Index du forum
Scène Internationale
Diplomatie internationale
Organisations non gouvernementales
Organisation de la Rache
La rache d'Antérinie| Naissance
Posté le : 20 sep. 2024 à 21:20:01
55
Ici sera évoqué la naissance de la rache de nouvelle Antérinie.
Posté le : 20 sep. 2024 à 21:21:12
7906
La naissance de la rache de Nouvelle Antérinie.
Contexte :
Un étrange défilé de voitures, pour la plupart des véhicules tout terrain, avait lieu devant une petite école dans l’un des derniers bastions pro indépendance de Nouvelle Antérinie. Même si le temps n’était pas assez couvert pour rendre indistinguable les hommes et les femmes qui sortaient de ces voitures il faisait néanmoins assez sombre pour que leur visages restent couverts. Ce bastion pro indépendance était au fond des forets antériniennes, enfin des forets volées aux natifs par les colons antériniens, mais ce qui rend ce manège si étrange est avant tout la distance qu’il y a entre la commune et le lieu de rendez-vous, en effet il y avait presque une cinquantaine de kilomètres qui séparaient les habitations de ce lieu. Ce lieu d’ailleurs était atypique, la foret luxoriante qui s’y était développé donnait à ce lieu un air fantastique, presque paradisiaque malgré les moustiques qui virevoltaient entre les divers fleurs tropicales de toutes les couleurs, blanches, roses, bleues, jaunes voire même tachetées, les nombreux arbres qui étaient si grands que l’on pourrait croire qu’ils atteignaient les nuages, des bananiers, des cocotiers, des palmiers ou encore des faux nakoiers qui poussaient de partout. Mais peu de choses parmi ces arbres, ces fleurs et ces insectes rappelaient la civilisation mis à part ce bâtiment et ce minuscule tronçon de route qui reliait ce lieu au reste du monde. D’ailleurs peu de choses troublaient ce silence, hormis les véhicules démarrant et quelques paille en queue qui survolaient l’endroit.
Ce petit groupe d’hommes entre dans une étrange cabane, trop grande pour être considérée comme telle mais trop petite pour que l’on puisse appeler ça une maison, certains pensent que c’est une école désaffecté et d’autres pensent que c’est un ancien temple, mais le temps a fait son œuvre et il difficile de réellement connaître ce lieu mystérieux. Mais les hommes entrèrent sans trop se poser de questions et avancèrent dans un immense couloir qui semblait mener à des escaliers qui descendaient avant d’arriver dans une salle sombre, éclairée aux flambeaux et pauvrement meublée, en effet seul un autel trônait au milieu de la vaste pièce et quelques chaises avaient été déplacées là pour l’occasion. Ce qui restait surprenant était la présence de peintures murale qui représentaient bien des choses, en entrant on pouvait y voir quelques formes humanoïdes à têtes de serpents ou à tête d’aigles, des hommes portant des peintures corporelles exubérantes dansaient autour alors qu’un prêtre, ou du moins ce qui s’y rapprochait emmenait un autre homme près d’un autel. Puis le sacrifice fut représenté et les hommes qui dansaient autour s’agitèrent le plus possible, le tout se déroula sur le second versant du mur, ensuite sur la troisième face nous pouvions observer un navire portant le pavillon antérinien accoster tandis qu’à droite des indigènes étaient représentés en train de mourir couverts de pustules. Mais ce qui restait tout aussi surprenant est le silence des hommes en rien impressionnés par ces peintures expressives.
En effet, le groupe d’homme était quant à lui plutôt silencieux, plutôt replié sur lui-même et peu causant, d’ailleurs ce qui peut expliquer en partie ce silence est sûrement le pedigree de ces personnes, il faut avouer que les services secrets antériniens ne seraient pas déçus de mettre la main sur tout ce monde, le choix était large, entre parrain de la mafia se livrant au racket en passant par des terroristes de renommées internationales ou de fous vouant aux enfers tout ce qui n’était pas natif voire même ceux qui ne l’étaient pas assez. Ce qui restait le plus surprenant est la tenue des hommes, toutes bariolées de couleurs, de rayures aussi originales les unes que les autres tandis que les couvre chefs étaient extravagants et un petit comique aurait pu comparer tout ça aux tenues que portait les grands barons ou encore les marquis en vogue ainsi que les ducs et les comtes proche des Empereurs, si cela ne leur plairait pas d’être comparés aux vils colons, mais en revanche ils appartenaient bel et bien à la haute aristocratie, la plupart de ces hommes étaient bel et bien baron de la drogue, des comtes du vaste marché qu’est le trafic d’arme et des princes pairs proches des rois du milieu criminel parmi ce beau monde certains sont bel et bien convaincus par ce qu’ils allaient dire mais les autres ne pensait qu’à une chose : leurs intérêts personnels et le pouvoir qu’ils en tirerait.
