11/11/2014
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[COMMUNICATION] La Tribune des Savoirs

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LA TRIBUNE DES SAVOIRS
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Tempête de Sable à Shadowfen :
Une Force de la Nature Déchaînée


Shadowfen, Désert de Maoplat
18/09/2014

Opa Souvx, journaliste, s'est rendu sur les lieux dès l'alerte des premiers nuages. Elle a été amené dans la salle commune où quelques habitants ont eu le temps de venir de réfugier.

tempete

Dès les premières heures du jour, des nuages de sable s'accumulaient à l'horizon, attirant l’attention des résidents qui savaient d'amont ce que cela signifiait. En effet, l'eau Perdu, régulièrement agitée, provoque fréquemment des tempêtes de sable à Shadowfen. << La tempête s'est intensifiée en quelques minutes, et avant que nous puissions réagir, il etait deja trop tard >>, raconte Amira, une jeune bergère. En l'espèce de quelques heures, des rafales de vent soufflaient à plus de 100 km/h, obscurcissant le ciel. Les alertes météorologiques émises la veille n'avaient signalé qu'un faible voile de sable à plusieurs kilomètres qui, au plus grave, traverserais Shadowfen avant de se jeter à la mer. << Cette fois-ci pourtant, il n'est pas question d'un voile de sable, mais bien d'une tempête de sable >>, continue Amira, le souffle court. Les services de secours et d’urgence ont immédiatement été mobilisés pour répondre à la situation, mais le rafales de vent et les grains de sable tranchants ont rendu les intervention extrêmement difficile et la visibilité presque impossible. Plus les heures passaient, nous raconte les habitants de Shadowfen, plus les toits des maisons commençaient à céder et les portes s'arracher.

A l'heure d'aujourd'hui, il nous est encore impossible d'établir un bilan sur les conséquences de cette tempête de sable. De l'extérieur, plusieurs structures se sont effondrées, et les rues qui, hier encore, résonnaient de vie, sont désormais recouvertes d'une épaisse couche de sable. Les véhicules sont restés bloqués et de nombreux habitants sont restés piégés dans leurs maisons, craignant de sortir face à la tempête déferlante. Le centre de santé local a dû fermer ses portes en raison de l'impossibilité d'accéder aux urgences et l'incapacité de circuler dans la ville. Des cas de complications respiratoires causés par l’inhalation de sable et de poussière ont été signalés avant que les lignes de communication ne soit entièrement coupées. << Nous avons commencé à recevoir des appels de patients souffrant de problèmes respiratoires et de visages égratignés. C'est une veritable course contre la montre a laquelle, pourtant, nous sommes en incapacité de participer >>, explique le docteur Ghuxc, médecin urgentiste à Shadowfen. << La tempête a limité nos capacités, nous espérons que la situation s’apaisera bientôt afin de pouvoir porter secours aux habitants >>. Cet événement tragique soulève des questions sur la préparation de la ville face aux catastrophes naturelles fréquente. Alors que le climat de la région continue de s'aggraver, les experts craignent que de tels phénomènes pourraient devenir de plus en plus fréquents. << Il est crucial que Shadowfen investisse dans des infrastructures résilientes pour mieux faire face à ce type d’événement >> déclare le maire de Shadowfen, fortement préoccupé par la situation. Le conseil municipal de Shadowfen a déjà annoncé des réunions d'urgence pour discuter des mesures immédiates et à long terme lorsque la tempête se serait calmé. La situation ne semble pas se calmer et les habitants de Shadowfen craignent qu'à terme, plusieurs décès soient révélé. << Ma fille jouait avec ses amis lorsque la tempête a commencer, je l'ai appelé mais elle ne répondait pas, je ne sais pas où elle est ni même... si elle est encore vivante >> affirme cette jeune mère de famille. Aucun signe de vie n'est émis à l'extérieur et la colère chez les habitants commence à croître face à l'incapacité d'action. La porte d'entrée à été clôturée et les fenêtres barricadées. Le maire est ferme, << personne ne rentre et personne ne sort, il est de notre devoir de protéger ceux que nous pouvons >>. Une situation de crise à laquelle ce maire récemment nommé n'a jamais été confronté
.

