21/02/2015
18:24:09
Index du forum Règles et inscription Inscriptions Demande d'inscription de NJ2

Projet collaboratif - La Cité du Désert [achevé]

0

La Cité du Désert


Projet collaboratif

Généralités :



Nom officiel : Cité du Désert
Nom courant : Cité
Gentilé : Citadin du Désert

Inspirations culturelles (pays) : Maroc, Rome Antique, Dune, Cité de Pétra, Bagdad, Constantinople, États Latins d'Orient, Sultanats Seldjoukides, Egypte
Inspirations culturelles (religion) : Hindousime, Islam, Spinozisme

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Français, Arabe
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Latin, Grec, différents dialectes afaréens

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Le Désert comme Patrie.

Hymne officiel :

Monnaie nationale : Couronne Prophétique

Capitale : La Cité du Désert

Population : 11 191 850 habitants



Aperçu du pays :




Histoire détaillée de la Cité (lecture facultative)

Tout d'abord, avant de lire ce qui vient, il est important de comprendre le fonctionnement du système généalogique et dynastique princier. Chaque dynastie correspond à un héritage politique marquant le règnes des princes qui y ont apparentu. Ainsi, le changement de dynastie correspond nécessairement à un point de rupture entre les politiques menées avant et pendant un prince donné.

La Dynastie des Enchanteurs
C'est aux alentours de 180 avant Jésus Christ que la Cité du Désert fut fondée par le Prince Numa Ier, plus généralement appelé simplement Prince Numa. Avec différents marchands, il creuse dans la roche et fait amener des blocs de pierre pour se protéger des tempêtes de sable dans l'objectif de fonder un refuge au milieu du désert. Bien vite, afin de se protéger contre d'eventuelles tempêtes de sable, de nombreux marchands passent par la Cité, alors appelée "orosime" (dérivé de ορόσημο, repère en Grec). De nombreuses routes commerciales existentes modifient légèrement leur itinéraire pour passer par la Cité, et de nouvelles voies de communication se crées, rendues possibles par la certitude de trouver une fortification en cas de météo peu clémente. Le Prince y rencontre la Prophétesse, arrivant du Nord avec une compagnie de marchands de fourures. Dans un premier temps celle-ci lui enseigne les arts, la philosophie, la théologie et la littérature, mais les elle et lui deviennent vite amants. Le Prince l'épouse alors et obtient d'elle un enfant, le Prince Numa II. La Prophétesse meurt en couche. À la mort de son père pour des raisons obscures, en -132, le jeune adulte prend les rènes du petit bourg d'une centaine approximative de résidents permanents, soit presque trois cents personnes en comptant les nomades restant dans la Cité l'espace d'un temps.

Le Prince Numa II prend alors pour première mesure de protéger les habitations qui se développent en dehors du bastion, coeur de la Cité. C'est ainsi que le premier rempart de la Cité du Désert commence à être bâti en -131, fortification qui aujourd'hui délimite le domaine Princier au coeur de la Cité. Toutefois les travaux se montrent chers, et très largement au dessus des moyens d'un État qui ne fait payer aucun impôt, ne tenant que par la participation de citoyens soucieux de faire évoluer le cadre de vie. Le Prince Numa II décide alors de taxer l'eau qui sera transportée par la Cité. Afin de ne pas faire manquer en eau la ville et de ne pas se mettre le peuple à dos, seule l'eau passant par la ville mais n'y étant pas destinée est taxée, et l'on paie ainsi la taxe hydrique (TH) lorsque l'eau sort de la Cité. Pour faire respecter cela, Numa II décide de la création de la Garde Princière qui ne s'occupe alors que de surveiller les frontières et d'assurer la sécurité du Prince. D'un point de vue religieux, la philosophie de sa mère lui est transmise par l'intermédiaire de son père, Numa. Il décide alors de fonder l'Arénisme, religion d'État sur laquelle se basera toute la société dans la Cité. Conscient d'être alors fils de la Prophétesse et que sa parole est interprétée comme ayant une valeure religieuse, il décide de ne donner vie qu'à un enfant, assurant de ne pas voir de schisme éclater entre les croyants. Son fils, conçu avec Dame Tyra, est appelé à règner en -120 lorsque Numa II succombe d'une maladie que l'imprécision des rares écrits d'époque rend impossible à déterminer.

Numa III prend ainsi possession du trône de -120. Succédant à un père ayant consacré sa vie à améliorer le cadre de vie des habitants, Numa III reprend les travaux là où ils ont été laissés et donne tout pour les poursuivre. Sans expérience, il se réfère sans cesse à sa mère, Dame Tyra, pour gouverner, si bien que certains considèrent que c'est elle qui dirige le pays jusqu'à la mort de son fils. Elle décide par exemple de créer un caserne de la garde dont l'objectif est de s'occuper des affaires internes à la Cité. En outre la taxe hydrique augmente et d'autres impôts font leur apparition, comme sur l'urine. Numa III finit par épouser sa mère qui lui donne deux enfants : Tyra II et Numa IV. Ne souhaitant en faire éxécuter aucun tout en préservant la stabilité politico-religieuse de la Cité, il les fait s'épouser entre-eux et leur donne à chacun le titre de Co-Princesse Tyra II et Co-Prince Numa IV.

Tyra II et Numa IV arrivent au pouvoir en 95 avant Jésus Christ et font face à une volonté d'indépendance des descendants de marchands qui, ayant hérités leurs parents leurs fonctions, trouvent injuste le traitement qui leur est fait alors qu'ils descendent de ceux ayant aidé à la fondation de la Cité du Désert. Ensemble, bien plus riches que l'État, ils pourraient facilement le faire sombrer, mais là n'est pas leur objectif. Afin d'apaiser les tensions, les grandes familles sont conviées aux réunions importantes pour la vie de la Cité, et la fille unique des co-princes épouse un membre de la famille la plus influente de la ville.

La Dynastie des Mères Cruelles
Tyra III reprend le flambeau de la main de ses parents à la naissance de son propre enfant avec Sieur Amad. Ainsi, en -60, naît le Prince Amad II, mais qui n'exercera pas le pouvoir avant 45 avant Jésus Christ. Tyra III ne comprend pas pourquoi elle a été forcée d'épouser un homme plus âgé qu'elle, et lui fait crever les yeux puis pendre face à son chateau. Les familles machandes prennent cet acte pour une offense mais celui-ci est récupéré par la Princesse auprès de la population comme signe de lutte contre la corruption qui gangrainerait selon elle la société trop fragile. Parallèlement, elle dilapide les fonds de l'État dans une vie de débauche, et Amad II prend en -45 la tête de la Cité en laissant sa mère à ses excès. Prétendant qu'il s'agit des enfants de Sieur Amad alors même que cela est est impossible, Tyra III tombe enceinte en -44 de deux jumeaux, Tyra IV et Amad III. Pouvant maintenant exterminer chaque trace de son mariage avec Sieur Amad, Tyra III fait exécuter son fils aîné en -31, prétextant qu'il ne lui fallait que deux enfants à marier au nom de la stabilité. Tyra s'occupe alors de la Cité jusqu'à être empoisonnée vers 23 avant Jésus Christ.

À la mort de sa mère, Tyra IV suit son exemple et tue la personne avec qui elle était censée se marier, à savoir son frère. Pour se venger de Tyra III, les familles organisent le viol de la Princesse par Sieur Dima. Contre toute attente, Tyra IV rend cela public et nomme son premier enfant Tyra V. Sieur Dima, héro des grandes familles et censé être intouchable tant que Tyra IV n'assume pas l'agression dont elle a été victime, est finalement arrêté tentant de fuire aux frontières, et est emprisonné. Tyra IV tombe enceinte d'un second enfant, et annoncera qu'il sera issu de sa vengeance contre Dima. À la naissance, Dima II sera brûlé vivant et servi comme plat de résistance à une réception des grandes familles. Celles-ci, horrifiées, jurerons d'éteindre la lignée de Trya et de s'emparer du pouvoir. Alors trop exposée, Tyra IV s'enfuit de la Cité du Désert en 10 après Jésus Christ et laisse à sa fille la direction de la Cité.

Tyra V commence donc à régner en 10 après Jésus Christ, dans un climat social tendu et face à des adversaires prêts à tout pour la tuer. Elle renforce alors la Garde Princière et fait sécuriser le bastion. Il sera alors possible de retrouver un fond de paranoïa dans chacune de ses décisions. Persuadée d'un complot, elle fera notamment exécuter toutes ses servantes. Consciente cependant des enjeux sociaux, elle utilisera les grandes familles pour satisfaire les attentes du peuple. Aussi proclame-t-elle le décuplement de toutes les taxes existentes, ruinant tous les marchands de la Cité mais comblant largement les déficits causés par Tyra II. Avec l'augmentation des recettes, Tyra V lance divers programmes de lutte contre la misère. Elle rachète pou rune bouchée de pain les stocks de nourriture de tous les commerçants et les distribue aux populations affamées. Elle donnera naissance à quatre enfants en quatre ans. Le premier sera tué, Sieur Muhamad II, sera assassiné par les grandes familles.

Les trois autres enfants de Tyra V, à savoir Tyra VI, Muhamad III et Tyra VII, se mettent d'accord pour se soutenir. Ils assassinent leur mère en 25 et décident qu'une fois au pouvoir, ils ne pourront prendre de décision qu'à la majorité. Muhuamad III et Tyra VI se marient et attendent un enfant, sans aucun doute le futur Prince. Durant la grossessse de Tyra VI, Muhammad et elle votent pour que le frère soit désigné Prince jusqu'à ce que l'enfant reprenne le fardeau. Cependant, Tyra VI meurt en couche, l'enfant aussi ,et Tyra VII en profite pour faire assassiner Muhammad III par des fidèles qu'elle possédait parmi la garde.

En 29, Tyra VII est donc officiellement seule sur le trône. Soucieuse de renouer des liens avec les grandes familles, et souhaitant faire s'accroître son patrimoine personnel, elle se marie avec Sieur Aminn, membre de la famille la plus influente de l'époque. Ils ont ensemble deux enfants : Dame Tyra VIII et Sieur Aminn II. Souhaitant perpétuer son nom, elle fait couper les testicules de son fils afin d'assurer à sa fille la possibilité d'être Princesse et de pouvoir engendrer une descendance. Ayant un relève assurée, Tyra VII se laisse porter par le luxe de sa vie de Princesse, et vide les caisses de l'État. Toutefois, la population s'en aperçoit : les soldats ne sont plus payés, la Princesse contracte des prêts importants auprès des banques mais aussi des particuliers. Devant trouver un coupable, Tyra VII point du doigt la communauté musulmane implantée dans certaines zones de la Cité. Officiellement, ceux-ci n'ont alors plus le droit de pratiquer leur culte à l'intérieur des murs d'enceinte. En réalité, la population se déchaîne sur les musulmans qui sont alors contraints de partir. Quelques émeutes opposent alors fanatiques de plusieurs religions, et les grandes familles somment alors Tyra VII de se retirer de la vie politique de la Cité du Désert.

Tyra VIII est alors proclamée Princesse en 88. Constatant l'augmentation considérable de la population, qui s'étend bien au-delà des murs d'enceinte de la Cité, elle décide de faire bâtir un second mur d'enceinte. Toutefois, la pauvreté de l'État empêche la réalisation de son projet. Devant nécessairement reprendre le contrôle sur la religion, Tyra VIII tempère les accusations portées par sa mère, se mettant à dos à la fois les islamophobes et les opposants politiques du pouvoir en place. Une ronde de gardes, appelée "La Républicaine", s'insurge alors en 94 et exige une forme de régime dont le pouvoir ne serait pas légué. Ils incendient les réserves de foin de l'écurie de la Garde Princière, privant l'armée de ses cavaliers. Ils sont finalement tout de même rattrapés et brûlés vifs devant le Palais Princier. Tyra aurait alors prononcé une phrase restée célèbre "Nulle vengeance ne satisfait davantage que la mienne". Les musulmans chassés et la population prévenue de la peine encourue pour trahison, le calme revient alors dans la Cité. En accord avec les grandes familles, la Princesse annonce l'annulation des dettes de l'État lorsque celles-ci sont issues d'un emprunt sur une personne actuellement décédée. Les banques, détenues majoritairement par des membres des grandes familles, acceptent d'effacer les prêts de l'État. La Princesse décide alors d'épouser dans ce contexte un homme de la plèbe dont elle est vraiment amoureuse : Sieur Darha. Elle en tombe enceinte et donne naissance à Dame Tyra IX. À 17 ans, la fille de Tyra VIII devient Princesse Tyra IX mais n'arrive toujours pas à avoir de décendant. Tyra VIII tombe à ce moment de nouveau enceinte et ne fait alors pas éxécuter l'enfant, comprenant que sa fille est infertile.

Les Universels
En 120, la Princesse Tyra IX monte sur le trône. Se rendant vite compte être infertile, elle décide de laisser pour unique trace de son passage un héritage culturel à la ville. Elle y construit notamment le plus grand temple religieux jamais construit jusqu'alors en plein centre de la Cité, à côté du Palais Princier - temple qui aujourd'hui en fait partie. Un nombre considérable de croyants s'y rend ainsi chaque jour. Tyra IX comprend aussi l'importance des relations internationales, et tente d'entrer en contact avec les puissances les plus proches, envoyant régulièrement des émissaires aux différentes tribues du Ben Bahè. Tyra XI meurt de manière inexpliquée en 162, dans son lit, sans doute de maladie.

Le Prince Darha IV monte ainsi sur le trône en 162. Petit fils de Dartha II, sa première mesure est de fair exécuter ses parents, Dame Almah II et Sieur Darha III, ainsi que sa soeur, Dame Almah III. Il épouse alors une descendante de la soeur de Sieur Aminn II, Dame Shérine. Cette union avec un membre des grandes familles renforce ainsi la stabilité politique de la Cité du Désert qui peut librement se développer. La ville devant son essor au commerce, Darha IV crée le concept de guilde qui regroupe des marchands d'un même milieu afin de mieux organiser le passage des marchandises. Sont ainsi créées les guildes du métal, de l'eau et des denrées alimentaires. Le Prince aura aussi deux enfants : Sieur Darha V puis Sieur Darha VI. Lors d'un entraînement militaire, Darha V est touché et succombe de sa blessure. Darha VI quant à lui fait un enfant avec la soeur de sa mère, Dame Shérine II, et est donc assuré d'être Prince. Son père lui cède sa place à la naissance de sa première fille.

Darha VI prend le pouvoir à la naissance de sa fille, Shérine III, en 223. Intéressé par les travaux de son père qui possède dans la Cité une image de sauveur de l'économie, il décide de donner plus d'importance encore aux guildes. Ainsi, les marchands désignent des représentants de chaque guilde qui sont régulièrement consultées par le Prince. De plus, de nombreuses autres guiles que celles existentes font leur apparition, comme la guilde des ouvrages, la guilde des tissus, la guilde du bois, la guilde du bétail ou encore la guilde des armes. Tandis que certaines grandes familles encouragent la création de telles organisations, d'autres craignent une diminution de leur pouvoir et donc de leur capacité d'influence sur la Cité. Darha VI fait cinq enfants : Shérine III, Shérine IV, Sieur Darha VII, Dame Shérine V et Sieur Darha VIII. Malgré leur âge, les deux plus jeunes conçoivent un enfant, Dame Shérine VII. Darha VI cède alors le pouvoir à la Co-Princesse Shérine V et au Co-Prince Darha VIII, comme l'avait fait son père pour lui.