Parmi ces criminels de renommée internationale ou ces terroristes réputés pour leur cruauté certains brillaient plus que d’autres, comme Atahualpa le Sanglant, l’un de ces princes du crime qui font régner la terreur en Nouvelle Antérinie et qui règne sur un empire criminel qui s’étend sur toute l’Aleucie, spécialisé dans le trafic de stupéfiants il use de tous les moyens possibles et imaginables pour pouvoir faire circuler ses précieuses poudres, allant de la contrebande au meurtre même si les services de police antériniens le connaissent pour sa propension à faire valser les billets de son compte à ceux des politiciens locaux. Mais il ne faut pas croire qu’il reculerait devant les assassinats, son crime le plus connu est celui qui a défrayé la chronique antérinienne pendant trois mois, un journaliste a été retrouvé défiguré, les doigts brisés, le dos lacéré, la plante des pieds brûlées et cela accompagné d’une série de coups au niveau du thorax, un petit mot trônait sur l’amas de chairs qu’était son corps, dessus nous pouvions y lire : « prenez garde, Atahualpa vous surveille » et tout les journalistes savaient que mieux valait qu’ils arrêtent d’enquêter sur la source de revenus de l’un des hommes les plus riches de la Nouvelle Aleucie.
Un autre encore ne valait guère mieux, Moteczuma le Fou était son surnom, mais ne vous laissez pas avoir par ce nom presque enfantin, son casier judiciaire est aussi long que la liste des monarques antériniens, délits mineurs, attentats, trafic d’armes ou encore crime de guerre. Il faut dire qu’il s’est fait une solide réputation lors du soulèvement de la rache de Krétshénnie en torturant ou en assassinant des espions et des informateurs encore loyaux au régime d’alors. Nous épargnerons les détails de son chef d’œuvre, un meurtre d’une violence qui n’avait rien à envier à son pair Atahualpa le Sanglant. Mais ce qui le différenciait de ce dernier n’est pas tant sa violence mais plutôt ses motivations, en effet, Atahualpa se préoccupe de ses intérêts et de sa situation en cas de victoire alors que lui était réellement convaincu par ce qu’il allait dire, pour lui ce qui comptait plus que tout était l’indépendance des natifs antériniens et la création d’une alliance qui dominerait le continent aleucien tout entier. Cela il le savait impliquerai l’extermination des populations non natives. Mais outre ce nationalisme exubérant il peut aussi compter sur de formidables capacités intellectuelles qui n’ont besoin que de quelques heures pour fixer un plan qui puisse tenir la route et réussir à vaincre n’importe quels ennemis. Mais ce qui le rend encore plus dangereux qu’il ne l’est est avant tout sa détermination et son cynisme fors du commun qui pourrait faire pâlir les dirigeants les plus pragmatiques.
Mais entre ces deux extrêmes, le premier d’une cruelle intelligence et d’un égoïsme atteignant des sommets presque inégalables et le second d’une intelligence tout aussi aiguisée et d’un militantisme inouï se trouvait le futur représentant officiel de la rache de Nouvelle Antérinie, Paxco Ignaxala, un homme médiocre qui pourrait égaler Atahualpa dans son égoïsme mais ce qui rend cet homme faible et influençable si intéressant est sa capacité a justifié l’injustifiable, pour peu que l’on paye sa personne, bref un atout vital lorsque l’on doit faire prospérer un groupe terroriste. Toutes ces qualités font penser au politicien qui vendrait ses parents pour une bouchée de pain en trouvant des excuses qui feraient passer cette action pour une simple transaction mais qui n’a pu convaincre les foules. Et bien cet homme qui change de couleurs politiques autant de fois que de manteaux en est l’archétype, il débuta sa triste carrière au parti indépendantiste local avant de quitter le navire lorsque ce dernier commença à sombrer, il rejoint les socialistes avant d’abandonner ces derniers à leur sort peu avant leur défaite, il rejoint même les conservateurs mais il démissionna rapidement pour rejoindre la rache antérinienne. En effet l’une de ses rares qualités est sa capacité à sentir le vent tourner ce qui le rend imprévisible et aisément corruptible.
Ce seront ces trois hommes qui prendront la parole lors des débats rassemblant une cinquantaine de personnes aux compétences et motivations diverses, certains croyant vraiment en la naissance d’un futur état natif en Aleucie et d’autres n’ayant pour objectif la naissance d’un état autonome dépendant de l’Antérinie qui leur permettraient de faire prospérer les divers trafics qui composent leurs activités économiques.
Contexte :
Un étrange défilé de voitures, pour la plupart des véhicules tout terrain, avait lieu devant une petite école dans l’un des derniers bastions pro indépendance de Nouvelle Antérinie. Même si le temps n’était pas assez couvert pour rendre indistinguable les hommes et les femmes qui sortaient de ces voitures il faisait néanmoins assez sombre pour que leur visages restent couverts. Ce bastion pro indépendance était au fond des forets antériniennes, enfin des forets volées aux natifs par les colons antériniens, mais ce qui rend ce manège si étrange est avant tout la distance qu’il y a entre la commune et le lieu de rendez-vous, en effet il y avait presque une cinquantaine de kilomètres qui séparaient les habitations de ce lieu. Ce lieu d’ailleurs était atypique, la foret luxoriante qui s’y était développé donnait à ce lieu un air fantastique, presque paradisiaque malgré les moustiques qui virevoltaient entre les divers fleurs tropicales de toutes les couleurs, blanches, roses, bleues, jaunes voire même tachetées, les nombreux arbres qui étaient si grands que l’on pourrait croire qu’ils atteignaient les nuages, des bananiers, des cocotiers, des palmiers ou encore des faux nakoiers qui poussaient de partout. Mais peu de choses parmi ces arbres, ces fleurs et ces insectes rappelaient la civilisation mis à part ce bâtiment et ce minuscule tronçon de route qui reliait ce lieu au reste du monde. D’ailleurs peu de choses troublaient ce silence, hormis les véhicules démarrant et quelques paille en queue qui survolaient l’endroit.