CRASH CLING WHOOSH

À lo- CRSHHH la vitre CRSHHH le maire CRSHHH beaucoup de sang, aid- CRSHHH secours !

L'enregistrement se coupe violemment.

- - -

Shadowfen, 7 heures après l'incident, retour sur les dégâts de la tempête de sable.

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Les premiers rayons du soleil percent à travers les nuages de sable résiduels, révélant un paysage dévasté. Les rues de Shadowfen sont désormais méconnaissables, ensevelies sous des tonnes de sable. Les habitants, encore sous le choc, tentent de regagner leur maison. Des maisons écroulées, des véhicules renversés et des débris éparpillés témoignent de la violence des rafales de vent. << Nous avons perdu des amis, des voisins >>, confie un homme d’âge moyen, les larmes aux yeux. << Je ne sais pas combien de temps nous pourrons tenir dans ces conditions >>. Les équipes de secours peinent à atteindre les zones les plus touchées et tous les hommes du village ont été mobilisés pour creuser le sable. Le maire, souhaitant protéger sa ville, déclare : << Nous allons tout faire pour retrouver les disparus et aider ceux qui sont dans le besoin. Mais nous avons besoin de soutien >>. Des appels à l'aide ont été lancés aux villes voisines pour obtenir des ressources supplémentaires et, si possible, un refuge pour les nuits suivantes. Le docteur Ghuxc, avec son équipe, a commencé à établir un poste de secours temporaire dans l'une des écoles encore debout. << Plusieurs décès ont été constatés, et de nombreuses personnes ont été victime de cet incident >> déclare-t-il. Les prochaines heures seront décisives.
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Retour sur la tempête de Sable à Shadowfen : un événement ancré dans l'histoire

Shadowfen, Désert de Maoplat
18/09/2014

Le journaliste Plaillac Belseau s'exprime sur les conséquences humaines et matériels de la tempête depuis de la tente de premier secours.

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Dans la chaleur écrasante du désert de Shadowfen, des volontaires se sont rassemblés pour chercher les survivants et les corps ensevelis sous les dunes de sable après la violente tempête. Armés de leur pelle et d'espoir, ils s'aventurent dans les monticules de sable, s'enfonçant profondément pour dégager les débris et retrouver le potentiel corps de ceux qui n'ont pas réussi à s'abriter. Malgré la fatigue et le poids de la tragédie, chacun persistent, determinés a trouver et rendre hommage aux victimes de la tempête. Au fil des heures, ils découvrent le corps figé dans des poses de douleur et de peur de plusieurs personnes : amis, familles, voisins. Chaque découverte provoque des cris et des pleurs. De l'autre côte, les médecins s'activent. Leur rôle ne se limite pas à traiter traiter les blessures physiques, mais aussi de répondre aux préoccupations psychologiques et émotionnelles. Les conséquences humaines de cette tempête sont plus que visibles. Un flux de patients souffrant de respirations difficiles, de brûlures et de blessures dues à des débris volants s'est fait remarquer. Sans compter ceux qui, encore aujourd'hui, n'ont pas été trouvé. Des services de soutien psychologique on été mis en place pour aider les personnes à surmonter ce choc. Il est fondamental de reconnaître que la douleur et la souffrance après un tel événement ne sont pas seulement physiques; mais aussi psychologique. Ce qui est, en prime, préoccupant, c'est l'augmentation des cas de stress post-traumatique observés chez les shadowfeniens. Cette tempête plus violente et destructrice que les autres laissera sans aucun doute des séquelles à vie aux habitants de Shadowfen. En quelques heures de tempête, les infrastructures essentielles ont subi des dommages considérables. Les maisons et voitures ont été ravagées par les vents violents chargés de sables et de débris, de nombreuses structures ont vu leurs toits arrachés, leurs murs fissurés, et certaines ont même été complètement détruites. Les infrastructures publiques n'ont pas non plus été épargnées. Les routes sont couvertes de débris, rendant l'accès aux villes voisines et aux zones environnantes difficile. Des poteaux électriques ont été déracinés, entraînant des coupures de courant frequentes. Les lignes de communication ont également été affectées, isolant encore davantage les résidents de leurs proches et des services d'urgence. Les installations agricoles ont également été touchés. Les champs sont désormais recouverts d'une épaisse couche de sable, détruisant les cultures en place et compromettant les récoltes futures. Les agriculteurs sont confrontés à une perte financière consequente.

