15/07/2016
Le Gradenbourg : Un miracle économique qui s’est fait attendreAllier Gradenbourg et miracle économique ? Une blague, vous répondraient les propagandistes de Troitsiv et les moines bourrés de Bergrun. Comment un régime oppressif tel que le nôtre pourrait-il être le berceau d’un miracle économique ? Avant de répondre à cela, rappelons tout de même à ces amateurs de liqueur et ces racialistes slaves que l’administration militaire pure et dure a cessé d’exister en 1999, laissant sa place à un système hybride. Ce système hybride donne une large partie des pouvoirs législatif et exécutif au peuple, l’administration militaire ne gardant réellement qu’un droit de regard. Enfin bref, cessons de tergiverser pour nous reconcentrer sur le sujet de cet article : l’économie gradenbourgeoise. Vous savez, cette économie que Rasken a brisée et qui n’a expérimenté que récession après récession… ah non, celle-ci a été multipliée par 35 entre 1995 et 2015, soit en l’espace de 20 ans, et cela avec une croissance moyenne de 21,28 % par an et plusieurs pics au-delà de 40 %. Une image valant plus que mille mots, voici un diagramme montrant l’évolution du PIB depuis 1990 de la zone du Grand Gradenbourg.
Ainsi, avec ce diagramme, on peut constater l’explosion du PIB du Grand Gradenbourg à partir de 2010, avec une période de ce qui s’apparente à une faible croissance de 1995 à 2010, validant donc au moins en partie le discours de Troitsiv. Discours disant en résumé que l’économie gradenbourgeoise ne croît pas. En valeur absolue, il est vrai que le PIB n’a pas beaucoup augmenté en 15 ans. Cependant, cela est dû en grande partie au fait que l’économie gradenbourgeoise était ridicule à l’époque. Une croissance même très élevée ne se traduit donc pas par une augmentation massive du PIB. Un exemple très simple est de comparer l’effet d’une croissance de 1 % sur différentes économies. Prenons par exemple la première puissance mondiale, donc l’Alguarena. Une croissance de 1 % signifierait que le PIB augmente de 12,5 milliards de Sleks Gradenbourgeois (25 milliards d’euros), alors que dans le cas du Grand Gradenbourg de 1990, le PIB n’augmenterait que de 12,5 millions de Sleks Gradenbourgeois (25 millions d’euros). Afin que le PIB du Grand Gradenbourg augmente de 12,5 milliards de Sleks Gradenbourgeois, il faudrait une croissance de 1000 %, chose qu’a réalisée Bergrun. Cependant, nous reviendrons sur son cas plus tard. Donc, plutôt que de regarder l’évolution du PIB en valeur absolue, regardons la croissance effective qu’a connue le pays.
À partir de ce nouveau diagramme, on constate plusieurs périodes que nous allons détailler les unes après les autres.
Premièrement, il y a la période pré-guerre qui s’étale de 1990 à 1993. Cette période est marquée à ses débuts par une très faible croissance, même pas de l’ordre du %, alors qu’une croissance de 2,5 % était attendue cette année-là. Cela est à mettre sur le compte des mines de charbon qui atteignirent leur pic de production au neuvième mois de l’année. Le résultat ne s’est pas fait attendre, car un an plus tard, en 1992, le pays entra en récession de 3,38 %. Cette récession se confirma l’année d’après avec une décroissance encore plus forte de 4,68 %.
Vient ensuite la guerre entre Rasken et la Confédération. Cette période, qui s’étala de 1994 à 1995, eut un grave impact sur l’économie du pays, le PIB reculant de 47,52 % en 1994, puis 18,31 % l’année d’après. Cependant, durant cette guerre, la machine économique fut à peine endommagée, permettant en 1996 une croissance record de 125,66 %. Mais cette croissance est en réalité artificielle, car il s’agit plus d’un rattrapage que d’une réelle croissance. C’est pour cela que cette année n’est pas comptabilisée dans les registres économiques.
