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Lancement du programme spatial Søvengard 2020
Le programme Søvengard 2020 a été officiellement lancé ce matin lors d'une cérémonie au siège de la toute nouvelle l’Agence spatiale loftenoise (UPSA) à Dunwall, dans le Fylke du Nilfgaard, dans le sud-est du Sutherlands. De nombreux officiels, scientifiques et représentants de l’industrie spatiale et aéronautique étaient présents pour célébrer cet événement historique.
Cette initiative fut lancée lors de la mandature précédente par le Chancelier Atreus Fjörgyn, dès sa prise de fonction. Le leader du parti social démocrate ne cachait pas sa passion, sinon sa fascination pour le domaine de l’exploration spatiale, des performances technologiques aéronautiques et dans le domaine des sciences astronomiques de manière générale. Monsieur Fjörgyn n’avait par ailleurs pas lésiné sur les subsides et les prêts fédéraux accordés par exemple à Airlander et Lofoten Airways pour leurs départements recherche & développement.
Elle se concrétise que maintenant pour des raisons administratives et législatives, la date de mise en application du vote du budget fédéral de l’année ayant précédent l’élection de madame Gudrün Stefersøn ayant été ajournée.
L’un des principaux objectifs de ce programme est de positionner les Provinces-Unies comme un leader de l’exploration spatiale dans les dix prochaines années. Le plan, dont les deux premières années sont déjà financées à hauteur de 50 milliards de Dråkks sur la décennie, inclut plusieurs missions stratégiques. Celles-ci comprennent l'envoi de sondes d’exploration et de mesure vers des astéroïdes, le développement d'une nouvelle génération de satellites pour améliorer les communications et l'observation de la Terre, et à terme des missions scientifiques dites habitées.
L'une des missions phares Søvengard 2020 est la mission “Nibelung”, qui prévoit l’envoi d’astronautes lofotènois sur l’astre lunaire à partir de 2020. L’objectif à très long terme est de construire une base scientifique permanente dans la région du pôle austral lunaire, une zone que les scientifiques et astrophysiciens pensent qu’elle est riche en ressources telles que l’eau lourde, l’hélium et l’argon, des éléments chimiques plutôt rares sur terre, mais par exemple indispensables au développement de la motorisation HLC des zeppelins.
« Søvengard 2020 est une réponse audacieuse aux défis scientifiques et environnementaux de notre époque, et les Provinces-Unies, qui ont toujours été en pointe dans les nouvelles technologies, se doivent de se hisser dans les rangs du club très fermé des nations tournées vers l’exploration spatiale », a déclaré la toute nouvelle directrice générale de l’UPSA, Tauriel McMonaghan. « Nous voulons non seulement participer à l’exploration de l’espace, mais aussi jouer un rôle moteur dans les recherches sur les ressources extra-planétaires, la sécurité énergétique et les futures missions habitées. »
Søvengard 2020 s’appuiera fortement sur les entreprises du secteur privé, un modèle de coopération publique-privée typique du modèle économique lofotenois, qui a fait ses preuves jusqu’à maintenant. Plusieurs start-ups du Lofoten, spécialisées dans les technologies spatiales , et d’autres sociétés plus connues comme Nørdvisk Dynamics spécialisées dans les systèmes robotiques, seront impliquées dans la conception des lanceurs, des sondes, des modules d’habitat et des systèmes de propulsion avancée. Les entreprises United Oil, Thylacine Corporation, Airlander, Lofoten Airways (sa branche aérospatiale spécifiquement, Lofoten Aerospace) ont déjà apporté leurs concours et conclu des partenariats avec l’agence UPSA.
La Citizen Bank a également avoir annoncé octroyer un prêt spécial à taux quasi-nul pour soutenir le programme auquel “elle croit fermement”.
