Parlement de 2010 (Prochaines élections en 2015)
Date de création : 1992
Positionnement politique : Centre gauche à Centre droit
Idéologies politique : Progressisme, Égalitarisme, Libéralisme
Nombre de sièges à l'Assemblée Nationale : 180
Président du parti : Cyril Makaay
Membres importants :
● Zephaniah Sitohang - Premier ministre
● Ramanda Siahaija - Présidente de la République
● Sutiono Liu - Maire de Takeraya
Notes :
Le Gerakan Demokrasi a été créé en 1992 en plein pendant les massacres des 100 Jours Noirs, il est l'un des 2 mouvements avec le PPB qui a combattu l'armée pour mettre fin aux massacres et au Régime des Vimalais. Il s'agit globalement du parti des Hufus issus de la classe moyenne même si il arrive également à recevoir des voix chez certains Aborigènes citadins et chez des Vimalais progressistes.
La plateforme du GéDé est totalement issu du libéralisme modéré et progressiste traditionnel, il soutien l'économie de marché tout en souhaitant y maintenir un contrôle limité de l’État, il se veut être le défenseur des libertés individuelles notamment en matière d'identité et de sexualité et est favorable à un système de "séparation entre les communautés et l’État" visant à réduire la place des communautés dans la politique du pays, le parti s'oppose ainsi de façon régulière à la Chambre des Peuples.
Le parti a réalisé de très bon scores aux élections législatives de 2010, notamment en récoltant la majorité des votes des Hufus, qui sont ceux qui se sont le plus déplacé aux urnes, mais également grâce à la personnalité de la tête de file, Zephaniah Sitohang, un jeune universitaire dynamique, nouveau en politique, qui a parfaitement réussi à mobiliser la population des centres urbains, particulièrement à Takeraya. Avec ses 180 sièges le parti a pu former seul un gouvernement, grâce aux refus du PBB et de l'AM de signer une motion de censure commune, mais n'a pas pu passer l’entièreté des mesures promises durant la campagne, à cause du refus des autres partis de soutenir les projets en question ou des blocages de la Chambre des Peuples. Le parti a également dû essuyer des polémique et des scandales, un des membres du cabinet de Sitohang est par exemple lié à une affaire particulièrement médiatisé de trafic d'influence dans le cadre d'un appel d'offre public en rapport à la construction de plusieurs routes. Ainsi le parti craint une possible perte de siège aux prochaines élections législatives.
Date de création : 1968 (branche armée), 1992 (branche politique)
Positionnement politique : Extrême-gauche
Idéologies politiques : Taihoranisme, Marxisme
Nombres de sièges : 83
Secrétaire général : Raharjo Sugiarto
Membres importants :
● Lazarus Sinukapar - Maire de Pantali
● Nanyagurrie Marrawa - Secrétaire du Bureau Aborigène
● Suharto Dharmawijaya - Sécrétaire de la section armée
Notes :
Le Partai Pertahanan Buruh (Parti de Défense des Travailleurs) désigne la section politique du Prente Paghihiganti Bayan (Front de Revanche du Peuple), pour les différencier on utilise les acronymes PPB-P pour la section politique et PPB-B pour la section armée. Le PPB-B a été mit sur pied en 1968 par des Hufus issus des classes populaires influencés par le marxisme et le taihoranisme théorisé à Nagara Strana, les deux pays ayant pour point commun une histoire compliquée avec le Fujiwa, pour s'opposer par les armes au Régime des Vimalais. Le PPB-B a reçu dès sa création un soutien important de la part des Aborigènes qui étaient ceux qui souffraient le plus du Régime mais également ceux dont la ligne politique taihoraniste, notamment en terme de redistribution des terres, convenaient le plus. L’insurrection du PPB s'est très vite transformée en une très longue guérilla dans la jungle qui n'a pris fin qu'en 1992 avec la chute du régime militaire après Les 100 Jours Noirs.
