21/02/2015
16:35:51
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💃🏻 Vie Culturelle Icamienne | Bottin de figures et formations célèbres

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Monde du divertissement
⛹️‍♂️🎤🎙️ Wolodymyr Teixeira Fonseca
😄🎙️🎭 Rubixaba Iar
😄🎙️ Takao do Banxorão
😄🎙️ Potira Kawashima
🧑‍🍳🎙️ Lassana Diouf

Monde du cinéma
🎭 Marcel Pignol
🎭 Frederico Takeda
🎭 Çakara Uruçu
🎭 Ademir Morais
🎭 Jair Mourão

Monde entrepreneurial
🔬💻💰🏎️ Maxime Che Fang
💰 Haruhiro Sadanaga

Monde de la musique
👥🎤 Sakura Pixuna
👥🎤 Les Gigolos Électriques
👥🎤 Îe-Eky-Îa
🎤 Senhormila

Monde du sport
🏎️ Roxane-Zénobie Che Fang
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Wolodymyr "Mburuvicha" Teixeira Fonseca


WTF

  • Noms de famille: Teixeira Fonseca
  • Prénom: Wolodymyr
  • Surnoms: Mburuvicha, O Rei, Le Roi, MC Renascimento
  • Naissance: 1er Décembre 1982 à Esperança Perigosa (Costa de Cobre, Icamie)

  • Activité Principale: Joueur d'ulama, rappeur, chanteur, auteur-compositeur, acteur, personnalité médiatique, homme d'affaire, entrepreneur, sculpteur, producteur musical, écrivain, tireur sportif, documentariste animalier, journaliste d'investigation, présentateur télévisé, flûtiste

  • Palmarès professionnel: Ballon d'Or 1999, 2000, 2001 et 2002. Champion d'Icamie (Ulama masculin) 1999 et 2000 (avec l'équipe masculine de Rio Formosa), 2001 (avec l'équipe masculine d'Akahim). Champion du Monde (Ulama masculin) 2000 (Sélection nationale masculine d'Ulama).
  • Style musical: Rap Icamien, Hip-Hop, Rap Hardcore, Rap Politique, New Age
  • Années actives (ulama): 1996 à 2002
  • Années actives (musique): Depuis 2003

  • Religion: Caaganisme


  • Description:

    Wolodymyr Teixeira Fonseca est né le 1er Décembre 1982 dans la favela d'Esperança Perigosa, dans la banlieue lointaine de Rio Formosa, sur la côte ouest de l'Icamie. Fils d'une détaillante et d'un propriétaire de salon de bronzage, troisième enfant de la famille (avec deux soeurs), le jeune Wolodymyr grandit dans la pauvreté et la violence des bas-fonds ensoleillés des grands centres urbains d'Icamie.

    Il quitte l'école à 15 ans, se consacrant pleinement à l'Ulama comme beaucoup de jeunes Icamiennes et Icamiens des quartiers défavorisés, qui voient dans ce sport l'un des deux échappatoires à la pauvreté (l'autre étant le crime). L'Ulama est sport collectif traditionnel extrêmement populaire en Aleucie du Sud (notamment en Icamie et en Akaltie) consistant à marquer des "buts" dans des anneaux suspendus à plusieurs mètres du sol avec un ballon lourd de plusieurs kilos, et uniquement avec ses hanches.

    Repéré par les recruteurs d'un petit club de Costa de Cobre, le jeune Wolodymyr entame sa carrière professionnelle à tout juste 16 ans. Décrit comme l'"Espoir" de l'Ulama masculin icamien (historiquement moins considéré que son équivalent féminin en Icamie, bien que tout de même très populaire) dès la saison 1996, il rejoint le club de Rio Formosa dès l'année 1998, afin d'entamer une carrière proprement météorique : 4 Ballons d'Or d'affilée, 3 titres d'affilée de Champion d'Icamie avec Rio Formosa puis Akahim, 1 titre de Champion du Monde en 2000, triomphant de l'Akaltie à Kintan ... Wolodymyr est simplement "Le Roi" ("Mburuvicha", en Icamien), considéré comme le meilleur joueur d'Ulama du Monde, avec un style agressif et une lecture de jeu sans égale.

    Néanmoins, la carrière sportive de Wolodymyr s'arrête brutalement en 2002 à la suite d'une fracture du coccyx, dans des circonstances obscures. Mburuvicha met fin à sa carrière en pleine interview, à la surprise - et au désespoir - des téléspectatrices et téléspectateurs icamiens, rendus orphelin de leur génie du ballon rond. Les détails sont encore assez éparses aujourd'hui, plus de dix ans après ce moment solaire de télévision, mais il paraît évident a posteriori que Wolodymyr était sous l'emprise de narcotiques vraisemblablement liés à la douleur : il a lui-même déclaré qu'il s'était essayé à l'Ayahuasca peu avant auprès d'un chaman traditionaliste de la région d'Akahim.

