14/09/2016
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Revue de presse

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La Pal libérée
Numéro du 1er octobre 2014


Le régent est mort !
Blême compte un ennemi de moins


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Artan Senèar était un pion de l'occupant, il est mort comme il a gouverné : brutalement. Son corps git empalé sur l'avenue pavaj rece où nos partisans se sont emparés de lui avant de lui faire subir le sort des ennemis de Blême. Que sa fin funeste serve d'avertissement à ceux qui nous oppressent car partout dans la steppe se dressent d'autres pieux de bois rouge. Blême n'acceptera nul autre régent que celui qu'elle se sera choisie.

Nous exigeons : le départ des armées polk ; la reconnaissance de l'indépendance de toutes les Pal ; la restitution de nos terres, de nos ateliers et de nos propriétés, prises par la force et occupées par l'Ennemi ; la convocation de nouvelles élections et l'instauration d'un gouvernement provisoire ; les excuses du gamin attardé vol drek ; la mise en place d'une commission pour estimer les réparations que nous doit la Polkême et tous ceux qui occupent nos terres.

Tremble, ennemi de Blême
car quand la Pal se soulève
c'est le pal qui se dresse !
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La Pal libérée
Numéro du 4 octobre 2014


La Polkême : on l’ême ou on la quitte
et nous, nous ne l'aimons pas


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Le vent a du fort souffler sur le parlement Pal ces derniers jours, il est presque poétique de voir autant de girouette y tourner de concert. Loin de nous tirer des émotions positives, cependant, ce spectacle aura eu pour intérêt de nous montrer toute la veulerie de ceux qui se prétendent nos représentants. On a le malheur d’assassiner un régent, bras armé de la mafia Vol Drek, un homme brutal et incompétent, incapable de dialogue (contrairement à ce qu’on a pu entendre ici et là) et voilà que toute volonté d’indépendance fond comme neige au soleil ? Il leur en faut peu, à ces lâches, pour abandonner sur le bas-côté la noble entreprise de libération du peuple de Blême ! Oubliées soudain les promesses sacrées sous les gargouilles, plus à l'ordre du jour, soudain, les engagement solennels, pris devant les foules naïves. Ceux qui hier se frappaient le cœur du poing, jurant qu’ils n’auraient pas de repos tant que la Pal ne serait pas une nation souveraine, ceux là sont rentré se terrer dans leurs niches à la seconde où nos camarades ont rendu un peu plus tangible ce projet.

S’il restait des gens à convaincre, en voici la preuve : rien à attendre de ces courtisans grimés en révolutionnaire. Le camp nationaliste doit cesser de s’embarrasser de ces parlementaires au ventre gras qui nous trahiront dès que le bâtard Vlastimil haussera le ton. Notre destin nous appartient, il n’est plus question de le remettre entre les mains de quelqu’un d’autre, fusse-t-il Blêmes de sang : ils n’en ont pas les tripes. La mort du régent est un coup porté à la couronne polk, aucun de ses pions n’est en sécurité et celui qui s’engage dans le camp de l’ennemi de Blême doit savoir que tôt ou tard le pal lui déchirera les entrailles et ressortira par sa bouche. Cet avertissement vaut aussi pour nos lâches parlementaires : ceux qui bradent notre combat pour quelques privilèges doivent s’attendre à être considérés pour ce qu’ils sont : des ennemis de Blême !

Tous les combattant de la liberté doivent désormais se le tenir pour dit : le combat de libération nationale doit s’affranchir du calendrier parlementaire. Aucun de ceux qui ont hier baissé la tête devant les intimidations des polk ne peuvent plus prétendre aujourd’hui nous imposer leur agendas. Qu’ils se débrouillent, nous en ferons autant, mais surtout qu’ils restent en dehors de notre route. Alors peut-être auront-ils un avenir et, si nous sommes pris de mansuétudes, leur place à nos côtés dans la nation qui vient. Les fils et filles de Blême ne comptent aucun lâche dans leurs rangs, réunis par notre combat, unis par notre sang, la Pal sera bientôt libérée de l’ennemi et son corps perforé servira d’avertissement à ceux qui oseront nous menacer !
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La Pal libérée
Numéro du 1er septembre 2015


Le Grand-Duc ne viendra pas
et c'est très bien comme ça

Gare aux chimères et aux fausses promesses ! contrairement au vent qui cour pour affoler les Blêmes, puisqu’il faut le réaffirmer : non, le Grand-Duc ne viendra pas. Et non, le Grand-Duc ne nous sauvera pas. Ce fantasque fantasme n’est rien de plus que l’espoir bien entretenu d’une libération facile, permise par des forces mystiques. Elle nous détourne du travail à accomplir, nous fait croire que la liberté est chose facile à acquérir. Notre liberté, il nous faut la conquérir. Blême vivra et Blême vaincra, mais sans le Grand-Duc et sans la Transblêmie.

