12/11/2014
18:55:24
Index du forum Continents Nazum Kinagi

|ENCYCLOPÉDIE] - Kinagi

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I - Informations Générales




drapeau


Nom officiel : République démocratique de Kinagi
Nom courant : Kinagi

Gentilé : Kinagien, Kinagienne

Régime parlementaire : République parlementaire

Dirigeant actuel : Zephaniah Sitohang - Premier ministre

Langue officielle : Kinagien
Autres langues reconnues : Vimalais, Langues Aborigènes (en tant que langues secondaires), Fujiwans (en tant que langue historique)

Devise officielle : Unité, Paix, Espoir

Monnaie nationale : Tolar Kinagien (TOK)

Capitale : Takeraya

Population : 15.350.000 habitants

Composition communautaire : Hufu (65%), Vimalais (19%), Aborigène (16%)

Superficie : 30 125 km²


Rizières du village aborigène de Bingarra
rizière
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II - Territoire & Géographie



carte
Carte de Kinagi
9008
1) Villes




Généralités


Kinagi est en terme de démographie et de répartition de la population un territoire très contrasté. La population est divisée entre des petits villages communautaires vivant principalement autour de l'agriculture traditionnelle en rizière, et de grandes métropoles modernes apparues à la fin des années 80 avec l'augmentation démographique et qui sont en constantes croissance depuis les années 1992 avec la libéralisation de l'économie et son ouverture au secteur tertiaire. Aujourd'hui environ 55% de la population vit dans des villes de plus de 50.000 habitants et le pays dispose d'une densité de population moyenne de 509 habitants/km², avec des disparités énormes entre le sud et les région montagneuses qui sont uniquement habités par des petites communautés aborigènes, et le nord et le Bassin de Takeraya fortement urbanisés et particulièrement dense.

L'exode rural des années 90 suivant la chute du Régime a eu pour conséquence le déplacement de plusieurs centaines de milliers d'individus, principalement issus des bidonvilles agricoles vers les villes où des emplois mieux rémunérés commençaient à se créer. Dès lors une nouvelle catégorie de travailleur urbain s'est formée, un ouvrier intérimaire peu qualifié qui enchaine les emplois à faible durée en ville et qui retourne une ou deux fois dans l'année dans sa région d'origine pour participer aux récoltes en tant que saisonnier. Cette population s'est principalement installée dans des nouveaux quartiers aux abords des villes en reproduisant les infrastructures des bidonvilles agricoles. (voir section bidonville plus bas pour plus d'informations sur le sujet).





Takeraya


Population : 2.350.000

Composition communautaire : 73% Hufu, 17% Aborigène, 10% Vimalais

Région : Cekungan Tengah

Maire : Sutiono Liu (GéDé)

Superficie : 147km²

Densité de population : 15.986/km²

Centre ville Takeraya
Centre ville de Takeraya

La date et le contexte de création de l'actuelle capitale de Kinagi reste encore floue. Elle aurait été visiblement créée aux alentours de 1720 sur les ruines d'un ancien village aborigène qui aurait été décimé par la maladie. Ainsi Takeraya est d'abord née comme une communauté de pêcheurs profitant de l'abondance de poissons dans le fleuve Neji qui traverse aujourd'hui la ville. Au fil des décennies les pionniers se sont mélangés avec les communautés aborigènes survivantes des alentours ce qui a débouché sur la mise en place d'une réelle communauté Hufu.

Takeraya restera une ville moyenne peu importante durant les premières décennies d'indépendances, notamment à cause de localisation décentrée par rapport au nord, qui était le socle de la dictature vimalaise, mais également parce que la ville ne comportait qu'une petite communauté de ces derniers et une surreprésentation des Hufus et des Aborigènes. Mais cette dernière caractéristique la fera devenir, dans les années 1950, une ville centrale des mouvements anti-régimes qui y avaient souvent plus de libertés d'action que dans le reste du pays. C'est ainsi dans cette ville que se forme le PBB en 1968.

A partir de la fin des années 70 l'intensification du conflit entre le PPB et le pouvoir, la destruction des terres agricoles qui en découle ainsi que la répression du pouvoir dans les zones rurales provoque un exode particulièrement important d'Aborigènes et de Hufu vers Takeraya, qui est vue comme une ville plus sûre à l'écart des combats. Cette nouvelle population se masse dans des bidons-villes où règne la pauvreté, le crime et la maladie. Cette immigration interne liée au boom de population des Aborigènes des années 80 fait passer Takeraya d'une ville moyenne périphérique à la deuxième ville du pays, ce phénomène continuera avec les différentes autres vagues d'exodes ruraux, notamment celui des années 90 où plus de 120.000 personnes arrivent dans la ville en quelques années. La ville sera épargnée lors des 100 Jours Noirs grâce à la mobilisation de comités d'auto-défenses dans les quartiers qui empêcheront toutes tentatives de massacres.

Après la réédition du régime militaire vimalais les vainqueurs du conflit se réunissent à Takeraya pour discuter de la paix. La ville a été choisie pou accueillir les discussions de paix afin marquer la coupure avec le Régime, dont la capitale était Sugong, car elle n'avait pas été un lieu d’affrontement central, mais aussi car elle était sur le point de devenir la plus grande ville du pays. Ces arguments seront réutilisés au moment de choisir la capitale du pays, ce qu'elle deviendra officiellement en 1995 après la ratification du Traité de Takeraya.

