06/04/2016
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[WIKIPOLKA] Géographie et topographie

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Les régions de Polkême



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Les deux Polky

La Haute Polky
La Basse Polky
La Brann

La Pal ponantaise
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Les baronnies des deux Polky




La séparation entre les deux Polky peut sembler artificielle de nos jours. Elle est un vestige administratif d'une ancienne séparation linguistique ayant lieu pendant le première siècle en la langue polk de Basse Polky et la langue Nel de Haute Polky. La Basse Polky, foyer de peuplement historique des peuples polk et bassin versant de grands fleuves propice à l'agriculture, a toujours eu l'ascendant sur la Haute Polky, davantage montagneuse et infertile. Déjà lors des premières migrations proto-polk venues de l'ouest on a pu retrouver la trace d'anciens liens de vassalité entre les peuples de langue polk et les peuples de langue Nel, aujourd'hui disparue. Il n'existe que peu d'ouvrages et de documents en langue Nel en raison de la christianisation tardive des Polky (territoire longtemps resté en résistance face aux mouvements prosélytes rêmiens) et l'absence de monastères avant le VIème siècle. L'un des plus célèbres cependant, L'A történetek nagy könyve, qu'on peut traduire par "grand livre des histoires" est une pièce historique majeure conservée au musée d'histoire nationale de Volvoda. Ce document retrace de manière romancée la vie d'un Voda polk au IVème siècle. Superbement enluminé sur un parchemin conservé dans une cave effondrée, il a été partiellement préservé de l'usure et de l'humidité. Beaucoup d'informations ont malheureusement été perdues malgré tout et on suspecte que L'A történetek nagy könyve ait un jour possédé une suite, étant donné qu'il se termine sur l'annonce de nouvelles aventures, alors que le Voda qui en est le personnage principal est encore vivant.

Malgré un substrat culturel différent, il ne reste quasi rien aujourd'hui de la langue de Nel. On retrouve des éléments folkloriques propres à la Haute Polky mais qui ne sont pas rattachés, dans l'imaginaire, à la région en particulier. Le particularisme des baronnies a conservé les anciennes traditions et la culture locale prime bien souvent sur la culture régionale. Par ailleurs, la Polkême a, au cour du XVIIIème et XIXème siècle entreprit un certain nombre de politiques culturelles agressives, vis-à-vis des Brann et des Blêmes, et qui ont participé à renforcer le sentiment d'unité et d'appartenance nationale des Polk. Aujourd'hui, la plupart des habitants de Haute Polky ignorent tout simplement qu'il a pu exister dans les montagnes une langue distinctes du Polk à une époque passée. Le reste le plus notable se situe dans la prononciation de certaines voyelles telle que le /a/ qui, en Haute Polky, se prononce avec une aperture plus grande, ce qui la fait parfois se confondre avec un /o/. Si cet accent régional a parfois pu faire l'objet de commentaires ou de moqueries, il a largement été supplanté, dans l'imaginaire polk, par l'accent Blême et l'accent Brann, le premier étant objet de suspicion, le second de taquineries. A noter enfin que la présence de la province de Volvoda en Haute Polky a participé, au XVème siècle, au rapprochement des barronies du nord et du sud autour de la figure royale. Dans l'histoire, peu nombreux ont été les conflits opposant les deux régions de Polkême pour des raisons culturelles, les jeux d'alliance se faisant davantage pour des raisons économiques. Une fois cependant au cours des luttes de succession pour lé régence des Vol Drek de 1252-1254, le baron du Dek aura tenté de fédérer autour de sa riche province les barons de Basse Polky au nom de leur appartenance régionale. Une armée fut levée, mais celle-ci se dispersa dès la première défaite, faisant penser aux historiens que le baron du Dek avait sans doute surestimé le pouvoir fédérateur du régionalisme en Basse Polky.
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Les baronnies de la Brann





La Brann du nord est la région frontalière au fleuve Carbanube au nord et la frontière septentrionale de la Brann. C'est également la principale frontière non montagneuse de la Polkême avec les territoires au nord, ce qui a longtemps fait de la Brann du nord le passage privilégié des envahisseurs slaves. Le Carbanube, qui descend vers la République translavique et se jette dans la mer Blême offre à la Brann du nord un axe commercial stratégique différent du grand fleuve Pietr qui irrigue le reste du territoire polk. Plus riche que la Brann du sud et la Brann altanaise grâce au fleuve, elle l'est moins que les baronnies de Volkhametshin et de Lukanova. Le Carbanube a joué un rôle de frontière naturelle pendant tout le moyen-âge et est ponctué de fortins de pierre, pour un certain nombre d'entre eux en ruine, qui ont autrefois tenus les passages et guets permettant l'entrée dans la Brann. Grâce au fleuve, la Brann du nord possède également de riches terres agricoles qui en ont longtemps fait le grenier de la région. Autrefois l'une des baronnies brann les plus prospère grâce à cela, elle perdra progressivement en importance avec l'unification de la région à la Polkême, ce qui permet à la plaine brann de profiter des ressources agricoles polk. Elle sera progressivement supplanté par ses voisines et pâtit d'être excentré des grands carrefours commerciaux et administratifs du Royaume.


