Posté le : 11 oct. 2024 à 18:32:47
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Dès lors l'arrivée de tous les dirigeants des diverses nations invitées, le Tsar Stanislas I salua globalement les délégations et dit:
Tsar Stanislas I: Mes sincères salutations à vous tous ! C'est avec honneur et enthousiasme que je vous remercie pour toutes vos réponses positives à nos invitations, vous avez nos remerciements, au nom du Saint Empire de Karty.
Après ce bref discours, le Tsar invita ses convives à rejoindre les convois respectifs, afin de rejoindre le lien de la cérémonie en quittant l'aéroport. Après l'arrivée du Ministre des Affaires Etrangères de l'Antérinie, le Tsar se réjouit de voir la présence de ses alliés. Ainsi, il invita la délégation Antérinienne à se joindre au convoi Kartien afin de discuter.
Tsar Stanislas I: Mes salutations à vous homologue Antérinien !
Le représentant antérinien était quelques peu surpris et meme impressioné par le tsar kartien, son frère lui avait parlé de cette sorte d'autorité naturelle qui s'émane du chef d'état mais il avait toujours cru que cela était exagéré, mais cette rencontre commence déjà à lui faire changer d'avis et il reconsidère déjà sa position vis à vis du tsar.
Valentin d'Antrania: Merci beaucoup votre Majesté. répondit le ministre antérinien sans rien laisser paraître.
Le Tsar fut agréablement surpris de la tenue du Ministre Antérinien.
Tsar Stanislas I: Tout d'abord, je tiens à souligner la magnificence de votre costume, je vois que l'Antérinie possède de bons tailleurs. Avez-vous fait bon voyage ?
Le représentant Antérinien ne pu s'empêcher de jauger la tenu du monarque, et il remarqua que l'uniforme des gardes lui seyait particulièrement bien.
Valentin d'Antrania: Je vous remercie, je ferais parvenir cette remarque à mon tailleur, vous souhaitez peut être un costume ? fit il avec un sourire que le tsar comprit Bien que le votre n'a rien à m'envier si ce n'est la couleur . rajouta t'il en souriant. Puis il dit, oui un excellent voyage, et l'accueil de la presse kartienne est remarquable, à ce que je vois d'ailleurs beaucoup de représentants sont invités ?
Tsar Stanislas I: En effet, l'Empire de Karty possède un vaste réseau diplomatique avec notamment ses 28 ambassades. Ainsi, plus d'une quinzaine de nations seront présentes à cet événement.
Valentin d'Antrania: Intéressant, à ce que je vois votre ministre des affaires étrangères est loin de manquer de travail, et votre Empire a l'air d'être "bien coté" sur la scène internationale. Rajouta t'il, heureux de faire un jeu de mot tandis que les banquiers souriaient discrètement et tentaient de ne pas se faire remarquer. Je suppose que la plupart des membres de l'Union sont bien évidemment invité ?
Tsar Stanislas I: Le Tsar sourit légèrement mais reprit vite son sérieux habituel. De l'Union Economique Eurysienne, il n'y a que votre nation et la Rimaurie. Hélas, les récents événements de contestation vis à vis de l'UEE ne jouent pas en cette faveur.
Valentin d'Antrania: Tout cela est bien malheureux et je trouve en effet dommage que nous soyons forcé de nous aligner sur l'Union aux dépens de l'indépendance et des intérêts de chacun... Espérons que cela change et que vous puissiez entretenir de tout aussi bons liens avec l'Union et l'Empire et pouvoir conserver l'indépendance kartienne sur les questions monétaires.
Tsar Stanislas I: Je ne peux qu'être d'accord avec vous, aussi malheureux que cela puisse être. De plus, les remarques sur l'Union se font de plus en plus ressentir au Conseil des Elus. Il y a quelques jours, le Président du Parti Impérial a décrété, suite à une question sur l'efficacité de l'UEE:
"Ce qui s'est démontré c'est sa capacité à causer des problèmes !"
Valentin d'Antrania: En effet la tournure que prennent les évènements m'inquiètent de plus en plus mais néanmoins je n'irai pas jusque là.
Tsar Stanislas I: Si j'y suis contraint, je ferais toujours passer l'Empire avant l'Union, mais nous n'en sommes pas là. Nonobstant, les récentes propositions comme l'Eury ont plus qu'envenimmer la situation, cela me consterne. Enfin passons, le Tsar sembla lassé de la situation de l'Union mais ne laissa pas paraître sa lassitude.
