22/02/2015
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[Karty] Cérémonie du Kremlin.

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Ce topic sert à effectuer la cérémonie d'inauguration du nouveau Palais Impérial, le Kremlin.


Il y a désormais trois mois, le Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty, a ordonné la rénovation d'un palais de l'ancienne aristocratie russe du territoire. Ainsi, il y a une semaine, la rénovation étant terminée, de nombreuses nations ont été invités à cette cérémonie, les voici:
- Manche Silice.
- Rimaurie.
- Kartvélie.
- Guadaires.
- Menkelt.
- Antegrad.
- Côte d'Assad.
- UC Sochacia.
- Nordfolklande.
- Philoséa.
- Valkoïneland.
- Poëtoscovie.
- Antérinie.
- Icamie.
- Broisie.
- Tcharnovie.
- Grisolia (aucune réponse).
- Finejouri (aucune réponse).
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Le voyage commence pour les représentants de la Kartvélie à l'aéroport de Tbilgorod. En effet, la Présidente en personne, accompagnée de son mari et de ses deux filles, se rendra sur place. De plus, deux assistants les suivront dans ce voyage officiel. Ils arriveront deux heures plus tard à l'aéroport de Meulière, dans l'Empire de Karty, rejoignant ainsi l'hôtel où résideront la famille de la Présidente et ses assistants, se préparant à la cérémonie d'introduction...
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Dès lors l'arrivée de tous les dirigeants des diverses nations invitées, le Tsar Stanislas I salua globalement les délégations et dit:

Tsar Stanislas I: Mes sincères salutations à vous tous ! C'est avec honneur et enthousiasme que je vous remercie pour toutes vos réponses positives à nos invitations, vous avez nos remerciements, au nom du Saint Empire de Karty.

Après ce bref discours, le Tsar invita ses convives à rejoindre les convois respectifs, afin de rejoindre le lien de la cérémonie en quittant l'aéroport. Après l'arrivée du Ministre des Affaires Etrangères de l'Antérinie, le Tsar se réjouit de voir la présence de ses alliés. Ainsi, il invita la délégation Antérinienne à se joindre au convoi Kartien afin de discuter.


Tsar Stanislas I: Mes salutations à vous homologue Antérinien !

Le représentant antérinien était quelques peu surpris et meme impressioné par le tsar kartien, son frère lui avait parlé de cette sorte d'autorité naturelle qui s'émane du chef d'état mais il avait toujours cru que cela était exagéré, mais cette rencontre commence déjà à lui faire changer d'avis et il reconsidère déjà sa position vis à vis du tsar.

Valentin d'Antrania: Merci beaucoup votre Majesté. répondit le ministre antérinien sans rien laisser paraître.

Le Tsar fut agréablement surpris de la tenue du Ministre Antérinien.

Tsar Stanislas I: Tout d'abord, je tiens à souligner la magnificence de votre costume, je vois que l'Antérinie possède de bons tailleurs. Avez-vous fait bon voyage ?

Le représentant Antérinien ne pu s'empêcher de jauger la tenu du monarque, et il remarqua que l'uniforme des gardes lui seyait particulièrement bien.

Valentin d'Antrania: Je vous remercie, je ferais parvenir cette remarque à mon tailleur, vous souhaitez peut être un costume ? fit il avec un sourire que le tsar comprit Bien que le votre n'a rien à m'envier si ce n'est la couleur . rajouta t'il en souriant. Puis il dit, oui un excellent voyage, et l'accueil de la presse kartienne est remarquable, à ce que je vois d'ailleurs beaucoup de représentants sont invités ?
Tsar Stanislas I: En effet, l'Empire de Karty possède un vaste réseau diplomatique avec notamment ses 28 ambassades. Ainsi, plus d'une quinzaine de nations seront présentes à cet événement.
Valentin d'Antrania: Intéressant, à ce que je vois votre ministre des affaires étrangères est loin de manquer de travail, et votre Empire a l'air d'être "bien coté" sur la scène internationale. Rajouta t'il, heureux de faire un jeu de mot tandis que les banquiers souriaient discrètement et tentaient de ne pas se faire remarquer. Je suppose que la plupart des membres de l'Union sont bien évidemment invité ?
Tsar Stanislas I: Le Tsar sourit légèrement mais reprit vite son sérieux habituel. De l'Union Economique Eurysienne, il n'y a que votre nation et la Rimaurie. Hélas, les récents événements de contestation vis à vis de l'UEE ne jouent pas en cette faveur.
Valentin d'Antrania: Tout cela est bien malheureux et je trouve en effet dommage que nous soyons forcé de nous aligner sur l'Union aux dépens de l'indépendance et des intérêts de chacun... Espérons que cela change et que vous puissiez entretenir de tout aussi bons liens avec l'Union et l'Empire et pouvoir conserver l'indépendance kartienne sur les questions monétaires.
Tsar Stanislas I: Je ne peux qu'être d'accord avec vous, aussi malheureux que cela puisse être. De plus, les remarques sur l'Union se font de plus en plus ressentir au Conseil des Elus. Il y a quelques jours, le Président du Parti Impérial a décrété, suite à une question sur l'efficacité de l'UEE:
"Ce qui s'est démontré c'est sa capacité à causer des problèmes !"
Valentin d'Antrania: En effet la tournure que prennent les évènements m'inquiètent de plus en plus mais néanmoins je n'irai pas jusque là.
Tsar Stanislas I: Si j'y suis contraint, je ferais toujours passer l'Empire avant l'Union, mais nous n'en sommes pas là. Nonobstant, les récentes propositions comme l'Eury ont plus qu'envenimmer la situation, cela me consterne. Enfin passons, le Tsar sembla lassé de la situation de l'Union mais ne laissa pas paraître sa lassitude.
Valentin d'Antrania: Certes, vous n'ignorez pas pourquoi ces deux représentants du monde de la finance et de la Banque sont actuellement avec nous. Il pointa les banquiers Antériniens et ces derniers saluèrent le Tsar avec le plus de respect et de déférence possible.
Tsar Stanislas I: En effet, le Tsar tourna la tête et regarda les banquiers, puis dit: Que me vaut la visite d'hommes d'affaires Antériniens ? Le Tsar incita les banquiers à répondre et non le Ministre, afin d'évaluer à qui il avait à faire.
Matteo di Grassio: Le banquier, certes impressionné, savait que s'il perdait la face trop rapidement, les négociations se feraient à l'avantage des sociétés kartiennes, il prit la sage décision de paraitre sur de lui malgré quelques gouttelettes de sueurs qui dégoulinaient. Hmm... En effet Votre Majesté, nous sommes les représentants des deux principaux groupes bancaires Antériniens, le Groupe des Banques Nationales et des Caisses Épargnantes et le Crédit Communal, afin de présenter à votre ministre de l'économie un projet qui permettrait de resserrer nos liens et de renforcer nos positions dans le monde de la finance.
Tsar Stanislas I: Le Tsar garda son expression habituelle et dit:[/b] Je vous écoute, soyez plus, disons, précis ?
Matteo di Grassio: Vous connaissez tout autant que moi le rôle d'une banque, en effet elle doit fournir les clients en devises sur un laps de temps plus ou moins long et ce dernier s'engage à rembourser son emprunt avec des petits suppléments appelés intérêts, et nous pensons que nous pourrions nous allier, en quelques sortes avec les banques kartiennes, pour pouvoir financer les états surendettés en échange d'intérêts et cela pourra, je l'espère, s'avérer des plus productifs et lucratifs. [i]Mais cet exposé lui fit craindre une remarque assassine du monarque kartien.

Le Tsar Stanislas I sembla amusé de la situation, invita le Ministre de la Production Economique, Hermann Falaof, à prendre la parole.
Le Ministre, habillé d'un élégant costume noir, prit la parole:


Hermann Falaof: Je me présente, Hermann Falaof, Ministre de la Production Economique et chef de la Kartian Banking Establishment (KBE), principale banque de l'Empire. Je vous remercie pour votre leçon sur l'économie, dit-il d'un ton humouristique, nonobstant, je vous prie d'être plus précis sur l'intérêt et le but de ce projet.
Matteo di Grassio: Voyez vous, le monde est rempli d'incertitude et une soudaine chute des marchés boursiers, comme cela a été le cas en Antérinie récemment ou encore le risque de sombrer dans l'inflation poussent de nombreux étés à demander une aide économique pour se développer et retomber dans le positif, et seuls quelques instituts bancaires comme la Banque Princière de Castelage peuvent en profiter, c'est pour cela que nous devrions allier une partie de nos ressources financières pour pouvoir gagner de l'importance et offrir des prêts plus importants et par consèquent plus rentables... Il fit, d'ailleurs, cet exposé avec un sourire crispé et il était facile de deviner que ce petit entretien commençait à le lasser, mais il tentait de ne rien laisser paraitre.
Hermann Falaof: Je vois. Néanmoins je me dois de, encore une fois, demander des précisions. Comment se concrétiserait ces aides ? Comment les revenus seront distribués ? Nos sociétés vont-elles prendre un nom sous une enseigne commune ? A quels pays favoriserons nous lesdites aides ? Hermann Falaof tenta de déstabiliser son interlocuteur afin de déceler une éventuelle faille dans ce projet. En effet, la vérité sort lors d'un moment de pression.
Matteo di Grassio: Je comprends parfaitement vos doutes et vos hésitations, je pense que nous devrions former une sorte de confédération bancaire, c'est à dire des banques qui financeront ensemble un état tout en conservant leur indépendance, les clients (qui peuvent etre des personnes morales ou des états) seront quant à eux évalués en fonction d'un barème se basant sur des critères sociaux (à qui profitera cet invessitissement) et écologiques (sera t'il trop polluant) et éthiques (ne mettrai t'il pas la vie humaine en danger) afin d'éviter de financer des régimes génocidaires comme le Diambée, par exemple... Déjà ce dernier se sentait craquer et implorait du regard, le plus discrètement possible, le frère de l'Empereur mais ce dernier restera impassible.
Hermann Falaof: Je comprends, mais, je ne peux m'empêcher de trouver que, vous semblez ne pas croire en ce projet. J'ai comme l'impression que vous n'êtes pas à l'aise dans votre projet ?
Luigi Musso: Bien plus confiant et sentant que son collègue risquerait de craquer face à l'impitoyable pression des kartiens, il prit la parole avec calme et majesté au grand soulagement de l'autre banquier qui aura tout le temps pour retrouver ses esprits. Bien, soyez assuré Monsieur le ministre que nous croyons ferment en ce projet, sinon, nous n'aurions pas pris la peine d'assister à l'inauguration du palais meme si cela nous honore. Ajouta t'il à toute vitesse, sentant le regard inquisiteur du tsar se tourner vers lui-même. D'ailleurs nous avons contacté plusieurs instituts bancaires différents pour démultiplier nos chances, c'est que voyez vous mon collègue a toujours été impressionné par les hommes d'états et il préfère les actionnaires aux tsars.
Louis d'Antrania: J'espère que cet entretien a été concluant et que vous saurez vous montrez indulgent face aux banquiers, car j'entrevois déjà de magnifiques tours en bulbes. Il tenta en effet de changer le sujet de la conversation car il craignait une autre question assassine de la part du ministre kartien.
Tsar Stanislas I: Certes, je propose d'effectuer un entretien dans un endroit plus approprié et à un autre moment, ce bref échange nous a permis de nous faire une idée. Qu'en dites vous messieurs les banquiers ?

