21/02/2015
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Histoire de la fédération centrale démocratique d'Antegrad

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Histoire

PARTI 1, le début

En 1654, un vaste empire, dont le nom n’a pas encore été découvert, s’écroule. Son territoire s’étendait de l’actuelle terre possédée par l’empire du Nord en Afarée jusqu’à l’actuelle Côte d’Assad. Cet empire s’effondre après de nombreux assauts de plusieurs nations colonisatrices eurysiennes et d’un autre royaume en Afarée nommé le Kayiib. Après sa chute, cinq États musulmans apparaissent dans le nord actuel du territoire de la Fédération centrale démocratique d’Antegrad. Leurs territoires se fondent sur la présence ethnique des habitants. Les noms de ces États sont Dept, Laurisier, Hagar Polisse, Gerietru et Hoko.Des tensions apparaissent au sujet des frontières et de la religion. Le royaume de Dept, étant le plus puissant, riche et influent, décide de créer l'Union des États musulmans de Destint, visant à résoudre pacifiquement ces problèmes et à renforcer les alliances entre les États. Cette union a également pour but la défense mutuelle, c’est pourquoi chaque mois, les membres de l'Union des États musulmans de Destint doivent fournir une partie de leurs soldats ainsi qu’une petite somme d'or pour financer des constructions communes ou venir en aide en cas de problème.

Un an plus tard, un espion de Dept informe son roi que le royaume de Kayiib prévoit d'envahir la région. Le roi convoque alors d’urgence les autres souverains de l'Union des États musulmans de Destint et propose qu’il serait plus facile de défendre tous les membres en unifiant les royaumes de l’union en un seul État pour repousser l’envahisseur et devenir plus forts. Après plusieurs jours de négociations, les royaumes se mettent d’accord et s’unissent pour former les Royaumes unis d'Antegrad. Mécontent de cette union, le royaume de Kayiib déclare la guerre aux Royaumes unis d'Antegrad en 1656, marquant le début de la guerre Antero-Kayiib. Au début du conflit, le royaume de Kayiib prend largement l’avantage en capturant la ville de Hordisse, mais une vaste contre-offensive anterienne repousse l'envahisseur jusqu'à l’actuelle ville de Paradise Cliff. Plusieurs soldats de Kayiib fuient le champ de bataille, refusant de combattre. Le roi du royaume de Kayiib est alors contraint de capituler, annonçant la victoire des Royaumes unis d'Antegrad après un ans de guerre, qui récupèrent l'actuelle région d'Anto-Amythie.
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PARTI 2, La croissance

Après la guerre Antero-Kayiib, une grande partie des Royaumes unis d'Antegrad est saccagée, et le royaume a payé le prix fort, avec plus de 780 000 morts, soit 30 % de la population de l’époque. L'économie du pays est affaiblie, et la famine s'installe de plus en plus. Pour tenter de relancer l'économie et stopper la famine, le royaume décide de s'ouvrir au commerce mondial, en vendant principalement des pierres précieuses, de l'or et du grès. Ces ressources sont échangées contre du bétail, des moutons, des vaches et du blé pour nourrir la population. Grâce à cette initiative, l'économie connaît un essor rapide, propulsant la croissance du pays, notamment sous le règne du roi Nadim-da-Passim. En seulement dix ans, le royaume retrouve une certaine prospérité. Toutefois, en 1760, à la mort du roi Nadim-da-Passim, Mohamed Bakam accède au pouvoir. Peu enclin à maintenir le régime monarchique, il réorganise le pays en changeant son nom en "Fédération d'Antegrad" et instaure une constitution, ce qui plaît au peuple. Il réforme également le régime en se proclamant "chef suprême", concentrant ainsi tous les pouvoirs. En 1771, il devient le premier chef suprême de la Fédération d'Antegrad. Mohamed Bakam fait construire un palais destiné au chef suprême à Destint, ainsi que le fort de Dahiib, près du vieux port, pour défendre la ville. Ces défenses s’avèrent nécessaires lors des attaques de pirates provenant du nord du continent en 1777 et 1785, toutes repoussées. En 1823, Mohamed Bakam cherche à étendre la Fédération d'Antegrad vers le sud pour accéder à l'océan et favoriser le commerce. Pour cela, il doit traverser la vallée sèche de Kamchaka, réputée infranchissable selon les voyageurs. Cependant, après une première expédition, plusieurs passages sont découverts, permettant au pays d’annexer le sud de son territoire actuel et de fonder la ville de Port-Laris. Un village, nommé Cadjikis, s’oppose à cette annexion, et le chef suprême décide alors d’expulser la population récalcitrante vers l’est.

