12/11/2014
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Constitution et lois de la Démocratie communiste translave

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Constitution De la Démocratie Communiste translave



De la Société et de l’économie

Article I : La Démocratie communiste translave est un Etat ouvrier et paysan fondé sur les principes de la théorie loduariste. Cette dernière est à l’origine du cadre de la République de l’amour humain, et ce sur tous les plans.

Article II : Les comités d’administrés sont le fondement du système politique translave, lesquels ont renversé le régime fasciste scientiste et se sont approprié les moyens productifs.

Article III : Les comités d’administrés doivent être le catalyseur du pouvoir des travailleurs, où qu’ils soient et quelque origine qu’ils soient.

Article IV : La socialisation des instruments et moyens de production est le fondement du système économique translave.

Article V : Deux types de propriété sont autorisés par l’Etat ouvrier translave suivant le secteur de production dont la responsabilité revient au Comité Central du Parti Eurycommuniste Translave : la propriété d’Etat, sous la responsabilité du peuple en son entier, ou la propriété coopérative appartenant aux travailleurs de ces unités de production.

Article VI : Sont définis comme relevant de la propriété d’Etat les secteurs suivants : les transports et chemins de fer, les services postaux et de communication, l’armement, l’énergie et alimentation en eau, les exploitations gazières et pétrolières, les raffineries et tout autre secteur relevant de la survie de l’Etat ouvrier ou nécessitant la formation de ses ouvriers.

Article VII : Sont définis comme relevant de la propriété collective des travailleurs les secteurs suivants : l’intégralité du secteur primaire, les entreprises tertiaires liées à la société de « loisir et de confort quotidien », les entreprises n’étant pas considérées par le Parti Eurycommuniste Translave comme relevant de la survie de l’Etat ouvrier. Le Comité central peut, à son gré, changer ces spécifications.

Article VIII : Les collectivités agricoles sont considérées comme relevant de la propriété de ses travailleurs, et ne peuvent pas être rétrocédées, sauf dans l’éventualité d’une situation qui l’exige (Guerre ou crise agricole).

Article IX : Le système de socialisation de l’économie admet l’existence de micro-entreprises fondées sur son travail propre. L’exploitation de l’Homme par l’Homme y est exclue.

Article X : Les citoyens sont propriétaires de leurs biens personnels, et de tout ce qui est considéré comme le fruit d’un travail personnel. Le droit à l’héritage est protégé seulement dans le cas des dits biens ne relevant de l’outil de production.

Article XI : La direction générale de l’économie est à la charge de l’Etat dans le cadre des plans d’Etat quinquennaux, dont le but est de pourvoir au bon développement des richesses et l’élévation du niveau de vie de ses citoyens.


De l’Etat et de ses compétences

Article XII : La Démocratie communiste de Translavye est une République socialiste unitaire, une et indivisible.

Article XIII : Sont du ressort de la Démocratie communiste de Translavye les compétences suivantes :
- La représentation de la Translavye en son intégralité sur la scène internationale.
- La guerre et la paix, ainsi que la direction de la défense du pays, de pair avec son peuple unifié autour des comités administrés.
- La sauvegarde de la sécurité et de la bonne vie de ses citoyens.
- Le contrôle de la bonne exécution des principes loduaristes par le biais de cette constitution.
- L’établissement des plans quinquennaux.
- La charge du commerce extérieur.
- La direction du système monétaire et bancaire, ainsi que du crédit et de l’emprunt.
- L’établissement de principes justes relatifs à la sécurité du travail.
- La bonne tenue des principes fondamentaux d’accès au soin et à l’éducation.
- Le système judiciaire en son ensemble.
- Les lois relatives à l’obtention de la citoyenneté translave.

Article XIV : La loi translave est universelle et d’applique à tous dans distinction sociale.


Des organes de l’Etat dédiées à son fonctionnement

Article XV : L’organe législatif supérieur à toute institution est le Comité Central des administrés de Translavye.

Article XVI : Le Comité central des administrés détient l’intégralité des prérogatives liées à l’article XIII.

Article XVII : Le pouvoir législatif est pleinement sous la responsabilité du Comité central des administrés.

Article XVIII : Le pouvoir législatif est monocaméral.

Article XIX : Le Comité central des administrés, selon les principes de la Démocratie communiste loduariste, est composé de 511 citoyens tirés au sort dans les listes des comités d’administrés locaux, faisant part intégrante du Parti Eurycommuniste Translave.

Article XX : Les citoyens-administrateurs sont élus pour une durée de quatre ans.

Article XXI : La loi est considérée comme telle si celle-ci est adoptée par le Comité central des administrés.
Article XXII : Les lois adoptées par le Comité central des administrés sont promulguées par le Présidium du secrétaire général.

Article XXIII : Les séances sont présidées par le Secrétaire à l’Assemblée, élu par ses pairs à la majorité absolue ou relative, dans le cadre d’un scrutin uninominal à un tour.

Article XXIV : Les séances du Comité central des administrés sont convoquées à sa propre initiative, ainsi qu’à celle du Présidium du secrétaire général si la situation l’exige.

