J'y publierai ici les changements et les actions que les rachistes et antériniens accompliront dans la colonie, mais néanmoins je rappelle que cela n'est pas connu par le gouvernement antérinien ni la de la plupart des états de ce monde.
En revanche n'oubliez pas que cela changera très prochainement lorsque je terminerai de donner les informations sur ma rache et que les terroristes seront detectées par les armées antériniennes.
(Si vous avez des conseils sur l'écriture je prend et soyez constructif dans vos commentaires [ donnez vos conseils sur le serv. Discord s'il vous plait])
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L'occupation des territoires de Nouvelle-Antérinie
Posté le : 03 oct. 2024 à 19:45:40
497
Posté le : 03 oct. 2024 à 19:47:12
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L’occupation des territoires Antériniens | La vie d’un Antérinien … Compte vraiment ?!
Partie 1 : Un Village, normal, comme tous les autres villages.
Ce lundi de septembre 2014 est un lundi normal, comme tout les lundis en vérité, surtout pour Jean Petit, il a été réveillé par sa mère ce matin à 8 heure, il a prit son petit déjeuner, préparé ses affaires et est parti sur le chemin de l’école.
C’était un élève brillant, il savait répondre sans sourciller aux questions assassines de son professeur et savait qu’il n’aurait aucun soucis pour le Certificat de Niveau Collège, certes il devait se montrer des plus acharné pour briguer le Collège Colonial, le meilleur établissement des territoires d’outre mers antériniens, qui offrirait de grand débouchés dans la vie politique, économique et administrative locale voire de pouvoir atteindre le Lycée Impérial ou une prépa prestigieuse en Métropole.
Mais pour l’heure il devait être attentif et studieux et surtout ne pas pêcher par orgueil et se préparer pour ce fameux certificat.
Mais dans un même temps il devait s’occuper de sa sœur, sa mère et son père reprenant le travail après les grandes vacances et faisant de réguliers aller-retour entre le chef lieu régional et chez eux, un petit village perdu dans la foret tropicale antérinienne.
En effet, lui ainsi que sa famille vit dans une charmante maison, au centre ville, peu loin du logis de fonction du maire et de ses conseillers les plus proches.
La vie sociale de ce village est normale, des voisins normaux, des notables normaux, et des camarades de classe normaux.
Bien sur des petites tensions existent, comme dans tout les villages normaux du coin, Madame Françoise accuse Madame Henri d’avoir volée son plat de tarte qui refroidissait sur le rebord de sa fenêtre, cette querelle sera vite oubliée lors de la prochaine fête de village, qui est l’évènement qui rassemble tout les habitants du village.
Bref, une certaine solidarité existait entre les habitants, comme l’atteste la collecte annuelle pour les plus démunis qui permet à quelques foyers dans le besoin de profiter d’un repas de Noël généreux et d’offrir quelques cadeaux à leurs enfants…
Il se plaisait bien avec ses parents, ses voisins et ses camarades de classe, même si des tensions vives sur le moment apparaissent, notamment avec sa sœur et son petit frère.
D’ailleurs sa mère et son père, des « colons », enfin plutot des « enfants d’esclaves et de maîtres » (la rhétorique Moteczuma le fou est assez claire et ne fait pas dans la nuance... ) ou plus généralement, comme c’est souvent le cas dans les campagnes des colonies antériniennes, des métis, enfants d’un descendant des colons et des natifs.
Étrangement d’ailleurs (pour un couple de la classe moyenne),ils ont toujours été orienté à gauche, ils ont votés pour Indépendance pour Tous depuis la création du parti en 2004, et se sont impliqués dans la vie politique locale en représentant leur parti de prédilection.
Et ils n’avaient pas peur de se confronter aux « collaborateurs » ou aux « esclaves » (là encore les propos de Moteczuma n’épargnent pas les plus sensibles) autrement dit aux natifs (des classes moyennes) qui s’associent aux antériniens et non pas aux combats pour l’indépendance que mènent le couple Petit.
Mais dans un si petit village, la politique n’est pas non plus LE sujet et une grande tolérance règne quant aux opinions de chacun et les querelles politiques des parents ne se poursuivent pas à l’école primaire.
Quant au village, est une des places fortes du conservatisme à l’antérinienne (c’est à dire une vision de l’État Providence alliant économie de marché et patriotisme ainsi que protections sociales) dans la région, certes les indépendantistes et autonomistes ne restent pas loin et chaque élection municipale n’est pas un combat gagné d’avance pour les partis belligérants.
Ainsi les conservateurs, représentés par le colonel Ikhan, qui réclame à ce que l’on l’appelle le colonel Jacques (cette sorte de complexe est sûrement un effet pervers certainement non voulu des politiques d’assimilations lancés par le gouvernement depuis la seconde moitié du XXe), et le colonel Jacques dirige avec difficulté la mairie locale, en effet il doit s’assurer du soutien de ses electeurs en plus de tenter de ne pas se mettre à dos les indépendantistes (qui réclament plus de droits pour les natifs) et comble de l’ironie, les seuls indépendantistes sont blancs…
Le couple Petit, les chefs de file du parti indépendantistes local, mènent le groupe politique à la baguette, même si la plupart de leurs électeurs ne soutiennent l’indépendance que pour des raisons économiques, faisant passer la culture native comme une chose secondaire et inutile…
Quant au village en lui-même, rien de particulier, un village normal dans un pays normal avec des habitants normaux, bref une petite bourgade (1.500 habitants) normale…
Si ce coin reculé est très apprécié lors de la saison estivale, les touristes se bousculent pour admirer l’un des derniers temple Hamkkin de Nouvelle Antérinie, mais sinon la vie hors saison touristique est normale.
Seule particularité du village, sa structure, en effet la Mairie, un ancien Bureau Colonial réaménagé, est situé devant un temple païen datant de l’ère précoloniale, la règle édicté par Mathias Hernandez n’a pas été respecté dans ce cas-ci, en effet l’église a été construite à la bordure du village et ce afin de défier l’autorité centrale qui n’a remarqué cet écart que quelques temps avant la promulgation d’une loi autorisant le culte polythéiste.
Si au cours du temps cela a servi de symbole anti-colonial, les décennies passèrent et la « droitisation » de ce village aboutit à une certaine forme de dédain qui délaisse actuellement ce temple et seules les manifestations organisées par le couple Petit réussissent à maintenir entre la vie et la mort le bâtiment.
Cette petite présentation nous permet d’imaginer un village comme les autres, son paysage politique, ses habitants ainsi qu’une vision de la politique qui détonne de la ville en général et bien sur un bâtiment emblématique qui reflète un changement politique, une lente pente menant à une politisation en faveur des conservateurs pour les villages (les plus développés) des forets tropicales de Nouvelle Antérinie.
Malheureusement, un élément troublera et sèmera la mort et la dévastation dans ce charmant village de province.
Partie 1 : Un Village, normal, comme tous les autres villages.
Ce lundi de septembre 2014 est un lundi normal, comme tout les lundis en vérité, surtout pour Jean Petit, il a été réveillé par sa mère ce matin à 8 heure, il a prit son petit déjeuner, préparé ses affaires et est parti sur le chemin de l’école.
C’était un élève brillant, il savait répondre sans sourciller aux questions assassines de son professeur et savait qu’il n’aurait aucun soucis pour le Certificat de Niveau Collège, certes il devait se montrer des plus acharné pour briguer le Collège Colonial, le meilleur établissement des territoires d’outre mers antériniens, qui offrirait de grand débouchés dans la vie politique, économique et administrative locale voire de pouvoir atteindre le Lycée Impérial ou une prépa prestigieuse en Métropole.
Mais pour l’heure il devait être attentif et studieux et surtout ne pas pêcher par orgueil et se préparer pour ce fameux certificat.
Mais dans un même temps il devait s’occuper de sa sœur, sa mère et son père reprenant le travail après les grandes vacances et faisant de réguliers aller-retour entre le chef lieu régional et chez eux, un petit village perdu dans la foret tropicale antérinienne.
En effet, lui ainsi que sa famille vit dans une charmante maison, au centre ville, peu loin du logis de fonction du maire et de ses conseillers les plus proches.
La vie sociale de ce village est normale, des voisins normaux, des notables normaux, et des camarades de classe normaux.