Mohamed Bakam meurt en 1829 et est remplacé par Colinse Badum-Assem, un grand admirateur des puissances colonisatrices eurysiennes, notamment l'actuelle Anterinie. Sous son règne, la Fédération d'Antegrad se dote d’une marine, qui conquiert un petit territoire, correspondant à l'actuelle région du sud d'Afarée, devenant ainsi la première colonie de la fédération. Une autre flotte descend vers le sud du continent, prenant un autre territoire avant d'atteindre le Paltoterra, où la fédération fonde une nouvelle colonie. Colinse Badum-Assem crée la "Société de sécurité et de gestion des colonies d'Antegrad", chargée de l'exploitation des ressources des colonies. La croissance économique du pays s’accélère grâce à ce commerce florissant. En 1843, Colinse Badum-Assem impose le port du voile obligatoire pour toutes les femmes du pays, ce qui cause peu de résistance, car environ 73 % des femmes le portaient déjà.

En 1858, Colinse Badum-Assem meurt et est succédé par Mohamed Idi Amar, qui renomme la Fédération d'Antegrad en "Fédération centrale d'Antegrad". En 1878, une grande sécheresse frappe la fédération, ravageant les récoltes, tuant le bétail et pourrissant les réserves de nourriture, provoquant une grave famine. Les familles se voient obligées de tuer leurs enfants pour économiser la nourriture. Un an plus tard, le gouvernement recense plus de 76 000 morts à cause du manque d’eau potable lié à la sécheresse. En 1880, la population se révolte à la suite d'une réforme imposée par Mohamed Idi Amar, qui prive les plus pauvres d’accès à la nourriture en la réservant aux riches. En 1882, des insurgés pénètrent dans le palais et égorgent Mohamed Idi Amar.
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PARTI 3, Les années 1900

En 1885, un militaire inconnu prend la tête du gouvernement et apaise les tensions dans le pays en mettant en place des programmes pro-agricoles, ce qui met fin à la famine. Deux ans plus tard, plusieurs puits de pétrole sont découverts. Le gouvernement investit massivement dans ce nouveau secteur, voyant les nombreuses opportunités qu'il peut offrir. En 1899, l'entreprise O.Petrol, financée en grande partie par le gouvernement, est créée et devient la première compagnie pétrolière du pays.

En 1932, alors que Karim Ben Ali est le nouveau chef suprême de la Fédération centrale démocratique d'Antegrad, une révolution éclate pour réclamer l'indépendance des colonies. Cependant, les indépendantistes étant mal organisés, l'armée prend rapidement l'avantage. Un attentat à l'université de Destint fait 102 morts. Les terroristes, qui réclamaient l'indépendance des colonies, périssent dans l'explosion. En 1934, malgré la défaite des indépendantistes, la colonie située au sud de la fédération devient une région appelée Sud Afarée. Karim Ben Ali met en place des réformes sociales, accordant davantage de droits aux femmes, notamment en supprimant l'obligation du port du voile et en légalisant l'avortement. Il abolit également la peine de mort, malgré une forte opposition au sein du gouvernement. En 1971, Karim Ben Ali fait basculer le pays dans le communisme, provoquant le mécontentement de la population. En 1973, après que des manifestants ont assiégé le palais, volant au passage certaines œuvres d'art et des objets en or, Karim Ben Ali se suicide.

En 1975, Venos Feros devient le nouveau chef suprême de la Fédération centrale d'Antegrad. Il met en place un gouvernement nationaliste, priorisant les intérêts de la fédération. Il finance divers projets, lance un programme spatial, renforce la puissance et l'influence de l'armée, et crée la Milice nationale. En 2013, il instaure la démocratisation de la Fédération centrale d'Antegrad, rebaptisant le pays "Fédération centrale démocratique d'Antegrad". Il fonde également un parlement, qui sera fermé un an plus tard par son successeur, Ismael Idi Amar. Sous sont règne, des milliers de personnes sortent de la pauvreté.
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