La Co-Princesse Shérine V et le Co-Prince Darha VIII arrivent au pouvoir en 271, à la naissance de leur fille Shérine VI. Dès leur arrivée au pouvoir, certaines grandes familles leur expriment leur mécontentement vis-à-vis de l'importance prise par les guildes de la Cité. La Cité est alors séparée en 10 quartiers, et chacune des dix familles les plus influentes a le droit de s'intéresser aux affaires des guildes sur l'un de ces quartiers. Il est ensuite demandé aux guildes d'établir un bureau permanent afin d'être joignable et de définir quel grande famille y est liée. Les ordres sont très flous, et tandis que certaines grandes familles se cantonnent à valoriser les activités économiques de leur quartier, d'autres se conduisent en despotes et taxent abusivement tous les marchands. De l'autre côté de la famille, Dame Shérine III épouse le membre d'une grande famille et donne naissance à Dame Shérine VII. Les frères et soeurs Dame Shérine IV et Sieur Darha VII conçoivent aussi un enfant : Sieur Darha IX.

La Princesse Shérine VI donne un fils à Sieur Ryad en 325. Il s'appelle Ryad II. Comme s'il s'agissait d'une tradition, ses parents laissent à la Princesse Shérine VI le trône. Le pays connaît alors un procès sensationnel : un membre d'une grande famille est accusé par un magistrat. Celui-ci rallie à sa cause le peuple qui réclame un égalité de traitement judiciaire entre les classes pauvres et celles aisées. Or, le magistrat s'appuie sur un loi inexistente, ou du moins grandement modifiée. Transmis le plus souvent oralement, cette affaire met en lumière le problème des règles de la Cité. Shérine VI fait exiler le membre de la grande famille puis réclame alors à ce que l'ensemble des lois soient écrites et disponibles dans tous les quartiers. Cette idée est bien accueillie tant par les gardes que par le peuple. Les grandes familles en revanche s'y oppose, ayant peur que le pouvoir leur glisse des mains. Shérine VI les rassure et fait également traduire les textes du Français vers l'Arabe, le Latin ou encore le Grec. La princesse s'inquiète aussi du destin des membres de sa famille vivant toujours. Elle incitera ses cousins à se marier entre eux en restant vierges et priera ses oncles et tantes de ne plus procréer. La Princesse Shérine VI tombera de nouveau enceinte et mourra à l'acouchement. Sa fille, Shérine VIII, survivra par miracle.

Ryad II prend alors le pouvoir 368. Il constate que les cousins de la mère ont conçu un enfant contrairement aux indications de cette dernière. Toujours en deuil pour sa figure maternelle, énervé de leur non respect des consignes qui leur avaient été données et ayant peur d'un renversement par ces autres descendants de la Prophétesse, il fait exécuter toutes les personnes de cette branche de la famille. Sieur Darha X, fruit de ces relations interdites, est épargné comme preuve de la clémence du Prince. Aux quinze ans de sa soeur, ne souhaitant pas la tuer, il la fait épouser Darha X. Au sein de la Cité maintenant, il arrive que des politiques se contredisent, créant de fortes tensions au sein même des quartiers. Le Prince Ryad II décide alors de désigner un Seigneur chargé de faire la loi dans chaque quartier et qui a un pouvoir contenu par les règles applicables à l'ensemble de l'État. Les ordres du Seigneur devront être écrits et remonter auprès du Palais Princier. Enfin, le Prince Ryad II aura un enfant avec une prostituée dont le nom apparait comme étant Victoria. Sa fille sera alors nommée Victoria II. Il lui laissera le pouvoir lorsque celle-ci tombera enceinte du fils de son cousin, Sieur Darha XI.

En 433, Victoria II prend le pouvoir en même temps que naît son fils, Darha XII. Les populations pauvres de la Cité, qui habitent au-delà du premier rempart, réclament des protections supplémentaires contre les tempêtes de sable. Victoria II fait alors bâtir le rempart que souhaitait déjà Tyra VIII, mais l'agrandit afin de comprendre l'intégralité des habitations au sein de la ville. Pour financer les travaux, la Princesse exige de citoyens tirés au sort un travail gratuit au nom de la communauté. De plus, les Seigneurs participent financièrement à l'effort, contre quoi il leur est promis à tous un titre de "Grand Oracles" une fois les travaux achevés. En 492, son fils, le Prince Dahra, obtient de Dame Alix un enfant : Alix II. La Princesse Victoria lui cède alors le trône.

Le Prince Dahra arrive pacifiquement sur le trône en 491 dans une période de paix et de tranquilité dans la Cité. Il poursuit les travaux entamés par sa mère et souhaite établir une politique commune dans toute la Cité. Déplorant la décision de donner du pouvoir aux Seigneurs et craignant d'être renversé comme certains de ses aînés, il organise une assemblée annuelle avec chacun d'entre eux afin de se mettre d'accord sur le fonctionnement général de la Cité. L'Assemblée des Seigneurs est accueillie à bras ouverts par ces derniers, car elle constitue un moment privilégié des négociations commerciales à l'échelle de l'État.

La Princesse Alix II arrive au pouvoir en 543 dans un climat paisible tel que la Cité n'en a jamais connu. Dans l'objectif d'étendre son influence, elle renforce les moyens mis à disposition de l'armée notamment pour patrouiller dans le désert. Les lois applicables in muros le sont donc également à l'extérieur, du moins partout où les troupes du Prince se rendent. Si le territoire n'est pas intéressant pour ses ressources, contenant essentiellement du sable, la maîtrise des voies de communication, comme les principales routes marchandes, est un enjeu de taille. En les sécurisant, Alix II fait le choix de la stabilité territoriale et commerciale de la Cité. C'est alors que l'on considère la Cité comme ayant été à son apogée. Son rayonnement s'étendant sur tout le Nord-Est de l'Afarée, elle est la puissance principale de la région et le restera jusqu'unification des tribues nomades en Empire et l'arrivée de l'Empire Mongole. En 591, Alix II laisse le pouvoir à sa fille, Alix III.

Les Confessionnels
Alix III est élevée depuis sa plus tendre enfance par des religieux qui lui enseignent la philosophie de la Prophétesse. À son arrivée au pouvoir, elle ne semble pas comprendre l'objectif d'une telle puissance si ce n'est pas dans un objectif de domination spirituelle sur le peuples du territoire, et une influence sur ceux qui sont à l'extérieur. Pour permettre les enseignements religieux, la Princesse fait construire l'Académie Princière, située à côté du Bastion et de la Caserne Princière. L'établissement doit permettre la formation de religieux parmi les citoyens de l'aristocratie selon les commentaires apportés par la Prophétesse durant ses voyages, lesquels sont retranscrits dans ses carnets. L'agogée est par exemple mis en avant par celle-ci. Comme le veut la tradition, Alix III laisse le pouvoir à sa fille dès lors que celle-ci enfante d'un nourisson viable.

La Princesse Alix IV arrive alors sur le trône en 591, et est bien décidée à suivre les traces de sa mère. Elle aussi a été élevée par des religieux, et souhaite donner à l'Arénisme une grandeur encore inégalée. C'est sous son règne que s'achève la construction du deuxième rempart de la Cité, et elle

[à poursuivre...]

Contexte antique
Durant l'Antiquité, la Cité du Désert était un lieu au carrefour des différentes routes commerciales de l'Afarée. Ainsi, lorsque le vent commençait à souffler fort et qu'une tempête de sable se faisaient sentir, l'ensemble des voyageurs et commerçants aventureux se réfugiaient au sein de la Cité afin de se protéger. Se développant alors rapidemment, tirant partie de son isolationnisme comme d'un atout majeur, la Cité-État s'est alors enrichie considérablement, si bien que la région fut longtemps désignée comme "les dunes d'or". Toutefois, si les richessesses se sont vite accumulées, il en est de même des individus qui, contrairement à d'autres endroits du monde, formaient déjà des lieux surpeuplés. S'il est vrai qu'un faible cours d'eau passait sous une partie de la ville, les ressources ne suffirent pas à répondre aux besoins de tous. Une grande partie du budget fut alors alloué à l'importation d'eau par caravanes ou sur le dos d'animaux. Représentant des coûts de plus en plus exorbitants à mesure que la population continuait de croître, le Prince mit donc en place le premier impôt de la Cité : la taxe hydrique (TH).

Période d'échanges avec l'Empire Islamique | 680 à 1500 ap. J.-C.
[Il s'agit ici d'un RP passé commun avec plusieurs autres Nations de la Région, comme Azur.]

L'assaut de tribus nomades | 1128 ap. J.-C.
Point commercial stratégique, mais surtout considérable source de main d'oeuvre dans un espace plutôt désertique, la Cité du Désert figurait comme ville au coeur du monde économique du désert. Suscitant la convoitise des tribus normades du désert, elles tentèrent alors à plusieurs reprises de piller la Cité, afin de s'accaparer ses ressources mais également des moyens humains dans le dessein de revendre les populations sur les marchés dédiés, plus au Nord. Toutefois, chaque tentative d'assaut fut facilement écartée par la garde de la Cité qui bénéficiait d'un armement à distance relativement avancé pour l'époque. En revanche, en 1128, les guerriers nomades réussirent à franchir le rempart de la Cité, commettant d'importants massacres appelés les "Nuits de Sang". Celles-ci s'achevèrent lorsque le peuple décida de s'engager volontairement dans les différentes Gardes Seigneuriales, repoussant ainsi les attaquants et mettant fin à l'offensive.

Guerres mongoles | 1215-1397
La Grande Crise de l'Eau | 1312 ap. J.-C.
Une multitudes de facteurs expliquent la plus grande faute de l'histoire de la Cité. En effet, en pleine période de sécheresse, alors que l'eau de la source phréatique ne coulait plus, une violence tempête de sable éclata sans prévenir et avant que la ville ait reçue ses stocks en eau. Pendant plus d'une semaine, avec seules quelques interruptions momentannées, la Cité fut isolée du reste du monde, et l'on se rendit vite compte que l'eau venait à manquer. Le Prince de l'époque alerta les Seigneurs sur la situation, mais alors que ceux-ci étaient responsables des distributions d'eau dans leur quartiers, les nobles avaient vendus leurs ressources les plus précieuses. Il fallut donc rationner l'eau, et l'on buvait l'eau avec laquelle la famille s'était lavée, et l'on filtrait l'urine pour la revendre sur la marché noir intraurbain... L'eau était donc devenue une denrée d'une extrême rareté, et celle propre se vendait à prix d'or, si bien que les riches en firent des réserves tandis que les pauvres mourraient. En une semaine, environ un millier de personnes seraient décédées de soif, et un autre de maladies. Comme d'ordinaire après les violentes tempêtes, on pouvait s'attendre à ne pas recevoir de nouveau marchand d'eau avant au moins quinze jours, voire peut-être bien plus. L'ordre vint alors du Prince en personne, qui de peur de voir le nombre de morts décupler, ordonna de laisser mourrir les malades, et fit regrouper les femmes et les enfants dans l'actuel Ghetto Kami. On ferma physiquement le quartier, on le fît surveiller et aucune entrée ou sortie ne fut acceptée. Aux femmes et aux enfants on donna toute l'eau. Le choix du dirigeant avait été simple : il était bien plus simple de recréer une civilisation avec une centaine homme et un millier de femmes que l'inverse. Lorsque l'eau revint enfin, la légende veut que les hommes se soient tellement rué dessus qu'ils aient tué la moitié de ceux restés en vie jusque là.

Le projet d'abondance hydrique | 1314 ap. J.-C.
Après la crise, la priorité du Prince, en plus de matter les insurrections, a été de trouver une solution pour ne plus dépendre du commerce extérieur. Or, pour cela, il fallait nécessairement trouver un moyen de faire arriver l'eau directement dans la ville. L'un des Conseillers du Prince fît alors dessiné des plans de canal permettant d'acheminer les ressources nécessaires jusque dans la ville. Toutefois, avant même la mise en place du projet, celui-ci fut refusé pour deux raisons par l'Assemblée des Seigneurs. Premièrement, installer des pierres creuses sur du sable à la surface aurait été vain, car le réseau d'eau se serait alors bouché au moindre souffle de vent, et s'il fallait enterrer ce qui s'apparentait déjà à une forme de canalisation, le coût aurait été bien trop important pour se permettre de tels travaux. De plus, dépendre entièrement de cet accès à l'eau aurait posé problème, car la source n'étant pas sous le contrôle de la cité, chaque tribu de barbares souhaitant destabiliser la ville aurait endommagé volontairement le canal, la surveillance de ce dernier étant beaucoup trop complexe, car il devait s'étendre sur plusieurs kilomètres de long, et cela aurait alors mis la vie des soldats en péril de manière importante et régulière, coûtant bien trop cher en argent et en homme à la Cité du Desert.

Domination sous le Sultanat Azuréen | 1500 à 1802 ap. J.-C.
[Il s'agit ici d'un RP passé commun avec plusieurs autres Nations de la Région, comme Azur.]

Les attentats de la Milice de 53 | 1953 à 1955 ap. J.-C.

[En cours d'écriture avec les autres joueurs participant]


Présentation du pays :

La Cité du Désert n'est en réalité qu'une ville perdue au centre du désert central d'Afarée. Si l'ensemble des ressources présentent sur le territoire revendiqué par la Cité du Désert sont faibles, elles en demeurent tout de même indispensable à la survie de l'État.
La Cité du Désert est construite autour du Palais Princier, au sein duquel réside le Prince, ou la Princesse. Autour, l'ensemble des habitations et plus principalement des lieux de vie appartiennent à des Seigneurs qui s'occupent de leur territoire. Une fois par semaine, les Seigneurs se rejoingnent afin de prendre des mesures communes et de discuter de la vie au sein de la Cité-État. Ils, les Seigneurs et le Prince, votent alors pour les résolutions auxquelles le Prince peut déposer un veto.
Climatiquement, de fortes tempêtes de sable dévastent régulièrement tout sur leur passage, et l'ensemble des habitants s'étant aventurer à l'extérieur de l'enceinte de la ville sont généralement retrouvés mort. La puissance à laquelle les grains de sables peuvent être projetés est extrême, comme en témoignent la multitude de petits trous contre le mur d'enceinte de la Cité.


Cosmopolitisme et brassage des cultures dès l'antiquité (lecture facultative)

À ce jour, des multitudes de langues sont parlées dans la Cité, si bien que des caractéristiques linguistiques étrangères forment aujourd'hui l'identité nationale de la Cité du Désert. Après un passé riche en tant que ville commercial au carrefour des routes les plus empruntées du monde, la Cité garde un héritage culturel de ce passé cosmopolite. Nous nous intéresserons tout d'abord aux différents languages et dialectes employés au sein de la Cité du Désert avant de développer les points posant problème tant à l'administration qu'à la population depuis l'Antiquité.