Valentin d'Antrania: Certes, vous n'ignorez pas pourquoi ces deux représentants du monde de la finance et de la Banque sont actuellement avec nous. Il pointa les banquiers Antériniens et ces derniers saluèrent le Tsar avec le plus de respect et de déférence possible.
Tsar Stanislas I: En effet, le Tsar tourna la tête et regarda les banquiers, puis dit: Que me vaut la visite d'hommes d'affaires Antériniens ? Le Tsar incita les banquiers à répondre et non le Ministre, afin d'évaluer à qui il avait à faire.
Matteo di Grassio: Le banquier, certes impressionné, savait que s'il perdait la face trop rapidement, les négociations se feraient à l'avantage des sociétés kartiennes, il prit la sage décision de paraitre sur de lui malgré quelques gouttelettes de sueurs qui dégoulinaient. Hmm... En effet Votre Majesté, nous sommes les représentants des deux principaux groupes bancaires Antériniens, le Groupe des Banques Nationales et des Caisses Épargnantes et le Crédit Communal, afin de présenter à votre ministre de l'économie un projet qui permettrait de resserrer nos liens et de renforcer nos positions dans le monde de la finance.
Tsar Stanislas I: Le Tsar garda son expression habituelle et dit:[/b] Je vous écoute, soyez plus, disons, précis ?
Matteo di Grassio: Vous connaissez tout autant que moi le rôle d'une banque, en effet elle doit fournir les clients en devises sur un laps de temps plus ou moins long et ce dernier s'engage à rembourser son emprunt avec des petits suppléments appelés intérêts, et nous pensons que nous pourrions nous allier, en quelques sortes avec les banques kartiennes, pour pouvoir financer les états surendettés en échange d'intérêts et cela pourra, je l'espère, s'avérer des plus productifs et lucratifs. [i]Mais cet exposé lui fit craindre une remarque assassine du monarque kartien.
Le Tsar Stanislas I sembla amusé de la situation, invita le Ministre de la Production Economique, Hermann Falaof, à prendre la parole.
Le Ministre, habillé d'un élégant costume noir, prit la parole:
Hermann Falaof: Je me présente, Hermann Falaof, Ministre de la Production Economique et chef de la Kartian Banking Establishment (KBE), principale banque de l'Empire. Je vous remercie pour votre leçon sur l'économie, dit-il d'un ton humouristique, nonobstant, je vous prie d'être plus précis sur l'intérêt et le but de ce projet.
Matteo di Grassio: Voyez vous, le monde est rempli d'incertitude et une soudaine chute des marchés boursiers, comme cela a été le cas en Antérinie récemment ou encore le risque de sombrer dans l'inflation poussent de nombreux étés à demander une aide économique pour se développer et retomber dans le positif, et seuls quelques instituts bancaires comme la Banque Princière de Castelage peuvent en profiter, c'est pour cela que nous devrions allier une partie de nos ressources financières pour pouvoir gagner de l'importance et offrir des prêts plus importants et par consèquent plus rentables... Il fit, d'ailleurs, cet exposé avec un sourire crispé et il était facile de deviner que ce petit entretien commençait à le lasser, mais il tentait de ne rien laisser paraitre.
Hermann Falaof: Je vois. Néanmoins je me dois de, encore une fois, demander des précisions. Comment se concrétiserait ces aides ? Comment les revenus seront distribués ? Nos sociétés vont-elles prendre un nom sous une enseigne commune ? A quels pays favoriserons nous lesdites aides ? Hermann Falaof tenta de déstabiliser son interlocuteur afin de déceler une éventuelle faille dans ce projet. En effet, la vérité sort lors d'un moment de pression.
Matteo di Grassio: Je comprends parfaitement vos doutes et vos hésitations, je pense que nous devrions former une sorte de confédération bancaire, c'est à dire des banques qui financeront ensemble un état tout en conservant leur indépendance, les clients (qui peuvent etre des personnes morales ou des états) seront quant à eux évalués en fonction d'un barème se basant sur des critères sociaux (à qui profitera cet invessitissement) et écologiques (sera t'il trop polluant) et éthiques (ne mettrai t'il pas la vie humaine en danger) afin d'éviter de financer des régimes génocidaires comme le Diambée, par exemple... Déjà ce dernier se sentait craquer et implorait du regard, le plus discrètement possible, le frère de l'Empereur mais ce dernier restera impassible.