La période suivante est celle de l’administration militaire, qui s’étale de 1996 à 1999. Bien que l’administration militaire soit en place, c’est paradoxalement cette période qui connut la plus grosse croissance, avec en moyenne 57 %, passant de 1,125 milliard de Sleks Gradenbourgeois (2,25 milliards d’euros) en 1996 à 2,63 milliards de Sleks Gradenbourgeois en 1999. Si cette croissance impressionnante fut possible, c’est parce que l’administration militaire s’est concentrée sur le redressement du principal moteur économique du pays, celui du charbon. Dès la première année, le déclin du secteur charbonnier fut endigué, puis la production fut multipliée par plus de 2 par rapport à 1993.
Pour finir, il y a la période de la République, de 2000 à aujourd’hui. Cependant, nous nous arrêterons à 2015, 2016 n’étant pas terminée. Cette période est marquée de hauts et de bas. En effet, la première année est marquée par une très légère décroissance de 0,06 %, puis vint en 2003 la deuxième et dernière décroissance du pays, avec un recul du PIB de 0,77 %. Cependant, ce sont là les seules années où le PIB recula. Les autres furent majoritairement marquées par des croissances records. Sur 15 ans, la croissance dépassa 7 fois la barre symbolique des 10 % et 4 fois celle des 20 %, avec un record en 2015 avec un solide 49,98 %. Bien que très impressionnant, ce record pourrait tomber cette année. En effet, il est attendu une croissance de quasiment 70 %, 69,92 % pour être précis.
Maintenant que l’on a vu ça, on va s’intéresser en détail à l’économie du pays : de quoi elle est composée, quels secteurs connaissent une forte croissance, etc. Encore aujourd’hui, les propagandistes de Troisiv martèlent que l’économie gradenbourgeoise repose entièrement, ou presque, sur le charbon et plus généralement sur les matières premières, signe de l’exploitation par Rasken du pays.
Ainsi, on peut donc voir qu’effectivement, le secteur primaire a, pendant longtemps, représenté une part écrasante du PIB gradenbourgeois, représentant encore 95 % en 2003. Cependant, même si le primaire reste majoritaire, cela ne veut pas dire que le pays ne s’est pas diversifié. De plus, on observe que la tendance a grandement changé après 2011, où l’on observe une explosion du secondaire, explosion concurrençant sérieusement le Dorvolski. Cette année, le secondaire devrait représenter au maximum 80 % du PIB du pays. Ensuite, on observe une forte croissance du tertiaire à partir de 2016, croissance qui devrait se poursuivre dans le futur, le tertiaire devant représenter 23,4 % du PIB en 2020 selon les prévisions. Nous allons maintenant décortiquer les différents secteurs.
Secteur primaire : Commençons par le commencement : le secteur primaire a été pendant longtemps le pilier de notre économie, et ce n’est que réellement à partir de 2003 que sa part dans le PIB a commencé à décliner durablement. Passant de 95 % en 2003 à 36,5 % dix ans plus tard, cette année, celui-ci devrait s’établir aux alentours de 13 %. Il reste donc tout de même important, mais est loin de l’être autant que dans le passé. On pensera notamment à un certain
article hotsalien du Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés écrivant noir sur blanc en 2015 que le pays dépend encore d’un secteur primaire écrasant. Ce qui, si on regarde leurs sources, est vrai, mais ce qu’ils oublient de dire, c’est que les sources utilisées pour leur article de
2015 datent de
2012. En 2015, année où l’article du MRTO sort, la donne avait complètement changé et le primaire ne représentait déjà plus que 21 %. Enfin bref, décortiquons donc le secteur primaire par ordre d’importance.
En premier, nous avons le secteur énergétique, qui regroupe le secteur charbonnier et gazier. Celui-ci avait, en 2015, une production économique de 2,72 milliards de Sleks Gradenbourgeois (5,44 milliards d’euros), avec une croissance timide de 2,95 % par rapport à l’année précédente. Mais cette croissance provient uniquement de l’augmentation de la production de gaz de mine, production qui devrait stagner après 2017, la croissance devrait donc tomber à 0. En étudiant le graphique, on note des hauts et des bas, le plus facile étant la chute de la production de charbon de 1994 à 1995 à cause de la guerre. Puis juste après, en 1996, l’explosion de la production de charbon débute et se termine en 1999 avec la stagnation de la production. Cette explosion de la production permit de multiplier le PIB du secteur énergétique par 2,3, donc une augmentation du PIB du même ordre de grandeur étant donné le poids du charbon à l’époque. C’est d’ailleurs durant cette période que le Gradenbourg connut l’une de ses plus fortes croissances économiques, 61 % en 1997 et aux alentours de 20 % les deux années suivantes.
