21/02/2015
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Le petit montagnard [Journal]

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20/09/2014


Arrestation de 3 mineurs

Le 19 septembre 2014, certains habitants de la petite ville de Keslem, dans le sud de l’AMG, ont pu être témoins de quelque chose d’inhabituel. En effet, aux alentours de 18h, ils ont pu apercevoir un convoi de véhicules militaires passer devant leur maison avant de s’arrêter au poste de la police militaire de la ville. En soi, ce n’est pas surprenant, cela arrive de temps en temps que des véhicules de l’armée passent par la ville. Le plus étonnant, c’est que le convoi n'a pas fait que traverser la ville, mais s’est arrêté au poste de la police militaire. Plus surprenant encore, les personnes transportées n'étaient pas des criminels notoires, mais de simples adolescents. Ce qui est surprenant, car depuis que l’AMG existe, les cas de violence ou d’arrestation gratuite sont très très rares, et dès que cela arrivait, les soldats concernés étaient immédiatement réprimandés voire envoyés en cour martiale. La question que l’on peut se poser maintenant est : Ont-ils fait quelque chose de suffisamment grave pour se faire arrêter par l’armée, ou bien s’agit-il d’une arrestation gratuite des diaboliques forces d’occupation, comme aime décrire nos soldat le gouvernent Hotsalien ?

Premièrement, les mineurs appréhendés sont trois habitants de la ville de Keslem : du plus jeune au plus âgé, Axel Kepler, Leonie Esser et Karl Glehn. D’après les témoignages que nous avons pu nous procurer, les trois mineurs avaient décidé de partir à l’aventure en explorant le château abandonné de Goldstein, voisin de la ville, pratique appelée urbex. Les trois amis auraient exploré le château pendant environ trois heures, de 14h à 17h. Une fois leur exploration terminée, ils auraient décidé de rentrer, avant qu’un membre du groupe ne voie une sorte de structure en béton au loin qui dépassait de la montagne. Le soleil étant encore relativement haut dans le ciel, un membre du groupe aurait convaincu les autres de prolonger encore un peu leur séance d’urbex et d’aller voir ce que c’était. Arrivés au pied de cette structure, ils réussirent à escalader les quelques mètres qui les en séparaient encore. D’après leurs dires, une fois arrivés en haut, ils eurent à peine le temps de regarder l’endroit où ils avaient atterri et de prendre une photo, avant qu’un soldat ne se dirige vers eux en leur ordonnant de ne pas bouger. Ce n’est que plus tard, une fois au poste de police, que le trio apprit qu’ils étaient tombés sur un ancien ouvrage défensif bâti il y a de cela quasiment 20 ans, durant la guerre. Bien que l’ouvrage soit à l’abandon, il est encore considéré comme zone militaire à accès restreint. C’est pour cela que, même si la zone est à l’abandon, il y a encore de temps en temps des patrouilles. Le trio d’amis n’a donc juste pas eu de chance.

Que leur est-il arrivé maintenant ? Déjà, il faut dire qu’ils ont eu le bon réflexe, c’est-à-dire que, quand le soldat leur a ordonné de ne pas bouger, ils n’ont pas bougé. Cela leur a peut-être sauvé la vie, car une sommation est composée de trois avertissements avant de tirer à balles réelles pour neutraliser la cible. Une fois appréhendés, ils furent escortés par un petit groupe de soldats et le fameux convoi jusqu’au poste de police le plus proche, où ils ont été interrogés sur leurs motivations. Une fois tout cela terminé, ils furent libérés avec toutes leurs affaires. Bien entendu, toute photo prise fut supprimée. Voyant que les mineurs n’étaient pas dangereux, il a été décidé de ne pas condamner financièrement leurs parents, mais de simplement leur adresser un avertissement. La prochaine fois, s’il y en a une, ils devront sûrement débourser de l’argent pour payer une amende.
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07/10/2014


Engouement après l’annonce de camp Ramstein

Depuis l’annonce de Camp Ramstein le 5 octobre de cette année, une sorte d'effervescence s’est emparée des camps de recrutement. En effet, en seulement deux jours, pas moins de 1500 Gradenbourgeois se sont rendus dans les centres de recrutement afin de s'engager. Bien que ce chiffre soit impressionnant, il faut tout de même noter que sur les 1500 premiers "engagés", seule une partie réussira les tests et sera effectivement incorporée au sein de la Division de Défense Territoriale du Gradenbourg (DDTG). Maintenant, une question qui peut venir à l’esprit est celle-ci : Pourquoi ? Juste pourquoi ? Pourquoi un tel engouement pour cette division alors que son objectif est de défendre l’AMG et donc d’aider les soi-disant méchants occupants Raskenois ?