La Cité est une espace multilingue. En effet, si la langue la plus parlée reste l'arabe, celui-ci n'est employée que dans un quart environ des foyers à travers l'ensemble de la ville. Il s'agit de la langue traversant toutes les catégories sociales et les Quartiers de la ville. Ensuite vient le Français, jadis parlé par la haute-société et les commerçants de luxes qui passaient par ici afin de remonter vers le Nord et donc l'Eurysie. Celui-ci est toujours employé par l'administration dans ses communiqués officiels, bien que l'arabe soit également la deuxième langue officielle de la nation. Après viennent deux languages antiques qui ont perdurés : le Grec et le Latin. Restés irréprochables, subissant moins de transformations compte tennu de l'assiduité d'apprentissage de ceux qui le pratique et de leur petit nombre, nous retrouvons tout d'abord les hellénophones principalement dans le Quartier des Grands, par son histoire où les premiers marchands de l'Eurysie s'étaient installés ici pour effectuer le travail d'intermédiaires entre les personnes amenant les marchandises jusqu'ici et les marchands effectuant les retour vers le "vieux continent". La population latiniste quant à elle, bien qu'issue en partie des grands Empires qui nacquirent à la suite des hellistes, trouvent plutôt leurs racines dans la religion catholique. En effet, lorsque les populations d'Eurysie vinrent évangéliser les populations sur ordre des grandes puissances de l'époque, ne pensant rencontrer aucune résistance, la Cité étant de nature plutôt coopérative, les missionnaires de l'Église Chrétienne Catholique ont eu pour interdiction d'exercer, le prince de l'époque usant d'une directive donnée du temps du Prince Numa, fondateur de la Cité et mari de la Prophétesse, unique prince n'étant pas descendant de la prophétesse, déclara tout de même "la seule voix divine est donnée par la Prophétesse". Toutefois, toujours accueillis avec hospitalité comme le voulaient la religion qui n'était pas la leur, les prêtres sont restés sur demande des Seigneurs afin notamment de leur lire les ouvrages de l'Occident et pour servir de traducteur des rares livres antiques qui avaient fait le réapparition dans la Cité sans remonter jusqu'à leurs origines. Moyennant une somme confortable d'argent, ces ecclésiastiques sont restés et ont, après plusieurs générations, abandonné la foi Catholique pour se convertir à le religion d'État de la Cité, sans pour autant abandonné le Latin, constituant le coeur de leur métier et leur assurant un travail auprès de la haute-société encore aujourd'hui. Évidemment, des dialectes locaux sont également parlés par certains, mais le caractère officieux de cette pratique empêche toute étude sérieuse sur le sujet, tant sur la construction de ces langages que par l'estimation du nombre d'habitants qui les parlent.

La multitude de langues, bien que constituant un riche patrimoine culturel, cause aussi de graves problèmes quant à la façon de "faire société". En effet, tandis que l'administration de la Cité n'emploie officiellement que l'Arabe et le Français, distinguant ce qui est respectivement à destination de la population ou à destination d'autres corps de l'adminitration, les individus de la Cité ne comprennent parfois ni l'un ni l'autre, rendant difficile l'exercice d'une construction comme une société. Ainsi, même la loi n'est pas comprise par tous, et cela peut engendrer des conflits entre différentes populations de langues différentes. Au Tribunal par exemple, les juges, procureurs et avocats sont dans l'obligation de s'exprimer dans l'un des deux langues officielles, afin de garantir l'aspect compréhensible des délibérations, mais rendant également opaque le système judiciaire et les procès aux victimes et aux accusés. De plus, dans les situations d'urgence, communiquer à l'ensemble d'une population donnée peut s'avérer difficile, et l'emploi de plusieurs langues par des interprètes s'impose alors. La langue, par extension, devient également un marqueur social pouvant entraver la réussite profesionnelle et sociétale des individus. Encore aujourd'hui, des enfants sont obligés de se rendre dans d'autres quartiers pour se rendre dans des écoles parlant leur langue. Les personnes issues de foyers francophones ou arabophones sont donc favorisées par rapport aux autres, notamment en étant assurées de ne pas être rejetées sur ce critère dans le milieu administratif. Enfin, l'accès aux services de base peut s'avérer compliquer. Si l'administration et l'Institution religieuse s'emploient à avoir à portée de main différents interprètes, le secteur privé n'y voit qu'une perte d'argent, notamment lorsqu'un dialecte n'est parlé que par des populations pauvres. Aussi peut-il est difficile de se nourrir dans certaines régions de la Cité. De plus, une certaine répugnance, à l'image du racisme occidental, peut avoir lieux notamment lors de la recherche de travail, et où seront toujours privilégiés des personnes parlant Français à des personnes parlant Latin par exemple.

Fruit de son histoire, l'enrichissement culturel de la Cité s'est fait à des degrés divers suivant les quariters et les populations. Il est à noter que cela pose d'importants problèmes administratifs et sociétaux en général, compliquant le démarche de "faire société" avec des gens de culture et de langue différente. Il serait intéressant d'étudier la manière dont la Cité du Désert fait face à ces problèmes, notamment en valorisant le multilinguisme des fonctionnaires ou en nommant des langues officielles par Quartier.

Voir le graphique des répartition des langues (en pourcentages)



Graphique de répartition des langues dans la Cité

HRPL'ensemble des Seigneurs seront des joueurs de GK.

Place de la religion et des traditions au sein l'État ainsi que, plus largement, de la société :

La religion possède, dans la Cité du désert, une place de premier plan. Son dirigeant, le Prince, est d'ailleurs le décendant direct de la prophétesse, demeurant donc figure de représentation religieuse sans pour autant que les textes ou principes fondateurs de la religion ne lui décernent quelque pouvoir spirituel.

Les croyances religieuses

L'Arenisme est une religion ne reposant sur aucun livre saint. Elle se transmet oralement de génération en génération et est caractéristique par la forme du culte qui l'entoure. Comme la plupart des religions, l'Arenisme repose sur la croyance en un Dieu, mais qui ici ne possède pas d'apparence humaine, n'étant même pas une entité. Dieu est tout ce qui est abstrait et donc, par définition, n'est pas composé de matière. L'Amour, le temps comme un souvenir sont d'infimes fragments de Dieu qui disent - ou signifient - nécessairement quelque chose, quand bien même Dieu n'aurait aucune volonté.

Pour comprendre cette religion, il faut voir la vie comme une partie d'échec. Chaque pièce est composée de matière, mais celle-ci ne fait aucune règle. Ces règles sont l'œuvre de Dieu. Or, car Dieu est le temps, donc le passé, le présent et le futur, il connaît toutes les parties et sait pertinemment comme chaque se terminera. C'est à partir de cela qu'il définit les règles qui ouvrent ou referment les possibles.

Dieu est aussi notre pensée, il guide nos gestes et ne fait rien à proprement parler, car il n'est un être, il n'est une entité, il n'est une conscience. Par définition, Dieu est ce qui se crée de lui-même. C'est pour cela que si nous ne voulons sombrer dans la perversion, si nous voulons être aimé, si nous voulons ne jamais oublier certains moments, il est important de prier pour lui.

Le rôle de la Prophétesse lui, revêt bien plus du concrêt. Forte d'une vingtaine d'années de voyage, dont les souvenirs sont consignés dans ses mémoires, elle y apprend aux côtés de différents marchands d'ouvrages la philosophie et la théologie. S'inspirant sans doute d'autres concepts sans ne jamais les nommer, et rejettant d'autres idées, elle se forme sa propre idée du seul Dieu qui règnerait potentiellement sur l'Univers. En parcourant le monde, elle traverse la Cité du Désert où elle rencontre le Prince Numa. Désireux de s'instruire, la Prophétesse enseigne les sciences humaines au fondateur. Elle lui apprend même ce qu'elle suppose de la vie réelle. Ces pensées, le Prince Numa les voit comme une révélation. Lorsque la Prophétesse mourra en donnant naissance à son unique enfant, Numa se chargera de faire son éducation d'après les pensées de sa mère. Le jeune homme consacrera alors sa vie de dirigeant à assoire cette philosophie comme religion sur laquelle se basera l'ensemble du fonctionnement de la Cité.

Les enseignements de la Prophétesse
"La parole est un don de Dieu." En effet, il ne saurait y avoir d'expression sans pensée, et la parole est un don. Il ne saurait y avoir d'expression sans pensée, dans la mesure où une réflexion est nécessaire absolument à la transmission d'informations, et cela oblige les individus à employer un langage commun. Or, de ses multiples voyages la Prophétesse retient une profonde différence de comportement entre des invidus ayant conscience ou non de l'existence d'un concept. Or, l'unique chose permettant la conscientisation de l'existence d'un concept est sa nommination, et donc le fait de lui attribuer un mot pour le désigner. Aussi la Prophétesse se rend-elle compte que les sociétés n'usant pas de vocabulaire scientifique pour faire avancer le progrès sont constamment dans l'erreur, que les régimes où le mot "liberté" n'existe pas ne voient aucune résistance de la part du peuple et que les cultures ne désignant pas le "corps" n'y voient rien d'autre que de la matière, ni du vivant, ni du vice, ni quelque autre supposé issu des traditions linguistiques. Elle en conclut que l'homme savant ne saurait s'abstenir de nommer les concepts qui l'entourent.

"Il ne faut pas croire que Dieu est tout : tout est Dieu." Par cette phrase énigmatique tiré de ses carnets de voyage, la Prophétesse se confie en réalité sur ce qu'elle observe des cultes extérieurs. Dans de nombreuses religions, Dieu est une entité à laquelle on accord tout sans réfléchir, si bien que chaque acte n'est plus celui de l'homme mais le prolongement de celui du divin. La Prophétesse s'oppose à cette conception en affirmant qu'il est absurde de créer un Dieu substituant l'homme lorsqu'il cherche à fuire ses responsabilités. Ainsi, considérant le caractère divin comme la naissance à partir de rien d'autre que soit et l'immortalité, il apparait absurde de s'efforcer à imaginer un Dieu aux formes humaines, comme si Dieu ne faisait pas l'homme à son image mais que l'homme faisait Dieu à la sienne. La Prophétesse explique que seules les idées naissent des idées, et qu'elles sont la seule partie de l'homme qui lui survivent. En créant une idée, un homme crée un pouvoir dont il sera incapable d'arrêter de le cours. Chaque concept, chaque chose abstraite fait ainsi partie intégrante de Dieu, car elles seules sont en capacité d'avoir un impact éternel sur le monde. Dieu n'est pas ce qui parait convenir à sa définition, il faut résonner de manière inverse. C'est tout ce qui convient à sa définition qui fait partie de Dieu.

"Ne connait la mort que celui qui se trompe." Par cette phrase, la Prophétesse nous livre une interprétation sur l'un de plus grands questionnements de la philosophie antique. La Prophétesse nous répond ainsi qu'il ne faut ni la craindre ni plaindre la douleur causée par celle-ci. En exprimant qu'il est impossible de connaître la mort, soit de vivre sa propre mort, la Prophétesse revient au concept fondamental qui est la cessation de toute conscience et de toute sensation. Ainsi, par définition, nul ne doit redouter la mort car si un état de souffrance peut nous y conduire, sont principe même s'oppose à ce que nous ayons et conscience d'être décédé et conscience de la douelur qui nous abritte. En revanche, là où l'on peut pleurer nos morts, c'est qu'ils n'auront plus l'occasion de vivre le bonheur et de ressentir quoi que ce soit, ni la joie ni la souffrance.

"Le rêve serait une divine réalité pour l'individu." Par ces mots, la Prophétesse appuie sur une phénomène intéressant : celui de la sensation. Dans un monde imaginaire où toute logique est absente, où rien n'est matériel, tout n'est fruit que de pensée. Or, toute pensée est partie de Dieu. Le rêve est donc divin. Toutefois le vrai problème philosophique que pose la Prophétesse porte sur la réalité telle quelle est interprétée par l'individu. En effet, pour celui-ci à l'instant de son rêve, outre le fait qu'il ne puisse mourrir, l'individu ne connait-il pas des sensations autrement plus semblables à celles de la vie réelle ? En quoi ce monde imaginaire serait plus fictif qu'un monde réel si l'un comme l'autre permettent des ressentis similaires ?

"Il ne faut reproché au méchant ses actes mais son ignorance."

"Le défaut de l'un fait la faiblesse de tous, puis le défaut de tous fait la faiblesse de l'un."

"L'abandon à l'autorité est l'abnégation de la raison."


La hiérarchisation religieuse (lecture facultative)

1 - Dieu
Il est important de mettre Dieu au dessus, car il est spirituellement considéré que le reste ne saurait s'affranchir des normes supérieures (comme en droit), et la volonté de Dieu étant le fondement de la religion, il convient alors de le placer en tête.

2 - La Prophétesse
La Prophétesse se fait guide de l'Humanité en délivrant la parole du Dieu. Ses avis religieux, notamment dans ses écrits, comptent, et personne à part Dieu ne saurait aller à leur encontre.

3 - Le Prince
Le Prince est quant à lui, par son statut de descendant de la Prophétesse, capable d'interpréter les signes religieux, notamment en cas de désaccord entre des Grands Oracles.

4 - Les Grands Oracles
Les Grands Oracles sont au nombre de un par Quartier dans la Cité du Désert, ou de un par pays pour le reste du monde. Ils sont les référents religieux et leur interprétation spirituelle des textes est valable partout sur la planète, tant qu'elle ne contrevient pas aux interprétations supérieures. L'objectif, en plaçant un Grand Oracle par territoire, est de donner les capacités à l'Arenisme de coordonner les différentes actions tout en rendant accessible un juge en cas de désaccord d'interprétation de signe ou ouvrage religieux. L'ensemble des Grands Oracles est nommé par le Prince parmi les Oracles, et exercent souvent cela en plus d'autres fonction, comme ambassadeur ou Seigneur pour les Grands Oracles des quartiers de la Cité. Il est important de comprendre qu'en plusieurs centaines d'années, seuls quelques Princes ont refusé de nommer certains Seigneurs comme Grands Oracles, et cet acte fort de sens avait provoqué plusieurs crises d'instabilité politique au sein de la Cité. Pour destituer un Grand Oracle, il faut que la majorité des Grands Oracles et que le Prince y soient favorables, que le Grand Oracle démissionne ou qu'il meurt. Or, jamais un Prince n'a fait exécuter un Grand Oracle pour le remplacer, car cela est considéré comme immoral dans les écrits de la Prophétesse.

5 - Les Oracles
Les Oracles sont les hommes et femmes de l'Arenisme les plus proches de la population dans son ensemble. À la manière de prêtres pour faire un parallèle avec le christianisme, ils s'occupent de lieux sacrés locaux et peuvent s'organiser de manière hiérarchique notamment lorsque leurs fonctions font état de responsabilités supplémentaires. Toutefois, l'ensemble des Oracles se trouvent sur un pied d'égalité en matière de compétences religieuses et de reconnaissance de l'interprétation.

6 - La population
Enfin, contrairement à dans de nombreuses religions, il est possible pour toute personne de la population de pratiquer, de croire et d'interpréter les signes ou textes religieux sans l'aide d'une personne de l'Institution Religieuse. Toutefois, il est important de comprendre que ces interprétations n'ont aucune valeur spirituelle si elles contreviennent aux directives données supérieurement.


Pratiques religieuses (lecture facultative)

Consulter l'avis de Dieu :
Dieu n'étant pas une entité propre mais plutôt un ensemble abstrait de concepts spirituels incompréhensibles pour les non-croyants, il faut tout de même trouver un moyen d'entrer en contact avec le divin. C'est ce qu'on va appeler le hasard. Ainsi, pour interroger Dieu, il convient de procéder à de la bibliomancie dans des ouvrages bien spécifiques car écrits par la prophétesse elle-même. Ainsi, lâche le livre sacré verticalement, et on y lit la première phrase sur laquelle on tombe, exprimant ainsi l'avis du Dieu sur la question que nous souhaitions lui poser.