Article XXV : Le comité central des administrés élit au suffrage uninominal à un tour les douze membres composant le Présidium du secrétaire général dans l’ordre suivant : le Camarade secrétaire-général, ainsi que onze magistrats devant composer le cabinet exécutif.

Article XXVI : Le présidium du secrétaire général possède les prérogatives suivantes :
- Peut convoquer les sessions du Comité Central des administrés.
- Le secrétaire général, assisté des magistrats, donne l’interprétation des lois et de la constitution translavique.
- Peut dissoudre le Comité central des administrés et organise de nouvelles élections au besoin.
- Peut organiser des referendums de sa propre initiative si au moins 100 comités locaux d’administrés lui en donnent le droit.
- Nomme les commissaires administratifs se consacrant à la gestion des usines et exploitations relevant de l’entreprise d’Etat et la bonne administration de ce dernier.
- Peut décerner les décorations.
- Le secrétaire général peut proposer, débattre et voter des lois au Comité central des administrés
- Exerce un droit de grâce
- Relève et nomme les commandants d’armée.
- Ordonne la mobilisation générale et ratifie les traités.
- Le secrétaire général peut établir avec un vote à majorité absolue du Comité central des administrés, un état de dictature militaire d’une durée d’un an, à l’issue de laquelle il sera renouvelé avec accord du Comité central ou prendra fin.


Du corps administratif de la Démocratie communiste translave :


Article XXVII : Le corps administratif des commissaires encadre la bonne gestion de l’Etat ainsi que toutes les institutions qui lui sont liées.

Article XXVIII : Le corps administratif est dirigé par un collège responsable devant le Comité Central des administrés.

Article XXIX : Le corps des commissaires veille à l’exécution de la loi.

Article XXX : Les décisions prises par les commissaires d’appliquent partout où leur position fait autorité.
Article XXXI : Les commissaires du corps administratif sont détenteurs des pouvoirs suivants :
- Sont responsables de l’activité productive des usines sous leur administration.
- Sont responsables de l’ordre public et de la protection du citoyen au quotidien.
- Doivent exécuter les mesures indiquées par les plans quinquennaux.
- Doivent appeler les citoyens au service militaire sous les drapeaux.

Article XXXII : Le corps administratif est réparti dans les directions suivantes :
- Commissariat à la défense
- Commissariat aux affaires de l’étranger
- Commissariat aux infrastructures et au développement de la société socialiste
- Commissariat aux communications et à la propagande
- Commissariat au commerce
- Commissariat aux industries et à l’énergie
- Commissariat à l’agriculture et aux forêts
- Commissariat à la justice
- Commissariat aux finances
- Commissariat à la santé et à l’éducation
- Commissariat au Plan


Des relais locaux du pouvoir

Article XXXIII : Les organes du pouvoir du Comité Central des administrés sont les comités locaux des administrés dans les échelons municipaux (villes et localités rurales) et les comités d’administration d’entreprise au sein des unités de production des entraprises d’état et des entreprises collectivisées.

Article XXXIV : Les membres de ces comités sont élus au suffrage universel uninominal à un tour pour une durée de trois années révolues.

Article XXXV : Les comités d’administrés locaux dirigent l’activité des organes d’administration liés à leurs localités ou unités de production respectives. Ils maintiennent l’ordre public et sont responsables du bien public dans son ensemble, à leur échelle. Ils sont responsables de l'observation des lois et la protection des droits des citoyens, dirigent l'édification économique et culturelle locale à partir des plans effectués à l’échelle nationale, établissent le budget local.


De l’observation de la justice et du droit

Article XXXVI : La justice de dernière instance dans le droit translave est du ressort de la cour suprême des comités de la DCT. Les cours de comités d’aministrés locaux rendent les jugements de première instance. Dans des cas exceptionnels définis par le Comité Central des administrés, la mise en place d’un tribunal populaire fondé sur le tirage au sort de son jury et de ses magistrats peut survenir.

Article XXXVII : La cour suprême des comités de la DCT étant l’organe d’instance supérieur à toute autre cour, celle-ci peut casser n’importe quel jugement émis par les tribunaux des comités d’administrés locaux à partir d’un appel d’un des des parties.

Article XXXVIII : Les juges de la Cour suprême des comités de la DCT sont élus pour une durée de six années révolues par le Comité Central des administrés de la DCT. Les tribunaux des comités locaux sont élus par les comités d’aministrés locaux pour le même nombre d’années.

Article XXXIX : La procédure judiciaire se fait dans la langue en usage dans les comités ayant élu les juges des tribunaux partie prenante de ladite procédure.

Article XL : Le procureur de la cour suprême des comités de la DCT est élu par les membres du Comité Central des administrés.

Article XLI : Les procureurs des tribunaux des comités locaux sont élus par les comités locaux d’administrés.

Article XLII : Les organes du parquet exercent leurs fonctions indépendamment des organes locaux du pouvoir quels qu'ils soient et ne relèvent que du procureur de la Cour suprême du comité central.


Du droit des citoyens, ainsi que de leurs obligations

Article XLIII : Le travail est un droit supérieur et sacré de chaque citoyen de la DCT. Ce travail doit lui garantir une rémunération digne de son labeur, selon sa quantité et sa qualité. L’observation de ce droit est garantie par la Cour spéciale des travailleurs et l’observatoire du chômage.

