12/11/2014
01:18:18
Index du forum Continents Eurysie Rosevosky

Activités étrangères au Rosevosky

Voir fiche pays Voir sur la carte
397
Activités étrangères au Rosevosky

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Rosevosky. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Rosevosky, sinon quoi, ils pourraient être invalidés.
2285
Hic sunt dracones

https://www.zupimages.net/up/24/41/wwgm.jpg

Le nouveau Régent de Pal ponantaise, Vladimír Vol Veyne, Baron de Konstantiniepr, réagit aux mesures prises à la frontière rosevoskienne. Le déploiement de plusieurs centaines de soldats armés aux frontières de la Polkême est considéré avec le plus grand sérieux par la Couronne qui met en garde la République populaire de Rosevosky :

« Sa Majesté Vlastimil Vol Drek, en me confiant le titre de régent de la Pal, m’en a fait le défenseur. Quels que soient les griefs que peut entretenir la Rosevosky à l’encontre des Blêmes, ceux-ci ne peuvent en aucun cas justifier un déploiement militaire permanent à nos frontières, ni menacer de mort notre peuple. Je préviens Klaus Annouil que toute décision allant dans le sens d’une montée des tensions avec le Royaume de Polkême se verra répondue d'une annonce de même nature. La Polkême ne cherche pas querelle, mais elle rendra coup pour coup et considérera les manœuvres massives engagées à ses frontières comme une menace explicite de la part de la Rosevosky. Menace d’autant plus sérieuse que Klaus Annouil n’a pas jugé bon de nous informer diplomatiquement des raisons de sa décision et ce malgré l’accueil d’une ambassade à Volvoda. Nous ne nous laisserons pas intimider.
Je prends en conséquence la décision de déployer une compagnie de hussards supplémentaire dans la cité de Drăculvoda où elle aura pour charge de patrouiller la Pal et de prévenir contre toute tentative de pénétrer le territoire souverain de la Polkême ou d’en molester ses gens. J’en appelle par ailleurs aux barons de Popek et d’Ora à mobiliser également leurs compagnies de cosaques pour les déployer au sud, prêtes à prévenir et agir contre toute tentative d’invasion étrangère.

Pour la grandeur de la Polkême,
Au nom de Sa Majesté Vlastimil Vol Drek,
Nous vaincrons. »

L’ambassadeur Rosevoskien a par ailleurs été officiellement convoqué par la Couronne et sera reçu par les députés missionnés à la Diplomatie et à la Guerre pour obtenir des explications. Les accusations proférées par Klaus Annouil, jugées « vagues et insultantes » à l’encontre des peuples de la Pal ponantaise « préoccupent beaucoup Sa Majesté Vlastimil Vol Drek » qui y voit « une tentative d’ingérence de la part de la Rosevosky dans les affaires internes de la Polkême. » La question Blême étant d’abord et avant tout une problématique propre au royaume, toute déclaration ou jugement moral à l’encontre de la façon dont ces affaires sont gérées pourrait être l'indice, même involontaire, d'une stratégie de déstabilisation intérieure contre la Polkême.
2162
Le socialisme est une maladie mentale
… mais nous pouvons encore en soigner vos enfants.


https://www.zupimages.net/up/24/41/6pfd.jpg

Il n’est pas toujours aisé d’être voisin du peuple Blême. Sans commune mesure avec sa sinistre excroissance nazuméenne qu’est la Transblêmie, la Pal possède malgré tout ses propres légendes et une influence toute particulière sur la région. Si les barons de Polkême ont su apprivoiser les monstres du placards en proposant leur propre contre-modèle de société, il n’en va pas forcément de même pour les nations modernes, surtout quand celles-ci se revendiquent de l’athéisme du rationalisme.

L’être humain ne peut vivre sans croyance, la raison froide ne réchauffe pas la nuit et quand vient le soir, près du feu, ce n’est pas de socialisme que l’on parle à mi-voix, mais bien de ce qui rôde à l’est, dans l’immensité de la steppe.

Cela démarra d’un comptine. Quelque chose d’innocent (croyait-on), une chanson de cour de récrée, qu’on entonne en jouant à la corde à sauter.

« Menteur menteur
Tu parles de travers
Cache toi les yeux
Le Grand-Duc voit à travers ! »

Qui était ce Grand-Duc dont il ne fallait pas prononcer le nom, sorte de croque-mitaine, sordide père noël capable de savoir quand les enfants mentaient ? Les plus petits prenaient la chose très au sérieux, s’interdisant secrètement de ne pas dire la vérité, de peur de recevoir la visite de ce personnage inquiétant. L’adolescence venue, goguenarde, on s’amusait de cette légende qui avait autrefois fait frissonner.

Mais si l’âge ingrat est celui des défis, il vient aussi avec des fébrilités. Dans l’obscurité de ces jeunes caboches, la légende grandissait parfois chez les plus fragiles et ce doute insidieux : le Grand-Duc, que voit-il exactement ? N’y a-t-il pas quelqu’un, quelque part, de l’autre côté de la mer, capable de voir à travers ? La rumeur tourne au doute, le doute au malaise, le malaise à la crainte. Les Blêmes sont juste là, frontaliers, et la Transblêmie se rapproche soudain. L’attentat récent, les crimes sordides dont on ne parle pas, mais qu’on sait, parce que les rumeurs se transmettent, celles de ces gens devenus fous, persuadés d’être des loups, scarifiés, mutilés pour des tracer des symboles runiques sur les murs de leurs cellules…

Ce n’était qu’une rumeur, bien sûr. Un lointain frisson. Mais même le plus chaleureux des foyers, parfois, laisse s’infiltrer un vent froid venu de dehors. Et vos proches, si proches. Comment savoir s’ils sont encore tous sains d’esprits ?
Haut de page