Bien sur des petites tensions existent, comme dans tout les villages normaux du coin, Madame Françoise accuse Madame Henri d’avoir volée son plat de tarte qui refroidissait sur le rebord de sa fenêtre, cette querelle sera vite oubliée lors de la prochaine fête de village, qui est l’évènement qui rassemble tout les habitants du village.
Bref, une certaine solidarité existait entre les habitants, comme l’atteste la collecte annuelle pour les plus démunis qui permet à quelques foyers dans le besoin de profiter d’un repas de Noël généreux et d’offrir quelques cadeaux à leurs enfants…
Il se plaisait bien avec ses parents, ses voisins et ses camarades de classe, même si des tensions vives sur le moment apparaissent, notamment avec sa sœur et son petit frère.
D’ailleurs sa mère et son père, des « colons », enfin plutot des « enfants d’esclaves et de maîtres » (la rhétorique Moteczuma le fou est assez claire et ne fait pas dans la nuance... ) ou plus généralement, comme c’est souvent le cas dans les campagnes des colonies antériniennes, des métis, enfants d’un descendant des colons et des natifs.
Étrangement d’ailleurs (pour un couple de la classe moyenne),ils ont toujours été orienté à gauche, ils ont votés pour Indépendance pour Tous depuis la création du parti en 2004, et se sont impliqués dans la vie politique locale en représentant leur parti de prédilection.
Et ils n’avaient pas peur de se confronter aux « collaborateurs » ou aux « esclaves » (là encore les propos de Moteczuma n’épargnent pas les plus sensibles) autrement dit aux natifs (des classes moyennes) qui s’associent aux antériniens et non pas aux combats pour l’indépendance que mènent le couple Petit.
Mais dans un si petit village, la politique n’est pas non plus LE sujet et une grande tolérance règne quant aux opinions de chacun et les querelles politiques des parents ne se poursuivent pas à l’école primaire.
Quant au village, est une des places fortes du conservatisme à l’antérinienne (c’est à dire une vision de l’État Providence alliant économie de marché et patriotisme ainsi que protections sociales) dans la région, certes les indépendantistes et autonomistes ne restent pas loin et chaque élection municipale n’est pas un combat gagné d’avance pour les partis belligérants.
Ainsi les conservateurs, représentés par le colonel Ikhan, qui réclame à ce que l’on l’appelle le colonel Jacques (cette sorte de complexe est sûrement un effet pervers certainement non voulu des politiques d’assimilations lancés par le gouvernement depuis la seconde moitié du XXe), et le colonel Jacques dirige avec difficulté la mairie locale, en effet il doit s’assurer du soutien de ses electeurs en plus de tenter de ne pas se mettre à dos les indépendantistes (qui réclament plus de droits pour les natifs) et comble de l’ironie, les seuls indépendantistes sont blancs…
Le couple Petit, les chefs de file du parti indépendantistes local, mènent le groupe politique à la baguette, même si la plupart de leurs électeurs ne soutiennent l’indépendance que pour des raisons économiques, faisant passer la culture native comme une chose secondaire et inutile…
Quant au village en lui-même, rien de particulier, un village normal dans un pays normal avec des habitants normaux, bref une petite bourgade (1.500 habitants) normale…
Si ce coin reculé est très apprécié lors de la saison estivale, les touristes se bousculent pour admirer l’un des derniers temple Hamkkin de Nouvelle Antérinie, mais sinon la vie hors saison touristique est normale.
Seule particularité du village, sa structure, en effet la Mairie, un ancien Bureau Colonial réaménagé, est situé devant un temple païen datant de l’ère précoloniale, la règle édicté par Mathias Hernandez n’a pas été respecté dans ce cas-ci, en effet l’église a été construite à la bordure du village et ce afin de défier l’autorité centrale qui n’a remarqué cet écart que quelques temps avant la promulgation d’une loi autorisant le culte polythéiste.
Si au cours du temps cela a servi de symbole anti-colonial, les décennies passèrent et la « droitisation » de ce village aboutit à une certaine forme de dédain qui délaisse actuellement ce temple et seules les manifestations organisées par le couple Petit réussissent à maintenir entre la vie et la mort le bâtiment.
Cette petite présentation nous permet d’imaginer un village comme les autres, son paysage politique, ses habitants ainsi qu’une vision de la politique qui détonne de la ville en général et bien sur un bâtiment emblématique qui reflète un changement politique, une lente pente menant à une politisation en faveur des conservateurs pour les villages (les plus développés) des forets tropicales de Nouvelle Antérinie.
Malheureusement, un élément troublera et sèmera la mort et la dévastation dans ce charmant village de province.
Posté le : 03 oct. 2024 à 19:47:34
5842
L’occupation des territoires Antériniens | La vie d’un Antérinien … Compte vraiment ?!
Partie 2 : Les Rachistes de la République Native du golfe d’Aleucie et le Village antérinien …
La décision avait été prise il y a quelques jours, irrévocable et impitoyable, par les franges extrêmes et Moteczuma le fou. En effet ce dernier lors de la formation des forces armées de la R.R.N.G.A, la Rache de la République Native du Golfe d’Aleucie, a donné l’ordre de donné un signal fort, un signal symbolique qui donnerait à cette rache, enfin SA rache, une existence quasi légale. Bien sur les autres chefs s’y étaient opposés et la directives a été publié lorsque Paxoco et Atahualpa devaient s’absenter, l’un pour corrompre des élus et former une équipe de journaliste, l’autre pour ouvrir de « nouvelles routes commerciales en cas de victoire » nous le savons, pour ouvrir de nouvelles routes commerciales pour commercer (ou trafiquer) plus facilement avec les autres cartels aleuciens. Mais l’essentiel est là, Moteczuma a pu imposer son choix et un massacre sera commit par les rachistes pour la « symbolique », car selon le tout puissant chef des armées de la R.R.N.G.A la « trahison » des habitants de ce village doit être expié pour la « fierté » ou encore pour « purifier » la Nouvelle Antérinie de tous ce qui n’est pas assez natif. Donc nous l’avons compris, des centaines de personnes vont être sacrifiés pour préserver une présumée pureté raciale, pour donner aux meurtriers et aux assassins le droit de se regarder sans honte devant une glace et apaiser les scrupules des plus humains, même si dans une telle organisation cela pourrait paraître impossible voire même ironique…
Mais ce massacre, outre donner une certaine « existence légale » à cette rache, lui permettra de couper l’herbe sous le pied à l’autre organisation terroriste qui sévit actuellement sur le territoire antérinien, en effet les etznabistes n’avaient pas encore été découverts et il paraissait impensable à Moteczuma de laisser aux agents akaltiens, aux agents des « faux natifs » (car il les accuse de ne pas prendre aux sérieux les antiques traditions et de s’adapter au monde actuel en soutenant un état à tendance génocidaire, même si il faut le reconnaître ; il est en pleine contradiction dans ses propos.) et de voir SA R.R.N.G.A dominée par des étrangers et soumise à un autre état. Car il savait pertinemment que si le massacre (enfin les massacres) était découvert par les autorités antériniennes, ce qui est fort probable, les populations locales se soulèveraient non pas contre les « envahisseurs » (nous savons tous que les rachistes pensent aux antériniens) mais au contraire contre les « Libérateurs » (autrement dit les rachistes de la R.R.N.G.A) et que les etznabistes seront aussi considérés comme des génocidaires… si bien évidemment des traces écrites, pour l’instant secrètes, existent mais les propos que Moteczuma tiendra devant les oligarques du grand banditisme (là encore couchés sur écrit et caché dans les archives rachistes quelque part en Nouvelle Antérinie) sont bien plus éloquents. Et bien malheureusement la vie de 1.500 personnes seront gâchés pour une simple lutte de pouvoir entre groupes terroristes rivaux.
Ainsi le « Corps Expéditionnaire de Libération » a pris la route dans la soirée du 10 septembre, la route fut longue, il fallait éviter éviter les patrouilles antériniennes (étrangement plus fréquentes) et les pièges que pouvait tendre la Foret, grande ennemie des guérilleros dans ce monde hostile. Il atteignit quelques jours plus tard le Village et les petites bourgades des alentours. Ainsi le 20 après le commencement de l’après-midi, marque le début du massacre.