Article XLIV : Les citoyens translaves disposent du droit à la paresse et au loisir, garantit par une journée de travail d’un maximum légal fixé à 8 heures dans la plupart des secteurs (sauf exceptions déterminées par le Comité central des administrés). Ils disposent du droit aux congés annuels pour chaque travailleur assorti d’un maintien de son salaire. Des clubs et maisons de repos doivent être consacrées dans chaque territoire ou unité de production sous l’administration du comité d’administrés local.

Article XLV : Les citoyens translaves disposent du droit sacré de l’assurance d’une fin de vie digne, à une redevance confortable en cas de maladie ou d’arrêt de travail. Ce droit est garanti par les caisses maladie des comités d’administrés locaux. Chaque unité de production ou territoire administré par les comités locaux doivent avoir accès libre à un sanatorium digne de leur labeur.

Article XLVI : Les citoyens translaves disposent du droit sacré de l’accès à l’instruction. L’instruction primaire et secondaire est gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de 15 années révolues. L’enseignement supérieur est gratuit et financé par le système de bourses d’Etat accordé à tout étudiant remplissant des conditions de revenu. La formation professionnelle des travailleurs dans les usines et services est gratuite.

Article XLVII : Il n’est pas de distinction en matière de droit entre l’homme et la femme, et ce dans tous les domaines de la vie économique, politique et culturelle. Il ne sera pas fait de distinction quant au salaire, à l’instruction et au droit à la paresse. Le congé maternité est consacré comme relevant d’un droit élémentaire, sa durée est à la discrétion du Comité Central suivant la situation. Le droit à la crèche et au jardin d’enfants est consacré gratuit. L'accès à l'avortement est gratuit, universel et sans distinction sociale.

Article XLVIII : La distinction à l’emploi, au logement, à la justice selon une prétendue race, nationalité ou un handicap est interdite. Tout restriction à ces droits est punie sévèrement par la loi.

Article XLIX : La liberté de culte et de religion est consacrée dans la sphère privée. L’Eglise est rigoureusement séparée de l’Etat et le prosélytisme religieux est puni par la loi. La liberté de propagande athée est garantie à tous les citoyens.
Article L : Les libertés suivantes sont reconnues comme étant constitutives de l’Etat ouvrier :
- Liberté de parole
- Liberté de presse
- Liberté de réunion
- Liberté de manifestation
- Liberté d’association syndicale
Ces droits doivent s’exercer dans le cadre des organisations ouvrières, syndicales et associations consacrées comme telles par les comités d’administrés locaux.

Article LI : L’intérêt des travailleurs est d’exercer leur droit à la décision politique par le biais des syndicats, associations ouvrières, organisations de jeunesse et fraternités, mises à disposition au peuple par le biais du Parti eurycommuniste translave, afin d’incarner la prochaine génération de l’avant-garde permettant l’établissement de la République de l’amour humain et du socialisme.

Article LII : Nul ne peut être arrêté ou appréhendé sans une décision préalable des comités d’administrés locaux et des tribunaux de première instance.

Article LIII : La Translavye consacre le droit d’asile aux individus participant à la diffusion du socialisme et à la défense des travailleurs.

Article LIV : Tout citoyen est tenu au respect de la loi translave, d’observer la loi et la constitution de notre Démocratie communiste. Le respect élémentaire des règles de vie en société socialiste est impératif.

Article LV : Le respect de la propriété collective est impératif et consacré par la loi. Est considéré comme ennemi de la Démocratie communiste qui ne respecte pas ces principes.

Article LVI : Le service militaire est obligatoire. Le comité central des administrés en fixe la durée selon la nécessité.

Article LVII : Les citoyens sont tenus de défendre la Démocratie communiste en cas d’agression des puissances de l’argent. La trahison à la patrie socialiste, quelque soit sa forme, est rigoureusement punie.


Du changement de la constitution :

Article LVIII : La constitution de la Démocratie Communiste translave ne peut s’effectuer que dans le cadre d’un vote aux deux tiers du Comité Central des adminsitrés, ainsi que du Présidium du secrétaire général ?

Article LVIX : La constitution de la Démocratie Communiste translave ne peut s’effectuer qu’en cas d’accord avec la ligne du Congrès triennal du Parti eurycommuniste translave, aux deux tiers des votants


Du système de vote en notre démocratie :

Article LX : Les élections des camarades représentants de tous les comités législatifs, que ce soit l'échelon suprême du pouvoir législatif qu'est le Comité Central des administrés, ou l'échelon local qu'est le Comité local des administrés (et ce dans n'importe quel type de comité, qu'il soit rural, urbain ou ouvrier), celles ci se font par les électeurs au suffrage universel, égal et direct, au scrutin secret.