    L'arrêt de la carrière sportive de Wolodymyr Teixeira Fonseca ne signe pas la fin de son existence en tant que personnalité médiatique dans le paysage culturel icamien ; bien au contraire, elle peut se voir comme la naissance du nouveau Mburuvicha : le Mburuvicha artiste, rappeur, chanteur, acteur ... Et même sculpteur, écrivain ou flûtiste. Jouissant d'une sympathie liée à son statut d'icône sportive, le basculement de carrière est pratiquement indolore pour l'ancienne star du ballon rond.

    La qualité de sa musique divise les critiques icamiennes : véritable tourbillon commercial vendant des disques par palettes entières, il est l'un des artistes icamiens les plus écoutés et connus dans le monde entier. Pour autant, ses textes déchainent les passions dans les milieux conservateurs Icamiens pour leur caractère ouvertement misogyne : l'un de ses morceaux les plus connus et cru détaille une tentative romancée d'attouchement sur un homme à Akahim, avant qu'il ne soit mangé vif ; un morceau qui a mené à une action en justice pour retirer le morceau de la circulation, et un effet Streisand très violent.

    Parallèlement à sa carrière, l'influence de Wolodymyr et son tempérament électrique le lancent dans d'innombrables aventures : il présente la matinale sportive dominicale sur Tibisekai 1, la première chaîne télévisée d'Icamie en audience. Cette présence lui permet de rencontrer des contacts qui lui permettront de créer une émission de "documentaire" au format libre où il se rend dans divers pays du Monde, pour les faire découvrir au peuple Icamien.

    C'est par le biais de cette émission qu'il découvre le Mandrarika en 2012, dont il tombe amoureux.

    En 2013, après son quatrième voyage, il apparaît crâne rasé à la télévision où il déclare s'être converti au Caaganisme, "Religion de l'Amour, de l'Humanité et de l'Espoir".

    Depuis, il est devenu une figure particulièrement vocale pour l'acceptation du Caaganisme à l'international, un changement qui se reflète dans sa musique, devenue majoritairement moins agressive et plus posée. Cela se voit également dans ses émissions, avec l'apparition d'une nouvelle émission de documentaire consacrée à "retrouver les preuves de nos Ancêtres".


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    Marcel Pignol


    Marcel Pignol lors de la remise des prix d'arts dramatiques de l'Académie des Arts Dramatiques, Scéniques et Cinématographiques d'Icamie, à Tanabe (田辺), dans la région d'Ibishima, en 2013.

  • Noms de famille: dos Santos-Pignol
  • Prénoms: Marcel, João, Philippe, Endymión, Gonzague
  • Naissance: 28 Juin 1975 à Saint-de-Tour (Royaume de Teyla)

  • Activité Principale: Acteur, producteur de cinéma, metteur en scène, cascadeur, chanteur.

  • Distinctions Principales: Otelo du meilleur second rôle masculin pour son rôle dans "Les Étrangères de l'Océan" (2010), Prix de l'Académie des Arts Dramatiques, Scéniques et Cinématographiques d'Icamie du meilleur acteur dans une série pour son rôle dans "Des Camarades et des Hommes" (2013)

  • Œuvres Notables: Les Étrangères de l'Océan, Des Camarades et des Hommes, Douze ans au Nazum, Bandits sans Consciences, 228, Apokalúpsis, Les Valkyries, Gaboymila ou le destin de la Nation
  • Rôles marquants: Matteo DiGrassi (Des Camarades et des Hommes), Caetano Corvo de Miranda-Bragance (Gaboymila ou le destin de la Nation)

  • Religion: Catholique (Catholan)


  • Description:

    Marcel Pignol, de son nom complet Marcel João Philippe Endymión Gonzague dos Santos-Pignol, est né le 28 Juin 1975 à Saint-de-Tour, sur la côte est du Royaume de Teyla, d'une mère icamienne d'ascendance listonienne ayant fui la guerre d'indépendance, Mercedes, et d'un père teylais instituteur, Joseph. Aîné d'une fratrie de deux, les frères Pignol vivent une jeunesse modeste mais confortable dans la quartier de la Petite Icamie, au milieu de la vibrante diaspora icamienne du Royaume de Teyla.

