25/02/2015
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[ Evènements ] Guerre du Saïdan

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Se trouveront ici les événements qui marquent la "Guerre du Saïdan", opposant la RACHE de Kartvélie [Union de Libération des Peuples en Kartvélie (U.L.P.K.)] à l'Armée régulière kartvélienne. Cette guerre a débuté le 3 août 1939, par la conquête de la Montagne du Saïdan par le Père Ivane Zurabiani, qui fonda son église et son culte sur cette montagne.


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Bataille d'Acrik, 01 Septembre 2014, 4 heures 30, aussi appelée "L'Assaut d'Acrik"...


4 heures 30 :

Image de l'Assaut

Au bas de la montagne du Saïdan, dans les camps improvisés baptisés "NETOL", "SERIAS" et "KAFAM", des centaines de militaires se mettent en activité. D'après les dernières données, les soldats présents pour cette opération seraient environ 850, provenant de différents corps de l'armée de terre. L'artillerie se met en place autour de la cible, le gouvernement ayant prévenu d'avance d'évacuer la ville dans une fourchette de jours donnée, pour éviter les risques liés aux tirs d'artillerie. Les premiers militaires commencent donc la montée de cette montagne hostile, avec un dénivelé d'environ 1600 mètres pour atteindre la ville ciblée, une ascension d'environ deux heures grâce à l'aide de différents équipements.

La ville d'Acrik est un lieu hautement stratégique pour l'avancée kartvélienne dans la reconquête de la montagne du Saïdan. En effet, elle est peuplée d'environ 1400 personnes et est relativement isolée des autres villes, permettant ainsi de ralentir l'arrivée potentielle de renforts. Elle constituerait un premier point sécurisé pour y installer une garnison en vue de reprendre les autres villes et d'éradiquer la RACHE de cette montagne.

5 heures 51 :

Image de l'Artillerie Kartvélienne faisant feu sur la RACHE

Les premières détonations retentissent à 5 heures 51 en bas de la montagne, suivies par le fracas des obus dans la petite ville d'Acrik. Les soldats de la RACHE, majoritairement surpris dans leur sommeil, se retranchent dans les bunkers souterrains de la ville, rejoints par les habitants. Seuls quelques valeureux restèrent dans les tranchées pour surveiller l'arrivée potentielle des soldats. Cependant, ceux qui n'étaient pas à l'abri subirent un feu nourri, une "punition divine", diront certains. Les tirs visaient principalement les défenses de la ville, infligeant de lourds dégâts et pertes à ceux restés dans les tranchées. La ville fut frappée en son cœur, notamment dans les positions connues de la RACHE, détruisant des résidences récemment évacuées. Plus tard, nous apprendrons que la ville aurait été détruite à environ 64 % par l'artillerie kartvélienne.

6 heures 19 :

Image de la ville après l'assaut

À peine les détonations terminées, l'oreillette du Sergent Giorgi Tugushi s'active : "TOP ASSAUT, GO GO GO, DIEU VOUS GARDE !" Les ordres étaient clairs : reprendre la ville des terroristes de la RACHE, un objectif idéologique partagé par les soldats, voyant cette attaque comme un message au monde, démontrant la puissance de l'Armée de Dieu. Les premiers soldats sortirent des bois, fonçant vers les premières tranchées — ou plutôt ce qu'il en restait — entamant une course contre la mort. Cependant, cette course emporta de nombreux frères avant d'atteindre les tranchées. En effet, malgré l'intensité des bombardements, de nombreux soldats de la RACHE réussirent à se réfugier et à survivre grâce à des réseaux de tunnels souterrains. À peine remontés, ils ouvrirent le feu sur les soldats kartvéliens avançant vers eux, mais il était trop tard pour les arrêter. De nombreux terroristes préférèrent la mort à la lâcheté de se replier vers les positions arrière, illustrant leur détermination, désormais inscrite dans l'histoire du pays.

Cependant, la vague d'assaut de l'armée kartvélienne entraîna la prise des tranchées, suivie de la destruction des tunnels souterrains à coup d'explosifs. Les soldats pénétrèrent ensuite dans la ville, progressant difficilement et capturant de nombreux prisonniers, principalement des membres de la RACHE retrouvés cachés dans les bunkers anti-bombardements, n'ayant pas eu le temps de prendre leurs armes. À 7 heures 46, la bataille prit fin, au prix de lourdes pertes civiles et militaires. Ce fut un coup décisif contre la RACHE de Kartvélie, qui venait de subir la plus grande défaite de son histoire.

Image des tranchées de la ville

Après cet assaut, la priorité du général en charge de l'attaque, le général Pridoni Atanashvili, fut de remettre en place les défenses pour prévenir toute éventuelle contre-attaque de la RACHE. Des tranchées furent creusées à l'extrémité de la ville et dans les zones sensibles. Quelques escarmouches éclatèrent, éradiquant les derniers fuyards de la RACHE qui se regroupaient en attendant des renforts. Des véhicules furent amenés dans la ville en vue de futurs assauts pour reprendre la montagne.