Remercier Dieu :
Afin de remercier un Dieu toujours abstrait, il convient donc de remercie l'entièreté du monde. Cette dévotion, exprimée par le respect de l'autre, par son hospitalité et par la générosité notamment envers les plus démunis d'inscrit dans la piété, qui définie alors les manières de "faire société". Ainsi, par opposition, les personnes ne faisant preuve ni de respect, ni d'hospitalité ou encore étant individualistes et égoïstes sont exclues de la société, afin d'éviter qu'elles lui fassent du mal, et c'est ce que l'on appelle l'impiété, et les individus s'inscrivant dans cette doctrine anti-religieuse sont appelés "impies".

Bien que la religion soit omniprésente dans le système politique de la Cité, il est important de noter que celle-ci n'a plus en charge la Justice, indépendante de la religion et du Prince depuis 1958. Toutefois, si dans des quartiers le respect des écrits prophétiques était inscrit dans la loi, un individu venant à commettre un acte contraire à la religion pourrait être jugé sur des critères spirituels, et des Oracles pourront être amenés à faire expliquer l'interprétation du texte sacré devant de Tribunal afin que les juge puissent se rendre leur verdict le plus en accord possible avec les voeux de la religion.


Se vêtir dans le désert (lecture facultative)

L'une de premières choses constatées par l'étranger lorsqu'il arrive dans la Cité du Désert, est le vêtement traditionnel porté par tous en toute circonstance. En effet, la cape s'inscrit historiquement dans le prolongement de la pensée au sein du désert, et demeure le plus fidèle accolyte de l'homme dans ce milieu hostile. Nous étudierons donc son histoire puis sa signification traditionnelle.

La cape est le vêtement historique de la Cité du Désert. En effet, sous la prophétesse déjà, les hommes portent des capes. À l'origine, il s'agit d'étoffes transportées par les marchands et avec lesquels ils se couvrent la tête et les yeux, se protégeant ainsi du Soleil et des grains de salbe par temps venteux. Tissus n'étant pas dimentionnés pour la tête mais bien pour la commercialisation, nous pouvons alors retrouver les origines de la cape à cette période où, déjà, le vêtement couvre la tête pour voler au dos de l'individu. Toutefois, il faut attendre l'arrivée de la Prophétesse afin de voir l'usage de cet habit se démocratiser. Traversant des territoires conquis par l'Islam, au sein duquel la femme passe comme dans beaucoup de religion pour un être inférieur à l'homme, la Prophétesse ne peut donc se promener à visage découvert, les cheveux au vent ou les formes corporelles dévoilées. Effectuant son aventure dans le désert en grande partie avec des marchands, ou du moins en croisant certains d'entre-eux sur la route, l'idée de porter la cape est presque l'unique solution qu'elle trouve et qui convienne parfaitement aux contraintes qui lui sont imposées. Lorsqu'elle arrive à la Cité et se marie au Prince Numa, fondateur de cette dernière selon les mythes, la Prophétesse n'abandonne pas cet habit pourtant issu de la "basse population", et garde le principe d'un simple morceau de tissu dénué de tout ornement, ce qui incite l'aristocratie nouvellement arrivée à se vêtir de la même manière qu'elle, sans pour autant que les usages ne changent du côté des traverseurs de désert. Aujourd'hui, le port de la cape est devenu obligatoire dans certains quartiers, considérant qu'il s'agit d'une forme d'égalité entre les individus ou d'un symbole prophétique. De plus, son utilité n'étant plus à démontrer dans le désert, celle-ci s'inscrit dans les outils indispensables de traverseur de désert voire même du Citadain du Désert.

La cape est également un marqueur socio-professionnel. En effet, lorsque la Prophétesse arrive bordée d'une cape violette, nul n'ose copier la couleur ce symbole religieux, considérant que l'imiter à l'extrême relèverait d'une profanation des coutumes qui lui sont réservées. Ainsi, le peuple s'habille avec les matières premières les plus accessibles financièrement, soit les tissus couleur noire, blanche ou sable. Bien vite, les Oracles s'habillent de blanc uniquement, couleur considérée comme pure, et l'on surnomme "capes blanches" tous les religieux par référence à ce manteau. Par oppposition, l'armée dont l'armure avait toujours été noire, use des teintes obscures afin de préserver esthétiquement la concordance des couleurs, notamment lorsqu'elle surveille les quartiers huppés de la ville. De plus, les assassins chargés de tuer les hommes politiques se vêtissent de noir pour passer inaperçu dans la nuit. Le noir devient bien vite la couleur du pouvoir. Enfin, dans l'objectif d'échapper aux pirates, les marchands et les médecins nomades, chargés et de traverser le désert tout en échappant aux pirates qui y demeurent, optent pour la cape couleur sable. Le sable trouve alors aux yeux des Citadains du Désert la correspondance avec notion de lien avec l'humain. Les fondement d'une classification sont donnés, et à partir de là chaque individu choisira sa nuance entre les trois couleurs principales afin de correspondre à sa situation socio-professionnelle, révélant du premier coup d'oeil une part importante de son identité. Les Seigneurs, se refusant à s'habiller sans distinction, choisissent d'user d'autres couleurs, notamment afin d'être reconnaissables parmis les soldats qu'ils dirigent. Aussi optent-ils pour trois teintes de rouges : le pourpre pour la religion, le bordeau pour le pouvoir et l'ocre pour l'humain. Chacun des Seigneurs affiache ainsi lui aussi son positionnement vis-à-vis de ces trois pilliers. Apparait alors un rouge intermédiaire pour les Seigneurs dans le souhait de montrer avant tout l'équilibre sans domination d'une valeur sur les autres. Le Prince, lui, conservera la couleur pourpre jusqu'à aujourd'hui, affichant ainsi distinctement son héritage religieux de la Prophétesse.

La cape est donc un outil historique qui s'est démocratisé et a pris un sens important dans la société contemporaine de la Cité du Désert. Si elle peut, pour les étrangers, ne paraitre que comme un simple habit, se cache derrière toute une signification héritée de l'histoire du vêtement et, indirectement, de la ville. Au delà donc de relfèter la personnalité de l'individu, la cape cache en réalité toute la complexité de la Cité, entre religion, histoire, traditions et culture, avec des personnes considérant que le port de la cape devrait être obligée et d'autres qui condamnent par exemple son utilisation dès l'école.


Couleurs des capes

Correspondance entre la couleur de la cape et les valeurs de l'individu qui la porte.


Les grands problèmes contemporains

La question de la pauvreté (lecture facultative)

Une part non-négligeable de la population vit sous le seuil de pauvreté selon les critères mondiaux en la matière. Concentrés dans certaines zones de certains quartiers, les individus en situation de précarité, voire d'extrême pricarité, se regroupent le plus souvent afin de faire face aux différentes problématiques de la vie à la rue. Conformément aux attentes religieuses d'hospitalité et de générosité, les quartiers organisent des distributions de repas sur initiativee des Seigneurs qui souhaient se faire bien voir du Prince, descendant du Prophète et donc représentant de la morale religieuse. Toutefois, l'ensemble des populations ne saurait être accueillie à l'intérieur de la Cité. À l'extérieur des murs d'enceinte de la ville se sont donc installés de nombreux bidon-villes. Lorsque les hauts-parleurs de la Cité annoncent une tempête, leurs habitants se réfugient alors dans le Palais du Prince qui organise la réception de toutes les personnes n'ayant nulle part pour se mettre à l'abris.




Fiche en trois parties, car dépassant plusieurs fois les 65 000 caractères.

Note aux modérateurs : il y a des endroits où il est fait mention d'améliorations possibles de la fiche. Celles-ci pourront attendre après la validation de la fiche.
0
Lutte contre la piraterie dans le désert (lecture facultative)

Ces quelques années, le nombre de caravanes et d'hélicoptères attaqués dans le désert est croissant. Depuis le début de la seconde moitié du XXe siècle, des groupes d'individus armés et anonymes terrorisent le populations sur les dunes aux alentours de la Cité du Désert. Profitant de la vulnérabilité de ceux qui n'ont pas l'habitude de s'y aventurer et de ressouces transportées sans protection, les pirates volent une part considérables des marchandises à destination de la Cité pour les revendre sur le marché noir. Nous nous intéresserons donc aux moyens utilisés par ces pirates puis aux réponses apportées tant par la Cité que par la population.

Les pirates oeuvre avec rapidité et efficacité. En effet, bien que l'on puisse penser que les bandits agissent sans préparation, c'est en réalité tout le contraire. Utilisant les heures d'arrivée des caravanes affichées dans certains quartiers pour l'approvisionnement, notamment en eau, les déplacements en sont déduits de manière relativement précise. Lorsque cela n'est pas le cas, la régularité de l'arrivée des différentes importations permet également d'en déduire la trajectoire à un instant T, permettant de prévoire approximativement la position de chaque import de ressources. Le procédé est simple et se décline en plusieurs techniques. Lorsque le déplacement s'effectue par caravane tirée par des bestiaux, les pirates neutralisent ces derniers de leur montures à eux, et prennent ainsi possession de la caravane sans l'endommager. Les personnes à l'intérieur sont systématiquement tuées, et leurs cadavres sont laissés sur le sable. La caravane est alors accrochée à la monture des pirates qui repartent avec en un temps record. Toutefois, pour les marchandises ayant plus de valeur, celles-ci font le trajet en hélicoptère depuis l'aéroport jusqu'à la Cité. Les pirates, si les véhicules volants ne sont pas escortés par des hélicoptères de l'armée, s'y attaquent alors avec des missiles qui les neutralisent sans trop n'endommager le matériel. Ce mode opératoire reste marginal, car les forces de l'ordre arrivent vite et qu'il faut du monde pour rechercher les ressources précieuses parmi les décombres de l'hélicoptère. Quelle que soit la methode employée, les pirates se retirent ensuite vers la Cité pour y faire fonctionner les réseaux de l'économie souterraine. Revendant la marchandise à la population des quartiers défavorisés ou bien même aux grandes entreprises de la Cité, il n'est pas bien difficile de s'acheter le silence de la demande quand l'offre tient des prix défiant toute concurrence.

Afin de pallier ces attaques, le Prince et l'Assemblée des Seigneurs ont mis en place différentes mesures. Premièrement, la diffusion arrivée exacte des marchandises ont été interdites, et seule la semaine est désormais connue pour les denrées à approvisionnement mensuel. De plus, les caravanes ont pour conseil de ne pas arriver à des heures régulières ou d'effectuer la traversée avec une lampe allumée la nuit, car bien que cela permettent de voir si un assaut se prépare, la lumière communique directement aux assaillants la position du marchand. De plus, une fois toutes les deux semaines, un convoi sécurisé est effectué par la Garde Princière par de l'Est du Désert sous la tutelle de la Cité pour aller vers l'Ouest en passant par la Cité. Les deux semaine d'après, le trajet est effectué en sens inverse pour revenir au point de départ après 4 semaines. La situation nécessessitant, selon le pouvoir en place, une aide venue de l'extérieure, le Prince a récemment requis les services de l'armée Poëtoscovie qui, envoyant ses hommes au Diambée pour faciliter la transition vers un régime plus tolérant et démocratique, a accepté. Les soldats Poëtoscoviens sont alors remontés en luttant contre le terrorisme présent dans les régions de l'Afarée qu'ils traversaient pour arriver sur les terres de la Cité du Désert. Celles-ci participent notamment à l'escorte des convois mentionnés plus haut et à la lutte contre la piraterie désertique en général dans la région. L'introduction de militaires étrangers n'a néanmoins pas été aussi simple que ça, car tous les Seigneurs n'y étaient pas favorables. Enfin, afin maintenant de s'attaquer aux causes de cette piraterie puis de la contrebande engendrée, la Garde Princière a changé tout son discours. Si la possession d'arme à feu rendait un individu suspect, son port est maintenant conseillé en dehors des murs d'enceinte de la Cité afin de se protéger contre toute menace éventuelle. De plus, si les gardiens de la paix n'avaient que faire du marché noir des ressources avant production - or eau, la taxation des ressources brutes étant assez faibles - le Prince a ordonné récemment le démentellement de tous les réseaux de l'économie souterraine, espérant ainsi réduire considérablement les espoirs de revente des marchandises volées par les pirates du désert. Dans le prolongement de cela, la Garde Seigneuriale de certains Quartiers a entreprit de fouiller les véhicules entrant sur son territoire, mais cela coûte cher et n'est donc pas à la portée financière de toutes les régions de la ville. Ne se concentrant plus que sur les zones défavoraisées, il est à craindre que cela ne fasse qu'empirer l'écart déjà important entre les milieux aisés et populaires. Il est à noter qu'une licence de commerce avait été envisagée afin que tout le monde ne puisse pas entrer dans la ville plus d'un certain poids de marchandises, mais cette idée a vite été abandonné face au caractère trop difficile à mettre en place dans cette ville de plus de dix millions d'habitants et dont la population n'est, bien souvent, pas recensée.

Pour conclure, si la piraterie s'est intensifiée dans la région, relevant d'enjeux nouveaux et conséquents, la Cité du Désert a su y faire face comme elle a toujours sû résister aux grandes problématiques des époques qu'elle a traversée. Après avoir étudié les forces internes déstabilisant économiquement et médiatiquement la pays, il serait intéressant de voir quelles forces extérieures sont également responsable des différents problèmes rencontrés par la Cité du Désert.




Politique et institutions :



Institutions politiques :

Depuis plusieurs siècles, la Cité du Désert connait un fonctionnement structurel similaire garantissant une forme de stabiltié institutionnelle, soit la capacité pour l'État de ne pas devoir entammer de réforme majeure quant à l'organisation générale du pouvoir et sa répartition entre les différents corps politiques. Parallèlement, nous pouvons constater que les puissances en déclin ont fini par péricliter de l'intérieur, conséquence de leur taille et bien souvent d'un verticalité du pouvoir mise en place pourtant afin d'assurer une protection de l'État. En quoi l'organisation générale du pouvoir et sa répartition entre les différents corps politques de multiples échelles rend-t-elle donc possible une stabilité institutionnelle ? Afin d'organiser ce raisonnement, nous parlerons tout d'abord de la prise de décision politique avant d'étudier la répartion du pouvoir militaire entre les échelles de quartier et de la Cité.

Les Quartiers, bien que soumis au contrôle de l'État, possèdent une forme d'indépendance politique. En effet, chaque quartier possède un fonctionnement qui lui est propre. Nous retrouvons par exemple des quartiers où le Seigneur est élu démocratiquement tandis que d'autres fois ce pouvoir se lègue. Cela créée des climats stables et dont le développement se fait en accord avec la philosophie du quartier. Au niveau de la Cité, l'Assemblée des Seigneurs se réunit à interval régulier afin de statuer sur diverses demandes et se prononcer sur des textes de lois communs sur lesquels le Prince possède un droit de veto. Ainsi, les différents quartiers gardent une forme d'indépendance, chère aux populations qui y vivent et permettent l'expression plus juste d'un fonctionnement adapté aux enjeux de chaque quartier, et en même temps cela permet un cohérence et une politique globale à l'intérieure de la ville qui a besoin de directives à l'échelle de l'État. Par ailleurs, les quartiers sont totalement libres économiquement. Les recettes publiques, si elles doivent nécessairement être positives, peuvent être acquises par des taxes marchandes, une collectivisation des ressources, des impôts sur les entreprises, des impôts sur les particuliers, des entreprises publiques etc. C'est aux organes décisionnaires spécialisés et propores à chaque quartier d'organiser l'économie publique de sa juridiction, et seul le budget doit remonter auprès du Palais Princier. Il est également important de noter que les quartiers peuvent indépendamment emprunter à des organes nationaux et étrangers, mais qu'en aucun cas l'État en lui-même n'était débiteur.