Volkhametshin est la plus petite mais également la plus riche des régions de la Brann. La baronnie s'est toute entière construite autour de sa capitale : Buchkova. D'abord point de rencontre des marchands polk, translave et blêmes, elle accueille de grandes foires et fait la jonction entre le monde nomade d'Eurysie de l'est et du sud et celui, sédentaire et féodale, de l'ouest et du nord. Carrefour commercial au Moyen-Âge, elle prospère en taxant les caravanes qui s'arrêtent pour profiter de ses vastes marchés, mais également en proposant des services d'escortes aux marchands. Progressivement, Volkhametshin développe ses fonctions militaires et se spécialise (outre toujours le commerce) dans le mercenariat. La militarisation des cosaques trouve ses origines dans la région avant de se répandre progressivement dans l'ensemble de la Brann. Les chefs de clans et plus tard barons de Volkhametshin sont également les principaux instigateurs, dès le 11ème siècle, de l'alliance branno-polk. Face aux menaces de l'est, ils s'unissent à plusieurs reprises aux royaumes des Polky pour repousser les envahisseurs. Ce rôle fait de Buchkova la première cité fortifiée de pierre de la Brann. Stratégique pour les Polk elle reçoit régulièrement leur aide, ce qui favorise son développement et sa centralité par rapport aux territoires voisins. Jusque dans son nom, Buchkova est bien plus marquée par l'influence des techniques d'architecture polk que les autres villes de la région.

A la fin du Moyen-Âge, l'alliance des chefs cosaques est fragilisée par la modernisation des armées et le passage progressif aux armées de métier. Volkhametshin est la première, sur le modèle polk, à réformer ses forces, ce qui lui permet de s'emparer de la Brann du sud. Elle reçoit ensuite allégeance des sires de Lukanova et de la Brann du nord pour unifier le territoire. Elle conquiert enfin la Brann altanaise un demi-siècle plus tard, en réponse à des raids tatares venus de l'ouest. Volkhametshin devient de fait la capitale de la Brann. Fort de l'unification de la Brann, Volkhametshin négocie comme un partenaire (certes minoritaire) de l'alliance avec les Polk. Plusieurs mariages et unions renouvellent ce soutien militaire réciproque jusqu'à permettre aux Polk d'hériter du pays quelques siècles plus tard. Pour apaiser l'inquiétude des seigneurs de la Brann, le roi de Polkême fait le choix de traiter de manière égale toutes les baronnies, retirant de fait à Volkhametshin son statut de capitale. Volkhametshin sera quelques années propriété des Vol Drek puis accordée à une puissante famille seigneuriale locale, les Vol Kosze, pour y assurer la régence. Ils finiront par être nommés barons à part entière pour services rendus à la Couronne de Polkême. Encore aujourd'hui, les Vol Drek et les sous-branches de cette famille possèdent des terres et des propriétés dans la région de Volkhametshin.


La Brann du sud est une région toute en longueur, frontalière avec la Pal ponantaise au sud. Elle a pendant longtemps servi de lieu de rencontre entre les marchands de la Brann et les marchands Blêmes et fut riche au Moyen-Âge du passage des caravanes et de l'installation de foires itinérantes venues de l'est et du sud. Avec la Renaissance puis l'époque moderne, elle perd progressivement de son importance économique au profit de Volkhametshin et de la cité de Buchkova, jugée plus centrale alors que les baronnies de la Brann du nord et de Lukanova s'enrichissent grâce aux aménagement sur le fleuve Carbanube. La Brann du sud est aujourd'hui une région assez pauvre, où l'influence des populations Blême est forte (plus d'un tiers de la population parle le blêmien), caractérisée par la rencontre des cultures polk, blême et brann. On la connait également pour ses vergers clos qui accueillent des petites communauté d'agriculteurs dans ses plaines fleuries.

La Brann du sud est en effet connue pour ses vastes étendues de fleurs sauvages et son micro climat à la rencontre des vents froids descendant du nord et de ceux, plus chauds, remontant par le sud. Si la région n'est pas particulièrement prospère, elle est en revanche superbe à parcourir. Particulièrement plate, plusieurs peintres Polk ont immortalisé les dégradés de couleurs de la plaine, sublimés par les saisons.