Noria, la ville voisinant Shadowfen de 55 km, s'est engagé à aider les shadowfeniens en envoyant près de 30 médecins supplémentaires et une centaine d'ouvriers pour déceler les corps. A quelques heures de leur arrivée, les habitants les attendent avec impatience. De plus, le maire de la ville a mis à disposition le gymnase et la salle communale pour abriter ceux dont la maison est détruite. Ces structures, habituellement réservées aux événements sportifs et aux rassemblements, sont transformés en un abri. Des bénévoles de Noria se sont portés volontaires pour installer des matelas, fournir des couvertures et distribuer de la nourriture et de l'eau pour les futurs arrivants. Des groupes se forment pour préparer des repas chauds à offrir aux arrivants et aux personnes hébergées dans le gymnase. Le Dr. Ghuxc, qui reste au cœur de la mobilisation, prépare des équipes médicales pour recevoir les renforts. << Nous devons être prêts à coordonner les soins et à évaluer les besoins prioritaires dès leur arrivée >>, affirme-t-il.
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Interview inédite : La rencontre tant attendue avec le Général Alexeï Balka, commandant de la base kartienne.

Noria, Désert de Maoplat
21/09/2014

Salle de réunion de la mairie de Noria, généreusement prêté par le maire pour l'occasion, et aménagée pour l'occasion. Trois journalistes sont présents pour retranscrire l'échange. Orsart Tally, représentant des Armées Unies loclenasque attend la venue du Général Alexeï Balka, commandant de la base kartienne.


Orsart Tally : Bonjour et bienvenu à Sochacia Ustyae Cliar, Général Alexeï Balka ! J'espère que vous avez fait bon voyage.

Général Alexeï Balka: Bien merci, même si je reviens d'une mission assez compliquée. Et vous ?

Orsart Tally : Plutôt agréable, je dois admettre. Puis-je vous inviter à vous asseoir et vous offrir une tasse de notre thé traditionnel ?

Général Alexeï Balka: Ma foi, essayons.

Orsart Tally : Comment se porte l'Empire de Karty ?

Général Alexeï Balka: Mis à part les récentes tensions au Diambée, rien de grave et vous ?

Orsart Tally : Et bien, nous avons eu une récente tempête de sable à Shadowfen, celle-ci a fait de nombreux dégâts : autant matériel qu'humain. Nous essayons de mobiliser un maximum de monde pour venir en aide aux Shadowfeniens.

Général Alexeï Balka: La base militaire a également été touchée mais nous sommes en attente de rapport. Néanmoins, ce type d'infrastructure est prévu à cet effet, les militaires pourraient venir en aide à votre population ?

Orsart Tally : Il est vrai que toute l'aide possible est la bienvenue. Nombreuses sont les maisons ensevelies sous le sable à l'heure où nous parlons aujourd'hui. De plus, nous n'avons pour le moment pas pu poser de bilans sur les conséquences de cette tempête. Nous craignons que certaines personnes n'ont pu trouver refuge à temps.

Général Alexeï Balka: l'Empire de Karty s'engage à envoyer 1/3 de ses soldats de la base, à savoir 100 soldats en aide à l'UC Sochacia.

Orsart Tally : Voilà un geste honorable, nous vous en sommes infiniment reconnaissant.

Général Alexeï Balka: En tant qu'allié c'est bien normal ! Nous fournirons un soutien moral, matériel par des denrées alimentaires.

Orsart Tally : Je vous en remercie, à mon nom et celui de l'ensemble de l'UC Sochacia.

Général Alexeï Balka: Naturellement, et, j'ajoute que votre thé est exquis.