Ensuite, on retrouve l’agriculture, qui a connu une expansion spectaculaire grâce aux différents plans de financement raskenois IAG (Indépendance Alimentaire du Gradenbourg). En 2015, l’agriculture représente une production économique de 0,79 milliard de Sleks Gradenbourgeois (1,58 milliard d’euros), avec une croissance de 5,36 % par rapport à l’année précédente, croissance qui devrait perdurer cette année avec une prédiction à 11 %. L’agriculture est un secteur économique très récent — comme beaucoup d’autres en réalité — seul celui du charbon ayant plus de 30 ans d’existence. Celle-ci voit le jour au Gradenbourg en 1998 grâce au plan IAG 1997 l’année précédente. Cependant, tout ne fut pas rose : en 2003, le Gradenbourg enregistre sa pire récolte, la production de blé étant divisée par 2 cette année-là. Il fallut attendre 2005 pour que la production dépasse son record de 2003. De plus, même si ce secteur a enregistré de fortes croissances ces dernières années, il semblerait que celles-ci commencent à s’essouffler. Le pays n’étant pas immense et montagneux, les zones agricoles sont restreintes. Si le Gradenbourg peut atteindre une production de 4 millions de tonnes de blé par an, c’est en grande partie dû aux engrais produits grâce au phosphore de la mine de Spitz. Comme dit précédemment, le pays est petit, et il semblerait que l’on arrive au maximum de ce qu’il est possible de faire en termes de production. 2016 sera donc très certainement la dernière année de forte croissance.
En troisième position, on retrouve tout le secteur minier, en excluant le charbon. Ce secteur minier est entièrement soutenu par les deux seules mines du pays (en excluant celle de charbon) : celle de Wernz, qui produit du fer, et celle de Spitz, qui produit du phosphore. En 2015, ce secteur représentait une production économique de 0,725 milliard de Sleks Gradenbourgeois (1,45 milliard d’euros), en croissance de 8 % par rapport à l’année précédente. La mine de Wernz, bien qu’étant une mine de fer, dispose de la même particularité que ses cousines raskenoises : celle d’avoir un minerai de fer disposant d’impuretés. Cette particularité fait que la mine produit non seulement du fer, mais également de la bauxite, du manganèse, du titane et du zirconium, matériaux essentiels pour certains aux hautes technologies, comme le titane et le zirconium. D’après les projections, ce secteur devrait continuer de croître pour atteindre une production de 10 millions de tonnes de fer en 2020.
En dernière position, on retrouve tout ce qui est viande, poisson et œufs. Ce secteur, en 2015, représente un PIB de 0,28 milliard de Sleks Gradenbourgeois (0,56 milliard d’euros), en croissance de 28 % par rapport à l’année précédente. Cependant, d’après les projections, une croissance folle devrait attendre le secteur à partir de 2017, avant de se heurter au même mur que celui de l’agriculture dans quelques années.
Pour conclure cette partie sur le primaire, on constate que le charbon est encore le secteur le plus important avec 55 %, mais ce pourcentage tombe à 11 % si on le compare au PIB total de 2015. Dire que celui-ci est écrasant est donc totalement un mensonge. Il est au mieux important, mais avec une part qui décline année après année.
Secteur secondaire : Le secteur secondaire est ce que l’on pourrait nommer l’étoile montante de notre économie, maintenant une croissance très importante sur la durée. Porté dans un premier temps par l’industrie lourde, c’est maintenant l’industrie légère qui explose. Le secteur secondaire bat littéralement tous les records, enregistrant par exemple en 2004 une croissance de 207 %, à mettre au crédit de la production d’acier qui débuta cette année-là. Au-delà de 2004, le secteur enregistra également deux années record que sont 2008 et 2012, avec une croissance respective de 98 et 110 %. Cette année ne devrait pas non plus rester en reste, une croissance de 92 % de ce secteur étant attendue.
