
État-major Raskenois
Posté le : 20 sep. 2024 à 20:13:00
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Posté le : 20 sep. 2024 à 20:13:35
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Réunion du 3 juillet 2014 au sujet des Raches en Kresetchnie
Soldat – Sa Majesté l’Empereur de Rasken Stanislav Schützenberger vient d’arriver.
L’intégralité des soldats présents se levèrent et firent le salut militaire à l’Empereur de Rasken, puis le général Ian Strobl prit la parole.
Ian Strobl – Majesté, toutes les personnes devant assister à cette réunion sont présentes.
Stanislav Schützenberger – Bien, nous pouvons commencer. Quelle est la situation ?
Ian Strobl – Bien, comme vous le savez, depuis le 1er juin 2014, soit un peu plus d’un mois, une partie de nos forces armées est engagée aux côtés des troupes altariennes contre les territoires sous le contrôle de l’organisation terroriste des Raches en Altarie. Les troupes engagées sont actuellement composées du premier bataillon du premier régiment d’artillerie de la première division d’infanterie Raskenoise baptisé DasReich. En parallèle, 14 avions de l’armée de l’air, comprenant des avions d’attaque au sol et de chasse, ont été déployés. Voici la liste des troupes actuellement engagées sur le front.
Ian Strobl tendit à l’Empereur un document contenant la liste des effectifs et du matériel engagé. Une fois en sa possession, celui-ci le feuilleta avant de reprendre la réunion.
Effectif :
1000 Soldats professionnels
Armes personnelles :
1 530 armes légères d'infanterie de niveau 2
Artillerie :
50 Canons automoteurs niv 5
10 Lance-roquettes multiples niv 4
Logistique :
20 camions-citernes de niveau 3
100 camions de transport niv 2
Commandement :
5 véhicules de transmission radio de niveau 6
5 véhicules radar de niveau 5
Force aérienne :
5 avions d'attaque au sol niv 5
3 avions d'attaque au sol niv 7
5 avions de chasse niv 1
1 bombardier Gunship niv 1
2 avions de transport tactique niv 5
3 drones de reconnaissance niv 3
Divers :
6 B2MS de sixième génération déjà utilisés (6000 mines antichar niv 6) 4 B2MS de sixième génération pouvant être utilisés immédiatement (4000 mines antichar niv 6)
Stanislav Schützenberger – D’accord, je vois. Quelle est la situation sur le front ? Avons-nous des pertes ? Et qu’en est-il de notre allié Altarien ? N’omettez aucun détail.
Ian Strobl – Bien, pour commencer, nos troupes avancent ; environ 60 % du territoire Altarien a été libéré. Cependant, le rythme de l’avancée des troupes a grandement ralenti depuis peu. Le matériel et l’entraînement des terroristes des Raches en Kresetchnie sont connus par nos services de renseignement. Ils sont en général équipés d’armes anciennes et peu efficaces, et en ce qui concerne leur entraînement, n’importe quel réserviste Raskenois saurait faire mieux. Cependant, cela fait environ une dizaine de jours que nous avons commencé à recevoir des rapports mentionnant des terroristes bien mieux armés et entraînés. Au début, nous n’avons pas prêté attention à ces rapports, sur un vivier de deux à trois mille terroristes présents en Altarie, il n’était pas étonnant d’en trouver quelques-uns mieux équipés et entraînés que la moyenne. Cependant, avec la multiplication des rapports et les images que nos drones ont commencé à nous ramener, nous sommes en capacité d’affirmer avec une grande certitude qu’un acteur externe est venu apporter son aide aux Raches. D’après les recherches que nous avons effectuées, nous pensons qu’il s’agit des Chevaliers de Léandre, un groupe paramilitaire terroriste de Manche Silice. Ils sont bien mieux équipés, disposant d’équipements individuels dernier cri et de lance-missiles/mortiers récents. Nous estimons leur nombre entre deux et trois mille combattants.
Pour les pertes, nous n’en dénombrons aucune de notre côté, étant donné que jusqu’à présent, nous n’avons procédé qu’à des frappes d’artillerie et aériennes. Cependant, du côté Altarien, le bilan est bien plus lourd. Depuis le début du conflit, on dénombre 165 pertes côté altarien.
Stanislav Schützenberger – Je vois, que préconisez-vous pour la suite des opérations ? Est-ce que l’arrivée de ces chevaliers va remettre en cause l’avancée des troupes altariennes ?
