11/05/2017
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Gouvernement technique de transition

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Ici seront publiés tous les RP du gouvernement technique de transition chargé d'assurer la gouvernance de la République Translavique avant la tenue d'élections libre devant permettre la formation d'un gouvernement élu et d'une constitution.
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Sur la question de la natalité en République Translavique selon un contexte d'hostilité et concurrence idéologique, géopolitique et territoriale.
Rapport gouvernemental sylvois à destination du gouvernement technique de la République Translavique :

A été rapidement démontré la rapidité avec laquelle la fission de Translavya en République Translavique (RT) et Translavya Démocratique Communiste (TDC) s'intégrait dans une lutte d'influence entre la Loduarie Communiste et l'OND. La communication loduarienne évoque déjà la RT comme un acte illégitime brisant un pays, tandis que la constitution de la TDC revendique l'intégralité du territoire translavique et inclue des éléments militaristes inquiétants (service militaire obligatoire, interdiction de trahir le socialisme sans que soient définies les trahisons, obligation de lutter contre les menaces de "l'argent") tout en assumant être une propagation de la pensée loduarienne. Cette situation amène à penser qu'une hostilité est assurée entre les deux régions, que ce soit sous forme militaire comme économique et médiatique. Il convient d'anticiper sur un ensemble de point les moyens pour assurer la compétitivité de la RT dans les luttes d'influence à venir, en abordant dans ce rapport la question de la natalité.

La croissance démographique constituera à l'avenir un levier majeur dans les luttes à venir en assurant en particulier trois points :
-Une masse humaine suffisante pour assurer un fonctionnement industriel et économique performant en volume et qualité, ainsi qu'une autonomie dans les secteurs nécessaires à l'établissement de la souveraineté (alimentation, énergie...), capable de rivaliser avec son voisin.
-Une réserve armée pour constituer des troupes suffisante à la défense et dissuasion d'une invasion menée par un voisin avec qui sont assurées les hostilités à venir.
-Une masse culturelle, politique et idéologique suffisante pour ne pas être submergée médiatiquement et "mentalement" par une population voisine plus nombreuses depuis laquelle se fera une influence culturelle assurée.
C'est de manière à répondre à ces points clés qu'est envisagé la mise en place d'une politique nataliste accélérée par le Duché de Sylva afin d'assurer l'autonomie de la République Translavique qui lui permettra de prétendre à la légitimité et reconnaissance d'État Souverain à part entière.

Est d'abord abordé un axe d'application nataliste "évident" et pourtant condamné d'emblée par le Duché de Sylva pour des raisons stratégiques, sociétales et morales : la baisse de l'éducation des femmes. Il est avéré que la natalité décroit avec le niveau d'éducation des femmes qui tendent alors à se concentrer sur leur carrière et projets personnels ou professionnels plutôt que de se dévouer à leur famille. Pour autant, cette idée est condamnée pour des raisons "subjectives" et déconseillée pour selon des arguments "objectifs" :

-Politiquement, moralement et socialement, le Duché de Sylva s'oppose catégoriquement et formellement tant à un nivellement par le bas d'une population dans son intégralité ou de manière discriminatoire, à des fins économiques ou politiques, à une réduction de niveau de vie et d'éducation, et plus spécifiquement à toutes formes d'attaques contre les femmes.

-De manière plus pragmatique, une réduction du niveau de vie et d'éducation serait pénalisante dans le cadre d'une lutte d'influence, avec d'une part une population plus perméable aux propagandes idéologiques, une misère qui favoriserait la sympathie pour les discours du PEV, et une alimentation desdites propagandes et campagnes de communication des adversaires idéologiques* qui plaideront dans l'inefficacité du système libéral de par son incapacité à élever le niveau de vie des populations dans leur ensemble.

*Est employé le terme "adversaire idéologique" puisque la TDC, où plutôt les acteurs nationaux et politiques derrière, se définissent tel quel en déployant déjà une communication clivante et hostile. Le Duché de Sylva ne reconnait pas la pertinence d'une telle rivalité et la déplore, quand la priorité est de rétablir une population défaite par un modèle politique et idéologique ainsi qu'une caste dirigeante défaillante et dogmatique.

Dès lors qu'ont été abordés les causes rendant nécessaire une telle politique nataliste et les axes d'application d'une telle politique contre lesquels s'opposerait le Duché de Sylva, peuvent être abordé les axes approuvés comme étant efficient et moralement acceptable.
Le premier point majeur auquel il faut répondre, et qui s'intègre dans les objectifs actuels de rétablissement des populations de la RT, est l'établissement d'un contexte socio-économique favorable pour assurer un avenir sain et qualitatif. L'accès aux logements, à l'alimentation, à la santé ou encore à l'éducation sont des points clés pour mettre les couples dans un état de confort et de projection dans l'avenir, avec la sérénité de pouvoir établir une famille de manière prospère. Il conviendra également de neutraliser les éléments anxiogènes qui décourageraient à cette entreprise, avec l'établissement de campagnes médiatiques rassurantes et apaisantes vis-à-vis des populations voisines de la TDC en opérant une politique de communication opposée à la leur : pas de clivage, de confrontation ni d'hostilité dans les journaux sur la question, sans non plus tomber dans une présentation naïve et déconnectée de la réalité.

Au-delà de la qualité de vie générale, devront être assurées les infrastructures propres à une politique nataliste : agences matrimoniales et de planification familiale, maternités, médecines pédiatriques, garderies...
L'objectif est de mettre en place un accompagnement complet du début à la fin pour assurer l'apport de toutes les réponses théoriques et pratiques aux futures familles. Il est à noter que ce point-là assure en particulier une réponse à deux éléments : Encourager les couples à fonder des familles, mais aussi d'assurer des "familles qualitatives" dans le sens où elles seront bien éduquées et accompagnées pour élever de futurs citoyens autonomes et aptes à saisir les opportunités futures. C'est là un point capital pour garantir une descendance capable de prendre le relais, tirer vers le haut la société, et maintenir un niveau de vie générale ascendant.

Une politique économique est également préconisée pour accompagner l'ensemble de ces mesures, avec un ensemble d'allocations familiales et de réductions d'impôts en fonction du nombre d'enfants, pour assurer la pérennité des familles sur le plan économique. Ces politiques devront par ailleurs inclure des mesures sociales pour financer l'ensemble des dépenses liées aux enfants et en particulier leur éducation, avec des bourses couvrant les cotisations scolaires elle-même, mais aussi les logements étudiants et les éventuels déplacements si formation à l'étranger.
Le Duché insiste sur ce second point et sur la nécessité de penser à l'augmentation en volume de la population, mais aussi en éducation, pour répondre de manière autonome aux défis futurs. Le Duché de Sylva annonce aussi préparer des programmes spéciaux assurant l'accueil d'étudiants de la RT dans des académies ducales, dans un objectif d'élévation des populations futures, mais aussi de soft power assumé, visant en particulier un rapprochement des peuples.

L'éducation concerne également les parents, avant la mise en place recommandée de campagnes de mentorat pour les mères pour former à concilier sainement la vie familiale et professionnelle, ainsi qu'une éducation sexuelle qui dans la continuité de la planification familiale, assurera une préparation optimale.

Une politique professionnelle encourageante est pareillement à appliquer et même inscrire dans la constitution, avec de nombreuses mesures pour assurer la coordination de la vie familiale et professionnelle : congés parentaux suffisants en rémunérations et durée, encourager les crèches en entreprise, favoriser le télétravail ou des horaires ajustées pour les parents.
Ce point revêt ainsi une importance capitale dans les rapports ducaux pour assurer l'établissement d'une population nombreuse, mais de plus épanouie, avec la capacité de maintenir sa contribution dans l'activité économique du pays.

L'ensemble de ces mesures devront ensuite être doublée de campagnes médiatiques répondant à plusieurs éléments clés : la mise en évidence des dispositifs mis en place pour promouvoir la vie familiale et rassurer sur la pérennité d'avoir des enfants, la qualité de vie générale élevée et la prospérité assurée, mais aussi la valorisation de la fondation de familles nombreuses.
De manière générale, la communauté également doit dynamiser l'intégration des familles et enfants avec une prise en compte de ces éléments dans un contexte plus local : les quartiers résidentiels devront par exemple être aménagés pour être accueillants avec des parcs d'enfant, en plus de l'ensemble des infrastructures nécessaires aux familles.

En plus de cette politique nataliste, le gouvernement ducal prévoit d'encourager la migration de travailleurs qualifiés sylvois à destination de la RT pour assister dans la supervision de la reconstruction, la transmission de savoir faire assurant la constitution d'une main d'œuvre translavique autonome dans ses fonctions, et un rapprochement culturels avec, encore une fois, l'établissement assumé d'un soft power visant à établir un lien amical entre les populations translaviques et sylvoises.
Il est estimé qu'une migration d'une centaine de milliers d'individus pourra se faire le long d'une année entière en tenant compte : des disponibilités des populations sylvoises, des capacités d'accueils en RT, des besoins en formateurs et superviseurs, et des capacités de transferts et promotion d'un tel déménagement pour les sylvois, ou accueil pour les translaves.

Le Duché tient par ailleurs à conclure ce rapport en exprimant sa confiance sur l'habileté des nations impliquées à rétablir les populations translaviques et assurer leur souveraineté et l'affirmation d'un véritable État translavique souverain par la croissance démographique et la hausse de l'éducation, assurant à terme le respect des valeurs humaines et démocratiques en toute autonomie et sans intervention supplémentaires du Duché de Sylva ou des autres nations impliquées.
3843
Ministère de la Justice
République Translavique

Anapol,
le 28 septembre 2014


Note de travail pour le gouvernement de transition


Objet : Présentation d'une introduction constitutionnelle pour les droits fondamentaux.

