avec des grands yeux: le directeur n'était pas du genre à blaguer. Il fit signe de la tête et appela tout de suite ses supérieurs avec un téléphone noir sur son bureau. Le chef de la MIRA, avec un modificateur de voix, répondit.

- Vous êtes sûrs au moins que ce ne sont pas juste quelques mongols qui ont trop bu ? dit le chef de sa voix synthétique.

- Vous devriez voir la tête du directeur dit le correspondant, à mon avis on a besoin de vous là dessus.

- Bon, ça nous donnera l'occasion de s'échauffer... dit le chef de la MIRA ironiquement.

Pourtant, il ne blaguait vraiment pas. Pour la MIRA, ça avait l'air d'un footing de routine. Ils avaient été appelés pour exploser un dépôt d'armes illégal. Trois hommes suffirent pour stopper une opération illégale de deux cent personnes au moins. Un petit groupe de dégénérés, c'était du jardinage.

C'est ainsi que les forces d'Elite Antariennes, par le plus grands des malheurs et une série inimaginable de coïncidences et malchances, était maintenant aux trousses d'un groupe de rock punk drogués en train de conduire en zigzag en direction de l'aéroport international de la ville de Camille. Il aurait fallu dresser un stand de paris sportifs pour savoir en combien de temps ils pouvaient être interceptés. Vous pensez combien vous ? Deux heures ? Une heure ? Une demie heure ?

Non. Dix minutes. Neuf et cinquante deux secondes pour être exact. Un groupe de la MIRA était justement stationné là pour un entrainement en pleine nature. Quel plaisir fut celui de savoir qu'une mission les attendait...

Pendant ce temps, dans la bagnole des Fraction Blanche, tout le monde rigolait. Ils étaient là, insouciants, regardant la route une fois par minute, conduisant pratiquement avec les pieds, un cigare à la main et une bouteille d'alcool dans l'autre... C'était vraiment un danger public ambulant, quelle chance ils ont eu de voir que l'autoroute n'était pas très pleine ce soir là... Pendant ces neuf minutes qui s'écoulaient lentement, ces voyous avaient la radio a fond, se tapaient des barres et se racontaient des blagues. Pour eux, ils avaient réalisé un exploit. C'était si satisfaisant de pouvoir lancer cette bouteille sur ce vigile... le rockerboy l'aurait fait dix mille fois sans jamais s'en lasser. Et ils riaient encore, encore et encore. Rien ne pouvait les arrêter. Ils allaient quitter ce foutu pays pour rentrer chez eux, victorieux, tel des gangsters après un braquage à main armée. Les neuf minutes touchaient à leur fin... ils auraient peut être du se douter que quelque chose allait leur tomber dessus.

Ce qui se passa après fut absolument inconcevable. Derrière la voiture des rockstars, une petite berline assez délabrée roulait paisiblement. L'apparence était pourtant trompeuse, puisque à l'intérieur se tenaient quatre hommes de la MIRA armés jusqu'au dents. Devant eux, ils regardèrent avec frustration leur cible.

- Non mais oh... ils nous ont vraiment appelé pour ces demi mongols là ? dit l'un des hommes.

- Boh, on aura la chance de tirer au moins... ça change des habitudes répondit un aute.

- Je me sent presque mal. On est des extra-terrestres qui chassent des singes à ce stade... dit le premier

- Fais ce que t'a a faire, on verra après dit un troisième homme.

L'homme à l'avant sur la place passager dégaina un pistolet et vissa un silencieux sur l'embouchure. Il était paré. Après avoir fait signe de la tête aux autres membres de son équipe, il descendit la vitre, se pencha à l'extérieur et avec une précision chirurgicale, il tira sur le pneu avant droit de la voiture des voyous. Soudain, ils commencèrent à déraper vers l'extérieur de la route, le soldat de la MIRA sortit rapidement un grapin et le tira en plein dans la vitre de leur bagnole. Après une manœuvre incroyablement rapide et d'une précision effrayante, la petite voiture des agents entraina celle des rockstars sur un bas côté qui se trouvait là, à l'écart de la circulation pour ne pas affecter le peu de trafic qu'il y avait. Personne pourtant n'avait vu ce qui s'était passé. Même les rockstars à l'intérieur avait du mal à se rendre compte: il y a même pas une seconde, ils étaient sur la route. Maintenant, ils avaient perdu le contrôle et étaient arrêtés sur un bas-côté. Ils n'eurent même pas le temps de sortir de la voiture que les quatre soldats de la MIRA décrochèrent les portières de leur socle et d'une seule main, chacun s'empara d'un des membres de la bande pour le trainer sur la barrière au bord de la route. Eux qui étaient toujours sous l'effet du tabac et de l'alcool qu'ils avaient consommé, cette petite valse leur retourna le cerveau. En moins de quelques secondes, ils étaient menottés sur le bord de la route, un sac sur la tête, des militaires surentraînés les gardaient avec des armes automatiques dernière génération. Tout ça pour quelques gosses mal élevés...
- Du coup ? Dit l'un des soldats.

