21 septembre 2014, 4h21
Le commandant "Tamazi Zambakhidze", déjà réveillé et prêt, convoque l'Unité d'Intervention Anti-Terroriste, la "Lurji Mglebi" ou "Loups Bleus". Cette unité d'intervention spécialisée dans le contre-terrorisme forme l'élite des forces de police de la République de Kartvélie, avec une sélection implacable et environ 460 membres répartis secrètement à travers tout le pays. Ce matin-là, l'unité des "Lurji Mglebi", stationnée dans la ville de Vardani, principale ville des groupes "Lurji Mglebi" du pays, se lève tôt, très tôt. Une opération d'importance va avoir lieu dans les heures qui suivent. En effet, une fois regroupés dans l'amphithéâtre de la caserne, le commandant de l'unité, habillé lui aussi en tenue de combat intégrale, débarque.
Le ton sérieux, il posa de sa main droite les fiches récapitulatives de l'opération, et de sa main gauche son arme de poing (made in Kartvélie) sur le bureau se trouvant face à son unité, alors composée de 36 équipiers. Il alluma le projecteur avec sa télécommande, puis, une fois allumé, il prit la parole devant ses hommes.
Bonjour messieurs,
(se tourne vers un équipier en particulier)
Bonjour madame,
Si nous sommes réunis ici dans ces mesures exceptionnelles, c'est pour une bonne raison.
(Appuyant sur la télécommande, il passe à un plan de la ville d'Askhurdia) Nous allons ce matin interpeller la famille "Abuselidze", qui hébergerait des terroristes de l'organisation de la Rache, "L'International Division Anti-Communiste". Cette organisation est connue pour de nombreux méfaits, notamment le trafic d'armes, assassinats, attaques terroristes, ou encore pour des prises d'otages.
Ils sont spécialisés dans le vol d'armes kartvéliennes, ainsi que dans des attaques contre nos forces de l'ordre, principalement en tentant de voler des armes.
C'est un groupe terroriste récent, ils sont issus d'un mouvement de contestation anti-communiste en Estalie. Ce sont principalement des Estaliens ayant fui la guerre en Kartvélie qui auraient formé ce groupe, en collaboration avec la Rache de Kartvélie, qui les aiderait en les finançant et en les armant.
Nous, notre objectif, messieurs, sera de rentrer dans l'habitation des "Abuselidze", prendre la famille et les personnes vivant dans la maison par surprise afin de les interroger et de les juger.
La mission sera risquée, ils sont sans doute armés, voire surarmés, il va falloir être rapide et efficace.
Les forces de police locales établiront un périmètre autour de la zone afin d'éviter que des civils soient touchés ou prennent des risques.
La maison sera collée à d'autres, alors il va falloir redoubler de vigilance au cas où les autres maisons soient infectées par ces cafards de terroristes.
Le dispositif policier se met en place, les derniers points se règlent, tout le monde se prépare pour l'intervention, dans un silence le plus absolu possible. Cependant, sorti de nulle part, le jeune Zviad Abuselidze sort de chez le voisin faisant face à sa maison, il semble à peine réveillé. En ouvrant la porte, il crut encore être sous l'emprise de l'alcool et de la drogue consommés durant une petite soirée avec ses amis et la fille du voisin. Il avança en direction de sa maison en essayant d'être le plus discret possible, mais étant donné le nombre exceptionnel de policiers en position dans la zone, il se fit remarquer immédiatement. Zviad, voyant qu'il était repéré, se mit à courir vers sa maison en ouvrant la porte, mais tazé par un des policiers de l'unité anti-terroriste, il hurla de douleur. Le groupe, surpris par ces cris (étant dispersé dans le dispositif dans l'attente de l'entrée dans la maison), se mit en formation. Le commandant "Tamazi Zambakhidze", dans le brouhaha général, ordonna dans les 30 secondes suivant cette action l'interpellation immédiate de toutes les personnes dans la maison.
Les équipiers rentrèrent alors dans la maison. À peine un pied à l'intérieur, les trois premiers policiers de l'unité s'effondrèrent sous la pluie de balles, visiblement émises depuis une mitrailleuse lourde disposée en haut des escaliers, face à la porte. Une grenade flash fut envoyée dans sa direction, et des équipiers passèrent par les fenêtres de la maison en les fracturant, tirant sur la position de la mitrailleuse lourde depuis le bas. La mitrailleuse arrêta ses tirs, laissant les policiers entrer dans la maison. Cependant, l'effet de surprise perdu laissa s'échapper cinq membres du groupe terroriste, sortant par l'arrière dans leur voiture.
Les terroristes foncèrent sur la barrière en bois à l'arrière de la maison, la faisant exploser. Dans cette course pour s'enfuir, un barrage de police leur fit face. Les policiers, surpris, eurent à peine le temps de sortir leurs armes que deux de leurs collègues furent fauchés par la voiture des terroristes, tuant sur le coup un des policiers. Les policiers, sous le choc, virent arriver face à eux trois véhicules noirs, avec les gyrophares allumés et les sirènes enclenchées. Dans la maison, trois personnes furent retrouvées, dont une femme tuée par balles au niveau de la mitrailleuse lourde, c'était la fille de la famille. Le père et la grand-mère, quant à eux, sont indemnes. Ils se sont rendus sans résistance.
Pendant ce temps-là, la voiture des terroristes, une Husik 4X1, une voiture tout-terrain de la marque Husik, marque kartvélienne, suivie de près par les voitures de police, commença du hors-piste dans les montagnes de Kartvélie, se dirigeant vers le Saïdan. Cependant, dans leur course effrénée, ils furent stoppés par l'armée, qui avait été prévenue par la police sur place. La voiture se détourna donc vers le sud jusqu'à atteindre la frontière, sous les tirs des policiers kartvéliens. À la frontière, ils prirent dans un dernier espoir le bus kartvélien faisant Tbilgorod-Mistohir. Dans la précipitation, la voiture des terroristes rentra en collision avec le bus, se trouvant à 31 mètres de la frontière estalo-kartvélienne. Les trois voitures de police entourèrent alors le bus. Les terroristes prirent en otage le bus composé de neuf Kartvéliens, dont le chauffeur, et de quinze Estaliens passagers. Le bus se dirigeait vers Mistohir.