Des camions chargés d’hommes arrivèrent par le nord du village, quelques mitrailleuses lourdes de première génération étaient accrochées à l’arrière des véhicules. D’autres hommes attendaient à l’extérieur, ils attendaient le signal de la curée pour se précipiter et déchaînés leur haine et leur violence sur les pauvres habitants qui n’avaient commis qu’un seul crime, un terrible crime que seule une mort atroce peut expier, c’est à dire penser et réfléchir par soi-même, être fidèle à sa patrie.
Est il nécessaire de donner au lecteur les détails d’un massacre aussi horrible, de lui laisser entrevoir l’horreur absolu et la furie humaine ? Non ! Nous ne pouvons nous permettre de décrire un spectacle aussi atroce mais nous donnerons une esquisse des mouvements de la soldatesque.
Elle bougea à partir de 17H, les camions déversèrent un flux de soldats pendant une dizaine de minutes environ, ainsi une centaine de miliciens prit pied à terre et mit à braquer les armes sur les passants. Quelques habitants tentèrent de s’enfuir mais les troupes situées en bordure de la bourgade se mirent à mitrailler à bout portant les fuyards. Tandis qu’au Village, les survivants tentaient de se cacher en utilisant toutes les recoins de leurs maisons. Les meurtriers se dirigèrent sur la mairie, le maire quant à lui tenta de négocier sa vie contre celle des villageois mais les assassins n’en avaient malheureusement rien à faire et le giflèrent violemment avant de l’escorter sur la place principale et de ramener les habitants restant.
On dit souvent que les massacres les plus horribles sont ceux qui ont été programmés par une institution, car les hommes qui exécutent ces ordres sont souvent dénués d’émotions et nous pourrions les comparer à des robots, froids et impersonnels, qui furent programmés uniquement pour cette tache. Mais malheureusement les plus violents et les plus cruels sont ceux organisés par une instance supérieur et accomplis par les sous-fifres, ceux qui ont été élevé dans la haine et la cruauté, ceux qui sont frustrés par une position si médiocre, cela là sont capables du pire, d’un déferlement de haine et d’une explosion de cruauté et qui assassineront méthodiquement et impitoyablement enfants, femmes et hommes…
Des survivants !? En reste t’il ?! Que quelques uns seulement ont eu l’intelligence de se cacher dans de sombres recoins de leurs caves, dans quelques anciennes caches de contrebande datant de l’époque coloniale ou encore en se cachant dans quelques sympathiques talus construits par les enfants… Mais ce fut une boucherie, les hommes furent assassinés, les femmes tuées et les enfants n’en parlons pas, seuls quelques chiffres paraîtront éloquents et nous permettront de mieux comprendre l’ampleur de ce massacre, il y avait selon l’état civil antérinien 1516 habitants, après le massacre des rachistes le nombre tombe à 3, oui trois survivants qui ont pu échapper au massacre et qui s’échappèrent lorsque les assassins se lancèrent dans un immense festin.
Partie 2 : Les Rachistes de la République Native du golfe d’Aleucie et le Village antérinien …
La décision avait été prise il y a quelques jours, irrévocable et impitoyable, par les franges extrêmes et Moteczuma le fou. En effet ce dernier lors de la formation des forces armées de la R.R.N.G.A, la Rache de la République Native du Golfe d’Aleucie, a donné l’ordre de donné un signal fort, un signal symbolique qui donnerait à cette rache, enfin SA rache, une existence quasi légale. Bien sur les autres chefs s’y étaient opposés et la directives a été publié lorsque Paxoco et Atahualpa devaient s’absenter, l’un pour corrompre des élus et former une équipe de journaliste, l’autre pour ouvrir de « nouvelles routes commerciales en cas de victoire » nous le savons, pour ouvrir de nouvelles routes commerciales pour commercer (ou trafiquer) plus facilement avec les autres cartels aleuciens. Mais l’essentiel est là, Moteczuma a pu imposer son choix et un massacre sera commit par les rachistes pour la « symbolique », car selon le tout puissant chef des armées de la R.R.N.G.A la « trahison » des habitants de ce village doit être expié pour la « fierté » ou encore pour « purifier » la Nouvelle Antérinie de tous ce qui n’est pas assez natif. Donc nous l’avons compris, des centaines de personnes vont être sacrifiés pour préserver une présumée pureté raciale, pour donner aux meurtriers et aux assassins le droit de se regarder sans honte devant une glace et apaiser les scrupules des plus humains, même si dans une telle organisation cela pourrait paraître impossible voire même ironique…
Mais ce massacre, outre donner une certaine « existence légale » à cette rache, lui permettra de couper l’herbe sous le pied à l’autre organisation terroriste qui sévit actuellement sur le territoire antérinien, en effet les etznabistes n’avaient pas encore été découverts et il paraissait impensable à Moteczuma de laisser aux agents akaltiens, aux agents des « faux natifs » (car il les accuse de ne pas prendre aux sérieux les antiques traditions et de s’adapter au monde actuel en soutenant un état à tendance génocidaire, même si il faut le reconnaître ; il est en pleine contradiction dans ses propos.) et de voir SA R.R.N.G.A dominée par des étrangers et soumise à un autre état. Car il savait pertinemment que si le massacre (enfin les massacres) était découvert par les autorités antériniennes, ce qui est fort probable, les populations locales se soulèveraient non pas contre les « envahisseurs » (nous savons tous que les rachistes pensent aux antériniens) mais au contraire contre les « Libérateurs » (autrement dit les rachistes de la R.R.N.G.A) et que les etznabistes seront aussi considérés comme des génocidaires… si bien évidemment des traces écrites, pour l’instant secrètes, existent mais les propos que Moteczuma tiendra devant les oligarques du grand banditisme (là encore couchés sur écrit et caché dans les archives rachistes quelque part en Nouvelle Antérinie) sont bien plus éloquents. Et bien malheureusement la vie de 1.500 personnes seront gâchés pour une simple lutte de pouvoir entre groupes terroristes rivaux.
Ainsi le « Corps Expéditionnaire de Libération » a pris la route dans la soirée du 10 septembre, la route fut longue, il fallait éviter éviter les patrouilles antériniennes (étrangement plus fréquentes) et les pièges que pouvait tendre la Foret, grande ennemie des guérilleros dans ce monde hostile. Il atteignit quelques jours plus tard le Village et les petites bourgades des alentours. Ainsi le 20 après le commencement de l’après-midi, marque le début du massacre.
Des camions chargés d’hommes arrivèrent par le nord du village, quelques mitrailleuses lourdes de première génération étaient accrochées à l’arrière des véhicules. D’autres hommes attendaient à l’extérieur, ils attendaient le signal de la curée pour se précipiter et déchaînés leur haine et leur violence sur les pauvres habitants qui n’avaient commis qu’un seul crime, un terrible crime que seule une mort atroce peut expier, c’est à dire penser et réfléchir par soi-même, être fidèle à sa patrie.
Est il nécessaire de donner au lecteur les détails d’un massacre aussi horrible, de lui laisser entrevoir l’horreur absolu et la furie humaine ? Non ! Nous ne pouvons nous permettre de décrire un spectacle aussi atroce mais nous donnerons une esquisse des mouvements de la soldatesque.
Elle bougea à partir de 17H, les camions déversèrent un flux de soldats pendant une dizaine de minutes environ, ainsi une centaine de miliciens prit pied à terre et mit à braquer les armes sur les passants. Quelques habitants tentèrent de s’enfuir mais les troupes situées en bordure de la bourgade se mirent à mitrailler à bout portant les fuyards. Tandis qu’au Village, les survivants tentaient de se cacher en utilisant toutes les recoins de leurs maisons. Les meurtriers se dirigèrent sur la mairie, le maire quant à lui tenta de négocier sa vie contre celle des villageois mais les assassins n’en avaient malheureusement rien à faire et le giflèrent violemment avant de l’escorter sur la place principale et de ramener les habitants restant.