Ce petit groupe d’hommes entre dans une étrange cabane, trop grande pour être considérée comme telle mais trop petite pour que l’on puisse appeler ça une maison, certains pensent que c’est une école désaffecté et d’autres pensent que c’est un ancien temple, mais le temps a fait son œuvre et il difficile de réellement connaître ce lieu mystérieux. Mais les hommes entrèrent sans trop se poser de questions et avancèrent dans un immense couloir qui semblait mener à des escaliers qui descendaient avant d’arriver dans une salle sombre, éclairée aux flambeaux et pauvrement meublée, en effet seul un autel trônait au milieu de la vaste pièce et quelques chaises avaient été déplacées là pour l’occasion. Ce qui restait surprenant était la présence de peintures murale qui représentaient bien des choses, en entrant on pouvait y voir quelques formes humanoïdes à têtes de serpents ou à tête d’aigles, des hommes portant des peintures corporelles exubérantes dansaient autour alors qu’un prêtre, ou du moins ce qui s’y rapprochait emmenait un autre homme près d’un autel. Puis le sacrifice fut représenté et les hommes qui dansaient autour s’agitèrent le plus possible, le tout se déroula sur le second versant du mur, ensuite sur la troisième face nous pouvions observer un navire portant le pavillon antérinien accoster tandis qu’à droite des indigènes étaient représentés en train de mourir couverts de pustules. Mais ce qui restait tout aussi surprenant est le silence des hommes en rien impressionnés par ces peintures expressives.
En effet, le groupe d’homme était quant à lui plutôt silencieux, plutôt replié sur lui-même et peu causant, d’ailleurs ce qui peut expliquer en partie ce silence est sûrement le pedigree de ces personnes, il faut avouer que les services secrets antériniens ne seraient pas déçus de mettre la main sur tout ce monde, le choix était large, entre parrain de la mafia se livrant au racket en passant par des terroristes de renommées internationales ou de fous vouant aux enfers tout ce qui n’était pas natif voire même ceux qui ne l’étaient pas assez. Ce qui restait le plus surprenant est la tenue des hommes, toutes bariolées de couleurs, de rayures aussi originales les unes que les autres tandis que les couvre chefs étaient extravagants et un petit comique aurait pu comparer tout ça aux tenues que portait les grands barons ou encore les marquis en vogue ainsi que les ducs et les comtes proche des Empereurs, si cela ne leur plairait pas d’être comparés aux vils colons, mais en revanche ils appartenaient bel et bien à la haute aristocratie, la plupart de ces hommes étaient bel et bien baron de la drogue, des comtes du vaste marché qu’est le trafic d’arme et des princes pairs proches des rois du milieu criminel parmi ce beau monde certains sont bel et bien convaincus par ce qu’ils allaient dire mais les autres ne pensait qu’à une chose : leurs intérêts personnels et le pouvoir qu’ils en tirerait.
Parmi ces criminels de renommée internationale ou ces terroristes réputés pour leur cruauté certains brillaient plus que d’autres, comme Atahualpa le Sanglant, l’un de ces princes du crime qui font régner la terreur en Nouvelle Antérinie et qui règne sur un empire criminel qui s’étend sur toute l’Aleucie, spécialisé dans le trafic de stupéfiants il use de tous les moyens possibles et imaginables pour pouvoir faire circuler ses précieuses poudres, allant de la contrebande au meurtre même si les services de police antériniens le connaissent pour sa propension à faire valser les billets de son compte à ceux des politiciens locaux. Mais il ne faut pas croire qu’il reculerait devant les assassinats, son crime le plus connu est celui qui a défrayé la chronique antérinienne pendant trois mois, un journaliste a été retrouvé défiguré, les doigts brisés, le dos lacéré, la plante des pieds brûlées et cela accompagné d’une série de coups au niveau du thorax, un petit mot trônait sur l’amas de chairs qu’était son corps, dessus nous pouvions y lire : « prenez garde, Atahualpa vous surveille » et tout les journalistes savaient que mieux valait qu’ils arrêtent d’enquêter sur la source de revenus de l’un des hommes les plus riches de la Nouvelle Aleucie.
Un autre encore ne valait guère mieux, Moteczuma le Fou était son surnom, mais ne vous laissez pas avoir par ce nom presque enfantin, son casier judiciaire est aussi long que la liste des monarques antériniens, délits mineurs, attentats, trafic d’armes ou encore crime de guerre. Il faut dire qu’il s’est fait une solide réputation lors du soulèvement de la rache de Krétshénnie en torturant ou en assassinant des espions et des informateurs encore loyaux au régime d’alors. Nous épargnerons les détails de son chef d’œuvre, un meurtre d’une violence qui n’avait rien à envier à son pair Atahualpa le Sanglant. Mais ce qui le différenciait de ce dernier n’est pas tant sa violence mais plutôt ses motivations, en effet, Atahualpa se préoccupe de ses intérêts et de sa situation en cas de victoire alors que lui était réellement convaincu par ce qu’il allait dire, pour lui ce qui comptait plus que tout était l’indépendance des natifs antériniens et la création d’une alliance qui dominerait le continent aleucien tout entier. Cela il le savait impliquerai l’extermination des populations non natives. Mais outre ce nationalisme exubérant il peut aussi compter sur de formidables capacités intellectuelles qui n’ont besoin que de quelques heures pour fixer un plan qui puisse tenir la route et réussir à vaincre n’importe quels ennemis. Mais ce qui le rend encore plus dangereux qu’il ne l’est est avant tout sa détermination et son cynisme fors du commun qui pourrait faire pâlir les dirigeants les plus pragmatiques.