Article LXI: Tous les citoyens de la Démocratie communiste translave ayant atteint l'âge de 18 ans, indépendamment de la nationalité à laquelle ils appartiennent, de leur religion, de leur éducation, de leurs bien fonciers ou mobiliers, de leur origine de classe sociale, de leur situation matérielle et de leur activité passée, ont le droit et le devoir de prendre part à toutes les élections les concernant. Il sera fait exception pour les condamnés de droit commun, pour qui crime équivaut à une suspension temporaire de ce droit, ainsi que dans d'autres cas déterminés par les articles suivants. En dehors de ce fait, le vote est obligatoire, et la non-participation du citoyen se traduira par une amende dont le montant sera déterminé par les comités locaux d'administrés.

Article LXII: Chaque citoyen a une voix, et le vote ne peut se faire sur une inégalité du poids politique de chacun.

Article LXIII: Les membres permanent du personnel militaire n'ont pas le droit de vote durant le temps de leur service.

Article LXIV: Les femmes et les hommes sont égaux dans l'accession à n'importe quel mandat électoral.

Article LXV: La totalité des élections organisées en Démocratie communiste doit se faire au suffrage direct.

Article LXVI: La totalité des élections organisées en Démocratie communiste doit se faire à bulletin secret.

Article LXVII: Les articles précédents ont également préséance dans le cadre de votes des différentes organisations sociales indépendantes de la Démocratie communiste que compte le pays. Associations, syndicats de travailleurs, unités de production gérées par des coopératives, organisations de jeunesse et organisations civiques, sociétés à but de préservation culturelle (antiquaires, groupes de réflexion...)

Article LXVIII: Tout représentant est tenu obligé de rendre compte au corps législatif auquel il appartient, ainsi qu'à ses administrés. L'invulnérabilité de la fonction n'existe pas et tout représentant peut être démis dans un cadre fixé par les différentes instances juridiques de la Démocratie communiste.

Comité central des administrés de la Démocratie communiste translave



Drapeau

Grand plan quinquennal pour la période 2014-2019


Chers camarades,

L’année 2014 représente pour nous l’année zéro de notre calendrier, qui débute avec la libération des travailleurs de Translavye et la défaite du fascisme, et qui se terminera, je l’espère avec le dépérissement de l’Etat, lorsque l’Histoire aura dépassé les modèles datés qui nous entourent. Mais plus prosaïquement, l’année 2014 est le début d’une longue adaptation au modèle socialiste que nous entendons victorieux et fructueux dans notre quête de la République de l’amour humain, après une guerre particulièrement dure et destructrice. Notre reconstruction commence en cette année zéro.
La production industrielle a été amputée, de même que les rendements de l’agriculture, que ce soit des récoltes ou des cheptels. Notre territoire est victime pour une bonne part, de la disparition des services qui a renvoyé notre société dans les abysses de temps que nous pensions révolus. Tout ce que les scientistes ont touché ont été pervertis ou détruits en matière de capacité industrielle et économique. Tous nos rapports, quelque soit les secteurs laissent entrevoir une chute constante de production. Le système de cooptation des de faveurs des fonctionnaires scientistes, la mauvaise utilisation des outils agricoles et industriels, sans compter leur maintenance aléatoire. Mais la passade fasciste, retour en arrière temporaire, remous de l’Histoire dans sa marche inéluctable vers le socialisme, est désormais terminée. Il n’y a donc pas de temps à perdre, et la publication de ce plan aura le mérite de nous fixer des objectifs clairs pour l’intégralité de nos secteurs productifs. Ceux-ci se veulent exigeants, certes, mais réalistes au vu de notre situation actuelle et des capitaux qui ont été mobilisés pour venir au chevet de notre économie.


I) Agriculture et projet de réorganisation générale du secteur:

L’année 2014, du point de vue des récoltes, a été particulièrement mauvaise. Non seulement par le fait d’une météo capricieuse, mais également par des facteurs que notre camarade commissionné à l’agriculture a relevé dans le cadre de son rapport déjà publié. En premier lieu, ce document sera mobilisé pour ainsi, apporter des réponses à ses inquiétudes.

L’agriculture translave actuelle est caractérisée par une absence complète d’une forme de centralisation. Le secteur en lui-même était divisé en plusieurs ministères par le gouvernement scientiste, ce qui alourdissait sa direction, et rallongeait un nombre important de procédures. Autre problème, la plupart des cadres à l’agriculture n’ont pas de formation, et nous nous devons de résoudre cette situation embarrassante. Notre projet de réorganisation prévoit ainsi la formation de 4 000 assistant-commissaires à l’Agriculture, étalée sur une période d’un an, et qui sera répétée autant de fois que nous avons besoin de l’expertise d’agronomes, et la formation se fera aux frais des grandes puissances socialistes que sont celles de la Loduarie et de l’Estalie. Nous avons également relevé, au-delà de cette pénurie d’ingénieurs, une mauvaise répartition des tâches effectuées par ceux-ci sur le territoire translave, et un éloignement de leurs lieux de travail par rapport aux lieux de production, ce qui constitue pour nous une aberration, une perte de temps et d’argent. Il faut également se confronter à une réalité : le salaire des ingénieurs est trop bas pour justifier un tel niveau d’étude et une telle expertise. Aussi, si nous voulons attirer jeunes gens translaves et travailleurs qualifiés d’autres pays socialistes, nous devons revoir cela.