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Saint Dito, le guide du peuple :


Dito Khomeriki est le pope actuel de la Rache de Kartvélie. En effet, si la Rache de Kartvélie a pu être aussi forte et unie durant toutes ces années, c'est grâce à leur foi inébranlable envers leurs popes qui les ont guidés d'année en année, de pope en pope, jusqu'à aujourd'hui avec le pope Dito Khomeriki, dit Saint Dito. En effet, ce pope est vu par la Rache comme un prophète, celui qui délivre le message de Dieu sur terre pour les hommes. C'est un homme qui a un charisme et une prestance sans précédent, c'est un leader dévoué à la cause de la Rache.

Dans une de ses prédications, il aurait dit :

Dieu, notre Père à tous, m'a parlé !
Je vous le dis, ayez confiance.
Notre cause est juste, Dieu veut la fin de l'injustice en Kartvélie.
N'ayez pas peur de la force qui nous fait face.
Grandissez le nom de la Rache.
Sur le chemin de la vérité se trouve la lutte.
Dieu récompensera les fidèles qui le suivront sans jamais douter.
Heureux soient ceux qui achèveront leur course dans les bras de notre seigneur JESUS CHRIST,
ROI DE KARTVÉLIE !

Des paroles devenues historiques, poussant les croyants de Kartvélie à suivre son prêche diffusé par une antenne pirate illégale en Kartvélie.

Image de l'Eglise ou prêche Saint Dito


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La contre-offensive d'Acrik

06 Octobre 2014

Quels acteurs pour cette contre-offensive :

Les acteurs de cette contre-offensive sont les entités qui se joindront à la bataille, la bataille de la reconquête de la ville d'Acrik, dans l'Ouest de la montagne du Saïdan. Ces acteurs sont divisés en deux camps : l'armée régulière kartvélienne, acteur principal de la défense de la ville, et la force armée de la Rache de Kartvélie. Cependant, se joindront également à la bataille, aux côtés de la force armée de la Rache de Kartvélie, deux autres acteurs affiliés : l'International Division Anti-Communiste, composée principalement de terroristes très entraînés venant d'Estalie, ainsi que les Divisions Dito, des divisions secrètes qui vont être utilisées pour la première fois par la Rache de Kartvélie. Ces unités sont composées de jeunes hommes et femmes entraînés et fanatisés depuis leur plus jeune âge, n'ayant aucune pitié pour ceux qu'ils appellent les infidèles, c'est-à-dire l'armée régulière kartvélienne.

Les défenses de la ville d'Acrik et ses alentours :

La ville d'Acrik, située à l'Ouest de la montagne du Saïdan, est protégée à l'Est et au Nord par des hauteurs montagneuses, empêchant l'arrivée surprise de véhicules terrestres. Cependant, deux couloirs permettent d'accéder à la ville depuis ces hauteurs montagneuses. Ces couloirs sont minés et surveillés sur une grande partie, notamment grâce à l'installation de canons antichars disposés à chaque extrémité des couloirs, à différentes distances jusqu'aux portes de la ville. Des soldats patrouillent aussi sur les hauteurs, moins nombreux que ceux surveillant les couloirs, mais environ 500 effectifs patrouillent constamment et à n'importe quelle heure cette partie inaccessible aux véhicules terrestres, mais praticable à pied. Cependant, un côté est moins surveillé, car peu susceptible de recevoir une attaque : le côté Ouest et Sud. Ce côté est praticable par des véhicules et est utilisé par l'armée kartvélienne à des fins de ravitaillement, ainsi que pour acheminer de nouveaux soldats et véhicules pour une nouvelle offensive. De plus, si une attaque devait avoir lieu sur ce côté, la force armée de la Rache de Kartvélie devrait contourner la montagne, étant susceptible d'être repérée par n'importe quelle personne dans les villages non contrôlés par la Rache, ou par des militaires en patrouille autour de la montagne. La ville en elle-même est dévastée. Les rares bâtiments encore debout sont utilisés et renforcés par l'armée à des fins militaires, notamment comme base opérationnelle, poste de patrouille ou dortoir pour les soldats vivant sur place. Il ne reste plus beaucoup de civils, la majorité ayant fui ou ayant été déplacée hors de la montagne.

Place à l'attaque :