On dit souvent que les massacres les plus horribles sont ceux qui ont été programmés par une institution, car les hommes qui exécutent ces ordres sont souvent dénués d’émotions et nous pourrions les comparer à des robots, froids et impersonnels, qui furent programmés uniquement pour cette tache. Mais malheureusement les plus violents et les plus cruels sont ceux organisés par une instance supérieur et accomplis par les sous-fifres, ceux qui ont été élevé dans la haine et la cruauté, ceux qui sont frustrés par une position si médiocre, cela là sont capables du pire, d’un déferlement de haine et d’une explosion de cruauté et qui assassineront méthodiquement et impitoyablement enfants, femmes et hommes…
Des survivants !? En reste t’il ?! Que quelques uns seulement ont eu l’intelligence de se cacher dans de sombres recoins de leurs caves, dans quelques anciennes caches de contrebande datant de l’époque coloniale ou encore en se cachant dans quelques sympathiques talus construits par les enfants… Mais ce fut une boucherie, les hommes furent assassinés, les femmes tuées et les enfants n’en parlons pas, seuls quelques chiffres paraîtront éloquents et nous permettront de mieux comprendre l’ampleur de ce massacre, il y avait selon l’état civil antérinien 1516 habitants, après le massacre des rachistes le nombre tombe à 3, oui trois survivants qui ont pu échapper au massacre et qui s’échappèrent lorsque les assassins se lancèrent dans un immense festin.
Posté le : 04 oct. 2024 à 19:13:36
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L’occupation des territoires de la Nouvelle Antérinie | La vie d’un Antérinien…Compte vraiment ?!
Partie 3 : L’etznabiste et le journaliste…
Ikahalan venait d’arriver, d’un pas rapide il s’avançait vers la bordure du village escorté par quelques uns des miliciens. Le capitaine quant à lui l’attendait devant un immense tas de chairs et de sang. Lorsque le journaliste se tint devant le capitaine, une seule phrase sortit de sa bouche « C’est quoi ça ? !» fit il en pointant du doigt le tas nauséabond en pleine décomposition. Le capitaine impassible lui répondit « Eh bien, c’est le résultat de notre opération de Libération » dés lors le journaliste trembla et se dit intérieurement « La branche armée est un asile de fous fait par des fous et pour des fous » et dit tout haut « Ah… Je croyais que l’opération se devait d’être moins… sanglante ? » , le capitaine imperturbable rétorqua «Les ordres ont changé » et tout deux regardèrent le tas immonde et le village. Le journaliste ne pouvait soutenir bien longtemps cette vision d’horreur et pensa « c’est donc ça une expédition punitive ? » avant de regarder le Village, vide et silencieux. Et il demanda « Ils ont résisté ? » le soldat répondit sans sourciller « Seulement le Colonel Jacques. » le journaliste de plus en plus surpris et choqué regarda à nouveau les immenses bâtiment dorénavant vides, il pensa aux femmes et aux enfants, voyait les rachistes « décoloniser » les constructions, détruisant tout ce qui rappelait de près ou de loin l’Antérinie et l’Eurysie en général tendis qu’ils rénovaient dans un même temps le temple. Et le journaliste pensait à l’incroyable enchainements d’évènements qui lui permirent d’arriver jusqu’ici.
Il se promenait sur la rade du port, devant l’immense océan aux reflets bleutés, devant les imposants bateaux de commerce venant d’U.C.C.N, des immenses paquebots deversants des flux de touristes venus du monde entier, lorsqu’il reçut une étrange notification. Il crut d’abord à un spam avant d’ouvrir sa messagerie mais l’écran affichait « Rejoignez-nous devant le Saint Sépulcre, soyez discret et prudent » il se dit instinctivement voilà un article sympa qui se profile… Certes sa carrière journalistique était remarquable compte tenu de son jeune age mais aussi de la rédaction qui l’embauchait, en effet rares étaient ceux qui avaient l’honneur de travailler pour l’Antérinien à 24 ans et il savait que seuls des écrits de qualité lui permettraient de dépasser les faits divers qu’il ramenait régulièrement à la rédac’. Il se décida de se rendre au point de rendez-vous et rejoignit deux hommes à la mine patibulaire qui attendaient le jeune homme. Il fut escorté devant un immense hôtel particulier de la vieille ville, les façades de pierre et les fenêtres grandes ouvertes ne faisait que le surprendre et l’impressionner, on l’amena dans un immense bureau bien organisé, fait à partir de sapin et de chêne et un gros bonhomme, la mine avenante et le visage imberbe attendait devant un florilège de stylos de toutes les couleurs. L’homme dit « Alors Ikahalan, vous êtes journalistes ? » son interlocuteur fut surpris « comment connaît il mon nom ? » se dit il et répondit à la question du gros bonhomme costumé par une simple affirmation, ce dernier enchaina « Seriez vous indépendantiste ? » l’employé de l’Antérinien pensa « Non bien sur, je suis autonomiste mais voyons voir si l’on réponds par oui » et répondit encore une fois par l’affirmative. L’homme qui attendait avec impatience cette réponse dit « Bien, vous rédigerez des articles pour nous en échange de protection et de moyens, mais gare, vous serez surveillé par les deux hommes là qui vous ont accompagné jusqu’ici et toute trahison (nous partons du postulat que ce que vous verrez sera soumis à censure et les autorités ne le sauront pas) seront punit par un « accident du travail ».
C’est ainsi qu’il a été envoyé ici, le chemin fut relativement long et ses deux gardes du corps pour le moins peu bavards lui semblaient être une présence pensante et invasive…
Même si ses premières missions furent ennuyeuses, il devait recruter et organiser une rédaction pour un journal indépendantiste réservé à un public particulier (il savait que ce « public » devait tremper dans des affaires louches ») et du supporter une flopée d’indépendantistes radicaux choisis par Paxoco lui-même (même si le chef des services de rédaction avait opté pour ce qu’il savait être un modéré afin de donner une allure respectable à ses services de presse) et il se préparait toujours à écrire un article (malgré la menace de l’un des fondateurs de la République Rachiste Native du Golfe d’Aleucie ) afin de décrire plus en profondeur cette mystérieuse organisation. Bien sur il ne pouvait dénoncer les agissements des terroristes à la police (voire aux services secrets) car il se doutait qu’un sombre destin se cachait derrière cet « accident du travail » (le prochain meurtre de son collègue lui fera mieux comprendre la signification de ce terme euphémisé). Mais lorsque (enfin!) il put aller sur le terrain, une nouvelle compagnie l’escortait, ce n’était plus ses « gardes du corps » mais plutôt des « touristes » (armés jusqu’aux dents) qui l’accompagneraient dans son voyage. Il arriva dans un charmant village, étrangement vide , et s’approcha d’un pas rapide vers un immense tas de ce qu’il croyait être du fumier avant de croiser le capitaine des « troupes » rachistes et de lui poser ses questions.
Mais au même moment une jeep aux couleurs etznabistes arriva, le lieutenant qui dirigeait le véhicule (comme la plupart de ses collègues) était méprisant et méprisable, il se croyait le représentant d’une cause juste alors que si son rêve se réalise, un million et demi de personnes sombreraient dans la pauvreté la plus effroyable et ne parlons même pas des conséquences sociales qui diviseront encore plus les populations ayant subit cette « libération », même les rachistes antériniens savaient (pour la plupart du moins) que ce combat qui se livrera est uniquement pour leurs intérêts. Lorsque l’antérinien à la solde de l’Akaltie arriva et sauta de la voiture quelques soldats firent l’effort de le saluer mais le capitaine ne prit même pas la peine de se présenter et demanda ce que pouvait faire un « homme si honnête » à cet endroit. Le lieutenant le prit directement à partie et le journaliste qui regardait de loin la scène prit des notes et savait que ce qui allait se passer serait du pain béni pour son collègue chargé d’étudier les relations entre la rache antérinienne et la filiale akaltienne. La conversation entre le capitaine et le lieutenant fut quant à elle… orageuse, en effet l’antérinien au service de l’Akaltie traita le rachiste de tout les noms possible et imaginable et alla même jusqu’à dire que la rache de Nouvelle Antérinie est « une connerie issue de ces autres abrutis de sakkins » le capitaine répondit avec un sourire dédaigneux « Oh excusez nous, vous oubliez que ces « abrutis de sakkins » sont restés fidèles à leurs cultures et ont décidés de se libérer par eux-mêmes alors que les etznabistes sont à la solde d’étrangers. » et il tourna les talons devant la froide colère de l’akaltien d’Antérinie.