    Comme beaucoup de jeunes d'ascendance listonienne directe - même partielle -, Marcel fait office de souffre-douleur pour ses camarades. Pour se protéger de cela, il s'oriente assez jeune vers les activités sportives, et en particulier le culturisme et les arts martiaux icamo-bujuroans. Parallèlement, son père Joseph Pignol l'encourage à vaincre sa timidité en embrassant les planches, ainsi qu'en se familiarisant pleinement avec la partie teylane de son héritage. Après une scolarité assez brillante bien que rendue difficile par les quolibets de ses camarades, Marcel s'oriente vers une école d'arts dramatiques à Manticore, où il découvrira une vie à la fois plus posée et plus sereine. Là-bas, il est qu'un bi-national comme un autre, et l'héritage diverse de sa moitié icamienne représente une force pour ses compositions et non plus une faiblesse.

    Initialement cantonné à des rôles de loubards, de personne de mauvaise fréquentation, de bon sauvage ou de séducteur un peu benêt, à la fois à cause de son physique et de sa nationalité icamienne, il dévoile très tôt lors des productions au sein de son école un registre large et subtil qui lui valent la reconnaissance de ses pairs et de ses professeurs. Avant même la fin de ses études, on lui offre de petits rôles dans des œuvres au Teyla.

    La révélation au Monde de Marcel Pignol - ou tout du moins en Icamie -, se fait en marge d'une visite qu'il rend à sa cousine à Akakor (Perpetua dos Santos, qui deviendra par la suite ambassadrice de la République Fédérative d'Icamie au Royaume de Teyla), où il est repéré par hasard à la terrasse d'un bar par une directrice de casting, alors en pleine recherche d'une personne à même de jouer un antagoniste pour le drame historique "228", relatant l'incident dramatique du 28 Février 1959 qui déclencha la guerre entre la Listonie et l'Icamie. Son rôle d'inspecteur des douanes listonien peu scrupuleux, initialement assez petit, impressionnera tellement la réalisatrice qu'il sera étendu au point d'en devenir un second rôle majeur. La critique saluera à la sortie du film le travail particulièrement impressionnant de Marcel, dont le rôle de "salaud jouissif" initial progresse avec le film pour refléter le doute et les remords causés par la violence aveugle et le carnage abominable qu'une "simple bastonnade" avait déclenché - et qui aboutira à une décennie de guerre apocalyptique -.

    Les portes de l'industrie du divertissement icamien s'ouvrent en grand pour Marcel Pignol après ce succès initial retentissant, et il enchaîne les rôles : il est le Duc Caetano Corvo de Miranda-Bragance, Emissaire-général de Listonie auprès des Républiques Heimin dans le biopic Gaboymila ou le Destin de la Nation, retraçant les terribles luttes d'influence entre Cités-États Icamiaba et Empire Listonien dans la tourmente du XIXème Aleucien. Il joue un criminel tiraillé dans Bandits sans Consciences, essayant de profiter de ses dernières heures de liberté avant son incarcération en s'interrogeant sur ce qui l'a attiré vers le crime organisé. Il joue un explorateur teylais dans la production internationale Douze ans au Nazum. Parallèlement, il se lance brièvement dans une (courte) carrière de chanteur de variété.

    Récemment, sa carrière a été couronnée de deux prix majeurs, pour deux œuvres qui ne le sont pas moins : l'Otelo - soit le plus prestigieux prix cinématographique icamien - du meilleur second rôle masculin pour son rôle d'entraîneur de la toute première équipe nationale icamienne de natation dans Les Étrangères de l'Océan en 2010, et plus récemment, en 2014, par le Prix de l'Académie des Arts Dramatiques, Scéniques et Cinématographiques d'Icamie du meilleur acteur dans une série pour Des Camarades et des Hommes. Dans cette série qui a captivé l'Icamie (et éveillé un intérêt pour la géopolitique eurysienne récente, et une fascination étonnante de l'internet icamien pour la Loduarie), il y joue dans une mosaïque chorale Matteo DiGrassi tout au long de son ascension politique en Velsna, mise en perspective avec celle, hautement romancée de par le peu d'informations disponibles, de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak en Loduarie. La série, déjà renouvelée pour plusieurs saisons, enflamme l'internet icamien qui attend le moment où les deux titans se confronteront à l'écran.

    Marcel Pignol est donc l'un des acteurs les plus bankables d'Icamie en ce moment, et les rumeurs abondent sur ses prochains projets : il semlerait néanmoins que la piste la plus sûre soit celle d'un coproduction jashuro-icamienne dont les détails demeurent secrets.


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    Les Gigolos Électriques


    Photographie promotionnelle des Gigolos Électriques présente sur leur site internet. On peut y voir les six membres du groupe : Alberto Herzog, Alexander Schumacher, Jacques Bauer, Adolfo Guiasson, Elias Meyer et Joachim Zimmermann

  • Ville d'origine: Riff (Estreito)
  • Membres: Alberto Herzog, Alexander Schumacher, Jacques Bauer, Adolfo Guiasson, Elias Meyer, Joachim Zimmermann
  • Label: Maravilha!