Les Quartiers et la Cité possèdent tous deux un système régalien dont la répartition des objectifs définit clairement la séparation entre l'un et l'autre. En effet, les Citadains du Désert l'avaient très bien compris, les stabilités militaire/policière et judiciaires ne saurait tenir face à une concurrence de différents acteurs chargés du maintient de l'ordre ainsi que de la justice. Or, afin d'éviter des scénarios de rivalités entre l'État et ses collectivités, quoiqu'indépendantes, les compétences des organismes nationaux et locaux ont été départagés. Ainsi, la mise en application des lois nationales revient prioritairement aux instances de l'État, notamment la Garde Princière, mais n'empêche pas les interventions rapides de la Garde Seigneuriale en cas d'urgence. En revanche, le contraire est impossible. La Garde Princière ne peut intervenir qu'en cas d'un manquement à la loi nationale, et non celle du Quartier. De plus, la Garde Princière est la seule à pouvoir agir dans le désert au-delà du mur d'encinte de la Cité, sauf autorisation du Prince de manière exceptionnelle. De plus, la Garde Princière ne saurait se faire refuser l'accès à un Quartier, garantissant l'application de la loi nationale sur l'ensemble du territoire. À l'opposé, la Garde Seigneuriale ne peut quitter le Quartier auquel elle est attachée, sauf autorisation exceptionnelle du Quartier où elle se rend, ou lorsqu'il s'agit de la Garde Seigneuriale d'un quartier subdivisé en plusieurs parties détachées. Enfin, le Palais Seigneurial de chaque quartier, où son équivalent, peut faire l'objet de plusieurs lois d'exception. Par exemple, le Prince peut y être interdit d'accès, de même pour la Garde Princière, afin de garantir l'indépendance Seigneuriale.

Pour conclure, la Cité du Désert reste une tout uni, ce n'est que grace à sa volonté de distribuer le pouvoir entre les différents acteurs qui la composent, à commencer par les quartiers. Ainsi, permettant à chacun d'évoluer dans un cadre stable et qui convienne aux enjeux principaux de chaque territoire, qu'ils soient économiques, politiques ou sociaux, l'organisation générale politique offre une souplesse instituionnelle qui garantie à la fois l'assouvissement de la volonté d'indépendance de certains quartiers et à la fois le sentiment d'identité nationale commune.

La Cité
La Cité est gouvernée par l'Assemblée des Seigneurs qui se réunit chaque semaine au Palais Princier afin de prendre des mesures collectives. L'ensemble des décisions qui y sont prises s'appliquent dans toute la ville. Le Prince, ou la Princesse, y possède un droit de vote, mais également un droit de veto.

L'armée et la police
Les gardiens de la paix se regroupés en deux gardes. La Garde Princière est dirigée par le Chef de l'État et mène à bien des missions sur l'ensemble de la Cité, et plus largement sur tout le territoire. La Garde Seigneuriale, elle, est dirigée par les Seigneurs et ne peut exercer ailleurs que dans le quartier où elles font autorité.

Les quartiers
Tous les quartiers possèdent leur propre fonctionnement. Si l'un d'entre eux décide de faire élire leur Seigneur, cela est possibe. Si l'un d'entre eux veut être une démocratie directe avec un simple du rôle de représentation pour le Seigneur, là aussi tout est possible tant que l'entité au pouvoir valide le nouveau fonctionnement du quartier.


Politique internationale :

La Cité du Désert est, pour l'instant, plutôt tournée vers elle-même. Étant tout de même le centre spirituel du monde religieux pour beaucoup, il n'est pas à exclure que la Cité entretienne certains rapports avec de grands puissances notamment afin d'assurer sa protection.
Si la Cité fut autre fois aux coeurs des échanges commerciaux de l'Afarée, il est important de considéré que ce n'est plus le cas et que la nation subit la situation d'isolement géographique et géopolitique.


L'éducation (lecture facultative)

Rares sont les enfants ayant la chance d'aller à l'école dans la Cité du Désert. On estime que seul 10% de la population y a reçu une formation de quelque nature que ce soit. Parmi ces enfants on retrouve l'ensemble des fils de Seigneurs, d'hommes d'affaires ainsi que des jeunes prometteurs désignés par le Prince ou personne ou par des personnels du Palais Princier désignés pour former la future élite de la cité.

L'éducation à la cité est souvent appelée Agogé, qui vise à souder le corps social par une éducation stricte et émancipatrice socialement. D'origine grecque, l'éducation débute à 7 ans et, jusqu'aux 10 ans de l'individu, vise uniquement à lui apprendre à écrire, lire, compter et développer un esprit de solidarité. Enfermés dans un monastère, les enfants partagent tout : stylos, livres, armes, lits, vêtements et même sanctions.

De 10 à 20 ans les individus rejoingnent des casernes où les gardes les entrainent. Les apprentis n'ont le droit de posséder que leurs vêtement, principalement une cape noire, et marchent pieds-nus. Devant se débrouiller seuls avec interdiction de revenir au Quartier d'où ils étaient issus ni de demander de leur en faisant appel à des connaissances ou à leur famille, les apprentis s'occupent des affaires de la rue contre de la nourriture offerte par les habitants. Si certains sont amenés à voler et se font prendre, ils ramenés à la caserne où ils sont sévèrement punis, parfois privés de nourriture pendant de longues périodes, non pas pour avoir volé mais pour s'être fait prendre. Cela cultive chez l'apprenti un repect de l'autorité et un apprentissage de l'autonomie. Lorsqu'ils ne sont pas dans la rue, les apprentis s'exercent physiquement, en entraînant leurs forces, leur agilité ou leur robustesse. Sans répit, les apprentis doivent marcher en silence et en regardant le sol, tout en restant soumis à l'autorité de chaque garde qu'il croisera.

Au terme de leur formation, les apprentis se comportent de manière similaire sans tenir compte de la classe sociale dont ils proviennent.



Fiche en trois parties, car dépassant plusieurs fois les 65 000 caractères.

Note aux modérateurs : il y a des endroits où il est fait mention d'améliorations possibles de la fiche. Celles-ci pourront attendre après la validation de la fiche.
0
Informations par quartier (lecture facultative)

Informations par quartier :



Palais Princier joué par Petit Poete

Population : ~1k

Composition :
- Le Bastion
- La Caserne Princière
- Les Jardins Prophétiques
- L'Académie
- Le Grand Sanctuaire
- Les appartements diplomatiques d'éventuelles déléguations étrangères

Le Palais Princier est le coeur de la Cité. On y retrouve une concentration du pouvoir diplomatique. S'y situent les bâtiments des déléguations diplomatiques étrangères établies provisoirement ainsi que la Salle de Réception accueillant les représentants nationaux comme internationaux. Si le seul aéroport de l'État se trouve éloigné de la Cité, des hélicoptères se chargent de faire le lien entre les infrastrucutres, le Palais Princier étant équipé d'un immense héliport.

Le Palais Princier est aussi un lieu sacré. C'est ici que le premier Prince reçut pour la première fois la Prophétesse dans la Cité. De plus, on y trouve le temple de Numa, plus grand temple au monde, ainsi que les Jardins Prophétiques, l'un des seuls espaces de verdure de la Cité et dont les végétaux sont issus de graines rammenées par la Prophétesse lors de ses voyages. Enfin, c'est au Palais Princier que se trouvent les appartements du Chef de la Cité, descendant de la Prophétesse.


Les Jardins Prophétiques

Image des Jardins Prophétiques

Le Palais Princier est évidemment un lieu de commandement politique à l'échelle de la Cité. Ainsi, on y retrouve toute un partie dédiée à l'Assemblée des Seigneurs et à l'histoire politique de la nation. La Garde Prophétique, ou Garde Princière, a également sa caserne au sein du Palais Princier, afin d'intervenir rapidement en cas de danger pour le Chef de l'État et pour ne favoriser aucun quartier.

Enfin, on retrouve au coeur du palais l'Académie Princière qui forme dès jeunes les futurs élites de la Cité suivant l'éducation spécifique de la Cité, l'agogée.

Drapeau du Palais Princier

Drapeau du Palais Princier


Quartier des Reliques joué par DJ Sneezy

Population : ~400k

Le quartier des Reliques est un antique quartier au nom pour le moins élliptique. Le quartier se situe en contrebas du Palais Princier. Il est de forme plutôt circulaire et ses frontières s’arrêtent au contact des quartiers suivants : Al-Kurziya, Al-Matahatan, Byzania, le quartier des Grands et le ghetto Kamiste. Le quartier dispose du croisement de deux des axes majeurs de la Cité, faisant de l’endroit un centre de la ville.

Géographie
Ce quartier est un lieu cosmopolite et ancien, où les mœurs locaux, mélangés à ceux venus d’outre-désert, cohabitent avec un lieu d’une beauté orientale saisissante. Le centre du quartier est occupé par une gigantesque place nommée « place Ahalam ». Celle-ci accueille en son sein le croisement routier, permettant la rencontre et l’échange entre les autres lieux de vie de la cité. La place n’est pas pavée, seulement sur la route. Ainsi, chaque semaine, les habitants se retrouvent sur la poussière de la place, entourée par de hauts bâtiments richement décorés, pour y commercer lors du marché d’Awbal. Ainsi, alors que la place Ahalam semble peu empruntée en semaine, elle s’anime lors du dimanche et laisse aux visiteurs une impression de plaisir et de convivialité, face à ce vaste lieu où se rencontrent les autochtones et les étrangers. Si l’on décide de repartir par la route, vers Al-Kurziya, une immense porte de pierre nous fait alors face, marquant l’époque révolue ou le quartier constituait la périphérie du palais. Cette porte est le seul vestige restant de l’ancienne muraille, juste au Sud de la place. Continuons notre tour, et passons maintenant au Nord de la place. On y voit en hauteur une nouvelle place, plus petite certes, mais menant directement au palais Princier par la voie Nord. Autour, les petites rues serpentent dans le reste du quartier. Demeure des artisans de la Cité, l’endroit est constamment en mouvement, si ce n’est plus lors du marché. Quand la nuit tombe, le brouhaha incessant continue et laisse l’ivresse de la nuit aux artisans fatigués se détendant dans des lieux de plaisir, tel que des comptoirs ou des maisons closes. Cette ébullition constante est souvent rapportée par les poètes. Le quartier est donc majoritairement urbain, mais on dénote tout de même quelques petits jardins de fortune aux alentours de la place Ahalam. Tout semble beau, mais nous ne parlons pas assez des zones frontalières au Ghetto et au quartier des Grands (principalement les bidonvilles). La zone semble ici plutôt malfamée, les appartements se serrent et laissent peu de place pour la vie privée. L’activité commerciale du quartier prends ici des tournures moins légales et saines. Des grillages ont été mis en place dans les deux petites rues reliant le ghetto au quartier, tandis qu’ils ont été retirés aux frontières avec les Grands, permettant la diffusion d’un nouveau climat peu rassurant. Il est fortement conseillé de voyager sur l’axe principal pour aller dans le quartier Al-Kurziya, on ne voudrait pas que vous voyiez les mauvais côtés…
Dans tout le quartier, l’eau est en accès libre via des fontaines, dont une se situe au centre de la place Ahalam, la plus grande fontaine. Le niveau de vie y est correct (propos tout de même à nuancer), et la population est majoritairement de classe moyenne. Ainsi, n’hésitez pas, et venez profiter dès maintenant de l’entrain permanent de notre quartier, vous en ressortirez grandis !

Histoire
Vous le savez déjà, mais le quartier des reliques est l’un des quartiers les plus vieux de la cité. Son apparition remonte à la création des remparts de la cité. Alors que l’emplacement de l’actuel Palais Princier en était le centre, le quartier des reliques en était sa périphérie. Les premiers remparts sont donc construits dès le VIe pour assurer à la cité naissante la protection contre les barbares ou les tempêtes. Encore aujourd’hui, des vestiges sont visibles près de la place Ahalam. Mais le rôle de la zone ne se limitait pas qu’à ça, non. Elle accueillait derrière ses remparts protecteurs des marchands, toujours plus nombreux, pour commercer en sécurité. C’est à l’endroit où se réunissaient les marchands qui constitue l’actuelle place Ahalam. Ainsi, le quartier se spécialisa avec le temps dans son activité phare et permit le brassage culturel de la cité en l’ouvrant sur le monde, avec par exemple le Banairah et l’Azur ou d’autres pays occidentaux.
Le quartier continua son expansion, rendant les murailles obsolètes. Les richesses s’accumulaient, mais là n’était pas le point culminant. Au temps des clergés, un marchand occidental tomba sur une phalange de Saint Mathieu. Quelle ne fut pas sa surprise, il décida de l’acquérir pour la rapporter en terre sainte (et la vendre à prix d’or, cela va de soi). La première relique de la cité a été vendue par un certain Ahmed Simoun Al-Salem, commerçant véreux. C’est la le début de la triste réputation du quartier, nommé ainsi en référence à ce trafic d’objets sacrés. Peu après la mort de son maître, Djibril Al-Bsalom reprit son affaire et l’étendit au mieux, voyant les demandes de relique augmenter. La famille Al-Bsalom s’enrichit avec le temps de ce commerce, en faisant une des plus grandes sources de reliques dans le monde (60% des reliques que détient le clergé viendrait en réalité de la Cité). Malgré un saccage de la part des tribus nomades, les Al-Bsalom investirent pour relever le quartier et le fortifier après la Nuit de sang. Quand vint la grande crise de l’eau, les Al-Bsalom et les gens fortunés entreprirent de faire des réserves d’eau. Les grandes familles passèrent donc la crise sans se soucier du reste, tandis que les pauvres mourraient. C’était la véritable face de la famille, des êtres avares et peu regardant de la vie des hommes et des femmes de leur quartier. Leur commerce était alors basé sur des actes illégaux, les débiteurs de la famille voyaient leurs biens ou leurs membres se transformer en relique pour recouvrir leurs dettes. Des crapules. Après la crise, la famille votait alors pour ne pas construire de canal. Si la volonté du Prince était de mettre en autarcie la cité, ce n’était pas celle du seigneur du quartier des reliques à cette époque, Salahadin Al-Bsalom. Il n’hésita pas à user d’argent pour convaincre certains de ses homologues.
La suite fut sombre pour les Al-Bsalom. Malgré l’abandon du projet d’autarcie, le commerce ne reprit pas la dimension espérée. Peu de marchands osaient remettre les pieds dans la cité, les comptoirs commerciaux commençaient à devenir gênant étant donné leur inutilité. Certains ont été réaménagés, d’autres détruits pour faire place à de petites échoppes. Le commerce tourna donc à l’échelle locale, certaines denrées se faisant de plus en plus rares.
Après une très longue période, remplie de platitude pour la famille dominante, du mouvement se fit enfin ressentir. En 1953, la milice féminine émergea pour contrer le rapprochement de l’islam que le prince gouvernant entama. La Milice, alors constitué de femmes et aidée par les pieux personnages, commença une insurrection dans certains quartiers. Le Quartier des Reliques en était l’un des plus touché, avec pour débuter les hostilités des sabotages à la chaîne de caravanes azuréennes et banairaises, suspectées d’apporter l’Islam dans les murs de la cité. Les dernières routes commerciales furent coupées pour de bon par ces actions. Enfin, la Milice entreprit de faire descendre les Al-Bsalom de leur trône et ainsi stopper net leur hégémonie inégalitaire et en faveur du Prince. Les Al-Bsalom, chassés, se réfugient dans le quartier des Grands, près des soutiens pro-Prince. Pendant ce temps, la Milice entrepris de créer le Comité d’Artisanat et de Commerce (CAC) afin de laisser aux habitants, vivants du commerce, de pouvoir librement contrôler ce dernier. Mais voilà une erreur que de donner un pouvoir commercial alors que celui-ci est en chute libre, avec la disparition du commerce extérieur. La Milice se munit des pleins pouvoirs (exécutif, judiciaire et législatif) dans le quartier. Le Prince pris en étau dût laisser faire et regarder son règne s’écraser. Au fil du temps, le comité se désolidarisa de la Milice, puisque celle-ci empêchait tout contact avec l’extérieur. En 1955, la Milice se dissout pour laisser place au règne d’un nouveau Prince, plus en accord avec la doctrine religieuse de la Cité. Cependant, la Milice dériva de son objectif initial et garda le pouvoir sur le quartier. Ce n’est qu’un an plus tard qu’elle se fit détrôner par le Prince et sa garde. Le CAC garda tout de même son rôle, à condition qu’un seigneur puisse représenter le quartier. Depuis, un seigneur est élu pour maintenir le pouvoir exécutif dans la cité.
Aujourd’hui, le gouvernement du comité et du seigneur devient de moins en moins démocratique. Une des problématiques actuelles concerne le creusement de l’écart entre classe moyenne et bourgeoisie du quartier. Et quelque chose me dit que ça ne va pas aller en s’améliorant…