Mais entre ces deux extrêmes, le premier d’une cruelle intelligence et d’un égoïsme atteignant des sommets presque inégalables et le second d’une intelligence tout aussi aiguisée et d’un militantisme inouï se trouvait le futur représentant officiel de la rache de Nouvelle Antérinie, Paxco Ignaxala, un homme médiocre qui pourrait égaler Atahualpa dans son égoïsme mais ce qui rend cet homme faible et influençable si intéressant est sa capacité a justifié l’injustifiable, pour peu que l’on paye sa personne, bref un atout vital lorsque l’on doit faire prospérer un groupe terroriste. Toutes ces qualités font penser au politicien qui vendrait ses parents pour une bouchée de pain en trouvant des excuses qui feraient passer cette action pour une simple transaction mais qui n’a pu convaincre les foules. Et bien cet homme qui change de couleurs politiques autant de fois que de manteaux en est l’archétype, il débuta sa triste carrière au parti indépendantiste local avant de quitter le navire lorsque ce dernier commença à sombrer, il rejoint les socialistes avant d’abandonner ces derniers à leur sort peu avant leur défaite, il rejoint même les conservateurs mais il démissionna rapidement pour rejoindre la rache antérinienne. En effet l’une de ses rares qualités est sa capacité à sentir le vent tourner ce qui le rend imprévisible et aisément corruptible.
Ce seront ces trois hommes qui prendront la parole lors des débats rassemblant une cinquantaine de personnes aux compétences et motivations diverses, certains croyant vraiment en la naissance d’un futur état natif en Aleucie et d’autres n’ayant pour objectif la naissance d’un état autonome dépendant de l’Antérinie qui leur permettraient de faire prospérer les divers trafics qui composent leurs activités économiques.
Posté le : 27 sep. 2024 à 19:54:28
3618
L’organisation de la rache des natifs libres de la Nouvelle Antérinie.| Discours de Moteczuma le fou.
Un homme s’approcha de la tribune, comme tous les autres il était vêtues d’une tunique multicolore et coiffé d’une sorte de mitre qui portait tout une gamme de plumes allant du pan au perroquet.
Il était assez beau et ne paraissait pas avoir dépassé la quarantaine, ses cheveux luisants et son regard de braise le rendait irrésistible malgré la petite blafarde qui striait son visage.
Messieurs, vous etes considérés comme des traficants, des terroristes internationaux, certains d’entre nous sont même qualifiés de criminels de guerre, mais nous le savons tous ici ces qualificatifs ne sont que des mots qui salissent notre honneur.
Nous sommes des résistants, nous sommes des héros qui se battent à leur échelle pour permettre au noble peuple que sont les sakkins de pouvoir regagner le respect qui lui est du, de devenir un meneur dans le concert des nations. Mais pour cela nous devons collaborer avec les peuples libres, nous devons nous unir avec ceux qui refusent de plier l’échine devant les envahisseurs, nous devons redonner à l’Aleucie sa grandeur. Mais pour accomplir de si nobles projets nous nous devons de secouer et de mettre à bas le joug antérinien, d’anéantir l’ennemi et de nous venger de ces six siècles d’esclavage et d’asservissement.
Voilà, je le redis, nous sommes des résistants qui ne souhaitent qu’une chose, l’indépendance la plus complète pour les peuples opprimés et l’acier ainsi que le sang pour les esclavagistes qui asservent, pour les colons qui oppriment !
Nous devons nous montrer digne de nos ancêtres, de ceux qui ont donnés à notre peuple sa majesté, ceux qui l’on couvert de gloire, et pour cela nous devrons bouter les antériniens hors de Sakkinia, et nous montrer ainsi digne du sacrifice de nos ancêtres.
La bataille sera rude, la guerre sera sanglante mais nous nous battrons, nous vaincrons pour notre peuple et nous restaurerons notre honneur messieurs !
Nous devons réveiller nos concitoyens, nous devons les forcer à prendre les armes pour se libérer de l’emprise antérinienne, je le répète, de se montrer digne du nom de nos ancêtres.
Pour ce faire nous forcerons nos camarades, nos concitoyens à ouvrir les yeux, à prendre conscience de l’injustice qu’est l’occupation antérinienne, cela ne sera pas aisé, loin de là, nos ennemis tenteront de nous intimider, ils tenteront de mettre à mal notre juste cause, de faire trembler nos bases par diverses manières, qui iraient de la simple propagande au meurtre, oui messieurs vous risquez actuellement vos vies !
Mais nous répondrons, nous opposerons presse à propagande, nous opposerons aux assassinats arbitraires les justes exécutions, nous ne nous laisserons pas impressionner par la force de l’ennemi car nous avons la justice de notre coté, nous avons le droit international.