La présente note a été effectuée dans l'hypothèse de la construction d'une république démocratique respectueuse. Elle représente une présentation de ce qui constituerait un bloc de constitutionnalité introductif garantissant la bonne santé de la future démocratie translave en amont des élections. Certains articles, qui pourraient être adoptés avant l'élection d'une assemblée constituante, pourraient permettre de garantir une meilleure élection dans le cadre du processus transitionnel.


Annexe 1 : Proposition d'une loi fondamentale sur les droits humainsLoi fondamentale sur les droits humains de la République Translavique.


Article 1

1. La dignité de l'être humain est intangible. La République Translavique et tous les pouvoirs publics en découlant ont l'obligation de la protéger et de la respecter.


Article 2

1. Chacun à droit à la vie et à l'intégrité physique ainsi qu'à l'épanouissement de sa personnalité. Cela ne doit pas violer les droits d'autrui ni enfreindre la présente loi fondamentale.
2. La peine de mort est abolie.


Article 3

1. Tous les être humains sont égaux devant la loi.
2. L'égalité devant la loi et l'égalité en droit ne fait aucune distinction entre les hommes et les femmes. L'Etat agit dans la réalisation de l'égalité en droits entre les hommes et les femmes.
3. Nul ne doit être discriminé ni privilégié en fonction de son sexe, de son origine, de sa race, de sa langue, de sa patrie, de sa croyance, de ses opinions religieuses ou politique.


Article 4

1. La liberté d'opinion est un fondement de la démocratie.
2. Chacun à le droit d'exprimer son opinion et de s'informer.
3. La liberté de la presse et la liberté de l'information sont garanties.
4. La liberté de croyance et de conscience ainsi que le libre exercice du culte sont garantis.
5. Ces droits sont limités dans des dispositions légales si ils portent atteintes aux droits d'autres individus.


Article 5

1. Tous les Translaves ont le droit de se réunir sans armes, sans déclaration et sans autorisation préalable si la réunion n'entrave pas d'autres libertés et droits fondamentaux.
2. Tous les Translaves ont le droit de refuser le service militaire si celui-ci venait à être activé. Tout rejet peut entraîner l'obligation d'effectuer un service de substitution ne pouvant dépasser la durée du service militaire.
3. Tous les Translaves jouissent de la liberté de circulation et d'établissement sur le territoire national. Ce droit peut être limité par la loi si cela est nécessaire dans les limites de la proportionnalité.
4. Tous les Translaves ont le droit de choisir librement leur profession, leur emploi ou leur établissement. Des interdictions d'exercer peuvent être émises par un tribunal. Le travail forcé n'est licite que dans le cadre d'une peine prononcé par un tribunal.
5. Tous les Translaves ont le droit d'effectuer des requêtes ou des recours aux autorités compétentes par écrit, individuellement ou conjointement.
6. Tous les Translaves ont le droit de fonder des associations ou des sociétés.
7. Toute association ou société à l'activité contrainte pénalement, dirigée contre la loi fondamentale ou la paix est prohibée.
8. Toute association œuvrant au sein d'une société ou d'une entreprise pour l'amélioration de celle-ci doit se voir garantie par son employeur.


Article 6

1. La recherche, l'enseignement, l'art et la science sont libres et garantis par l'Etat.


Article 7

1. Le mariage hétérosexuel et homosexuel est garanti par l'Etat.
2. Le changement de sexe à partir de la majorité est garanti par l'Etat.

Article 8

1. L'éducation de l'enfance est une priorité étatique première.
2. Chaque famille ou parent monoparentale à un droit naturel à élever et éduquer des enfants.
3. La législation doit assurer à tous les enfants des conditions similaires d'éducation et de développement physique et moral.


Article 9

1. Les dispositions de la loi fondamentale peuvent voir l'exercice des droits et libertés reconnues limitées dans le cadre de la loi. La loi doit respecter le contenu essentiel desdits droits et libertés.
2. Les limitations doivent être proportionnelles et nécessaires. Aucune atteinte à la substance d'un droit ou d'une liberté ne peut être effectué.
3. Tout Translave peut effectuer un recours en justice si il estime qu'une restriction à un droit ou une liberté fondamentale porte atteinte à la substance de ce droit ou de cette liberté.

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Association pour l’Indépendance des Scrutins


RAPPORT DE MISSION

Autodétermination de la République Translavique

SEPTEMBRE 2014


L'AIS, association indépendante, a été mandatée par le gouvernement gallèsant pour établir un bilan de la situation au sein de l'administration de transition en République Translavique, afin de proposer aux force coalisées un agenda d'établissement d'une administration autonome translavique, et de pointer du doigt les nombreux manquements et biais déjà constatés dans l'administration provisoire qui pourrait conduire à un échec de la transition.

Contexte de la mission
Notre mission prend place depuis 2013 et la fin des combats, même si l'issue récente des négociations entre l'OND et la Démocratie Communiste de Translavie a engendré une redéfinition en profondeur de nos objectifs, et nous a permi d'accroître le nombre d'experts et d'analystes déployés, pour atteindre le nombre de 12 groupes d'étude différents sur autant de localités, en territoire onédien et gallèsant.
Le contexte de la reconstruction administrative est celui d'un pays qui doit refonder son administration après la disparition complète des cadres dans les hautes-sphères de la fonction publique. Il s'agit aussi de celui de la mise à l'arrêt de l'ensemble des services, puisque toute l'économie fonctionnait auparavant sur le modèle de la planification intégrale. On constate ainsi que l'ensemble des hôpitaux sont financièrement à l'arrêt et que les solutions trouvées dans ce secteur ou les nombreux secteurs connaissant une situation similaire sont des solutions de fortunes, qu'il convient de pallier rapidement.

Le bilan de la situation actuelle
La Translavie du Sud fait face, ou a fait face jusqu'à la tardive mise en place d'un gouvernement technique de transition, à une absence de direction nationale et fédérale de son administration. C'est ainsi que la fourniture énergétique et la santé, mais aussi la gendarmerie ou les transports, ont connu un arrêt complet. Deux types de solutions ont été mises sur pied jusqu'à présent : des solutions « de fortune » organisées par les habitant à grande échelle voir très grande échelle (comprendre : sur un (très) petit territoire) ; l'action des forces armées d'occupation, qui ont majoritairement contribué à la santé et à la sécurité du territoire depuis la fin des combats. Aucune de ces deux solutions ne sont pérennes, et encore aujourd'hui le gouvernement de transition n'a aucune emprise sur ces secteurs. Il convient d'ajouter que la DCT a beaucoup mieux abordé son retour à une forme d'État fonctionnel.

En revanche, la Translavie bénéficie d'une surprenante continuité de l'administration locale. C'est ainsi que l'école ou la police de proximité ont eu plus de facilité à se maintenir - toute proportion gardées puisque les liquidités manquent pour faire tourner l'ensemble de l'administration. Mais cela signifie aussi que ces administrations sont encore largement dominées par les cadres de l'ancienne république sociale fédérative. Si ces derniers ne sont majoritairement pas acquis à l'idéologie de l'ancien régime, ceux qui l'étaient ayant été écarté par les forces d'occupation, ils ne sont pas familier de la culture démocratique, ce qui représente un défi de taille pour la future république translavique, qui devra asseoir son autorité et celle des électeurs sur la leur, sans pour autant rompre le lien avec les collectivités.

Dernier point notable : l'absence de légitimité des institutions nationales. Le gouvernement de transition et les forces coalisées entendent mettre sur pied un plan de redressement national, alors que le constat de l'AIS est le suivant : la légitimité populaire est dans les mains des collectivités locales, pas dans les leurs. Il y a un déficit de légitimité des institutions, qui s’accroîtra aussi longtemps que la population ne sera pas consultée, au moins partiellement.

Ce tableau montre la nécessité d'établir rapidement un agenda de transition vers l'autodétermination des populations translaviques.

Un agenda pour la transition politique et administrative
La mission de l'AIS a étudié différents scénari, et l'approbation qu'ils requièrent respectivement chez les quatres acteurs identifiés : forces d'occupation, gouvernement technique, administration locale, populations. Seuls deux ont été retenus.

Premier scénario : une autodétermination progressive mettant en avant la performance et le redressement du pays. Dans cet agenda, le gouvernement de transition conserverait ses fonctions sur une période prolongée pouvant s'établir jusqu'à l'année, voire l'année augmentée d'un semestre, afin d'appliquer un ambitieux plan de relance national. Ce plan est celui favorisé par bon nombre d'économistes qui demande une action rapide, se référer pour cela aux travaux des groupes concernés qui sont rendus depuis quelques semaines. Il a en effet l'avantage de maximiser les chances d'une relance de l'économie rapide. Deux problèmes néanmoins : (1) les risques d'inflation rapide qui pourrait entraîner un accroissement incontrôlable de la précarité, (2) le manque total de légitimité de l'administration provisoire pour mener à bien ce chantier. Afin de pallier le point (2), qui contrairement au (1) n'est pas une éventualité mais une certitude, l'AIS préconise de remanier le gouvernement de transition, pour qu'il soit moins technique et accueille des fonctionnaires issus des collectivités locales. Ceci risquant de corrompre dès l'origine le nouveau système, en plus des points évoqués précédemment, l'AIS privilégie surtout le second scénario.

Second scénario : une autodétermination rapide, mais avec la mise en place seulement progressive d'un nouveau régime. Il faut y distinguer trois temps. Premier temps : le gouvernement technique est maintenu tel quel, et s'attelle prioritairement à une tâche administrative, non politique (considérant que le choix d'un plan de reconstruction, même technique et prévu par des experts, relève d'un choix politique) : recensement de la population, établissement de listes électorales, reconstruction d'une hiérarchie au sein de l'administration, reconnexion entre la haute et la basse administration, repeuplement des services administratifs dans leur étendue (large) d'avant-guerre. Second temps : convocation des électeurs de façon locale afin de renouveler l'administration locale. À la tête de l'administration nationale, établissement d'un gouvernement plus politique, faisant appel à toutes les tendances, syndicats, partis, groupes d'influence, de résistance, qui ont pu émerger. Ce nouveau gouvernement, qui conserve une part de technique, exécutante mais non décidante, est donc un conseil de la refondation non-élu et s'attelle à la fois à la mise en place d'un plan de reconstruction et à la convocation d'un scrutin national. Troisième temps : convocation d'une élection constituante selon les modalités prévues par le conseil de refondation, et assemblage d'un nouveau gouvernement provisoire (et non de transition), sur la base des rapports de force au sein de cette assemblée constituante. La création d'un État indépendant est donc finalisée, ce qui implique le départ des forces armées occupante de toute fonction administrative ou policière, mais permet toutefois leur maintien pour des raisons de sécurité dans le cadre d'un accord passé avec les autorités translaviques.

