11/11/2014
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Activités étrangères en Translavya

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Activités étrangères en Translavya

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Translavya. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Translavya, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Blason du secrétariat royal des affaires étrangères


Reconaissance de la République Translavique comme entité héritière de la République Sociale Fédérative de Translavya
16/09/2014




Le gouvernement de Sa Majesté déclare par la présente reconnaître la République Translavique comme légitime successeur du régime précédent de la République Sociale Fédérative de Translavya. Le gouvernement de Sa Majesté souhaite particulièrement insister sur le rôle-clé qu'ont joué les forces de l'Organisation des Nations Démocratiques et leurs partenaires du Duché de Gallouèse dans l'opération de libération de la République Sociale Fédérative de Translavya.

Respectant ses engagements internationaux, et en accord avec les valeurs qu'il défend, le gouvernement de Sa Majesté déclare s'engager à assurer une transition démocratique, autonome et égalitaire au sein de la nouvelle République Translavique. En outre, le gouvernement de Sa Majesté se déclare résolu à défendre la République Translavique contre toute tentative d'ingérence étrangère ou toute agression d'une autre forme.
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Empire Démocratique et Parlementaire du Nord

19 septembre 2014

Secrétariat d'État à la Communication et Cabinet du Porte-Parole
Ministère des Affaires Extérieures
Secrétariat d'État à l'Eurysie
Monsieur le Ministre des Affaires Extérieures, Monsieur le Secrétaire d'État à la Communication, Monsieur le Secrétaire d'État à l'Eurysie et Madame la Porte-Parole du gouvernement

Suite au vote de la Proposition diplomatique n°3024 au Parlement, l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord annonce officiellement sa reconnaissance de la [République translavique] comme État-souverain et seule entité politique légitime à succéder à la République Sociale Fédérative de Translavya. Elle place sa confiance en ce nouveau gouvernement de transition et l'encourage et le soutien dans sa démarche de démocratisation, de transition sociétal, de redressement social, économique et sécuritaire.

L'Empire appelle la force d'occupation loduarienne à quitter le territoire translave et laisser le gouvernement technique transitoire en place à procéder aux réformes nécessaires en étant en pleine souveraineté de l'ensemble du territoire de l'ancienne République Sociale Fédérative de Translavya. L'Empire apporte tout son soutien aux défenseurs des droits et libertés fondamentales au sein de la nouvelle [République translavique] et apportera l'aide nécessaire à l'épanouissement de la nouvelle nation translavienne avec ses alliés de la coalition internationale ayant procédé à la libération des territoires et à l'écartement de la possibilité d'une région totalement fantoche et soumise à la Loduarie et ses alliés au sein de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, ainsi que tous les États de droit pour qui la démocratie et la liberté sont des valeurs qui méritent d'être défendues.

Laure Bessombes, Porte-Parole du Gouvernement
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Les investisseurs sylvois s'invite dans l'économie Translavique !

Théâtre d'une guerre exceptionnellement confuse au déroulement flou pour les acteurs extérieurs qui, face au secret ambiant et au manque de communication générale devant ce qui semblait être une succession d'escarmouches improvisées, émergeait une République Translavique (RT) parsemée de ruines. C'était autant dire un point de départ pessimiste sur tous les plans : production et consommation à l'arrêt, fin des échanges internationaux et effondrement d'une monnaie qui n'avait plus rien pour en garantir la valeur. Le pays n'était plus qu'un amas de cendres encore fumantes. Face à ces problèmes qui devenaient de plus en plus familiers et connus pour les économistes et planificateurs sylvois, étaient prises plusieurs mesures bien rodées : ouvrir des axes commerciaux avec la RT, investir dans son industrie, et mettre en place des crédits de consommation pour les populations translaviques. Ces trois éléments combinés permettent de successivement relancer l'économie et la consommation dans un effet circulaire ascendant : les investissements dans les industries et les exportations vers Sylva relancent l'activité économique et assurent un rebond de l'emploi qui, doublé de crédits de consommation, permettait d'assurer la consommation et maintient la stimulation des groupes industriels.

Cela amène à deux grands axes d'investissements de la part des acteurs sylvois : l'industrie de pointe et l'industrie civile / dans les biens de consommation. Le premier se justifie par la nécessité de relancer l'activité industrielle de la RT, et donc de disposer d'un dispositif capable de fournir avec une relative autonomie les ressources matérielle à cette fin (outillage industriel, usines...). Mais l'accroissement des échanges avec le Duché de Sylva est également un autre marché à remplir dans ce domaine dès lors très prometteur. Ce pays paltoterran ne cesse pas de développer une industrie toujours plus performante et active avec des besoins croissants en équipements de pointes. Mais dans une volonté de toujours approfondir cette industrie et repousser ses performances, les échelons technologiques commencent à se multiplier pour assurer une hausse continue de la valeur ajoutée, rendant de plus en plus difficile pour un pays d'une trentaine de millions d'habitants de subvenir seul à ces besoins. La réponse est conséquemment d'encourager le développement de ces sous secteurs clés, étapes nécessaires à l'innovation exponentielle, auprès d'un intermédiaire chargé de la sous-traitance. Et de par sa culture scientifique, la RT est reconnue comme un point d'investissement des plus fiables pour bénéficier des acquis.

Cela amène à l'arrivée de plusieurs acteurs dans les industries du matériau, de l'outillage, de l'électronique, et le plus important d'entre tous : le Secteur Aéronautique Sylvois (SAS). Véritable géant industriel en Sylva issu d'une coopération méthodique et planifiée par l'État d'une innombrable masse d'acteurs industriels de tous bords. Le Duché apporte de manière historique une attention prioritaire à son industrie aéronautique avec le développement continue d'appareils toujours plus performants, avec une véritable ambition de rattraper (et même dépasser ?) les meneurs du panier dans ce domaine. Mais cela amène à des conceptions toujours spécialisées, pointues avec des composants multiples. Si le Duché pouvait jusqu'à présent tenir le rythme de subvenir à l'ensemble de ces postes par la seule force des cerveaux présents au pays, il devient maintenant impossible de réellement conserver ce fonctionnement sans impacter l'activité académique d'autres pans industriels qu'il n'est pas non plus prévu de délaisser de si tôt.

C'est donc des ateliers et usines très spécifiques que le SAS ouvrira en RT : nous ne verrons pas des lignes d'assemblage d'avion, mais de trains d'atterrissage, de volets, de panneaux de fuselage, de structures, avec des degrés de précision extrêmement normés. Les fonderies qui produiront des alliages d'aluminium et titane, et les laboratoires en charge des composites tels que les renforts aux fibres de carbone, sont déjà planifiées et prépare leur implantation ainsi que la récupération et formation des futurs ingénieurs translavique qui s'impliqueront dans ces projets.

Mais aussi bruyant que soit le SAS dans les apports sylvois, ce n'est pas le seul et, comme dit, se joint à ces placements des industries dans les biens de consommation. Pensés pour former un ensemble cohérent et optimal avec les usines qui ouvriront bientôt en RT, on retrouve des fabricants d'électroménager ou multimédia qui utiliseront les mêmes puces électroniques que l'avionique produite ici. Les fonderies et raffineries produisant alliages métalliques et composites plastiques seront, elles aussi, impliquées sur deux plans pour harmoniser les investissements.

Et ce secteur civil n'est pas anodin puisqu'il doit répondre à des objectifs socio-économiques : améliorer la qualité de vie des habitants sortant d'une crise guerrière, et alimenter la consommation à prévoir pour relancer la machine. Qui travaillerait en effet quarante heures par semaine pour la simple grandeur d'un pays ? Il faut que ces salaires financent des maisons, de l'ameublement, des voitures, de quoi se divertir et s'épanouir !