- Du coup quoi ? Rétorqua un autre.

- On en fait quoi de ces marioles ? répondit le premier.

- On attend les autres et on les emmène à la base. Dit un troisième, son arme braquée sur le chef du groupe de rock.

C'était quand même hallucinant. Ces pauvres mecs avaient juste fait quelques conneries. Maintenant, ils étaient en proie à une des meilleures unités d'assaut du continent. On les voyait clairement en train d'essayer de se débattre et de riposter, de se plaindre ou même d'appeler à l'aide. Dans le feu de l'action et la rapidité des mouvements, aucun des rockstars avaient pu voir plus qu'une main qui les agrippait. L'opération était si bien exécutée qu'ils n'avaient même pas eu le temps de distinguer ne serait-ce qu'un visage. Pour eux, leur ravisseurs pourraient être n'importe qui, des policiers ou des criminels encore plus vils. Ils étaient évidemment en état de panique, mais cela ne semblait pas choquer les soldats de la MIRA pour autant. Cette situation, ils l'avaient vécu plusieurs fois en entrainement, non pas contre des civils comme eux mais d'autres agents qui faisaient partie de l'exercice. Tous les agents savaient accoster un véhicule de force, qu'il soit à l'avant ou à l'arrière, même en tenant le volant et à bord d'un tuk-tuk, tout ça sans déranger le trafic routier. Un groupe de voyous n'allaient pas leur poser de problèmes.
- Putain... dit l'un des soldats, je ne comprends pas pourquoi on nous a envoyé nous pour intercepter ces hippies.

- Calme toi, répondit un autre. On ne sait pas qui sont ces types. Ils pourraient être des dealers, des terroristes, des assassins... On a pas de questions à se poser, nous on exécute. D'ailleurs, voilà le camion.

En effet, un petit autocar venait se rapprocher du bas-côté. N'importe qui aurait pu croire qu'il s'agissait d'un groupe de touristes. Et pourtant, dès qu'il s'arrêta, d'autres agents de la MIRA sautèrent en dehors et commencèrent à courir partout sur la scène. Le bus était mis de sorte à cacher l'accident causé par l'intervention. Des hommes avaient mis des signaux triangulaires comme si le bus avait eu une panne. D'autres étaient en train de nettoyer certains débris pour ne laisser aucune trace. Les agents qui avaient intercepté le véhicule prirent chacun un membre du groupe et les emmenèrent dans l'autocar, ni vu, ni connu. Pendant ce temps, d'autres agents avaient remplacé le pneu de la voiture des voyous, avaient réparé la vitre cassée avec du scotch et après à peine cinq minutes, tout le convoi leva le camp. Il ne restait plus rien sur le bas côté, il était aussi propre qu'avant. Le bus suivi des deux voitures furent emmenés en dehors de la scène. Rien n'avait jamais eu lieu dans cet endroit.

À l'intérieur du bus, c'était un vrai centre de communication aménagé. Il y avait même un petit compartiment pour y enfermer les séquestrés. Les autres agents présents dans le véhicule avaient déjà contacté des équipes de police dans la région pour lever l'alerte et rassurer les services. Une équipe sous couverture avait été envoyée en direction du festival pour examiner l'origine des événements. Tout était rentré dans l'ordre pour Antares, mais on était très loin encore d'une résolution des problèmes. Toujours ligotés au fond du bus, les rockstars commençaient à désespérer. Que se passerait-il si on ne laissait pas rentrer dans leur pays ?