  • Style musical: Metalcore, Electronicore, Metalcore mélodique, Post-hardcore

  • Années actives: Depuis 2004


  • Description:

    " Les Gigolos Électriques " (en français dans le texte) est le nom d'un groupe de metal composé de six amis d'enfance issus de la petite ville de Riff, dans l'état d'Estreito, sur la côte sud-ouest de la République Fédérative d'Icamie. Originellement Kaulthophone (NdR : Germanophone) lorsqu'il se produit localement, la décision intervient rapidement, à l'initiative de Jacques Bauer, de s'internationaliser en adoptant un nom dans une langue étrangère parlée à grande échelle, ainsi qu'en se mettant à chanter dans des langues peu répandues en Icamie.

    Adoptant un ton décalé et des sonorités issues du métal et de la musique électronique, le groupe se produit dans plusieurs festivals en Icamie, en Aleucie et au Paltoterra, ainsi qu'en première partie de groupes plus "classiques" et connus du milieu des années 2000. Exploitant efficacement l'essor des plateformes de réseaux sociaux, le groupe est vite reconnu et accède à un notoriété dépassant les frontières du seul état de l'Estreito. Propulsé en haut des bacs à l'échelle nationale, Les Gigolos Électriques représentent bien le climat insouciant et irrévérencieux de la jeunesse icamienne, qui s'est approprié autant leurs codes, que eux les leurs.

    Au-delà des seules frontières de l'Icamie, le groupe peut également profiter de leur solide et prosélyte communauté de fans (les bien-nommés "Sugar-Mommies" et "Sugar-Daddies") pour s'assurer une notoriété internationale et des salles de concert remplies un peu partout. Ils ont ainsi pu se produire par exemple dans la République de Teyla, en République de Philoséa ou même encore en République Hébraïque d'Afarée du Nord.

    En cela, le groupe, avec ses sonorités entraînantes et ses gimmicks amusantes, est un exemple assez criant du soft power grandissant de la République Fédérative d'Icamie sur la scène internationale.


    Clip musical représentatif du groupe


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    Maxime Che Fang


    Maxime Che Fang, lors d'un gala organisé pour une collecte à destination du fond électoral de la campagne d'Anahí Ñasaindy, en 2013.

  • Nom de famille: Fang (née Faaj)
  • Prénoms: Maxime, Che
  • Surnoms: Kagaku Jatei ("L'Impératrice des Sciences"), Jatei ("L'Impératrice")
  • Naissance: Vraisemblablement dans les années 70, quelque part au Nazum.

  • Activités Principales: Physicienne, Mathématicienne, Programmeuse, Ingénieure, Pilote de course, Investisseuse, Femme d'Affaires.

  • Diplômes: Licence en Physique, Master en Physique Expérimentale, Doctorat en Physique Expérimentale, Doctorat en Mathématiques, Diplôme d'État en Ingénierie Automobile.
  • Thèses: Structures limites et fluides holographiques en gravité. Théorie des graphes appliquée à l'informatique.
  • Alma mater: Institut Polytechnique d'Ibishima, Université Imohata d'Ibishima

  • Entreprises: Fang Industries, Faaj Denjikiki, Tennô, Future Dynamique, Fang Foundation For the Future, Fang Jidôsha, Fang Motorsports, Consórcio dos Media Faaj, Atomos, Collectif Volt'air, Urizen Outreach
  • Fortune estimée: 200 Milliards d'Ima

  • Enfant: Roxane-Zénobie Che Fang

  • Religion: Ne s'exprime pas sur la question (présumée Agnostique)


  • Description:

    Maxime Che Fang (par ailleurs communément abrégée "Emu-shî-efu"/"エムシーエフ" en créole burujoan et en icamiaba, ou bien "MCF" en créole listonien) est une énigme. Personne ne connaît sa date ou son lieu de naissance exact. Les premières traces documentées de son existence remontent à une adoption dans les années 80 par une famille de cadres supérieurs vivant à Ibishima, mais là encore, le doute demeure : les papiers font référence à un Maxime Che Fang, et non pas à une Maxime Che Fang. Lorsqu'on l'interroge sur ses origines, la milliardaire conserve la même version évasive : elle est orpheline de guerre et a été sauvée par cette adoption. Une adoption qui se finira tristement, d'ailleurs, lorsque ses deux parents disparaissent tragiquement dans un accident de voiture avant sa majorité.