Dans les deux scénari, le gouvernement met en place sa propre politique à terme, et ne saurait voire les forces occupantes s'ingérer dans la décision. Si les translaviques portent au pouvoir un gouvernement communiste pro-réunification, leur choix ne devra pas être contesté. Ce qui nous amène au problèmes mis en exergue par notre mission au sein du gouvernement de transition.

Certains acteurs se trompent de rôle
Malheureusement, un certain nombre d'acteurs investis de missions administratives en République Translavique se trompent lourdement sur la nature de la transition à mettre en place : il s'agit d'une transition vers l'autodétermination, pas d'une transition démocratique.
La différence est primordiale : en aucun cas le gouvernement technique, dont la légitimité est inexistante, ne peut choisir de mettre en place une quelconque législation. Ainsi a-t-on vu, par exemple, le gouvernement technique mettre au point un groupe de travail sur la loi fondamentale en vue de se prononcer sur les questions constitutionnelles. Ceci est absolument impensable et va à l'encontre de l'autodétermination, et donc finalement de la démocratie, si on la définit dans son sens correct - le pouvoir par le peuple - et non comme un ensemble de valeurs onédiennes. L'AIS préconise la dissolution immédiate de ce groupe.
Dans la même optique, la livraison de documents de travail au gouvernement de transition concernant des thèmes politiques est à surveiller étroitement. Si l'existence de tels documents en soi est plutôt bienvenue, il ne faut qu'ils justifient pour autant une action politique d'un gouvernement qui n'a pas de légitimité politique. Ces documents, comme ceux proposés par le gouvernement sylvois sur la politique démographique, pourra servir de base de travail à un gouvernement démocratique quand la Translavie se sera doté d'un tel gouvernement. En attendant, il doit être rangé dans les placards.

Conclusions
Le cap pris par la République Translavique depuis la fin des négociations n'est pas le bon. La République Translavique n'existe pas encore pour la simple et bonne raison qu'elle ne s'est pas fondée. Si l'état de délabrement complet du tissu économique et administratif translavique a pu pousser certains à une action non concertée, ceux-ci ont fait fausse route. Quelle que soit l'orientation décidée, ce ne sera pas celle du peuple translavique. La future république doit s'imposer par le bas, alors qu'aucun travail n'a été fait dans ce sens et qu'une trop large partie de l'activité gouvernementale se concentre sur des questions qui ne relèvent pas de ses compétences. Il faut tout reprendre dans la hiérarchisation des priorités et choisir un cap convaincant pour le bien des population translaviques.

L'AIS enjoint fortement le gouvernement de transition, ainsi que les gouvernements des États-membres de l'OND et du Duché de Gallouèse, à prendre en compte se rapport et à suivre l'esprit de ses conclusions.

Le lecteur est invité à consulter les annexes pour prendre connaissance en détaille des résultats de notre mission.

Claire Paniet
Directrice de la mission d’observation de l’AIS en Translavie

L’Association pour l’indépendance des scrutins (AIS) a été fondée en 1990 afin de surveiller les premières élections organisée par le le Nouveau régime gallèsant. Elle poursuit aujourd’hui sa mission dans le Monde et pour le Comité électoral gallèsant.
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Les différentes menaces envers la République Translavique et les réponses possibles selon les contraintes existantes.
Rapport gouvernemental sylvois à destination du gouvernement technique de la République Translavique :

Parmi les différentes problématiques auxquelles devra répondre la RT pour se redresser et assurer sa prospérité (tel que le développement industriel, des infrastructures relatives à l'éducation ou de la santé...) se trouve la question de la sécurité. Elle sera abordée en déterminant en premier lieu les différentes menaces qui se présenteront avec de se pencher en second temps sur les solutions disponibles, le tout en tenant compte des différentes contraintes politiques et matérielles.

Le premier grand constat qui saute aux yeux sur les menaces planant sur la RT et la nécessité impérative de se doter d'un dispositif sécuritaire est la localisation géographique, en Eurysie de l'Est. La région est reconnue pour son hostilité et l'instabilité des nations aux environs, généralement pourvus d'ambitions impérialistes et de régimes dictatoriaux ne prêtant pas d'attention aux respects de la démocratie ou de l'humanité. Ces puissances sont essentiellement émergentes, voir en pleine stagnation, mais disposent malgré tout d'un semblant de potentiel militaire, dont la plus grande limitation n'est pas le volume, mais la capacité de projection.
Plusieurs éléments s'avèrent toutefois rassurants concernant cette menace latente, au-delà des limitations logistiques. Aucune nation particulièrement dangereuse n'est dans le voisinage direct de la RT, réduisant simultanément l'impact d'une guerre à distance et les justifications politiques (telles que des questions de revendications territoriales ou de tensions frontalières). Autre élément d'importance, l'UEE est la principale alliance dans le secteur et, malgré tout ses défauts lui valant des moqueries, elle n'a pas exprimé d'ambitions hégémoniques, en plus d'avoir des membres importants entretenant une bonne entente avec l'OND.

Vient ensuite sur le court terme les groupes de résistance nostalgique du régime précédent et les la criminalité qui pourrait se constituer sur le court terme, dans le cadre d'un environnement défavorable tel que déjà relevé. Là encore, deux éléments permettent de se montrer optimistes, avec d'une part les extrapolations de l'évolution économique et sociale qui, nourrie d'investissements massifs et minutieusement supervisés, présage un avenir prospère favorable à une baisse de la criminalité et de la sympathie pour les groupes résistants. Ces derniers en particulier se retrouveront progressivement étouffé, même s'ils parvenaient à se former, faute de partisans, mais la question a déjà été traitée.

Vient ensuite la Translavya Démocratique Communiste dont les éléments susceptibles de favoriser une rivalité à l'avenir ont déjà été développés. Les opérations sur le court terme sont très peu probables, la priorité des deux acteurs étant de se reconstruire, mais ne peut être exclue sur le long terme une telle éventualité en vue des différents éléments de contexte.

Sont toutefois à nuancer l'ensemble des menaces militaires directes de par la garantie d'indépendance assurée par divers membres de l'OND, qui constitue une alliance suffisamment crédible pour dissuader les opérations militaires directes. Même dans le cas de la Loduarie Communiste, les rapports ne sont plus les mêmes, elle n'est plus capable d'entretenir son traditionnel emploi de la violence et de l'intimidation, contre un ensemble de nation ayant monté en puissance dans l'optique de s'en prémunir.
Les luttes risquent conséquemment de se tourner davantage vers des moyens non conventionnels, tel que les campagnes de propagande ou de déstabilisation (corruption, assassinat, agitation politique/idéologique).

Tenant compte de l'ensemble des éléments développés, peut alors être déterminé un cahier des charges à tenir pour garantir un dispositif de sécurité performant et répondant aux menaces actuelles. Sur le plan conventionnel, la RT pourra se contenter du strict nécessaire pour assurer sa sécurité, appuyer par les garanties de l'OND qui dispose d'armées projetables conséquentes. Une contrainte doit toutefois être prise en compte pour malgré tout sécuriser le pays : Son dispositif de défense devra être dissuasif sans représenter une menace pour un ensemble de raison. La première concerne la communication qui en découlerait, avec des médias loduariens qui s'empresseraient de condamner avec une hypocrisie traditionnelle le militarisme de la RT pour opérer divers procès d'intentions. Si la communication à l'internationale de la Loduarie Communiste ne trouve qu'un écho marginal, elle contribuerait au niveau local à nourrir le clivage que les médias essayent déjà d'instiguer, entretenant un climat anxiogène tant au niveau politique que social. Ce dernier point est très important : la prospérité et la qualité de vie de la RT est un élément auquel le Duché de Sylva accorde une grande importance, considérée comme partagée par l'ensemble des nations contribuant à la réparation de la RT. Or un matraquage médiatique constant affecterait le moral des habitants, impactant leurs projections dans l'avenir qui pourrait résulter notamment en une émigration. Cet impact pourra aussi se traduire en politique par une réduction de la cordialité des échanges entre représentant des deux fragments de Translavya, entretenant un cercle vicieux.
C'est pour cette raison que le dispositif sécuritaire de la RT devra se limiter à une fonction purement défensive, et se rabattre en priorité sur un soutien de l'OND.

Si les hypothétiques menaces ne seront pas conventionnelles, alors elles s'opéreront par des moyens détournés contre lesquels il est impératif de mettre en place des dispositifs appropriés. Le premier concerne l'établissement d'un réseau de renseignement et de contre-espionnage pour éviter l'infiltration de la RT ou de son administration par des agents de la TDC. Il conviendra de constituer des services suffisamment équipés et formés pour répondre à l'ensemble des approches indirectes, tout en s'assurant d'un ensemble de précautions pour fiabiliser et fidéliser l'administration (rémunération adaptée, suivis humains, intégration, doubles vérifications mutuelles) pour d'emblée réduire les vulnérabilités.

