12/11/2014
03:45:18
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[En Construction : Ce post servira de sommaire avec une catégorisation et des liens vers chaque Agence et Bureau qui compose la mosaïque des services de renseignement icamiens.]

Rattaché à la Présidence de la République :

  • Institut pour la Documentation Extérieure et les Affaires Spéciales (IDEAS - Instituto de Documentação Externa e Assuntas eSpeciais)

Rattaché au Ministère des Relations Extérieures :

  • Service de Sécurité Diplomatique (SSN - Serviço de Segurança Diplomática)

Autres :

  • Service d'Intelligence National (SIN - 国家調査庁 / 国家調査庁 / Serviço de Inteligência Nacional)
  • Service d'Action Civique (SAC)
  • Bureau d'Investigation Fédéral
  • Institut de Reconnaissance National
  • Centre pour la Reconnaissance et la Surveillance Spatiale
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Service de Sécurité Diplomatique
(SSD - Serviço de Segurança Diplomática)


Créé en 1984 très rapidement après la fin de la Présidence de Petúlio Ademir Ishii, le Service de Sécurité Diplomatique est l'organe de sécurité du Ministère des Relations Extérieures de la République Fédérative d'Icamie. Ce service est l'aboutissement d'une réflexion posée de longue date par les diplomates icamiennes alors en poste dans les Républiques Heimin, au début du XIXème siècle. A l'époque en effet, diplomates d'Akahim comme d'Akakor se reposaient soit sur des contingents d'élite de guerrières Akahimes, prestigieuses et aguerries mais bien trop impulsives pour un travail de garde statique, ou sur des mercenaires étrangers, plus fiables dans leur comportement, mais moins rigoureux et bien plus poreux aux efforts de pénétration étrangers - notamment Listoniens - curieux des affaires qui pouvaient se tramer dans les chancelleries des matriarchies icamiennes. A cela s'ajoutait également la prééminence d'Akahim non seulement sur le domaine militaire, mais sur tout les efforts diplomatiques de l'Icamiaba historique, à une époque où les deux principales cités-états du Planalto icamien étaient certes déjà proches, mais encore loin de l'intégration fédérale qu'elles connaissent aujourd'hui : Akakor, fière de son indépendance, ne voulait pas avoir à dépendre des Akahimes pour protéger ses diplomates de manière efficace.

De nombreuses expériences ont eu lieu avant l'émergence du SSD contemporain, avec notamment l'embauche directe de guerrières d'Akakor spécialement formées à un travail de protection diplomatique sur la caisse personnelle de l'une des couronnes d'Akakor. Plus tard, avec la première Confédération Icamienne, il sera question d'intégrer les Républiques Heimin au dispositif pour contrebalancer, une fois encore, le poids jugé déraisonnable d'Akahim, toujours auréolée de sa gloire de principale puissance militaire et culturelle de la péninsule icamienne.

Jusqu'à la fin de la Guerre d'Indépendance Icamienne contre les Listoniens et le démantèlement de toutes ses forces armées, l'initiative était toujours balbutiante : la responsabilité de la sécurité diplomatique des installations et dignitaires icamiens à l'étranger relevait encore de l'autorité militaire dans la majorité des cas. L'interdiction de disposer d'une armée régulière par les traités internationaux, cependant, relancera le projet avec une "Police Diplomatique" embryonnaire, fondée en 1970, qui sera l'ancêtre du Service de Sécurité Diplomatique contemporain. Composé d'officiers triés sur le volet et formés tout aussi bien à la protection de sites et de personnalités qu'à la criminalistique ou au recueil de renseignements, la Police Diplomatique formait un véritable organe de protection crédible pour l'efficace diplomatie de
l'ère Ishii.

Avec le renversement du gouvernement, la Police Diplomatique, jugée trop favorable à l'ancien président, sera réformée en Service de Sécurité Diplomatique et connaîtra les mêmes affres que le perturbant appareil diplomatique icamien de la dernière partie du vingtième siècle. Le service est alors noyauté par l'Etat-Major d'Akahim qui renoue alors avec une vieille tradition, au mépris de tous les progrès effectués jusqu'alors.

Il faudra attendre 2001 pour qu'une réforme portée par le bureau de la Présidence elle-même découple l'Armée du SSD pour le placer sous l'autorité directe du Ministère des Relations Extérieures. C'est avec cette réforme que l'on peut voir émerger véritablement le SSD contemporain, qui conjugue l'expertise militaire avec une formation, une influence et surtout des directives beaucoup plus posées et ... véritablement diplomatiques.

Aujourd'hui, le Service de Sécurité Diplomatique est chargé de la protection de tous les sites liés au Ministère des Relations Extérieures de la République Fédérative d'Icamie, sur le sol national comme à l'étranger. Il s'occupe de la protection des ambassades et des sites consulaires, ainsi que des corps diplomatiques qui leur sont reliés. Il se charge également de la mise en place et de la protection du matériel diplomatique, en particulier de celui lié aux communications des ambassadeurs et diplomates. En héritier de la PD des années 1970 à 1984, le SSD est aussi un organe d'enquête et de renseignement qui rassemble et agrège des connaissances sur tout ce qui pourrait intéresser la diplomatie icamienne et les intérêts de ses ressortissants à l'étranger. En cela, il peut ressembler à un service de renseignement comme bien des autres nations peuvent en avoir. Cette double casquette la fait cependant aussi collaborer avec les autorités étrangères dans le cas de crimes subis ou perpétrés par des ressortissants icamiens ; cas dans lesquels le Service de Sécurité Diplomatique assistera par ses connaissances et, à la demande des autorités étrangères, par ses moyens, au travail des enquêteurs. Avec l'ouverture de plus en plus vaste de la République Fédérative d'Icamie sur le Monde, les prérogatives du SSD s'agrandissent, et il n'est pas rare que cette dimension d'enquête et de collecte d'information puisse servir de vitrine à la collaboration entre l'Icamie et l'étranger. Agissant à la discrétion de la Ministre des Relations Extérieures, il peut alors apparaître pour le spectateur peu averti que le SSD devienne une espèce d'entreprise mercenaire à la solde du prestige diplomatique icamien.
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