    Une malchance que l'on pourrait croire caractérisée, jusqu'à ce que l'on se penche sur le reste de sa vie. Diplômée à tout juste douze ans, elle entre à l'université et stupéfait par son aura de prodige scientifique la plupart de ses professeurs - quand les autres la dénigrent ou tentent de la prendre à défaut, en vain -. A seize ans, elle entame son premier doctorat en mathématique, avant de se lancer à la suite du décès dans ses parents adoptifs dans la physique expérimentale. Assez excentrique bien que réservée - selon les standards Icamiens -, elle acquiert une notoriété locale à l'échelle d'Ibishima quand les journaux se penchent sur son histoire à l'occasion de la présentation d'un noyau de système d'exploitation baptisé "Chix" lors d'une exposition de projets scientifiques organisée par l'Institut Polytechnique d'Ibishima. Cette attention lui permettra de sécuriser le soutien financier - avec également l'héritage de ses parents adoptifs, pour lequel elle aurait dû se battre avec ses "proches" au sein du très procédurier système juridique icamien - nécessaire à la construction des premières briques de ce qui deviendra son Empire. Ces premières briques sont la publication de "Chi" (qui s'écrit avec le caractère "気", bien qu'il fasse référence au concept Xin de Qi / "氣", traduisible grossièrement en "énergie vitale"), le premier système d'exploitation basé sur le noyau "Chix", ainsi que la création de Faaj Sofuto (future Faaj Denjikiki) dédiée au suivi de Chi et à la création de programmes lui étant dédiés.

    En théorie, rien ne prédisposait la simple entreprise d'informatique de Maxime Che Fang à devenir une kirin icamienne valorisée en milliards. L'héritage des parents de Maxime Che, néanmoins, ne se limitait pas à de l'argent. Grâce à des contacts haut-placés dans plusieurs grands groupes tels que Petrocam, Banco do Cobre ou Denkibishima, la jeune entrepreneuse présente une solution informatique domestique icamienne à des entreprises très demandeuses, dans un contexte d'expansion globale de l'informatique. La solution plaît par son ergonomie, sa fluidité, sa modularité et son adaptabilité : elle est rapidement adoptée. Après les entreprises icamiennes, c'est le gouvernement qui s'y intéresse. Au tournant des années 2000, Faaj Denjikiki et Tennô, sa filiale dédiée au développement, sont en contrat avec virtuellement l'intégralité du tissu économique icamien, ainsi que de nombreuses entités étrangères.

    C'est également dans les années 1990 que la figure de la milliardaire excentrique apparaît pleinement en Icamie et sur la scène internationale. Après avoir fini ses études et parce que, de son avis, elle "s'ennuyait" en attendant que les autorités compétentes confirment ses thèses de doctorats - piégées dans une espèce de limbe technocratique par des pairs courroucés par sa suffisance -, elle se dédit à sa passion pour la mécanique et créé l'écurie automobile Fang Motorsports, pour laquelle elle officiera à la fois comme ingénieure et mécanicienne en chef, ainsi que comme pilote. Un passe-temps qui lui apportera, avec quelques victoires, une publicité conséquente et la motivera même à créer le constructeur automobile Fang Jidôsha, qui grignote patiemment des parts de marché en se focalisant sur les technologies alternatives pour proposer des modèles innovants, sûrs et modernes à des prix raisonnables.

    Après avoir découvert le pouvoir de l'image par cette excursion automobile, Maxime Che Fang fait l'acquisition de plusieurs journaux et chaînes de télévision à travers l'Icamie pour créer le Consórcio dos Media Faaj, qui devient rapidement le premier consortium médiatique du pays, et l'un des rares à disposer d'antennes dans tous les états qui composent la République Fédérative d'Icamie. Bien qu'elle prétende "ne pas se soucier des affaires politiques pour le bien de la nation" avec son empire médiatique, en arguant qu'elle offre à tous une plateforme de représentation égale, plusieurs associations se sont penchés sur ses activités, et relient le Consórcio dos Media Faaj à la croissance exponentielle en population de la Ligue du Renouveau et de ses candidats, ainsi qu'avec la recomposition contemporaine du paysage politique icamien. Maxime Che Fang, face à ces accusations et devant les tribunaux, s'est juste défendue avec la même ligne, rejetant plutôt la faute sur les "perdants" des élections en expliquant qu'ils n'avaient pas su saisir l'opportunité offerte par ses médias comme la Ligue du Renouveau avait pu le faire ; son empire médiatique ne sera pas inquiété.

    En dépit de tout cela, il n'est pas difficile de constater les liens étroits qu'entretient Maxime Che Fang avec l'appareil d'État icamien : son amitié avec divers ministres, notamment la doctoresse Yara Jaci, est connue. Il n'est pas rare qu'il soit ironisé - sur ses propres médias - qu'elle pourrait se présenter à l'élection présidentielle et la remporter avec un score supérieur à 100%, puisque c'est également ses entreprises qui produisent les machines électorales et les programmes qui soutiennent le comptage des voix. Maxime Che le prend avec le sourire, et a globalement l'image d'une milliardaire excentrique mais d'une "force bienveillante" qui ne cherche pas à lutter contre le gouvernement ou ses directives et "suit les règles" comme les autres.