L'intégration de ces placements dans le modèle administratif et économique Translavique ?

Mais si les investisseurs sylvois en tout genre (publics, privés, fonds d'investissement ou coopératives) sont particulièrement pressés de s'intégrer dans l'économie du pays, ils ne sont pas libres de le faire à leur convenance. Il n'est pas prévu de simplement annexer économiquement la région en se livrant à une concurrence féroce avec les groupes autochtones déjà présents. Les placements devront se faire via le respect d'un ensemble de normes et de régulation que le Duché de Sylva lui-même, sous les appels des mouvements démocratiques, syndicalistes et collectivistes, propose pour assurer une croissance rapide, mais saine. C'est une économie translavique qu'il est prévu de mettre sur pied, avec la collaboration d'acteurs sylvois, mais elle n'en reste pas moins un élément souverain du pays.

De nombreuses manipulations financières seront faites pour que les placements sylvois soient sous la forme de crédits à destination des superviseurs translaviques : les sylvois font des prêts qui leur seront remboursés progressivement mais dont ils ne conserveront pas grand-chose à l'avenir, permettant à la RT de conserver une pleine possession de ces industries à venir. Il y aura bien une part des actions et capitaux qui resteront sous la propriété sylvoise, mais elle restera minime et de même que sa place dans la supervision à mesure que les translaves se relèveront et reprendront le contrôle de leur destin, bousculé et fracturé par un gouvernement précédent dément, envahis par un autre gouvernement dément de Zinzoloduarie après des échanges de missiles.

Les experts sylvois se tenaient donc à la disposition des commissaires et des administrations temporairement établies par l'OND. C'était une étape délicate, d'assurer la transition gouvernementale du pays après le renversement de son administration décadente complètement fanatisées par une espèce d'utopie imaginaire scientifique résultant en un monde incohérent, douteux et empreint de dérives atroces dépourvues de morale et mêlée de manière bâtarde avec une espèce de culture... étrange ?
Il allait falloir réformer un gouvernement et une administration locale, autonome et responsable, formée aux principes démocratiques et humains pour s'élever de ses précédents revers et assurer son existence et sa prospérité malgré le voisinage avec la zone occupée par l'armée loduarienne. Mais cela ne relevait pas de la responsabilité des acteurs économiques dont nous parlons, qui devront quant à eux faire preuve d'une certaine souplesse pour reconstruire une économie et progressivement opérer un transfert de savoir-fairee et de responsabilité.

L'influence collectiviste et les avancées sociales.

Et comme à l'accoutumée, se manifeste un acteur politique systématiquement présent dès qu'il est question d'investissements étatiques trouvant à leur source des capitaux aristocratiques et bourgeois, ce sont les Collectivistes et Communistes Sylvois qui se sont rapidement manifestés. Attachés à limiter et contrecarrer les monopoles de la société capitaliste tout en promouvant des avancées sociales, les différents acteurs économiques de gauche se sont impliqués également pour apporter, et même imposer, divers éléments nécessaires pour brider le libéralisme. En deux mots : coopératives et syndicats. Se comptent en effet parmi les composants du SAS et des autres secteurs industriels sylvois des acteurs économiques plus ou moins entièrement possédés par les travailleurs. Les coopératives en sont l'exemple le plus courant, mais encore jeunes, elles se manifestent surtout sous des formes réduites de petits ateliers et fermes, sans encore pouvoir concurrencer les anciens géants capitalistes (aristocratiques comme bourgeois).
Pour les groupes industriels plus importants, on retrouve des syndicats très influents, bien attachés à faire valoir les intérêts des salariés. Si ce dispositif est loin d'être considéré comme l'idéal à atteindre par les collectivistes, c'est une étape intermédiaire constituant en soi une avancée déjà appréciable dans la redistribution des richesses et la réappropriation des capitaux par le peuple.

Il est en effet illusoire d'espérer une révolution dans un pays qui va bien, fût-il inégalitaire et injuste, uniquement parce qu'il est capitaliste. Seuls les révolutionnaires de salon imaginent pouvoir faire sauter un palais ducal et immédiatement avoir l'approbation populaire pour pendre les patrons et saisir les moyens de production. Doit-on pour autant abandonner tous rêves de révolution ? Que nenni ! Il faut surtout la voir sur le long terme, par étape, pour franchir cette gigantesque épreuve. Après tout, on parle de supplanter et de remplacer un modèle socio-économique multicentenaire, déjà solidement enraciné et entretenant une illusion suffisamment convaincante envers un peuple pour bonne part séduit. Il ne suffira pas de quelques cours d'économie marxiste et de bombes pour soudainement les faire abandonner leur confort temporaire pour se lutter dans une lutte violente.

Et c'est là que trouve sa place le syndicalisme. C'est à l'instant T un élément de compromission entre les intérêts des différentes classes, mais c'est aussi et notamment la porte d'accès vers une transformation des pensées et une bonne formation politique des habitants. Et la RT est un terreau fertile à l'établissement d'un idéal communiste avec la possibilité de tout reconstruire selon des bases saines. Mais l'OND est déjà malheureusement présente avec des moyens considérables et la seule alternative est une autocratie à peine prospère socialement. Ce sera donc par une formation des peuples translaviques, qui seront après tous ceux qui valoriseront les capitaux d'investisseurs privés et qui seront conséquemment les seuls légitimes à ne revendiquer les fruits, que se propagera le socialisme avec pour étape intermédiaire la constitution desdits syndicats.

Conditions de travail saines, salaires à hauteur des efforts et résultats, contrôle sur les décisions de l'entreprise ou encore transparence des superviseurs, les collectivistes sont bien déterminés à accompagner les populations pour imposer des exigences sévères et justes qui assureront un fonctionnement relativement équitable, en attendant davantage.
Et se formeront en parallèle les coopératives qui sont en soi l'étape avancée des objectifs auxquels doivent répondre les syndicats, avec une collectivisation du capital alors possédé par la masse travailleuse sans que soient soustrait les bénéfices par une caste parasite.

Et la position du gouvernement ducal ?

Le Duché de Sylva est quant à lui plutôt ambigu dans sa position. Si l'OND est définitivement derrière une partie des dynamiques en cours, empêchant la Zinzoloduarie d'occuper l'intégralité du pays pour y ordonner son régime autocratique, n'est pas pour autan reconnu (encore) la RT comme un pays souverain. Et pour cause, son administration et gouvernement viennent d'être anéantis tandis que son peuple est fracturé, ce qui en l'état ne permet pas de répondre aux responsabilités d'un État souverain.
C'est la raison pour laquelle le Duché de Sylva plaide plutôt pour la tutelle par l'OND de la RT pour reconstituer son organisation selon les déjà évoqués principes démocratiques et humains, afin d'assurer à terme l'autonomie et l'expression de la volonté populaire translavique.

Est également abordée la question de l'intégration de la RT dans l'OND, ce à quoi Alexandra Boisderose répondra clairement : "Cela dépendra avant tout de la volonté populaire et gouvernementale de la République Translavique, qui devra en exprimer la volonté et donner sa candidature. Sans cette étape indispensable, aucune intégration de la République Translavique dans l'OND ne saurait être approuvé dans l'OND".

