Sommet de Legkibourg pour la fondation de la CITADEL

Sommet de Legkibourg pour la fondation de la CITADEL


Participants :

République Impériale Pétroléonienne
Principauté de Grisolia
Empire du Burujoa
Shogunat de Maronhi
Fédération de Sterus
Empire Colonial Antérinien
État de Rimaurie
Front tcharnoves des Nations royalistes (Imperium de Juxent, Royaume de Kenintie, Royaume de Keresquie, Principauté de Kavélie, Principauté de Varénie)
Royaume de Brin (Ostara)
Saint-Ordre de Vélès des Bolekovices
Ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin
État de Pegaha (Mokhai)
Confédération de Kölisburg
Cette réunion avait été le résultat de travaux diplomatiques acharnés de la part de quantité d'hommes d'État de toute la Clovanie. Le Ministre Impérial des Affaires Étrangères Razoumikhine, éminent diplomate clovanien, en avait été le principal artisan, et avait profité de l'air de renouveau qui soufflait sur la Clovanie après le couronnement de Louis Ier pour propulser sa grande idée sur les chemins de l'histoire. Le soleil caressait les visages des représentants et des chefs d'État, se faufilant à travers les larges rideaux de la salle de conférence du Palais de la Gloire. Le tout jeune Empereur était bien sûr présent, solidement entouré du Premier Ministre Impérial, du Grand Maréchal de Clovanie, et du Ministre Impérial des Affaires Étrangères, ne prononçant pas un traître mot sans leur assentiment. On avait réuni dans la salle les représentants de tous les pays ayant répondu favorablement à l'invitation de la Clovanie pour la fondation de la nouvelle Coalition. Les énumérer tous constituerait une tâche aussi longue que fastidieuse, disons simplement que le gouvernement clovanien avait trouvé là les clés essentielles pour former la nouvelle alliance mondiale.

De longues discussions se tinrent entre les hommes d'État, au cours desquelles chacun allait de sa revendication. La conversation fut longue, s'étalant sur plusieurs heures, au point que le soleil se perdait presque derrière l'horizon lorsqu'on arriva au moment tant attendu de la proposition du traité final.

Monsieur Razoumikhine prit la parole :

"Chers futurs alliés, je crois bien qu'il est temps de vous présenter la version finale du traité de la CITADEL. Que chacun le lise et le signe s'il veut toujours se ranger du bon côté du destin. En signant, indiquez si vous souhaitez siéger à la Chambre Haute ou non. Si vous avez encore des remarques ou des suggestions de modification, faîtes-les connaître des maintenant."

La feuille circula parmi les représentants. Voici ce qu'il était inscrit sur son recto :

Charte de la CITADEL :
Préambule :

Par la présente, les représentants réunis de la République Impériale Pétroléonienne, de la Principauté de Grisolia, de l'Empire du Burujoa, du Shogunat de Maronhi, de la Fédération de Sterus, de l'Empire Colonial Antérinien, de l'État de Rimaurie, du Front tcharnoves des Nations royalistes (Imperium de Juxent, Royaume de Kenintie, Royaume de Keresquie, Principauté de Kavélie, Principauté de Varénie), du Royaume de Brin (Ostara), du Saint-Ordre de Vélès des Bolekovices, de l'Ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin, et de l'État de Pegaha (Mokhai) ont décidé de sceller leurs affinités idéologiques concernant le monde actuel par une charte, créant par là même la Coalition Internationale pour la Tradition Active et la Défense de ses États Loyaux.

En fondant cette organisation internationale qu’ils espérèrent profitable, honorable et éternelle, les États signataires désirent s’engager auprès du monde à la préservation de la tradition, de quelque forme qu’elle soit, contre toutes les menaces qu’elle pourrait subir. Le libéralisme à outrance et les idéologies modernes déviantes conduiront l’humanité à sa perdition si les seuls États encore sains et vertueux n’agissent guère contre leurs offensives, d’un mouvement conservateur commun. Loin de vouloir répandre leur idéologie uniformément sur le globe, les États signataires comprennent la disparité essentielle de la tradition qu’ils défendent. Leur seul but est de lever un bouclier commun pour parer les attaques du monde moderne et du chaos qu’il renferme. Leur conservatisme est défensif, il présente une muraille devant l’expansionnisme idéologique et économique de toute forme.

Le but de cette Coalition n’est pas de freiner le cours du temps ou d’incarner un passéisme désuet reniant tous les progrès rendus accessibles par la modernité, mais d’affirmer haut et fort que l’homme a besoin de barrières s’il ne veut point sombrer dans la solitude et le chaos de ses bas instincts. Ainsi, la tradition est cette barrière, elle seule peut contenir les peuples dans des communautés vertueuses et compatibles, elle seule impose à l’humain la décence commune et le respect de l’autorité. Aucune autre idéologie que le conservatisme ne saurait mieux convenir aux peuples de ce monde.