Les banquiers sourirent et attendirent avec joie le moment où la voiture s'arrêtera enfin.

Matteo di Grassio: Une conférence sera organisée à Antrania pour aborder plus en détail les moyens dont disposera cette organisation, les représentants occidaliens et poetoscoves seront aussi présents.

Les banquiers purent enfin souffler quand la voiture s'arrêta, le Tsar leur dit qu'il était temps de descendre.


Suite aux quelques minutes séparant le cœur de Volkingrad et l'aéroport international de l'Empire, les différentes délégations descendirent de leurs véhicules, et furent invités à se rendre dans une sorte de grande tribune. Après l'installation, Alexander Jükov, Ministre de la Défense Nationale, prit la parole:

Alexander Jükov: Bonsoir à vous ! Nous sommes réunis en ce jour à Volkingrad, certes pour célébrer le nouveau Palais Impérial, mais aussi pour assister à un défilé militaire, qui, je l'espère, vous montrera la puissance de notre nation.

Succinctement à l'allocution du chef des Armées, le défilé militaire commença. Des légions de chars d'assauts avancèrent en ligne droite, paradant fièrement dans la capitale, sous l'œil aiguisé des dirigeants alliés de l'Empire. C'était le 11ème régiment de la 2ème division du 1er corps d'armée de l'Armée Impériale, le meilleur régiment de blindés de l'Empire. Parmi ces chars, défilés les tous nouveaux prototypes de chars, développés par la Côte d'Assad et l'Empire de Karty. En même temps, des avions Falke III fendirent les cieux majestueusement, c'était les bijoux de l'Imperial Air Force. Parallèlement à cette parade aérienne, plusieurs centaines de militaires Kartiens paradèrent fièrement, foulant le sol d'un pas militaire. Parmi ces soldats, les 3 grands généraux de l'Armée, Dimitri Betchev, commandant de la base альфа, Ivan Krutöy, commandant de la base бета et Alexeï Balka, commandant de la base гамма. Généraux qui se trouvèrent à l'avant du 8ème, 9ème et 11ème régiments de la 1ère division du 1er corps d'armée. Après le passage de ces trois régiments, l'Eclair de la Faucheuse, 1ère brigade de la 4ème division du 1er corps d'armée, brigade contenant des snipers d'élites, passa devant les dirigeants.

Alexander Jükov: Je vous interromps dans ce magnifique moment pour vous demander de regarder à votre droite. En regardant bien, vous pourriez peut être apercevoir notre canon sur voie ferrée, qui est à environ 4 kilomètres, le Der Zestörer. Afin de vous faire une démonstration d'un tir de ce canon mesurant plus d'une centaine de mètres, il est nécessaire de regarder en cette direction. Afin d'apercevoir l'appareil, un écran filmant celui-ci est présent ici-même.

Les dirigeants tournèrent leur têtes vers la direction indiquée et furent surpris par la force du bruit du tir. Un son assourdissant, alors qu'ils étaient à plusieurs kilomètres de l'appareil.
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Les déplacements des trois triumvirs tous ensemble ne s'étaient produits que rarement mais la proximité du Saint Empire de Karty et les récentes tractations autour des concessions pétrolières du golfe avaient convaincu Firmino Costa, Anselmo Martinez et Vittorio IV de faire bonne figure aux côtés de Stanislas Ier.

Dès leur arrivée à l'aéroport, les chefs d'États de la Manche Silice ont tenté de retrouver autour d'eux des visages familiers. Le pays n'entretient des relations qu'avec une minorité de nations représentées: Grisolia et Guadaires.

Le ton martial de l'empereur et ce défilé militaire rappelle au monarque landrin les temps sombres de la collaboration avec le régime de Baldassarre Calabraise au Kronos. "Un défilé militaire c'est 90% de bluff et 10% de business", aimait-il lancer lorsque son entourage lui proposait d'organiser de telles parades.

La Manche Silice avait perçu depuis plusieurs mois les velléités d'armement du proche voisin. Karty avait refusé un pacte avantageux de mise à disposition de navires de guerre pour protéger sa côte. Ceux-là avaient rejeté l'offre assurant pouvoir défendre leurs eaux territoriales grâce au soutien de leur aviation.

Qu'est-ce que cela préparait? Il fallait en avoir le cœur net. Anticiper coûte que coûte les intentions de Stanislas Ier. S'assurer de son désintérêt pour une action hostile à moyen terme. Telle était l'objet principal caché de cette visite.

Peut être s'enflammaient-ils pour rien. Auquel cas, ils profiteraient de cette rencontre pour lier contact avec de nouveaux partenaires et développer les relations siliquo-kartyennes.
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Rencontre Kremlin.

Le ministre des affaires étrangères avait passé à vrai dire un agréable voyage, en effet quelques centaines de kilomètres en avions sas être interrompus par d’incessants messages venant des diplomates en mission tout autour du globe, les uns l’appelant pour recevoir de nouvelles directives et les autres pour demander si elles avaient été bien appliquée… Il se disait parfois, heureusement que l’ère de la monarchie absolue est de l’histoire car comment Louis (VI) aurait pu ne pas devenir fou, être tout le temps sollicité pour des demandes futiles, encore un effet pervers de la logique centralisatrice de ces derniers siècles…
Mais pour l’heure il devait se réjouir, il allait enfin rencontrer le Tsar et son ministre de la défense, certes il aurait préféré que le voyage ne dure moins longtemps et que les représentants des différents groupes bancaires jacassent encore moins. Il se demandait pourquoi le ministre de l’économie lui a demandé de prendre avec lui des banquiers pour évoquer des « affaires urgentes » concernant des instituts bancaires…

Mais il n’eut pas le temps de pousser encore plus ses pensées, en effet l’avion venait d’atterir et son escorte avait déjà engagée des manœuvres allant dans ce sens. Il se leva lorsque l’avion atteint le tarmac et salua le capitaine et demanda à son secrétaire de le suivre. Les banquiers Matteo di Grassio et Luigi Musso le suivirent et virent un immense aéroport, les avions de ligne se succédaient et les chiens jaunes s’agitaient dans tous les sens, ils ne pouvaient imaginer le nombre de délégation qui allaient assistés à cette simple visite diplomatique.

Les objectifs antériniens n’étaient pas inatteignables, et la plupart d’ailleurs seraient certainement acceptées par les financiers et les politiciens du Saint Empire, en effet il ne suffisait que de demander la création de liens commerciaux et financiers plus poussés avec une nation amie, peut être même autorisé l’implantation de diverses compagnies antériniennes à travers l’Empire Kartien. Bien sur il fallait en profiter pour affirmer la solidité de liens politiques et bientôt dynastiques qui uniront l’Empire Colonial Antérinien au Saint Empire de Karty.
Mais toutes ces pensées se bousculaient dans son esprit, et si il tentait de rester souriant devant les caméras, il ne savait comment réagir devant le tsar, son frère lui avait dit que c’est un homme parfaitement raisonnable et qui serait certainement l’un des hommes politiques kartien les plus brillants du XXIe siècle malgré son… indécision… sa propension à vite changer d’avis, comme cela a été le cas pour la Sainte Union Monarchique Chrétienne… Mais il savait que ce ne serait pas le Saint Empire qui lui refuserait une faveur.

Enfin bref, le charmant blond aux yeux bleus saluait avec son meilleur sourire les journalistes, il savait que son nouveau costume rendrait jaloux les meilleurs modistes kartiens, il avait opté ce jour là pour un magnifique complet bleu marin très scintillant sans pour autant devenir trop agressif. Il portait aussi un par dessus bleu marin qui était moins brillant que le complet et enfin il était flanqué de deux gardes des forces spéciales antériniennes en tenue d’apparat, uniforme du XVIIIe bleu marin et couvre chef élevé tandis qu’une épée est rangée dans son fourreau.

Puis voyant l’étonnement des journalistes, il se disait « certainement qu’ils attendaient l’arrivée de mon frère » et il fit d’une voix calme et posée :

Bonjour à tous, je sais que la présence de mon frère était attendue, en effet un évènement aussi important mérite la présence d’un Empereur, mais bien malheureusement l’Empereur d’Antérinie, le Roi d’Afarée, le Grand duc d’Aleucie et le directeur honorifique des compagnies commerciales nazuméennes est actuellement convié à une réunion de la plus haute importance, c’est à dire une invitation pour débattre quant à la formation d’une ligue défensive stratégique pour l’Empire, la ligue de Vecal.
Mais bien sur ne considérez pas qu’il pense que l’inauguration du Kremlin est un évènement passable et qu’il ne daignerait pas rendre visite au monarque kartien, car c’est avec regret et à contrecœur qu’il ne pourra assister à l’inauguration du monument kartien, qui je l’espère, symbolisera le renouveau et la puissance de votre état.