La Brann aslanaise se trouve à la frontière des territoires historiques tatares contre lesquels elle a servi de marche à la Polkême. Aujourd'hui elle borde la Translavya à l'est. Seule baronnie de culture tataro-slave en dehors des territoires de Blême, ses habitants, jugés "travailleurs" et "intégrés" sont souvent pris en exemple pour être comparés avec les peuples turbulent de Pal ponantaise et justifier des politiques discriminantes. La Brann aslanaise est pourtant conquise tardivement par la Polkême au XVème siècle, en représailles aux incursions cosaques venues des steppes et pour sécuriser la frontière avec l'actuelle Translavya. Rapidement fortifiée, elle est célèbre pour sa ceinture de châteaux de style Renaissance. Si certains servent encore de garnisons ou de lieux d'habitation pour la noblesse locale, la plupart se visitent et participent à l’attractivité touristique du pays. Le toponyme aslanais vient du nom que donnaient les Polkême aux habitants de ces régions, qu'ils combattirent avant de les intégrer.

A ce jour, la Brann altanaise est la région la plus pauvre de Polkême, avec celle de Brenzervek, dont le gros du territoire est montagneux. La Brann altanaise souffre en effet d'une terre assez peu fertile, composée majoritairement de steppe bonne seulement pour l'élevage. Faute de ressources naturelles ou de fleuves et en raison de l'isolement de la Translavya sa voisine, elle n'a jamais pu se développer économiquement comme d'autres baronnies de Polkême et est aujourd'hui considéré comme majoritairement vide et stérile.
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République de Pal ponantaise




La Pal ponantaise est une région à part de la Polkême qui possède son propre statut politique et est dirigée par un Régent, nommé par les chambres polk. Elle est habitée majoritairement par les populations Blêmes qui ne sont pas considérées comme des slaves. La région s'organise autour de trois grandes cités : Port Ponant, la capitale administrative où se trouve le siège de l'administration coloniale polk, Gurapest, sa capitale historique, et Drăculvoda, une ancienne cité minière rêmienne. Les centres urbains en Pal ponantaise sont moins nombreux qu'en Polkême, mais beaucoup plus densément peuplés. En dehors de ces trois agglomérations, la steppe est relativement déserte, seulement habitée par des petites communautés pastorales. Gurapest et Port Ponant sont reliés à la Polkême via la double ligne de chemin de fer du Grand Méridion, inaugurée au XIXème siècle. Drăculvoda est plus isolée dans l'ouest et doit être rejointe en voiture ou à cheval.

La région vie principalement du commerce en permettant le rattachement, via Port Ponant, de l'économie Polk au marché mondial. Bien que la steppe soit relativement impropre aux cultures, le micro climat côtier permet la présence de quelques vignobles, surtout dans l'ouest et au sud de Port Ponant. La Pal ponantaise vit sinon de la pêche et de l'artisanat, elle produit de nombreux textiles grâce aux produits de l'élevage et est connue pour son travail du cuir ainsi que la confection de tapis et de manteaux.

Conquise au XIème siècle par les Polk, elle est depuis un millénaire un territoire de la Polkême. Son histoire avec cette-dernière est complexe et houleuse. Aujourd'hui encore la résistance Blême est vivace contre ceux qu'elle considère comme des envahisseurs. Des lois discriminantes et ségrégationnistes existent en effet pour hiérarchiser les peuples polk et blêmes, maintenant ceux-ci dans un état de domination politique et économique. De ce fait, la Pal connait depuis longtemps une forte émigration vers la Polkême, faute de réelles opportunités économiques dans la steppe elle préfère l’attractivité des grandes zones villageoises polk qui embauchent les Blêmes dans les secteurs économiques méprisés comme les travaux en usine et un certain nombres d'emplois de services jugés peu épanouissants. Encore aujourd'hui la Pal ponantaise reste une région pauvre et archaïque en dehors de ses agglomérations. Sur la base du modèle polk la Pal a également refusé de s'industrialiser, se maintenant artificiellement à un niveau de vie moindre que les autres pays de la région.