Mais ne nous leurrons pas les descendants de colons sont tout autant à craindre que les autorités antériniennes, ils nous poignarderont dans le dos, ils nous vendront à l’ennemi et nous assassineront si l’on y prend pas garde. Pour lutter contre ce mal une solution radicale mais juste s’impose ; pour réduire cette menace nous devrons employer les grands moyens ; j’entends par là l’élimination systématique des non natifs pour assurer leur sécurité.
Mais méfions nous des boys des colons, ces fils de serpent qui ont trahi notre cause défendue depuis plusieurs siècles, oui messieurs, nos compatriotes ont trahi leur combat, ils ont préféré une vie de confort et de luxe sous l’égide antérinienne à une vie de combat, de larmes et de sueur pour libérer la patrie. Ces traîtres méritent la mort, les Hakkins seront punis pour avoir collaborer avec l’envahisseur, nous accomplirons après notre victoire la justice divine et ce sera uniquement à ce moment que nous pourrons nous vanter d’avoir rétabli l’honneur des natifs de Nouvelle Antérinie.
Après avoir prononcé ce discours pour le moins enflammé Moteczuma le fou se rassit à sa place tandis que dans son sillage des gouttes de sueurs coulaient, les mafieux le savait maintenant complètement fou tandis que les terroristes savent qu’ils viennent de trouver un porte voix fidèle…
Un homme s’approcha de la tribune, comme tous les autres il était vêtues d’une tunique multicolore et coiffé d’une sorte de mitre qui portait tout une gamme de plumes allant du pan au perroquet.
Il était assez beau et ne paraissait pas avoir dépassé la quarantaine, ses cheveux luisants et son regard de braise le rendait irrésistible malgré la petite blafarde qui striait son visage.
Messieurs, vous etes considérés comme des traficants, des terroristes internationaux, certains d’entre nous sont même qualifiés de criminels de guerre, mais nous le savons tous ici ces qualificatifs ne sont que des mots qui salissent notre honneur.
Nous sommes des résistants, nous sommes des héros qui se battent à leur échelle pour permettre au noble peuple que sont les sakkins de pouvoir regagner le respect qui lui est du, de devenir un meneur dans le concert des nations. Mais pour cela nous devons collaborer avec les peuples libres, nous devons nous unir avec ceux qui refusent de plier l’échine devant les envahisseurs, nous devons redonner à l’Aleucie sa grandeur. Mais pour accomplir de si nobles projets nous nous devons de secouer et de mettre à bas le joug antérinien, d’anéantir l’ennemi et de nous venger de ces six siècles d’esclavage et d’asservissement.
Voilà, je le redis, nous sommes des résistants qui ne souhaitent qu’une chose, l’indépendance la plus complète pour les peuples opprimés et l’acier ainsi que le sang pour les esclavagistes qui asservent, pour les colons qui oppriment !
Nous devons nous montrer digne de nos ancêtres, de ceux qui ont donnés à notre peuple sa majesté, ceux qui l’on couvert de gloire, et pour cela nous devrons bouter les antériniens hors de Sakkinia, et nous montrer ainsi digne du sacrifice de nos ancêtres.
La bataille sera rude, la guerre sera sanglante mais nous nous battrons, nous vaincrons pour notre peuple et nous restaurerons notre honneur messieurs !
Nous devons réveiller nos concitoyens, nous devons les forcer à prendre les armes pour se libérer de l’emprise antérinienne, je le répète, de se montrer digne du nom de nos ancêtres.
Pour ce faire nous forcerons nos camarades, nos concitoyens à ouvrir les yeux, à prendre conscience de l’injustice qu’est l’occupation antérinienne, cela ne sera pas aisé, loin de là, nos ennemis tenteront de nous intimider, ils tenteront de mettre à mal notre juste cause, de faire trembler nos bases par diverses manières, qui iraient de la simple propagande au meurtre, oui messieurs vous risquez actuellement vos vies !
Mais nous répondrons, nous opposerons presse à propagande, nous opposerons aux assassinats arbitraires les justes exécutions, nous ne nous laisserons pas impressionner par la force de l’ennemi car nous avons la justice de notre coté, nous avons le droit international.
Mais ne nous leurrons pas les descendants de colons sont tout autant à craindre que les autorités antériniennes, ils nous poignarderont dans le dos, ils nous vendront à l’ennemi et nous assassineront si l’on y prend pas garde. Pour lutter contre ce mal une solution radicale mais juste s’impose ; pour réduire cette menace nous devrons employer les grands moyens ; j’entends par là l’élimination systématique des non natifs pour assurer leur sécurité.
Mais méfions nous des boys des colons, ces fils de serpent qui ont trahi notre cause défendue depuis plusieurs siècles, oui messieurs, nos compatriotes ont trahi leur combat, ils ont préféré une vie de confort et de luxe sous l’égide antérinienne à une vie de combat, de larmes et de sueur pour libérer la patrie. Ces traîtres méritent la mort, les Hakkins seront punis pour avoir collaborer avec l’envahisseur, nous accomplirons après notre victoire la justice divine et ce sera uniquement à ce moment que nous pourrons nous vanter d’avoir rétabli l’honneur des natifs de Nouvelle Antérinie.