La création de la section politique en 1992 est née d'un constat simple : ni Kinagi ni le PPB ne pouvaient se permettre de connaitre encore des années de guerre. Le pays venait se sortir de 97 ans d'un régime néo-colonialiste oppresseur et ségrégationniste et de 34 ans de guérilla, d’insurrection et d'attentats, l'objectif devait être la pacification des rapports sociaux des communautés de l'île au coté du GéDé, la Révolution pourra bien venir de par les urnes. La section armée fut maintenue, même si elle n'a plus qu'un rôle symbolique, afin de garantir la sécurité du parti mais également pour protéger les terres agricoles aborigènes qui sont encore la cible de certains groupes vimalais radicaux.
Le parti défend une ligne taihoraniste orthodoxe : collectivisation de l'économie, redistribution des terres en faveur des exploités et des communautés aborigènes, anti-impérialisme radical inspiré par la théorie des Trois Mondes, éducation populaire et anti-fujiwanisme primaire. Tout relativisme est largement puni et les purges par exclusion ne sont pas des phénomènes rare comme en témoigne l'exclusion de Philemon Sinabutar, accusé par le Comité Central d'être un "traitre", qui formera le KSB.
Le PPB reste la formation principale chez les Aborigènes et les Hufus les plus pauvre, mais l'abstention importante en 2010 chez ces groupes sociaux n'a pas permis au parti de faire face à la forte mobilisation des classes moyennes hufus en faveur du GéDé. Le parti espère mener en 2015 une campagne plus efficace et compte sur le début de ritualisation électoral pour pouvoir amener le plus possible de ses sympathisants aux urnes.
Date de création : 2010
Positionnement politique : Extrême-droite
Idéologies politiques : Nationalisme Vimalais, Aborigènophobie, Fujiwaphilie, Communautarisme, Anti-communisme
Nombres de sièges : 41
Président du parti : Lutansieto Kang
Membres important :
● Tanoto Jingguo - Maire de Sugong
● Ongko Gang - Chargé de communication du parti
● Inyo Shoi-Ming - Député
Notes
L'Alyansang Makabayan a été crée en 2010 à seulement quelque mois des élections législatives par Lutansieto Kang, qui venait d'être reconnu innocent pour manque de preuve lors de son procès pour crime de guerre, ce dernier ayant fait parti des colonels ayant renversé le gouvernement en 1992 ce qui lança Les 100 Jours Noirs, il a toujours nié avoir eu connaissance à l'époque des massacres commis par l'armée durant cette période. L'objectif premier de la création du parti était de représenter les intérêts de la communauté vimalaise à l'Assemblée Nationale, elle qui s’estime victime du Traité de Takeraya, signé sans représentants Vimalais et qui a mené à des expropriations importantes de terres de membres de l'ancien Régime, avait alors jusque là défendu la politique de la chaise vide en refusant de participer à toute activité politique durant le gouvernement de transition. Kang défend l'idée que sans partis au parlement la communauté Vimalaise est destinée à se faire marcher dessus et à perdre ses terres, ses entreprises, et sa culture. Le parti réussit à récolter 41 sièges aux élections législatives, malgré une participation faible des Vimalais, 73% des votants Vimalais ont voté pour l'AM.
L'Alyansang Makabayan défend une ligne de défense des intérêts communautaires et de réhabilitation politique et historique des membres du Régime des Vimalais. Plusieurs membres du parti ont été condamnés pour avoir nié l'existence des massacres des 100 jours ou pour avoir minimiser leurs nombres de victimes, et l'AM est également proche d'associations qui défendent les anciens membres du Régime condamnés après le Traité de Takeraya. Le parti défend également l'interdiction du communisme et la non-reconnaissance des langues aborigènes. Ces derniers sont souvent la cible de l'AM qui n'hésite pas à parler de "citoyen secondaires" pour les désigner. La relation avec le Fujiwa est également un pan important du programme du parti, la protection des liens historiques, sociaux, culturels et économiques avec l'ancien colonisateur sont particulièrement défendu, et on retrouve à l'intérieur du parti des franges ouvertement séparatistes qui recommandent l'indépendance du nord de l'île, principalement vimalais, pour rejoindre le Fujiwa.