La nuit tombe, les fantassins à pied de la Division Dito sont envoyés de nuit, équipés de lunettes de vision nocturne. Les soldats fanatisés avancèrent discrètement, évitant les quelques patrouilles sans trop de difficulté, positionnant ainsi des tireurs d'élite, des fantassins munis de lance-roquettes et de lance-missiles antichars, attendant le signal de leur chef, positionné près des deux entrées des couloirs afin d'affronter les unités kartvéliennes sur place. Le chef des forces armées de la Rache de Kartvélie envoya tout d'abord sur les flancs des unités de chasseurs à pied afin de pouvoir avancer avec les premiers véhicules anti-mines. Quelques dizaines de minutes après le début de cette ascension, les premiers échanges de coups de feu se déclenchèrent. Pendant ce temps-là, les tirs de mortiers de la force armée de la Rache de Kartvélie firent feu sur la ville, ciblant principalement les bâtiments intacts, avec l'aide de la Division Dito, positionnée en hauteur et ayant une vue imprenable sur la ville. Grâce à cela, les tirs de mortiers devinrent très précis. Les officiers sans scrupules de la compagnie de mortiers tractés et légers bombardèrent la ville, tuant de nombreux civils réfugiés dans les bâtiments qui leur servaient de maisons. Les fantassins de la Rache réussirent, après 1 heure et 42 minutes de combats, à repousser totalement les troupes régulières kartvéliennes. En effet, un défaut majeur de la stratégie kartvélienne venait d'être exploité : le manque d'effectifs. Cela poussa les généraux kartvéliens à employer des soldats conscrits accompagnés de quelques soldats actifs. Un problème d'effectif se posait, car avec la crise frontalière entre la Kartvélie et l'Estalie, des milliers de militaires actifs étaient déployés sur ce front, en prévision d'une invasion par leur voisin estalien, obligeant à employer des conscrits vers les points les moins importants, notamment vers la Rache, que l'on ne pensait pas revoir si tôt. Mais avec l'aide de l'International Division Anti-Communiste, celle-ci disposait enfin des effectifs nécessaires pour reprendre la ville d'Acrik. Du côté kartvélien, on se dépêchait de rejoindre les bunkers et les bâtiments fortifiés pour se protéger des bombardements, et pour les plus chanceux, pouvoir faire face aux couloirs en attendant l'arrivée de la force armée de la Rache de Kartvélie. Cependant, les soldats positionnés sur les hauteurs se firent apporter et installer un lance-missiles antichar sur trépied, aussi appelé un TOW, une arme non conventionnelle mais très précise, car équipée d'un guidage laser par le tireur, comme un lance-missiles classique. Une fois positionnés, attendant que les chasseurs à pied de la Rache commencent l'offensive, ils patientaient. Le général de la Rache, en charge de l'attaque, envoya trois véhicules légers munis de simples mitrailleuses lourdes montées sur le toit de pick-up. Il lança, environ deux heures après, l'assaut sur la ville. À peine les premiers chasseurs à pied sortirent-ils du couloir qu'une nuée de balles, provenant de mitrailleuses lourdes montées dans les bunkers en direction des couloirs, déchiqueta les premiers arrivants. C'est alors que la Division Dito comprit que c'était le top départ. Le trépied se positionna, puis, avec les fantassins munis de lance-roquettes, tira sur les bunkers et les quelques véhicules légers de l'armée régulière kartvélienne, détruisant les défenses de la ville une à une avec précision. Les chasseurs, ayant le champ libre, entrèrent dans la ville afin de nettoyer ses rues de ces infâmes kartvéliens de l'armée, ainsi que des traîtres qui les avaient aidés. Pendant ce temps-là, le général en charge de la défense de la ville, voyant que celle-ci se faisait submerger, annonça le repli des troupes régulières de l'armée kartvélienne, sélectionnant une poignée de conscrits pour se sacrifier afin de sauver les dernières forces de l'armée. Les soldats se ruèrent vers le bas de la montagne, laissant derrière eux de nombreuses armes et plans. Cependant, quatre véhicules légers, dont un camion de transport de troupes, réussirent à s'extirper de la ville. Mais ce n'était qu'une illusion de penser que le plan de la Rache de Kartvélie s'arrêtait à la prise de la ville. En effet, ces derniers souhaitaient porter un coup au moral de leur adversaire, notamment avec un dernier acteur, une dernière carte à jouer qui n'avait pas encore été utilisée : l'International Division Anti-Communiste. En effet, durant cette bataille, les soldats de l'International Division Anti-Communiste contournèrent méthodiquement la montagne par son flanc, passant par des villages dont ils prenaient le contrôle avant de continuer. Le temps que l'information du contournement arrive aux oreilles du général de l'armée régulière kartvélienne, l'International Division Anti-Communiste avait déjà commencé l'interception de la retraite des soldats kartvéliens de la ville. Pris au dépourvu, de nombreux militaires se rendirent, principalement des conscrits s'étant sentis exploités comme chair à canon par leurs supérieurs, tandis que d'autres soldats combattirent jusqu'à la fin. Cette bataille aura duré au total 5 heures et 6 minutes, et aura coûté la vie à 197 civils, 689 soldats de l'armée régulière kartvélienne, ainsi qu'environ 1084 soldats de toutes les factions de la Rache, chiffres donnés par le ministère de l'Intérieur de la République de Kartvélie. On estime qu'une grande partie des soldats kartvéliens ont réussi à atteindre le point de repli, malgré des centaines de blessés (les chiffres parlent d'environ 1000 blessés au combat ou dans les bombardements), de l'autre côté, la force armée de la Rache de Kartvélie revendique 177 prisonniers de l'armée kartvélienne et 273 civils retenus contre leur gré.