En premier, nous avons donc l’industrie légère, qui pèse en 2015 12,26 milliards de Sleks Gradenbourgeois (24,52 milliards d’euros), en croissance de 96 % par rapport à l’année précédente. Cette croissance s’explique en grande partie grâce aux nombreuses subventions du gouvernement raskenois à l’industrie locale, mais pas seulement. En effet, les subventions ne sont pas nouvelles, et elles existent depuis quasiment 20 ans. Si celles-ci ont eu autant d’effet ces dernières années, c’est grâce au vote, fin 2009, de différentes lois visant à faciliter l’implantation d’entreprises. Parmi ces lois, il y avait par exemple une baisse des taxes sur les petites et moyennes entreprises, une baisse du coût de l’énergie et bien d’autres. Contrairement à d’autres secteurs, dans l’industrie légère, il n’y a pas de domaine dominant par rapport aux autres, ils sont tous globalement au même niveau. On peut cependant noter le secteur viticole de par le prestige qu’il apporte grâce à la qualité de ses vins.
En deuxième position, on retrouve l’industrie lourde, qui en 2015 a une production économique de 2,28 milliards de Sleks Gradenbourgeois (4,56 milliards d’euros), en croissance de 3,9 % par rapport à l’année précédente. Ce secteur est majoritairement représenté par celui de l’acier et de l’engrais, qui représentent à eux seuls 52 et 33 % du total. Ce secteur a moins profité des lois en faveur de l’industrie votées par le gouvernement, ralentissant ainsi son développement. Cependant, l’annonce de l’implantation d’une usine Steiner a stimulé le secteur de l’acier, faisant croître les installations du nord au-delà des prévisions. De son côté, la production d’engrais a profité de l’augmentation rapide de la production agricole, poussant donc vers le haut la demande en engrais phosphatés.
Enfin, vient l’industrie automobile, qui a débuté cette année avec le lancement des opérations dans l’usine de Steiner. D’après les estimations, l’usine devrait générer un PIB de 1,25 milliard de Sleks Gradenbourgeois en 2016 (2,5 milliards d’euros). Durant les 3 prochaines années, l’usine devrait petit à petit monter en puissance jusqu’à atteindre sa capacité maximale, soit une production d’un million de véhicules par an d’ici 2019, et générer un PIB de 5 milliards de Sleks Gradenbourgeois (10 milliards d’euros).
Secteur secondaire : Enfin, vient le secteur tertiaire, longtemps négligeable et négligé, celui-ci est en train de remonter la pente à une vitesse impressionnante, passant de totalement négligeable de 1990 à 2007 à 2,42 milliards de Sleks Gradenbourgeois en 2015, avec une croissance de 55 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation spectaculaire est en grande partie à mettre sur le compte de l’augmentation du secondaire et du niveau de vie, faisant augmenter les besoins en services.
En conclusion, on peut dire sans trop s’avancer que le temps où le primaire, mais surtout le charbon, était le moteur principal de l’économie est loin derrière nous. Rendant incompréhensible le discours hotsalien sur le non-développement de l’économie du pays et le maintien de la domination du secteur primaire. Le Gradenbourg d’aujourd’hui est en passe de devenir une puissance industrielle à échelle régionale. Le pays dispose d’une industrie forte qui va continuer de croître avec les années. En parallèle de cela, le tertiaire se développe également et est amené à occuper une place de plus en plus importante dans l’économie du pays. Seul l’avenir nous le dira, mais l’avenir économique du Grand Gradenbourg s’annonce plus que radieux et même si cela ne sera pas tenable dans le temps, une croissance au-delà des 10 % est visée pendant au moins les 5 prochaines années. Bergrun se vante d’avoir multiplier par 10 son PIB en un 1, mais la réalité, c’est que la machine économique s’est juste remis en marche. Le Grand Gradenbourg n’a peut être pas un PIB de 50 milliards de Sleks Gradenbourgeois (100 milliards d’euros) comme bergrun, mais nous, nous avons du la construire notre économie contrairement à c’est amateur d’éthanol qui n’ont fait que réutiliser une économie déjà existante.