Après ce bref discours il rejoint la voiture qui l’attendait dehors tandis que le ministre de l’économie et le tsar s’avancaient à leur tour, flanqué bien sur des gardes de sécurité du Saint Empire Kartien, et ils invitèrent le ministre des affaires étrangères antérinien à prendre place dans la voiture de fonction des officiels kartiens. Le convoi redémarra et un cortège d’une dizaine de véhicules escorta la voiture ou voyageaient le tsar, le ministre de l’économie kartien, le ministre des affaires étrangères antérinien et les banquiers de la même nationalité….

Un nouveau chapitre s’ouvre aujourd’hui…
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Après la démonstration de force du Der Zestörer, les dirigeants applaudirent ce tir de canon. Ultérieurement, le défilé continua son cours, les militaires défilèrent fièrement devant les monarques. La Présidente Kartvélienne assista au défilé militaire dans l'Empire de Karty avec admiration, attendant la fin de celui-ci pour approcher le Tsar Stanislas I. Le défilé se termina, Alexander Jükov se leva et dit:

Alexander Jükov: Mesdames, messieurs, le défilé touche à sa fin. Nous allons désormais reprendre un convoi afin d'aller au Kremlin.


La Présidente Kartvélienne, rejoint après sa prise de parole, Alexander Jükov.

Kathryn Machabeli: Excellent défilé, très inspirant, auriez vous un moment à me consacrer, en privé, afin de parler financier si vous le voulez bien ?
Alexander Jükov: Et bien oui, je vous propose de rejoindre le Tsar dans son convoi pour discuter, qu'en dites vous ?
Kathryn Machabeli: C'est parfait, j'y vais de ce pas.

Se dirigeant vers le convoi, la présidente rentra dans la voiture indiquée afin de rejoindre le Tsar.

Kathryn Machabeli: Mes salutations votre majesté monsieur Stanislas Ier.
Tsar Stanislas I: Mes salutations, que me vaut la visite de la dirigeante de Kartvélie ?
Kathryn Machabeli: Je viens à votre rencontre afin de parler de commerce, soyons clair et concis, comme vous le savez, nous disposons d'un marché de l'armement très développé concernant le matériel d'infanterie, notamment en commercialisant un panel d'arme de dernière génération. Si je suis ici, avec vous en se moment c'est pour vous proposer de faire de la sous traitance pour votre propre marché de l'armement, nous vous demandons simplement de pouvoir mettre nos produit en vente dans votre catalogue, en échange d'une commission, c'est à dire, vous vendrez nos armes à des prix équivalent ou supérieur à ceux que nous proposons déjà, et en cas de vente chez vous, nous vous vendons les armes vendu et les livrons chez le destinataire pour un prix réduit, ainsi vous prendrez une par des profits généré en servant d'intermédiaire.

La dirigeante montra un document concernant l'armement proposer et le prix d'achat pour le Tsar afin de faire du commerce et toucher sa commission.

document a écrit :
Armes légères d'infanterie Niveau 11 : 0.7 Point/unité
Mitrailleuse lourde; Niveau 10 ( Level Maximum ) : 1.9 Points/unité
Mortier léger; Niveau 8 ( Level Maximum ) : 3.5 Points/unité
Lance-roquettes; Niveau 9 ( Level Maximum ) : 2.9 Points/unité

et les prix affichés dans votre catalogue devront être égale ou supérieur à :

Armes légères d'infanterie; Niveau 11 ( Level Maximum ) : 0.9 Point/unité
Mitrailleuse lourde; Niveau 10 ( Level Maximum ) : 2.2 Points/unité
Mortier léger; Niveau 8 ( Level Maximum ) : 3.8 Points/unité
Lance-roquettes; Niveau 9 ( Level Maximum ) : 3.2 Points/unité

Kathryn Machabeli: Si cela vous convient, nous pouvons en tirer parti ensemble.
Tsar Stanislas I: C'est ce qui s'appelle être clair. Je transmets le dossier au Ministre de la Défense Nationale ici présent et il vous adressera une missive.
Kathryn Machabeli: C'est coutume chez les Kartvélien d'être clair, parfait, nous mettons en place se systeme de notre côté pour assurer le bon fonctionnement de se nouveau programme commercial, merci de m'avoir entendu.
Tsar Stanislas I: Naturellement !


Suite au petit entretien, les convois s'arrêtèrent en ligne devant le Palais Impérial, la cérémonie allait débuté.
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Dans l'avion du premier ministre Peter Kibener, quelques heures avant le défilé :


Le jeune premier ministre était en train de boire de la limonade tranquillement, l'air reposé, se demandant néanmoins comment se passerait avec les autres dirigeants qui allaient venir sur place.

(?) : N'oublie pas d'établir des relations et de surtout bien rester sur tes gardes.

C'était sa femme, la princesse Yuna Pendragon, qui lui fit la remarque.

Peter Kibener : Je sais, je sais....

Yuna Pendragon : On n'est jamais assez prudent pour *ta* sécurité, tu le sais particulièrement.

Ricanement du dirigeant, le culot venant de sa part pensa-t'il.
Ils observèrent leurs deux jeunes enfants en train de se chamailler gentiment à côté. Il sourit.

Yuna Pendragon : De plus je n'aime pas te savoir seul autour de ces requins, je sais que tu veux seulement notre sécurité mais...

Peter Kibener : Je me débrouillerai bien seul là-bas, pas d'inquiétude ma kalon.


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Quelques heures plus tard...

Dans la tribune, le Premier Ministre regardait attentivement le défilé, les soldats et les blindés offrait un spectacle magnifique pour les yeux.

Patrick aurait sûrement été inspiré par cette scène pour ses écrits. se disait-il.

Sa pensée fut interrompue par Alexander Jükov qui invita lui et les autres dirigeants à regarder sur leur droite pour voir la démonstration d'un canon mesurant plus de 100 mètres....
Attendez, 100 mètres ?
Il n'a pas eu le temps d'avaler l'information que le tir du canon eu lieu, un bruit assourdissant eu lieu. Ce qui le prit au dépourvu d'un coup.
Kaoc'h, Eh bah, le Tsar a décidé de sortir le grand jeu, j'aurais dû prendre des boules de quies... s'amusa t'il à se dire.
Il regarda autour, les autres dirigeants furent aussi tout autant surpris.

Après cela, Alexander Jükov les invita tous à rejoindre les convois pour rejoindre la cérémonie au palais impérial. Peter Kibener s'installa dans le convois spécialement pour lui et sa famille. Sa femme l'accueillit avec un sourire.

Yuna Pendragon : Alors ? Tu as pu discuter ?

Il souffla.

Peter Kibener : Non, j'ai pas eu l'occasion ni même l'envie d'ailleurs, mais ça va être plus amusant au palais.

Yuna Pendragon : Qu'est-ce que tu espères ?

Peter Kibener : Il faut qu'on arrive à établir des relations amicales avec les monarchies présentes. J'aimerais aussi qu'on puisse marchander notre pétrole et nos ressources minières. Voilà tout.

Ils continuèrent à discuter tranquillement. Même si à la fin Peter Kibener se mit à admirer le paysage de la ville kartienne.
Après quelques temps, il arrivèrent au palais nouvellement construit.
Un garde les invita à sortir du véhicule.
Les enfants arrêtèrent leurs chamailleries et se mirent à être calme et ordonné. De manière assez cérémonielle, la jeune famille sort du véhicule, avec tout autour des journalistes qui prenaient des photos sans s'arrêter. Il se prépara mentalement à rentrer dans ce palais absolument immense avec toute la multitude de monde à l'intérieur. Il s'amusa à espérer que son garçon et sa fille ne feront pas trop de bêtises à l'intérieur.
Tout en se déplaçant vers le palais il murmura à sa femme.

Peter Kibener : Bon c'est la que ça va devenir plus sérieux...

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Les différents convois étaient alignés en face du Kremlin, les dirigeants des diverses nations sortirent un à un de leurs véhicules. Tous furent émerveillés par la beauté de l'architecture du Palais, des drapeaux de l'Empire flottaient dans les airs, balayés par le vent, il était possible d'en apercevoir partout. Egalement, des militaires de la 3ème brigade de la 4ème division du 1er corps d'armée étaient présents, sans doute les meilleurs de tout Karty. Ces soldats saluaient les dirigeants, se tenant fièrement, droits et alignés. Alexander Jükov capta l'attention des délégations et dit:

Alexander Jükov: Mesdames, messieurs, vous vous trouvez devant le nouveau Palais Impérial du Saint Empire de Karty. C'est ici que le gouvernement résidera, remplaçant l'ancien KaiserPalast.

Parallèlement à son discours, des militaires de la Garde Impériale s'avancèrent, tous munis d'instruments.

Alexander Jükov: Désormais, j'ai l'honneur de vous présenter la Garde Impériale que voici. Orchestre militaire réputé de l'Empire, nos braves soldats vont vous joués notre hymne, symbole de l'inauguration du Kremlin, et symbole de la défaite communiste dans ce pays.


L'hymne joué, l'inauguration du Kremlin venait de commencer, le Tsar prit la parole.

Tsar Stanislas I: Vous, dirigeants de nations alliées au Saint Empire de Karty, êtes présents pour, non pas l'inauguration d'un simple palais, non, mais pour assister à un vrai tournent pour l'Empire de Karty. Et, pour cela, je vous remercie tous, sincèrement. Le Tsar marqua une pause. Le Kremlin est désormais, sans aucun doute, le plus grand symbole de Karty, représentant tout d'abord l'Union Nationale, qui a triomphée de la peste rouge, certes, mais aussi représentant du peuple Kartien, et, symbole de notre éternelle et glorieuse armée.

Le Tsar Stanislas I continua son discours, qui se solda par des applaudissements des dirigeants présents, le Kremlin était officiellement terminé.

Kremlin

Le Tsar, après avoir terminé son discours, invita les dirigeants à se rendre à l'intérieur du Kremlin.