Cette déclaration fait par ailleurs suite à la question de la reconnaissance : est clairement dit que c'est le peuple ET le gouvernement qui devront déposer cette candidature, quand il n'y a à l'heure actuelle aucun gouvernement ni administration, raison pour laquelle des efforts d'accompagnement devront être faits pour redresser la situation.

Il y a par contre un autre point où est catégorique le Duché : la volonté d'empêcher toute expansion de l'impérialisme loduarien en garantissant, par des moyens militaires s'il le faut, l'intégrité territoriale de la RT afin de garantir son indépendance et le processus de constitution d'un gouvernement, d'une administration, ainsi que l'acquisition d'une véritable autonomie de laquelle découlera la souveraineté translavique.
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MAE


COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU DUCHÉ


Le Conseil des Ministres du Duché de Gallouèse, vu la clôture des négociations entre l'Organisation des Nations Démocratiques, la Démocratie Communiste de Loduarie, la Démocratie Communiste de Translavie, et les autres membres de la coalition levée contre la République Sociale Fédérative de Translavie, parmi lesquels le Duché de Gallouèse, sans qu'un accord ait être pu trouvé, reconnaît l'échec de facto de la solution d'un État translavique unitaire.

Considérant que défendre la solution à un État ne ferait qu'attiser les tensions, le Duché de Gallouèse reconnaît à la Démocratie Communiste de Translavie le droit de gouverner le territoire septentrional de l'ancien État terroriste translavique. Le Duché enjoint également la Démocratie Communiste de Translavie à s'asseoir, seule, à la table des négociations avec les autorités chargées d'administrer le territoire méridional de la Translavie, c'est-à-dire les forces coalisées de l'Organisation des Nations Démocratiques et le Duché de Gallouèse, afin de discuter de la définition des deux espaces translavique, notamment du tracé de la frontière.

Quant à l'administration du territoire méridional, le Duché prendra sa part, tout en s'engageant à respecter les délais les plus brefs pour consulter le peuple de ce territoire au sujet de son avenir. Il s'engage en outre à réserver l'intégralité du commandement administratif de transition à des habitants de ce territoire. Le Duché enjoint les autres forces coalisées à faire de même.
Le Duché décide de maintenir les deux-tiers des effectifs de l'opération pour s'acquitter des missions de police sur le territoire qui accueil ses personnels militaires.

Enfin, le Duché de Gallouèse appelle la Démocratie Communiste de Translavie à consulter sa population au plus vite quant à la politique qu'elle souhaite voir menée, quant à la gouvernance qu'elle désire être la sienne et quant à l'unification des territoires méridionaux et septentrionaux sous un même État dont les contours seront l'affaire exclusive des Translaves.

Ligert, le 16 septembre 2014,
Madame Alcole Dienat, Porte-Parole du Gouvernement.
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https://zupimages.net/up/23/05/t91z.jpg

À peine née, déjà instrumentalisé : le dur destin de la Translavya Onédienne.

https://img.20mn.fr/Ay1_dbPiRgeHqOVifoW9oCk/1444x920_des-soldats-ukrainiens-observent-des-volutes-de-fumee-pendant-les-combats-entre-les-forces-ukrainiennes-et-russes-a-soledar-dans-la-region-de-donetsk-en-ukraine-mercredi-11-janvier-2023
Un groupe de soldats de la toute nouvelle Démocratie Communiste de Translavya, proches de l'ancienne ligne de contact devenue de facto frontière.

Il n'aura pas fallu longtemps : sitôt son indépendance acquise de facto par rapport à Anslav, la zone d'occupation Onédienne de la Translavya a été reconnue comme indépendante et comme seule entité pouvant prétendre à la succession de l'ancienne Translavya par pas moins de 3 pays ayant participé à l'opération militaire Onédienne, dont Tanska, Caratrad et l'Empire du Nord. Ainsi, sans la consultation préalable du peuple Translavique sur place, une petite portion de l'ancien territoire Translavique comptant seulement un peu plus de 20% de la totalité du peuple Translavique est devenue, aux yeux de 3 pays, la seule Translavya existante. Autant dire directement aux autres qu'ils sont de la merde et qu'ils ne compte pas.
Car c'est en effet ceci que l'on peut pointer du doigt : à peine née, la Translavya du sud, comme nous l'appelerons, se retrouve déjà utilisée à des fins d'impérialisme et de communication. Un manœuvre qui peut se révéler très dangereuse, car elle a pour effet de nier l'existence de la Démocratie Communiste de Translavya, qui s'étend actuellement sur la quasi totalité de l'ancien territoire Translavique, accueille la plus grande partie du peuple Translavique, et surtout accueille sur son sol la capitale historique emblématique de la Translavya, Anslav.
Suite à ces annonces, nos équipes ont décidé de se rendre en Démocratie Communiste de Translavya pour recueillir l'avis de la population locale sur ces annonces de 3 pays membres de l'OND. Voici ce que nous avons pu entendre :

"Je suis né Letwa et j'ai toujours vécu à Letwa. Voir mon pays coupé en deux, celui dans lequel j'ai grandi, ça fout un sacré coup sur la tête, ça je peux vous le dire. Avant, on pouvait circuler sans problème vers Anapol et les autres villes et campagne du sud. Maintenant, il va nous falloir un passeport, des autorisations, un visa... Bref, c'est une belle merde ça. J'aurais préféré qu'on coupe pas mon pays en deux moi, on est pas responsable des agissements de l'autre con de Vadovsky là. Le peuple Translavique a pas demandé ça. Et pis ces connards d'étrangers, qui se sont jetés sur la découpe de notre pays... Je plains les gars du sud, il vont bientôt travailler pour un patron qui sera plus intéressé par ce qu'ils rapporte que par eux... "

"Ma famille vit à Anapol. Ma mère, mon père et ma petite sœur. Moi, j'étais domicilié à Anslav pour mes études. Mais ma vie, elle est à Anapol. Mais aussi en République Démocratique de Translavya. C'est compliqué, hein ? Avant on était qu'un seul et même pays, maintenant on est des étrangers. Enfin, moi je ne le pense pas, un Translavique reste un Translavique à mes yeux, mais cette situation ne va pas durer. On le voit, en Translavya occupée, la propagande onédienne est déjà à l'œuvre, ils font de nos frères et sœurs des étrangers. Ils font de la famille une étrangère."

"Ces connards de Tanskiens ! Je l'ai lu, moi, leur dernière déclaration à la con au sujet de notre pays ! Je cite : «Le gouvernement fédéral reconnait dès aujourd'hui la République Translavique, capitale Anapol, comme successeur de la République Sociale Fédérative de Translavya». Et c'est quoi ça, hein ? Dites moi ! C'est du putain d'impérialisme ça, c'est clair comme tout. Pour ces connards de capitalistes, on est que des gars qui doivent se laisser dicter notre conduite parce que ils se sont chargés de libérer notre pays ? Ils sont passés où, nos camarades révolutionnaires du sud, putain ! Tout ça pour leur ego ! Et nous on est qui, hein ? Tout ce qui faisait la Translavya est chez nous, et eux ils arrivent sur leurs grands chevaux, ils raflent tout le prestige de l'effondrement du régime de l'autre fils de pute au sud, et il décrètent comme ça qu'on a aucune valeur ! Moi je vous dit, cette guerre elle est pas terminé ! Il faut qu'on se réveille ! Ils branlent quoi, les révolutionnaires du sud ? Ils ont perdu leurs couilles, où quoi ? Vadovsky fini, boulot fini ? Putain de merde ! "

"Moi, j'ai fait pas mal de recherche en géopolitique. Aujourd'hui, je suis ce qui se rapproche d'un académicien d'avant, je sais comment le monde politique tourne et je savais que notre régime allait se prendre une bonne tarte dans la gueule pour ses actions. Et ça a pas loupé, même si je m'attendais pas à ce que ce soit aussi violent et direct.
Moi, je comprends pourquoi notre pays est coupé en deux pour le moment, peut-être que c'est le mieux actuellement, d'ailleurs. Néanmoins, les dernières déclarations des forces d'occupation de la zone sud me jettent un froid dans le dos pour mes compatriotes du sud. Ils commencent tout juste à être autonomes qu'on leur lance déjà d'énormes responsabilités sur le dos, le genre de responsabilités qu'un pays en pleine reconstruction ne peut pas assumer seul, et encore moins sans violence, au vu des circonstances. À croire que les forces d'occupation cherchent juste à provoquer les forces d'occupation Loduariennes et notre peuple."