* * *

Il était maintenant trois heures du matin. Les membres du groupe Fraction Blanche étaient en train de somnoler, ligotés à des chaises dans une salle vierge de toute décoration. Il était tard, mais le devoir n'allait pas attendre le lendemain. La MIRA avait bien plus important à régler. Ainsi, une vive lumière s'alluma, ce qui ne suffit pas à réveiller les membres du groupe de rock. Plusieurs agents de la MIRA ainsi qu'un officier portant un masque noir intégral entrèrent dans la salle. Rapidement, on ôta le sac sur la tête des cinq délinquants, ainsi que le bout de scotch sur leur bouche. En moins de quelques secondes, ils se retrouvèrent seuls, à moitié endormis dans une salle vide hormis une table en face d'un officier masqué. L'interrogatoire pouvait commencer.
- Les cinq membres du groupe de rock punk Fraction Blanche... dit l'officier d'une voix grave. Commençons par poser les bases. Vous avez été invités en Antares pour participer à un festival dans les altitudes de Camille. Nos homologues Menkiens nous ont mis en garde vis à vis de votre comportement. Et vous ne nous avez pas déçu sur ce point là.

Il se leva et continua son discours, sous les regards inquiets des membres du groupe. Les litres d'alcool qu'ils avaient ingurgité ne manquaient pas de faire leur effet.

- Tabagisme illégal dans un lieu public contrôlé, consommation d'alcool excessive, fomentation à but politique voire anarchique, batterie aggravée sur un individu responsable de la sécurité qui se trouve actuellement à l'hôpital avec douze points de suture et un nez cassé, sans parler de votre comportement hasardeux sur nos routes... C'est un beau bouquet que vous avez là. On voit bien les personnes qui profitent de notre hospitalité.

Ces mots résonnèrent dans la tête des rockstars. Le leader de la bande, incrédule, ne put s'empêcher de réagir après cette demi-heure d'enfer qu'il avait vécu.
- Enfoirés... C'était vraiment nécessaire tout ça ?? s'insurgea le rockerboy. Vous nous prenez pour qui bande de cons ?! C'était trop demandé d'envoyer quelques policiers à nos trousses au lieu de l'armée ?!?!

- Je dois vous avouer que vous êtes tombés sur une mauvaise pioche, dit l'officier calmement. D'après nos renseignements, les lignes d'appels téléphoniques dans la zone du festival étaient surchargés à cause du boucan que vous avez causé. Nous avons commencé des recherches à ce sujet, mais d'une certaine manière vous avez suscité une panique au sein de notre système. Qui dit panique dit intervention de notre part. Vous n'êtes probablement pas sans savoir à ce stade que nous sommes une unité d'élite du gouvernement antarien, et pourtant vous devriez vous estimer heureux. Les mesures que nous avons pris dans votre interception étaient très légères comparés à ce que nous avons l'habitude de faire.

Les rockstars n'en revenaient pas. Il y a moins de quarante minutes, ils roulaient sur l'autoroute pensant qu'ils se feraient rattraper par la police. Jamais ils n'auraient pu imaginer que les forces spéciales allaient intervenir. C'étaient quand même démentiel.
- Bien, venons en à nos moutons. Dit l'officier, en posant ses mains sur la table et en fixant les cinq voyous. Qu'est-ce qui vous a pris de faire une connerie pareille ?

Les rockstars se regardèrent entre eux, livides. Chacun leur tour, ils expliquèrent qu'ils n'avaient pas eu l'intention de causer une telle panique, qu'ils avaient l'habitude de se produire devant des foules plus mouvementés qui n'étaient pas choqués de ce comportement. Pour eux, ils ne faisaient que faire ce qu'ils savaient faire de mieux.

- Et pourtant, vous saviez pertinemment que nous n'aurions pas accepté ce genre de comportement sur notre territoire, retoqua l'officier. Les crimes que vous avez commis peuvent vous coûter des centaines de milliers de florins d'amende, sans compter une peine de prison excédant les cinq ans. Vous êtes venus sur notre territoire pour foutre la merde, autant vous dire qu'on aime pas du tout ça. Si vous pensiez pouvoir vous échapper et vous la couler douce en rentrant au Saint-Empire Menkelt, vous vous trompez. Non seulement vous avez dérangé un festival d'envergure nationale, mais vous avez perturbé nos opérations à cause de vos manigances. Nous allons faire en sorte que cela ne se reproduise plus...