Premièrement, on pourrait penser à la question économique. Le Gradenbourg est en effet un pays relativement pauvre par rapport à sa population, son PIB n’étant que de 8 milliards de Slecks. Par comparaison, le grand frère Raskenois est quasiment 53 fois plus grand avec 421,5 milliards de Slecks. Cependant, malgré ce PIB, le niveau de vie est certes plus bas qu’à Rasken, mais il reste dans la moyenne, en grande partie grâce aux généreuses aides au développement que Rasken nous envoie depuis maintenant 20 ans. Tout cet argent que Rasken a investi dans l’AMG a grandement contribué au développement de l’économie du Gradenbourg et s’est assuré que tout le monde puisse travailler, ce qui explique en grande partie pourquoi le taux de chômage est relativement bas (1,5 %).

Mais donc, si ce n’est pas pour des raisons économiques, pourquoi toutes ces personnes veulent-elles s’engager dans la DDTG ? Elles ne le font quand même pas de bon cœur parce qu’elles veulent défendre l’AMG de ses ennemis et donc aider Rasken ? Eh bien, il y a de grandes chances que ce soit effectivement le cas, car si on remonte dans le temps, on remarque que depuis les années 1960, Rasken a été le seul pays à aider le Gradenbourg. En effet, à partir des années 1960, le Gradenbourg entra dans une grande crise avec des famines et un chômage de masse. Parmi ses alliés, non, ses frères de la confédération, aucun ne bougea le petit doigt pour aider la pauvre région germanique. Un seul pays apporta son aide, alors qu’il traversait lui-même une guerre civile parmi les plus meurtrières du monde. Mais malgré cette crise, le grand frère germanique réussit tout de même à apporter une aide alimentaire au Gradenbourg, atténuant grandement les famines. Mais cette aide ne s’arrêta pas là. Après la guerre, contrairement à ce que voudrait l’Hotsaline, l’AMG ne devint pas un régime d’occupation sanguinaire qui abat des civils à vue, c’est même le contraire. Une fois en place, l’AMG, grâce à Rasken, mit en place un vaste programme d’infrastructure, construisant en quelques années des centaines de kilomètres de routes et rénovant celles existantes. L’exploitation charbonnière, qui était et est toujours un pilier de l’économie Gradenbourgeoise, fut modernisée, relançant la production à la hausse après plusieurs années de déclin. Les géologues Raskenois mirent également en lumière de nombreux gisements de minerais, dont notamment un de fer et un autre de phosphate, permettant de diversifier l’économie du Gradenbourg en lançant une industrie métallurgique et une industrie d’engrais. Le gisement de phosphate découvert en 2002 permit à partir de 2008 de financer abondamment le secteur agricole afin de rendre le Gradenbourg indépendant sur le plan alimentaire, pour que plus jamais la région n'ait à subir de famine.

Pour résumer, n’en déplaise aux Hotsaliens, Rasken a contribué davantage au développement du Gradenbourg en 20 ans que l’Hotsaline et, par extension, la confédération en 200 ans d’existence. De plus, un événement qui a beaucoup marqué les Gradenbourgeois, c’est que Rasken apporta son aide alors même que le pays lui-même aurait eu besoin d’aide entre 1960 et 1976. Tout cela mis bout à bout explique pourquoi, au fil des années, les Gradenbourgeois, déjà très proches des Raskenois avant l’AMG, ne firent que se rapprocher davantage de l'Empire germanique de l'Est, à tel point que certains demandent maintenant le rattachement de l’AMG à Rasken, comme en témoignent les nombreuses pétitions chaque année.
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