Face à cela, les autorités d'occupation de notre pays en Translavya ont spécifiés certains points de la succession officielle de la nouvelle Démocratie Communiste de Translavya. Notamment le fait que la Loduarie tient par dessus tout à redonner pleinement le pouvoir aux forces révolutionnaires Translaviques qui cherchent à retrouver le régime en vigueur avant le régime Vadovsky, avec plusieurs modifications cherchant à rendre le pays meilleur. Certaines législation ont tout de même étés imposés, notamment concernant les documents à présenter pour franchir la ligne de contact devenue frontière : un simple papier d'identité attestant la nationalité Translavique permet un passage de la nouvelle frontière, aux yeux des gardes frontière du côté nord.

Il est à noter que 3 autres pays, ayant également participé à l'opération militaire Onédienne, dont Teyla, Sylva et la Galouèse, ont refusé de reconnaître la Translavya du sud comme étant la seule entité pouvant succéder à l'ancienne Translavya.
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Ambassade de Tanska en République Translavique
Note de Katerína Sigtýsdóttir, Ambassadrice de Tanska, pour l'Administration à Norja

Anapol,
le 22 septembre 2014


Note classifiée pour le Secrétariat Général du ministère des Affaires étrangères et des Droits humains

Réarmement


Les informations émanant de la partie de la Translavie a contrôlée par la Loduarie Communiste font état d'un début de réarment aussi visible par l'accroissement du nombre de soldats gardant la frontière. Les chiffres officiels de l'auto-procclamée "Démocratie communiste de Translavya", qui s'est par ailleurs dotée d'une constitution sans consultation, font état d'une augmentation des effectifs militaires devant approximativement atteindre le double de celui de la République Translavique, d'un parc blindé dépassant la centaine de véhicules et de plusieurs de dizaines de pièces d'artillerie. La gestion loduarienne de la partie occupée de la Translavie se traduit donc par une militarisation rapide de son appareil industriel et de son organisation social comme en témoigne la constitution à son article LVI : "Le service militaire est obligatoire. Le comité central des administrés en fixe la durée selon la nécessité."

Cet article constitutionnel ainsi que le suivant, art. LVII : "Les citoyens sont tenus de défendre la Démocratie communiste en cas d’agression des puissances de l’argent. La trahison à la patrie socialiste, quelque soit sa forme, est rigoureusement punie" laisse entrevoir un entraînement de la société civile dans les même logique destructrice que le régime précédent.

Ces éléments amènent nécessairement à évoquer la question du réarmement alors que la défense de la République Translavique est actuellement uniquement garanti par les forces présentent de l'OND et de Gallouèse.

A l'heure présente, les dépenses militaires de la Translavie sont inexistantes (y compris envers les forces de défenses stationnées). L'intégralité du budget est logiquement consacré à la reconstruction d'un système social, d'un réseau industriel et d'infrastructure à même de rétablir un niveau de vie décent à la population avant qu'un gouvernement élu ne puisse reprendre une politique cohérente.

Les politiques économiques menées notamment par le Duché de Sylva mais aussi par des industriels et acteurs civils tanskiens (en particulier dans le domaine industriel et de la recherche) et des autres partenaires de la Translavie laissent entrevoir une croissance économique forte et soutenue sans endettement important de l'Etat. L'absence de dépenses de défense propre jouant aussi sur le rétablissement rapide de finances publiques solides alors que des emprunts garantis sont déjà fournis par des banques tanskiennes à des entreprises translaviennes pour soutenir la reprise d'activité.

D'après une étude sollicitée auprès du ministre temporaire de l'économie, l'ensemble des actions économiques étrangères, les crédits d'investissements et les subventions devraient permettre d'élever le niveau de vie des populations translaves et de rapidement surpasser les niveaux atteints sous l'ancien régime avant son effondrement. Néanmoins, le même ministère temporaire pointe aussi les difficultés évidentes à imaginer un appareil industriel capable de vivre sans aide extérieure et permettant de rouvrir une indépendance économique, en particulier du fait de la faiblesse du marché intérieur translave ne dépassant pas les 2 millions d'habitants.

Cette faiblesse démographique (comparée aux 5 millions de Translaves vivant sous l'occupation loduarienne et au niveau de vie déjà inférieur) est amené à être un poids pour le développement économique du pays mais aussi pour la constitution de forces de défense autonomes. Des politiques migratoires importants et de natalités sont à envisager, d'autant que le territoire reste seulement légèrement plus petit que celui sous contrôle loduarien (72 000km^2 contre 112 000). En particulier, il est aisé d'envisager que la "Démocratie communiste de Translavya" développe rapidement une force armée importante bien supérieure aux forces du Commandement unifié.

Dans ce cadre, il paraît nécessaire d'envisager le réarmement propre de la République Translavique via des politiques claires de soutien et de livraisons en provenance de l'OND. Un réarmement militaire propre signifierait une réduction des crédits de la reconstruction ce qui ralentirait le rythme d'édification des logements, des politiques sociales et éducatives et donc pourrait, sur le long terme, nuire à la bonne santé économique, sociale et politique de la République Translavique. Si l'on estime que la crise du logement et du manque de politique sociale est une des causes fondamentales d'un mécontentement populaire, sacrifier ces dernières pour des armements serait dangereux car entraînant certes la présence de divisions aux frontières, mais un délitement moral de la société civile.

Il parait cependant impossible de ne pas envisager la constitution de politique de défense propre au sein du gouvernement technique de transition. Les rencontres et entretiens effectués avec des officiels translaves à l'ambassade dressent un bilan clair à ce sujet bien que l'absence de gouvernement élu est un frein conséquent régulièrement évoqué. En particulier, la décision d'employer des ressources (notamment financières) et de la main d'oeuvre encore limité à fabriquer des objets qui ne sont pas des consommables est jugé difficile à mettre en place en l'état actuel des choses. En d'autres termes, consacrer un pourcentage important du revenu national à des armements jetterait des ressources sans retombée économique et sociale importante.

Il va sans dire que ce raisonnement et la situation politique actuelle, renforcée par la démarche proactivement militariste de la "Démocratie communiste de Translavya" entraîne le point de départ suivant : le début de réarmement, justifié par la militarisation loduarienne, de la République Translavique doit être effectué par les pays membres de l'OND au moins jusqu'à la mise en place d'un gouvernement élu. L'élection du gouvernement et donc le retour à la pleine gouvernance autonome et indépendante des Translaves provoquera elle une réévaluation indépendante de leur politique et de leur relation à l'OND. Le maintien de la République Translavique dans la sphère d'influence onédienne ne sera parfaitement valable que si le gouvernement technique de transition parvient à une situation économique correcte et une bonne image de l'OND lors des élections.