Tsar Stanislas I: Bien, je vous invite désormais à venir à l'intérieur du palais, il gèle à pierre fendre.

Les dirigeants furent donc invités à se rendre dans le Palais, puis, furent conduit dans une salle de réception. Il était désormais temps de relâcher la pression, les dirigeants pouvaient parler entre eux autour d'un buffet.


Le Tsar décida de se diriger vers le représentant du Saint Empire Menkelt.

Tsar Stanislas I: Mes salutations à vous !

Le jeune premier ministre menkien se tourna vers le Tsar et se mit à sourire.

Premier ministre Peter Kibener: Mes salutations à vous aussi votre majesté ! Vous avez les salutations de mon Empereur ! Malheureusement sa majesté n'a pas pu venir car une maladie s'est emparé de lui. Merci d'ailleurs pour l'accueil.
Tsar Stanislas I: Naturellement, sa majesté va s'en remettre ?
Premier ministre Peter Kibener: Fort heureusement oui, il est solide.
Tsar Stanislas I: Tant mieux ! Le Saint Empire Menkelt se porte bien ?
Premier ministre Peter Kibener: Mieux depuis quelques temps, notre industrie souffle un peu... Comment se porte le Saint-Empire de Karty ?
Tsar Stanislas I: Je dirais, militairement, au vu de notre défilé. En effet, nous venons de lancer officiellement notre société d'armement, la Kartian Weapon Company. Dirigé par Alexander Jükov, que vous voyez juste là-bas.

Peter Kibener se tourna vers Alexander Jükov tout en écoutant le Tsar.

Premier ministre Peter Kibener: Vous m'en voyez ravi, je tiens d'ailleurs à vous remerciez pour la vente de chars légers et de mitrailleuses lourdes à ma patrie.
Tsar Stanislas I: Naturellement, vous seriez intéressé par d'autres types d'armements ?
Premier ministre Peter Kibener: Eh bien, je dois vous avouer que nous serions bien intéressés par des mortiers légers et des lance-roquettes si possible.

Le Tsar Stanislas I appela Alexander Jükov, Ministre de la Défense Nationale et chef de la Kartian Weapon Company.

Tsar Stanislas I: Sieur Alexander Jükov, je vous présente le Ministre du Saint Empire Menkelt, qui désire faire appel à votre société.
Alexander Jükov: Je vous écoute.
Premier ministre Peter Kibener: Bien le bonjour monsieur Jükov, nous sommes intéressés par vos mortiers légers de cinquième générations et vos lance-roquettes de sixième génération.
Alexander Jükov: Eh bien voilà qui est direct, entendu, de plus, votre nation vient de passer au stade de client régulier, vous bénéficiez d'une réduction.

Le Premier ministre lui tendit la main pour la serrer.

Premier ministre Peter Kibener: Je vous remercie bien pour ces réductions monsieur Jükov. Sachez que tout le plaisir est pour moi.
Alexander Jükov: Tout le plaisir est pour moi.
Tsar Stanislas I: Bien ! Je vous propose de parler d'accords, qu'en dites vous ?
Premier ministre Peter Kibener: Allez-y, qu'avez vous donc à proposer votre majesté ?
Tsar Stanislas I: Tout d'abord, je propose d'effectuer un entraînement militaire, qu'en dites vous ?
Premier ministre Peter Kibener: Excellente idée ! Je vous propose un entrainement conjoint avec nos Bagadoù Menez, qui sont nos troupes de montagnes.
Tsar Stanislas I: De notre côté, je peux vous proposer un entraînement avec l'Eclair de la Faucheuse, 1ère brigade de la 4ème division du 1er corps d'armée, c'est les snipers d'élites que vous avez vu défilés.
Premier ministre Peter Kibener: Qu'il en soit ainsi ! Je pense que nos Bagadoù Menez vont prendre plaisir à coopérer avec vos snipers d'élites de la 1ère brigade.
Tsar Stanislas I: Je n'en doute pas ! Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Premier ministre Peter Kibener: Je vous propose que ça se passe chez nous, en terre Menkelt dans nos montagnes.
Tsar Stanislas I: Cela pourrait être fort enrichissant, il me vient une idée. Que diriez vous d'un match amical ? Nos soldats pourraient en tirés parti.
Premier ministre Peter Kibener: Pourquoi pas après tout ! Nos armées seront enrichis par les différences expériences des uns et des autres.
Tsar Stanislas I: Cela sera fort enrichissant !
Premier ministre Peter Kibener: C'est parfait alors ! Je vous propose d'aller nous servir au buffet dans le palais !
Tsar Stanislas I: Voilà une bonne idée, je vous propose de goûter à notre schnaps, alcool réputé de l'Empire, qu'en dites vous ?
Premier ministre Peter Kibener: Volontiers !
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Après avoir terminé sa discussion avec le Ministre du Saint Empire Menkelt, le Tsar Stanislas I alla vers la dirigeant de l'UC Sochacia.

Tsar Stanislas I: Mes salutations à vous Limollac Hermaris, dirigeant de l'UC Sochacia.
Limollac Hermaris : Mes salutations Tsar Stanislas I, c'est un honneur d'être en Karty.
Tsar Stanislas I: Tout le plaisir est pour moi, avez-vous fait bon voyage ?
Limollac Hermaris : Agréable, je dois l'admettre. Nous avons pu observer la beauté de votre terre depuis le ciel, et je dois dire que cela répond à plus que répondu à mes attentes. La reine Limollac Hermaris rit timidement.
Tsar Stanislas I: Vous m'envoyez flatté, mais dites moi, vos civils qui ont subis la tempête de sable s'en sont sortis ?
Limollac Hermaris : Nous avons malheureusement subit des pertes, humaines et matériels, désastreuses pour notre nation. 83% des maisons sont inhabitables et, au moment où je vous parle, les habitants et bénévoles s'efforcent de reconstruire le village. De plus, 7,2% de shadowfeniens sont décédés lors de la tempête, une perte tragique pour ce village si paisible et conviviale. Fort heureusement, l'aide de vos militaires lors de la tempête nous a été très utile. Nous espérons que la cérémonie au Palais Royal leur a plu.
Tsar Stanislas I: Il va de soi que l'Empire vous aide en tant de crise, il est triste de voir que votre nation subit des pertes de ce type. Si vous le voulez, nous pourrions envoyé des vivres et du matériel par avion, qu'en pensez vous ?
Quant à la cérémonie du Palais Royal, j'ai eu de bons retours du Général Alexeï Balka.
Limollac Hermaris : Votre aide ne peut être accepté qu'avec plaisir, il va de soit que l'UC Sochacia sera prête à vous aidé en retour.
Tsar Stanislas I: Notre but n'est pas d'obtenir une dette de votre part, il va de soi que nous nous aidions entre alliés. Ainsi, nous pourrions vous envoyer une dizaine de bulldozers de première génération, une centaine de camions de transports de deuxième génération, ainsi que des vivres, le tout par avion qui atterrira à notre aéroport militaire.
Limollac Hermaris : Nous vous en serions fortement reconnaissant et l'ensemble de Sochacia Ustyae Cliar vous en remercie.
Tsar Stanislas I: Naturellement ! Je me dois de souligner votre tenue qui est ravissante.
Limollac Hermaris : Je m'en vois flattée, permettez-moi de vous retourner le compliment.
Tsar Stanislas I: Je vous en remercie, mais ma tenue est, disons, militaire. Le Tsar rit légèrement. Mis à part cet incident climatique, l'UC Sochacia se porte bien ?
Limollac Hermaris : Tout se passe pour le mieux. Et pour vous ?
Tsar Stanislas I: Pour l'Empire, c'est une période de changement constant. La cérémonie le montre, la nation se tourne vers l'orthodoxie, la partie russe du territoire s'impose, enterrant l'ancien régime du défunt Kaiser Van Blonski.
Limollac Hermaris : Un avenir prometteur vous attend alors. Avenir auquel nous espérons pouvoir entretenir des relations bonnes et durables comme actuellement.
Tsar Stanislas I: J'y compte bien ! Qu'avez-vous pensé du défilé ? Vous a-t-il plu ?
Limollac Hermaris : En tant que nation étrangère, j'ai avant tout été surprise : une bonne surprise. Votre défilé, en plus d'être particulièrement spectaculaire, a été pour moi une source de connaissance quant à Karty.
Tsar Stanislas I: Là était notre intention. Nous avons su mettre en valeur nos atouts militaires, une sorte de démonstration de force en somme, notamment avec le Der Zestörer.
Limollac Hermaris : Nous espérons bientôt pouvoir vous présenter l'UC Sochacia sous nos plus belles traditions également.
Tsar Stanislas I: Cela serait fort enrichissant en effet. Voulez-vous organiser une rencontre dans votre nation ?
Limollac Hermaris : Pourrions-nous vous proposer un séjour en UC Sochacia ? Nous pourrions vous faire visiter les principaux endroits qui fondent la beauté de notre pays, goûter des plats traditionnaux et, si vous le souhaitez, loger dans l'un de nos hôtels les plus quoté.
Tsar Stanislas I: Avec joie, un peu de vacances ne ferait pas de mal.
Limollac Hermaris : Je vous enverrais, dès mon retour, une missive pour officialiser cela.
Tsar Stanislas I: Avec grand plaisir ! Pour ce qui est de la base militaire Kartienne sur votre sol, les habitants s'y sont faits ?
Limollac Hermaris : Il est vrai, mais notre rapprochement en amont a sûrement du les rassurer.
Tsar Stanislas I: Vous avez sûrement raison. Afin de continuer sur cette lancée, que diriez-vous d'effectuer un autre rapprochement diplomatique ?
Limollac Hermaris : Cette démarche est tout à fait envisageable, je peux vous proposer d'en parler davantage lors de votre venue. Par cette même occasion, vous découvrirez le Palais des Reflets, rénové il y a peu.
Tsar Stanislas I: J'espère que ledit palais sera à la hauteur de mes attentes, au vu de votre description.
Limollac Hermaris : Je n'en doute pas. De plus, vous aurez le privilège d'être la première nation étrangère à y pénétrer.
Tsar Stanislas I: Je suis donc impatient ! Permettez moi de vous présenter ma sœur, Princesse Lüna.
Princesse Lüna: Bien le bonsoir.
Limollac Hermaris : Princesse Limollac Hermaris fait une bref révérence, je suis honoré de faire votre connaissance. Si je puis vous permettre, votre beauté est sans pareille.
Princesse Lüna: La Princesse fit une révérence en retour. Je vous retourne le compliment, à qui ai-je l'honneur ?
Limollac Hermaris : Limollac Hermaris, reine de Sochacia Ustyae Cliar. Je suis ravie de faire votre connaissance. J'ai dans l'espoir de vous revoir également.
Princesse Lüna: Enchantée, j'ai entendu parler de votre nation. J'espère également vous revoir.
Limollac Hermaris : Naturellement. Si vous me le permettez, je me dois de vous laisser pour le moment. J'espère vous revoir avant mon départ.
Princesse Lüna: Au revoir.
Tsar Stanislas I: Au plaisir de se revoir en UC Sochacia !
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Les dirigeants de la Manche Silice décident de se diriger vers le tsar Stanislas I, dès la fin de sa discussion avec Limollac Hermaris de l'UC Sochacia. Firmino Costa est le dirigeant dominant du triumvirat, il porte un regard soupçonneux sur Stanislas I, en effet, il est hostile aux Empires de manière générale. Cela dit, il sait pertinemment que l'on ne peut pas se projeter sereinement avec un voisin capable de vous causer du tort au quotidien.