En ce qui concerne l’organisation et la distribution des terres, nous avons pris acte du caractère fondamentalement inégalitaire et contre-productif des modèles en place à l’heure actuelle. En vertu de l’autorité portée par le comité central des administrés de la DCT, nous annonçons donc un grand plan de réorganisation complète de l’appareil productif du secteur primaire, suivant les recommandations de notre camarade commissaire à l’agriculture. Les 7 000 exploitations agricoles recensées par notre audit seront à compter d’aujourd’hui rattachées respectivement à vingt coopératives agricoles autogérées par leurs exploitants. Le redécoupage des terres est également nécessaire, devant le monopole criant que certains exploitants se permettaient d’avoir à l’égard des petits propriétaires. Ces coopératives ne seront pas regroupées en corps de métier ou type d’exploitation, mais sur des critères géographiques, en secteurs. Celles-ci ont, en contrepartie d’une certaine latitude laissée par la DCT concernant la gestion de leurs stocks, obligation d’adopter un modèle politique et de gestion interne similaire aux assemblées de comités d’entreprise déjà en place dans certains pans du secteur secondaire, lesquels nommeront un responsable par secteur agricole, qui siègeront parmi nous au Comité Central des administrés en tant que parlementaires de plein droit. En revanche, si les coopératives agricoles avaient la gestion de leurs propres récoltes à charge, nous nous devrions d’être inflexibles sur l’utilisation qui en sera faite, au vu de la situation de précarité alimentaire d’un grand nombre de nos citoyens. Ainsi, toute tentative de rétention de récolte à des fins spéculatives, ou de revente sur un marché noir parallèle, se devra d’être sévèrement sanctionnée. De même, si ces coopératives seront propriétaires de leur outillage agricole et de leurs parcelles, cette responsabilité implique l’obligation d’un entretien sérieux et constant. Ainsi, une fois par an, nous suggérons l’envoi d’agents du Commissariat à l’Agriculture afin de rendre compte de la bonne gestion des parcelles et outils mis à disposition des coopératives.

En cas de manquement à ces obligations, le Commissariat à l’Agriculture peut se prévaloir d’une restructuration de la dite coopérative et de ses cadres dirigeants, ou bien dans un cas de nécessité, de la saisie pure et simple de sa direction.

Les tarifs proposés par les coopératives doivent également faire objet d’une attention constante. Afin d’éviter tout risque de spéculation malhonnête, le Commissariat à l’Agriculture s’engage à fixer un prix plafond aux denrées agricoles par type. Les coopératives devront se mettre en accord et fixer eux-mêmes les tarifs et leur fourchette, à partir de l’instant où ceux-ci respectent le fait de ne pas dépasser le prix-plafond. Tout manquement à cette règle devra être sanctionné sévèrement.

L’organisation future de nos parcelles faite, quid de ce que nous devons y faire pousser. Nous nous devons en effet de maximiser une production à l’hectare, qui est actuellement en berne. Les objectifs de notre plan pour les cinq prochaines années seront d’atteindre le rendement de production à l’hectare au moins égal à ce qui pourra se faire entre temps en République translave. Nous considérerons que tout résultat en deçà de ces attentes sera considéré comme un demi-échec, que ce résultat permette ou non de nourrir l’intégralité de nos citoyens. L’objectif à long terme étant de devenir exportateur de denrées. La répartition suivante selon les cultures, et en vertu de ce qui a pu être observé en audit devra se faire comme suit selon les demandes du Commissariat à l’Agriculture :
- 27% des exploitations enregistrées s’engageront dans la récolte de semailles
- 3% pour les cultures de maraîcher
- 26% pour l’élevage
- Le reste pour des exploitations plus diverses, ou pour des tests de type de semailles. En effet, nous ne nous sommes pas encore fixés sur le type de culture que nécessiterait ces terrains et laissons le soin aux coopératives de choisir la façon dont ces terres doivent être disposées.

Ensuite, il nous faut inititer une politique incitative afin de récompenser au mérite les coopératives dont le rendement agricole est satisfaisant, ce qui encouragerait une compétition saine entre elles. Nous estimons également qu’une aide au logement pour les membres de ces coopératives serait utile, comme des incitations financières et des facilités administratives, à ce que les membres des coopératives puissent, sans intermédiaire du Commissariat au logement, initier les travaux de constructions de leurs propres maisons. Nous annoncerons également l’annulation pour tous les membres de ces coopératives, l’annulation de toute dette qui aurait pu être contractée à titre individuel avant la chute du régime scientiste.

Concernant les cultures de type non-alimentaires dédiées à l’utilisation par les secteurs secondaire, nous considérons qu’une part minimale des cultures des coopératives doit être fixée, en vertu de l’importance de l’exploitation du coton et du lin, et toujours dans une optique d’exportation à long terme vers d’autres nations du bloc socialiste. Si ce n’est pas là une priorité absolue, il ne faut pas perdre de vue l’objectif d’autosuffisance des industries textiles et de toutes les utilisations que nous pourrons faire de ces matières premières, dans un contexte où un territoire pauvre en ressources naturelles ne nous permettra pas de nous reposer sur ces dernières afin d’atteindre un objectif de balance commerciale positive.