Après avoir prononcé ce discours pour le moins enflammé Moteczuma le fou se rassit à sa place tandis que dans son sillage des gouttes de sueurs coulaient, les mafieux le savait maintenant complètement fou tandis que les terroristes savent qu’ils viennent de trouver un porte voix fidèle…
Posté le : 27 sep. 2024 à 19:54:53
3502
L’organisation de la rache des natifs libres de la Nouvelle Antérinie.| Discours d’Athaulapa le sanglant.
Après les propos du décérébré qu’est le représentant des franges les plus extremistes de la rache de Nouvelle Antérinie un autre homme s’avanca vers l’autel servant de tribune, il était effaré par les propos tenus par Moteczuma, en effet ses affaires reposaient sur la vente de stupéfiants aux populations pauvres et aisées de la Nouvelle Antrania, par conséquent si l’on massacrait les blancs ses profits s’effondreraient. Il était par conséquent determiné à représenter une autre frange moins extrême, certes, mais tout aussi cynique…
Monsieur, à vous entendre à vous entendre on croirait que la population n’attends que notre signal pour se soulever, à vous entendre nous serions encore au début de l’occupation antérinienne, mais je suis dans le regret de vous annoncer que c’est tout simplement utopique de croire cela, en effet connaissez vous les résultats du dernier sondage ?
Non ? Et bien seuls 7.5 % des habitants de la Nouvelle Antérinie se dit prête à voter pour un parti indépendantiste, et parmi ces 7.5 %, 7 % sont des personnes descendantes de colons, vous ne trouvez pas cela ironique ?
Ensuite comment voulez vous pousser les natifs à la révolte, en les insultants, en les blessant ou en les massacrant au même titre que nos seuls soutiens, enfin excusez moi du terme mais dans vos propositions rien ne va.
Car à entendre les moyens que vous proposez nous imaginons aisément que vous souhaitez une guerre d’assassinat politiques, pourtant, vous qui etes spécialisé dans le combat de rue, vous savez pertinemment que ce type d’assassinat est contre productif.
(Atahualpa marqua une courte pose avant de reprendre, tandis que Moteczuma se renfrogna encore plus lorsqu’il vit que la plupart des spectateurs acquiescèrent discrètement.)
Mais en revanche pour atteindre nos objectifs nous pourrions utiliser d’autres moyens qui paraissent à bien des égards ironiques, utilisé les antériniens contre eux mêmes, en effet tout comme la plupart d’entre vous je résiste activement en affaiblissant moralement les descendants de colons, et pour ce faire certaines personnes doivent pouvoir fermer les yeux, voire les fermer directement à l’aide de moyens que je ne n’énumérerai pas ici, c’est à dire en utilisant la faiblesse humaine c’est à dire l’argent. Mais cette fois-ci l’argent ne sera pas versé aux misérables petits fonctionnaires mais aux chefs, à ceux qui commandent la politique de l’Empire colonial, nous pourrions ainsi étendre nos activités sans être trop inquiéter par la police. Mais nous devons aussi compter sur des soutiens étrangers, comme par exemple nos très estimés collègues de la rache Etzab, je m’excuse pour cette prononciation mais les origines sakkines reprennent le dessus, qui ont déjà commencé à libérer nos territoires et je me suis permis d’en inviter quelques uns à cette conférence (qui sera recommencée dans les prochaines semaines).
Mais gardez à l’esprit que les combats seront rudes, que nous ne survirons certainement pas aux premières slaves d’artillerie mais dans l’hypothèse ou nous survivons nous devons tout de même imaginer les possibilités qui s’offrent à nous en cas de semi victoire, c’est à dire lorsque les autorités seront assez affaiblies pour capituler mais que les populations locales, en majorité pro antérinienne, se soulèvent contre nous et ces révoltes risquent de changer la donne et de nous forcer à capituler. Ainsi nous devons obtenir des avantages, en premier lieu nous devons défendre les intérêts des natifs (à ce moment là un sourire ironique que ses collègues mafieux comprirent s’afficha sur son visage ; il entendait par là ses intérêts commerciaux) avant tout et pourquoi ne pas installer une assemblée réservée aux natifs qui sera complémentaire des parlements locaux car nous devons aussi négocier plus d’autonomie pour la Nouvelle Antérinie, mais tout cela reste des spéculations et nous ne pouvons imaginer sans avoir vaincu…
Après les propos du décérébré qu’est le représentant des franges les plus extremistes de la rache de Nouvelle Antérinie un autre homme s’avanca vers l’autel servant de tribune, il était effaré par les propos tenus par Moteczuma, en effet ses affaires reposaient sur la vente de stupéfiants aux populations pauvres et aisées de la Nouvelle Antrania, par conséquent si l’on massacrait les blancs ses profits s’effondreraient. Il était par conséquent determiné à représenter une autre frange moins extrême, certes, mais tout aussi cynique…
Monsieur, à vous entendre à vous entendre on croirait que la population n’attends que notre signal pour se soulever, à vous entendre nous serions encore au début de l’occupation antérinienne, mais je suis dans le regret de vous annoncer que c’est tout simplement utopique de croire cela, en effet connaissez vous les résultats du dernier sondage ?
Non ? Et bien seuls 7.5 % des habitants de la Nouvelle Antérinie se dit prête à voter pour un parti indépendantiste, et parmi ces 7.5 %, 7 % sont des personnes descendantes de colons, vous ne trouvez pas cela ironique ?