Etant donné l'importance du coût qu'aurait une politique de réarmement national, le bilan du gouvernement technique de transition mais aussi l'image perçue de l'OND au moment des élections dépend donc de l'absence de ces dits coûts. Cela rend ainsi nécessaire un financement externe, sans attente de rétribution notamment par le biais d'emprunts qui pourraient être perçus comme une main mise sur leur pays.

Pour être complet, il faut ajouter qu'un effort d'armement intensif externe suppose des priorités. En particulier, l'instauration d'un service militaire obligatoire, bien que nécessaire d'un point de vue capacitaire, pourrait être perçue comme une mesure largement impopulaire. Si elle est prise côté loduarien, c'est parce que l'absence d'élection entraîne une faible considération de l'opinion de la population. Ce qui dans le modèle démocratique qui prévalera ne peut être toléré, encore plus si ce service était instauré sous un gouvernement de transition, par essence non-élu.

Néanmoins, la politique de réarmement pourrait avoir des effets positifs sur le futur des élections si elle venait à avoir des retombées indirectes comme par exemple la création d'emplois (industriels ou civils) sans coût élevés car la majorité des dépenses (de matériels) seront induites aux seuls frais des Tanskiens, Caratradiens, Teylais etc. En d'autres termes, la seule solution théorique qui mettrait la bonne réussite du gouvernement de transiiton à l'abri des conséquences socio-économiques d'un réarmement serait de recevoir le matériel et des dons suffisamment importants pour permettre l'entretien du matériel et du personnel et ce sans imposer d'accord de défense avec l'OND qui irait au-delà de la période transitoire.

Cet ensemble d'éléments que je vous présente aujourd'hui vise à reconnaître l'importance de la prise en compte de l'ensemble des critères pouvant justifier mais aussi diriger la nécessaire politique de réarmement. Un effort de réarmement se heurtera en tout état de cause à des difficultés si il est mal pris en compte mais à une chance si les considérations évoquées sont sensiblement étudiées.

Tout cela nécessite néanmoins une chose : la participation de plusieurs pays membres et une consultation étendue avec le gouvernement de transition.
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Séparation de Translavya en deux, quelles sont les réactions ?
19 septembre 2014


Au terme de cette guerre floue dans l'esprit de tout le monde, mais intense, l'ancienne oligarchie dystopique autoritaire de Translavya a dû être coupée en deux, faute d'aboutissement des négociations entre les différentes parties de la guerre ayant eu lieu. Les rivalités entre le bloc communiste et la coalition internationale à tendance libérale furent semble-t-il trop profondes et les divergences de point de vue trop fortes.

La partition a donc été faite et deux entités sont apparues : la [République translavique] ayant pour capitale Anapol, peuplée par 1.5 million de citoyens et d'une superficie d'environ 70'000km², et la Démocratie Communiste de Translavya (régulièrement abrégé DTC) de plus de 110'000km² et d'une population d'environ 5 millions d'habitants. La [République translavique] est située au sud et la Démocratie Communiste de Translavya (DTC) est située au nord.

Au-delà des conséquences géopolitiques et géostratégiques très importantes, ce qui est une des premières questions, une des premières préoccupations, c'est : et les translaviens dans tout ça ?

Car les premières victimes et les premiers concernés par ce conflit sont les populations vivant dans l'ex-République Sociale Fédérative de Translavya. Et il nous parait donc important de chercher à connaitre leurs avis et comprendre ceux-ci. Nous avons donc déployé des équipes sur place dans le but de recueillir des témoignages des populations locales.

Roman Bohdanovych Shulha, père de famille :

Il est évident que la séparation en deux de notre pays est un choc. C'est vécu comme un véritable drame pour tout le monde et quand on m'a annoncé cela, j'ai pleuré. Mais pour être totalement honnête, et même si c'est un peu égoïste, je préfère cela à une unification du pays sous la domination loduarienne. Même si leur intervention a en partie été la raison de la chute du régime scientiste fascisant, ils ne sont pas venus pour nous libérer, mais seulement pour mettre le nom de leur leader Lorenzo sur nos chaines. Remplacer un tyran par un autre, ce n'est pas ça que j'appelle libérer. Sérieusement, j'ai lu des bribes de leur constitution, c'est fou à quel point l'assujettissement à la Loduarie est peu camouflé. Ce qui se passe au nord, c'est dramatique. Une partie de notre pays est devenu une colonie loduarienne, et ça pour moi, c'est le plus déchirant.

Zoya Panasivna Bondar, mère célibataire :

C'est vécu à la foi comme un choc et une libération. Voir notre pays coupé en deux, c'est difficile à vivre, mais au sud, on a enfin gagné l'espoir d'un lendemain meilleur. La coalition internationale a apporté avec elle l'espoir de la démocratie, de la liberté et des droits humains, et ça, c'était impensable il y a encore quelques mois. C'est vraiment une chance unique que nous avons et j'espère que le gouvernement technique va répondre à nos attentes. Nous sommes vraiment solidaires avec les translaviens du nord qui vont devoir continuer à vivre sous le joug communiste. J'espère qu'un jour, on pourra être unifié sous un seul et même pays vraiment aussi stable, démocratique et prospère que les démocraties libérales d'Eurysie de l'Ouest et pas un pays qui impose une idéologie à tous.

Valentyna Olehivna Demchuk, lycéenne (ou équivalent) :

Moi, en tant que jeune, c'est une nouvelle absolument incroyable. Forcément, ce n'est pas ce que j'aurais voulu que mon pays soit coupé en deux, mais qu'on soit enfin libres, c'est le plus beau jour de ma vie ! Je me suis beaucoup documenté de manière illégale sur les démocraties libérales durant la dictature fasciste et scientifique qui nous contrôlait, et mon plus grand rêve, c'était qu'on soit un jour un pays comme ça. Et aujourd'hui, on en a enfin l'occasion, on va pouvoir décider de notre avenir ! Franchement, je préfère un pays divisé, mais libre au sud, qu'un pays unifié sous une autre dictature communiste, même si j'aimerais qu'on soit tous réunis. Pour la jeunesse, on va plus vivre ça comme la création d'un État libre et démocratique au sud, que la séparation d'une nation.

Vadym Leontijovych Bilyk, ouvrier :

Je suis très heureux qu'on accède enfin, ou en tout cas une partie de la Translavya, à la démocratie, même si j'ai un peu peur de ce qui va se passer. Personnellement, la démocratie libérale, ça me convient, du moment qu'on n'est pas soumis à une oppression patronale qui remplacerait la dictature scientiste. C'est nécessaire de conserver du socialisme pour améliorer nos conditions, mais je suis sûr que nous serons capables de trouver le bon compromis par le dialogue qui est permit par la démocratie.

Les réactions du sud semblent pencher vers une profonde tristesse de la séparation en deux du pays, mais un soulagement d'être dans la partie démocratique. De plus en plus de gens sont conquis par les promesses de la démocratie libérale et des alliés du nouvel État qui se rêve en futur modèle de prospérité et de démocratie, contre-modèle à l'Eurycommuniste à l'est et symbole de la résilience des peuples pour la démocratie. Le gouvernement technique mis en place à donc beaucoup à faire s'il veut répondre aux aspirations démocratiques et sûrement libérales du sud. Cependant, une partie de la population endoctrinée reste sceptique, la convaincre sera une tâche extrêmement dure. Des décennies de propagande auront eu raison de l'esprit critique et politique d'une partie des translaves. Ce que l'on commence à nommer une œuvre de "détranslascientisation" ou "détranslavisation" sera nécessaire si le pays veut s'engager sur la voie de l'avenir, de la démocratie et de la prospérité.