Orsart Tally : Vous m'en voyez ravie ! C'est une recette loclenasque dont nous sommes très fière ; l'une des spécialités du pays, je tiens a le preciser.

Général Alexeï Balka: La spécialité de l'Empire en terme de boisson, est le schnaps, je ramènerai une bouteille si j'en ai l'occasion.

Orsart Tally : Ce serait un plaisir de goûter, j'en suis sûr, il sera à la hauteur de nos attentes.

Général Alexeï Balka: Je l'espère également !

Orsart Tally : Passons si vous le voulez bien et entrons dans dans des sujets plus concret : votre base militaire.

Général Alexeï Balka: Je vous écoute.

Orsart Tally : Votre arrivée suscite chez nos citoyens autant d'excitation que d'appréhension. Ils craignent que cette base kartienne ne vienne déranger la tranquillité habituelle de l'UC Sochacia. Pouvez-vous nous décrire les principales missions de cette base militaire ?

Général Alexeï Balka: Inquiète naturelle. Tout d'abord cette base nous sert en quelque sorte de port pour faire transiter de la marchandise, vous savez que nous sommes un producteur d'armement. De plus, cela nous permet plus généralement de pouvoir intervenir un peu partout en Afarée. Ensuite, cette base nous permet de vous aider en temps de crise avec notamment la récente tempête de sable.

Orsart Tally : Naturellement. Quel sera le personnel total ici, et quelles sont les différentes unités présentes sur la base ?

Général Alexeï Balka: Nous possédons 300 militaire sur cette base.

Orsart Tally : Et quel type de rapport comptez vous entretenir avec la population locale ?

Général Alexeï Balka: Les militaires restent la majeure partie du temps dans la base. Néanmoins une relation de bonne entente est à privilégier, pour preuve notre envoi d'aide.

Orsart Tally : Quels sont les protocoles en cas de menace potentielle ? A l'échelle de votre base et de notre pays ?

Général Alexeï Balka: En cas d'attaque sur notre base, nos militaires répondront sans hésiter. Et si c'est votre nation, 300 militaires ne suffiront pas à repousser une attaque potentielle sur votre pays.

Orsart Tally : Enfin, souhaitez vous adresser quelques mots à l'intention de nos citoyens

Général Alexeï Balka: Bien que nous sommes une nation étrangère à la vôtre, l'Empire de Karty est votre allié. Je terminerais en disant la devise impériale, Patrie, Armée, Honneur.

Orsart Tally : Tout me semble bon. Avez vous des questions auxquelles nous pourrions répondre ?

Général Alexeï Balka: Mes remerciements, au nom du Saint Empire de Karty.

Orsart Tally et le Général Alexeï Balka se serrent la main avant de se quitter.


Portrait
Portrait du Général Alexeï Balkaw,
aperçu à la sortie de la marie
Peinture à l'huile, 2014
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Éboulement mortelle à Shadowfen : Les militaires kartiens appelés en renfort

Shadowfen, Désert de Maoplat
28/09/2014

Podcast


Journaliste 1 : Des maisons détruites, des murs écroulés, des toits effondrés, vous l'aurez compris : il s'agit bien de la ville de Shadowfen. L'histoire de tout un passé s'est envolée ce 18 septembre 2014.

Musique : bip bip bip La tribune des Savoirs, des informations en continue, pour tout et pour tous bip bip bip

Journaliste 1 : Recouvert d'un épais manteau de sable, le sol de Shadowfen semble vouloir aspirer les pas des passants. À chaque mouvement les gens s'enfoncent dans le sol, comme si celle-ci cherchait à retenir ceux qui osent la fouler. Le ciel, d'un bleu aveuglant, n'est parsemé que de quelques nuages qui dérivent paresseusement à travers le ciel. L'air est devenue lourde, plus que d'habitude ; presque oppressante.

Journaliste 2 : Derrière cette image idyllique, Shadowfen continue de subir les conséquences de la tempête récente. Alors que la majorité des habitants ont pu être rapatrié à Noria et sont gracieusement nourrit, logé et blanchi par des bénévoles empreints de bonne foi, d'autres demeurent encore sous les gravats, sous le sable ou dans les caves.