La tradition n’est pas enfermée dans le domaine du passé, elle vit en chacun de nous et nous la créons chaque jour par nos actes. Il nous appartient de la cultiver, pour transmettre à nos enfants et à nos peuples l’amour des nôtres et la vertu de la décence commune. Patriotisme, Honneur, Dévotion et Abnégation doivent être nos mots d’ordre. Ils étaient ceux des bâtisseurs de nations, assurons-nous qu’ils nous survivent éternellement

Article 1 : La CITADEL contient une Chambre Haute et une Chambre Commune. Tous les États de la CITADEL siègent à la Chambre Commune et sont libres de contracter ou non en tant que membres de la Chambre Haute. D’autres organisations ou États sont libres de candidater pour rejoindre la Coalition en tant que membres observateurs.

Article 2 : Les membres de la Chambre Haute sont liés entre eux par un pacte de défense. Ce pacte les engage à se défendre mutuellement en cas d’agression extérieure. Ainsi, si l’un des membres de la Chambre Haute subit une attaque militaire ou économique issue d’une force extérieure de toute forme et dont le motif n’est pas justifiable par des actes de provocation de l’État victime de l’attaque, les autres membres doivent le défendre en usant de tous les moyens nécessaires et appropriés.

Article 3 : Tous les États membres de la CITADEL se réunissent à la Chambre Commune pour voter à égalité des décisions courantes de la Coalition.

Article 4 : Lorsqu’un État soumet sa candidature pour intégrer la CITADEL, les États siégeant à la Chambre Haute se réunissent pour voter équitablement de son intégration ou non dans la Coalition. En cas d’égalité, le vote est recommencé.

Article 5 : Les membres de la Chambre Haute peuvent se réunir à l'initiative de l’un d’entre eux pour voter de l’exclusion de l’un des autres membres. Le membre concerné ne vote pas, et est exclu de la CITADEL si l’unanimité est atteinte.

Article 6 : Les membres de la Chambre Haute disposent d’un droit de veto, lequel peut concerner toutes les décisions prises dans le cadre de la Coalition.

Article 7 : Les membres de la Chambre Haute peuvent se réunir à l'initiative de l’un d’entre eux pour modifier le contenu de la présente charte, y ajouter ou y soustraire des articles. L’unanimité doit être atteinte pour que la modification voulue ait lieu.

Monsieur, la fédération est depuis le début de ce projet particulièrement attachée à la tenue de cette rencontre, pour construire la suite de cette alliance. C'est donc avec plaisir que nous signerons ce traité pour intégrer la chambre basse et la chambre haute de cette organisation.

C'est avec beaucoup d'enthousiasme que la Principauté de Grisolia signe aujourd'hui la charte de la Coalition Internationale pour la Tradition Active et la Défense de ses États Loyaux et, par la même, s'engage à oeuvrer dans l'intérêt de la tradition. Notre nation a toujours su remercier ses prédécesseurs pour leurs efforts et a toujours travaillé dans l'intérêt de sa descendance. C'est donc un grand honneur pour la Principauté de Grisolia de se joindre aux onze autres nation de l'organisation internationale CITADEL afin de poursuivre ensemble sur cette même voie. La Principauté de Grisolia siègera à la Chambre Haute de la CITADEL.

Dans sa volonté sincère et déterminer de défendre l'Homme et ce qui fait l'Homme de toute menace, de toute idée agressive et expansionniste visant à le priver de sa culture, à renier ses origines, à lui faire oublier d'où il vient, l’État de Rimaurie et le peuple Rimaurien dans son ensemble ont décidés de signer la Charte de la Coalition Internationale pour la Tradition Active et la Défense de ses États Loyaux, adhérant de fait à la Chambre Haute de l'organisation.

En espérant voir en la CITADEL une forteresse impénétrable, protégeant l'humanité, sa culture et sa langue de ses maux. Un phare de raison au milieu d'un océan de folie, chassant l'obscurité par la sagesse des anciens.

Friedrich Sattler, Führer de l’État de Rimaurie

30/08/2014
Aigle Tcharnove, symbole historique des Monarchistes de Tcharnovie

"Au nom de sa majesté Konrad II, souverain de Keresquie, de sa majesté Albert de Bennesbourg, Souverain de Kenintie et héritier légitime du trône Tchére, de sa majesté Constantin XIII, Imperator et Souverain de Juxent, de sa majesté Nominoë III, Souverain et Grand-Duc de Varénie, et de sa majesté Otton V, Seigneur-Commandeur, Grand-Evêque et Souverain de Kavélie,

Nous nous engageons, à travers notre union solidaire dans le Front Tcharnove des Nations Royalistes ou FTNR, d'accepter la charte et de la respecter qu'importe les circonstances et les évènements. C'est de cette manière que nos cultures millénaires, nos traditions ainsi que nos régimes tiendront et s'entraideront afin de créer un espace uni et solidaire au sein de la toute nouvelle organisation de la CITADEL

Nous voyons en cette organisation l'aboutissement de ce que n'avait pu être l'UMT, et nous espérons de toute sincérité que la CITADEL parviendra à triompher là où d'autres ont échoué"

Konrad II, souverain de Keresquie
Albert de Bennesbourg, Souverain de Kenintie et héritier légitime du trône Tchére
Constantin XIII, Imperator et Souverain de Juxent
Nominoë III, Souverain et Grand-Duc de Varénie
Otton V, Seigneur-Commandeur, Grand-Evêque et Souverain de Kavélie

Alina Kiefer : C'est avec un grand plaisir que la Confédération de Kölisburg dans sa totalité rejoint la CITADEL.