Depuis plusieurs siècles, la Pal ponantaise est marquée par l'influence du Grand-Duché de Transblêmie. Celui-ci est perçu comme une échappatoire à la domination polk et les sectes de Blême, liées au culte du Grand-Duc, font régner un climat de terreur sur la politique palponantaise. S'il est difficile de départir la véritable influence de la Transblêmie et celle, fantasmée, qu'on lui prête, il est certain que la question de l'indépendance des Blêmes ne peut être posée sans poser également celle des liens futurs de la Pal avec sa sœur d'outre-blême. Transblêmes et Blêmes, qui autrefois ne formaient qu'un seul peuple, se sont éloigné au cours de l'histoire, au gré du métissage et de cheminements politiques très différents. Le destin supposé les unir aujourd'hui s'apparente davantage à une construction idéologique, fruit d'un roman national, que d'une réelle fatalité.
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Topographie de la Polkême



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Légende :
  • Montagnes (Vrcholky au nord, Horog dans le massif central)
  • Hautes collines et plateaux
  • Vallons
  • Grande plaine centrale de Polkême
  • Steppe
  • Mer Blême
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Hydrographie de la Polkême



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La Polkême est parcourue du nord au sud par le grand fleuve du Pietr qui prend sa source dans les Vrcholky et s'en va se jeter dans la mer Blême. Le second fleuve le plus important de Polkême est la Venver qui rejoint la Pietr au cœur de sa plaine centrale. Outre d'autres fleuves et rivières de moindre débit, le Pietr possède également comme affluents le Velnube qui trouve sa source dans trois grands lacs qui lui servent de bassins naturels, la Spievek qui prend sa source dans le massif montagneux central de l'Horog, et la Polka, cœur historique du territoire polk.

Seul fleuve de Polkême à ne pas se jeter dans le Pietr, le Carbanube fait office de frontière naturelle au nord de la Brann dont il est également l'unique cour d'eau d'importance. Si la partie ouest de la Polkême est bien irriguée grâce aux nombreuses sources d'eau de ses régions montagneuses, la Brann en revanche est notoirement plus sèche, tout comme la Pal qui est toutefois traversé par le Pietr. Cette dichotomie territoriale entre l'ouest et l'est participe sans aucun doute à expliquer les profondes différences de structuration politique survenues pendant le Moyen-Âge et la Renaissance.
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à éditer
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Agglomérations majeures de la Polkême



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Zones d'étalement villageois polk



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Les zones d'étalement villageois polk sont le terme utilisé pour qualifier un réseau interconnecté de villages dont le noyau central est la maison polk. Le territoire de la Polkême se démarque des pays voisins en raison de la structuration de son environnement urbain où cultures, ateliers et habitats se mélangent. En dehors de ses grandes agglomérations, la Polkême se divise ainsi en de vastes zones dynamiques à faibles densités de population dans les plaines, qui contrastent avec des territoires vallonés où la communauté villageoise est davantage ramassée sur elle même, faute d’espace agricole pour s’étendre.

On distingue les trois grandes zones de peuplement du Pietr : la basse Pietr (la plus peuplée), la Pietr centrale (sans agglomération majeure) et la haute Pietr (qui le longe jusqu'à sa source).
Entre Volvoda et Miraj-de-voda se trouve la zone de peuplement de Volvoda à cheval sur le fleuve Polka et la Verver. Il s'agit de la seconde zone de peuplement polk en termes d'habitant, derrière celle de la basse Pietr.
Plus à l'ouest dans la plaine centrale se trouve la zone de peuple des állatok, installée au cœur de la vallée et qui s'est développé grâce à sa proximité avec la Sitadie voisine. Dans la même logique on retrouve en dessous la zone de peuplement de Szentpétervár, située dans les collines à l'ouest des plateaux du Dek.
Au nord de Volvoda se trouve la zone de peuplement de Vaklavavek. Les deux zones se rapprochent depuis les années 1980 et devraient à termes n'en former plus qu'une, même si l'absence de cour d'eau majeur retarde ce projet.
Au nord ouest se trouve la zone de peuplement du Venver qui tire avantage de ce puissant fleuve pour s'étaler dans ses vallées. Bien que le terrain y soit moins praticables, le grand nombre de cours d'eau navigables dans la région permet une bonne circulation des marchandises et des hommes.

La Brann et la Pal n'accueillent que très peu de zone de peuplement de type polk. La Brann en raison de l'absence de fleuves notables a eu tendance à concentrer sa population autour de grandes agglomérations. Par ailleurs la proximité à l'est des nations tatares a historiquement encouragé la construction de villes fortifiées pour repousser les raids de cavaliers et découragé l'étalement urbain. Depuis le XIXème siècle, avec la polkisation de la Brann et la fin des conflits militaires avec ses voisins, la Brann adopte progressivement une organisation territoriale "à la polk", notamment sur la rive sud du fleuve Carbanube.

En Pal ponantaise en revanche, la stérilité de la steppe et le mode de vie traditionnellement pastoral des Blêmes n'a jamais permis le développement de ce type de zone. Le rejet par certains de toute politique de polkisation du territoire et des mœurs décourage par ailleurs ce genre de transformations qui peinent à se faire en l'absence d'initiative de l'Etat.
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