À ce moment là, les rockstars étaient blancs de peur. Ils ne savaient pas où ils étaient et se trouvaient en proie à une unité d'élite. Qui sait si ils allaient pouvoir rentrer un jour...

Tout à coup, un autre officier entra dans la salle. Il portait lui aussi un masque noir intégral et un uniforme de la MIRA.

- On a eu le gouvernement au téléphone, dit il. On les relâche.

* * *

Il s'avère que le gouvernement antarien avait été mis au courant de l'intervention. Naturellement, du fait des relations diplomatiques avec le Saint-Empire Menkelt, ils ne pouvaient pas laisser la MIRA emprisonner le groupe dans une cellule perdue au fond d'une mine de charbon. Certes, c'étaient des voyous qui avaient causé un beau bordel. Mais les mesures accidentellement prises contre eux n'étaient pas non plus des plus adaptés. La solution la plus simple aurait été de les relâcher et de faire comme si de rien n'était.

Ainsi, une camionnette noire s'arrêta vers quatre heures du matin en face de l'aéroport international de Camille. La portière s'ouvrit violemment et les rockstars furent bottés en dehors, atterrissant à plat ventre sur le parvis. on leur lança leurs bagages et une enveloppe avec des billets d'avion avant de repartir comme si il ne s'était jamais rien passé.

Le groupe se releva péniblement, à moitié endormi et avec des courbatures partout. À ce stade, c'était assez clair: Il était temps de rentrer chez eux. Fini les conneries en Antares.
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Ligue de Velcal
Pour l'avènement d'un monde multi-polaire et juste


[b]"A toutes les forces de bonne volonté en ce continent et du reste de ce monde, j'en appelle à toutes les nations libres et désireuses de le rester, du danger que représente ces choses qui composent notre paysage politique eurysien actuel. Ces organisations supra-nationales qui défigurent le sens du mot "souveraineté" et qui se servent de tout leur poids pour interférer dans l'existence de ceux ne désirant que la tranquillité d'âme, d'esprit, et dont l'unique volonté est d'exister dans la paix de leur foyer, sans que l'on ait à les invectiver de vivre d'une mauvaise manière. Que ces Hommes soient libres de vivre selon leurs valeurs et conscience propre, c'est là mon seul désir. La Grande République de Velsna sera toujours l'ennemie de toutes les volontés d'hégémonie d'un petit groupe de nations, quelle que soit les valeurs dont ces dernières se targuent ou les convictions politiques qu'elles brandissent. Cela n'a toujours et éternellement que la même finalité: une hégémonie politique, économique, culturelle ou les trois à la fois. Je suis de ces hommes qui estime que c'est la seule volonté d'un peuple qui est légitime à la direction qu'il prendra: si celui-ci désire la démocratie, que l'on ait pas à lui imposer par les armes, et il en va de même avec le communisme et tous les régimes ne mettant pas en péril le droit de leurs voisins à faire de même. OND, Liberaltern, ONC...ce sont là des appellations différentes pour une même méthode de terreur et de pression politique sur les petits, les faibles et les nations isolées. Le seul horizon politique auquel ces nations ont le droit est le suivant: quand est-ce que notre tour sera venu d'être la cible d'une intervention d'une armée qui causera bien davantage de mal que de bien à notre patrie ? Alors que le sens de l'Histoire devrait être dédié aux particularismes et à l'exception que représente chacun d'entre nous, nous nous complaisons à éterniser un monde ne nous laissons d'autre choix que la conformité. La conformité ou la disparition, tels sont les deux seuls choix de ces nations.

C'est pourquoi, en vertu de l'état politique désastreux d'un monde partagé entre des organisations au but noble, mais dont la finalité est mortifère, que nous vous faisons part du présent projet entériné il y a peu: à savoir la mise en place d'une Ligue d’États souverains et indépendants, dont le seul et unique but est la préservation de leur indépendance à tout prix. Notre organisation n'est pas une union économique, ni même une union politique ou culturelle artificielle et dont les contraintes seraient bien trop nombreuses à notre goût. Il ne s'agit pas là non plus de nous affilier à raison d'une idéologie commune, car nous n'avons que faire que de la manière dont vous concevez votre monde. Il ne s'agit en réalité là que de deux choses: un pacte défensif commun, et uniquement dans ce cas de figure, et la mise en place d'un marché de l'armement interne à tarifs préférentiels. Ni plus, ni moins, car nous pensons qu'il n'y a guère meilleure organisation supra-nationale que celle que l'on voit le moins souvent.