Mais le journaliste se rapprocha de l’homme et demanda une description de la conversation, non pas qu’il n’avait pas entendu les propos tenus par le lieutenant, mais plutôt qu’il espérait pouvoir mieux cerner le jeu du militaire. Le méprisant méprisable lui répondit avec hauteur que cela risquerait de détruire la réputation de son groupe, en effet les « colonisateurs » avaient la facheuse tendance à considérer des groupes attentant à la stabilité d’une région comme des terroristes et que cela risquerait de décourager de potentiels clients, mais le pire est certainement ce massacre car cela leur permettra de pouvoir appeler les alliés antériniens en cas de conflits ouverts, en effet, qui souhaiterait voir un génocide se produire en Nouvelle Antérinie, surtout lorsque les coupables appartiennent à une rache qui se fait actuellement connaître en Krétchénnie. Est ce que Ikahalan avait quelques choses à faire des propos du lieutenant, non, il venait de découvrir que dans le sinistre monde qu’est l’organisation des raches, seul le pouvoir compte et la vie humaine est vue comme un obstacle ou un levier et non pas comme quelque chose de précieux. Il savait qu’il ne pourrait dénoncer cela à la police car sinon la mort l’attendait…
Partie 3 : L’etznabiste et le journaliste…
Ikahalan venait d’arriver, d’un pas rapide il s’avançait vers la bordure du village escorté par quelques uns des miliciens. Le capitaine quant à lui l’attendait devant un immense tas de chairs et de sang. Lorsque le journaliste se tint devant le capitaine, une seule phrase sortit de sa bouche « C’est quoi ça ? !» fit il en pointant du doigt le tas nauséabond en pleine décomposition. Le capitaine impassible lui répondit « Eh bien, c’est le résultat de notre opération de Libération » dés lors le journaliste trembla et se dit intérieurement « La branche armée est un asile de fous fait par des fous et pour des fous » et dit tout haut « Ah… Je croyais que l’opération se devait d’être moins… sanglante ? » , le capitaine imperturbable rétorqua «Les ordres ont changé » et tout deux regardèrent le tas immonde et le village. Le journaliste ne pouvait soutenir bien longtemps cette vision d’horreur et pensa « c’est donc ça une expédition punitive ? » avant de regarder le Village, vide et silencieux. Et il demanda « Ils ont résisté ? » le soldat répondit sans sourciller « Seulement le Colonel Jacques. » le journaliste de plus en plus surpris et choqué regarda à nouveau les immenses bâtiment dorénavant vides, il pensa aux femmes et aux enfants, voyait les rachistes « décoloniser » les constructions, détruisant tout ce qui rappelait de près ou de loin l’Antérinie et l’Eurysie en général tendis qu’ils rénovaient dans un même temps le temple. Et le journaliste pensait à l’incroyable enchainements d’évènements qui lui permirent d’arriver jusqu’ici.
Il se promenait sur la rade du port, devant l’immense océan aux reflets bleutés, devant les imposants bateaux de commerce venant d’U.C.C.N, des immenses paquebots deversants des flux de touristes venus du monde entier, lorsqu’il reçut une étrange notification. Il crut d’abord à un spam avant d’ouvrir sa messagerie mais l’écran affichait « Rejoignez-nous devant le Saint Sépulcre, soyez discret et prudent » il se dit instinctivement voilà un article sympa qui se profile… Certes sa carrière journalistique était remarquable compte tenu de son jeune age mais aussi de la rédaction qui l’embauchait, en effet rares étaient ceux qui avaient l’honneur de travailler pour l’Antérinien à 24 ans et il savait que seuls des écrits de qualité lui permettraient de dépasser les faits divers qu’il ramenait régulièrement à la rédac’. Il se décida de se rendre au point de rendez-vous et rejoignit deux hommes à la mine patibulaire qui attendaient le jeune homme. Il fut escorté devant un immense hôtel particulier de la vieille ville, les façades de pierre et les fenêtres grandes ouvertes ne faisait que le surprendre et l’impressionner, on l’amena dans un immense bureau bien organisé, fait à partir de sapin et de chêne et un gros bonhomme, la mine avenante et le visage imberbe attendait devant un florilège de stylos de toutes les couleurs. L’homme dit « Alors Ikahalan, vous êtes journalistes ? » son interlocuteur fut surpris « comment connaît il mon nom ? » se dit il et répondit à la question du gros bonhomme costumé par une simple affirmation, ce dernier enchaina « Seriez vous indépendantiste ? » l’employé de l’Antérinien pensa « Non bien sur, je suis autonomiste mais voyons voir si l’on réponds par oui » et répondit encore une fois par l’affirmative. L’homme qui attendait avec impatience cette réponse dit « Bien, vous rédigerez des articles pour nous en échange de protection et de moyens, mais gare, vous serez surveillé par les deux hommes là qui vous ont accompagné jusqu’ici et toute trahison (nous partons du postulat que ce que vous verrez sera soumis à censure et les autorités ne le sauront pas) seront punit par un « accident du travail ».
C’est ainsi qu’il a été envoyé ici, le chemin fut relativement long et ses deux gardes du corps pour le moins peu bavards lui semblaient être une présence pensante et invasive…
Même si ses premières missions furent ennuyeuses, il devait recruter et organiser une rédaction pour un journal indépendantiste réservé à un public particulier (il savait que ce « public » devait tremper dans des affaires louches ») et du supporter une flopée d’indépendantistes radicaux choisis par Paxoco lui-même (même si le chef des services de rédaction avait opté pour ce qu’il savait être un modéré afin de donner une allure respectable à ses services de presse) et il se préparait toujours à écrire un article (malgré la menace de l’un des fondateurs de la République Rachiste Native du Golfe d’Aleucie ) afin de décrire plus en profondeur cette mystérieuse organisation. Bien sur il ne pouvait dénoncer les agissements des terroristes à la police (voire aux services secrets) car il se doutait qu’un sombre destin se cachait derrière cet « accident du travail » (le prochain meurtre de son collègue lui fera mieux comprendre la signification de ce terme euphémisé). Mais lorsque (enfin!) il put aller sur le terrain, une nouvelle compagnie l’escortait, ce n’était plus ses « gardes du corps » mais plutôt des « touristes » (armés jusqu’aux dents) qui l’accompagneraient dans son voyage. Il arriva dans un charmant village, étrangement vide , et s’approcha d’un pas rapide vers un immense tas de ce qu’il croyait être du fumier avant de croiser le capitaine des « troupes » rachistes et de lui poser ses questions.
Mais au même moment une jeep aux couleurs etznabistes arriva, le lieutenant qui dirigeait le véhicule (comme la plupart de ses collègues) était méprisant et méprisable, il se croyait le représentant d’une cause juste alors que si son rêve se réalise, un million et demi de personnes sombreraient dans la pauvreté la plus effroyable et ne parlons même pas des conséquences sociales qui diviseront encore plus les populations ayant subit cette « libération », même les rachistes antériniens savaient (pour la plupart du moins) que ce combat qui se livrera est uniquement pour leurs intérêts. Lorsque l’antérinien à la solde de l’Akaltie arriva et sauta de la voiture quelques soldats firent l’effort de le saluer mais le capitaine ne prit même pas la peine de se présenter et demanda ce que pouvait faire un « homme si honnête » à cet endroit. Le lieutenant le prit directement à partie et le journaliste qui regardait de loin la scène prit des notes et savait que ce qui allait se passer serait du pain béni pour son collègue chargé d’étudier les relations entre la rache antérinienne et la filiale akaltienne. La conversation entre le capitaine et le lieutenant fut quant à elle… orageuse, en effet l’antérinien au service de l’Akaltie traita le rachiste de tout les noms possible et imaginable et alla même jusqu’à dire que la rache de Nouvelle Antérinie est « une connerie issue de ces autres abrutis de sakkins » le capitaine répondit avec un sourire dédaigneux « Oh excusez nous, vous oubliez que ces « abrutis de sakkins » sont restés fidèles à leurs cultures et ont décidés de se libérer par eux-mêmes alors que les etznabistes sont à la solde d’étrangers. » et il tourna les talons devant la froide colère de l’akaltien d’Antérinie.