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Famille translave retrouvant sa ville après la fin de la guerre
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Logo du ministère de la Défense nationale de la République Fédérale de Tanska


L'administration fédérale annonce de l'assistance sécuritaire pour la translavie
(25 septembre 2014)

Aujourd'hui, le ministère de la Défense nationale de la République Fédérale de Tanska annonce une assistance sécuritaire pour s'assurer que la Translavie dispose des outils nécessaire à assurer sa sécurité afin de permettre sa transition démocratique. Cette livraison est permise par l'autorisation gouvernementale de retrait (AGD), dont la valeur est estimée à ¤119,000, fournira à la Translavie des équipements répondants à ses besoins les plus urgents en accord avec le Gouvernement technique de transition.


Les capacités de l'AGD comprennent :
  • des véhicules légers tout terrain VPRHM-Viper M1007
  • des camions de transport CAMTAR-3
  • des camions citerne CAMCIN-3
  • des chars de dépannage Strids-D1


Il s'agit de la première tranche d'assistance matérielle fournit par l'administration Lakkas à la Translavie depuis sa formation. Tanska continuera de travailler avec ses partenaires pour assurer la transition démocratique du pays et lui permettre d'assurer la défense de sa souveraineté.
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Zealand Coat of Arms


Annonce du Secrétariat Général de la Fédération des Communes Zélandiennes.


Vu les pétitions citoyennes,
Vu les conclusions unilatérales majoritaires des Assemblées de Conseil des Commune-Unies,

Le Secrétariat Général et l’ensemble des Secrétariats Fédéraux annonce la reconnaissance par la Fédération des Communes Zélandiennes des deux États Translaves issus de la partition de l’ancienne République Sociale Fédérative de Translavya.

Les Secrétariats Fédéraux aux Affaires Étrangères et au Commerce Extérieur : les Citoyens Giel Rutter et Fleur Wessels demandent l’établissement, la signature et la ratification d’un traité de paix entérinant définitivement l’actuelle ligne de contacte en frontière de jure, ainsi qu’un état de paix en lieu et place d’un cessez-le-feu entre la République Translavique (R.T.) : capitale Anapole et la Démocratie Communiste de Translavya (D.T.C.) : capitale Anslav.

Le Secrétariat Général annonce baser la politique de soutien des Commune-Unies Zélandiennes à l’égard de la République Translavique sur la politique de soutien de l’Organisation des Nations Démocratiques.

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AGP

Pays concerné : Zélandia, Gallouèse, DCT, Translavie du Sud
Date :?
Localisation : Ligert, Duché Gallouèse

Dépêche AGP :
Lors d’un briefing hebdomadaire, le général d’armée Ventura, Généralissime des Forces Armées Gallèsantes (GFAG) a relevé la récente déclaration du Secrétariat Général de la Fédération zélandienne, et s’est inquiété de propos tenus à l’encontre des deux Translavies.

Sans commenter le choix de reconnaître les deux pays, une posture similaire à celle de la Gallouèse mais qui relève selon l’officier « du politique », le chef d’Etat-Major s’est plaint de l’injonction zélandienne à la signature d’un traité de paix entre les deux Translavies. « D’abord, la République Translavique n’existe pas, que je sache. S’il y a un traité, il impliquera forcément l’OND et la Gallouèse. Ensuite, ce n’est pas leur affaire » à notamment affirmé le militaire.

Il a enfin accusé le Zélandia, grief le plus important selon lui, de mettre la paix Translavique en danger : les deux Translavies n’étant pas en guerre, la signature d’un traité de paix n’aurait pas de sens légal pour le général Ventura, qui fustige « une posture » zélandienne qui compromet la sécurité des Translaves et des forces alliées sur place.
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THE TANSKIAN TIMES

Anapol, 29/09/2014


INTERIEUR / République Translavique

Le recensement a débuté en Translavie sous l'accompagnement de conseillers


Petit village a quelques dizaines de kilomètres au nord d'Anapol, capitale de la République Translavique. Depuis plusieurs heures maintenant, le personnel de la mairie sillonne les rues et fait du porte à porte pour recenser la population. Si le maire est lui inexistant car arrêté pour sa participation active a l'ancien régime, le perosnnel administratif est lui toujours en place.

Dans la mairie, 2 conseillers juridisues tanskiens effectuent un travail simple : noter le recensement dans une base de donnée nationale. L'administration centrale fortmeent impactée - pour ne pas dire détruite - par la guerre etant en incapacité d'éffectuer ce travail. Leur rôle s'arrête ici, un simple logiciel de données quantitative à l'échelon national, exceptionnellement traduit en la langue local et sur lequel les personnels de mairie sont progressivement formés.

La raison de ce premier recensement est simple : preparer le futur de la démocratie translavique et donc de la tenue des élections. Ce sont regulierement les quelques mots qui viennent avec l'aide technique "nous sommes la pour vous aider a recenser pour que vous puissiez choisir le futur démocratique de la Translavie". Ni plus, ni moins. En parallèle il n'est pas rare d'observer plusieurs ONGs venir effectuer des distributions alimentaires et médicales, toutes arborant quelque part un logo de l'OND et sillonnant le territoire.

Les conseillers administratifs tanskiens seraient plusieurs dizaines affectés a ce role d'assistance technique au recensement de la population dans une république qui n'a encore de républicaine que le nom. Si la tenue d'élections générales semble encore éloignée, celles plus locale pour la constitution d'une administration et de conseils regionaux pourrait être envisagé avant la fin de l'année estiment plusieurs conseillers. "L'idée serait simplement de faire elire un ensemble de conseils municipaux qui éliraient des conseils régionaux afin de faire remonter les demandes er problème par couche succesive." Et accessoirement de construire une administration interne compétente permettant un meilleur cadrillage du territoire et de son million et demi d'habitants estimé. Une chose reste a avoir pour la tenue de telles élections locales : l'accord des autres membres.

Côté tanskien, bien que discret sur la question, plusieurs ministres ont fait part de la necessite de mettre l'accent sur l'importance de ne pas repeter les actions du precedent regime communiste. "L'objectif est a la démocratisation et à l'empêchement de réitérer les horreurs du passé. Ils élieront qui ils voudront mais dans un cadre démocratique et respectueux des droits humains pour ne pas retomber dans la folie du précédent régime. Et ça les populations locales en sont conscientes, c'est ce qu'il remonte du terrain." indiquait un membre de cabinet proche du dossier.
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Baroufle sur la Brann

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La mission à la sécurité intérieure de Polkême vient de remettre à la Couronne un décret étendant les prérogatives et les effectifs des campagnes de chevauchées de reconduite à la frontière. Ce décret concerne exclusivement les territoires de Brann altanaise et de Brann du nord, qui partagent tous deux une frontière avec la République translavique. Sa Majesté Vastimil Vol Drek a signé le document, le rendant de fait opératoire dès aujourd’hui.

Les Barons de la Brann altanaise et de la Brann du nord verront leurs casernes renforcées de quatre compagnies de hussards royaux pour patrouiller la steppe altanaise. Les migrants qui y circuleraient sans pouvoir présenter de papiers d’identité ni s’exprimer en Polk se verront forcés de faire demi-tour, les cavaliers ayant ordre de les poursuivre au pas pour s’assurer qu’ils rebroussent chemin. Sur ordre d’un officier, et après deux somations, le trot est désormais légalement autorisé pour une meilleure gestion des flux. La violence physique directe n'est pas autorisée sans raison valable, elle peut toutefois se faire par l'intermédiaire du cheval. Sa Majesté a tenu à rappeler l'entière confiance qu'il voue à ses hussards.