Journaliste 1 : Il y a quelques heures seulement, un éboulement mortel s'est produit, et on vous raconte tout ça maintenant !

Journaliste 2 : Les forces de l'ordre ont reçu, hier dans la soirée, un message grésillant d'une famille bloquée dans le sous-sol.

Journaliste 1 : En effet, une femme enceinte, un enfant de quatre ans et un père ont signalés être dans leur cave pour se protéger de la tempête. Les forces de l'ordre n'ont pu que s'assurer de l'état de santé de chacun que la ligne de communication à été violemment rompue.

Journaliste 2 : Face à la situation, des citoyens volontaires ont été rapidement amenés à Shadowfen pour venir en aide aux militaires kartiens. Quelques tonnes de sable supportant les murs affaiblis ont été enlevées, la maison a cédée, entraînant un effondrement. Dans une course contre la montre, les équipes de secours, les militaires et les bénévoles se sont acharnées à dégager les gravats et retrouver la famille.

Journaliste 1 : Après des heures de travail, la famille a été retrouvée. Le père, gravement blessé après s'être sacrifié pour protéger sa femme et son fils, avait été touché par une planche lors de l'effondrement. La mère et l'enfant, traumatisés par l'expérience, ont été sauvés. L'examen gynécologique a malheureusement démontré le décès de l'embryon.

Journaliste 2 : La ville de Shadowfen se relèvera de cette épreuve avec courage et détermination. Les efforts de secours se poursuivent sans relâche pour retrouver d'autres survivants. Une lueur d'espoir et de solidarité brille à travers les ruines et les décombres. La communauté reste unie dans l'adversité, priant les esprits plus que jamais.

Journaliste 1 : Restez à l'écoute pour plus d'informations sur la situation à Shadowfen.

Fin du podcast
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Tempête de Sable : Les dernières nouvelles et le bilan.

Shadowfen, Désert de Maoplat
01/10/2014

Plaillac Belseau, journaliste pour la Tribune des Savoirs, et le maire de Shadowfen.

Le soleil brille sur le petit village de Shadowfen, 7h30 du matin, et tous les villageois sont déjà au travail. Un travail différent, celui de la reconstruction presque totale, d'un village. Leur village. Chacun tente de reprendre sa vie d'avant, celle que la tempête n'aurait pas touchée. Les rues, animées par le bruit des enfants et non le vent qui s'inflitre au travers des maisons, le cliquetis des outils de maçonnerie et boiserie et non celui des vitres qui se brisent, et les échanges amicaux entre les résidents qui ne sont plus des cris d'horreur donnent l'impression d'un jour d'octobre normal. Un jour presque normal. Pourtant, au-delà de cette tranquillité, une fragile façade masque le lourd impact de la tempête. Le sable, donc presque la totalité du superflus à réussi à être ôté, laisse voir pleinement les dégâts. Certaines maisons se sont volatilisée, d'autres ont été jetée plus loin par le vent. Le centre du village, composé de maison en béton, ont été épargnées et ne voient que leurs vitres brisées et leurs portes arrachées. Les jardins, les serres et les plantations ont été emporté par la tempête. Les routes sont couvertes de débris et certains morceaux de macadam troués. Il faudra plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour rétablir la situation et réparer les routes. <<Les maisons, en particulier dans la vieille partie du village, ont subi des pertes. Des dizaines sont inhabitables, avec des toits arrachés et des murs qui menacent de s'effondrer. Nous avons commencé à rassembler des fonds d'urgence pour aider ceux qui ont tout perdu >>, un appel à l'aide que le maire de Shadowfen adresse à tous.

Notre Reine a expressément organisée une réunion avec les quatre représentants de région afin de poser un premier bilan sur la situation complexe à laquelle fait face Shadowfen ; et en voici un court extrait :

Journaliste redacteur royal a écrit :Reine Limollac Hermaris : La situation à Shadowfen est préoccupante. Notre peuple a besoin de notre soutien immédiat. Il est de notre devoir de venir en aide financière au maire de Shadowfen pour permettre la restitution du village.