Narration de l'après-coup :

Après l'attaque des forces armées de la Rache de Kartvélie pour reprendre la ville tombée un mois plus tôt par les forces armées régulières de la République de Kartvélie, la ville d'Acrik ne ressemble réellement plus qu'à un tas de cendres, les rares bâtiments tenant encore debout sont eux criblés de balles et troués par des tirs de roquettes. Il aura fallu 2 jours entiers pour nettoyer la ville des cadavres encore chauds par les civils forcés de le faire. Les forces armées de la Rache, pendant ce nettoyage, firent sauter les dernières installations défensives qui étaient en direction de la Rache, afin qu'elles ne soient plus utilisables. D'intenses fouilles ont été menées également, notamment dans la base opérationnelle du commandement de la ville, afin de retrouver quelconques informations. Après environ 5 heures de fouilles sous les décombres, un morceau de carte représentant la montagne du Saïdan fut trouvé, dessus étaient indiquées les voies de ravitaillement des camps militaires qui entouraient la montagne ainsi que l'emplacement des camps et leur roulement. Une véritable aubaine pour les principaux responsables de la Rache de Kartvélie qui se demandaient déjà comment utiliser ces informations à bien. Le drapeau de la Rache de Kartvélie étant hissé dans la ville, de nombreuses vidéos et images de l'affrontement furent postées sur les réseaux de propagande de la Rache, renforçant leur identité, ainsi que leur position à l'international, appelant les plus téméraires à les rejoindre pour continuer la lutte. De plus, de nouvelles défenses furent creusées et/ou ajoutées à la ville pour prévenir une reconquête. La question que se pose désormais le général de la force armée de la Rache de Kartvélie est : que faire d'une ville ayant perdu 95% de ses habitants, ne ressemblant qu'à un tas de gravats sans utilité ? Des questions qui se ternirent, laissant place à une affirmation : au moins les Kartvéliens n'ont plus le contrôle de la ville. Un nouveau jour se leva sur la dite ville, les cadavres venant d'être enterrés comme le veut la coutume orthodoxe, lorsque le silence du doux matin fut de nouveau brisé, l'artillerie kartvélienne frappa les décombres de la ville. Cette situation dura 3 jours avec des salves de tirs toutes les 6 heures environ, enterrant tout être vivant de la ville et des hauteurs de celle-ci avant de s'arrêter subitement, comme un dernier message envoyé par les Kartvéliens : si nous ne l'avons pas, alors nul ne l'aura !


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Les milices d'auto-défenses et d'initiatives citoyennes :


Contexte :

La guerre du Saïdan oppose le gouvernement kartvélien avec l'appui de ses forces armées régulières, face aux troupes de la force armée de la Rache, soutenues par une petite partie de la population, notamment près de la montagne. Celle-ci dure depuis maintenant près d'un siècle, se redirigeant face à tous les gouvernements kartvéliens successifs, malgré que ledit gouvernement ne soit plus communiste, voire même anti-communiste. Le combat mené pour la libération du pays du communisme était pourtant terminé. Cependant, quelques irréductibles souhaitaient plus que simplement un gouvernement non communiste ; ils souhaitaient la création d'États semi-autonomes, voire pour certains autonomes, car seuls les peuples peuvent décider pour eux-mêmes. Malheureusement, malgré l'assimilation de ces populations ethniquement différentes, cette envie d'indépendance persistait. En effet, les Ossètes, les peuples d'Armins et les Abkhazes ne sont quasiment pas représentés dans le gouvernement : environ 4% des membres du gouvernement sont d'ethnies autres que kartvélienne, alors que la population d’ethnies autres que kartvélienne représente 19%. Un chiffre qui diminue d'année en année via l'assimilation et le métissage, le gouvernement n'hésitant pas à pousser ces populations à migrer partout en Kartvélie afin de faire perdre leur identité, noyée par l'identité kartvélienne. C'est dans ce contexte que certains villages ont grandi, d'un côté près de la montagne du Saïdan, ennemi juré de la République kartvélienne, et considérée comme terroriste en raison de leurs actions barbares et des massacres d'innocents soupçonnés d'être pro-kartvéliens. Nous parlerons des villages du Nord Saïdan, proches de la zone de conflit et cibles de nombreuses attaques et/ou pillages en raison de leur proximité avec la "vraie Kartvélie". Cependant, ces villages se sont regroupés dans un conseil qu'ils nomment le "Conseil de défense citoyen", dont le but est de remplacer l'armée en leur absence dans les villes et villages adhérents. Cependant, une fois adhérents, ces villages et villes deviennent automatiquement des ennemis de la Rache de Kartvélie, et de ce fait, sont plus visés que les autres. Cependant, les milices ont connu de grandes victoires, ce qui pousse nombre de villages à adhérer. Aujourd'hui, ils sont au nombre de 26 villages, comptant au total près de 37 000 villageois à protéger.

Effectifs des milices d'auto-défense et d'initiatives citoyennes :

Sur les 26 villages et leurs 37 000 habitants, l'on compte environ 16 000 citoyens participant à cette action de défense collective, alternant à tour de rôle, ce qui porte ce chiffre à 8 000 citoyens armés protégeant leurs villes et villages constamment, avec une réserve de 8 000 citoyens armés prêts à prendre les armes pour défendre une ville. Cette initiative citoyenne est financée et fournie en armes de dernière génération par l'armée régulière kartvélienne. Parmi tout cela, environ 1 000 mitrailleuses lourdes, quelques mortiers récupérés après des embuscades, et 32 camions de terroristes réaménagés font partie de l'arsenal de ce collectif citoyen. De plus, des défenses ont été construites ou creusées autour des villes afin d'être préparées à des assauts brutaux. Pour terminer, des officiers de l'armée ont été envoyés afin d'assister et de conseiller les milices, proposant des exercices militaires ainsi que des plans de défense et des plans d'attaque.