    Il est à noter que de très nombreux faisceaux concordants pointent vers Maxime Che Fang pour le codage initial d'Icama-Chan, bien qu'elle s'en soit toujours défendu, au nom de l'"anonymat sur internet". Sa connaissance fine de l'environnement et les références pointues qu'elle a pu faire par le passé aux dynamiques propres à la plateforme laissent toutefois à penser qu'elle en est au moins une consommatrice assidue.


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    Haruhiro Sadanaga


    Haruhiro Sadanaga pris en photo vers la fin de sa vie, dans les années 1950. Fidèle à sa passion immodérée pour le Nivérée, il portait très souvent des tenues intégralement blanches.

  • Nom de famille: Sadanaga
  • Prénoms: Haruhiro
  • Surnoms: Ikamiguni no Teishu ("Le Tavernier de l'Icamie"), Sake Shogun ("Le Shôgun de l'Alcool")
  • Naissance: 9 Février 1869 à Ibishima (Union Icamienne)
  • Décès: 1958, quelque part en Nivérée

  • Activités Principales: Tenancier d'izakaya, cuisinier, brasseur, homme d'affaires, philanthrope, explorateur

  • Diplômes: Aucun

  • Entreprises: Sadanaga Niverea
  • Fortune estimée: 77 Milliards d'Ima (à son décès en 1958, ramené à 2015)

  • Épouse: Kimiko Tashima
  • Enfants: Yuki Sadanaga, Takeo Sadanaga

  • Religion: Culte syncrétique Burujo-Icamien.


  • Description:

    Haruhiro Sadanaga est le célèbre fondateur de Sadanaga Niverea, le plus grand consortium de boissons de la République Fédérative d'Icamie. Son groupe est aujourd'hui le principal producteur et distributeur de bières (par sa "Niverea" fétiche) et de boissons gazeuses (grâce au "Guaraná Niverea", le produit le plus vendu du groupe).

    Né à Ibishima vers la fin du XIXème siècle dans une famille burujo-kaulthe très nombreuse, le jeune Haruhiro se forme sur le tas au service dans l'izakaya fondée par son père à Ibishima, dans laquelle il sert de très nombreux ouvriers de ce qui est déjà la capitale de l'Union Icamienne. De nature très calme et avenante, Haruhiro a le sens du service et du travail bien fait, ce qui lui permets sans peine de récupérer la charge de l'établissement familial en 1887. Pour autant, le jeune Haruhiro est également très tôt fasciné par la production de bières, à laquelle il est initié par son oncle maternel kaulthe qui n'a aucun scrupule à faire profiter de son savoir-faire - ou de ses productions - à sa belle-famille, au grand dam du père Sadanaga. Dès 1882, Haruhiro brasse sa première bière dans des cuves fournies par son oncle, qu'il sert dans l'izakaya de son père, avec grand succès. En 1885, son père fonde en son nom Sadanaga Niverea, sur une idée du jeune Haruhiro, fasciné par les photographies prises par les explorateurs des neiges éternelles du Nivérée ; de la même manière, il donnera le nom de "Niverea" à sa bière.

    La bière d'Haruhiro, plus encore que la cuisine de l'établissement familial, attire les foules au point que l'izakaya ouvre une petite cave à bières. Cave à bières qui se transforme progressivement en dépôt à mesure qu'il alimente tous les commerces du quartier, puis de la ville. Dans les années 1890, Sadanaga et la Niverea sont déjà des noms établis dans tout le sud burujophone de l'Icamie. Cette conquête se fait en douceur et avec l'amabilité constante de sa figure de proue : très vite, le sourire et la barbichette impeccable d'Haruhiro deviennent le visage de la marque.

    En 1901, alors qu'il est en voyage à Akakor pour concrétiser le rachat de brasseries locales, Haruhiro découvre le "jus de Guaraná", la production locale d'une pharmacienne talentueuse mais mythomane, qui promettait à qui voulait bien l'entendre que sa boisson était un remède miracle à tous les troubles que pouvaient connaître l'humain ici-bas. Plus convaincu par le potentiel de ce breuvage pétillant que par le discours de son inventrice - comme l'écrasante majorité de ses clients -, Haruhiro rachète tous les brevets et les droits du "jus de Guaraná" pour le produire dans ses brasseries qui s'industrialisent rapidement. Le succès du "Guaraná Niverea" est météorique, et la boisson s'exporte jusque dans les colonies listoniennes par caisses entières portées par des contrebandiers prêts-à-tout. C'est avec sa bière "Niverea" qu'Haruhiro s'était faite connaître de l'Icamie, mais c'est avec le "Guaraná Niverea" qu'il laissera sa marque sur le Monde.