Un peu de politique
Le CAC (Comité d'Artisanat et de Commerce) est composé de 7 individus, des bourgeois fortunés élus par les habitants du quartier payant la taxe de suffrage (impôt permettant à ceux le payant de voter ou de se présenter à l'élection du CAC). L'élection se tient tous les deux ans, mais les résultats sont en général peu surprenants, vous ne verrez jamais un humble commerçant au comité. Le CAC est l'organe économique principal du quartier : ils décident des taxes, des droits de passage etc. Basiquement toutes les décisions liées au commerce et à l'artisanat sont prises au comité.
Depuis le démantèlement de la Milice, les seigneurs ont été remis sur le devant de la scène politique du quartier. Tous les ans, ils sont élus par le CAC parmi les familles majeures du quartier. Les seigneurs ont un rôle exécutif, ils contrôlent la garde seigneuriale et font respecter la loi du Prince dans le quartier. Mais, comme il n'est pas là... il est aisé de contourner ces lois.


Drapeau du Quartier des Reliques

Drapeau du Quartier des Reliques


Quartier Al-Jannarah joué par Bob

Population : ~1M

Le quartier Al-Jannarah est relativement récent. Suite à une surpopulation, la cité a décidé d'entreprendre des grands travaux afin d'aménager un nouveau quartier et réduire la densité de la population dans les autres quartiers. Le quartier Al-Jannarah se veut moderne (pour l'époque), avec des grandes allées bordées d'immeubles en ciment du désert. Le quartier compte le plus de rond-points, ils sont généralement complétés au centre d'un jardin ou les habitants se baladent.

Le quartier est gouverné depuis toujours par la dynastie Janna (d'où le nom du quartier). Actuellement, le seigneur au pouvoir est Amir Janna.

Dans ce quartier, la sécurité et la paix sont la règle d'or.

Le quartier est un quartier residentiel avec très peu d'entreprises, habité par une classe moyenne. La population se déplace tous les jours vers la quartiers voisins entraînant parfois des bouchons de piétons.

Les jardins et la verdure sont très présents dans ce quartier, précurseur d'un mouvement écologiste.


SeigneurSeigneur Amir Janna


[img=https://cdn.discordapp.com/attachments/1289981709281923144/1291492495687159808/file-ueHPB62kxDO8RqP1I052IbUF_12.jpg?ex=67004b9d&is=66fefa1d&hm=dab81f0f33709c60a62dea3bfc37648f55897fce0fc872c0b82f41aeb734950a&][/img]

Reconstitution du Palais du Seigneur sous son meilleur jour


Quartier Al-Sameen joué par ben_f

Population : ~150k

Le quartier Al-Sameen est certainement l'un des plus petits quartiers de la Cité. Situé à proximité du cœur historique, le quartier est essentiellement constitué d'une forteresse située sur un (petit) roc surplombant la ville, avec quelques rues en contrebas.

La forteresse s'est bâtie au fur et à mesure, et c'est davantage plusieurs bâtiments de différents styles et époques au sein d'une petite muraille plutôt qu'un vrai château érigé de part et d'autre au même moment. Si pendant longtemps, ce n'était guère qu'un forteresse veillant sur la Cité, tantôt convertie en prison, tantôt convertie en résidence d'hiver pour le Prince, elle est devenue au début du 18e siècle la résidence de la Sameen, littéralement "la Charnue", LA femme la plus importante et influente de son époque. Arrivée par caravane d'une cité plus à l'ouest, elle fut placée dans le harem du Seigneur d'Al-Matahatan d'alors, avec toutes ses autres maîtresses. Mais lors de leur première nuit ensemble, le Seigneur fut conquis. Non pas par son apparence qui, bien qu'assez convenable, n'avait rien de véritablement transcendant, mais plutôt par ses pratiques charnelles osées, "divines" comme le disait le Seigneur. Dès lors, les deux passaient jours et nuits ensemble, à pratiquer coït après coït, au lit ou dans la salle du trône, seuls ou devant les conseillers princiers. Bref, elle le tenait par les couilles tant elle maîtrisait son sujet.

Les mois passèrent et au bout d'un certain temps, elle finit par tomber enceinte. Mais le Seigneur, tel un lion fougueux, continuait de la retrouver et réchauffer sa couche toutes les nuits, si bien qu'à la naissance de l'enfant, on aurait dit qu'il manquait au nourrisson quelques semaines de maturation. En réalité, ce bébé avec quelque chose en plus, un chromosome. Mais le Seigneur n'en avait que faire, car des enfants, il en avait en pagaille, et un bébé comme cela ne servirait qu'à nourrir les lions. Mais le Seigneur, toujours aussi affamé du fruit interdit de la Charnue, vint tous les soirs pour de nouveau l'engrosser. 9 mois plus tard, surprise, un autre bébé. Et ainsi de suite pendant 8 ans. A la fin, la Charnue se retrouvait avec 11 bébés, dont des triplés, mais à qui la tête il manquait. Le Seigneur comme un sauvage l'avait comblé du mieux qu'il pouvait pendant 9 longues années, et toujours aussi charmé après autant de temps, il lui offrait une résidence particulière dans la Cité, séparée du reste de son harem qui manifestement dépérissait.

Ainsi donc on vida la vieille forteresse de ses prisonniers et de ses arbalétriers, pour de fond en comble la rénover. Puis au bout d'un certain temps, la Charnue put s'installer avec ses rejetons, mais le Seigneur ne cessa pas de lui rendre visite pour autant. Ainsi donc il passait régulièrement ses nuits dans la forteresse si bien que pendant un temps, c'était ici que se décidait le futur du plus grande quartier de la Cité. Les années passèrent et l'amour qui les liaient n'eut de cesse de croitre. Arrivée à ses 40 années, sa fleur commençait à faner et le Seigneur, de 10 ans son aîné, commençait à avoir la santé fragile. Ainsi donc alité auprès de sa belle, c'est elle qui assura une quasi-régence de la Cité, essayant de placer sur la chaise d'héritier l'un de ses enfants né du péché. En parallèle, elle fit venir autour d'elle un certain nombre de jeunes hommes et femmes qui, en échange de sa protection, la serviraient aveuglément. Une vraie nuée de petits oiseaux qui surveillaient discrètement le Quartier, aussi bien la population que les politiques et notables, en vendant leur corps pour s'introduire dans leur maisonnée et s'assurer de leur fidélité au Seigneur et la Charnue.

Vient le jour où le Seigneur du Quartier d'Al-Matahatan quitta ce monde, et dans son testament se trouvait sa volonté de nommer le seul fils qu'il avait eu avec la Charnue comme son successeur. Bien sûr, cela ne plaisait pas à ses conseillers, ni à ses autres maîtresses. Mais le Seigneur était veuf depuis de très longues années et sans héritier de noble lignée, mais considérant qu'il avait passé sa vie aux côtés de la Charnue, il semblait naturel pour certains que le seul fils qu'il ait eu avec elle le succède, car elle avait pris en réalité la place de princesse consort, qu'on le veuille ou non.

La vieille Charnue passa donc ses vieux jours dans son palais d'ivoire, sur son roc, entouré de ses espions au service du nouveau Seigneur. Une fois décédée, toutes ses filles reprirent ensemble le flambeau, et petit à petit, de génération en génération, de mère en fille, on s'occupa de gérer la forteresse et les rues en contrebas que l'ancien Seigneur avait légué.

Aujourd'hui, c'est l'une des descendantes de la Charnue qui gère le quartier Al-Sameen, conseillée par ses cousins et cousines. Mais le fort d'ivoire a perdu de sa superbe car depuis, on le connait plus comme un gros bordel que comme un lieu de conspiration et d'espionnage. Pourtant, les petites-filles de la Charnue s'efforçent de poursuivre son œuvre dans l'ombre et en secret. Ainsi, elles vendent parfois leurs services aux autres factions de la Cité, et lorsque son soutien politique auprès du Conseil de la Princesse actuelle est requis, tous se battent pour être sûr d'être soutenus par Al-Sameen, surenchérissant toujours plus.


Quartier des Grands joué par Dark Vador

Population : ~500k

Ne vous fiez pas à son nom, la majorité de ses habitants vivent dans la pauvreté la plus extreme et les Grands de la cité considèrent cela comme un terrain de jeu et les traficants comme leurs lieu de travail...

Ici de vastes mouvements migratoires internes à la cité ont bouleversé la démographie locale, le multiculturalisme (jsp si on peut justifier ca inRP ?) règne et d'étranges demeures mélangeants les styles sont dévoyées à la haute aristocratie locale
Mais la criminalité et la corruption est un mal qui ronge le quartier, son seigneur Xérès Al-Rachidoun, ne fait rien pour contenir ce fléau et lutte contre les tentatives des autres seigneurs, les Grands, qui souhaitent y établir leurs influences...

Paradoxalement une partie de ce quartier est très riche, c'est ici ou les grands se rencontrent, Xérès y a fait construire plusieurs tours pour marquer son pouvoir, ce qui donne une dimension encore plus oligarchique à ce quartier
Mais de manière générale les relations sont tendues avec les autres quartiers, d'un coté avec le prince qui souhaite mettre un terme à cette division et de l'autre avec les grandes familles qui n'hésitent pas à exploiter les guerres de gangs endémiques pour vaincre les troupes (police) de Xérès et qui en profitent pour y propager les grands maux comme la protistution, la drogue ou les trafiques divers et variés.

La population est de quelques centaines de milliers d'habitants, (500.000) qui vivent dans la misère la plus absolue, sauf pour les représentants des Seigneurs et de Xérès al-Rachidoun soit environ 1.000 habitants.

Histoire
Si son nom a un je ne sais quoi de grandiloquent, il ne faut pas s’y fier car les Grands Seigneurs ont fui l’endroit depuis bien longtemps et rares sont ceux qui daignent actuellement s’y intéresser ou encore d’y mettre les pieds. Ce quartier, autrefois riche et puissant n’est plus que l’ombre de lui-même, considéré avant comme la première puissance locale, ses maîtres avaient autant de soldat que le Prince et maîtrisaient les voies commerciales qui relient les divers quartiers entre eux, ils pouvaient broyer la plupart des seigneurs et des bourgeois si nécessité se faisait sentir. Mais la vie reste la vie, les grands disparaissent et les petits prennent leurs places, et c’est ainsi que le quartier des Grands devint un petit quartier et disparut petit à petit des projecteurs au profit de puissants voisins ayant réussi à exploiter sa chute.
Nous tenterons ici de présenter l’histoire de ce quartier, de sa création jusqu’à son age d’or avant d’aborder sa chute et les marasmes économiques qui ont suivi.
Nous poursuivrons par une présentation des différents districts qui forment notre quartier et leurs importance dans l’économie locale.

Ce quartier a été fondé en même temps que la cité, les masses populeuses se réunirent ici en vidant les alentours du Palais Princier, le petit peuple, souhaitant plus de place pour pouvoir mettre au travail sa force de production et se lança dans une une mise en valeur assez importante des terrains que le Prince avait accordé au quartier. En effet la puissance démographique du quartier lui permettait d’exiger des concessions de la part du monarque, pour le reste assez conciliant avec ses sujets, et ils purent ainsi gouverner de manière assez démocratique ( il faut se rappeler que c’était l’Antiquité et que à défaut de ne pas être parfaite elle était quand même en avance sur son temps) et le premier conseil des citoyens eut lieu quelques siècles après la naissance du Christ. Cette « démocratie » permettait aux citoyens d’innover et de découvrir, ainsi les premiers reliquats de la philosophie locale apparurent (comme les questions relatives à la peine de mort). Mais ce quartier devint aussi un centre de production important qui concevait des poteries et des tuniques de bonnes qualités qui étaient vendues aux princes successifs et aux quartiers qui apparaissaient au fur et à mesure que le temps passait. Mais sur le plan intérieur la démocratie s’affaiblissait et des hommes en profitaient pour prendre le pouvoir en exploitant toutes les failles qui fragilisaient cette démocratie (je développerai ça InGame). Ils réussirent à transformer lentement mais sûrement le quartier en une oligarchie corrompue, cette dernière sera renversée par un oligarque plus cynique qui y instaurera une monarchie, le nouveau monarque, le Satrape al-Rachidoun se dépêcha de jurer fidélité au prince d’alors (je suppose que ce sera en 1000 et quelques..)
Le nouveau satrape se concentra maintenant sur l’administration du quartier, son principal objectif était de faire disparaître les résidus de la démocratie locale et d’impressionner les autres seigneurs qui luttaient alors pour devenir les plus importants de tous. Pour commencer il réprima violemment une révolte qui avait éclaté au niveau d’un des districts (qui existaient déjà sous la période démocratique) qui s’était spécialisé dans la production de tonneaux. Cette révolte réclamait entre autres un retour à la démocratie et un approvisionnement plus régulier en nourriture ( qui a toujours été le principal problème de ce quartier) cela risquait de se propager à travers la ville et le Strape réussit à mater la révolte en y envoyant le tout nouveau « Corps de Sauvegarde du Quartier al-Hafa » (qui se prononce al-Rafa et qui était l’ancien nom du quartier des Grands) qui sera promis à un brillant avenir. Mais pour l’heure il obtint l’admiration de ses homologues qui se rendirent dans son nouveau palais pour l’acclamer et durant cette rencontre il obtint le droit d’exporter ses marchandises sans risquer de devoir payer des droits de péages à travers toute la cité et un accord du prince lui permit d’exporter dans la quasi intégralité du pays. Ces privilèges lui permirent de prendre le contrôle des principales routes marchandes et de devenir immensément riche et de se permit de devenir un intermédiaire obligé dans le commerce de la Cité. Son héritier tout aussi intelligent que son père et non moins cynique décida d’exploiter la grande conférence qui réunit tout les Seigneurs de la cité pour symboliser la puissance de son quartier et le rebaptisa le Quartier des Grands en recrutant pour la symbolique 3.000 soldats qui furent intégré dans le C.S.Q des Grands.
Bien malheureusement cette période de faste s’arrêta à partir du XIIe siècle, d’abord les routes commerciales dominées par le quartier se vidèrent de leurs marchands et de leurs marchandises à cause des volontés protectionniste des quartiers qui émergent. De plus l’arrivée de plusieurs milliers d’habitants venant des autres quartiers déclencha une crise du logement qui paralysa pendant quelques années la production du quartier des Grands, et ses capacités économiques se limitèrent et faillirent disparaître en quelques décennies. Le pire est certainement la série de satrapes qui succédèrent aux deux grands monarques, en effet Xérès le faible abolit les droits de péages sous la pression des autres seigneurs et pour stabiliser ses dépenses il réduisit le nombre de gardes et laissa des franchises aux licenciés (ces franchises les autorisaient à porter l’arme et peut servir de passe lois dans certains cas) qui s’avéreront bien regrettables par la suite. D’ailleurs les différents satrapes tentaient de conserver la situation et peu firent quelques choses pour sauver le commerce, il paraît clair qu’un souverain énergique aurait pu changer le cours des choses mais malheureusement elles restèrent telles quelles pendant deux siècles. Car à partir du XIVe siècle la situation empira, des marchandises venues d’autres continents inondèrent le marché de la Cité, les monarques préféraient les jarres multicolores des indigènes d’Aleucie aux vases du quartier des Grands tandis que la nourriture se faisant rare dans le même quartier la production fut arrêté pendant plusieurs années et le peuple se souleva, la révolte fut matée mais les germes de la contestation populaire furent jetés et ils repousseront régulièrement avant d’exploser à la face de la cité.