Ce décret a été motivé par la mission à la sécurité intérieure selon l'argumentaire suivant :

- compte tenu de la crise touchant la Translavya, l’écroulement de son économie et la perte de territoires, les flux humains se sont intensifiés aux frontières de la Polkême, dans la région de la Brann ;
- les barons locaux se trouvant dépassés en nombre et ne pouvant assurer l’imperméabilité des frontières comme attendu ;
- les populations de Translavya étant, jusqu’à nouvel ordre, considérées comme non-intégrables en Polkême du fait du décalage culturel, linguistique et ethnique, elles ne doivent pas être autorisées à rester en territoire de Polkême ;
- considérant qu’il n’est pas de la responsabilité des barons de la Brann de prendre en charge un peuple qui n’est pas le leur, la protection et les besoins naturels des populations étrangères en Polkême doivent être tout entiers assurés par les autorités de leur pays d’origine ;

C’est pourquoi, compte tenu des quatre arguments développés ci-dessus, la mission à la sécurité intérieure prie Sa Majesté Vlastimil Vol Drek de bien vouloir étendre exceptionnellement les pouvoirs militaires des barons des régions de la Brann frontalières à la Translavya, de clarifier les droits et devoirs des populations migrantes et d’informer les compagnies de hussards de l’attitude appropriée à adopter en cas de contact avec ces populations.
Espérant que notre modeste travail éclairera la décision de Sa Majesté.
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sdf

Le Norjien Défense - Translavie

Dans les territoires translaves libérés, des milliers de soldats tanskiens assurent des actions temporaires

Soldats tanskiens et translaves dans les rues d'une ville en banlieue d'Anapol, 28 septembre 2014

Les Forces Armées Tanskiennes de Libération de la Translavie (FATLT) ont un mandat temporaire de protection de la jeune République Translavique aux côtés de l'OND et de Gallouèse, mais leurs actions ne s'arrêtent pas là.

Par Liisa Kanerva, Anapol, 1er octobre 2014.




Ce matin, des centaine d'hommes et de femmes du 2e régiment de cavalerie débarquent de leurs appareils sur l'aérodrome d'Anapol tandis que déjà les premiers hommes du 11e régiment de cavalerie blindé rembarquent. Il s'agit de la première rotation des unités à l'affectation temporaire au sein des FATLT. Toutes deux postées dans l'Isthme en temps normal avec le 3e régiment de cavalerie, les unités effectueront une rotation tous les deux mois entre affectation aux FATLT et garnison dans la province fédérale de Kyli.

Au total, les FATLT seraient estimés à quelques milliers de soldats. Pourtant, en se baladant à travers la République Translavique, un écusson tanskien n'est jamais vu seul. Caratradais, Teylais ou autre pays onédien participant, parfois Gallouésant mais surtout Translaves, les soldats tanskiens ne sont jamais la seule nationalité dans leur zone d'affectation, souhait immédiat du gouvernement. Plus important encore, les blindés et véhicules armés, voir même les armes à feu se font de plus en plus rares sinon inexistantes quand on croise des soldats tanskiens. Exception notable faites des frontières où les patrouilles sont elles plus importantes sans enterrement dans des tranchées. En réalité, le soldat tanskien est généralement aux côtés d'un ou plusieurs soldats translaves et fait figure d'accompagnant, de simple porte-étendard de la présence onédienne pour la sécurité des frontières translaves.

Depuis plusieurs semaines, les politiques données par le gouvernement fédéral sont claires : fini l'occupation, place à la formation et à l'accompagnement. Cela fait trois semaines qu'aucun blindé tanskien n'a été aperçu dans Anapol à l'exception de ceux qui vont bientôt rembarquer ou débarquer avec l'unité militaire en rotation. Les campements tanskiens se sont éloignés des centres urbains et avec eux une certaine psychose de la guerre qui pouvait habiter la population civile. Le rôle a complètement changé. Il est désormais plus fréquent d'observer des treillis dans des opérations d'assistance humanitaire, d'aides aux populations, que de patrouilles armées.

La livraison de plusieurs dizaines de véhicules légers et de camions par les Forces Armées Tanskiennes à la récente armée de la République Translave fait parti de cette politique d'accompagnement défendue par le gouvernement tanskien. La raison principale reconnue par plusieurs officiels est simple : transformer l'image des forces onédiennes mais aussi renforcer la relation entre la population civile et l'armée translave. Depuis l'effondrement des forces communistes lors de la Libération, une des craintes récurrentes formulées par les officiers est d'être perçue comme une force d'occupation plus que d'occupation. Le changement progressif de patrouilles armées purement onédiennes à des rencontres non-armés mêlants soldats translaves et tanskiens permet de changer cette perception. Le discours se veut performatif : Tanska n'est là que pour accompagner et soutenir la jeune République à affirmer et défendre sa souveraineté tout juste retrouvée en l'attente d'un gouvernement élu qui pourrait, ou non, redéfinir le statut des forces onédiennes et gallouésantes dans ses frontières.

Une autre mission réside dans la connexion faite avec les zones plus reculées, bien que rare, de la République Translavique. Si les hameaux montagneux existants en Tanska sont ici inexistants, quelques vallées isolées des grands centres urbains existent encore, régulièrement avec une faible connectivité à internet ou même aux réseaux de communications classiques. Les FATLT accompagnés des forces translaves réalisent alors des mission régulières d'informations et d'assistances aux personnes dont beaucoup sont âgées.

Pour les soldats tanskiens, la transformation de force de libération à force d'accompagnement comme ils l'appellent est un changement particulier de rôle. "L'idée que l'on a de notre rôle est presque devenu celui d'être une cohorte humanitaire à durée indéterminée mais temporaire. Je n'ai presque pas vu mon blindé [un char de combat] en deux semaines de déploiement. Je ne sais pas si c'est agréable, mais c'est différent." nous rapporte un jeune commandant de véhicule du 11e Régiment de Cavalerie Blindée. D'autres ironisent en disant qu'en passant d'un VPRHM-Viper [véhicule léger tout terrain] tanskien aux véhicules translaves (d'autres VPRHM-Viper), ils passent juste de pilote à passagers. "La plus grande barrière reste parfois la langue. On est souvent accompagnés de traducteurs et beaucoup des hommes ont appris des bases pour communiquer avec des locaux. Moi je m'en tiens aux poignées de mains et aux grands sourires, vous savez je n'arrive déjà pas à parler avec un Caratradais ou un Teylais, alors avec un Translave ça ne va pas changer".