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L'impact sur la République de Kartvélie, vis-à-vis du conflit armé interne face aux troupes de la Rache de Kartvélie, dans les territoires contrôlés par celle-ci :

Quelles sont les causes de cette guerre ? :

La Guerre du Saïdan se déclenche à la fin de la guerre civile qui avait pour but de renverser le gouvernement communiste de l'époque en 1963. En effet, à cette période, la Kartvélie s'était fait envahir par une puissance communiste étrangère, transformant la République en République Sociale et Communiste de Kartvélie, intégrant la Kartvélie dans une Fédération communiste Eurysienne. Cependant, malgré la défaite et la mort du Roi de Kartvélie, certains Kartvéliens fondèrent des groupes de résistance, mais il faudra attendre quelques années pour voir émerger un groupe de prêtres puissants qui réussirent à unifier la résistance kartvélienne en un seul groupe, la Rache de Kartvélie. Cette organisation avait pour seul but le renversement du pouvoir pour revenir à un système égalitaire et libertaire, souhaitant la libération de tous les peuples kartvéliens en entités indépendantes. Cependant, le référendum organisé dans le pays en 1963 incluait les territoires souhaitant eux aussi l'indépendance, dans un référendum qui englobait l'ensemble de la Kartvélie. Une fois gagné, le référendum fut honoré et la Kartvélie accéda à l'indépendance. Cependant, le gouvernement communiste mis en place pour la transition refusa de donner l'indépendance aux territoires contrôlés par la Kartvélie, historiquement rattachés depuis 112 après Jésus-Christ par les guerres Kalviques contre la Kolkhibie et le royaume des deux, qui aujourd'hui ont disparu. Cependant, une forme d'identité venait de renaître avec le communisme et l'instruction des habitants. Cependant, la guerre d'indépendance terminée pour la grande majorité des habitants, la Rache perdit plus de 80 % de ses troupes souhaitant un retour à la vie normale, un crime pour la Rache qui montra l'exemple en exécutant violemment des anciens membres. C'est à ce moment-là que le gouvernement ordonna la dissolution du groupe. Cependant, les membres bravèrent la loi et prirent d'assaut la Montagne du Saïdan, s'y réfugiant et bâtissant une véritable forteresse difficile à reprendre.

Référence historique :1963 : Dislocation de l'empire communiste, redonnant l'indépendance à la République de Kartvélie.

La crise monétaire de la fédération ne plut pas aux nombreux peuples de celle-ci, qui se rebellèrent en renversant le gouvernement et en déclarant leur indépendance. Ce qui officialisa l'indépendance fut le référendum approuvé par 87,21 % des Kartvéliens, devenant ainsi la République Socialiste de Kartvélie.

Les conséquences subies par les populations locales et nationales :


Malgré la cause juste et honorable de l'objectif de la Rache de Kartvélie, celle-ci terrifia la majorité de la population nationale, mais surtout locale. En effet, la montagne du Saïdan étant peuplée d'environ 14 000 individus, la Rache obligea ces populations à rester et à travailler en collaboration avec la Rache, les obligeant à suivre les règles dictées par celle-ci, notamment l'installation d'écoles idéologiques, où les enfants sont fanatisés pour servir la Rache dans la guerre contre la République. En parallèle de cela, les habitants s'opposant au système dictatorial de la Rache eurent deux choix : travailler dans les emplois les plus difficiles et/ou ingrats, ou bien choisir la mort d'une balle dans la tête, après avoir creusé leur propre tombe qui sera rebouchée par la famille. Concernant les populations locales, à l'extérieur de la montagne, beaucoup ont fui la région, retournant plus au Sud, ou déménageant dans les territoires du Nord, faisant passer la population qui était d'environ 1 090 000 à environ 812 000 habitants, un chiffre inquiétant qui ne cesse de diminuer. Cela est dû aux nombreuses incursions de la Rache dans les villes et villages environnants, pillant, détruisant et violant la ville ou les villages en question. Les conséquences nationales ne se firent pas attendre, la population horrifiée par les actes barbares commis à l'encontre de ces populations poussa le gouvernement à intervenir militairement, ce qui provoqua des milliers de morts, majoritairement civils, mais cela permit également de limiter la Rache dans le pays, la confinant dans cette montagne depuis 1963.