Mais le journaliste se rapprocha de l’homme et demanda une description de la conversation, non pas qu’il n’avait pas entendu les propos tenus par le lieutenant, mais plutôt qu’il espérait pouvoir mieux cerner le jeu du militaire. Le méprisant méprisable lui répondit avec hauteur que cela risquerait de détruire la réputation de son groupe, en effet les « colonisateurs » avaient la facheuse tendance à considérer des groupes attentant à la stabilité d’une région comme des terroristes et que cela risquerait de décourager de potentiels clients, mais le pire est certainement ce massacre car cela leur permettra de pouvoir appeler les alliés antériniens en cas de conflits ouverts, en effet, qui souhaiterait voir un génocide se produire en Nouvelle Antérinie, surtout lorsque les coupables appartiennent à une rache qui se fait actuellement connaître en Krétchénnie. Est ce que Ikahalan avait quelques choses à faire des propos du lieutenant, non, il venait de découvrir que dans le sinistre monde qu’est l’organisation des raches, seul le pouvoir compte et la vie humaine est vue comme un obstacle ou un levier et non pas comme quelque chose de précieux. Il savait qu’il ne pourrait dénoncer cela à la police car sinon la mort l’attendait…
Posté le : 24 oct. 2024 à 20:55:48
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Droits Humains et terrorisme… Ça fait deux !
Il faisait presque nuit, les troupes antériniennes s’étaient repliées après la défaite de la cote, ils abandonnaient une dizaine d’hommes sur le terrain et avaient fait quelques prisonniers… Mais la retraite des forces coloniales était dispersée, anarchique et plusieurs groupes de gendarmes fuyaient tant bien que mal le champs de bataille qui vit naître un nouvel état. Mais les rachistes de la république native du golfe d’Aleucie avaient eu vent de ce combat et avaient ramenés quelques véhicules blindés pour participer aux hostilités et pouvoir se présenter en position de force face aux antériniens et aux etznabistes lors des négociations qui auront lieu après la bataille. Mais Moteczuma avait insisté pour que les rachistes aient plus de moyens de pressions sur les antériniens… comme des prisonniers de guerre qui pourraient connaître une aggravation de leurs conditions de détention ou encore un destin infiniment plus funeste et sombre. Bien sur les rachistes devaient avancer prudemment, si l’Empire découvrait le charnier ou encore leurs méthodes particulièrement violentes qu’ils utilisent lorsqu’il s’agit du traitement des prisonniers de guerre, il y avait fort à parier que 5 milles hommes supplémentaires seraient envoyés au Grand Duché pour écraser les groupes terroristes (enfin plutot de « résistance ») qui gangrènent la région. Si les Antériniens réagissaient avec vigueur il y avait fort à parier que non seulement les populations qui sont actuellement « libérées » par la rache se soulèvent, mais en plus cela pourrait mener à l’établissement d’un système répressif qui menacerait l’intégralité des membres de ce groupe terroriste.
Toujours est il que les forces coloniales antériniennes tentaient de fuir, et qu’à ce moment précis trois véhicules de transport de troupes blindés sortirent à toute vitesse des talus de la foret tropicale. Un sergent hurla : « Une embuscade ! A terre, tirez, tirez ! » avant qu’une balle ne le fasse tombé, il est mort. Un homme sortit sa tête d’un des véhicules blindés et fit : « Rendez-vous et vous aurez la vie sauve ! », les soldats ne purent que s’exécuter et posèrent leurs armes par terre. A vrai dire nous ne pouvons les dénigrer, ils n’étaient que l’arrière garde et le reste des forces antériniennes étaient hors de vue et inatteignable, quelques uns avaient néanmoins tenté de s’échapper, grave erreur, une dizaine de rachistes tirèrent et les fuyards s’étendirent raides morts. Voyant que tout espoir de repli était perdu et que toute tentative d’évasion est trop risquée, ils suivirent la colonne de véhicule et c’est ainsi qu’une dizaine d’antériniens suivis d’une trentaine de rachistes s’enfoncèrent dans la foret profonde et que des heures de calvaires allaient commencer pour les infortunés soldats des forces antériniennes. Ils arrivèrent assez vite devant une petite cabane, le calme apparent de ce coin de la foret de Nouvelle Antérinie pouvait paraître rassurant et même réconfortant quand l’on savait ce que renfermait réellement la foret. Peut être que même cette dernière, pourtant si cruelle lorsqu’il s’agit de l’Homme, préférait garder le silence devant l’horreur de l’un des crimes les plus violent de cette guerre…
Les antériniens durent rester debout pendant une dizaine de minutes, les rachistes les braquaient toujours avec des fusils d’assaut de première génération. Le chef, rejoignit le petit cagibi et prévint un de ses supérieurs que sa mission s’était bien passée et qu’il a réussit à faire une dizaine de prisonniers antériniens. Ce dernier parut apprécier le rapport et le congédia d’un rapide geste de la main et lui demanda de prévenir le « Patron » par radio. L’officier s’exécuta et quelques minutes plus tard un autre homme apparut, il était inquiétant et plusieurs Antériniens ne purent s’empecher de déglutir péniblement lorsque le « Patron » s’adressa à ses derniers en ces termes : « Alors,bande de petits impérialistes de médeux, difficile de faire les fiers lorsque l’on est désarmé hein ? » puis il s’adressa à l’un de ses hommes et fit : « Prépare les instruments ! » et il s’enferma quelques minutes dans le cagibi tandis qu’une dizaine d’hommes s’activaient dans le camps, certains assemblaient des planches, d’autres accumulaient les seaux d’aux et quelques uns rejoignirent le cagibi avec des objets rouillés. Et après de longues minutes le chef s’approcha des prisonniers, beaucoup remarquèrent qu’il ne portait plus sa tunique bariolée, qu’il avait troquée pour un pagne de lin. Et lorsqu’il était assez prêt de ces derniers il hurla : « L’Antérinie expiera ses crimes ici, les hommes qui violent actuellement l’indépendance des peuples natifs de la région souffriront pour avoir participé au génocide antérinien ! » Les soldats ne purent s’empêcher de penser : « Mais il nage en plein délire, il va nous assassiner pour un crime imaginaire ! » puis l’homme en pagne prit un soldat par le collet de son uniforme et l’emmena dans le cagibi.
Il ferma d’un geste rapide la porte et se tourna vers le prisonnier qui venait de virer au blanc craie et avec un sourire mauvais il lui dit : « Toi et moi nous allons bien nous amuser ! » et prit une barre en fer avant de se déchaîner sur le pauvre homme… Le tout dura environ une heure, les miliciens s’assuraient que les collègues de l’homme ne se prennent pas pour des héros et qu’ils ne tentent pas de se délivrer, les coups de crosses aidant, ils durent se rendre à l’évidence, ils étaient perdus… Mais d’autres miliciens étaient en train de construire avec les planches de bois un échafaud de fortune, relativement long, environ une dizaine de mètres pour trois mètres de large, il était extrêmement rudimentaire, l’objectif n’était pas que les victimes se brisent le cou, non elles devaient au contraire s’asphyxier, ce qui était infiniment plus amusant pour les gardiens de la rache… Mais en attendant le pauvre soldat qui se faisait torturer dans le cagibi ne voyait plus cela, l’homme en pagne avait hurlé : « Alors sale connard on fait le fier ?! » tandis qu’il donnait des coups de pieds dans les cotes du pauvre Antérinien. Puis après s’être défoulé il avec une joie malsaine : « Pendez-le » les hommes s’exécutèrent, ils le sortirent et le firent monter tant bien que mal sur l’échafaud avant de mettre une corde de chanvre autour du cou du malheureux et de faire tomber le tabouret, il s’agita cinq minutes avant de finalement succombé. Puis ce fut au tour d’un autre soldat, la séance de torture dura, cette fois-ci une heure et demie et le supplice de l’eau fut testé, puis le soldat fut pendu. Le tout continua plusieurs heures de suite et à 19 heures il ne restait plus que trois prisonniers, encore en vie.