De nombreux soldats (près de 90% des unités) sont originaires de la province fédérale de Kyli, lieu d'affectation de leur régiment. Pour beaucoup, l'engagement s'est fait pour la quête d'un débouché professionnel, d'un salaire fixe au-dessus de la moyenne provinciale (à l'inverse des autres provinces fédérales) et d'une certaine quête d'aventure. La présence en République Translavique, sans grand risque de conflit militaire selon plusieurs soldats qui jugent "peu probable que les rouges passent la ligne", devient une forme d'aventure humanitaire, un voyage de deux mois, loin de la boue, loin des chars. Pour beaucoup, c'est aussi la rencontre avec une jeune armée et un moyen d'inculquer des valeurs démocratiques auprès d'une partie de la jeunesse translave. "En patrouillant avec des translaves, surtout quand on à un traducteur, c'est un bon moyen d'apprendre à se connaître mais aussi de leur présenter qui on est, pourquoi on est la que temporairement, notre rôle. Depuis que l'on patrouille à leurs côtés en les suivants, leur regard sur nous change. On passe de potentiel occupant à futur ami. C'est tout bête, mais patrouiller dans des véhicules que chacune des armées emploi est un bon moyen de se rapprocher, de discuter et cela finit régulièrement autour d'un verre le soir" nous racontait Harold, 22 ans, pour son premier déploiement. Si le commandement ne le reconnait pas, les soldats l'affirment régulièrement, les règles ici sont presque plus assouplies qu'en caserne en Tanska. A l'exception peut être de la ligne de contact. "Quand on approche les derniers kilomètres avant la ligne, on retourne vraiment à l'armée. Les armes réapparaissent, les blindés aussi. Mais il y a peu de tensions. On reste généralement à plusieurs centaines de mètres des premiers loduariens et autres communistes. Inutile de créer de la fiction.", rapporte un commandant de compagnie déployé pour une semaine sur une portion de la ligne de contact.
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Les archives translaves : un laborieux travail d'investigation !

Le renversement du gouvernement dément et de l'administration de Translavya au profit de la reconstitution d'un tout nouveau régime sain et autonome qui ne viole pas les valeurs humaines ou démocratiques (et ne provoque pas une terrible instabilité mondiale et nucléaire) avait naturellement mené à des travaux d'enquête au niveau des archives nationales, avec deux grands constats :
-En premier lieu, les fonctionnaires précédents avec cherché pour diverses raisons à détruire une bonne partie des archives suite à l'effondrement du régime.
-L'incompétence notoire du système translavyque se retranscrivait également dans la gestion des archives. Ce second point est particulièrement intéressant puisqu'il complique et facilite à la fois la récupération et le traitement de documents variés : très désordonné, les archivistes classaient très mal leurs dossiers, en perdant d'innombrables quantités régulièrement ce qui rend infernal les recherches. Mais ces pertes ont ainsi été préservées du travail de destruction menée par les mêmes agents gouvernementaux, à la fois désorganisé dans leur processus de destruction, et incapable de mettre la main sur les archives.

La situation se retrouve à être la suivante : l'administration de transition de l'OND a à sa disposition un ensemble très dispersés de documents variés sous forma papier, pellicules vidéos obsolètes, ou disques durs d'un autre temps, ce qui confronte les investigateurs à des contraintes avant tout technique. Et dans la spécificité culturelle de leurs méthodes techniques et organisationnelles (pour dire poliment que ce furent de sinistres crétins), les formats employés sont des plus étranges, contraignant à un processus de rétro-ingénierie du matériel de lecture appliqué. S'il est encore relativement aisé de bricoler les projecteurs pour lire les pellicules vidéos, c'est une autre histoire avec les disques durs qui exigent des ordinateurs et programmes informatiques translavyques. Des équipes d'ingénieurs informatiques sont conséquemment mobilisées (aussi bien issus de nations membres de l'OND que de la RT elle-même) pour traduire cette mine d'information.

Vient ensuite l'expression de tous les problèmes organisationnels susnommés : non seulement les archives collectées sont des documents épars et lacunaires hasardeusement retrouvés çà et là après avoir été, hypothèse la plus probable, perdues par des stagiaires, mais elles sont en plus complètement rédigées avec les pieds. Le traitement est inconstant, les sommaires manquants, les contextes absents, les référencements inconnus aux processus translavyques. En un mot comme en cent, c'est une masse pléthorique d'information mélangée qui sont à portée qu'il va falloir trier, un travail de titan qui provoquera quelques pénuries de cafés et trois ou quatre dizaines de dépressions.
Mais il n'y a pas le choix et le gouvernement de transition déploie les moyens nécessaires avec de larges équipes encadrées pour traiter, trier, regrouper et recouper ces informations.

Après un travail titanesque de recherche, finissent malgré tout par émerger diverses pistes d'informations des plus consternantes. La plus flagrante concerne des notes confuses qui une fois corrélées ne laissent aucun doute : la Translavya entretenait bien des revendications territoriales impérialistes sur fond de justifications démographiques, donnant raison aux accusations de la Loduarie Communiste ayant justifié la cascade d'évènement ayant amené à la situation actuelle. Il est d'ailleurs ironique de constater que ces projets auraient été partagés avec la Loduarie Communiste. Il est également constaté que la Translavya fut lucide sur un unique point, partageant ses observations avec l'OND : le secrétaire Lorenzo serait bel et bien atteint de troubles mentaux, dommage que ce fut également le cas des têtes pensantes de Translavya.

Pire encore, sont retrouvées des traces très intrigantes de ce qui semblerait être des écarts des plus outrageusement sordides dans les documents des centres hospitaliers, et plus précisément des maternités. Au début, analysées avec un relatif désintérêt, ces archives révélèrent rapidement de nombreuses corrélations attirant l'attention. Une augmentation des effectifs d'enquêteurs fut attribuée à ce secteur et les résultats devenaient saisissants : on constatait une forte représentation de diverses pathologies dans les cas d'avortement tardifs. On ne parle pas de maladies graves, mais bel et bien de handicaps viables : trisomie, malformation, ces individus qui auraient pu vivre sont surreprésentés dans ces opérations. Pire encore, certaines archives mentionnent des cas de traitements supposément atroces à l'égard de jeunes enfants identifiés comme autistes. Tout cela parait évoquer une politique eugéniste, mais il est difficile de clamer haut et fort la véracité de cette hypothèse. Comme dit, ces archives sont désorganisées, dispersées et manquantes, empêchant d'affirmer avec trop de certitude certaines pistes.

Au Duché de Sylva, ces bribes d'informations font grand bruit dans les services de renseignement, révélant l'ampleur du régime précédant. Mais il y a momentanément lieu à un débat : doit-on pour autant les révéler ? Ce serait directement donner raison à l'intervention loduarienne et, de fait, décrédibiliser la réponse de l'OND et l'occupation actuelle de la RT selon certains points de vue. Toutefois, ce questionnement prend vite fait face à trois constats très simples :
-Si les renseignements de l'OND sont parvenus sur une petite portion de Translavya à établir de telles corrélations, il n'y a aucun doute que l'UICS parviendra à un résultat au moins équivalent de son côté, et qu'elle n'aura pas la retenue d'énoncer le caractère éparse des sources. Nier ces évènements serait donc néfaste à l'image de l'OND.
-Et second élément, que soient fondés ou non les prétextes de la Loduarie Communiste pour mener son opération militaire, cela ne retire en rien le caractère impérialiste de l'hégémonie idéologique qu'elle visait à appliquer. L'absence de coalition, de concertation internationale ou de preuves abouties avant l'opération décrédibilisent de fait la légitimité de cette intervention.
-Une propagande visant à légitimer cette invasion sera dans tous les cas menés par certains acteurs de l'UICS, archives et légitimité ou non.

Les renseignements sylvois plaident conséquemment au sein du gouvernement de transition de poursuivre les investigations et de constituer un dossier complet et cohérent, déclassifié, à publier de manière à prouver la bonne foi de l'OND. Cela constituera également un argument pour justifier l'intervention de l'OND qui passe de "bloquer l'expansion idéologique et militaire de l'OND" à "contrecarrer un régime avec des ambitions militaristes hégémoniques sur fond d'eugénisme et justifications ethniques".
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