L'action internationale mise en place pour lutter contre la Rache de Kartvélie et/ou aider les populations locales dans ce conflit :

La République de Kartvélie a longtemps été aidée par des puissances communistes, notamment avec l'apport de troupes ainsi que des aides financières. De plus, les troupes envoyées ont notamment participé à plusieurs batailles, dont la bataille de la plaine de Mishkt, où les troupes internationales s'illustrèrent en héros de la guerre au sein de la République de Kartvélie, mais aussi dans leur pays d'origine. Une très bonne occasion de s'élever socialement était d'avoir la médaille de Héros de Mishkt. Cependant, ces puissances étrangères communistes abandonnèrent la République Kartvélienne après le renversement du pouvoir communiste en place en 1998, officiellement pour cause d'instabilité du pays et de prise de pouvoir illégale par un gouvernement illégitime. Cependant, officieusement, ces puissances ne souhaitaient pas soutenir un pays étranger non communiste. Depuis cela, la République reçoit régulièrement de l'aide alimentaire et matérielle envoyée vers les populations locales, provenant de différents pays étrangers, et des programmes d'aide internationale sont mis en place afin d'aider la Kartvélie dans la guerre contre les terroristes de la Rache de Kartvélie.

Référence historique :1998 : Révolution Rose, manifestations massives amenant à l'augmentation des libertés individuelles du peuple ainsi qu'aux institutions actuelles.

Cette révolution pacifique consista à bloquer l'ensemble du pays, forçant la démission du président et des dirigeants. Après de nouvelles élections, le pays devint l'actuelle République de Kartvélie, augmentant les droits et libertés individuelles du peuple, se détachant définitivement du communisme. Cependant, les années qui suivirent furent troublées par une série d'attentats communistes, stoppés par une répression intensive. Depuis 2003, le communisme est restreint dans le pays.

Témoignages d'un ancien soldat kartvélien en 1989 lors de la bataille de la plaine de Mishkt :


- Nous ne savions rien de ce qui nous attendait, certains parlaient d'aller à l'assaut, mais nous savions que cela était impossible au vu des défenses de la Rache.
- Mais là, le Sergent Anton nous a rassemblés avec les autres unités, il y avait plein d'étrangers, mais ça allait, la majorité parlait russe, ce qui facilita les échanges.
- Puis sur un ton sinistre et plein d'émotion, le Commandant du régiment nous énonça l'ordre de prendre d'assaut la montagne et d'aller jusqu'au premier village déserté sur le flanc sud-ouest de la montagne.
- C'était pourtant impossible, nous le savions tous que cela allait être une boucherie, mais il était impossible pour nous de refuser un ordre, il valait mieux à cette époque choisir la mort dans l'honneur que le déshonneur et l'abandon.
- Alors l'esprit plein de doute nous avons pris nos fusils, nos chargeurs, enfilant nos casques et nos gilets de protection, et sous les ordres de notre sergent, on y est allés.
- D'abord, j'ai entendu les canons résonner, puis j'ai senti le sol trembler et la montagne gronder, ils savaient que nous attaquions, alors on a dû joncher nos frères morts entre les obus tirés dans notre direction, c'était une véritable boucherie.
- Mon meilleur ami était à côté de moi quand un morceau d'obus lui ouvrit la joue puis la mâchoire, me forçant à m'arrêter pour l'aider malgré le danger, mais en quelques secondes, il me remit une lettre pour sa femme et son bébé à naître, s'étouffant dans son propre sang, je lui pris alors sa plaque et continua ma charge vers ce village.
- C'est à ce moment-là qu'ils nous attendaient, mitrailleuse lourde en notre direction, c'était une pluie mortelle qui s'abattait sur nous, alors cachés derrière ce qu'on pouvait trouver, parfois derrière des cadavres, on leur lançait des grenades et on répliquait. Heureusement, on a eu le soutien d'un avion d'appui au sol, il les a mitraillés avec une puissance qui était divine, ça nous a permis d'avancer.
- Quand on est arrivés à leur hauteur, on a sorti les couteaux, rentrant dans leurs tranchées et bunkers, ce jour-là j'en ai tué deux au corps à corps, il y avait du sang partout, c'était horrible.
- Et puis après environ 3 heures de combats, le clairon sonna, nous annonçant la victoire totale contre ces types de la Rache.
- Mais la joie s'en alla quand on a appris le nombre de pertes, 2 358 militaires de la coalition tués, alors qu'ils n'étaient que 421 en face, mon meilleur ami faisait partie des victimes, Alexandr et Vlad aussi.
- J'ai décidé de rendre mon uniforme dans le mois qui suivit, j'espère ne plus jamais avoir affaire avec ces terroristes, ces gens sont pires que des sauvages, ils sont fanatisés !


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L'opération "Night Snow" : 04 Décembre 2014.