Le XVIe siècle marqua la Cité, en effet la dernière des Glorieuses Révoltes changea grandement le visage du Quartier, tout commença comme d’habitude, le Satrape Orxinès augmenta les impôts et les citadins se soulevèrent, cette fois-ci les « Franchisés » soutinrent les révoltés et les troupes satrapales, déjà réduites, ne purent contenir la révolte et les places fortes du Corps de Sauvegarde durent déposer les armes face aux révoltés. Le Satrape put s’enfuir et rameuta une coalition (certes modeste) des autres princes qui craignaient pour leur pouvoir. Orxinès réussit aussi à retourner les franchisés contre les révolutionnaires en échange de plus de responsabilités lors de la restauration du Satrapat (je sais ça n’existe pas mais ça sonne mieux à l’oreille), après de lourdes pertes les révoltés durent cédés et les armées des Seigneurs malgré de lourdes pertes rétablirent le satrape sur son trône. Mais cette guerre imposa la démocratie au satrape qui doit maintenant partagé le pouvoir avec trois chambres. Les Franchisés quant à eux devinrent très vite plus influents que le seigneur et commencèrent à se spécialiser dans la contrebande, et formèrent petit à petit des groupes criminels qui étaient en lutte ouverte avec les Gardes du Satrapat (le nom du Corps de Sauvegarde fut modifié) pendant plusieurs décennies (1650-1730). L’age industriel, loin de favoriser l’essor de la production mit les petits producteurs à la rue et ces derniers rejoinrent les rangs des franchisés. Seules quelques usines furent construites au long du siècle tandis que les monopoles sur les routes commerciales du quartier (inappliqués depuis longtemps) furent abolis et que les marchandises issus du quartier des Grands peuvent circuler sans être contrôlées… Mais le grand plan d’industrialisation lancé dans la seconde moitié du XXe siècle commence à porter ses fruits et plusieurs usines ont ouvert leurs portes depuis 2010.

Géographie
Pour permettre de mieux comprendre les lieux et la géographie et la description du quartier, la division des districts et la sociologie du Quartier ainsi que ses principaux problèmes je me suis permis de présenter ces informations dans l’ordre édicté.

Ainsi le quartier est plutot vaste, plusieurs milliers d’hectares, peu de verdures (sauf dans quelques districts) et plusieurs milliers de bidonvilles, c’est comme ça que beaucoup de personnes qui y ont mis les pieds le décrive, mais cette description est trop courte et pas assez précise. En effet les districts riches possèdent des centaines de maisons de bariolées de toutes les couleurs, des immenses tours permettant d’imaginer de riches teintures ou encore des hommes capés imposants escortés par des fonctionnaires satrapaux qui portent les armes aux couleurs du Quartier. Si quelques jardins sont à signaler, seul la rue oligarchique est verdie, des dizaines d’espèces de plantes différentes poussent dans cette rue. Mais malheureusement le reste de la ville est infiniment moins vert et plus populeuse, si quelques immeubles relativement bas (deux ou trois étages seulement) et relativement peu peuplé en comparaison des quartiers les plus populeux car en effet plusieurs milliers de personnes y vivent. Mais néanmoins les services publiques locaux sont peu nombreux et à défaut de ne pas être inefficaces ils restent pour le moins lacunaires et le temps d’attente est parfois assez long. Mais le quartier reste relativement calme et les mafia ne s’y risquent que très peu. En revanche le quartier le plus vaste, infiniment moins riche que les quartiers précédents, immense, pauvre aux « habitations » qui se rapprochent plus de la grotte préhistorique que d’une maison fonctionnelle et moderne. Pour vous donner une idée de ces lieux de vie, nous devrions citer le Satrape : « C’est désolant, des milliers de tôles empilées de toutes parts et de la fumée embrumant les districts dans leur ensemble. » Il fait ici référence aux usines qui ont été construites pendant le XXe siècle et qui sont toujours en activité.

Ces districts sont pour la plupart séparés par des murets et plusieurs postes de gardes pour lutter contre la délinquance et plus largement contre les mafias qui s’entre-tuent violemment dans les quartiers populeux (j’aborderai cela plus tard). Mais néanmoins il faut constater que notre Quartier accueil que dix districts, chaque zone géographique d’ailleurs, peut être associé à une série de districts qui veulent chacun signifier quelque chose quant à la situation de la Cité, c’est en quelques sorte un miroir du découpage local. Prenons par exemple le district 1, les rues oligarchiques comme on les appelle, est très proche des quartiers résidentiels du quartier des Reliques (qui est immensément riche). Les districts intermédiaires (2 et 3) ou le Districts d’Al-Mehekech et d’Al-djedda qui jouxtent actuellement Al-Kurziya tandis que les autres districts (4,5,6,7,8,9,10) qui sont plus connu sous le nom de Xérèpolis (des hellénophones ont élus domicile dans la zone), Al-Tahabukk, El-Kyyro, Al-Mhuùyy, Tayouf, Al-Alahalouf qui joignent le quartier kamiste, quartier assez pauvre malgré la présence de plusieurs institutions bancaires réputées. C’est ainsi que nous pouvons voir la chose, une représentation de la Cité à l’échelle locale, les populations très aisées au nord, les classes moyennes au centre les classes populaires au sud. Mais cela est aussi un indicateur des inégalités qui croissent actuellement car les districts « riches » représentent quasiment un cinquième de la superficie du Quartier (alors que le district 1 est peuplé par 10.000 habitants) les autres quartiers que la classe moyenne s’est accaparé sont représentent quant à eux un autre cinquième (pour 50.000 habitants) et les derniers districts ne représente que les trois cinquièmes restants (pour 440.000 habitants), autrement dit cela témoigne d’un fossé qui ne fait que se creuser entre les Riches et les Pauvres…

Ces inégalités sociales sont dues à deux choses, la première est avant tout le manque de services publiques efficaces, en effet les différents satrapes qui se succédèrent investirent uniquement pour éduquer une partie de cette classe moyenne naissante qui deviendra la future élite économique et qui pourra s’enrichir grâce au commerce en profitant des industries déjà présentes sur place et qui seront mises à leur disposition. Par conséquent, à la fois pour des raisons économiques (le financement d’un plan de réindustrialisation est très coûteux) et sociales (mieux vaut éduquer une classe travaillant déjà avec les oligarques et maîtrisant la base des affaires que les ouvriers qui pourraient se montrer plus récalcitrants au labeur) le service publique n’avait jamais connu de réels gain d’importance. Mais l’autre problème est du cette fois-ci aux franchisés, les alliés négociants leurs interventions aux cotés des satrapes devinrent à partir du XVIIe-XVIIIe siècle trop influents et ils se lancèrent dans la contrebande sans risquer leurs vies grâce aux franchises de Xérès le faible, si les Gardes Satrapales les vaincurent à l’usure, ils n’en demeurent que très légèrement affaiblis et s’unirent en différents groupes rivaux (les Quatre Familles) qui transforment les sept districts en zones de guerres (qui découragent les autorités souhaitant développer les territoires). Une question se pose, pourquoi s’entre-tuent ils ? La réponse est très simple, ces familles se détestent et le trafique de drogue (et d’armes en général) est quelque chose de trop lucratif, les ingrédients explosifs sont ainsi réunis, d’un coté la susceptibilité des uns et la cupidité des autres. Cette lutte peut permettre à Xérès Al-Rachidoun de reprendre le pouvoir et de rétablir l’ordre dans les différents districts sous contrôle du satrapat.

Politique
Bien évidemment, la présentation de ce quartier serait parfaitement inutile sans une esquisse de la vie politique du Quartier, nous représenterons pour ce faire les trois principaux organes politiques de ce quartier ; la Grande Chambre, le Parlement des Franchisés et le Palais du Seigneur.
Tout d’abord, la Grande Chambre, vaste bâtiment qui servait au départ de palais d’été aux satrapes successifs du XIVe siècle, elle est devenue l’un des centres de la Contre Révolution lorsque cette dernière éclata. C’est en partie pour cette raison que le palais est devenu une chambre parlementaire, elle permet de rappeler que les satrapes travaillent main dans la main avec les parlementaires. Mais les apparences peuvent être trompeuses, car cet organe n’est que législatif et très souvent son rôle se borne à proposer des lois. Si les députés sont tous élus au suffrage universel directe, beaucoup son corrompus et des forces politiques se forment, chacune représentent des opinions très opposées et il n’est pas toujours aisé de connaître le jeu d’alliance qui fait et défait les majorités. Ainsi plusieurs forces politiques s’affrontent et chacune représente ou surreprésente certains groupes sociaux. Par exemple les classes populaires (celles qui vivent dans les districts 4,5,6,7,8,9,10 ) soutiennent le parti « Renouveau et Anti-corruption » qui représente pourtant une minorité à l’Assemblée. Car ses principaux rivaux « Pour un Quartier prospère » représente les intérêts des classes moyennes et quelques riches propriétaires, ce parti à défaut de ne pas être ultra corrompu n’en reste pas moins dépendant aux généreux versements des franchisés… Tandis que les « Démocrates » (l’autre nom des franchisés) représentent les armées de gangs qui font régner la terreur dans les territoires qu’elle occupent.

Le Parlement des Franchisés est quant à lui un reflet des luttes de pouvoirs que connaissent les Quatre familles, celles qui réussirent à absorber les porteurs de franchises grâce à des alliances dynastiques et qui dorénavant s’affrontent pour le contrôle des différents districts et surtout des principales routes de la drogue, leur première source de revenus. Dans ce parlement, le principal groupe politique est celui de la famille Octopès, sa position s’explique assez facilement car cette dernière a toujours été très proche du satrapat et elle entretient même des liens dynastiques avec ce dernier. Mais une autre famille tente de lutter contre cette quasi hégémonie politique, les Rastapoupolos, qui avait rallié à leur cause les minorités hellénophones des différents districts. Bien sur une transition de pouvoir est toujours sanglante, réglements de compte dans la rue ou encore intimidations régulières à l’encontre des divers opposants. Cette chambre possède des pouvoirs bien plus avancés, ainsi la famille mettant la main sur cette assemblée peut approuver des lois et les appliquer (avec l’autorisation du Satrape ) sur les districts. Il va sans dire que les Familles peuvent compter sur le soutien des autres quartiers pour pouvoir dominer les routes de la drogue…

Face à cette puissante oligarchie, le satrape doit naviguer habilement entre les intérêts des parlementaires « indépendants » et des franchisés pour espérer faire entendre sa voix. Si bien sûr il a encore quelques atouts dans sa manche, notamment son droit de veto et sa main mise sur la justice satrapale. Bien sûr pour rétablir un semblant d’autorité il devra affronter un jour ou l’autre les franchisés et leurs gangs. Mais c’est mal connaître Xérès, opportuniste et cynique, il n’hésiterait pas à déclencher une guerre de gang pour atteindre ses objectifs et profiter du chaos et de l’affaiblissement des forces des Quatre Familles pour imposer sa volonté et détruire les milices de franchisés. Mais il doit aussi jongler avec des finances publiques, ou du moins ce qu’il s’y rapproche, extrêmement faibles et qui ne pourraient supporter une nouvelle guerre de gangs (car comme tout le monde le sait, cela paralyse les activités économiques des zones touchées). Mais néanmoins il peut toujours s’appuyer sur les députés du R.A.C (Renouveau et Anti-corruption) pour lutter contre ce fléau qui ravage le corps de fonctionnaires du Quartier. Mais il peut espérer compter sur le soutien des quartiers riches (qui en même temps de financer les familles rivales, soutiennent politiquement le satrape) pour pouvoir restaurer l’autorité satrapale dans le Quartier des Grands.

Nous voyons ainsi que c’est en quartier en pleine mutation, en pleins changements et avec de nouvelles forces politiques en présence. Outre son histoire riche et une géographie complexe, nous constatons que des défis seront à relever pour regagner la superbe d’antan, surmonté la misère des bidonvilles, lutter contre la corruption et garantir la souveraineté du Quartier, tel sont les objectifs du satrape.


Ghetto Kamiste joué par Kami

Seul quartier de la Cité déviant de la religion par son courant légèrement différent, ses habitants en sortent rarement sous peine d'être maltraités, voire lynchés en pleine rue.
Exclus des activités artisanales par les problèmes d'exportation de leurs produits vers les autres quartiers, les kamistes ont dû se tourner vers des secteurs différents, comme la finance. Une grande concentration de banques s'y trouve donc. L'agriculture a aussi été poussée par l'isolation vis-à-vis du reste de la Cité, ce qui a rendu le quartier pratiquement autosuffisant en produits agricoles basiques (céréales notamment).

Politique

Le Ghetto est gouverné par un Seigneur, comme tous les autres quartiers de la Cité, qui est néanmoins choisi d'une manière légèrement plus atypique, puisqu'il s'agit d'une sorte de monarchie élective. A la mort du Seigneur, les membres de sa famille qui le souhaitent ainsi que ceux des plus influentes du Ghetto (pincipalement les plus riches, à la tête de grandes banques de la Cité) peuvent se proposer comme successeur. Les citoyens payant des impôts suffisants votent alors pour choisir leur nouveau Seigneur. Ainsi, même les plus grandes dynasties seigneuriales du quartier se sont vues virées de leurs fonctions du jour au lendemain à la suite d'un vote défavorable.
Afin d'accélérer la cadence des votes et donc les chances de devenir dirigeant du Ghetto, les tentatives de meurtre sont fréquentes. Ainsi, le Seigneur une fois sur le trône ne sort que très peu de son palais et est toujours surveillé de près par sa garde lors de ses déplacements dans la ville.

Religion

Les origines de la divergences entre le courant kamiste et la branche principale de la religion de la Cité - Arenisme - sont assez floues pour les historiens. La plupart s'accordent néanmoins à dire qu'il aurait été lancé par un neveu de la Prophétesse, qui est d'ailleurs considéré comme la seconde personne la plus importante dans l'ordre de la religion (si l'on excepte la divinité).
Le signe le plus évident de divergence porte sur la manière d'interroger Dieu. Alors que, comme indiqué précédemment, les Arenistes traditionnels n'utilisent que des livres écrits par cette dernière pour obtenir des réponses en y tirant une phrase au hasard, les kamistes pensent que tout ouvrage venant de la plume de quelqu'un né dans la Cité peut être utilisé. Selon eux, le territoire citadin est béni de la divinité et toute personne y naissant reçoit une part de cette bénédiction, leur permettant notamment de produire des écrits utilisables par les prêtres et devins.