Ian Strobl – En étant 100 % objectif, non, même avec des renforts du côté des Raches, les forces altariennes restent supérieures. Cependant, il faudra s’attendre à ce que les prochains combats soient beaucoup plus sanglants des deux côtés. Une solution pour atténuer les pertes altariennes serait d’engager directement nos forces sur la ligne de front.
Stanislav Schützenberger – Que suggérez-vous ?
Ian Strobl – Actuellement, les seules troupes engagées sont celles du A-BRDI111. Je suggère d’engager également le I-BRDI111 et le I-BRDI211 afin de soutenir directement les Altariens sur la ligne de front, ainsi que le R-BRDI111 pour le ravitaillement. Voici la liste des effectifs et du matériel qui serait engagé.
Ian Strobl tendit un autre document à l’Empereur de Rasken avec, cette fois-ci, la liste des troupes et du matériel qui pourrait être engagé.
Effectif :
1 000 Soldats professionnels
Armes personnelles :
1 000 armes légères d'infanterie de 11ème génération
50 mitrailleuses lourdes de 8ème génération
50 mortiers légers de 2ème génération
50 lance-roquettes de 7ème génération
Véhicules blindés :
40 transports de troupes blindés de 5ème génération
10 transports de troupes blindés de 1ère génération
30 véhicules de combat d'infanterie de 5ème génération
10 chars d’assaut de 2ème génération
Artillerie :
20 mortiers tractés de 2ème génération
Défense antiaérienne :
5 canons antiaériens mobiles de 4ème génération
5 lance-missiles antiaériens mobiles de 5ème génération
Génie :
3 chars de dépannage de 1ère génération
2 ponts mobiles de 1ère génération
Commandement :
10 véhicules de transmission radio de 6ème génération
2 véhicules radar de 5ème génération
Effectif :
1 000 Soldats professionnels
Armes personnelles :
1 000 armes légères d'infanterie de 11ème génération
50 mitrailleuses lourdes de 8ème génération
50 mortiers légers de 2ème génération
50 lance-roquettes de 7ème génération
Véhicules blindés :
30 transports de troupes blindés de 5ème génération
30 véhicules de combat d'infanterie de 5ème génération
10 chars d’assaut de 2ème génération
Véhicules non blindés :
20 camions de transport de 2ème génération
Artillerie :
20 mortiers tractés de 2ème génération
Défense antiaérienne :
5 canons antiaériens mobiles de 4ème génération
5 lance-missiles antiaériens mobiles de 5ème génération
Génie :
2 chars de dépannage de 1ère génération
2 ponts mobiles de 1ère génération
Commandement :
10 véhicules de transmission radio de 6ème génération
2 véhicules radar de 5ème génération
Effectif :
1 000 Soldats professionnels
Armes personnelles :
1 000 armes légères d'infanterie de 11ème génération
Véhicules blindés :
5 transports de troupes blindés de 5ème génération
20 véhicules blindés légers de 5ème génération
Véhicules non blindés :
70 camions de transport de 2ème génération
30 camions-citernes de 3ème génération (les camions citernes du A-BRDI111 sont rapatrié au sein du R-BRDI111)
Commandement :
3 véhicules de transmission radio de 6ème génération
A-BRDI111 = Premier Bataillon du premier Régiment d’artillerie de la première Division d’Infanterie
I-BRDI111 = Premier Bataillon du premier Régiment d’Infanterie de la première Division d’Infanterie
I-BRDI211 = Deuxième Bataillon du premier Régiment d’Infanterie de la première Division d’Infanterie
R-BRDI111 = Premier Bataillon du premier Régiment de GR (Génie/Ravitaillement) de la première Division d’Infanterie
Stanislav Schützenberger – Je vois, si cela permet de réduire les pertes que nos alliés altariennes subiront, alors je vous donne mon feu vert. Vous avez mon autorisation pour déployer ces troupes.
Ian Strobl – À vos ordres, Majesté.
Après cela, toutes les personnes présentes se levèrent de leur chaise. Les militaires firent le salut militaire, et Stanislav répondit de même, ayant lui aussi fait l’armée et participé à un conflit. Après cela, ils quittèrent tous la salle de réunion.