Firmino Costa: Mes salutations à vous Tsar Stanislas, comment allez-vous ?
Tsar Stanislas I: A merveille et vous ?
Firmino Costa: Très bien, si vous le voulez bien, je vous propose d'aborder des sujets plus intéressants et de mettre fin à ces formalités.
Tsar Stanislas I: Bien, je vous écoute.
Firmino Costa: Sachez que la Manche Silice se considère comme un pays pivot. Nous sommes tournés vers l'ouest de l'Eurysie et avons un autre pied à l'est. Aussi il est déterminent pour nous de conserver une relation cordiale avec Karty.
Tsar Stanislas I: Cela me semble évident, oui.
Firmino Costa: L'accord trouvé sur les concessions pétrolière est un prémices favorable à l'intensification de nos relations. Nous sommes une Trépublique libérale. Lorsque nous traitons avec des systèmes étatiques semblables aux nôtres, les choses se passent de façon très simple, j'entends par là traité de libre-échange, discussion à la marge sur des domaines réservés, traité de non-agression voir même de coopération militaire, entente culturelle et partenariats globaux. Nous avons eu des expériences avec des régimes autoritaires. Nous savons trouver des accords et nous comptons le faire aussi avec vous.
Tsar Stanislas I: J'attends de voir le déroulement des choses sieur Firmino Costa.

Pour le monarque landrin, Vittorio IV, Stanislas I n'inspirait que peu de confiance. Il ne le considérait pas de son rang mais préférait le nouveau régime qu'il incarnait, susceptible de contrôler les forces déstabilisantes propres à ces États des Pojas et qui menaçaient le paisible équilibre de la Manche Silice. La question de la marine était assez irritante pour le monarque, les rejets réitérés de la diplomatie kartienne à l'égard des propositions de coopération pour la sécurisation militaire des côtes de Karty agaçait.

Vittorio IV: Permettez moi, excellence, de vous dire que l'on ne couvre pour ses côtes avec le seul recours à l'aviation et à l'infanterie. Il y a eu dans l'histoire de notre région des défenses héroïques et des sièges brisés mais pas à l'ère moderne, pas avec la puissance de feu ni la technicité des nouvelles flottes.
Entendez raison et ne faites pas du golfe que nous partageons un point de repère pour la piraterie internationale ou les armées opportunistes.
Tsar Stanislas I: Je vois que vous entrez dans le vif du sujet, mais je vais appeler quelqu'un de plus, qualifié, afin de répondre à toutes vos attentes sur la question militaire. Car, comme vous l'insinuez, mes stratégies ne sont peut être pas parfaites en raison de mes compétences dans le domaine, mais, je pense que le Ministre de la Défense Nationale va vous apporter des réponses.

Le Tsar Stanislas I, assez irrité de la remarque silicienne, fit signe à Alexander Jükov de venir s'intégrer à la discussion. Cela fait, il résuma brièvement les propos de Vittorio IV, et Alexander Jükov prit la parole.

Alexander Jükov: Mes salutations à vous, dirigeants siliciens. Permettez moi avant tout de me présenter, je me nomme Alexander Jükov, Ministre de la Défense Nationale, Président de l'Union Nationale aux côtés de sa majesté le Tsar, et enfin, chef de la Kartian Weapon Company. J'ai cru comprendre que le refus d'accepter une aide militaire de votre part sur la ZEE kartienne vous a déplu, en raison d'une crainte de piraterie. Alexander Jükov marqua une pause et dit: Néanmoins, je dois souligner le fait que, effectivement, une ZEE se défend par la mer, mais je dois vous rassurer que l'Empire est en mesure de protéger ce territoire, que ce soit par l'aviation ou par notre marine. Nous possédons bien assez de navire, comme une frégate ou des sous-marins de tous types, par là j'entends un sous-marin d'attaque et un sous-marin lance-missiles, par exemple. Du côté de l'aviation, notre cinquantaine d'appareils devraient amplement suffire, vous ne pensez pas ?
Je dois à présent vous faire connaître la politique kartienne, qui est très claire à ce sujet. Nous sommes formellement opposés à toutes présences militaires étrangères installées sur le long terme, nos citoyens réagiront assez vivement dès lors qu'ils apercevront des navires étrangers, qu'ils soient alliés ou non. Et c'est pour cela qu'aucune base militaire étrangère est installée sur notre sol, il est possible d'amener des militaires, mais pas sur le long terme. Bien, je pense avoir tout dit, avez vous des questions ?

Vittorio IV ne répondit rien et hocha la tête, Anselmo Martinez avait observé la conversation sans en dire mot. Il était le triumvir le plus en retrait, le moins en vue aussi dans le pays.

Vittorio IV: Nous ne devons pas trainer à signer ces traités sans lesquels nous ne pourrons pas construire le partenariat donnant-donnant auquel mes homologues aspirent. S'il n'y a pas d'échange économique et que nos marchés se construisent dos à dos, la défiance naîtra entre les populations frontalières.Nous tirons un bilan positif de l'interpénétration observable avec notre autre voisin, la Youslévie. Des youslèves vivent paisiblement et constituent d'importantes communautés. À l'inverse, des diasporas siliquéennes s'épanouissent sur le sol Youslève. Ce volume d'expatriés témoignent de la confiance mutuelle que nous nous témoignons. Nous n'envisageons pas une seule seconde affronter un jour nos frères youslèves. Vous avez la possibilité d'offrir une paix durable et la prospérité aux Kartiens et aux Siliquéens qui partagent une frontière.
Tsar Stanislas I: Je ne suis pas opposé à des traités commerciaux. Ce n'est pas que je n'aime pas discuter avec vous, mais je dois à présent converser avec Ismael Idi Amar.
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Voilier


(La veille de la cérémonie d'inauguration)

Au large de la côte Kartienne, un grand voilier monocoque en bois profite des risées du vent thermique de fin d'après-midi de la Mer Leucytalée. Le skipper met le cap vers le port d'attache, à une allure de grand largue, pendant que les équipiers installent le tangon, et hissent la drisse, pour déployer un majestueux spi asymétrique, aux couleurs bleu océan et or. Le voilier en question est un Swan 90, petit bijou des mers, c'est l'un des trois navires de la flotte officielle diplomatique de la République de Philoséa. Sur le pont, Alexis Pheidros, Stratège de l'Etat de Philoséa, s'entretient avec Théocharis Anaktoros, futur ambassadeur de la République de Philoséa à Karty, en fixant la côte.



Alexis Pheidros : Cher ami, nous ne sommes plus qu'à quelques dizaines de milles de votre avenir. Comment vous sentez-vous face à cette nouvelle étape ?

Théocharis Anaktoros : C'est une émotion partagée entre de l'empressement, de la fierté, et un grand sentiment de responsabilité vis à vis de notre nation, Monsieur.

Alexis Pheidros : Il s'agit en effet d'une noble mission que de représenter notre peuple et notre histoire dans l'une des toutes premières ambassades du pays. Vos années au Comité des Affaires Etrangères vous seront d'une grande utilité. Personne ne sait mieux que vous mener à bien des négociations pour le compte de notre pays sur la scène internationale.

Théocharis Anaktoros : Cette ambassade est spéciale, Monsieur. Karty et Philoséa sont liés par l'histoire depuis plusieurs siècles. En tant que diplomate, je ne peux que me réjouir de la volonté que vous avez affiché depuis le début de votre mandat de renforcer notre présence à l'international.

Alexis Pheidros : Il était temps, Théocharis, en effet. Toutes les nations qui seront représentées lors de la cérémonie de demain ont, d'une manière ou d'une autre, été influencées par la pensée thaliorienne et par les écoles antiques de philosophie de notre île. Aujourd'hui encore, nous recevons énormément de demandes d'étudiants et de chercheurs souhaitant s'installer à Philoséa pour étudier ou faire avancer la science. Et pourtant, on observe dans le même temps beaucoup de mouvements, de part et d'autre du globe, allant à l'encontre des principes fondateurs de notre république. En tant que berceau de la démocratie et de la philosophie, nous nous devions d'assumer notre influence culturelle et intellectuelle. Nous le devions à notre peuple. Notre devoir est de promouvoir nos idéaux, nos valeurs, 'Paix, Savoir, Nature', avec toutes les nations qui partagent un socle idéologique commun au notre.

Théocharis Anaktoros : Encore faut-il que nous ayons l'occasion d'échanger avec ces nations...