En vertu de ces principes que l'on pourrait qualifier à juste titre de minimaliste, nous vous proposons ainsi de vous rapprocher de l'un des pays membres de la Ligue et de proposer votre candidature.






Si vous êtes intéressés par ce projet, veuillez contacter l'un des membres de notre Ligue afin de faire débuter les démarches d'adhésion.


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Cardinaux, il est temps voter pour le nouveau Pape...

Ne soyez pas des cardinazes !
Votez Fulbertrand !



Prefereto


Vive Justin 1er notre futur Pape !
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Privatisations : tout doit disparaître !
Jouez, vous gagnerez peut-être !

https://i.imgur.com/iX48bjZ.jpeg

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Grand Forum des mercenaires de Volterra

Engagez vous !



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La vraie liberté t'attend...

Toi, jeune entrepreneur, oui c'est à toi que je parle. Tu en as marre de payer l'équivalent de la fiscalité tanskienne en impôts et taxes destinées à financer des feignants au chômage, des boomers et des assistés ? En as tu marre que l'on te fasse la morale sous n'importe quel prétexte prompt à ralentir tes extraordinaires capacités, de la même façon que ton gouvernement socialiste entendent faire main basse sur le fruit de TON travail ? Alors la vie de condotierre et de mercenaire est faite pour toi dans mon utopie de Volterra.

Mais qu'est-ce que Volterra ?


Volterra n'est pas seulement un lieu en pleine Dodécapole Fortunéenne...non, c'est une idée, portée par moi même, Salvatore Lograno, qui t'écris à toi, et rien qu'à toi, car tu es spécial. Oui, lève toi, arrête tout ce que tu fais, ouvre la fenêtre et hurle le à pleins poumons: je suis spécial ! Et maintenant, regarde toi dans le miroir...oui, tu auras bien compris: mon utopie te ressemble, mon utopie porte ton nom, mon utopie, c'est toi...potentiellement.


Ils ont testé la liberté pour vous:
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Jamal Ben Sayed, condotierre au service de la République libertarienne: "Argent, alcool et Lograno-coins à volonté. Meilleure expérience de ma vie. Environnement de travail top puisque pas de règles, patron top, rendements financiers top..."


Imagine donc...une cité où les foudres de la censures ne s'abattent sur personne, une cité où les impôts n'existent pas, où l'expression et le blasphème n'ont pas de limite. Une société où il n'y a aucun filtre entre ta pensée et tes mots. Une cité où le concept de contrôle fiscal n'existe pas. Oui...cette ville là est faite pour toi, si tu es amoureux de la liberté absolue et sans la moindre entrave. Alors rejoins moi, et prends part à mes côtés à cette incroyable aventure qu'est la République libertarienne de Volterra ! Rendez vous au Grand Forum des Mercenaires de Volterra !



Ceci était une publicité sponsorisée par le Gouvernement de la République libertarienne de Volterra.

Pour toute information liée aux paiements et aux primes éventuelles, ou pour toute réclamation, merci de contacter le Bureau du Protecteur Salvatore Lograno.


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Écoutez, franchement, si vous voulez vraiment qu'on s'en sorte dans ce pays, il n'y a qu'une seule option sérieuse : le Cartel des Gauches. Je sais bien que certains vont dire "oui mais ils sont pas d'accord entre eux", mais justement ! C'est ça qui fait leur force. Vous préférez quoi ? Une alliance où tout le monde réfléchit et débat, ou Peter Kibener qui impose ses délires racistes sans que personne bronche ?
Regardez ce qui se passe actuellement. Kibener a 59% d'opinion favorable, d'accord, mais vous savez pourquoi ? Parce que les gens ont peur, parce qu'ils voient que ça part en vrille et qu'ils pensent qu'un homme fort va les sauver. Sauf que l'histoire nous apprend que les hommes forts, ça finit toujours mal. Le Cartel des Gauches, eux, ils proposent autre chose : une vraie démocratie où les gens ont leur mot à dire.