DÉCLARATION DE SA MAJESTÉ CONFÉDÉRALE WILHEM III, ROI DE KÖLISBURG :

Moi, Wilhem III, Roi de Kölisburg, en accord avec les parlements des états-membres de Kölisburg, du gouvernement confédéral et des vices-monarques, déclare que la Confédération Royale et Septentrionale de Kölisburg rejoint dès aujourd'hui la coalition nommée "CITADEL".

Sa Majesté Louis VI d'Antrania, Empereur d'Antérinie, Roi d'Afarée, Grand duc d'Aleucie et directeur honorifique des compagnies commerciales nazuméennes accepte avec une joie non contenue la signature de ces accords.
Nous siègerons avec joie avec les autres nations membres à la chambre du haut conseil, puisse t'il que cela nous soit favorable et que nous puissions former de nouvelles relations diplomatiques...

Aux Majestés, Altesses, Seigneuries et Excellences des États candidatant à la CITADEL,


Par la présente, moi, Sa Seigneurie la Shôgun de Maronhi, Dame Awara Kouyouri, fille d'Arata, petit-fille de Khoro, mère de la Patrie et nourricière des peuples des terres de l'Extrême-Levant, déclare solennellement mon engagement ferme et définitif à signer la Charte Constitutionnelle de la Coalition Internationale pour la Tradition Active et la Défense de ses États Loyaux (CITADEL).

Ainsi, en apposant mon sceau à cette charte, je proclame solennellement que le Shogunat de Maronhi honorera avec ferveur ses responsabilités au sein de la Chambre Commune de ladite coalition.

Déclaration du frère Arkadiusz Satówski, Grand Maître de l'Ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin,


Moi, Frère Arkadiusz Satówski, Grand Maître de l'Ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin, adresse par la présente mon accord solennel à la signature de la Charte constitutionnelle de la CITADEL.

L'Ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin, fort de ses siècles d'histoire, de son engagement pour la vertu et la foi se joint avec honneur et détermination à cette noble coalition. Par la signature de cette Charte, j'affirme la volonté de notre Ordre de participer activement à cette alliance. L’Ordre de Sainte-Pelagia, en toute humilité et fidélité à ses missions sacrées, s'engage ainsi pleinement à défendre les idéaux qui forment la base de cette alliance, et à répondre à l'appel de la CITADEL pour toute cause juste et nécessaire.

Thomas Vincent (PM) : Chers représentants du monde entier, les représentants du Peuple des Brins ont donnés leurs voix pour l'adhésion du Royaume de Brins à la CITADEL, et ce, en chambre commune. Nous souhaitons ainsi que le travail que fait mon gouvernement puisse un jour amener notre Royaume à l'indépendance de notre Nation de la Confédération, et puissions retrouver une certaine forme de traditionalisme au sein de notre société, d'un schéma de la famille et des relations d'antan et réinstaurer la paix dans notre pays. Le Président de l'Assemblée Nationale du Royaume de Brins Pierre Lamarre et moi-même en ma qualité de Premier Ministre du Royaume de Brins, ratifions cette charte, et espérons pouvoir adhérer à la Chambre Haute d'ici quelques temps.

Résultat du vote à l'AN

Le Premier Ministre du Royaume de Brins et le Président de l'Assemblée Nationale du Royaume de Brins signent conjointement l'adhésion à la Chambre Commune de la CITADEL après la question posée par le Gouvernement MRO de rejoindre la CITADEL.

Les représentants de l'État de Pegaha confirme leur signature du traité en tant que membre de la Chambre Commune, décision qui devra être ratifiée par notre Parlement.


Les honorables et pieux représentants du Saint-Ordre de Hélas des Bolekovices annoncent leur signature et ratification du traité en tant que membres de la Chambre Haute et Commune.

Aux Majestés, Altesses, Seigneuries et Excellences des États candidatant à la CITADEL,


Par la présente, Moi, Tadashi quatrième du nom, Empereur des terres burujoises sous le Soleil, héritier de la lignée Burujoa et descendant direct de la déesse Hanatera, appose mon sceau impérial sur la Charte constitutionnelle de la CITADEL. Je signe cet engagement solennel avec la conviction que cette Coalition représente.

Ainsi, l'Empire Burujoa s'engage à honorer, au travers de la chambre commune, les principes de l'organisation.