Mais à 17 heures un trentaine de soldats antériniens à bord de véhicules blindés arrivèrent à proximité d’un petit village, il paraissait normal, des habitations comme les autres, des petits commerces et une mairie, en revanche une chose n’était pas normale et même inquiétante, il n’y avait que très peu de monde, trois personnes circulaient dans ces rues désertes. Et bien le sergent, inquiet ordonna qu’un petit groupe d’homme, une quinzaine, aille fouiller le village, il avait un « mauvais pressentiment » comme il dit. Et l’avenir lui donna raison, d’abord lorsque ses hommes arrivèrent à l’entré du village, une dizaine de rachistes tentèrent de leur opposer un semblant de résistance, mais le cocktail alcool-drogue est tout sauf efficace dans la vie de tout les jours, et encore lorsqu’il s’agit d’affronter des soldats antériniens parfaitement sobre et mieux équipés… Ils réussirent à en descendre deux et le reste dut se rendre, les Antériniens appelèrent des renforts et quelques minutes plus tard une centaine de soldats se mit à faire le siège de la ville (en effet plusieurs groupes patrouillaient aux alentours et purent se réunir pour lancer l’assaut), lorsque l’ordre d’avancé fut donné il ne restait que quelques rachistes complètement saoul et de jeunes femmes dans une détresse incommensurable. Mais bientôt les antériniens sentirent un odeur atroce, ils cherchèrent d’abord au sein du village et se rendirent compte que l’odeur venait de la périphérie, quelques hommes furent envoyés pour vérifier qu’est ce qu’il s’était passé, ils savaient tous que cela avait un lien avec la disparition des 1.500 habitants, mais lorsqu’ils découvrirent le charnier, seuls les plus solides réussirent à tenir, les autres s’évanouissaient, des nuées entières de mouches tournaient autour de ce tas de chair sanguinolent, des cadavres gisaient à proximité, ils avaient une forme à peine reconnaissable et il y avait fort à parier que cela datait de quelques mois.
Bien sur cette découverte risquerait d’aggraver la situation, l’opinion publique antérinienne réclamerait les coupables et ces derniers, seraient pendus haut et court. Bien sur avant d’exécuter la justice martiale antérinienne, le sergent Matteo de Travaela devait appeler de toute urgence le Haut Commandement et craignait que les journalistes ne se précipitent sur cela pour pouvoir faire la une des principaux journaux. Il demanda par conséquent à son second de rejoindre la Nouvelle Antrania au plus vite, il devait parler au gouverneur dans les plus brefs délais et surtout de lui demander la plus grande discrétion… Le second s’acquitta assez vite de sa tache et des renforts furent envoyés aux troupes coloniales antériniennes, ainsi une centaine de soldats professionnels équipés avec des armes dernier cris arrivèrent dans au village, une équipe de médecins légistes furent aussi convier et après avoir sécuriser la zone les antériniens autorisèrent les journalistes, qui étaient déjà occupés à roder autour du charnier, à prendre des photos et à poser des questions. Déjà les chaînes d’informations en continus présentèrent la situation et très vite l’Empire apprit la terrible nouvelle. Les oligarques de la rache grincèrent assez vite des dents et déjà Paxoco se préparait à quitter le territoire, pour « aider les camarades icamiens » disait il mais ses collègues disaient derrière son dos qu’il fuyait le bourreau et la vindicte antérinienne. Atahualpa quant à lui savait que cela risquerait de mal se passer pour sa rache et décida de demander une trêve et d’aller négocier avec le Vice-Roi avec les etznabistes.
Mais tandis que les journalistes dévoilaient l’horreur de la Rache de la République Native de Nouvelle Antérinie, que les rachistes faisaient leurs bagages pour fuir la région, les militaires eux devaient regagner le terrain qu’ils avaient perdus et à 19 heures une petite jeep arriva non loin du cagibi. Les Antériniens se faisaient discrets, une dizaine d’hommes gardaient les lieux et deux prisonniers regardaient fixement un drôle d’arbre, une dizaine de branches bien trop longues pendaient… Mais une s’agitait un petit peu et très vite ils comprirent que la chose qu’ils avaient pris pour un arbre était un échafaud et que les branches étaient des prisonniers de guerre qui avaient été assassinés. Ni une ni deux ils sortirent leurs fusils et tirèrent sur quelques gardes, l’obscurité et le matériel dernière génération aidant, ils réussirent à faire croire que le coin grouillait d’Antériniens et que cela ne servait à rien de lutter. Ils levèrent les mains en l’air et détachèrent les prisonniers, ces derniers prirent les armes des rachistes et les mirent en joue tandis que l’homme en pagne tentait de s’enfuir… Bien sur ils le rattrapèrent et les soldats appelèrent les services de presse et des renforts. Puis une dizaine de minutes plus tard, une escouade arriva et l’homme en pagne fut interrogé, quelques coups adroitement placés réussirent à lui arracher des informations, comme son nom (Moteczuma le fou) et son rang (fondateur de la rache de Nouvelle Antérinie), bien sur elles resteront secrètes et les journalistes croient qu’il a réussi à s’échapper alors que ce dernier croupit dans les geoles de la Nouvelle Antrania avant de rejoindre les prisons de haute sécurité en Métropole.
Il faisait presque nuit, les troupes antériniennes s’étaient repliées après la défaite de la cote, ils abandonnaient une dizaine d’hommes sur le terrain et avaient fait quelques prisonniers… Mais la retraite des forces coloniales était dispersée, anarchique et plusieurs groupes de gendarmes fuyaient tant bien que mal le champs de bataille qui vit naître un nouvel état. Mais les rachistes de la république native du golfe d’Aleucie avaient eu vent de ce combat et avaient ramenés quelques véhicules blindés pour participer aux hostilités et pouvoir se présenter en position de force face aux antériniens et aux etznabistes lors des négociations qui auront lieu après la bataille. Mais Moteczuma avait insisté pour que les rachistes aient plus de moyens de pressions sur les antériniens… comme des prisonniers de guerre qui pourraient connaître une aggravation de leurs conditions de détention ou encore un destin infiniment plus funeste et sombre. Bien sur les rachistes devaient avancer prudemment, si l’Empire découvrait le charnier ou encore leurs méthodes particulièrement violentes qu’ils utilisent lorsqu’il s’agit du traitement des prisonniers de guerre, il y avait fort à parier que 5 milles hommes supplémentaires seraient envoyés au Grand Duché pour écraser les groupes terroristes (enfin plutot de « résistance ») qui gangrènent la région. Si les Antériniens réagissaient avec vigueur il y avait fort à parier que non seulement les populations qui sont actuellement « libérées » par la rache se soulèvent, mais en plus cela pourrait mener à l’établissement d’un système répressif qui menacerait l’intégralité des membres de ce groupe terroriste.
Toujours est il que les forces coloniales antériniennes tentaient de fuir, et qu’à ce moment précis trois véhicules de transport de troupes blindés sortirent à toute vitesse des talus de la foret tropicale. Un sergent hurla : « Une embuscade ! A terre, tirez, tirez ! » avant qu’une balle ne le fasse tombé, il est mort. Un homme sortit sa tête d’un des véhicules blindés et fit : « Rendez-vous et vous aurez la vie sauve ! », les soldats ne purent que s’exécuter et posèrent leurs armes par terre. A vrai dire nous ne pouvons les dénigrer, ils n’étaient que l’arrière garde et le reste des forces antériniennes étaient hors de vue et inatteignable, quelques uns avaient néanmoins tenté de s’échapper, grave erreur, une dizaine de rachistes tirèrent et les fuyards s’étendirent raides morts. Voyant que tout espoir de repli était perdu et que toute tentative d’évasion est trop risquée, ils suivirent la colonne de véhicule et c’est ainsi qu’une dizaine d’antériniens suivis d’une trentaine de rachistes s’enfoncèrent dans la foret profonde et que des heures de calvaires allaient commencer pour les infortunés soldats des forces antériniennes. Ils arrivèrent assez vite devant une petite cabane, le calme apparent de ce coin de la foret de Nouvelle Antérinie pouvait paraître rassurant et même réconfortant quand l’on savait ce que renfermait réellement la foret. Peut être que même cette dernière, pourtant si cruelle lorsqu’il s’agit de l’Homme, préférait garder le silence devant l’horreur de l’un des crimes les plus violent de cette guerre…
Les antériniens durent rester debout pendant une dizaine de minutes, les rachistes les braquaient toujours avec des fusils d’assaut de première génération. Le chef, rejoignit le petit cagibi et prévint un de ses supérieurs que sa mission s’était bien passée et qu’il a réussit à faire une dizaine de prisonniers antériniens. Ce dernier parut apprécier le rapport et le congédia d’un rapide geste de la main et lui demanda de prévenir le « Patron » par radio. L’officier s’exécuta et quelques minutes plus tard un autre homme apparut, il était inquiétant et plusieurs Antériniens ne purent s’empecher de déglutir péniblement lorsque le « Patron » s’adressa à ses derniers en ces termes : « Alors,bande de petits impérialistes de médeux, difficile de faire les fiers lorsque l’on est désarmé hein ? » puis il s’adressa à l’un de ses hommes et fit : « Prépare les instruments ! » et il s’enferma quelques minutes dans le cagibi tandis qu’une dizaine d’hommes s’activaient dans le camps, certains assemblaient des planches, d’autres accumulaient les seaux d’aux et quelques uns rejoignirent le cagibi avec des objets rouillés. Et après de longues minutes le chef s’approcha des prisonniers, beaucoup remarquèrent qu’il ne portait plus sa tunique bariolée, qu’il avait troquée pour un pagne de lin. Et lorsqu’il était assez prêt de ces derniers il hurla : « L’Antérinie expiera ses crimes ici, les hommes qui violent actuellement l’indépendance des peuples natifs de la région souffriront pour avoir participé au génocide antérinien ! » Les soldats ne purent s’empêcher de penser : « Mais il nage en plein délire, il va nous assassiner pour un crime imaginaire ! » puis l’homme en pagne prit un soldat par le collet de son uniforme et l’emmena dans le cagibi.