Alexis Pheidros : C'est tout l'objet de cette cérémonie, justement. Quatorze des plus grandes nations de notre planète seront représentées à cette cérémonie du Kremlin. Si l'objet de cet événement est évidemment de découvrir le nouveau palais royal et d'exprimer notre considération au Tsar Stanislas I, nous aurons également l'occasion d'échanger avec d'autres pays, qui, au moins, partagent notre amitié pour l'Etat de Karty. En parlant d'amitié, qu'avons-nous prévu comme cadeau ?

Théocharis Anaktoros : Un assortiment du meilleur Manouri de Démétrios Fétaïros, quelques bouteilles de notre meilleur Vino d'Hernos, et surtout, l'un des six exemplaires originaux de "La Marche de l'Esprit", oeuvre de notre philosophe fondateur Thalior, jusqu'à présent précieusement conservé dans la bibliothèque de Néria.

Alexis Pheidros : Du vin, du fromage et un texte philosophique. C'est toute notre île ! Je vous félicite, Théocharis.




(Le lendemain, au Palais Impérial)

Après sa discussion avec Ismael Idi Amar d'Antegrad, le Tsar aperçut la délégation de la nation de Philoséa, il se dirigea vers celle-ci et dit:

Tsar Stanislas I: Bienvenue en Karty messieurs !

Alexis Pheidros : Merci pour cet accueil chaleureux, Tsar. Quelle cérémonie ! Vous féliciterez votre orchestre de ma part. Je me permets de vous présenter Théocharis Anaktoros, grand diplomate philoséen, appelé à devenir le premier ambassadeur de notre pays à l'étranger, sur vos terres.
Théocharis Anaktoros : Enchanté de faire votre connaissance, Tsar Stanislas. Et merci pour cette invitation.

Tsar Stanislas I: Naturellement ! Avez vous fait bon voyage ?

Alexis Pheidros : Très bon ! Le vent d'Est nous a naturellement porté vers vos côtes. Et votre escorte terrestre jusqu'à Volkingrad fut parfaitement ponctuelle.
Théocharis Anaktoros : Le Stratège de l'Etat et moi discutions avant votre arrivée de votre cérémonie. J'expliquais que je n'aurais pas trouvé meilleure métaphore de votre devise nationale 'Patrie, Armée, Honneur', que cette procession.

Tsar Stanislas I: Vous m'envoyez ravi, en effet, notre défilé représente parfaitement notre devise. Comment se porte Philoséa ?

Alexis Pheidros : Philoséa a été durement touchée par les chaleurs cet été, mais la hausse du tourisme nous a permis de compenser financièrement la baisse des rendements agricoles. D'un point de vue académique, deux de nos chercheurs sont cette année encore lauréats pour le prix mondial de la recherche. D'un point de vue politique, et bien... je vais être tout à fait honnête avec vous, comme vous le serez avec moi, je l'espère. Si la première moitié de mon mandat s'est déroulée sans bouleversements majeurs, la flamme du nationalisme est en train de mettre discrètement feu à nos institutions politiques. Je crains que les prochaines années ne soient cruciales pour l'avenir démocratique de notre île.

Tsar Stanislas I: Je me réjouis sincèrement pour vos deux lauréats. Pour ce qui est de la montée du nationalisme, je pense que vous connaissez bien assez la politique Kartienne pour savoir que, le nationalisme est un élément clef de l'Union Nationale et donc, de deux tiers de l'électorat de l'Empire. J'ajoute que le nationalisme ne mettra pas nécessairement à mal une démocratie, enfin, cela reste mon avis.

Alexis Pheidros : Assurément. Je respecte le nationalisme de votre Empire, notamment car il est porté par votre peuple (ou deux tiers en tout cas), et surtout car c'est cet esprit nationaliste qui vous a permis, il me semble, de développer des infrastructures militaires auxquelles nous vous devons l'intégrité de notre île. Ce que je crains dans le cas de Philoséa, c'est que le sentiment nationaliste légitime des Philoséens, soit manipulé par des personnes très influentes, cherchant à faire un coup d'Etat et à briser notre démocratie.

Tsar Stanislas I: Vous avez raison, le nationalisme est différent selon le pays. Si un coup d'état adviendrait chez vous, nous serions prêts à défendre la démocratie.

Alexis Pheidros : Vous m'en voyez rassuré. Mais assez parlé de nous ! Bien que nous soyons ici pour célébrer l'inauguration de votre nouveau palais impérial, j'ai le sentiment qu'il y a quelque chose de plus important encore qui se déroule sous nos yeux. Comme un renouveau, un nouveau visage de l'Empire de Karty sur la scène internationale. Partagez-vous ce sentiment ?

Tsar Stanislas I: Eh bien oui, l'Empire est en phase de changement. Suite à la mort du défunt Kaiser Van Blonski il y a de ça deux mois environ, l'Union Nationale est venue au pouvoir. C'est une période de changement constant, l'orthodoxie notamment. De plus, la militarisation de Karty est à son paroxysme.

Alexis Pheidros : De nombreux bouleversements en effet. Thalior écrivait que la seule chose qui ne changera jamais, c'est le fait que tout change. Et si cette cérémonie est le reflet de ces changements, alors votre Empire a un avenir radieux devant lui.

Théocharis Anaktoros se mit en retrait et appela d'un geste un membre de la délégation philoséenne, qui se rapprocha avec une grande caisse en bois.

Théocharis Anaktoros : Pour honorer votre invitation, et sceller cette amitié renaissante entre nos deux nations, je vous prie d'accepter ces humbles présents qui portent en eux l'identité de notre île.

Le membre de la délégation philoséenne se joignit au groupe et annonça :

Membre de la délégation philoséenne : Pour son Excellence Stanislas I, Tsar de l'Empire de Karty : Dix bouteilles de Vino d'Hernos, grand cru 1987, accompagné de son assortiment de fromages de chèvre et de brebis, fabriqué par les mains de Démétrios Fetaïros, meilleur artisan de l'île, ainsi qu'un exemplaire original de 'La Marche de l'Esprit', du philosophe antique Thalior, restauré dans son intégralité en 2011.

Tsar Stanislas I: Eh bien merci à vous, voyons ça.

Le Tsar regarda le contenu de la caisse et fut particulièrement intéressé par le livre.

Tsar Stanislas I: Pouvez-vous m'en dire plus sur ce livre ?

Alexis Pheidros : Thalior est le plus grand philosophe de l'histoire de notre île, c'est l'un des principaux père de la démocratie eurysienne. Cet ouvrage, 'La Marche de l'Esprit', est la dernière trace écrite que nous avons de lui, avant sa mort vers -380. Il fut retranscrit par ses disciples en 10 exemplaires, 4 furent perdus au cours des siècles, et 6 furent restaurés par la République de Philoséa. Ce livre est un grand traité moral, sur le lien entre corps et esprit, sur les vertus du mouvement, et sur la nature du Bien. Il est étudié dans toutes nos universités, et j'espère qu'il saura vous inspirer autant qu'il a su inspirer les penseurs post-thalioriens. Nous avons demandé à nos interprètes de joindre à cet ouvrage un carnet comportant ses traductions, en russe, en allemand et en karta.

Tsar Stanislas I: Histoire passionante ! Je ne sais comment vous remercier.

Alexis Pheidros : Vous l'avez déjà fait avec cette invitation. Je sais que vous êtes sollicité de toute part, Tsar, mais puis-je vous poser encore une question ?

Tsar Stanislas I: Naturellement.

Alexis Pheidros : Comme vous le savez probablement, notre pays s'ouvre diplomatiquement depuis peu de temps. Cette cérémonie en est une occasion parfaite. Je serai donc ravi d'avoir vos éclairages sur la création de nouvelles alliances. Ainsi, ma question est la suivante : Y a-t-il, Tsar, des nations en qui vous placez personnellement une totale confiance, parmi les 16 présentes à cette cérémonie ?

Tsar Stanislas I: Oui bien évidemment. Le meilleur allié de l'Empire étant l'Antérinie, ici présente. Nous avons également Menkelt, Antegrad ou la Côte d'Assad.

Alexis Pheidros : Très bien, merci pour ces éclairages. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'échanger avec les dirigeants de l'Antérinie, mais cela ne saurait tarder. Y avait-il d'autres sujets que vous souhaitiez aborder avec la République de Philoséa lors de cette inauguration ?

Tsar Stanislas I: Oui. Que diriez-vous de lier nos aéroports ?

Alexis Pheidros : C'est une très bonne idée. Nous pouvons lier l'aéroport international de Polis-Helios (PHI) à celui de votre capitale. Cette liaison sera facile à mettre en place au vu de nos situations géographiques : relier nos territoires ne nous fait passer par aucun autre espace aérien réglementé que ceux de nos deux pays. Théocharis, voici votre premier dossier !
Théocharis Anaktoros : Avec plaisir, Monsieur.

Tsar Stanislas I: Parfait, je vous laisse concrétiser le projet par une missive. Autre chose ?

Alexis Pheidros : Rien d'urgent. Grâce à nos ambassades respectives, nous saurons continuer ces discussions quand il le faudra. Mais pour le moment, l'heure est à la célébration !

Tsar Stanislas I: Je vous laisse discuter avec les autres invités !

3060
Après avoir terminé sa discussion avec la Manche Silice qui fut quelque peu désagréable, le Tsar décida d'aller voir son homologue Antérien.