Posté le : 18 jui. 2025 à 17:59:23
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Réunion du 28 Janvier 2017 au sujet du référendum au Gradenbourg
Cette réunion était… spéciale, disons. En effet, en apparence, rien ne justifiait une telle réunion, qui plus est demandée par l’Empereur Raskenois Stanislav Schützenberger lui-même. En apparence, elle était peut-être spéciale, mais la situation en interne la justifiait totalement : le référendum au Gradenbourg approchait et la tension montait. Oui, cette réunion de l’état-major avait lieu à cause d’un simple référendum, mais simple, il ne l’était qu’en apparence, car il avait le potentiel de déclencher une guerre en fonction du résultat. Si le résultat était en faveur de l’Hotsaline, Rasken accepterait le résultat et se désengagerait. Si, en revanche, il était en faveur de l’Empire, Rasken l’accepterait tout autant, mais alors la guerre débuterait. Afin d’éviter un conflit, certains membres des services secrets, très minoritaires, avaient même proposé à l’Empereur en personne de truquer ou du moins orienter les résultats en faveur de l’Hotsaline. À l’écoute de cette proposition, l’Empereur perdit son calme, rétorquant d’un ton énervé :
« Qui êtes-vous pour décider de la volonté d’un peuple ?! Les Gradenbourgeois décideront d’eux-mêmes. Si le résultat est en faveur de l’Hotsaline, nous l’accepterons. S’il est en notre faveur, nous les défendrons. C’est aussi simple que cela. »
Après cette entrevue, les quelques membres des services secrets voulant orienter le vote abandonnèrent leur idée, se référant à la volonté de l’Empereur de garder un vote démocratique.
Soldat – Sa Majesté l’Empereur de Rasken Stanislav Schützenberger vient d’arriver.
L’intégralité des soldats présents et le Ministre des Affaires étrangères se levèrent, et pour les militaires, firent le salut militaire à l’Empereur Raskenois, puis le général Ian Strobl prit la parole.
Ian Strobl (Chef d’état-major) – Majesté, toutes les personnes devant assister à cette réunion sont présentes.
Stanislav Schützenberger (Empereur Raskenois) – Bien, commençons. Monsieur Orndorff, avons-nous du nouveau sur le référendum ?
Axel Orndorff (Ministre des Affaires étrangères) – Malheureusement non. J’ai contacté il y a peu le Premier ministre Matz Blattner. Il m’a dit que les choix proposés aux Gradenbourgeois ne seront connus que le jour du référendum. Il a justifié cela par la volonté d’éviter toute réaction épidermique de la part de la Confédération, mais surtout de l’Hotsaline, maintenant que Mariya Dovhan est au pouvoir. Il m’a également dit qu’il ne voulait en aucun cas que nous intervenions dans ce référendum en orientant le vote vers l’Hotsaline pour éviter la guerre ou vers Rasken, argumentant que seul le peuple gradenbourgeois doit être maître de ce vote. À cela, je l’ai rassuré en lui racontant ce qu’il s’était passé avec certains membres des services secrets et vous, Votre Majesté.
Cependant, même si l’on ne connaît pas exactement le déroulé du référendum, nous pouvons déjà tirer certaines conclusions. Premièrement, que de par la complexité de la situation, un référendum binaire classique ne sera sûrement pas utilisé et que l’on se retrouvera avec un référendum à trois ou quatre possibilités, voire plus. Deuxièmement, je pense que nous pouvons exclure toute victoire d’un choix en faveur de Rasken, la population gradenbourgeoise ayant clairement montré qu’elle ne souhaitait plus être mise sous tutelle.
Stanislav Schützenberger (Empereur Raskenois) – Je vois, mais serait-il possible que le résultat ne soit ni en faveur de Rasken, ni en faveur de l’Hotsaline ?
Axel Orndorff (Ministre des Affaires étrangères) – Je ne peux malheureusement pas répondre à votre question, nous n’avons aucune idée des choix qui seront proposés aux Gradenbourgeois. Mais si je devais parier, je dirais qu’un choix ni en notre faveur, ni en faveur de l’Hotsaline est improbable.
Stanislav Schützenberger (Empereur Raskenois) – Je n’ai pas besoin de paris, Axel, j’ai besoin de certitudes. Ne pouvant rien affirmer, il faut toujours partir du pire cas possible pour anticiper toute réaction. Partons donc du principe absurde que le résultat aboutit en faveur de Rasken et qu’une guerre éclate. Que préconisez-vous, Monsieur Strobl ?
Après cette question, le silence retomba, le général et chef d’état major s’enfonça dans son siège puis laissa échapper un soupire avant de finalement répondre à la question de l’empereur. Il faut dire que la réponse n’était pas simple , mais surtout qu’elle avait grandement changé en quelque année
Après cette question, le silence retomba. Le général et chef d’état-major s’enfonça dans son siège puis laissa échapper un soupir avant de finalement répondre à la question de l’Empereur. Il faut dire que la réponse n’était pas simple, mais surtout qu’elle avait grandement changé en quelques années.