Prémisse :

Après l'attaque de la Loduarie sur le convoi aérien du Saint Empire de Karty, allié de la République de Kartvélie et membre du Bloc Nationaliste Eurysien, un conseil de défense en République de Kartvélie fut réuni quelques heures après cette attaque. L'objectif était de se préparer à une éventuelle escalade des violences sur le continent Eurysien. Durant cette réunion du conseil de défense de la République kartvélienne, la question évidente des alliés communistes, communalistes et autres anarchistes de la Loduarie Communiste fut évoquée, notamment la Fédération des Peuples Estaliens ainsi que la République Populaire de Transgoskovir, qui représentaient des enjeux stratégiques pour la défense de la République kartvélienne et du Bloc Nationaliste Eurysien. Mais ce qui nous intéresse ici est la Guerre du Saïdan, opposant les forces armées de la Rache de Kartvélie aux forces armées régulières de la République de Kartvélie. En effet, lors de cette réunion confidentielle, il fut question de trouver un moyen de stopper le conflit le plus rapidement possible, sans nécessairement passer par une victoire militaire totale, qui semblait difficile à réaliser. C’est alors que le général Akim Arveladze, représentant ici les minorités ossètes du sud de la République de Kartvélie, proposa l’idée de viser et de neutraliser les principaux dirigeants et autres responsables de la Rache de Kartvélie. Cette décision fut longuement débattue, mais finit par convaincre le conseil de défense de la République de Kartvélie après de longues délibérations et des recherches de solutions plus honorables. Cependant, l’ordre était donné : ils devaient tous passer de vie à trépas et sombrer dans l’oubli. L’idée était que les troupes de la Rache se disperseraient, faute de figures de référence, ou que la majorité de ses membres déserterait, permettant ainsi aux forces armées régulières de la République de Kartvélie de reprendre la montagne en quelques semaines.

La mission de l'opération "Night Snow" : 2h00 du matin.

Les forces spéciales se réunirent à 2h du matin au garde-à-vous dans la salle d’instruction du commandant, ce dernier les informant de l’opération "Night Snow" et de son déroulement. Cette opération consistait en l’approche tactique des 820 hommes des forces spéciales kartvéliennes réunies, qui grimperaient de nuit la montagne du Saïdan, afin d’arriver vers 4h15 à la "capitale" de la Rache de Kartvélie, ou plutôt au bastion des hauts gradés. En parallèle, durant les trois nuits précédentes, cette ville avait été espionnée par des commandos envoyés en mission de renseignement pour fournir des indications précises aux futures troupes envoyées. La présence des trois dirigeants de la Rache de Kartvélie, dont le prêtre Dito Khomeriki, avait été confirmée le jour même dans la ville, une occasion en or que le commandant kartvélien en charge de la mission ne comptait pas laisser passer. Cette nuit-là, les routes extérieures furent piégées ou détruites par les groupes de commandos sur place afin de couper toute aide ou toute fuite de la ville. L'objectif était de s’infiltrer dans la ville dans un premier temps par la force, puis de passer à l'action dans les QG et bunkers de protection de la ville. En effet, celle-ci allait être bombardée, obligeant les occupants à se terrer comme des rats, pris au piège.

L'opération de nuit : 3h21 du matin.

Le groupe de commandos, habillé en civil, grimpe sur la montagne, une marche longue et difficile, mais qui prit fin assez rapidement à 4h19 du matin. Ils étaient dans les temps, alors le chef de groupe des opérations lança le signal du bombardement. Il n'y avait que quelques gardes qui surveillaient les routes; cette ville ne pouvant être attaquée par des véhicules, certains se reposaient sur leur laurier, croyant qu'une attaque ne serait pas possible sans suicide. Mais les troupes de l'unité d'élite étaient chevronnées, prêtes à l'assaut; elles faisaient face à des soldats potentiellement quatre fois plus nombreux, mais la surprise et les bombardements devraient en surprendre plus d'un. Dans le bruit sourd de la nuit, les explosions des bombes éclatèrent rapidement sur la ville, ciblant les bâtiments militaires et ceux soupçonnés de l'être (donc quasiment tous). Les commandos s'en prirent à l'électricité, coupant celle-ci et plongeant la ville dans le noir, éclairée seulement par les explosions. Après sept minutes de bombardement intense, ces derniers cessèrent, laissant des gravats et des cadavres au coin des rues. L'unité d'élite se précipita alors vers les positions de repli indiquées par les commandos en mission de surveillance. À peine arrivés, ils ouvrirent le feu sur les gardes à l'extérieur. Il y avait quatre bunkers de repli, ces derniers occupés par des centaines de militaires, dont les hauts gradés. Cependant, la plupart de ces militaires n'étaient pas armés, ayant sauté du lit pour s'y réfugier. Après d'intenses échanges de coups de feu entre les unités de la République de Kartvélie et la Force armée de la Rache, on pouvait déjà voir des mares de sang. Les Kartvéliens, en difficulté pour entrer, lancèrent de nombreuses grenades, tuant militaires et civils potentiels. La résistance étant trop importante, ils décidèrent de faire sauter les bunkers de l'intérieur, installant des explosifs sur les parois et les murs tout en continuant les échanges de tirs. Cependant, un coup de chance changea leur décision de faire sauter les bunkers : l'arrêt des coups de feu. Dans la plupart des bunkers, les terroristes de la Rache, presque à court de munitions, se rendirent ou se suicidèrent, permettant de capturer le Pope Dito Khomeriki vivant, ainsi qu'un dirigeant de la Rache s'étant rendu. Quant aux deux autres, ils avaient soit été tués par l'unité kartvélienne, soit s'étaient suicidés dans leur bunker pour éviter d'être capturés. Les Kartvéliens, avant de partir, firent tout de même sauter les bunkers et exfiltrèrent les deux prisonniers importants, laissant derrière eux des centaines de cadavres, dont 289 membres de l'unité tués dans les échanges. Les commandos et l'unité d'élite redescendirent de la montagne avec leurs prisonniers, leur mission accomplie.