Mais si l’envoi de sondes et de satellites ne remettent pas en question les moyens technologiques et infrastructures structurelles dont sont déjà dotées les Provinces-Unies, les missions d’exploration spatiale habitées nécessiteront très probablement la coopération et des connexions avec d’autres Etats et agences spatiales internationales. Si la recherche et les progrès techniques et scientifiques sont déjà très avancés, le programme, extrêmement ambitieux, ne pourra être mené à son terme seul, tant il engloutit les ressources budgétaires et humaines du pays.
Un partenariat avec l’ASEA en Aleucie ou l'UEE est même envisagé, bien que les Provinces-Unies souhaitent d'abord privilégier les relations déjà profondes et très développées avec ses partenaires économiques actuels et alliés.
Søvengard 2020 a également pour but de tester de nouvelles technologies de propulsion, des systèmes de survie autonomes et d’analyser la faisabilité d'une présence humaine à long terme dans l’espace. Les Provinces-Unies, de par leur climat extrêmement rude et difficile, ont déjà acquis des connaissances et des compétences dans le domaine de la survie en milieu hostile.
« Nous devons aller au-delà de l'orbite de notre planète, mais nous ne devons, ni ne pouvons, y aller seuls », a souligné Tauriel McMonaghan.
Søvengard 2020 ne se résumera pas donc pas seulement à envoyer des satellites et des fusées en dehors de notre atmosphère. Le programme mettra également un accent fort sur l'innovation scientifique. De nouveaux observatoires seront mis en place pour mieux comprendre l’univers, avec des télescopes en orbite et des satellites de nouvelle génération dédiés à l'étude des exoplanètes, des trous noirs et des phénomènes astronomiques qui échappent encore à la compréhension fine de notre univers par les scientifiques
Parallèlement, des missions seront consacrées également à la surveillance de certains phénomènes climatiques, à la détection des astéroïdes potentiellement dangereux et à la gestion des débris spatiaux. La protection de l'environnement est au cœur des préoccupations des concepteurs du programme, qui souhaitent que le Lofoten soit à l'avant-garde de la gestion responsable de l'espace, comme il l’est actuellement de ses forêts, de ses montagnes et de ses eaux.
Le programme Søvengard 2020 devrait également avoir un impact économique significatif, c’était en tout cas le souhait initial de la coalition écologiste-sociale-démocrate précédente. Il est prévu que des milliers d’emplois soient créés dans les secteurs de l'ingénierie spatiale, de la science des données, de la robotique et des technologies vertes. "Le marché de l’espace, en pleine croissance, représente une opportunité unique pour notre pays de renforcer sa compétitivité technologique et de sa capacité à innover et à disrupter" s'enthousiasme la directrice de l'UPSA. Malgré tout, de nombreux doutes ont été émis par la nouvelle Chancellerie en place, présidée par le Køenig Halfgård. Lors de la dernière campagne des législatives, celle qui n’était pas encore Chancelière Fédérale mais candidate Madame Gudrün Stefersøn avait fait part de son grand scepticisme à cet égard, allant jusqu’à qualifier l’agence UPSA de “trou sans fond que le contribuable lofotène devra renflouer à grands frais”. La souverainiste avait par ailleurs promis de faire voter un gel des crédits lorsqu’elle accèderait au pouvoir, une promesse difficilement tenable pour les deux prochaines années, le budget ayant été voté et les fonds déjà alloués. En revanche, cela deviendra désormais possible à partir de 2016. Une perspective qui inquiète déjà les scientifiques et ingénieurs de l’UPSA
“ Søvengard 2020 se présente non seulement comme un projet technologique de pointe, mais aussi comme un symbole d’unité dans la conquête pacifique de l’espace. Cela permettra à notre petite nation, isolée sur le plan géographique, de jouer un rôle de premier plan. Geler les crédits alors que nous serons en pleine phase de croissance serait porter un coup fatal, voir peut être mortel, au programme, avec des conséquences économiques désastreuses au vu des fonds et des sommes déjà investies.” s’inquiète Tauriel McMonaghan
Les premiers lancements sont prévus dès début de l’année 2016.