Ce chiffon rouge qu’on nous agite sous le nez dès que frémit un mouvement de révolte, il faut nous en débarrasser ! Que ceux qui annoncent en grandes pompes l’arrivée du pantin Léon de Blême soient de bonne foi ou des agitateurs de la Polkême, leur rôle est le même : ils nous forcent à l’immobilisme en nous promettant une solution extérieure à nous, et nous plongent dans le désespoir lorsque cette solution s’avéra, une fois de plus, un feu de paille. Combien de fois nos saints ont-ils prédit le retour du Grand-Duc en Pal ponantaise ? Combien d’échecs et de mensonges ?

Assez de cette folie, notre ennemi est le Polk et notre allié est le Blême. Que les Transblême restent de leur côté de la mer, notre libération est notre affaire ! Laissez les prophètes clochards parcourir la steppe en effrayant les bons gens, les saints rendus fous par leurs prophéties, descendus des collines proclamer le nouvel âge ! Qu’en savent-ils ? De quelle science se prévalent-ils sinon de visions fumeuses et de visages aperçus dans des seaux de pisse ? Notre seul maître, c’est le réel de la lutte qui jamais ne doit faiblir.

Alors que le nouveau Régent multiplie les lois tyranniques à notre encontre, nous aurions bien tort de nous recroqueviller une fois de plus en nos demeures de terre et nos catacombes. Sommes-nous des vers attendant le passage d’un grand-duc qui les débarrasserait des moineaux qui nous dévorent ? Ou sommes nous, nous aussi, des rapaces prêts à contre-attaquer ? Blêmes, debout ! A bas les Polk et la Polkême, à bas la famille dégénérée des Vol Drek ! A bas le Grand-Duc et ses vaines promesses ! Vive le peuple dressé, vive ceux qui se battent et meurent pour la cause ! Blême vivra et Blême vaincra !
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La Pal libérée
Numéro du 13 mai 2016


Pour en finir avec la marotte Transblême


Un spectre hante la Pal : celui de la Transblêmie. Nous les Blêmes connaissons le poids de ces menottes, il n’est pas un repas où on ne l’évoque, elle s’invite dans nos débats politiques, elle s’infiltre dans nos quotidiens et obsède nos esprits. La Transblêmie a ses partisans, inutile de le nier, et ses méthodes consistent précisément à se rappeler suffisamment à nous pour que nul ne puisse ignorer son existence. Ainsi, chaque nouveau complot sordide, chaque assassinat rouvre nos mémoire comme autant de taillades dans une plaie suppurante.

Nos ennemis ne l’ignorent pas : la Transblêmie est un sujet car elle représente à la fois un repoussoir et un objet de fascination morbide. La Polkême, qu’on accuse parfois de brutalité, a parfaitement conscience de cela. Elle s’en sert contre nous, le dernier exemple en date est l’accusation de collusion entre les forces indépendantistes de la Pal et les Transblêmes. Il faut s’interroger : pourquoi la Polkême jubile-t-elle devant cette alliance entre ses ennemis ? Parce qu’elle sait que toute alliance avec les Transblêmes est un repoussoir pour une majorité d’entre nous. Travailler avec les agents du Grand-Duc est une éclaboussure salissante, que de telles collusions soient ou non avérées.

Cette supposée alliance entre les forces de la libération et le Grand-Duché n’est pas une addition de forces : elle vise à soustraire à notre camp tous ceux qui, à raison, seraient immédiatement dégoutés à l’idée d’une telle compromission. Ne nous laissons pas leurrer, la gauche ne s’alliera jamais avec les Transblêmes, d’une part car s’allier à des gens pareil, c’est présenter son dos à un coup de poignard évident, d’autre part car elle s’affaiblirait d’autant de partisans qu’elle ne pourrait en gagner. La Polkême nourrit la division dans le camp de la libération par ses mensonges, elle joue là son rôle mais c’est à nous de nous montrer plus intelligent qu’elle en n’accordant aucun crédit à ses calomnies.

Notre journal n’est pas socialiste, mais nous apportons notre soutien aux amis du camp de la libération face aux mensonges malhonnêtes de l’ennemi. La Polkême se servira de cette manipulation pour nous imposer de nouvelles épreuves, elle cherchera à nous punir pour une faute que nous n’avons pas commis. Restons unis dans l’adversité, tout notre soutien aux forces socialistes désormais exposées à la répression brutale de Volvoda.

Cependant, cet épisode doit nous amener à nous interroger sur notre rapport à la Transblêmie et la façon dont, par la place que nous lui accordons dans le champ politique, nous prêtons le flanc aux attaques de nos ennemis. La Transblêmie est une menace en elle même sans qu'elle serve par ailleurs de bélier face à l'unité qui nous fait trop souvent défaut. Que chaque camp mesure le poids qu'il accorde au Grand-Duché et se demande si, troublés par la fascination sordide qu'il exerce sur nous, nous ne lui prêtons pas davantage d'influence qu'il n'en mérite. Jusqu'à la liberté, ne nous dispersons pas !
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