Tsar Stanislas I: Mes salutations à vous dirigeant d'Antegrad !
Ismael Idi Amar: Je vous salue Tsar Stanislas.
Tsar Stanislas I: Vous avez profitez de la cérémonie ?
Ismael Idi Amar: Bien sur elle était splendide.
Tsar Stanislas I: Ravi que cela vous ai plus cher allié, comment se porte Antegrad ?
Ismael Idi Amar: Ma nation se porte à merveille, nous avons réalisé plusieurs grandes avancées. Et la votre?
Tsar Stanislas I: Je dirais que la cérémonie résume comment se porte ma nation, militairement. C'est également un temps de changements, l'Union Nationale doit faire face à des défis comme la tournée vers l'orthodoxie, mais enfin, dites m'en plus sur ces fameuses avancées ?
Ismael Idi Amar: Notre marine est l'une des meilleures du continent, ce dont je peut me venter, une nouvelle génération de soldat va bientôt terminer son entraînement. Parallèlement, nous somme entrain de réaliser de nombreux exercices militaires de grande ampleur.
Tsar Stanislas I: Notre marine se développe à grande vitesse également, une frégate, un sous marin lance-missiles ont finit d'être construit, et un sous marin lanceur d'engin est à plus de la moitié de sa production. Pouvez-vous préciser ces entraînements de grande ampleur ?
Ismael Idi Amar: Nous avons réalisé de nombreux tests de missile qui ont été très fructueux, nous avons également réalisé des exercices militaires avec de nombreux chars et véhicules terrestres et aériens de l'armée.
Tsar Stanislas I: Voilà qui est parfait, comment se porte la base militaire Kartienne sur votre sol ? La population s'y est acclimatée ?
Ismael Idi Amar: Elle se porte très bien, la population s'y est vite habituée, et, vos soldat sont pris en charge par notre nation, ne vous en faites pas.
Tsar Stanislas I: Bien, très bien. En effet, le Général Dimitri Betchev ne m'a envoyé que des rapports fructueux.
Ismael Idi Amar: Parfait alors, puis-je vous proposer, dans la continuité des relations fructueuses entre nos nations, venir observer un test de missile dans notre nation ?
Tsar Stanislas I: Avec grand plaisir sieur Ismael Idi Amar.
Ismael Idi Amar: Parfait.
Tsar Stanislas I: J'aurais désormais un tout autre sujet à aborder, juste avant de discuter avec vous, j'ai eu affaire à la Manche Silice. Composée de trois dirigeants, une Trépublique en somme. Un des ces dirigeants m'harcèle de missives et demandes concernant un envoie de navires siliciens dans notre ZEE afin de la "défendre" sous prétexte d'une crainte de piraterie. Nonobstant, notre Empire est capable de protéger ses côtes, qu'en dites vous ?
Ismael Idi Amar: Cela ressemble à une excuse ridicule de la part de la Manche Silice.
Tsar Stanislas I: Nous sommes en accord sur ce point, avez vous autre chose à me dire ?
Ismael Idi Amar: Si vous le souhaitez je peux ordonner l'envoi de navire pour vous aider.
tsar Stanislas I: Contrairement à la Manche Silice, vos intentions sont saines, néanmoins, je me dois de refuser, nous ne sommes pas en tant de crise, mais nous ne manquerons pas de demander votre aide, au besoin.
Ismael Idi Amar: Très bien je respecte votre décision, n'hésitez pas à demander notre aide si besoin.
Tsar Stanislas I: Je n'y manquerais pas, mais je me dois de retourner la faveur. Pareillement, nos 10 avions de chasse présents à notre base sur votre sol sont à votre service.
Ismael Idi Amar: Je vous remercie encore.
Tsar Stanislas I: Naturellement. Ah et j'oubliais, la dirigeante de l'UC Sochacia souhaiterait vous parler.
Ismael Idi Amar: Très bien j'irai la voir.
Tsar Stanislas I: Mes salutations à vous.
3049
Louis d'Antrania attendit la fin de la discussion du Tsar avec son homologue Antérien, et se dirigea vers lui.

Louis d'Antrania: Bonjour votre Majesté, je dois dire que j'ai été des plus impressionné par cette démonstration de force, mon frère m'avait parlé de ce canon monstrueux mais je pensais qu'il avait exagéré, il s'est avéré que j'avais eu tort. Mais je manque d'élégance, comment se passe ces multitudes de rencontres ?
Tsar Stanislas I: Mes salutations ! En effet, le Der Zestörer porte bien son nom, l'Ours de Fer, mais je me dois de rappeler que vos ingénieurs ont participés à ce projet. Quant aux rencontres, elles me sont d'une grande utilité, avez-vous apprécié le défilé ?
Louis d'Antrania: J'ai pu constaté que les gardes du Saint Empire n'avaient rien à envier aux soldats antériniens. Les uniformes sont d'ailleurs d'un style très particulier que leur sied particulièrement bien et que j'en serai presque jaloux. Dit-il avec un charmant sourire.
Tsar Stanislas I: Vous me flatté, mais nous sommes en effet très fier de nos soldats. Permettez-moi de vous présenter la Princesse Lüna.
Princesse Lüna: Bien le bonjour.

Lüna

Louis d'Antrania: Impressionné par la beauté de la sœur du Tsar, Louis d'Antrania ne pu que la saluer.
Princesse Lüna: A qui ai-je l'honneur ?
Louis d'Antrania: Je suis son Excellence, Louis d'Antrania, duc de Saint Jean de Luz et pair de Sa Majesté Louis VI d'Antérinie, Empereur d'Antérinie, roi d'Afarée et grand duc d'Aleucie ainsi que directeur honorifique des compagnies commerciales nazuméennes.
Princesse Lüna: Enchantée de faire votre connaissance.
Louis d'Antrania: Je suis moi aussi ravi de vous voir, avez vous des titres en particulier ?
Princesse Lüna: Princesse Lüna, membre de la famille impériale et sœur du Tsar.
Louis d'Antrania: Un peu déçu, il se dit: en voilà une qui va pouvoir obtenir des titres Antériniens comme cadeaux de mariage. Bien, êtes vous catholique, Madame ?
Princesse Lüna: Je suis chrétienne et croyante.
Louis d'Antrania: Il ne put s'empêcher de sourire, et se dit que c'était une bonne chose. Intéressant... fit il simplement. Il se demanda, comment lui faire comprendre mes objectifs de manière subtile et discrète. Et connaissez vous mon frère ?
Princesse Lüna: Oui, l'Antérinie étant un bon allié de ma nation, je me dois de connaître sa majesté Louis VI.
Louis d'Antrania: Mais l'avez vous déjà rencontré, de manière directe et non pas grâce à un simple portrait ?
Princesse Lüna: Je n'en ai pas eu l'occasion.
Louis d'Antrania: Tout cela est fort dommage, mais je pourrais vous en faire une description très détaillée.
Princesse Lüna: Je vous écoute.
Louis d'Antrania: L'Empereur est un charmant homme, de 25 ans environ, blond aux yeux bleus et relativement grand. Il est assez cultivé et très intelligent, il dirige un état parlementaire et moderne. Et il est pour l'instant célibataire.
Tsar Stanislas I: Le Tsar ayant compris les intentions de Louis d'Antrania, il s'adressa discrètement à sa sœur. Я думаю, он хотел бы поговорить с тобой о возможном браке, Луна.
Princesse Lüna: Un homme tout à fait charmant. Dit-elle en souriant.
Louis d'Antrania: Seriez vous prête à le rencontrer ?
Princesse Lüna: Cela me semble faisable, oui.
Louis d'Antrania: En revanche j'aimerai que vous me donner une date pour que la rencontre puisse se faire.
Princesse Lüna: Comme bon vous semble, je suis disponible tous le mois de Novembre. Dit-elle en souriant.
Louis d'Antrania: Soit, j'espère que mon frère pourra vous rencontrer le plus vite possible, une fois que la conférence de Velcal se termine.
Princesse Lüna: De même.
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La Présidente d'Icamie, dans une tenue cérémonielle mêlant influences occidentales et tropismes typiquement icamiens - tel qu'une imposante couronne de plumes colorées - profite d'une accalmie pour s'avancer vers le Tsar et lui adresser la parole

Anahí Ñasaindy: Bonjour, ô Tsar. Nous n'avons pas eu le plaisir d'être introduits. Permettez-moi de me présenter, je suis Anahí Ñasaindy, présidente de la République Fédérative d'Icamie, et permettez-moi de vous remercier pour l'opportunité offerte de nous rendre en votre pays. La cérémonie a jusque ici été des plus appréciables. Toutes mes félicitations !

Le Tsar Stanislas I fut assez surpris de la tenue de la présidente Icamienne. En effet, les plumes représentaient assez bien Icamie, un pays d'Aleucie.

Tsar Stanislas I: Je vous remercie présidente Anahí Ñasaindy, ce sont les premiers contacts entre nos deux nations. Il a été naturel de vous inviter afin de commencer à forger des liens solides entre nos nations.
Anahí Ñasaindy: Et je peux vous assurer que l'Icamie n'oubliera pas un tel geste. Notre pays a trop longtemps refusé de regarder au-delà de ses frontières et vers le vieux Continent par orgueil, mais il est que nous ne pourrons pas construire un avenir en Icamie sans nous tourner également vers l'Eurysie. Il y a un grand intérêt chez nous pour toute l'Eurysie, et votre Saint Empire en occupe définitivement une place importante !
Tsar Stanislas I: Je vous remercie pour l'attention que vous portez à ma nation, nous ferons de même. En parlant d'Icamie, comme se porte votre pays ?
Anahí Ñasaindy: Oh, vous êtes trop aimable !

Dans une démonstration typiquement icamienne, la Présidente Icamienne vient poser poliment une main sur l'épaule du Tsar, comme si elle parlait à un vieil ami.

Anahí Ñasaindy: L'Icamie se porte assez bien, si vous me permettez un brin d'autosatisfaction. Notre nation a exprimé son envie de renouveau par les urnes, et je pense pouvoir dire que la coalition qui m'a porté au pouvoir a pu leur apporter cela. Vous avez pu le constater vous-même, nos deux nations ne s'étaient jamais rencontrées auparavant, et l'économie de l'Icamie était moribonde. Mais nous nous ouvrons, nous évoluons, et nous essayons d'offrir à l'étranger autant que celui-ci nous offre, par ses opportunités commerciales. J'ai plaisir à penser que si nous ne pouvons encore égaler les prouesses techniques que j'ai pu voir défiler aujourd'hui, il existe en Icamie une joie de vivre et un sens de la fête qui peut permettre à tous d'éclaircir même la journée la plus moribonde !

Le Tsar fut surpris des manières icamiennes mais se prêta au jeu en se disant que c'était coutume.