Vient ensuite la question de la lutte culturelle par des moyens médiatiques, où la grande menace qui revient à nouveau est avant tout certains éléments de l'UICS (essentiellement la Loduarie Communiste et le PEV, uniques acteurs de cette organisation exprimant une réelle opposition à l'OND, doublée d'une volonté d'entraver son champ d'action). Nul autre acteur n'exprime une telle volonté d'hégémonie idéologique susceptible de prendre pour cible la RT, avec notamment la constitution d'un véritable modèle de pensé dit du Loduarisme pour justifier et légitimer des actions armées et impérialistes. L'un des éléments majeurs du Loduarisme, qui est par ailleurs inscrit comme élément fondateur dans les premières ébauches de la Constitution de la TDC, est l'interventionnisme actif avec pour prétexte de soutenir des foyers historiques de socialismes. S'il est observé que la Loduarie Communiste n'a plus les moyens d'appliquer de manière frontale ses ambitions, elle et le PEV mettront très probablement en place des moyens de communications appuyés de sophismes, projections, et martelage médiatique pour forcer l'implantation et la banalisation de certaines idées, de tordre les limites et procéder à un décalage de la norme.

La meilleure réponse pour prévenir les influences culturelles par les médias seront d'établir un cadre de communication sain, avec une formation à l'esprit critique et la mise à disposition d'informations claires et vérifiables contredisant le narratif loduarien. Une faiblesse de la communication loduarienne / du PEV est que, malgré un discours dans l'ensemble bien formulé et dynamique, elle répète un schéma argumentaire récurent basé sur le détournement d'attention (whataboutism) et la déformation des évènements pour nourrir un narratif. Une communication complète et professionnelle des évènements par des journalistes compétents serait dès lors une bonne base pour apporter l'ensemble des informations au sujet des évènements et contredire de fait les narratifs loduariens. Des journaux spécifiquement dédiés à la communication loduarienne seront également des solutions efficaces pour mettre en évidence les différentes rhétoriques employées et sur quels points elles sont infondées.

En conclusion, les menaces conventionnelles pesant sur la RT sont très modérées de par la garantie d'indépendance offerte par l'OND et la faible quantité et importance des acteurs susceptibles d'entretenir une rivalité avec la région. Les menaces seront davantage de l'ordre de la déstabilisation entretenue à dessein par la Loduarie Communiste dans la continuité de sa politique d'hégémonie idéologique.
Les moyens de réponse ne devront conséquemment pas tant se tourner vers une force militaire importante, mais surtout sur du renseignement, contre-renseignement, et un réseau de médias performants et qualitatifs.
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Le sujet de l'électricité en République Translavique : un héritage catastrophique à rectifier immédiatement.
Rapport gouvernemental sylvois à destination du gouvernement technique de la République Translavique :

La reconstruction du réseau électrique translavyque est l'occasion de se pencher sur son parc nucléaire, son état et sa composition pour planifier l'avenir, avec des constats amers et de nombreuses recommandations qui en découlent. La première observation est la composition du parc, comptant originellement trente réacteurs de grande puissance à tube de force (RBMK), des modèles de deuxième génération archaïque avec notamment de grands retards sur la question sécuritaire. La RT hérite ainsi de sept d'entre eux, un sur une centrale à quatre réacteurs, les trois derniers étant sur une seconde centrale. Nous pouvons déjà faire une succession d'analyse sur l'état déplorable du dispositif.

En premier lieu, l'entretien est très mauvais avec un état de délabrement avancé sur deux réacteurs, les condamnant à un arrêt définitif ou le temps d'une rénovation en profondeur. Le personnel qualifié est également en sous-effectif, expliquant ledit entretien anémique mais aussi un emploi inapproprié des réacteurs ayant conduit à cette usure prématurée. Point dramatique, il semblerait qu'un des réacteurs ait connu une fusion catastrophique bien que peu médiatisée, évitant de peu le pire. Il est difficile de dire s'il s'agit d'un acte d'incompétence ou de folie des équipes, la propension au suicide ou au sabotage étant très importante ici pour faire face à la progression de l'invasion par l'OND. Quoi qu'il en soit, l'un des réacteurs est maintenant définitivement hors d'usage et condamné, avec du corium hautement radioactif dispersé sous le dôme.
Nous avons par contre la certitude qu'un nombre important de turbines, alternateurs et transformateurs ont été détruits volontairement par les équipes pour compliquer l'occupation.

La conception des réacteurs RBMK translaviques est à l'image du régime précédent et de ses nombreux défauts : rustique, simpliste et accordant maladroitement des solutions improvisées. Les premiers rapports font part d'un manque flagrant de sécurité sur de nombreux points typiques de cette conception datée, plus précisément au niveau des barres de contrôle. Plus en détail, les barres font successivement office de modérateur et contrôle avec une extrémité en graphite pour obtenir des neutrons thermiques à partir des neutrons rapides et ainsi atteindre la criticité requise pour fissionner de l'uranium naturel, et le reste en bore pour inversement absorber les neutrons et repasser ou subcriticité, interrompant la réaction.
Or l'essence même de la conception se repose sur des tubes de force est dangereuse selon les critères sylvois, puisque l'énorme force requise pour les enfoncer et atteindre la subcriticité implique trois risques :
-Un délai rallongé ce qui réduit la capacité d'agir en urgence en cas d'emballement de la réaction,
-La nécessité de compter sur une machine active en opposition des sécurités passive des barres de contrôle retombant par gravité que l'on retrouve dans les réacteurs de troisième génération, tel que les réacteurs à eau pressurisée ducaux.
-Le risque de déformation et blocage définitif des barres sous la contrainte thermique en cas d'emballement, condamnant à la fusion le réacteur.

Point aggravant, les centrales translaves ont systématiquement de gigantesques cuves d'eau sous les réacteurs, représentant un risque d'explosion violente en cas de fusion si le corium traverse les différentes épaisseurs et parvient jusqu'à l'eau, dont l'évaporation massive et brutale provoque une onde de choc pulvérisant le réacteur et propageant des particules radioactives. La chose aurait d'ailleurs pu arriver dans le réacteur ayant connu une fusion, puisque le corium est actuellement dans ladite cuve après avoir traversé les parois. La chose a été évitée uniquement parce que la vide ne contenait alors pas d'eau. Pire, il y a de fortes suspicions qu'en cas d'acte de sabotage volontaire mené par les équipes translaves, il était prévu d'avoir la cuve pleine, mais que ce soit une défaillance qui a amené à une rupture des valves et vidés les réservoirs. Les enquêteurs des services de sureté nucléaire sylvois craignent fortement que les opérateurs souhaitaient ainsi provoquer une catastrophe critique avec propagation de contaminants radioactifs, évité exclusivement par leur incompétence.

Afin de répondre à ces défauts critiques de sureté, le Pôle Nucléaire sylvois recommande trois axes d'actions :

-La mise en arrêt définitive des réacteurs translaves pour reconstruire de zéro des infrastructures de génération 3+ à eau pressurisé avec des systèmes de sécurité approfondis (barres de contrôles maintenues magnétiquement avec activation automatique par gravité en cas de panne, cuves de récupération du corium en cas de fusion, recombinateurs d'hydrogène en cas de synthèse d'hydrogène après la fusion pour éviter une explosion catastrophique, régulation automatique de l'activité neutronique par variation de la température et densité de l'eau...). Cette proposition serait la plus longue et couteuse à appliquer puisque nécessiterait de repartir entièrement de zéro. Elle présenterait toutefois de multiples avantages, tel que la standardisation des réacteurs ce qui faciliterait la mise en commun de la production des composants et formation des opérateurs. Ajoutons que les coûts supplémentaires sont à relativiser par rapport aux investissements qu'il faudra systématiquement faire pour remettre en état les réacteurs translaviques.

-La mise à niveau des réacteurs translaves pour répondre aux critères de sécurité avec des mesures approfondis dans les changements de conception. Il s'agirait d'impacter l'essence même des réacteurs à tube de force pour passer sur des tubes maintenus activement par des grappins magnétiques mais retombant automatiquement en cas de panne par gravité. Seraient ajoutés à cela les recombinateurs d'hydrogènes et des dispositifs d'injection de poison neutronique (des acides boriques injectés directement dans l'eau pour absorber les neutrons et interrompre la réaction en chaine en cas d'urgence). Ces mesures seraient couteuses mais plus économes que la reconstruction totale de réacteurs, avec des coûts supposés être entre trente et cinquante pourcents du budget nécessaire à la première solution. Il faut également prendre en compte qu'une part de ces coûts serait du côté de la rénovation des turbines, alternateurs et transformateurs sabotés ou délabrés, impliquant systématiquement un gros travail.

-Et dernière proposition, la remise en état des RBMK translaves sans toucher à la conception centrale mais en incluant des ajouts pour prévenir les risques critiques : injecteurs d'acides boriques pour arrêter en urgence les réactions en chaine incontrôlée en cas de défaillance des barres de contrôle, et catalyseurs pour s'assurer de recombiner passivement l'hydrogène avec l'oxygène en cas de fusion. Cette mesure aurait un avantage double : une économie dans les modifications à faire ce qui permettrait de rapidement remettre en fonction les réacteurs tout en limitant les coûts, et une faible modification qui permettrait de conserver les équipes translaves. Il est à noter que ce second avantage est à relativiser sachant que la volonté des équipes translaves de répéter leurs actes de sabotage est difficile à complètement exclure.
Ces réacteurs, bien que ne représentant pas une menace critique à la sécurité nucléaire, sont toutefois loin de répondre à l'intégralité des critères de sécurité du Pôle Nucléaire, qui recommande vivement de ne pas adopter cette solution.

Un autre critère important sur les questions de développement économique, industriel et académique concerne la filière de l'enrichissement de l'uranium. Les réacteurs RBMK présentent l'avantage de nécessiter un uranium faiblement enrichi, dispensant d'une industrie extrêmement couteuse en moyens matériels et en savoir-faire humain. Remplacer les actuels réacteurs translaves par des modèles sylvois à eau pressurisée impliquerait de planifier également l'approvisionnement en uranium enrichi à cinq pour cent (contre moins d'un pour cent pour les RBMK). S'il n'est pas nécessaire de développer localement l'industrie pour se rabattre sur des importations, cela amènera alors à d'autres questionnements d'ordre souverainiste, politique et logistique.