Prenez Thomas Guyon du Parti Socialiste Chrétien. Le mec, il veut légaliser le référendum d'initiative populaire ! Vous vous rendez compte ? Pour une fois qu'on pourrait avoir notre mot à dire sur les vraies questions qui nous concernent, pas juste subir les décisions des oligarques qui financent leurs petits candidats préférés. Et puis Guyon, il a raison sur un point : il faut calmer le jeu dans ce pays. On n'arrête pas de se gueuler dessus, de se haïr, alors qu'on pourrait construire ensemble.
Du côté de Georges Hamilton au Parti Communiste, bon, je sais que le mot "communiste" ça fait peur à certains, mais écoutez ses propositions avant de juger. Il veut relégaliser le syndicat étudiant "Red Menk" que Kibener a fait interdire. Sérieusement, interdire un syndicat étudiant en le traitant de terroriste ? On est où là ? En dictature ? Hamilton, au moins, il assume de vouloir récupérer le vote ouvrier que le Front Impérial a volé avec ses beaux discours nationalistes. Les ouvriers, ils méritent mieux que des promesses en l'air sur la "conscience raciale".

Et Jeanne Kelly du Parti Social-Démocrate, elle apporte la stabilité qu'il faut. Parce que bon, révolutionner c'est bien, mais il faut aussi savoir gouverner après. Kelly, elle a l'expérience, elle sait comment faire fonctionner les institutions tout en les réformant. C'est exactement ce dont on a besoin : du changement, mais pas n'importe comment.
Ce qui me plaît dans cette alliance, c'est qu'ils sont d'accord sur l'essentiel : virer l'influence des oligarques de la politique. Vous savez combien ils donnent, ces parasites ? Des centaines de milliers de Livres Impériales ! Et après on s'étonne que nos politiques ne nous écoutent plus. Le Cartel, eux, ils veulent casser ce système pourri. C'est déjà ça.
Sur l'international aussi, ils sont malins. Au lieu de se mettre dans la poche d'un seul bloc comme fait Kibener avec son délire Pan-Eurysien, ils diversifient : OND, UICS, Liberalintern. Comme ça, Menkelt reste indépendant et peut choisir ses alliances selon ses intérêts, pas selon l'idéologie d'un seul homme.
Franchement, regardez les autres options. Robert Peron et son Parti Libéral ? Il veut "diaboliser la religion" - super, encore un moyen de diviser les gens. Les micro-partis ? Même le document dit qu'on s'en fout d'eux. La Coalition des Droites ? Kibener qui veut "accélérer" vers une technocratie d'extrême-droite avec un culte de la personnalité... On a déjà vu ça dans l'histoire, ça finit mal.

Le truc avec le Cartel des Gauches, c'est qu'ils vous respectent assez pour organiser une vraie primaire. Kelly, Hamilton, Guyon : ils se battent loyalement pour leurs idées et après, le meilleur gagne. C'est ça la démocratie ! Pas un type qui s'impose parce qu'il a le plus gueulé fort.

Alors oui, voter est obligatoire à Menkelt, et heureusement ! Parce que sinon, seuls les fanatiques iraient voter et on se retrouverait avec des extrêmes au pouvoir. Mais puisqu'on doit voter, autant voter intelligent : pour une alliance qui propose de vraies solutions démocratiques, qui respecte les gens, et qui veut construire plutôt que détruire.
Le Cartel des Gauches, c'est notre meilleure chance de sortir de cette spirale de haine et de peur. Ils ne sont pas parfaits, mais au moins ils essaient de rassembler au lieu de diviser. Dans le bordel actuel, c'est exactement ce dont on a besoin.

Discours fait par un Morznik sur place, se faisant passer pour un local, à KER’YS dans un stand.
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Wouah, c'est vraiment impressionnant ce qui se passe dans tous le pays. Les gens voient des stands du Cartel des Gauches partout maintenant. Dans tous les quartiers, devant les usines, près des marchés, vraiment partout. Les militants du Parti Social-Démocrate, du Parti Communiste et du Socialiste Chrétien, ils sont là tous les jours avec leurs tracts et leurs petites tables.