Hermann Falaof: Je comprends, mais, je ne peux m'empêcher de trouver que, vous semblez ne pas croire en ce projet. J'ai comme l'impression que vous n'êtes pas à l'aise dans votre projet ?
Luigi Musso: Bien plus confiant et sentant que son collègue risquerait de craquer face à l'impitoyable pression des kartiens, il prit la parole avec calme et majesté au grand soulagement de l'autre banquier qui aura tout le temps pour retrouver ses esprits. Bien, soyez assuré Monsieur le ministre que nous croyons ferment en ce projet, sinon, nous n'aurions pas pris la peine d'assister à l'inauguration du palais meme si cela nous honore. Ajouta t'il à toute vitesse, sentant le regard inquisiteur du tsar se tourner vers lui-même. D'ailleurs nous avons contacté plusieurs instituts bancaires différents pour démultiplier nos chances, c'est que voyez vous mon collègue a toujours été impressionné par les hommes d'états et il préfère les actionnaires aux tsars.
Louis d'Antrania: J'espère que cet entretien a été concluant et que vous saurez vous montrez indulgent face aux banquiers, car j'entrevois déjà de magnifiques tours en bulbes. Il tenta en effet de changer le sujet de la conversation car il craignait une autre question assassine de la part du ministre kartien.
Tsar Stanislas I: Certes, je propose d'effectuer un entretien dans un endroit plus approprié et à un autre moment, ce bref échange nous a permis de nous faire une idée. Qu'en dites vous messieurs les banquiers ?
Les banquiers sourirent et attendirent avec joie le moment où la voiture s'arrêtera enfin.
Matteo di Grassio: Une conférence sera organisée à Antrania pour aborder plus en détail les moyens dont disposera cette organisation, les représentants occidaliens et poetoscoves seront aussi présents.
Les banquiers purent enfin souffler quand la voiture s'arrêta, le Tsar leur dit qu'il était temps de descendre.
Suite aux quelques minutes séparant le cœur de Volkingrad et l'aéroport international de l'Empire, les différentes délégations descendirent de leurs véhicules, et furent invités à se rendre dans une sorte de grande tribune. Après l'installation, Alexander Jükov, Ministre de la Défense Nationale, prit la parole:
Alexander Jükov: Bonsoir à vous ! Nous sommes réunis en ce jour à Volkingrad, certes pour célébrer le nouveau Palais Impérial, mais aussi pour assister à un défilé militaire, qui, je l'espère, vous montrera la puissance de notre nation.
Succinctement à l'allocution du chef des Armées, le défilé militaire commença. Des légions de chars d'assauts avancèrent en ligne droite, paradant fièrement dans la capitale, sous l'œil aiguisé des dirigeants alliés de l'Empire. C'était le 11ème régiment de la 2ème division du 1er corps d'armée de l'Armée Impériale, le meilleur régiment de blindés de l'Empire. Parmi ces chars, défilés les tous nouveaux prototypes de chars, développés par la Côte d'Assad et l'Empire de Karty. En même temps, des avions Falke III fendirent les cieux majestueusement, c'était les bijoux de l'Imperial Air Force. Parallèlement à cette parade aérienne, plusieurs centaines de militaires Kartiens paradèrent fièrement, foulant le sol d'un pas militaire. Parmi ces soldats, les 3 grands généraux de l'Armée, Dimitri Betchev, commandant de la base альфа, Ivan Krutöy, commandant de la base бета et Alexeï Balka, commandant de la base гамма. Généraux qui se trouvèrent à l'avant du 8ème, 9ème et 11ème régiments de la 1ère division du 1er corps d'armée. Après le passage de ces trois régiments, l'Eclair de la Faucheuse, 1ère brigade de la 4ème division du 1er corps d'armée, brigade contenant des snipers d'élites, passa devant les dirigeants.
Alexander Jükov: Je vous interromps dans ce magnifique moment pour vous demander de regarder à votre droite. En regardant bien, vous pourriez peut être apercevoir notre canon sur voie ferrée, qui est à environ 4 kilomètres, le Der Zestörer. Afin de vous faire une démonstration d'un tir de ce canon mesurant plus d'une centaine de mètres, il est nécessaire de regarder en cette direction. Afin d'apercevoir l'appareil, un écran filmant celui-ci est présent ici-même.
Les dirigeants tournèrent leur têtes vers la direction indiquée et furent surpris par la force du bruit du tir. Un son assourdissant, alors qu'ils étaient à plusieurs kilomètres de l'appareil.