Le Duché de Sylva milite de son côté pour la solution deux : à savoir réformer les RBMK pour abandonner les tubes de force et passer sur des barres de contrôles maintenues par grappins magnétiques retombant automatiquement en cas de panne. L'absence de ce dispositif sécurisé est entièrement exclue de la tolérance du Pôle Nucléaire qui pose son véto à la dernière possibilité qui s'en dispense.
Qui plus est, le critère de l'urgence et de la souveraineté à venir de la RT étant à prendre en compte, il est préférable de se tourner vers les mesures les plus rapides et n'impliquant pas le développement d'une filière entière ou les importations étrangères dans la mesure du possible.

Au-delà de la question nucléaire, un autre point à voir est l'ensemble du parc électrique et plus précisément les centrales de pointe. Les réacteurs nucléaires assurent la production de base : difficilement pilotable, l'énergie générée est stable sur la durée et comble l'ensemble des besoins mais pas les variations. Lesdites variations doivent être assurées par un ensemble de mesures. Dans un premier temps, les excédents de la production de base quand la consommation baisse doivent être récupérés dans des condensateurs (barrages hydroélectriques, batteries, réservoirs d'air comprimé...). Puis secondement, les déficits en cas de hausse de la consommation doivent être comblés par un pompage dans les condensateurs ou des centrales de pointe (centrale à gaz par exemple).

Or tant les dispositifs de collecte d'excédent ou de production de pointe en RT présentent les mêmes tares, de malfaçons et de délabrements, avec pour conséquence des pannes régulières à cause de surtensions ou de sous-tension. Si tous les citoyens allument leurs fours en même temps, il y a une sous-tension et le courant coupe et inversement.
Il conviendra donc de rapidement établir des dispositifs pour rattraper ces défauts de conception. La RT compte pour le moment avant tout sur des centrales à gaz ou à pétrole (évidemment sabotés ou détériorés à cause d'une organisation désastreuse) et sur quelques barrages hydroélectriques.
L'apport massif de groupes électrogènes, tel que déjà souligné par les rapports précédents, pourrait être une solution sur le court terme pour rattraper cette faiblesse. Devront ensuite, sur recommandation du Département de l'Énergie Sylvois être construits ou améliorés des barres hydroélectriques, des centrales à gaz (et idéalement ouvrir une filière au biogaz) et des condensateurs d'hyperpointe (à air comprimé, batteries électriques).

Un dernier élément qu'il convient d'étudier concerne la consommation ridiculement élevée des électroménagers translaves. L'ensemble des familles dotées (qui représentent pourtant une maigre part de la population) ont des appareils excessivement énergivores avec des conceptions archaïques : réfrigérateurs, fours électriques, éclairage, télévision, tout est ridiculement peu efficient avec des excès dans la consommation électrique.
Il convient conséquemment d'accord un effort à pouvoir les populations translaves d'un électroménager performant. Le "bon côté" est qu'en l'état, une importante part des habitants n'en ont tout simplement pas, ce qui permet de résoudre certaines problématiques liées au remplacement et de directement se tourner sur les questions de l'approvisionnement. L'industrie translaves est donc entièrement à revoir pour produire du matériel à des niveaux convenables, tandis que les ménages devront en attendant compter sur des importations.
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- Commissariat substituant au Ministère de l'Intérieur -

- Note interne -


Au sujet de : Mise en place d’un travail de recherche et de documentation sur les actions, crimes et le fonctionnement de l'ex-République Sociale Fédérative de Translavya

Date : 17 novembre 2014



Préambule et Contexte :


Suite à l'effondrement de la République Sociale Fédérative de Translavya causée par l'action de la Loduarie Communiste et de la Coalition internationale (Galèso-lykaro-ondienne), l'entité de transition de la partie sud libérée par la Coalition Internationale qu'est la République translavique et son gouvernement de transition, par l'intermédiaire du Commissariat substituant au Ministère de l'Intérieur, a décidé de la mise en place d'une action apolitique et transpartisane au sujet de ce que nous pourrions appeler la Mémoire Nationale.

Cette note porte sur la création du Comité de la Mémoire Nationale afin de mettre en lumière les politiques du régime scientiste et fascisant de la République Sociale Fédérative de Translavya, de permettre une meilleure compréhension des évènements ayant eu lieu, d'éclairer l'opinion publique et la communauté internationale sur les crimes, le fonctionnement et les actions de cette entité politique. Il parait important, dans un contexte de transition sur de nombreux aspects, de construction d'un nouvel État-nation, de faire ce travail de recherche et de mémoire afin de tourner cette page douloureuse, d'éclairer la population meurtrie et de l'aider à se forger une opinion libre à ce sujet, en ayant toutes les clés de raisonnement en main.

Objectifs :


- I -
Recherche et documentation


Par ce travail, nous chercherons à identifier la nature et le fonctionnement du régime de la République Sociale Fédérative de Translavya. À mettre en lumière les objectifs de cette entité, ses moyens et ses rouages. De comprendre et savoir quelles ont été ses actions durant son administration du territoire translave et de pouvoir expliquer plus clairement le cours des évènements.

- II -
Enquêter sur les crimes et exactions du régime précédant


Nous cherchons à recueillir des informations et des preuves, les centraliser et les classer, au sujet des crimes ayant potentiellement été commis par le régime précédant. Mettre en lumière le fonctionnement répressif du régime si cela a lieu d'être, connaître l'ampleur des arrestations, exécutions, répressions, censures et autres moyens liberticides, antidémocratiques et contraires aux droits humains mis en œuvre pour sauvegarder le système en place, si cela a eu lieu.

- III -
Transparence et information

Nous souhaitons préparer un rapport détaillé et accessible à l'ensemble de la population sur les conclusions de ces enquêtes afin de répondre aux attentes et questionnements des citoyens de la République sur les actions de l'ancien régime. Ce rapport public ne cherche pas à être exhaustif, mais abordable et compréhensible par la majorité et permettant d'avoir une vision vulgarisée d'ensemble de cette période et de ce système.

- IV -
Devoir de mémoire et préservation


Notre objectif est également de pouvoir recoller les morceaux pour reconstruire le récit de cette période afin de ces évènements ne soient jamais oubliés, dans le but d'avoir une histoire claire qui nous permettra d'avancer et tourner la page et de connaître notre histoire commune. Afin que les victimes et les douleurs ne soient jamais oubliées, et que les erreurs du passé ne soient jamais reproduites.

- V -
Élaboration du nouvel État


Nous voulons aussi par ces travaux pouvoir évaluer les réformes nécessaires pour reconstruire le pays sur des bases saines et créer un État de droit, un système démocratique et répondre aux espérances des citoyens translaves. Ce travail doit permettre de nous donner des pistes de réflexions et des orientations


Organisation du Comité de la Mémoire Nationale


Pour assurer l'objectivité et la rigueur du travail, afin que ce travail de recherches soit reconnu, le plus exhaustif possible, partial et recevable, il est prévu de créer une Commission Nationale d’Enquête et de Documentation. Cette commission sera composée de :

  • Historiens spécialisés dans l’étude des régimes autoritaires et des transitions politiques.
  • Juristes et experts en droit, notamment en droit pénal et en droits humains.
  • Sociologues et politologues, pour analyser les impacts sociaux et politiques des décisions de l'entité précédente.
  • Représentants de la société civile, pour garantir la participation des victimes et des témoins dans le processus de documentation.
  • Archivistes et documentalistes, en charge de la collecte et de la conservation des preuves.

  • Mandat de la Commission


    Le mandat initial de la Commission est fixé à 18 mois, avec possibilité de prolongation si nécessaire. Elle aura l'autorité d'accéder à tous les documents officiels, archives, rapports, témoignages et autres sources pertinentes que celle-ci jugera nécessaires à l'accomplissement de sa mission.

    Un rapport préliminaire sera rendu aux autorités puis rendu public après les six premiers mois de travaux, suivi d’un rapport final à la fin du mandat de la Commission. Celui-ci sera étudié en premier lieu par les autorités légales qui seront alors en place à cette date avant que le filtrage des informations pouvant être révélées au public ne soit fait en vue d'une publication dans les plus brefs délais.

    Si les autorités exerçant alors les pouvoirs de transitions, ou des pouvoirs provisoires, ou une autorité légale installée durablement, ainsi que les forces parlementaires lorsque celles-ci seront installées, constatent des débordements, des problèmes ou des abus de pouvoirs de la part de la Commission, elles seront aptes à formuler ou décréter des sanctions envers les responsables, ou corriger la ligne de conduite ainsi que les pouvoirs de celle-ci.


    Méthodologie de travail


    - I -
    Collecte de témoignages

    Nous procèderons à la mise en place de points de contact partout dans le pays et en ligne dans le but de recueillir des témoignages de victimes, des témoins et anciens membres de l'administration de la République Sociale Fédérative de Translavya. Ces témoignages seront protégés par des mesures strictes de confidentialité et rendus anonymes dans les documents rendus publics. Fournir des témoignages pourra potentiellement jouer en faveur d'administrateurs de l'ancien régime accusés de crimes en cas de procès.

    - II -
    Analyse documentaire


    Une étude approfondie des archives officielles exploitables et disponibles dans la partie sud, des documents internes de la République Sociale Fédérative de Translavya, et des communications internes ayant trait aux décisions politiques, diplomatiques, économiques, idéologiques et militaires prises devra être fait. La possibilité d'une collaboration avec la "Démocratie Communiste de Translavya" pourra être étudiée à l'avenir afin de mettre en commun les documents et témoignages.

    - III -
    Recherches terrain


    Des enquêtes sur les sites présumés des abus, crimes et exactions de la République Sociale Fédérative de Translavya (prisons, centres de détention secrets, sites d'exécutions, etc.), avec la collaboration des experts légistes pour identifier les preuves matérielles des crimes, seront faites. Des photos nombreuses devront être faites, des reconstitutions 3D si possible, une conservation de la meilleure qualité possible et un accès fermé au public le temps des enquêtes sera décrété.