Il ferma d’un geste rapide la porte et se tourna vers le prisonnier qui venait de virer au blanc craie et avec un sourire mauvais il lui dit : « Toi et moi nous allons bien nous amuser ! » et prit une barre en fer avant de se déchaîner sur le pauvre homme… Le tout dura environ une heure, les miliciens s’assuraient que les collègues de l’homme ne se prennent pas pour des héros et qu’ils ne tentent pas de se délivrer, les coups de crosses aidant, ils durent se rendre à l’évidence, ils étaient perdus… Mais d’autres miliciens étaient en train de construire avec les planches de bois un échafaud de fortune, relativement long, environ une dizaine de mètres pour trois mètres de large, il était extrêmement rudimentaire, l’objectif n’était pas que les victimes se brisent le cou, non elles devaient au contraire s’asphyxier, ce qui était infiniment plus amusant pour les gardiens de la rache… Mais en attendant le pauvre soldat qui se faisait torturer dans le cagibi ne voyait plus cela, l’homme en pagne avait hurlé : « Alors sale connard on fait le fier ?! » tandis qu’il donnait des coups de pieds dans les cotes du pauvre Antérinien. Puis après s’être défoulé il avec une joie malsaine : « Pendez-le » les hommes s’exécutèrent, ils le sortirent et le firent monter tant bien que mal sur l’échafaud avant de mettre une corde de chanvre autour du cou du malheureux et de faire tomber le tabouret, il s’agita cinq minutes avant de finalement succombé. Puis ce fut au tour d’un autre soldat, la séance de torture dura, cette fois-ci une heure et demie et le supplice de l’eau fut testé, puis le soldat fut pendu. Le tout continua plusieurs heures de suite et à 19 heures il ne restait plus que trois prisonniers, encore en vie.
Mais à 17 heures un trentaine de soldats antériniens à bord de véhicules blindés arrivèrent à proximité d’un petit village, il paraissait normal, des habitations comme les autres, des petits commerces et une mairie, en revanche une chose n’était pas normale et même inquiétante, il n’y avait que très peu de monde, trois personnes circulaient dans ces rues désertes. Et bien le sergent, inquiet ordonna qu’un petit groupe d’homme, une quinzaine, aille fouiller le village, il avait un « mauvais pressentiment » comme il dit. Et l’avenir lui donna raison, d’abord lorsque ses hommes arrivèrent à l’entré du village, une dizaine de rachistes tentèrent de leur opposer un semblant de résistance, mais le cocktail alcool-drogue est tout sauf efficace dans la vie de tout les jours, et encore lorsqu’il s’agit d’affronter des soldats antériniens parfaitement sobre et mieux équipés… Ils réussirent à en descendre deux et le reste dut se rendre, les Antériniens appelèrent des renforts et quelques minutes plus tard une centaine de soldats se mit à faire le siège de la ville (en effet plusieurs groupes patrouillaient aux alentours et purent se réunir pour lancer l’assaut), lorsque l’ordre d’avancé fut donné il ne restait que quelques rachistes complètement saoul et de jeunes femmes dans une détresse incommensurable. Mais bientôt les antériniens sentirent un odeur atroce, ils cherchèrent d’abord au sein du village et se rendirent compte que l’odeur venait de la périphérie, quelques hommes furent envoyés pour vérifier qu’est ce qu’il s’était passé, ils savaient tous que cela avait un lien avec la disparition des 1.500 habitants, mais lorsqu’ils découvrirent le charnier, seuls les plus solides réussirent à tenir, les autres s’évanouissaient, des nuées entières de mouches tournaient autour de ce tas de chair sanguinolent, des cadavres gisaient à proximité, ils avaient une forme à peine reconnaissable et il y avait fort à parier que cela datait de quelques mois.
Bien sur cette découverte risquerait d’aggraver la situation, l’opinion publique antérinienne réclamerait les coupables et ces derniers, seraient pendus haut et court. Bien sur avant d’exécuter la justice martiale antérinienne, le sergent Matteo de Travaela devait appeler de toute urgence le Haut Commandement et craignait que les journalistes ne se précipitent sur cela pour pouvoir faire la une des principaux journaux. Il demanda par conséquent à son second de rejoindre la Nouvelle Antrania au plus vite, il devait parler au gouverneur dans les plus brefs délais et surtout de lui demander la plus grande discrétion… Le second s’acquitta assez vite de sa tache et des renforts furent envoyés aux troupes coloniales antériniennes, ainsi une centaine de soldats professionnels équipés avec des armes dernier cris arrivèrent dans au village, une équipe de médecins légistes furent aussi convier et après avoir sécuriser la zone les antériniens autorisèrent les journalistes, qui étaient déjà occupés à roder autour du charnier, à prendre des photos et à poser des questions. Déjà les chaînes d’informations en continus présentèrent la situation et très vite l’Empire apprit la terrible nouvelle. Les oligarques de la rache grincèrent assez vite des dents et déjà Paxoco se préparait à quitter le territoire, pour « aider les camarades icamiens » disait il mais ses collègues disaient derrière son dos qu’il fuyait le bourreau et la vindicte antérinienne. Atahualpa quant à lui savait que cela risquerait de mal se passer pour sa rache et décida de demander une trêve et d’aller négocier avec le Vice-Roi avec les etznabistes.
Mais tandis que les journalistes dévoilaient l’horreur de la Rache de la République Native de Nouvelle Antérinie, que les rachistes faisaient leurs bagages pour fuir la région, les militaires eux devaient regagner le terrain qu’ils avaient perdus et à 19 heures une petite jeep arriva non loin du cagibi. Les Antériniens se faisaient discrets, une dizaine d’hommes gardaient les lieux et deux prisonniers regardaient fixement un drôle d’arbre, une dizaine de branches bien trop longues pendaient… Mais une s’agitait un petit peu et très vite ils comprirent que la chose qu’ils avaient pris pour un arbre était un échafaud et que les branches étaient des prisonniers de guerre qui avaient été assassinés. Ni une ni deux ils sortirent leurs fusils et tirèrent sur quelques gardes, l’obscurité et le matériel dernière génération aidant, ils réussirent à faire croire que le coin grouillait d’Antériniens et que cela ne servait à rien de lutter. Ils levèrent les mains en l’air et détachèrent les prisonniers, ces derniers prirent les armes des rachistes et les mirent en joue tandis que l’homme en pagne tentait de s’enfuir… Bien sur ils le rattrapèrent et les soldats appelèrent les services de presse et des renforts. Puis une dizaine de minutes plus tard, une escouade arriva et l’homme en pagne fut interrogé, quelques coups adroitement placés réussirent à lui arracher des informations, comme son nom (Moteczuma le fou) et son rang (fondateur de la rache de Nouvelle Antérinie), bien sur elles resteront secrètes et les journalistes croient qu’il a réussi à s’échapper alors que ce dernier croupit dans les geoles de la Nouvelle Antrania avant de rejoindre les prisons de haute sécurité en Métropole.