RD : Votre Majesté, je suis tout à fait d'accord. Les ressources de notre région peuvent être mises à disposition pour contribuer à la reconstruction. Nous devons agir rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave.

RJ : Je soutiens cette initiative. Nous avons également des fonds d'urgence que nous pourrions offrir. Il est crucial que chaque région apporte sa part pour aider Shadowfen à se relever.

RTK : Je mettrais également les fonds nécessaires, il nous faut reconstruire ce village au plus vite et permettre aux habitants de reprendre une vie normale.

RA : Je suis entièrement d'accord. Nous devrions également envisager des mesures à long terme pour assurer un soutien continu.

Le bilan :
83% des maisons sont inhabitables, 7,2% des shadowfeniens sont décédés lors de la tempête et 65% ont été blessé dont 19% l'ont été gravement.

Notre Reine a également annoncée, lors de la réunion, un bal au palais royal afin de laisser partir les morts comme il se doit. Cet événement ne sera pas seulement une occasion de célébration, mais un moment solennel pour rendre hommage à ceux que nous avons perdus. Le bal débutera par un discours de la Reine, qui exprimera ses condoléances et sa solidarité envers toutes les familles. Par la suite, une prière sera faite par l'ensemble des invités, suivie du sacrifice d'une chèvre et la crémation. Tout au long de la soirée, des danses traditionnelles, des performances de musiciens locaux et des discours de soutien auront lieu. Les fonds récoltés lors de cet événement seront également reversés au village. Les habitants de Shadowfen auront la priorité pour s'inscrire à cet événement.
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Bal de rendu : Le Palais Royal comme temple religieux.

Garthram,
13/10/2014

Opa Souvx, journaliste, s'est rendu au palais royal pour le bal de rendu aux esprits des victimes de Shadowfen.

À l’heure où le jour cède lentement sa place à la nuit, le ciel se pare de nuances colorées : passant du bleu au violet, puis à l'orange. Les dernières lueurs du soleil filtrent a travers les tours du palais royal. Des lanternes et guirlandes lumineuses, accrochées aux balcons, sont allumées et permettent de le voir. Érigé au cœur du désert, les dunes dorées ondulent sous le doux souffle du vent du soir. Les murs du palais, d’un blanc aveuglant, scintillent à la faible lumière du soleil, créant un contraste éblouissant avec la chaleur des sables environnants. Le palais, ornée de mosaïques en marbre, est inspirés des traditions anciennes évoquant à la fois la grandeur et l'élégance. Le parfum des fleurs exotiques s’élève dans l’air chaud, tandis que les palmiers se balancent doucement. Dans les jardins du palais, les fontaines, sculptées avec soin, jaillissent d'eau claire. Au centre du jardin central, un feu est établie en prévision du rendu. Dans les jardins autour, des silhouettes se déplacer, vêtues de robes traditionnelles aux couleurs vives qui flottent. Les rires et les conversations à voix basse résonnent, créant une atmosphère de convivialité et de joie. À l'intérieur du palais, les salles sont décorées avec soin, où des tapis persans tapissent le sol et des lustres en cristal brillent au-dessus des têtes.

La reine a ouvert le bal à 19 heures, lors d'un discours mêlant informations, condoléances et vœux :
Limollac Hermaris a écrit :<< Cher cuo loclenasquenyien et cio loclenasquenyien,

Ce soir, alors que nous nous rassemblons dans ce palais, nous nous unissons pour célébrer la vie : la vie passé, et la vie future. Nous honorerons la mémoire de ceux qui vont rejoindre nos Maîtres lors de la terrible tempête de sable qui a frappé Shadowfen. Des vies, des rêves et des espoirs pourront etre effectués et béni par les Grands Esprits. Nous avons perdu, physiquement, des êtres chers, des amis, des membres de notre communauté. Mais ne pleurez pas leur mort, implorez les, ils viendront a vous. Ce soir, nous levons nos verres pour célébrer la mort. La mort et la vie nouvelle qui s'offre à eux. Ensemble, nous ferons face à cette épreuve. Ensemble, nous reconstruirons.