    - IV -
    Collaborations internationales

    Une coopération avec des acteurs internationaux pourra être faite. Amnistie Internationale pourra être sollicité, l'aide des membres de la coalition Internationale également, des ONG spécialisées pourront recevoir certaines accréditations et d'autres collaborations internationales pourront être faites pour nous aider, notamment les pays victimes de l'attaque sur les centrales nucléaires loduariennes.


    Engagements du gouvernement


    Le gouvernement s'engage à garantir :
  • L’indépendance totale de la Commission, afin qu'elle puisse mener ses investigations sans entraves dans le cadre définit et en respect de la législation temporaire. Celui-ci aura un droit de regard afin de s'assurer que la mission se déroule sans problème, mais son rôle se limitera à cela.
  • Une protection juridique des témoins et victimes qui souhaitent témoigner dans le cadre de ce travail et la garantie de l’anonymat lors des présentations au public et le respect de la confidentialité.


  • Conclusion :


    La création de cette Commission de recherche et de documentation est une étape cruciale pour le pays. Il s'agit de rétablir la vérité, de rendre justice aux victimes, et de poser les bases d’un avenir fondé sur la transparence, la démocratie et le respect des droits humains. Le gouvernement appelle l’ensemble des citoyens, des institutions, et de la communauté internationale à soutenir activement ce processus pour garantir un travail de recherches, de qualité, une paix durable et un renouveau démocratique.

    Du Commissariat substituant au Ministère de l'Intérieur, conjointement à celui du Ministère de la Justice,
    Son excellence Ruslan Trokhymovych Lysak,
    Commissaire d’État
    27169
    Note et revue stratégique de la défense de la République Translavique - I.
    Informer les institutions de la République Translavique

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    Présenté par l'Office Républicain de Protection de la Constitution.
    Secret défense - XXXX 2016


    Position de la République Translavique dans le contexte régional et mondial :

    1. Un désarmement synonyme de rupture de la souveraineté nationale :

    La République Translavique est une nation naissante sur la scène internationale et régionale. La République Translavique est née à la suite d'une scission de l'entité Translave. Les deux entités qui sont nées de cette scission sont l'actuelle République Translavique et l'actuelle Démocratie Communiste de Translavya. À la grande différence de la Démocratie Communiste de Translavya, il est nécessaire de rappeler que la République Translavique constitue, pour une majorité de nations autour du globe, la continuité de l'ancien régime. Cette vérité offre des avantages et des inconvénients. Au regard des actes perpétués par l'ancien régime en place, la République Translavique est vue par la communauté internationale avec méfiance. En outre, le bombardement d'une centrale nucléaire loduarienne, constitue un acte vu comme un crime à sa juste valeur par les nations étrangères, et notamment les nations communistes qui ont vu une attaque contre un régime communiste, si décrié soit-il. La suite des événements, suite à la probable invasion du territoire par la Loduarie Communiste, a entraîné une réaction diplomatique décriée par les puissances étrangères et régionales.

    Pour rappel, ledit régime a estimé que les participants à l'exposition universelle étaient tous liés à la Translavie et donc devaient participer à la défense du territoire. Une situation montrant la fragilité du régime face à une puissance militaire comme la Loduarie Communiste. Le bombardement d'une centrale nucléaire ajouté à une diplomatie jugée "ridicule et hors des réalités" a contribué à ce que la communauté internationale devienne méfiante envers la République Translavique. Plusieurs nations se sont prononcées pour un désarmement complet de la Démocratie Communiste de Translavya mais aussi de la République Translavique. Les divers partis politiques, montrant une ouverture publique à un désarmement, se sont montrés très méfiants quant à la proposition en privé, mettant la condition que les deux nations issues de la scission de la Translavie soient soumises aux mêmes conditions de réarmement. Ces débats ont créé des tensions aussi bien en interne qu'entre les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques.

    Dans ce contexte tendu, l'Office Républicain de Protection de la Constitution, reprenant ses alertes passées, insiste sur le fait que la privation de la capacité à constituer une force armée équivaut à un acte hostile, mettant gravement en péril la souveraineté de la République Translavique. Le déséquilibre est déjà visible et présent face aux nations régionales, mais aussi face aux divers partenaires de la République Translavique. Dans cette optique, l'acceptation d'un désarmement complet, sous l'argument de la bonne volonté ou encore de la stabilité régionale, entraînerait une situation de dépendance totale aux partenaires de la République Translavique afin que nous puissions assurer notre propre défense. Ce phénomène s'accentuerait si la Démocratie Communiste de Translavya ne subit pas un traité de désarmement. La délégation de la souveraineté militaire de la République Translavique reviendrait à dépendre de la robustesse des garanties de sécurité externes tout en dépendant de la même vision sur les menaces militaires et sécuritaires pesant sur la République Translavique. Bien que l'Office Républicain de Protection de la Constitution considère que les garanties de sécurité externes ne sont pas à remettre en cause de la part de nos partenaires, nous estimons le second point plus alarmant.

    En effet, une divergence dans l'analyse et la perception des menaces est non seulement possible, mais probable. Les intérêts nationaux, qu'ils soient économiques, politiques ou stratégiques, d'un partenaire envers une menace identifiée par les autorités translaves, pourraient amener les acteurs à modérer la menace, que pourtant la République Translavique considérerait comme existentielle. Un partenaire, n'ayant pas forcément tout le contexte régional en tête, pourrait analyser une situation de menace imminente sur la République Translavique comme une crise régionale résultant non pas d'une invasion, mais d'échanges diplomatiques abrupts. Si nous poussons plus loin l'analyse, il est probable que ce partenaire ne renforce pas son dispositif militaire en République Translavique ou dans la région, mettant à mal la défense de la République Translavique lors de l'invasion. Cette asymétrie de perception est d'autant plus dangereuse qu'elle crée un vide sécuritaire. Une provocation frontalière, une campagne de désinformation ou une pression économique exercée par la Démocratie Communiste de Translavya pourraient être perçues par nos partenaires comme des tensions de basse intensité ne justifiant pas l'activation d'un pacte de défense, alors même qu'elles sapent activement notre stabilité et notre intégrité territoriale. Alors, la République Translavique se retrouverait dans une situation alarmante.

    À cet égard, les politiques translaves ont réussi à convaincre les partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques, et dans une moindre mesure le Duché de Gallouèse, de la nécessité absolue que la République Translavique garde une armée permettant d'assurer une partie de sa défense face aux menaces l'entourant. Les arguments utilisés n'ont pas été les nôtres pour des raisons de susceptibilités et d'agilité diplomatique, mais plutôt sur la nécessité d'une répartition des rôles. Plutôt que de présenter la question sous l'angle d'une méfiance potentielle envers le jugement de nos alliés, ce qui aurait été diplomatiquement contre-productif, la stratégie a été de positionner la République Translavique comme un partenaire permettant, de manière cynique, de représenter une source de masse de matériel nécessaire à l'Organisation des Nations Démocratiques pour compléter des déploiements de cette même organisation. Il a aussi été présenté aux membres que les déploiements des membres de cette organisation ne pourraient être aussi conséquents sur le moyen et long terme au regard des menaces que représentaient, à l'époque, la Loduarie Communiste.

    La République Translavique a aussi dû faire des concessions sur sa souveraineté nationale, pour des raisons de réalisme, mais aussi diplomatiques. Afin de ne pas avoir à subir une situation de dépendance complète, la République Translavique a dû faire des promesses d'achats de matériels militaires étrangers ou de production sous des licences étrangères. Au regard de l'économie translave, la République Translavique n'avait d'autre choix, pour des raisons économiques, que d'user de ce système tout en lançant des programmes nationaux sur des secteurs jugés cruciaux pour la souveraineté de la République Translavique, tout en ayant des capacités d'export possibles.

    Pour l'Office Républicain de Protection de la Constitution, les récents débats démontrent que la situation actuelle fait consensus au sein de la société translave, mais aussi au sein des partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. Concernant le Duché de Gallouèse, l'Office Républicain de Protection de la Constitution est dans l'incapacité d'évaluer la situation. Quant à l'acceptation de la situation actuelle par les nations régionales, il est difficile de faire un constat, tant les nations restent silencieuses. Toutefois, l'ouverture de discussions entre la République Translavique et la Démocratie Communiste de Translavya, par la cordialité des discussions, tend à démontrer que les deux nations acceptent que l'une et l'autre soient armées pour faire face à des menaces potentielles.

    2. L'Organisation des Nations Démocratiques à travers la République Translavique. :

    La République Translavique évolue dans un contexte inédit sur la scène régionale. La République Translavique, avec la Démocratie Communiste de Translavya, évoluent toutes deux au sein d'une organisation internationale, bien que la relation soit différente entre les deux nations. La première, à savoir la Démocratie Communiste de Translavya, a fait le choix direct d'adhérer à une organisation internationale qui est l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Cette organisation, qui est à l'arrêt, n'est pas une alliance militaire. Elle est avant tout un forum pour ses membres, permettant un partage d'idées tout en ayant développé un moyen d'entraide, non militaire pour l'instant, afin de correspondre au concept internationaliste de l'organisation. Il s'agit là d'une approche différente de celle de la République Translavique actuellement. Dans l'attente des élections présidentielles et législatives, les autorités de la République Translavique ont toujours refusé de déposer une adhésion à l'Organisation des Nations Démocratiques.