Tsar Stanislas I: J'espère que votre nation réussira à s'ouvrir diplomatiquement et à relever le défi de la mondialisation. Vous dites vouloir égaler nos prouesses techniques qui sont passées durant notre défilé, Icamie voudrait se militariser ?

La présidente retire sa main, pour venir les joindre calmement devant elle

Anahí Ñasaindy: Oh ! C'est en effet l'un des nombreux défis que ma présidence aura à relever, oui. Autant au moins que son industrie civile, ou la création de son tissu d'instituts culturels pour permettre à tous de mieux découvrir et d'apprendre à apprécier l'Icamie comme l'Icamie à le faire des autres. Qu'avez-vous en tête, cher ami ?
Tsar Stanislas I: Eh bien, j'ai ouïe dire que votre nation serait plutôt, disons, pacifique. Je ne pensais pas que la militarisation soit un enjeu et un objectif pour votre belle nation. Bien que je ne peux qu'être en accord sur la militarisation, comme vous avez sûrement constaté.

Anahí Ñasaindy rigole quelque instant poliment, en se couvrant la bouche.

Anahí Ñasaindy: Oui, c'est un cliché qui a la vie dure sur l'Icamie. C'est vrai que nous avons dû nous séparer de notre armée à la fin de notre guerre avec l'Empire Listonien, bien avant même ma naissance. Une sombre affaire, assurément !.. Mais je peux vous assurer que notre histoire est surprenante par sa belliqueuse richesse. Le réarmement n'a pas véritablement été un enjeu jusqu'à récemment ... Mais mon cabinet a pu apprendre à ses dépens que le jour révèle les ambitions, bonnes comme mauvaises. Il est de mon avis que nous ne devons renouer avec l'héritage guerrier des Akahimes, si nous voulons pouvoir être prises avec sérieux sur la scène internationale.
Tsar Stanislas I: Je ne peux que vous appuyer sur la militarisation, c'est non sans dire que l'Empire est une puissance militaire incontestée.
Anahí Ñasaindy: Et bien voilà qui ne tombe certainement pas dans l'oreille d'une sourde. J'ai espoir que nous puissions trouver un terrain d'entente là-dessus à tout le moins, même s'il de mon avis qu'il faut penser la force militaire ne doit rester que le bâton soutenant le reste de la nation, pas son principal argument. Nous l'avons vu en Icamie par le passé, la force seule finit par mener les autres à vous percevoir comme une brute barbare.
Tsar Stanislas I: C'est bien vrai, la militarisation Kartienne est à double tranchant, je ne compte plus le nombre de fois où Karty a été traité d'état belliqueux. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes un pays diplomate, à l'appui de nos 30 ambassades.

La reine d'Akakor claque des doigts à l'évocation de la mention d'état-belliqueux, avant de reprendre à la suite de son interlocuteur.

Anahí Ñasaindy: Voilà ! Et vous pouvez vous féliciter de cela, mais vous avez vu la peur plus directe qu'une pile de métal peut provoquer à côté d'une pile de papier, même si celle-ci vous condamne contractuellement à bien pire !.. Cher ami, je pense que nous avons beaucoup à gagner de cela pour chacun. Je suis certain que le monde peut apprendre à apprécier votre Saint Empire au moins autant que l'Icamie a appris à le faire. Je pense qu'il faudrait trouver un moyen pour notre secteur culturel de collaborer avec Karty pour lui permettre de révéler les mensonges de ceux qui vous traitent de brute.
Tsar Stanislas I: J'apprécie vos paroles, mais, les nations qui traitent la mienne de belliqueuse ont juste peur. Je n'ai pas vocation à sauver les apparences sur ce domaine, le défilé que vous venez de voir parle de lui-même. Les nations ont peur de l'armée Kartienne ? Soit. Je ne désire que le bien de mon peuple, et ce que veulent les Kartiens est simple, une armée puissante.

La présidente acquiesce de la tête aux paroles du tsar.

Anahí Ñasaindy: Indubitablement. C'est compréhensible, et servir les ambitions de votre peuple est tout à votre honneur, même si je pense que parler de "sauver les apparences" est bien réducteur quand on fait face à la majesté de votre Saint Empire. Karty est son armée, oui, c'est indéniable. Mais Karty est aussi sa culture, ses traditions, ses valeurs ; son Histoire. Cela gagnerait à être connu. Enfin, cher ami, nul besoin de s'éterniser là-dessus, mais songez-y.
Tsar Stanislas I: Je suis amplement d'accord avec vous, Karty a une histoire bien ancrée, une culture, plusieurs peuples, mais les nations qui offensent la mienne sous un prétexte belliqueux ne voient que l'Armée Impériale. Mais je vous suis, inutile de s'attarder sur cela. Permettez-moi de vous présenter la Princesse Lüna.
Princesse Lüna: Bien le bonjour.
Anahí Ñasaindy: Oh ! Enchantée, Votre Altesse. Luna, Voilà un nom qui porte les meilleures auspices sous nos latitudes !
Princesse Lüna: Je vous remercie votre altesse d'Icamie. Lui dit-elle en souriant.
Anahí Ñasaindy: Je vous en prie, ne faites pas tant de manière, mon amie ! Je ne suis Reine que de la cité d'Akakor. Rien d'aussi grandiose ou palpitant que votre Empire !
Princesse Lüna: Ne vous sous-estimez pas très chère, vous restez la dirigeante d'une nation.
Anahí Ñasaindy: Très certainement, chère amie. Merci pour ces mots rassurants ! Mais dites-moi, avez-vous participé à l'organisation des festivités de ce jour ?
Princesse Lüna: Pas vraiment non, je n'ai pas l'œil du Tsar pour ce qui traite des affaires militaires. Elle rit timidement.
Anahí Ñasaindy: Ah ! Elle lâche un petit rire à son tour, un instant. Voyez qui se sous-estime, maintenant ! Elle se tourne vers le Tsar Enfin, excusez-moi Vos Altesses, j'ai déjà dû accaparer bien trop de votre temps en cette journée fatidique. Anahí Ñasaindy incline la tête en signe de respect Merci encore pour tout ! Maintenant, je vous prie de m'excuser, chers amis, esquisse-t-elle, en réajustant sa tenue d'un unique geste expert qui semble effacer les plis. Je me dois d'aller représenter l’entièreté de notre République Fédérative d'Icamie au buffet !
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Accompagnés de Margaret Campbell ainsi que de Llywelyn Aeron, le trio Présidentiel Broisien composé de George Margan, Alain Jardan et Anne Calepin entrent dans la majestueuse salle et se dispersèrent. Le Tsar venant de finir une conversation avec un de leur homologue étranger.

George Margan: Bien le bonjour à vous monsieur, et félicitation pour cette magnifique cérémonie.
Tsar Stanislas I: Mes salutations à vous ! Et merci, vous me flatté.
Alain Jardan: nous vous remercions également de nous avoirs invité malgré nos différents politiques.
Tsar Stanislas I: Naturellement, il serait idiot de vous ignorer sous prétexte idéologique.
Anne Calepin: Le geste est tout de même des plus louable.

Llywelyn Aeron se joint à la conversation.

Llywelyn Aeron: Enchantée monsieur, je n'ai pas encore eut la privilège de vous rencontrer, je suis Llywelyn Aeron, nouvelle ambassadrice broisienne en Karty.
Tsar Stanislas I: Ravi de vous rencontrer, j'espère que vous vous plairez en Karty.
Llywelyn Aeron: Ho mais je m'y plait, cela vas bientôt faire dix ans que je vit ici, j'ai la double nationalité car mon père est originaire d'ici.
Tsar Stanislas I: Eh bien, je l'ignorais.
George Margan: Je vous sent fatigué mon chère, quelque chose vous tracasse?
Tsar Stanislas I: Rien de bien particulier, j'enchaîne rencontre sur rencontre. Mais, j'en oublie mes manières, votre nation se porte bien ?
George Margan: Par ma foi on a connu pire, notre économie est plus ou moins stable, cependant nous enchainons un certain nombre de scandales internes à notre pays mais rien de bien méchant. Et vous? Je vois que l'on assiste à une puissante croissance dans de nombreux domaine concernant votre magnifique pays n'est il pas?
Tsar Stanislas I: En effet, l'Empire développe son armée et son réseau diplomatique à très grande vitesse. Nonobstant, nous faisons face à de nombreux défis, l'Union Nationale est arrivée au pouvoir il y a peu, et des changements comme la transition vers l'orthodoxie ou la mort du Kaiser se font ressentir.
Alain Jardan: Evidemment, d'ailleurs notre gouvernement n'en n'a jusqu'à présent pas eut l'occasion mais nous vous présentons toutes nos condoléances face à cet acte atroce, jamais la violence ne devrait être toléré, même pour des idéologies politiques. Bien que je soit moi même du partis communiste, je peux vous assurer qu'une bonne partie de notre communauté vous soutiens.
Tsar Stanislas I: Je n'en doute point, mais la population ne sera pas de cet avis.
Alain Jardan: Quoi qu'il en soit j'espère que nos pays vont malgré tout pouvoir tisser un certain nombres de liens économiques, militaires et diplomatiques.
Tsar Stanislas I: Je l'espère.
Llywelyn Aeron: D'ailleurs, afin de concrétiser nos potentiels rapprochements, nous avions songé à ouvrir une ligne aérienne de Votre Capitale à la notre, ainsi nos populations pourrons directement en bénéficier, qu'en dites vous?
Tsar Stanislas I: Cela serait fort enrichissant, oui.
Llywelyn Aeron: Merveilleux, je vous recontacterais dans ce cas dans les prochains jours afin de discuter des modalités concernant l'ouverture de cette ligne.
Anne Calepin: En tout cas, ce fut un honneur de vous rencontrer Monsieur.

L'ensemble des représentants Broisiens acquiescèrent.

Anne Calepin: Cependant, je constate que vous avez encore de nouveaux arrivant à accueillir, nous devrions donc vous laisser à votre devoir. En tous cas une fois de plus merci pour cette invitation et ce fut un honneur. Dans un russe approximatif: Увидимся!
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