Ensuite comment voulez vous pousser les natifs à la révolte, en les insultants, en les blessant ou en les massacrant au même titre que nos seuls soutiens, enfin excusez moi du terme mais dans vos propositions rien ne va.
Car à entendre les moyens que vous proposez nous imaginons aisément que vous souhaitez une guerre d’assassinat politiques, pourtant, vous qui etes spécialisé dans le combat de rue, vous savez pertinemment que ce type d’assassinat est contre productif.
(Atahualpa marqua une courte pose avant de reprendre, tandis que Moteczuma se renfrogna encore plus lorsqu’il vit que la plupart des spectateurs acquiescèrent discrètement.)
Mais en revanche pour atteindre nos objectifs nous pourrions utiliser d’autres moyens qui paraissent à bien des égards ironiques, utilisé les antériniens contre eux mêmes, en effet tout comme la plupart d’entre vous je résiste activement en affaiblissant moralement les descendants de colons, et pour ce faire certaines personnes doivent pouvoir fermer les yeux, voire les fermer directement à l’aide de moyens que je ne n’énumérerai pas ici, c’est à dire en utilisant la faiblesse humaine c’est à dire l’argent. Mais cette fois-ci l’argent ne sera pas versé aux misérables petits fonctionnaires mais aux chefs, à ceux qui commandent la politique de l’Empire colonial, nous pourrions ainsi étendre nos activités sans être trop inquiéter par la police. Mais nous devons aussi compter sur des soutiens étrangers, comme par exemple nos très estimés collègues de la rache Etzab, je m’excuse pour cette prononciation mais les origines sakkines reprennent le dessus, qui ont déjà commencé à libérer nos territoires et je me suis permis d’en inviter quelques uns à cette conférence (qui sera recommencée dans les prochaines semaines).
Mais gardez à l’esprit que les combats seront rudes, que nous ne survirons certainement pas aux premières slaves d’artillerie mais dans l’hypothèse ou nous survivons nous devons tout de même imaginer les possibilités qui s’offrent à nous en cas de semi victoire, c’est à dire lorsque les autorités seront assez affaiblies pour capituler mais que les populations locales, en majorité pro antérinienne, se soulèvent contre nous et ces révoltes risquent de changer la donne et de nous forcer à capituler. Ainsi nous devons obtenir des avantages, en premier lieu nous devons défendre les intérêts des natifs (à ce moment là un sourire ironique que ses collègues mafieux comprirent s’afficha sur son visage ; il entendait par là ses intérêts commerciaux) avant tout et pourquoi ne pas installer une assemblée réservée aux natifs qui sera complémentaire des parlements locaux car nous devons aussi négocier plus d’autonomie pour la Nouvelle Antérinie, mais tout cela reste des spéculations et nous ne pouvons imaginer sans avoir vaincu…
Posté le : 27 sep. 2024 à 19:55:17
3540
L’organisation de la rache des natifs libres de la Nouvelle Antérinie.| Discours de Paxco Ignaxala
Peu après l’intervention de son collègue, le prince de la trahison prit la parole, il avait compris que déjà les divisions apparaissaient et que deux groupes distincts naissaient, les terroristes ; des « utopistes » voyant déjà les millions (alors qu’ils étaient très minoritaires) de natifs se soulever et prendre la région pour y faire naître une république alors que de l’autre les « mafieux » savent qu’ils ne mettront pas leurs situations en péril pour une pseudo autodétermination mais qui participent uniquement pour extorquer des privilèges commerciaux (entendons par là le droit de trafiquer sans être inquiéter par la police) , et Paxco avait la ferme intention de jouer entre les deux camps et de s’allier aux indécis ou aux corrompus.
Messieurs, je vous ai entendu vous opposer sur de nombreux sujets, mais néanmoins, il faut le reconnaître, ces sujets sont d’une importance cruciale, ils orienteront notre organisation sur le long terme et lui permettront de devenir l’une des raches les plus importantes de la planète.
Mais malheureusement, mes très chers collègues (Atahualpa et Moteczuma ) n’ont pas présentés de plans réellement clair mais plutot des esquisses qui pourraient nous permettre de lancer les bases de notre futur état.
Ainsi il nous faut nous organiser pour s’établir avant de rêver de renverser l’odieuse oppression antérinienne et de débattre du système politique à installer.
En premier lieu il nous faut une réelle organisation, vos propos Monsieur Moteczuma, quoique juste, restent choquants et ne permettraient pas aux sakkins d’adhérer massivement à notre cause car comme l’a fait remarquer notre estimé collègue, seuls 7.5 % des néo antériniens sont favorables à l’indépendance et par conséquent il nous faut corrompre le cœur de certains politiciens, je reviendrai dessus plus tard, mais un autre sujet tout aussi pressant doit être abordé.
J’entends par là la question de l’information, les idées de Monsieur Moteczuma doivent être justifiées, car nous imaginons aisément que cela pousserait les populations blanches à prendre les armes contre nous et cela risquerait de mettre à mal notre libération des natifs et nous pousser à capituler, mais la création d’un journal nous permettrait de retranscrire de notre point de vue nos opérations du front et permettra d’empêcher aux colons de jouir du contrôle absolu de l’espace médiatique.