    Les autorités actuelles, agissant dans un cadre transitoire, estiment ne pas disposer du mandat démocratique nécessaire pour engager la nation dans une alliance qui redéfinirait sa politique étrangère et de défense pour des décennies. En outre, l'Organisation des Nations Démocratiques repose sur une doctrine qui diffère de celle de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Bien que la République Translavique pourrait n'entrer que dans le Traité de Manticore, celui-ci n'aurait aucun intérêt quant aux questions de défense telles que résolues actuellement par les autorités translaves et les États-membres de l'organisation. La République Translavique n'aurait de gain réel qu'en entrant dans le Traité de Bandarhan, le traité défensif et actant l'alliance entre ses membres. L'adhésion au Traité de Bandarhan et, par certains aspects, au Traité de Manticore relève d'un engagement profond et contraignant pour les membres entrants, bien qu'il offre des avantages. Afin que l'Organisation des Nations Démocratiques ne soit pas décriée au sein de la population, il est impératif que la décision d'une adhésion relève d'un gouvernement et des autorités élus par le peuple translave. La légitimité des autorités ne doit pas faire l'objet de remise en question lorsqu'une décision sera prise.

    En attendant, la relation de la République Translavique vis-à-vis de l'Organisation des Nations Démocratiques, et inversement, est floue. La République Translavique a déjà participé à une réunion du Conseil Militaire régi par le Traité de Bandarhan suite à une livraison importante d'armes de la Loduarie Communiste à la Démocratie Communiste de Translavya. L'objectif de cette réunion était d'apporter une réponse unie et cohérente à la menace que représentait la Loduarie Communiste par sa livraison d'armes, créant un précédent sans aucune mesure. Les États-membres, et notamment le Royaume de Teyla, ont réagi avec promptitude et ont confirmé leur statut de partenaires et d'alliés de la République Translavique. Tous les pays ont soutenu officiellement la République Translavique face aux menaces pesant sur elle. De plus, la République Fédérale de Tanska ou encore le Royaume de Teyla ont opéré d'importantes livraisons d'armes dans les différentes composantes de l'armée de la République Translavique, ce qui a pour premier effet de permettre à la République Translavique d'assurer sa défense tout en augmentant sa souveraineté, ne dépendant plus des armées sur son sol. Le second effet est une interopérabilité directe avec les forces de l'Organisation des Nations Démocratiques, ce qui est une nécessité étant donné que la force armée détentrice de capacité offensive et de projection relève de ces membres plutôt que de la République Translavique actuellement.

    La République Translavique, par sa position géographique stratégique sur le détroit de Rusalka, a un avantage décisionnel envers les membres de cette organisation. En outre, le territoire de la République Translavique permet d'avoir une base d'appui importante et développée économiquement en Eurysie de l'Est. Une base d'appui qui ne sera pas remise en cause par les autorités politiques et décisionnelles de la République Translavique et par une majorité de sa population. Les élections de l'Assemblée constituante ont démontré que la population était favorable à l'Organisation des Nations Démocratiques en majorité, bien que ce soutien doive être fortement relativisé. Cette position confère à la République Translavique un levier de négociation non négligeable. Le contrôle du détroit de Rusalka n'est pas seulement un objectif secondaire, il relève d'un intérêt vital pour certains membres de l'organisation. Ainsi, l'Organisation des Nations Démocratiques ne peut voir la République Translavique comme une nation permettant aux États-membres de se projeter dans une région abritant des nations "uniques", mais elle constitue le fer de lance d'une protection nécessaire au commerce mondial et permet aux États-membres de ne pas laisser cette mission à la Grande République de Velsna.

    Pour revenir sur le soutien de la population, la situation actuelle ne peut être observée comme un chèque en blanc offert aux États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Bien au contraire, la population a conscience de l'état de faiblesse de la nation translave et de la menace existentielle (Démocratie Communiste de Translavya) pesant sur elle à chaque instant. La majorité de la population et des hommes et femmes politiques restent attachés à la volonté d'une souveraineté presque totale ou alors totale pour la République Translavique à moyen et long terme. Il n'y a aucun doute possible quant à cela. Il sera important pour les autorités translaves de s'assurer que les relations avec les États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques deviennent plus égalitaires sur le long terme ou permettent de dégager un sentiment de gain de souveraineté afin que la population ne devienne pas hostile à cette organisation, qui reste une nécessité pour la protection à court, moyen et long terme de la République Translavique.

    3. Le Détroit de Rusalka :

    Le Détroit de Rusalka, ou plus communément appelé le détroit de la Mer Blême ou détroit du pays gris, est un détroit qui relie l'Eurysie du Nord et le Nord du Nazum, permettant aux navires commerciaux, civils ou encore militaires de s'enfoncer plus profondément dans le Nazum sans avoir à passer par l'Eurysie du Sud, ce qui serait en termes de temps et de coût du transport bien plus coûteux. Le Détroit est un élément central pour bon nombre de nations dans la région et en Eurysie du Nord afin de préserver des revenus commerciaux à moindre coût. Le Détroit de Rusalka est aussi une composante essentielle à l'économie de la République Translavique. L'économie translavique est très dépendante de l'afflux de navires marchands dans ses ports, comme en atteste la capitale, Anapole. L'afflux de ces marchandises fait fonctionner les économies locales des différentes villes portuaires pour les hôtels, les restaurants, les épiceries, etc., tout en faisant marcher l'économie nationale avec les importations et les exportations. Grâce à son réseau électrique de production nucléaire, la République Translavique a un coût de l'électricité souvent inférieur à celui de ses concurrents, permettant une compétitivité aux marchandises de la République Translavique.

    Il n'y a aucun doute que si le détroit de Rusalka venait à fermer, même temporairement, l'onde de choc économique serait mondiale avec une importance qui diffère selon les analyses, mais qui ne pourra pas ne pas être prise en compte par les gouvernements et les acteurs économiques mondiaux. Les analyses les moins pessimistes estiment que le Produit Intérieur Brut de la République Translavique verrait sa croissance amputée de deux points. Pour les analyses les plus pessimistes, ce nombre de points sur la croissance serait amputé de trois points annuellement. Cette amputation de la croissance pour la République Translavique ne serait que le premier domino pouvant être fatal à l'économie de la République Translavique. La République Translavique ne peut être autosuffisante sur un certain nombre de produits et de secteurs vitaux, comme l'agroalimentaire et l'agriculture. Le pays dépend fortement des importations. Une fermeture du détroit de Rusalka, même partielle, reviendrait à ce que des navires doivent faire demi-tour, retardant les livraisons. Plus encore, les prochains cargos devront augmenter leur temps de trajet, ce qui demandera une période d'adaptation au commerce mondial.

    Le secteur du commerce mondial et du transport mondial n'a construit aucune norme concrète, et les normes existantes dépendent des États ou alors d'accords communs entre les entreprises du secteur, souvent non contraignants pour lesdites entreprises. Si la situation conduit à la faillite d'une entreprise du secteur, créant un effet de panique dans le secteur et sur les marchés, alors il sera très difficile de prédire la suite. Tout ce que peut dire l'Office Républicain de Protection de la Constitution, c'est que la situation pourrait ressembler à une situation de chaos généralisé en attendant que la crise se tasse, soit réglée par les différents acteurs, y compris les États. À cet égard, la République Translavique doit se prémunir des effets d'une fermeture du Détroit de Rusalka, mais elle doit se doter des moyens souverains de pouvoir contraindre une ouverture du détroit face aux forces pouvant s'y interposer. En outre, la fermeture du détroit, au regard de la situation, créera une réelle compétition entre les États pour obtenir chaque bien, ce qui va augmenter fortement les tensions régionales et pourrait contribuer à un conflit régional si la situation perdure assez longtemps. De plus, l'Office Républicain de Protection de la Constitution prédit une augmentation significative de la piraterie dans la région.

    La fermeture du détroit peut être provoquée par plusieurs acteurs régionaux et des acteurs extra-régionaux. Les acteurs sont le Second Empire constitutionnel de Slaviensk, la République socialiste de Barvynie, l'Empire constitutionnel de Drovolski et le Zagroyat de Morakhan. En acteur extra-régional, la Grande République de Velsna a les moyens dans la région pour fermer le détroit aux puissances étrangères ainsi qu'aux navires marchands, même si la fermeture n'est que partielle. Parmi ces acteurs, l'Office Républicain de Protection ne cache pas qu'il y a des acteurs plus susceptibles de fermer le détroit que d'autres, que ce soit pour des raisons de capacités, de position géographique, d'alliance régionale ou de devoir demander l'aval d'une nation de la région. L'acteur le moins susceptible d'ordonner la fermeture du détroit n'est nul autre que la Grande République de Velsna. En outre, tout comme le Royaume de Teyla et la République Translavique, l'économie exportatrice de la Grande République de Velsna dépend énormément du détroit. Lors de l'échec du sommet de Rusalka, la Grande République de Velsna, comme beaucoup de nations, a défendu l'absence de droits de passage, de taxe, etc. C'était l'une des nations les plus pressantes sur ce sujet avec le Royaume de Teyla. Ainsi, les autorités de la Grande République de Velsna ne souhaitent pas une fermeture du détroit, bien au contraire, dans le contexte actuel.

    De plus, par les accords liant la Grande République de Velsna à l'Empire constitutionnel de Drovolski, si le premier acteur souhaite fermer le détroit, il devra probablement demander l'accord à l'Empire constitutionnel de Drovolski pour cela. En outre, la flotte velsnienne n'a la capacité de fermer le détroit que parce qu'elle se ravitaille aux ports de l'Empire constitutionnel de Drovolski. Si la Grande République de Velsna décide de fermer le détroit contre l'avis de l'Empire constitutionnel de Drovolski, alors ce dernier aura à cœur de rompre les accords qui lient les deux nations. Tout comme la Grande République, peut-être de manière moindre, l'Empire constitutionnel est une nation exportatrice et son économie a besoin de ce détroit. De plus, si ce pays vient à accepter la fermeture du détroit, les gouvernements des nations touchées par ladite fermeture pourraient avoir des moyens de rétorsion. L'augmentation des droits de douane, la fermeture de succursales ou encore de filiales, l'arrêt des concessions, etc. Les gouvernements ne sont pas sans moyens diplomatiques et économiques afin de se montrer fermes quant à une fermeture du détroit par la Grande République de Velsna, l'Empire constitutionnel de Drovolski ou les deux.