Pour atteindre cet objectif, il sera alloué aux coopératives autogérées le capital de 20 milliards de pesètes, afin de réaliser les nécessaires travaux d’irrigation qui paraissent avoir cruellement manqué ces dernières années. Une somme conséquente se doit aussi d’être allouée à des opérations de dépollution des sols.


I) Secteur secondaire, nationalisation et objectifs réalistes :


Conformément au rapport émis par notre Commissariat à l’Industrie et à la production, les résultats du régime translave ne sont guère reluisants. Pëcherie, production de machines-outils, industrie lourde de manière générale, secteur technologique à la peine… Générer de la croissance à partir de cette situation et en tenant compte de nos capitaux limités représente donc un défi de grande envergure.

En premier lieu, il s’agit de faire repartir à la hausse tous les secteurs dédiés à la transformation des matériaux de construction, afin d’éviter l’importation massive des premiers éléments dont notre population a besoin en priorité en dehors des biens agricoles : un toit sur la tête. Notre objectif n’est de faire contribuer nos alliés loduariens qu’à hauteur de 40% des l’ensemble des matériaux qui seront mis à contribution dans le secteur du bâtiment, et en particulier dans le cadre de la campagne de reconstruction massive qui ont déjà commencé par endroit. Pour ce faire, nous estimons, fondés que nous sommes sur les niveaux de production actuels, que nous seront dans le besoin d’augmenter la production des biens suivants de manière exponentielle :
- Bois (+42%)
- Acier (+91%)
- Béton (+118%)
- Fer (+21%)
- Cotonnades et laine de verre (+51%)
- Eléments d’échafaudage utilités pour le bâtiment (+121%)
- Une augmentation prévue des effectifs de l’industrie de bâtiment de +102%, tout cela accompagné d’une nationalisation temporaire du secteur (les perspectives à long terme du secteur, en particulier son éventuelle division entre coopératives autogérées, feront l’objet de débats ultérieurs)
La totalité des secteurs liés à l’industrie lourde de transformation nécessaire à la reconstruction sera nationalisée et les unités de production prises en charges par le Commissariat à l’industrie et à la production : sidérurgie, production du béton, verreries, briqueteries, pétrochimie, papèterie et mines.
En second lieu, il nous faut également évoquer les biens de grandes consommations. S’ils ne sont en première pas indispensables à la bonne santé de la population, l’économie de loisir et de confort constitue une partie du soft-power dont un pays peut se parer. Les citoyens peuvent survivre sans parc d’attraction, mais il est toujours préférable d’en avoir que pas du tout. Il en va de même pour la production de téléviseurs, d’ordinateurs, de la fourniture d’accès internet, d’automobiles et de produits ménagers. Ce secteur nécessite énormément d’investissements de la part de l’économie de transformation, mais c’est là un pari que j’estime nécessaire si nous entendons battre le bloc libéral au jeu où il est habituellement le plus doué, à savoir faire passer des besoins secondaires comme des objets incontournables dans la vie quotidienne afin de mieux les vendre.

L’industrie automobile est un exemple. Certes, équiper les translaves de nos propres modèles demande un prélèvement notable dans les secteurs de l’acier, du caoutchouc, ainsi que de l’électronique nécessaire au confort, mais il faut bien comprendre que ce genre d’équipement est une indispensable vitrine à la réussite du modèle politique de la DCT. Je recommande ainsi de nous y mettre sans tarder, et lancer ainsi l’objectif de 2 millions de véhicules produits d’ici à 5 ans. C’est là un objectif ambitieux qui nécessitera certainement l’expertise d’étrangers afin de mettre en place de tels circuits de production. Mais je place toute ma confiance dans les travailleurs du paradis socialiste pour arriver à cette fin. En effet, concernant le statut des biens de consommation, le Comité Central de la DCT a pris la décision à majorité absolue, de confier les entreprises de ce secteur aux coopératives de travailleurs, et de leur en confier à la fois propriété et gestion de leur outil de travail. Devra simplement être suivi les objectifs suivants du plan quinquennal :
- Automobile (2 millions de véhicules exigés d’ici 2019). Dans l’idéal et compte tenu du manque de ressources pétrolières, non préconisons l’adoption de véhicules aux formes de motricité hybride à basse consommation. La priorité est l’économie d’énergie.
- Informatique et électronique (3 millions de postes de télévision exigés d’ici à 2019, ainsi que 500 000 ordinateurs, avec le déploiement d’un accès internet de qualité. Priorité sera donnée aux universités, centres de recherche et au réseau éducatif de la DCT. Nous fixons la part de produits importés maximale à 45% du parc d’ici 2019).
- Objets ménagers : machines à laver, ustensiles de cuisine et équipement ménager divers. Nous exigeons l’ouverture de trois usines entièrement consacrée à ce secteur d’ici 2019.
- Quatre usines de composants électroniques et de semi-conducteurs, pour lesquelles nous devront être assistés par nos partenaires loduariens, estaliens ou autre.