Mais nous devons aussi organiser nos forces armées, car bien entendu il faudra arracher l’indépendance pour notre future République des Natifs du golfe de Xiocan, et cela pourra être sûrement de devenir votre principal occupation Monsieur Moteczuma, car vous avez le profil d’un stratège (à ce moment d’ailleurs Paxoco ne pouvait s’empêcher de penser « espérons qu’il ne se lance pas dans d’immenses massacres »). Nous pourrions ainsi profiter d’avantages tactiques qui nous permettrons de peser face à nos collègues de la rache Etzab et de pouvoir libérer par nous mêmes les territoires .
Mais les services diplomatiques pourraient quant à eux nous permettre de communiquer avec le monde, de forger des alliances et surtout de paraître plus organisé tout en facilitant les échanges avec la métropole…
Je pense que Monsieur Atahualpa pourrait prendre en charge l’organisation de ce nouveau service du fait de ses échanges réguliers avec l’extérieur et ses capacités à créer du lien grâce à son réseau de résistance ( à savoir son réseau de trafiquants)...
Peu avant qu’il eut terminé, les hommes se levèrent et l’applaudirent, il avait réussi à mettre tout le monde d’accord et de passer pour quelqu’un de sérieux et d’organisé voire même intelligent.
L’organisation venait de naître, elle a pu prendre une forme presque normale mais d’horribles projets venaient de naître, ils entraîneraient l’Antérinie dans sa guerre civile et seraient à l’origine de l’une des plus violentes et des plus sanglantes guerre de l’Histoire humaine…
Peu après l’intervention de son collègue, le prince de la trahison prit la parole, il avait compris que déjà les divisions apparaissaient et que deux groupes distincts naissaient, les terroristes ; des « utopistes » voyant déjà les millions (alors qu’ils étaient très minoritaires) de natifs se soulever et prendre la région pour y faire naître une république alors que de l’autre les « mafieux » savent qu’ils ne mettront pas leurs situations en péril pour une pseudo autodétermination mais qui participent uniquement pour extorquer des privilèges commerciaux (entendons par là le droit de trafiquer sans être inquiéter par la police) , et Paxco avait la ferme intention de jouer entre les deux camps et de s’allier aux indécis ou aux corrompus.
Messieurs, je vous ai entendu vous opposer sur de nombreux sujets, mais néanmoins, il faut le reconnaître, ces sujets sont d’une importance cruciale, ils orienteront notre organisation sur le long terme et lui permettront de devenir l’une des raches les plus importantes de la planète.
Mais malheureusement, mes très chers collègues (Atahualpa et Moteczuma ) n’ont pas présentés de plans réellement clair mais plutot des esquisses qui pourraient nous permettre de lancer les bases de notre futur état.
Ainsi il nous faut nous organiser pour s’établir avant de rêver de renverser l’odieuse oppression antérinienne et de débattre du système politique à installer.
En premier lieu il nous faut une réelle organisation, vos propos Monsieur Moteczuma, quoique juste, restent choquants et ne permettraient pas aux sakkins d’adhérer massivement à notre cause car comme l’a fait remarquer notre estimé collègue, seuls 7.5 % des néo antériniens sont favorables à l’indépendance et par conséquent il nous faut corrompre le cœur de certains politiciens, je reviendrai dessus plus tard, mais un autre sujet tout aussi pressant doit être abordé.
J’entends par là la question de l’information, les idées de Monsieur Moteczuma doivent être justifiées, car nous imaginons aisément que cela pousserait les populations blanches à prendre les armes contre nous et cela risquerait de mettre à mal notre libération des natifs et nous pousser à capituler, mais la création d’un journal nous permettrait de retranscrire de notre point de vue nos opérations du front et permettra d’empêcher aux colons de jouir du contrôle absolu de l’espace médiatique.
Mais nous devons aussi organiser nos forces armées, car bien entendu il faudra arracher l’indépendance pour notre future République des Natifs du golfe de Xiocan, et cela pourra être sûrement de devenir votre principal occupation Monsieur Moteczuma, car vous avez le profil d’un stratège (à ce moment d’ailleurs Paxoco ne pouvait s’empêcher de penser « espérons qu’il ne se lance pas dans d’immenses massacres »). Nous pourrions ainsi profiter d’avantages tactiques qui nous permettrons de peser face à nos collègues de la rache Etzab et de pouvoir libérer par nous mêmes les territoires .
Mais les services diplomatiques pourraient quant à eux nous permettre de communiquer avec le monde, de forger des alliances et surtout de paraître plus organisé tout en facilitant les échanges avec la métropole…
Je pense que Monsieur Atahualpa pourrait prendre en charge l’organisation de ce nouveau service du fait de ses échanges réguliers avec l’extérieur et ses capacités à créer du lien grâce à son réseau de résistance ( à savoir son réseau de trafiquants)...
Peu avant qu’il eut terminé, les hommes se levèrent et l’applaudirent, il avait réussi à mettre tout le monde d’accord et de passer pour quelqu’un de sérieux et d’organisé voire même intelligent.
L’organisation venait de naître, elle a pu prendre une forme presque normale mais d’horribles projets venaient de naître, ils entraîneraient l’Antérinie dans sa guerre civile et seraient à l’origine de l’une des plus violentes et des plus sanglantes guerre de l’Histoire humaine…