A partir de 1995 des travaux sont fait pour améliorer la situation des bidonvilles, la libéralisation de l'économie permet à des sociétés immobilières de construire de manière plus rapide et de calmer la situation, c'est également à cette période que les premières tours sont contruites dans le centre-ville. Cependant tous les bidon-villes n'ont pas été détruits et on estime encore aujourd'hui que 1/10 des habitants de la ville vivent dans ce type d'habitation. Takeraya est donc une ville particulièrement inégale où le centre ville est assez riche, regroupant les institutions, les sièges d'entreprises et les grandes tours modernes, tandis que plusieurs centaines de milliers d'habitants vivent dans des bidonvilles séparés parfois par à peine quelques centaines de mètres à peine.




Sugong


Population : 1.250.000

Composition communautaire : 78% Vimalais 12% Hufus

Région : Mubo

Maire : Tanoto Jingguo (AM)

Superficie : 315km²

Densité de population : 3.968/km²

Palace de Sugong
Hôtel de ville de Sugong, ancienne résidence du Président durant le Régime des Vimalais


Sugong est la plus vieille ville, hors communautés aborigènes, de Kinagi. Elle a été fondée dans les premières années de la colonisation fujiwane, en 1705, comme point central du pouvoir et comme un des lieus de débarquement des prisonniers. Ainsi à l'inverse de la plupart des autres villes qui se sont construit de façon autonome grâce au travail des pionniers, Sugong a été en partie construite directement par les autorités fujiwanes, qui ont d'ailleurs maintenue une présence continue dans la ville jusqu'à l'indépendance de Kinagi, ce qui explique son importance et son avance sur les autres villes durant la période fujiwane. Dès lors Sugong est marquée par une architecture et une organisation très semblable à celle que l'on peut trouver dans certaines villes fujiwane.

La ville étant en capacité de survivre seule, grâce aux ravitaillement venus du Fujiwa et aux premières communautés agricoles qui se forment dans le Nord n'a pas eu besoin de se mélanger à des communautés Aborigènes. De ce fait la ville était en écrasante majorité habité par des Vimalais, ce qui est toujours le cas aujourd'hui. Quand le Fujiwa quitte Kinagi en 1895 en laissant le pouvoir aux Vimalais c'est à Sugong que le régime s'installe, la ville dispose de toutes les qualités pour cela : elle est la plus peuplée du pays, elle se trouve au Nord où la population et l'économie est concentrée et est peuplé presque entièrement par la communauté au pouvoir.

Sugong sera un lieu central de la domination des Vimalais sur le reste de la population durant la période du Régime, la ville sera totalement interdite aux Aborigènes et les Hufus seront limités à habiter dans certains quartiers éloignés du centre-ville et des lieux de pouvoir. L'urbanisme de la ville est mis au service du régime : la ville est agrandie au maximum afin de séparer de plusieurs kilomètres les quartiers de communautés différentes, les institutions sont placées dans des quartiers où les routes larges permettent d'éviter l'installation de barricades ou autres outils de blocages et les accès aux services publics sont fortement différenciés en fonction de la communauté présente dans le quartier. Sugong représente ainsi un des exemple les plus clair et voyant du fonctionnement de la ségrégation pendant le Régime des Vimalais.

Pendant la guerre civile la violence du régime augmenta dans la ville, il craignait que des membres du PBB s'infiltrent jusque dans la capitale afin de pouvoir mener un coup d'état. Des raids et des expéditions punitives de l'armée dans les quartiers hufus seront ainsi mis en place de façon régulières à partir du début des hostilités en 1968. Mais la ville sera régulièrement la cible d'attentats menés par le PBB, par exemple en 1972 des hommes ouvrent le feu sur le marché de la ville, en 1978 la maison du Ministre des Finances est plastiquée tuant ce dernier ainsi qu'un de ses enfants et en 1983 15 personnes sont tués dans une attaque à la voiture piégée.

En 1992 la ville est le théâtre du coup d'état de l'armée contre le gouvernement et du début des 100 Jours Noirs. Les premiers massacres de cette sombres période se dérouleront à Sugong, 126 personnes sont tués dans un bidonville où aurait résidé des membres du PBB. La plupart des escadrons qui commettront les massacres anti-aborigène dans le nord de l'île sont partis de Sugong. Finalement la ville sera assiégée et pilonnée par le PBB pendant 32 jours, avant sa réédition dans les derniers jours de la guerre. Plusieurs milliers de civils Vimalais seront tués dans le siège et le PBB incendiera plusieurs lieu du pouvoir comme le ministère des armées.

Après la guerre la ville est snobé par le gouvernement provisoire qui lui préfère Takeraya, devenue première ville du pays entre temps, qui est également plus représentative de la nouvelle réalité communautaire du pays et ne dispose pas de toute la symbolique historique attachée à Sugong. Les institutions présentent dans la ville sont désertés, les petites et moyennes entreprises quittent petit à petit Sugong pour Takeraya et de nombreux habitants, surtout les plus jeunes décident de partir vers la capitale, Sagan ou Namzon. Cette situation est vécue par les habitants comme une forme d'humiliation et de manque de respect envers cette ville historique.

Malgré la baisse de dynamisme des dernières années Sugong reste malgré tout une ville à l'image de sa communauté majoritaire : plus riche que la moyenne. Beaucoup d'habitants de la ville sont des descendants des grandes familles esclavagistes et gardent donc un patrimoine financier assez conséquent. Les entreprises des grandes familles Vimalaises ne sont généralement pas parties et profitent même de la situation pour renforcer leur contrôle sur la ville en rachetant à bas prix des terrains et des bâtiments entiers afin de les faire fructifier.


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