    Le reste de la vie d'Haruhiro est finalement assez peu palpitant d'un point de vue entrepreneurial. Mari et père aimant, il a une fille et un fils avec qui il tâche de partager sa passion tant pour le Nivérée que pour la production de boissons, et vit confortablement bien que finalement assez modestement, préférant réinvestir une très grande quantité de son argent dans de nombreuses œuvres caritatives, ainsi qu'en finançant des initiatives aussi variées que des syndicats, des phalanstères ou des clubs d'ulama pour les jeunes défavorisés de la région d'Ibishima.

    Parallèlement à tout cela et directement en lien avec sa passion pour le Nivérée, la majeure partie de la fortune d'Haruhiro Sadanaga est réinvestie dans l'organisation d'expéditions au Pôle Sud, auxquelles il participera à de nombreuses reprises. C'est malheureusement cela qui finira par lui coûter la vie, puisqu'il disparaîtra sans laisser de traces lors d'une expédition qu'il finançait intégralement en 1958.


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    Lassana "Lasinho" Diouf


    Lassana Diouf, posant avec un couscous préparé par ses soins lors d'un piquet de grève du syndicat des dockers de Marianópolis soutenu par l'UNIDEP

  • Noms de famille: Diouf
  • Prénom: Lassana
  • Surnom: Lasinho
  • Naissance: 1er Janvier 1965 à Dzaoudzi (Diambée)

  • Activité Principale: Cuisinier, présentateur télévisé, gérant de restaurant, écrivain, activiste politique.

  • Membre actif de: UNIDEP

  • Établissement: A Taverna do Diambée (Esperança Perigosa, Costa de Cobre)
  • Création célèbre: Mafé Musulman

  • Religion: Catholique (Catholan)


  • Description:

    Lassana Diouf est un chef cuisinier icamien d'origine diambéenne arrivé à Esperança Perigosa en 2002. Né à Dzaoudzi, capitale de l'ex-République du Diambée avant son effondrement rapide et brutal après la crise musulmane et la prise de pouvoir subite de la junte militaire de Moussa Diango, il déménage en Icamie au tournant du millénaire par passion pour la culture vivace de la Costa de Cobre, notamment dans le domaine culinaire.

    Grand ambassadeur de la culture diambéenne en Icamie, il en devient la figure emblématique par le biais d'une émission culinaire diffusée dans toute la Fédération, où il popularise des plats comme le yassa ou le domoda. Sa cuisine se veut simple et abordable pour tous, tout en restant savoureuse et agréable. Parallèlement, il popularise également les pastels, qui rejoignent les diverses fritures comme les acarajé dans le répertoire de la nourriture rapide icamienne. Il écrit également plusieurs livres de cuisine qui sont traduits dans les trois langues officielles de la République Fédérative d'Icamie.

    Son restaurant, A Taverna do Diambée (La Taverne du Diambée) est une adresse très respectée d'Esperança Perigosa et l'une des attractions majeures de la ville malheureusement bien plus connue pour la dangerosité de ses favelas. Il s'est installé là-bas spécifiquement pour pouvoir proposer sa cuisine à la clientèle la plus diverse possible à des prix abordables.

    Politiquement engagé, c'est un Diambéen fier qui s'est plus d'une fois exprimé contre les abus du gouvernement militaire de Moussa Diango, tout en luttant à sa manière en popularisant des plats musulmans comme le couscous ou encore sa création la plus récente, le "Mafé Musulman", qu'il est fier de préparer avec des ingrédients importés directement de sa contrée natale, pour montrer que le Diambée n'est pas qu'une terre de scandales, de militaires peu commodes et de génocides. Il s'est rapproché de l'UNIDEP très tôt et en est un soutien d'importance. Ami proche d'Adelino Avermelhado, il reste à ses côtés malgré le revirement très clair vers le Loduarisme. C'est un soutien d'importance de la cause ouvrière et eurycommuniste en Icamie, qui ne manque pas une occasion de s'exprimer en faveur de l'amélioration des conditions de vie de la classe prolétaire et du "bon sens citoyen".

    Avec les politiques génocidaires du gouvernement diambéen et l'effondrement brutal de la junte militaire de Moussa Diango, Lassana Diouf a fait tout son possible pour permettre l'installation de réfugiés diambéens en Icamie dans la région de Rio Formosa. Cette initiative ne s'est pas faite sans heurts, en raison du catholicisme pratiquant et très traditionaliste des Diambéens, qui ont très vite dû se heurter à la méfiance et à la christianophobie ambiante en Icamie. Pour autant, il a tout de même réussi à reconstituer un embryon de diaspora diambéenne vibrante, qui s'intègre peu à peu à la société icamienne.