Et le plus dingue, c'est que les passants s'arrêtent vraiment. Avant, les gens évitaient les militants politiques, ils faisaient semblant de ne pas les voir. Maintenant, ils viennent d'eux-mêmes. Ils posent des questions, ils prennent les tracts, ils discutent. L'autre jour près de la gare, il y avait même une file d'attente devant le stand. Les gens attendaient pour pouvoir parler avec les militants.
Dans les quartiers ouvriers, l'ambiance a complètement changé. Les travailleurs qui sortent de l'usine, au lieu de rentrer directement chez eux, ils s'arrêtent autour des stands. Ils parlent de leurs problèmes, de leurs salaires qui bougent pas pendant que les riches s'enrichissent. Ils écoutent quand Hamilton explique comment récupérer leurs voix. Et ça marche, on le voit bien.
Les meetings aussi, c'est vraiment impressionnant. Au début, Kelly parlait devant quelques centaines de personnes. Maintenant, ses rassemblements, c'est des milliers de gens. Hamilton pareil, ses discours attirent une foule énorme. Et Guyon avec ses idées communalistes, même les catholiques viennent maintenant. C'est devenu des vrais événements où les familles viennent avec leurs enfants.

Ce qui frappe, c'est la diversité des gens qui viennent. On a les ouvriers bien sûr, mais aussi des employés de bureau, des enseignants, des retraités, même des petits patrons qui en ont marre des gros oligarques. Ils se parlent entre eux, ils échangent, ils débattent. C'est exactement ce que voulait Guyon, les gens arrêtent de se disputer et ils discutent ensemble.
Dans les universités, c'est pareil. Les étudiants soutiennent à fond le Cartel, surtout depuis qu'Hamilton a promis de relégaliser le syndicat "Red Menk". Ils organisent des manifestations de soutien, ils collent des affiches partout, ils font du porte-à-porte. Leurs professeurs aussi commencent à s'impliquer. Il y a même des groupes d'intellectuels qui se forment pour soutenir l'alliance.
Ce qui est marrant, c'est que même les gens qui s'intéressaient pas à la politique avant, ils s'y mettent. Des commerçants qui avaient jamais voté, des mères de famille qui trouvaient ça ennuyeux, des jeunes qui s'en fichaient. Maintenant, ils viennent aux réunions, ils posent des questions, ils veulent comprendre. Le vote obligatoire à Menkelt, finalement, ça marche pas mal - ça pousse les gens à s'intéresser.

Sur internet aussi, c'est l'explosion. Les pages du Cartel des Gauches gagnent des milliers d'abonnés chaque semaine. Les vidéos des meetings font le tour des réseaux sociaux. Les gens partagent, ils commentent, ils débattent. C'est devenu viral. Même les jeunes qui regardent jamais la télé suivent la campagne sur leur téléphone.
Les bénévoles, il y en a de plus en plus. Au début, c'était juste les militants des trois partis. Maintenant, il y a des gens qui ont jamais fait de politique et qui viennent aider. Ils distribuent des tracts, ils collent des affiches, ils organisent des réunions dans leur quartier. C'est devenu un vrai mouvement populaire.

Ce qui inquiète le gouvernement Kibener, c'est que cette mobilisation touche toutes les régions. Pas seulement les grandes villes où la gauche était déjà présente. Dans les campagnes aussi, dans les petites villes, partout où les gens se sentent oubliés. Le message du Cartel sur la démocratie directe, ça résonne vraiment.
Les journalistes commencent à en parler aussi. Même ceux qui soutenaient Kibener au début reconnaissent que quelque chose bouge. Ils font des reportages sur cette mobilisation, ils interrogent les gens dans la rue. Et ce qu'ils entendent les surprend - les gens sont vraiment motivés, ils connaissent le programme, ils savent pourquoi ils soutiennent le Cartel.
Si ça continue comme ça, les sondages qui donnent Kibener favori avec ses 59% vont peut-être changer. Parce que sur le terrain, l'ambiance a complètement changé. Les gens veulent du changement, ils en ont assez des oligarques et des dérives autoritaires. Et le Cartel des Gauches, avec Kelly, Hamilton et Guyon, ils représentent exactement ce renouveau que demandent les Menkiens.

Les militants sont la quasi-totalité des Morzniks sur place, avec pour mission d'influencé les habitants
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Discussion entre deux membres importants du gouvernement à Krasnodar


"Les nouvelles sont claires : plusieurs de nos camarades ont franchi la frontière et se sont installés sur place. Ils suivent nos instructions à la lettre, mais personne ne doit savoir que c’est sur notre ordre."

"Justement… c’est ce qui m’inquiète. Le Menkelt n’est pas au courant. Il ne faut pas que ça filtre. Si jamais cela remonte, on nous accusera d’ingérence ouverte."