L'après-coup :

La République de Kartvélie ayant coupé tout réseau de communication dans le secteur, les seules informations sur ces derniers événements n’étaient que des bruits de couloir et du bouche-à-oreille. Quant au gouvernement kartvélien, ce dernier annonça la réussite de l'opération dans les médias, proclamant précipitamment la fin de l'ère de domination de la Rache de Kartvélie sur la montagne du Saïdan, et donc de la fin de la guerre du Saïdan. Cependant, du côté de la Rache de Kartvélie, ces derniers, stupéfaits des récents événements, se réunirent pour décider de la suite. En effet, on estime qu'environ 42 % des effectifs de la Rache de Kartvélie ont fui pendant la nuit, craignant des représailles. Cependant, c’est un chiffre bien en deçà des 80 % que le commandement de la République de Kartvélie estimait. Lors de la réunion de la Rache de Kartvélie, ils élurent un chef charismatique, Babken Vakhvakhishvili, surnommé l’Homme Ours. Ce dernier avait la réputation de tuer ses adversaires en combat singulier à mains nues, d’où son surnom. Il inspirait la crainte et était assoiffé de vengeance.


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Le déclin de la Rache de Kartvélie : première phase
Ambiance :

Ps : La Rache de Kartvélie est anti-communiste

La préparation des forces armées kartvéliennes :

L'armée kartvélienne, composée d'environ 8000 soldats à majorité professionnels pour l'opération de reconquête, se réunit dans l'une des nombreuses bases kartvéliennes situées autour de la montagne, à l'Ouest. Les troupes se mirent au garde-à-vous, le soleil commençait à peine à se lever, l'hiver était rude, et le froid était tel que les arbres tremblaient. Mais les armées kartvéliennes, au garde-à-vous, certes les joues et le nez rouges, ne tremblaient pas : ils étaient prêts. C'était le grand jour, le jour de la reconquête, le jour qui mettrait fin à la tyrannie subie par nos frères et sœurs se trouvant captifs de ces terroristes de la Rache de Kartvélie. Le Général Genadi Cholokashvili se trouvait pour l'occasion sur place. C'était lui qui mènerait les troupes à la victoire. Son nom allait résonner comme l'un des héros de la République de Kartvélie. Il prit un ton solennel, annonçant avec des mots durs que le jour de la libération était arrivé, les troupes en face de lui criant "HOURAAAA", prêtes à se mettre en marche. À la fin du discours, le Général Genadi Cholokashvili prit son fusil et avança au milieu des troupes prêtes pour le déploiement, ordonnant à ces dernières d'avancer derrière lui, annonçant l'assaut de la ville fantomatique d'Acrik, qui avait été perdue quelques semaines plus tôt.

L’avancée des forces kartvéliennes sur la ville fantôme d’Acrik :

L'artillerie tirait comme un cœur uni vers la ville censée être inhabitable depuis qu'elle fut rasée par l'artillerie kartvélienne quelques semaines plus tôt. Les obus kartvéliens frappaient comme un forgeron frapperait sur son enclume, créant une splendide pièce, mais la pièce de l'artillerie ne serait que sanglante et destructrice, tel était l'objectif. Les troupes, venues nombreuses et accompagnées de véhicules tout-terrain, ainsi que de chars de guerre, avançaient, s'engouffrant de plus en plus vers l'ennemi. Arrivés à un kilomètre de la ville, le Général Genadi Cholokashvili ordonna au sonneur et au joueur de tambour de l'armée de faire rugir la ferveur de l'armée et du peuple libre kartvélien, entraînant les troupes dans un chant de libération entraînant. Il ordonna la charge vers la ville, l'artillerie venant à peine de s'arrêter. Criant à la libération, les soldats fondirent comme des loups enragés sur la ville. Quelques échanges de tirs se firent entendre, mais les forces armées de la Rache de Kartvélie, étant diminuées, préférèrent se rendre majoritairement après avoir vu le nombre de troupes arrivées en face d'eux. Il faut dire que ces troupes de la Rache avaient perdu plus de 80% de leur effectif après la débâcle qui suivit lors de la mort et l'arrestation des têtes qui gouvernaient la Rache de Kartvélie. Cumulé aux bombardements de l'artillerie, au froid et à l'impressionnant dispositif de l'armée kartvélienne, ils étaient contraints de se rendre ou de périr seuls dans le froid sans jamais pouvoir se racheter auprès de la société. De plus, les chants kartvéliens étaient très expressifs de leur volonté ; très peu de soldats de la force armée de la Rache de Kartvélie résistèrent. L'opération de reconquête n'aura duré que 4 heures, majoritairement le temps qu'il fallait pour monter sur la ville. L'armée kartvélienne fit 122 prisonniers et dénombra 21 morts de la Rache de Kartvélie contre 6 morts côté kartvélien, la ville ayant été délaissée par la Rache.


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