Concernant les autres équipements de confort, les coopératives auront tout le loisir de s’y investir, pourvu que leur résultat annuel reste positif et que les ouvriers sachent cerner les besoins de la population de la DCT. Pour notre part, il est difficile d’estimer le besoin réel de produits de consommation de masse, mais nous pensons que dans le cas de ce secteur, une politique de l’offre doit s’imposer au profit d’une politique de la demande, étant donné la nature versatile du secteur. C’est là la seule exception qui sera faite, et nous recommandons pour la totalité des autres secteurs de l’économie de rester aligné sur une politique de demande et de remplissage du carnet de commande. Il faut également garder à l’esprit que nous privilégions bien entendu la production nationale, mais que l’importation demeure possible en cas de grande demande, la priorité étant d’éviter une économie de la pénurie.


II) Industrie d’extraction

Mécaniquement, l’augmentation de la consommation que nous projetons devrait augmenter de manière brutale le besoin en matières premières issues de l’économie d’extraction des sols. Mais nous pouvons commencer par établir les besoins d’une industrie qui, objectivement parlant est en déclin, et qui selon le plan quinquennal présent, sera certainement amenée à disparaître dans les années qui viennent : le charbon. En effet, dans un cadre qui nécessite la diversification et l’augmentation des investissements dans les industries minières, ce qui implique une mobilisation significative de main d’œuvre, il faut établir des priorités. Il faut souligner, avant même la publication de ce plan, que l’importance accordée au charbon dans l’ancien régime scientiste ne fait pas sens lorsque l’on prend en compte le fait que le pays a massivement investit dans le nucléaire comme principale source d’énergie. L’exploitation du charbon, à mon sens, relève de l’inutilité et du gaspillage de tout ce dont nous avons besoin. Aussi, je recommande leur fermeture progressive et la reconversion par étapes de leur personnel, car il ne serait pas acceptable pour un citoyen de la DCT de perdre son emploi sur décision gouvernementale, sans se voir offrir de nouvelles opportunités d’emploi. Plus aucune mine de charbon ne doit être encore en activité en 2019, c’est là notre objectif.

Quid de l’industrie de l’extraction pétrolière. C’est là une situation totalement inverse en termes de besoin à celle des mines de charbon. Nous n’avons que peu de points d’extraction, mal utilisés, mal entretenus, peu productifs et peu dotés en personnel compétent. En parallèle, nous en avons un besoin énorme, qui malgré le caractère polluant de l’exploitation pétrolière, est à l’heure actuelle indispensable. Notre audit de l’énergie a recensé à l’heure actuelle sept points d’extraction actifs, pour 16 points d’extraction exploitables et qui ne sont pas mis en valeur. Notre objectif pour 2019 devrait donc se résumer en trois étapes :
- Modernisation de l’équipement existent et renouvellement du personnel, par une politique de coopération avec les autres pays du bloc socialiste.
- Multiplication des points d’extraction exploités. La totalité des points d’extraction recensés dans le cadre de ce plan quinquennal, et qui représentent un gain financier significatif, devront être exploités d’ici 2019.
- Une fois l’autosuffisance atteinte, initier une politique d’exportation afin de rentabiliser ces investissements.

Concernant l’extraction du fer du cuivre et du cobalt, nous recommandons la reconversion du personnel des moines de charbon vers ces secteurs beaucoup plus stratégiques et nécessaires à l’alimentation en matières premières de l’industrie lourde.
Pour finir, comme pour tous les autres secteurs de notre économie, le statut juridique de ces industries doit être réévalué. Toutes ces industries seront donc à compter de l’émission de ce plan, nationalisées et saisies par le Comité Central de la DCT.


III) Secteur de l’énergie

Pour alimenter toutes ces activités économiques, l’audit sur l’énergie émis par nos camarades du Commissariat à l’énergie ont indiqué le besoin de profondes restructurations, auxquelles nous adhérons, et nous faisons confiance à leur jugement. Aux inquiétudes émises par ces derniers, nous estimons que la division du nombre de centrales par deux, dans un secteur hautement déficitaire en termes de financement, est une priorité. En premier lieu, ce qui pourrait paraître une bonne nouvelle mais qui n’en est pas vraiment une : nous sommes, grâce au développement du nucléaire, largement bénéficiaires en électricité. La mauvaise nouvelle : ce réseau coûte trop cher, cet excèdent est si important qu’il représente un gâchis financier, et le pire : le nombre de réacteurs ridiculement élevé provoque une dispersion de notre personnel qualifié, qui ne peut donc pas exploiter le matériel à pleine capacité.

Ensuite, ce n’est pas parce que nous sommes excédentaires que les réacteurs sont modernes : ce n’est pas le cas. L’intégralité des réacteurs nécessitent une remise à niveau sécuritaire. Nous estimons en l’état, qu’il sera moins coûteux d’effectuer cette remise à niveau plutôt que de construire d’autres réacteurs. Ainsi, en vertu de toutes ces priorités que sont le recentrement de tous nos efforts sur un secteur de l’énergie nucléaire certes plus restreint mais beaucoup plus efficient, que nous devrions mettre à l’arrêt 6 réacteurs d’ici 2019. Plutôt que le démantèlement pur et simple, cette mise à l’arrêt ne signifie en aucun cas l’abandon des sites, qui pourront être remis en état de marche dans un avenir plus ou moins lointain, tout en bénéficiant d’une remise à niveau lorsque le besoin s’en fera sentir. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. L’expertise d’ingénieurs étrangers nous paraît indispensable pour mener à bien ces opérations.