Ian Strobl (Chef d’état-major) – La situation… la situation a grandement évolué. Vous m’auriez posé cette question il y a deux ans, je vous aurais répondu de ne pas vous inquiéter, notre armée était supérieure en tout point. Mais depuis, l’Hotsaline s’est militarisée à outrance, la donne a changé. L’armée Raskenoise reste supérieure, mais l’écart s’est beaucoup resserré. Le pays dispose d’une armée de terre digne d’un pays présent dans les 10 premières puissances mondiales, alors qu’il n’a que 7,7 millions d’habitants et un PIB quasiment deux fois inférieur au nôtre. Il y a également le fait que la population elle-même est très militarisée. D’après nos renseignements, l’Hotsaline aurait entre 170 et 250 000 soldats, soit entre 3,4 % et 5 % de la population active dans l’armée. En comparaison, Rasken s’établit à 0,6 %.
Stanislav Schützenberger (Empereur Raskenois) – Je vois, mais sur le plan militaire, que préconisez-vous ? Quelle stratégie devrions-nous employer ?
Ian Strobl (Chef d’état-major) – Comme je vous l’ai dit, sur le plan militaire, nous leur restons supérieurs, mais l’écart s’est réduit. Premièrement, il nous faut mettre le réseau Archange en état d’alerte maximale pour qu’en cas de conflit aérien, nos avions ne soient pas seuls face à l’aviation hotsalienne. Nous ferons également de même pour la ligne Oder-Neisse, qui sera la première à encaisser le choc si combat il y a.
Pour ce qui est de la répartition des troupes, si conflit il devait y avoir, l’offensive hotsalienne se dirigerait à mon sens vers les territoires du Grand Gradenbourg, zone quasiment exclusivement montagneuse. Leurs forces blindées seront donc d’une efficacité relative. Si elles venaient effectivement à être engagées, cela se ferait majoritairement le long du fleuve. Cependant, il ne faut pas non plus oublier l’enclave de Kreuzsee, qui pourrait être ciblée par l’armée hotsalienne. Ainsi, en prenant cela en compte, voilà la marche à suivre que je conseille :
Stanislav Schützenberger (Empereur Raskenois) – Je vois, et pour le Gradenbourg ?
Ian Strobl (Chef d’état-major) – Le Gradenbourg dispose déjà de sa garnison de plusieurs milliers de soldats, ainsi que de la ligne Oder-Neisse et de l’ADT. Si l’on commençait à stationner plus de soldats maintenant, il y a de grandes chances que l’Hotsaline interprète cela comme la preuve que le référendum serait truqué et que l’on se prépare à la guerre. Ainsi, je suis d’avis de ne pas déplacer nos troupes dans cette zone. Il faudrait cependant garder nos bases militaires en état d’alerte pour que leurs troupes puissent se diriger rapidement vers l’AMG pour la défendre en cas de conflit.
Stanislav Schützenberger (Empereur Raskenois) – Je comprends. Sur le volet aérien maintenant, qu’avez-vous prévu ?
Ian Strobl (Chef d’état-major) – En termes de nombre et de puissance, notre armée de l’air est supérieure. Cependant, si l’on veut imposer une supériorité aérienne, cela se fera au prix d’une grande partie de nos appareils. Je préconise donc de limiter nos avions au territoire national dans un premier temps et de laisser faire le réseau Archange, qui aura pour tâche de réduire la force aérienne de l’ennemi afin de permettre à la nôtre d’agir plus librement. Quant aux capacités de bombardement, il faudra surveiller de près les mouvements de l’Hotsaline, car nous ne connaissons pas exactement leurs capacités, mais nul doute qu’ils disposent de quelques avions. De notre côté, nous disposons de 5 bombardiers furtifs de deuxième génération achetés à l’Alguarena il y a peu ; ceux-ci seront très utiles pour bombarder des positions fortement défendues par l’anti-aérien ennemi. Nous disposons également de 5 bombardiers stratégiques Cerbère, dont le dernier a fini sa production il y a peu ; ils permettront d’opérer des bombardements plus massifs que les furtifs, mais seront plus vulnérables.
Stanislav Schützenberger (Empereur Raskenois) – Très bien, avez-vous un plan global à me proposer ?
Ian Strobl (Chef d’état-major) – Bien sûr, Majesté, tout est inscrit dans ce document.