Ce bal n'est pas simplement une célébration, mais un acte de solidarité envers vous. L'ensemble du corps supérieur tient a vous soutenir dans la demarche de crémation. C'est pourquoi, en plus de nos prières, nous avons mis en place des initiatives pour fournir aide et réconfort. Chaque don, chaque geste compte dans ces moments difficiles.

Alors, levons nos verres à ceux qui nous ont quittés, et célébrons la force de notre peuple. Que cette soirée soit un hommage à la résilience de notre peuple et un appel à l'unité en ces temps.

Merci à tous d'être ici ce soir, et que la lumière de l'amour et de l'espoir guide nos pas. Ouvrons nos cœurs et nos esprits en mémoire de ceux que nous chérissons.

Je déclare ce bal ouvert. >>
Suite à son affirmation, les serveurs royaux ont servi successivement l'apéritif, le plat et le dessert. Le thé, spécialité de l'UC Sochacia dont la recette demeure encore secrète, a été offert à tous les invités. La musique n'a pas cessé durant le dîner, offrant aux invités la possibilité de divertir et se divertir par la danse.

Par la suite, un représentant du culte religieux Anthettip à mené à bien une prière afin d'appeler les Dieux.
Représentant du culte religieux Anthettip a écrit :<< Ô grands Esprits des cieux,
Entendez notre prière, notre chant.
Gardiens des Cieux,
Accordez-nous lumière et paix,
Pour guider nos âmes sur le chemin.

Que l’amour et l’unité brillent en nous,
Et que votre sagesse éclaire nos jours.
Entendez notre appel,
Nous vous honorons, maintenant et toujours. >>
Les invités ont été invités dans les jardins, près du feu établi préalablement. Avec respect et solennité, le rituel était préparé. La chèvre, ornée de guirlandes de fleurs, était amenée au centre du cercle. Les participants, en silence, observaient, conscient de la gravité de l'acte. Cela représentait non seulement un acte de dévotion mais aussi une manière de rendre hommage aux ancêtres et aux forces de la nature. Après le sacrifice, la chèvre était placée sur le bûcher, où elle est crémée. Les flammes, nourries par les offrandes, montaient haut dans le ciel, emportant avec elles les prières et les souhaits des invités. Lorsqu'elle fut devenu sandre, une foule d'homme costumé amènerent les cercueils. Les familles, formulant tour à tour la prière funéraire, ont laissé les cercueils aller sur le feu de bois, formant une tour. Des pétales de fleurs ont été lancé en offrande aux Esprits.

La centaine de militaire kartiens à également été convié au bal, indépendamment des rituels religieux, en remerciements de l'aide précieuse qu'ils ont apportés. Ils ont eu la possibilité de jouer leur hymne national, symbole de liaison entre Sochacia Ustyae Cliar et Karty. Un acte fortement apprécié, autant par les citoyens que les militaires.
hymne
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Enquête spéciale : l'incroyable, mais vrai, vie des habitants de Noria

Noria, desert de Maopla
08/11/2014

Vika Lxem, journaliste, se rend dans le bidonville Noria pour nous témoigner de la vie des habitants.

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Les premiers rayons du soleil percent à travers les nuages et, déjà, le centre-ville de Noria est animé. Les étals du marché, bien que faites sommairement, s'installent doucement. Les vendeurs ambulants crient leurs marchandises, les plus courageux d'entre eux font la manche : chacun essaye de récolter quelques sous pour subvenir aux besoins de leur famille. Des fruits, des légumes, des bijoux, les artisans prônent le fait-maison. Les parfums se mélangent : celui des fruits mûrs et juteux, des épices exotiques, et des fleurs fraîchement cueillies. Les stands de bijoux scintillent sous les premiers rayons, attirant l'œil avec leurs métaux brillants. Les artisans, avec des mains habiles et des sourires chaleureux, invitent les passants à découvrir leurs créations uniques. Au centre de cette effervescence, un groupe de musiciens joue une mélodie entraînante avec des morceaux de bois, des vieux cartons mouillés et des boites de conserves. Une technique peu connu mais qui apporte pourtant une belle note musicale.