"Personne ne saura. Tout a été organisé avec discrétion. Les équipes se font passer pour de simples militants venus de l’intérieur. Rien ne laisse penser que nous sommes derrière."

"Tant mieux. Parce que la ligne est fine… Ce que nous faisons, c’est prendre un risque énorme, mais nécessaire. Le Cartel de gauche doit absolument l’emporter. Leur victoire, c’est la garantie que nos idées trouvent un écho dans leur législation."

"Nos contacts l’ont confirmé : ils ont accepté notre aide sans poser de questions. Ils savent qu’ils en ont besoin, ils savent qu’avec nous, leurs chances doublent."
"Et nous, de notre côté, nous avons déjà mis en place le soutien logistique. Matériel, fonds, relais de communication… tout est prêt. Il n’y a plus qu’à tenir jusqu’au jour du scrutin."

"J’ai reçu un rapport hier soir. Les camarades sur le terrain avancent bien. Ils conseillent les équipes locales, ils encadrent certaines réunions. Ce n’est pas visible pour le grand public, mais l’organisation du Cartel a gagné en efficacité."

"C’est exactement ce qu’il fallait. Qu’ils paraissent plus forts, plus disciplinés. Aux yeux des électeurs, tout doit sembler sortir d’eux-mêmes, comme si cette énergie venait de l’intérieur."

"Oui… car si cela se savait, ce serait une catastrophe. Nous devons toujours garder à l’esprit que nous marchons sur une ligne dangereuse. Même ici, à huis clos, il faut peser chaque mot."

"Et pourtant, camarade, c’est le seul chemin possible. Si nous restons les bras croisés, les rivaux prendront l’avantage et nous perdrons une chance unique d’ancrer notre influence. Le Cartel est notre allié naturel. Sans lui, rien n’est possible."

"Alors faisons en sorte qu’ils gagnent. Absolument. Quoi qu’il en coûte. Nos camarades n’ont pas traversé les frontières pour rien. Ils savent ce qu’ils risquent. Et nous savons ce que nous avons à y gagner."

"Leur victoire, c’est aussi la nôtre. Et personne ne doit jamais découvrir d’où vient réellement ce soutien."

"Alors faisons en sorte qu’ils gagnent. Absolument. Quoi qu’il en coûte. Nos camarades n’ont pas traversé les frontières pour rien. Ils savent ce qu’ils risquent. Et nous savons ce que nous avons à y gagner."

"Justement… les rapports les plus récents indiquent un changement notable. De plus en plus de personnes se rallient au Cartel. Le mouvement prend de l’ampleur, et cela se voit partout."

"Oui, j’ai entendu la même chose. Le tractage est en pleine expansion. Chaque jour, des milliers de tracts circulent dans les rues, distribués à la sortie des usines, devant les écoles, jusque dans les gares. La propagande s’étend comme un feu."

"Les affiches aussi… les murs se couvrent de leurs slogans, leurs visages, leurs couleurs. Dans certains quartiers, on ne voit plus que ça. On dirait une vague qui monte, irrésistible. Et ce n’est pas tout. Les stands se multiplient à travers le pays. Dans les places, dans les marchés, même dans les villages reculés. On parle désormais d’un mouvement qui a pris racine partout, et qui ne cesse de croître."

"C’est exactement ce que nous espérions. L’impression donnée est celle d’un peuple qui s’organise seul, alors que nous savons très bien qu’il y a une main ferme derrière cette montée en puissance."

"Mais cette dynamique nous oblige à aller plus loin. Le dispositif actuel ne suffira bientôt plus. Il faudra envoyer davantage de camarades sur place, pour maintenir la pression, encadrer, et surtout orienter les foules quand le moment décisif arrivera."

"Je partage cet avis. Si nous ne renforçons pas le terrain, nos rivaux profiteront de la moindre faiblesse pour renverser cette énergie contre nous. Il faut que tout soit verrouillé, du plus petit village jusqu’à la capitale."

"Alors décidons-le : plus d’agents, plus de relais, plus de présence discrète. Le peuple doit voir un Cartel fort et omniprésent, mais il ne doit jamais voir l’ombre de ceux qui tirent les ficelles."

"Oui… dans l’ombre, mais partout. C’est la seule façon de garantir la victoire."
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