Tout comme le PBB, l'AM espère une augmentation de la participation pour les élections de 2015, surtout chez les Vimalais, pour réussir à devenir une force contraignante du Parlement et ainsi pour avoir la capacité de passer des mesures clés via des alliances politiques opportunistes. D'autant plus que le parti dispose d'un nouvel atout : Onkgo Chen, jeune chargé de communication du parti et idéologue reconnu, particulièrement populaire chez les Vimalais, et qui dispose d'une réputation générale beaucoup plus saine que celle de Kang. Beaucoup le voit être la tête de file pour les élections.
Date de création : 2006
Postionnement politique : Extrême-gauche à Gauche
Idéologies politiques : Socialisme, Populisme de gauche
Nombre de sièges : 23
Secrétaire général : Kurniadi Ruomei
Membres importants :
● Philemon Sinabutar - Fondateur et Député
● Lanny Sri Jayadi - Députée
Notes
Le Kapangyarihan sa Bayan s'est formé à la suite de l'exclusion de Philemon Sinabutar du PPB après que ce dernier est été accusé de révisionnisme pour avoir voulu changer la doctrine officielle du parti pour l'adapter au nouveau système démocratique. Sa volonté était de convaincre les électeurs Hufu de la classe moyenne, nouvel îlot central de la politique Kinagienne ainsi que les Vimalais les plus pauvres. Ainsi sa proposition de programme était lissé, abordant moins les problèmes de redistribution de terres et d'anti-impérialisme mais se concentrant d'avantage sur un discours anti-élites basé sur l'idée que le Traité de Takeraya a été perverti par des politiciens corrompus. Le Comité Central du PBB l'a exclu sur le champ pour trahison révisionniste.
Le KSB trouve principalement son électorat dans la gauche urbaine, principalement Hufu qui rejette à la fois le libéralisme du GéDé et le tahioranisme du PPB. En 2010 le KSB avait réalisé une petite percé et avait fait mentir les sondages qui lui donnait moins de 15 sièges mais depuis la vague du parti s'est un peu essouflé, plusieurs membres sont retournés au PPB après avoir fait leurs auto-critiques auprès du Comité Central, Sinabutar a quitté sa position de Secrétaire général à cause de problèmes de santé et globalement le parti peine à trouver un nouvel électorat. Beaucoup de spécialistes voient le parti arriver bon dernier en 2015 et certaines voix internes appellent à mettre l'égo de coté et à faire une alliance électorale avec le PPB pour essayer de potentiellement joindre un gouvernement, ce que Sinabutar et son remplaçant Rumoei refusent pour l'instant.
Date de création : 2005
Positionnement politique : Droite
Idéologies politique : Libertarianisme, Minarchisme
Nombre de siège : 13
Président du Parti : Amaziah Sitorus
Membres importants :
● Lazarus Pandiangan - Député
Notes :
Libbaria, ou plus communément appelé "Libba" est le plus petit parti parlementaire de Kinagi. Il a été fondé en 2005 par Amaziah Sitorius, un écrivain et universitaire libertaire à succès. Son idée est simple, Libbaria doit influencer la formation de la République Kinagienne de façon à réduire le plus possible la place de l'Etat dans le fonctionnement sociétal. Sa forme de pensée, le Minarchisme, qui est une version moins radicale de l'anarcho-capitalisme considère que si l’État doit exister, c'est uniquement dans un rôle régalien, l'individu doit être en capacité d'être libre de ses actions, notamment dans le cadre économique.
Le parti n'est que peu pris au sérieux, mais il a quand même réussi à se former une base électorale stable et bruyante qui n'hésite pas à faire la promotion du parti, notamment sur les réseaux sociaux. Le Libba pourrait cependant être un parti important en 2015 puisqu'il pourrait définir la capacité du GéDé de pouvoir garder le gouvernement sans avoir à négocier avec les communistes ou avec l'AM.