Vie au ghetto

Du fait de la marginalité de ses habitants, le Ghetto s'est doté au fil du temps de plusieurs ceintures de murailles l'entourant aujourd'hui complètement. Grâce à ces protections, les kamistes peuvent vivre en paix, à la fois isolés et intégrés à la cité. Ils peuvent vaquer à leurs occupations et métiers sans risquer d'être alpagué par un passant particulièrement antikamiste, tout en vivant très proche du reste de la ville dont ils dépendent pour vendre leur production, bien qu'une partie de celle-ci la boycotte.
Les portes permettant d'accéder au quartier sont gardées jour et nuit (bien qu'elles soient fermées la nuit) par une milice spéciale, qui laisse entrer les habitants du ghetto librement, mais contrôle systématiquement ceux venant du reste de la cité afin d'être certains qu'ils ne portent pas d'armes ou objets dangereux. Ainsi, même dans le cas d'une agression à l'intérieur des murs, la foule présente en permanence dans les rues suffirait amplement à contenir les antikamistes inflitrés. Ces réactions brutales ont par ailleurs déjà causé plusieurs dizaines de morts au cours de l'histoire, et suffisent pratiquement à ce que personne n'ose s'attaquer aux kamistes sur leur territoire.
L'accès à la nourriture dans le quartier est assez précaire, du fait du manque d'approvisionnement venant des autres parties de la ville qui refusent le commerce avec les kamistes. Ainsi, beaucoup de toits de maisons servent également de potagers et quelques champs se trouvent dans le sud et l'est du Ghetto.

Langue
Bien que l'Arabe soit courant dans le Ghetto comme dans le reste de la cité, une bonne partie des habitants parlent une langue spécifique au quartier. Celle-ci provient du Latin de l'époque où les principaux partenaires commerciaux et donc contacts avec l'extérieur étaient les rhêmiens, et a évolué depuis. Les principales différences proviennent de la forte influence évidente de l'Arabe sur ce Latin, mais également en partie du Grec Ancien ou des idiomes parlés par les peuples avoisinant le territoire de la Cité. L'alphabet utilisé pour la transposer à l'écrit est également rhêmien, mais a connu plusieurs modifications depuis, pour intégrer tous les sons que les eurysiens n'utilisaient pas.


Quartier Al-Kurziya joué par Aestana

Le Quartier Al-Kurziya est réputé pour ses nombreuses tours hautes, qui font la magnificience de cette partie de la ville. Construites par la famille noble des Abdassides, ces tours démontrent des richesses importantes de cette dynastie. Ce quartier est également réputé pour ses artistes de rues exceptionnels et ses monuments culturels splendides, comme le jardin de Jazir, magnificence et beauté architecturale vielle de plusieurs centaines années.

Le Quartier participe à de nombreuses cérémonies religieuses et culturelles, de part ses talents dans ce domaine, et entretient, de manière régulière, de bonnes relations avec les autres quartiers, ne voyant pas d'utilité à l'affrontement alors que l'on pourrait se partager une belle dance dans les divers bazars et marchés du quartier.

Le seigneur Mohammed II Abdasside règne sur le quartier depuis 1989. Sa famille, elle, dirige le quartier depuis environ 1400 apr J.C.

Seigneur

Photographie du Seigneur Mohammed II Abdasside

Principalement des diplomates, les Abdassides du quartier Al-Kurziya préfèrent envoyer des émissaires afin de calmer des tensions avec d'autres quartiers plutôt que d'envoyer des troupes pour régler des futiles affaires personnelles. Cependant, cela n'empêche pas le quartier de disposer d'une force non-négligeable pour se défendre en cas d'attaque extérieure à Al-Kurziya.

Le quartier d'Al-Kurziya est peuplé d'environ 600 000 habitants, vivant principalement dans le luxe, grâce aux nombreux défilés en l'honneur des autres seigneurs, ce qui leurs à permis, au cours des siècles, de disposer d'armes et de rente régulière d'argent.
Autrement, la population marchande dans les autres quartiers, échangeant des divers marchandises comme des instruments de musiques, des tapisseries ou encore des costumes magnifiques et colorés.

Les Tours d'Al-Kurziya sont construites par des riches mécènes qui souhaitaient avoir bonne image de la religion de la ville du désert, elles sont aujourd'hui au nombre de 5 et s'élèvent à une dizaine de mètres du sol. Assez rudimentaires et n'ayant que 8 mètres de larges, elles sont principalement constituées d'escaliers permettant l'accès à la partie la plus haute des tours permettant d'avoir une vision plus claire des alentours. Les deux familles richissimes des Algaramides et des El-Zaragia s'occupent de leur entretien pour permettre la survie des édifices, mis à rude épreuve par les tempêtes de sables qui balayent la ville du désert.

Tours

Les Tours d'Al-Kurziya

Le système politique du quartier est plutôt particulier au sein de ce quartier de la ville du désert. Le seigneur y est élu par toutes les grandes familles marchandes/riches de Al-Kurziya. Cependant, ces derniers doivent piocher parmi les membres de la famille cinqui-centenaires des Abdassides

- Famille Algaramides : l'une des plus vielles familles, elle reste cependant la plus influente et la plus richissime de toutes. Allié de longue date des Abdassides, son candidat est très souvent celui qui gagne les élections lors du vote.

- Famille El-Zaragia : fondée vers le XVIIe siècle, cette dynastie a réussi, grâce à ses liens diplomatiques intra-quartier, à réellement dominer une place importante dans la politique des évènements de Al-Kurziya.

[img=https://cdn.discordapp.com/attachments/1289994733913112628/1290769537582501949/image.png?ex=66ffa48f&is=66fe530f&hm=56e8bd8ea7d468c79f08148db1166b6335611fdfaa743af54d7bb2c49af68a93&][/img]

Drapeau d'Al-Kurziya


Quartier du Jasmin joué par Elsassbear

Le Quartier du Jasmin est un quartier assez diversifié et aisé de la Cité, ce quartier regroupe une partie d'immeubles de bureau et une partie de condominiums résidentiels. La plupart des sociétés nationales trouvent leur siège dans ce quartier.

La Souverain du Quartier du Jasmin, Ali-Ahmed Ibn Tariq Al-Mansour et sa dynastie règnent sur le quartier depuis la création de la Cité du Désert.


Quartier Byzania joué par Alemne

Quartier historique de la ville, il est rempli de lieux magnifiques à voir et à visiter. Les nombreux hammams et hôtels particuliers millénaires font le bonheur des pèlerins et des habitants. Quartier emblématique par son histoire, il est quotidien d’y voirs d’immense tapisserie reliant des murs, des marchand sur la place centrale qui rappellent les marchés et les souks du monde Afaréen.


Quartier Al-Matahatan joué par Revenge

Al-Matahatan, littéralement "le Labyrinthe", est un des plus anciens quartiers de la cité. Il tire son nom de son organisation tentaculaire, sans logique, sans plan urbain prédéfini, héritée de son histoire riche. Il n'est en effet que l'accumulation au fil des siècles d'habitations, de commerces, de bâtiments des plus nobles comme des plus humbles.

Longtemps, l'endroit a porté une sombre réputation. Surnommé "le coupe-gorge", "le bordel" ou encore "le caniveau" de la ville, il n'avait pas fière allure. Ses rues enchevêtrées permettaient en effet à tous les pires vices de prospérer. Pourtant, l'endroit n'était pas si terrible : seules quelques rues présentaient des difficultés avec le respect de la loi, et l'on risquait effectivement d'y trouver tout et n'importe quoi, le reste étant surtout un joyeux bazar de souks, échoppes ou marchés tout ce qu'il y a de plus respectable. Mais les hommes ne sont pas connus pour leur discernement, et Al-Matahatan a durant des siècles porté cette, tantôt macabre, tantôt délurée, réputation, au point que même ses seigneurs sont parfois moqués.

Au XVIIIe siècle, lors de la venue de celle que l'on connaîtra sous le nom de "la Charnue" (Al-Sameen), Lullaya de la Maison Ea-Sharri régnait sur le quartier. A l'époque, le labyrinthe avait toujours sa réputation (qu'il a, d'une certaine façon, encore aujourd'hui), et les seigneurs n'y faisaient pas exception. Lullaya IV, donc, était connu pour être un homme fantasque et dépravé. Amateur de bonne chère comme de bonne chair, il passait ses journées soit à soulager sa prodigieuse table à manger du poids de ses plats, soit à réchauffer le lit d'une de ses (nombreuses) maîtresses. Arriva alors LA femme la plus importante du siècle : Al-Sameen, autrement dit "la Charnue". Si elle n'était pas de plus belles, elle était des plus souples, et très imaginative. Par ses prouesses nocturnes, elle charma Lullaya IV, lequel finit par en oublier ses autres concubines pour ne se concentrer que sur elle.

Charmé par les galipettes de la femme, le Seigneur choisit de lui accorder le plus bel endroit de ses terres : le Roc, et son palais-forteresse surplombant la ville. On aménagea l'endroit, lui retirant son statut de fort (devenu inutile avec les nouveaux canons) et de prison (lesquelles furent relocalisées dans les galeries sous le rocher) pour en faire un palais de plaisance.

De là, et durant quelques années grâce au talent politique d'Al Sameen, la ville fut pratiquement dirigée ; la politique seigneuriale changeant selon les murmures échangés deux râles de plaisir. La putain avait en par ailleurs tendance à ne pas être des plus fidèles, et elle s'offrit parfois à d'autres seigneurs, tant d'Al-Matahatan que d'ailleurs, pour en retirer quelque bénéfice. Par le lit et par l'esprit, la Charnue marqua son temps, en imposant à toute une cité sa volonté.

On lui impute également d'avoir redoré le blason du labyrinthe. En effet, si son roc était devenu le "bordel des riches", et que Matahatan était toujours le "bordel des pauvres", elle entreprit plusieurs politiques en terme d'infrastructures et d'économie qui permirent au quartier de s'éloigner de sa réputation de pauvreté pour devenir l'un des plus puissants quartier de la ville. Parmi eux, les célèbres aqueducs qui, puisant l'eau dans les profondeurs de la terre sous le roc, distribuent encore aujourd'hui de l'eau à toute la cité ; moyennant évidemment argent sonnant et trébuchant.

Depuis l'époque de la Charnue, toute la vie politique d'Al-Matahatan repose sur deux choses : l'eau, et l'alliance avec Al-Sameen. En effet, la Maison Ea-Sharri n'a pas su conserver son trône sur le labyrinthe : désormais ne règne que celui qui possède les liens les plus forts avec les cousines du roc. C'en est au point que, dès lors qu'une Maison a réussi à obtenir une alliance par mariage avec une des cousines (désignée par ses soeurs), les autres cessent toute manigance, tant il semble impossible de diriger le réseau tentaculaire du quartier sans le soutien des espionnes du palais. Le Seigneur actuel est Imshu III Si-namir d'Al-Matahatan, marié à Sahdina Al-Sameen.

Les personnages importants sont :

Maison Sin-namir :
Imshu III (seigneur de Maison, seigneur du quartier)
Sahdina Al-Sameen (épouse du seigneur)

Maison Ea-Sharri :
Ajdina (seigneur de Maison, homme)

Maison Shamiran :
Ramâna (seigneur de Maison, homme)
Eilina (sœur du seigneur de la Maison, femme, connue pour ses relations avec le roc : grâce à elle la Maison Shamiran est pressentie comme prochaine maison dominante d'Al-Matahatan)
Note : cette liste n'est pas exhaustive et sera complétée au fur et à mesure du RP.


Quartier d’Al-Kama joué par BobduBob

Quartier apparue un peut plus tard que les autre, Al-Kama reste un Quartier assez vieux avec comme centre, le temple de Kamachir nommé par sont architecte Saddam Kamachir, malgré sont architecture, le quartier est un des plus pauvre de la cité sachant que un quart de la population du quartier étant obligé de vendre des objet ou des aliments au marché d'Al-Kama pour se nourrir. Les riche sont clairement privilégié vivant loin des pauvre dans le Lorari, un large bâtiment sécurisé pas la milice avec un restaurant privé, une piscine, de large chambre, des femme et tout ce dont ont besoin des riches.


Quartier d’Al-Mazhar joué par Kronox

Le Quartier d’Al-Mazhar est aux mains du seigneur Rashid Ibn Kalil al-Munir, de la famille Al-Munir, qui règne sur le Quartier depuis des siècles. Il exerce un pouvoir et une autorité absolus, représentant le Prince et la Prophétesse, et incarnant la loi et l’ordre à travers son armée, les Chapeaux Noirs, et sa police secrète, les Bergers d’Al-Munir. Il dirige un véritable empire, reliant les grandes familles aristocratiques du Quartier jusqu’aux mendiants de la ville basse, tous liés par un serment de fidélité. Ces puissantes familles aristocratiques rivalisent entre elles, mais aussi avec les guildes du Quartier pour le contrôle des routes commerciales et de l’économie, tout cela sous la main de fer du seigneur Al-Munir. Une prophétie annonce la fin de sa lignée, bien qu'il ait plus de 30 enfants reconnus et des centaines d'autres non reconnus.


Quartier d'Al-Jasira joué par Peon

Population : ~72 000 habitants
Seigneur : Salim Al-Jasira

Le quartier d'Al-Jasira a été créé au XIXe siècle pour industrialiser le pays. Le quartier reste cependant dans la moyenne haute nationale concernant la richesse par habitant, du fait que très peu d'habitants en situation de précarité y vivent. Le quartier ayant été conçu de manière à placer les habitations des patrons et de la classe moyenne en amont du vent afin de ne pas être exposées à la pollution générée par les usines présentes dans cette zone. Le quartier compte certes 72 000 habitants, mais, au début de la journée de travail, il se remplit de milliers de personnes, atteignant près de 520 000 travailleurs en journée, qui viennent simplement pour le travail et repartent dans les quartiers alentour à la fin de la journée.

Le quartier est l'un des plus importants du pays, notamment en disposant de nombreuses usines, en particulier dans l'armement, les produits chimiques et les matières dangereuses, ainsi que d'autres représentations de diverses industries moins présentes mais tout de même implantées. Le quartier est cependant très aéré afin de limiter au maximum la pollution ; de nombreux aménagements floraux ont été réalisés, notamment pour assainir le quartier qui sombre dans une pollution qui diminue petit à petit grâce aux efforts des gouvernements seigneurial et étatique.

Personnages importants
Seigneur : Salim Al-Jasira
Héritier : Mohammed III Al-Jasira

Conseillé : Saïd Ben Inoudiz, Aymen Sehoud, Yassin Al-Jasira ( Oncle du seigneur ) Karim Souadim.
Grand imam : Younès Al-Khahim




HRP : Chers modos, à la création de mon pays, sera-t-il possible de faire une section pour chaque quartier svp ? Merci d'avance !


Noms des quartiers :

- Palais Princier
- Quartier des Reliques
- Al-Sameen
- Al-Jasiar
- Al-Jannarah
- Ghetto Kamiste
- Al-Kurziya
- Al-Mazhar
- Al-Kama
- Jasmin
- Quartier des Grands
- Bysania
- Al-Matahatan
Haut de page