Quid des autres sources d’énergie à notre disposition. En soi, le secteur nucléaire suffit en théorie à couvrir une majeure partie de nos besoins, et nius sommes déjà en situation excédentaire. Mais nous savons que la dépendance à une seule ressource quelque soit le secteur peut résulter en des conséquences désastreuses. Ce faisant, j’invite à la réflexion au sujet de plusieurs pistes permettant de diversifier le parc énergétique à notre disposition. Je préconise ainsi une étude préparatoire faisant état de la faisabilité de grands projets mettant en avant l’hydroélectricité, énergie peu polluante en théorie, mais qui peut se traduire par des transformations radicales du paysage et des environnements. Etant donné que notre système hydrique est sous-utilisé, je recommande vivement cette option. La ggéothermie est également selon moi une piste à explorer, mais les conditions permettant son exploitation sont plus difficiles et moins productives sur le long terme. Etant donné notre volonté de mettre un terme à l’utilisation du charbon, qui est un investissement que nous jugeons inutile, j’encourage au démantèlement des quelques centrales encore en activité sur le territoire, et ce au profit de l’exploitation de gaz naturels. Les prospecteurs ont en effet émis des retours encourageants : la côté translave présente trois gisements suffisants pour représenter un gain financier important, tout en offrant une alternative au nucléaire en cas d’impossibilité d’exploiter le réseau principal.
En revanche, je ne saurais que déconseiller tout ce qui ressort de la gabegie financière. Nous ne pouvons nous permettre dans le contexte actuel, de consacrer des fonds conséquents à tout ce qui ressort de l’expérimental et du faible rendement. Ainsi, nous ne fixons aucun objectif en matière d’énergie éolienne, qui exige des investissements beaucoup trop élevés au vu de ses résultats.


IV) Secteur tertiaire : transport et logement

Optimiser la circulation sur le territoire et ne pas simplement reconstruire, voilà un crédo que nous devons adopter dans le cadre de ce plan. Le logement se doit non seulement d’être construit en grand nombre (nous estimons à 400 000 translaves le nombre de ceux qui à l’heure actuelle, vivent dans la précarité d’un logement qui ne remplit pas leurs besoins élémentaires auxquels ceux-ci ont droit), mais il doit s’inscrire dans un réseau parfaitement organisé et suivant un plan logique qui forme une trinité : logement-travail-loisirs. Permettre un logement à partir duquel l’accès au travail est facile, avec dans le même temps, l’accès le plus simple possible aux activités relatives au droit à la paresse et à la détente. Par commodité, nous recommandons donc que la construction des Laurenhaus se fasse à proximité immédiate des lieux de travail et de production, ce qui en plus de faciliter l’accès au travail, devrait créer un sentiment de cohésion parmi des ouvriers qui travaillent au même endroit, et qui vivront au même endroit, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance de ces individus à une classe ouvrière revendicative et prompte à s’organiser en coopératives soudées.

De même, l’accès au confort est un engagement pris dans notre constitution, que nous nous devons de respecter. Dans la même veine que pour l’accès au travail, les ouvriers doivent relever leurs corps par le sport, ainsi que leur élévation intellectuelle et culturelle, Doit être mis à disposition de chaque quartier de quinze Laurenzhaus une bibliothèque d’ouvrages commandés depuis l’entièreté du monde socialiste. Toutes les cinq Laurenzhaus, un supermarché doit être mis à disposition. Tous les dix Laurenzhaus, un dispensaire ou une pharmacie doivent être mis à disposition, ainsi qu’une école. Chaque ville de plus de 20 000 habitants doit être dotée d’un lycée, général, professionnel ou technique. Un hôpital se devra d'être disponible pour 30 000 habitants. Les résidents des Laurenzhaus doivent être encouragés au moyen d'incitations financières à animer des clubs de quartiers: de lecture, football, judo, échecs...pour se faire, nous devrons constituer un impératif que de permettre le développement de ces activités par un équipement qui les y encourage.

Pour finir, ce sont les transports qui constituent le "réseau sanguin" de cette infrastructure. Si le précédent régime s'est préoccupé de la gestion du réseau ferroviaire par le biais d'un groupe national, celui-ci a surtout été affecté à la logistique militaire, et les voies construites ne desservent parfois pas correctement le territoire, ce qui perturbe son bon aménagement. C'est ainsi près de 3 000 kilomètres de voie qu'il faut à notre sens supprimé ou dont il faudrait exploiter les dessertes qui sont souvent des bases militaires. Plutôt que de simplement démembrer des trançons, il serait ainsi préférable, dans des cas spécifiques de les réutiliser, et d'y adapter nos infrastructures: fonder sur ces voies de communications usines et villes sorties ex-nihlo.


V) Complexe militaro-industriel


Données censurées

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