Les rues étroites et sinueuses sont tapissés de détritus et de débris. Les maisons, faites de tôles, de carton de boue séchée, s'entassent les unes sur les autres. Une situation dans laquelle chacun semble trouver son bonheur : un bonheur sommaire, il va de soit, mais sincère. Un peu partout dans la ville, des coins convivial ouvert a tous sont aménagés avec des tables, des canapés ou des bars. Telle une ville normale, les commerces aux portes inexistantes affichent des horaires d'ouverture, les restaurants préparent leurs repas et les galeries d'art exposent les premières toiles. Les habitants paraissent pouvoir se contenter du minimum. Les odeurs sont un mélange de fumée, d'excréments et de cuisine en plein air. Les bruits sont assourdissants, entre les voix aiguës des vendeurs, le bruit des machines "industrielles" et les éclats de rire des enfants qui jouent pieds nus dans les rues boueuses, faisant omission de la saleté et de la misère. "Nous vivons de peu, mais nous vivons bien. Chacun apporte ce qu'il peut pour aider les autres." confie une femme âgée qui prépare du pain. "Nous n'avons pas de richesse matérielle, mais nous avons un tout autre trésor : la solidarité. Les grandes villes semblent l'avoir perdue il y a longtemps". surenchérit son mari. Les défis sont nombreux : manque d'eau, infrastructures précaires, accès limité à l'éducation.

En recule de l'agitation de la ville, une école se dresse. Faite de bois et de carton, des écoliers sortent et rentrent, courent et jouent dans la cour aménagé à cet effet. Les enfants, malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés, semblent heureux d'apprendre. Les salles de classe sont simples mais colorées, remplies de dessins d'enfants et de livres usagés. Les enseignants, passionnés par leur travail, font de leur mieux pour transmettre savoir et valeurs à leurs élèves. "Il est évident que le diplôme que nous leurs offrons n'est pas reconnu par l'état, mais voir le sourire illuminer leur visage est l'un des plus beaux cadeaux d'un enseignant. Ici, le diplôme que nous offrons compte pour trouver un travail, bien que la majorité prennent la relève de leurs parents" affirme l'une des quatre enseignantes de l'école.image

Malgré la précarité des conditions de vie, des monuments de prière religieux se dressent de part et d'autre de la ville. Ces lieux de culte, qu'il s'agisse de petites églises, de mosquées modestes ou de temples improvisés, sont des havres de paix dans la misère qui anime la ville. Issus de différentes origines ethniques et religieuses, les habitants se réunissent pour prier et trouver du réconfort dans ces lieux sacrés. Les chants, les prières et les rituels constituent des points clés dans leur quotidien, leur permettant de trouver du réconfort et de puiser la force nécessaire.

Les fêtes religieuses, quelqu'en soit la religion, occupent une place centrale dans la vie des habitants de Noria. En plus des fêtes religieuses, les habitants de Noria ont créé leurs propres traditions et festivités pour marquer les événements importants de leur vie dans le bidonville. Que ce soit pour célébrer un mariage, une naissance, ou se retrouver et partager un repas, les habitants trouvent des moyens de rendre ces moments spéciaux. Ces traditions et fêtes inventées sont le symbole de leur force et de leur capacité à trouver de la joie et du bonheur même dans les circonstances les plus difficiles. Elles renforcent le tissu social et créent un sentiment d'appartenance et de solidarité parmi les habitants du bidonville.

Malgré la misère et la précarité qui règnent dans le bidonville de Noria, ses habitants ont su s'armer de solidarité, de joie et de force. À travers leurs traditions, leurs lieux de culte et leurs festivités, ils ont créé une communauté où règnent l'entraide, la résilience et la joie de vivre. Leur capacité à se soutenir mutuellement et à trouver la beauté et la richesse dans la simplicité est une leçon de vie pour nous tous.
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