    Bien que le risque soit considéré comme nul actuellement à travers la Grande République de Velsna, si cette dernière venait à fermer le détroit, la Grande République de Velsna, si elle décide bel et bien de la fermeture du détroit, a les moyens pour y arriver. La flotte velsnienne fait partie des meilleures flottes du monde ; selon nos analyses conjointes avec le Royaume de Teyla, la Grande République de Velsna possède la deuxième flotte du monde. Une partie de la flotte velsnienne est déjà présente au Drovolski, démontrant une capacité de réaction immédiate en cas de crise régionale. Dans le contexte actuel, combinée à la flotte de la République Translavique et du Royaume de Teyla, deux nations également opposées à toute fermeture du détroit, la flotte velsnienne représente une force de dissuasion contre une fermeture du détroit, même partielle, mais aussi contre les actes de piraterie. Tout acteur régional, y compris le Second Empire de Slaviensk, un acteur régional de plus en plus important, doit prendre en compte qu'une tentative de fermer le détroit ne se heurterait pas seulement aux forces de la République Translavique et de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais aussi à la réaction quasi instantanée de la deuxième plus grande marine du monde, dont les intérêts économiques sont alignés sur le maintien de la liberté de navigation.

    Toutefois, si les intérêts de la Grande République de Velsna venaient à changer, ce qui est très peu probable selon l'Office Républicain de Protection de la Constitution, ou si une nouvelle administration, par exemple une administration dirigée par le Parti Eurycommuniste Velsnien, changeait l'approche diplomatique en une approche plus agressive, alors la Grande République de Velsna, appuyée par l'Empire Constitutionnel de Drovolski, aurait les moyens nécessaires pour provoquer une fermeture du détroit, c'est-à-dire couper la liberté de circulation et de passage dans le détroit. Les puissances régionales, y compris la République Translavique toutes réunies, n'auraient pas les moyens de riposter à la menace. De plus, nous l'avons observé avec la Principauté de Carnavale : les nations ont tendance à être dissuadées, à tort nous pensons, par un arsenal balistique conséquent. L'Empire Constitutionnel de Drovolski a un arsenal balistique conséquent selon les derniers éléments, permettant de dissuader nombre de nations régionales d'intervenir pour la préservation du droit à la liberté de circulation. Pourtant, les événements entre la Principauté de Carnavale et l'Empire du Nord/Organisation des Nations Démocratiques ont démontré que, dans un rapport de force, un arsenal de missiles balistiques ne permettait pas tout à son détenteur.

    Quoi qu'il advienne, même si la République Translavique intervient, elle devra prendre en compte que des acteurs régionaux, habituellement enclins à intervenir, n'interviendront pas au regard de l'arsenal balistique de l'Empire Constitutionnel de Drovolski. Elle devra se reposer sur sa force armée et sur ses partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques pour faire face à cette menace encore hypothétique.

    Au contraire, la République Socialiste de Barvynie et le Zagroyat de Morakhan manquent énormément de moyens militaires pour provoquer une fermeture du détroit qui ait une réelle conséquence. Les autorités des deux pays pourraient annoncer la fermeture du détroit, mais au regard des effectifs supposés des marines nationales et des armées de l'air des deux nations, il ne fait aucun doute que la République Translavique a les moyens, à elle seule, pour opérer des opérations assurant la liberté de circulation et de passage dans le détroit. Toutefois, la menace de ces deux nations n'est pas pour autant à sous-estimer. Si l'envie de ces nations de bloquer la circulation maritime se concrétise, elles ne sont pas obligées d'avoir les moyens nécessaires pour bloquer le détroit. En outre, des tirs de missiles depuis les côtes, des actions hybrides peuvent largement suffire pour que les compagnies du secteur interdisent à leurs navires de passer par le Détroit de Rusalka, ce qui aurait les mêmes conséquences qu'une fermeture du Détroit de Rusalka.

    Enfin, le Second Empire constitutionnel de Slaviensk constitue la menace la plus sérieuse, tant sur les moyens d'action de cette nation que sur les chances que les autorités du pays décident de mettre fin à la liberté de circulation sur le détroit. Tout d'abord, sur les raisons qui pourraient pousser ledit pays à couper la liberté de circulation dans la zone, cela est lié au fait que le pays a par le passé remis en cause l'indépendance de la République Translavique. En outre, ladite nation a remis en cause la participation de la République Translavique au sommet de Rusalka, organisé par ladite nation, suite à des pressions venant de nations étrangères estimant que la République Translavique serait soumise à l'Organisation des Nations Démocratiques. Outre les pressions étrangères subies, la République Translavique a reçu une missive de ladite nation, disant noir sur blanc, que le Second Empire constitutionnel de Slaviensk estimait que la République Translavique n'était pas une nation souveraine, ce qui a enclenché une réponse diplomatique forte. Le Premier ministre par intérim de l'époque a pris la parole publiquement dans un discours pour dénoncer les agissements du Second Empire constitutionnel de Slaviensk. Après cet événement auquel les autorités du Second Empire n'ont point répondu, la diplomatie translavique a tenu à rappeler lors du Sommet de Rusalka la nécessité absolue du respect de la souveraineté nationale et du respect diplomatique des nations, auquel chacune des nations a eu droit. L'hôte du sommet a tenu à répondre. Alors que le discours tenu par les représentants translaves n'était pas ciblé directement envers le Second Empire, ce dernier a pris le discours à son compte et a répondu directement à la République Translavique, prenant le discours à son compte.

    Cet événement marque, si ce n'est un tournant, un fait majeur dans la relation entre les deux pays. Toutefois, il est noté qu'à partir de cet événement, il n'y a pas eu d'autres échanges de ce type entre les deux nations. Bien que le Second Empire constitutionnel de Slaviensk a réaffirmé par missive diplomatique qu'il croyait à l'indépendance de la République Translavique, ses propos tenus dans l'une des premières missives diplomatiques démontrent le contraire. Les nouvelles autorités du Second Empire constitutionnel de Slaviensk ne se sont pas prononcées sur la relation diplomatique avec la République Translavique. Il convient de noter alors qu'il existe peut-être un chemin diplomatique afin que les deux nations se rapprochent. Un tel rapprochement serait le meilleur moyen pour éviter une fermeture du détroit à l'encontre des navires translaves ou en partance de ou en direction de la République Translavique.

    Concernant les moyens à la disposition du Second Empire constitutionnel de Slaviensk pour arriver à ses fins, à l'heure de cette note, nous pouvons dire que la République Translavique suffit à elle seule pour infliger des pertes lourdes au Second Empire constitutionnel de Slaviensk, et surtout au niveau naval. Le Second Empire constitutionnel de Slaviensk ne peut soutenir un blocus à travers sa force navale. Tout comme dit précédemment, le Second Empire constitutionnel de Slaviensk pourrait soutenir un blocus de manière hybride, notamment par le fait que l'armée du Second Empire constitutionnel de Slaviensk construit une composante de missiles fournie. Une telle situation obligerait à l'interception des missiles, soit par des lanceurs disposés dans les pays le demandant, soit par une force aérienne, soit par la marine translavique.

    4. Contexte Intérieur :

    La République Translavique évolue dans un contexte intérieur marqué par plusieurs divergences majeures au sein d'une société sortant d'une guerre puis d'une scission qui a marqué les esprits de toute une population. Le premier fait marquant au sein de la société translavique est que les Translaves sont favorables à la réunification de la Translavie sous une même et unique entité. C'est une chose notable, car les politiques ne sont pas forcément aussi favorables que la population à ce sujet. Néanmoins, comme les partis politiques, la population n'est pas en accord sur les conditions qui doivent être réunies pour rejoindre la Démocratie Communiste de Translavya ou que ce soit la Démocratie Communiste de Translavya qui rejoigne la République Translavique. Les populations les plus précaires sont souvent les moins hostiles à une réunification selon des conditions favorisant le modèle de la République Translavique, estimant que le modèle libéral et capitaliste n'est pas en capacité de changer leur situation, une idée soutenue par le Mouvement Spartakiste. Malgré ce fait et les divergences existantes sur les conditions à mettre en place pour la réunification, la Démocratie Communiste de Translavya a signifié à plusieurs reprises son souhait de rester indépendante et d'entamer aucun processus de négociation et de discussion sur ce sujet essentiel.

    Sur le plan politique, idéologique et même international, l'Organisation des Nations Démocratiques est un sujet de tension majeur au sein de la société translavique. Comme dit précédemment, bien que la population soit dans sa majorité plutôt bienveillante envers l'Organisation des Nations Démocratiques, estimant qu'elle protège la République Translavique des menaces l'entourant, cette bienveillance n'est pas un chèque en blanc. Les diverses enquêtes d'opinion démontrent que la population est très attentive aux actions de l'organisation sur le sol translavique. Les médias se font les relais puissants des actions péjoratives ou amélioratives à l'encontre de l'organisation, des articles qui se retrouvent parmi les plus lus sur Internet. Plusieurs actions sur le terrain ont été observées dans un élan pour critiquer l'Organisation des Nations Démocratiques. La rencontre entre le Premier ministre de Sa Majesté Angel Rojas et le Premier ministre de la République Translavique a été interrompue par un incident faisant écho à un rejet de plus en plus visible et violent au sein de la société translavique. Une part significative de la population, souvent votant pour le Mouvement Spartakiste, est hostile à l'Organisation des Nations Démocratiques, estimant que cette organisation a vassalisé ou colonisé la République Translavique pour ses propres intérêts.

    L'Office Républicain de Protection de la Constitution constate la constitution de groupes d'action anti-OND à travers le pays. L'Office Républicain de Protection de la Constitution craint des potentielles actions de sabotage concernant des livraisons d'armes venant des États-membres composant l'Organisation des Nations Démocratiques, le sabotage d'équipements militaires ou encore de bases militaires où sont stationnées des troupes des États-membres de l'organisation dont il est question.
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