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    Sakura Pixuna


    Photographie promotionnelle de Sakura Pixuna présente sur leur site internet. On peut y voir les trois membres du groupe : Akiko Sagawa, Beatriz Ida et Tomoko Goías-Sanada. Toutes les trois portent un nom de scène mélangeant "Sakura" et la couleur noire dans différentes langues, rapport au nom du groupe qui signifie littéralement "Fleur de Cerisier Noire" en mélangeant langue bujuroa et icamienne.

  • Ville d'origine: Tanabe (Ibishima)
  • Membres: Sakura Schwarz (Akiko Sagawa), Sakura Noire (Beatriz Ida), Sakura Preto (Tomoko Goías-Sanada)
  • Label: Le Petit Cheval de Manège (2000-2010), Fang Rêberu (Depuis 2010)

  • Style musical: I-Pop (Ibishima-Pop, référence à un système importé du Nazum basé sur des "idols"), Fusion icamienne, Kawaii rock, Rock nazuméen, Heavy metal

  • Années actives: Depuis 2004


  • Description:

    " Sakura Pixuna " (les "Fleurs de Cerisier Noires", dans un mélange de bujuroan et d'icamiaba) est un groupe de jeunes idols icamiennes de la région d'Ibishima réunies initialement dans des formations différentes pour produire de la musique pop sur le modèle assez commun des idols que l'on peut trouver dans certains pays du Nazum. Toutes issues du même label et évoluant dans le monde finalement assez petit des idols icamiennes, les trois membres de celles qui deviendront les Sakura Pixuna se réunissent autour de leur passion pour le hard rock et de la volonté de Beatriz Ida de tenter "quelque chose d'autre".

    Ce "quelque chose d'autre", c'est le groupe Sakura Pixuna, qui reprend beaucoup de codes de l'I-Pop tout en profitant de la relative liberté de la société icamienne - par rapport aux sociétés nazuméennes d'où sont issues le concept - pour permettre une plus grande liberté de ton, de style et de fréquentations. Ainsi, si le style kawaii, majoritairement chanté en burujoan, ultra chorégraphié et scéniquement abouti, très "sage" pour l'Icamie, est déroutant, c'est un choix fait collégialement dans le groupe qui souhaite rendre hommage à l'héritage culturel de la côte sud de l'Icamie et des anciennes Républiques Heimin. Celles-ci étaient en effet des colonies burujoanes, avant de participer à la fondation de l'Union Icamienne avec les cités-états natives.

    Il est à noter que le succès du groupe a remis en cause pas mal des anciens modèles de l'I-Pop, qui ont par ailleurs été dénoncés par les trois "Sakura" en long, en large et en traver : si elles sont reconnaissantes du succès initial qui leur a été offert par leur carrière d'idol, elles ne mâchent pas leur mot sur un modèle "avilissant", dans une langue que l'on ne trouverait certainement pas dans les sociétés plus réservées du Nazum.


    Clip musical représentatif du groupe


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    Senhormila


    Moacyr Piatã sur scène lors d'un concert à Marianópolis, en 2014, lors du festival Funkópolis.

  • Nom de Famille: Piatã
  • Prénoms: Moacyr, Gabriel, Juracy
  • Nom de scène: Senhormila
  • Naissance: 12 Octobre 1969 à Akahim (Planalto)

  • Label: Label Tupã

  • Style musical: Funk, Acid Jazz, Soul, Electro, House, R&B, Rock.

  • Années actives: Depuis 1993


  • Description:

    Senhormila est le pseudonyme de l'artiste akahime Moacyr Piatã, choisi en référence à la figure fondatrice de la Reine Akahime Gaboymila qui unifia colonies burujoanes et cités-états natives au XIXème siècle pour former la première Union Icamienne. Né homme dans la société matriarcale assez traditionaliste d'Akahim, Moacyr n'en a pas moins réussi à briser les carcans pour redonner une image jeune, novatrice et masculine à l'ancienne cité-état trop souvent ramenée à une image de vieille misandre cannibale.

    Jouant allègrement des codes de sa cité d'origine, en se parant d'atours à plumes historiquement réservés aux nobles dirigeantes et responsables de la cité tout en chantant en langue caratradaise, Moacyr est un commentaire vivant sur la société icamienne moderne faite de fusions, de métissage et d'adaptation.

    Figure influente des scènes pop et électronique icamienne sur une vingtaine d'années de carrière, Senhormila est une marque en Icamie. Moins connue que d'autres artistes à l'étranger, il n'en est pas pour autant moins intéressant, tout autant que son style autant que ses prestations scéniques à base de chorégraphies et de couvre-chefs improbables valent souvent le détour !


    Clip musical représentatif de l'artiste


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