29/03/2015
06:04:33
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[Rosevosky & Polkême] Convocation de l'ambassadeur au Manoir-Dekete à Volvoda

Convocation de l'ambassadeur au Manoir-Dekete à Volvoda

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La Polkême était fébrile. Un mois ne s'était pas écoulé depuis son choix de se rouvrir à la diplomatie internationale et elle affrontait d'ores et déjà sa première crise. Sur des motifs vagues et jugés injurieux, la Rosevosky avait fait le choix de poster plusieurs centaines de militaires à la frontières ouest de la Pal ponantaise. Un prétexte, selon les experts, pour déclencher une escalade, et peut-être une guerre. "On ne masse pas autant d'hommes sur une si petite distance (moins de 60km) sans avoir une idée derrière la tête. A ce stade et sauf clarifications du gouvernement Rosevoskien, nous devons interpréter ce geste comme une provocation et une tentative d'intimidation."

Tout le monde avait en tête l'invasion récente de la Translavya par les communistes lorenziens. La Rosevosky, qui en partageait les idées socialistes, tenterait-elle de profiter de la proximité de son allié pour faire pression sur la Polkême ? Secrètement, la Couronne se tenait prête à convoquer en urgence ses Barons, dans le cas (à ce stade encore jugé peu probable) où les troupes rosevoskienne pénètreraient le territoire polk. Si une compagnie de hussard avait déjà été déployée sur l'initiative du Régent de la Pal, Volvoda se tenait prête à la renforcer autant que nécessaire pour repousser toute violation de son espace souverain.

Mais l'heure n'était pas encore à la guerre. Comme disait le député Pol Vol Kan (d'ailleurs présent), "il fallait laisser sa chance à la diplomatie". Les missions à la Guerre et à la Diplomatie (équivalent de ministères dans le système polk) avaient expressément convoqué le tout nouvel ambassadeur de Rosevosky au Palais-Dekete, le siège de la mission à la Guerre. Placé au cœur de Volvoda, il faisait partie de ces demeures prises par la Couronne lors de révolte de barons dans l'ancien temps, depuis transformées en bâtiments d’État et prêtées aux chambres. Le député missionné à la Guerre Géza Kiss serait leur hôte, on attendait le Rosevoskien de pied ferme.

La mission à la Diplomatie

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Dans l'ordre : la députée Eszter Vol Németh, Baronne de Buchka, le député Benjamin Pál, le député Kristóf Péter,
le député Pol Vol Kan, Baron de la Brann du nord et le député-mage Valentin Fehér.



La mission à la Guerre

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Dans l'ordre : le député Erik Vol Brime, Baron de Moskiev, la députée Petra Vol Kassel, Baronne de Lukanova,
le député Géza Kiss, le député Noel Fehér et le député-mage Szilveszter Bács.
L'ambassadeur de la République populaire de Rosevosky, John Karkass, arrive au Manoir-Dekete à Volvoda avec quelques minutes de retard, qu'il explique par le fait qu'il devait terminer de remplir de la paperasse. Il salue son hôte et s'excuse avant de commencer la discussion.

Alors, tout d'abord, mettons-nous d'accord sur les sujets à débattre. Si je suis ici, c'est évidemment pour discuter de la récente décision du chef d'État de mon pays, Klaus Annouil, de fermer et de militariser la frontière entre la République palponantaise et la République populaire de Rosevosky. J'ai reçu un document expliquant les raisons, dont je parlerai plus tard. Y a-t-il d'autres sujets ?
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Le député Pol Vol Kan prend la parole :

Aucun autre sujet plus urgent que celui-ci monsieur l'ambassadeur. Comme l'a exprimé notre Régent, la décision de masser des troupes à notre frontières pour une obscure histoire d'immigration (qui ne me semble par ailleurs pas si conséquente que cela) inquiète légitimement la Polkême. Nous parlons ici de plusieurs centaines de militaires sur une frontière ne dépassant pas les soixante kilomètres de long, c'est à dire qu'une seule voiture patrouillerait en deux heures. Un tel déploiement militaire nous oblige à interpréter la décision de votre gouvernement comme une menace ou une tentative d'intimidation ce que nous ne pouvons tolérer.

Par ailleurs vos déclarations à l'encontre du peuple Blême ont été jugées déplacées en l'état, faute de davantage de précision. Si c'est le terrorisme que vous craignez, sachez que nous sommes parfaitement disposés à travailler conjointement à vos services pour l'endiguer mais votre réaction disproportionnée envoie un très mauvais message en plus d'insulter à la fois tout un peuple, et toute la Polkême.
Tout d'abord, la militarisation de la frontière n'a pas pour but de provoquer une guerre ou de représenter une menace. Nous accusons simplement les croyances du peuple de la République palponantaise d'endoctriner la population avec des idées sectaires et absurdes, qui infantiliseraient les citoyens. Cela pose un problème pour notre peuple, notamment pour les jeunes, qui pourraient y croire et y consacrer du temps, au lieu de se concentrer sur leurs études, ce qui les rendrait ignorants. Ensuite, une autre raison est la fuite d'un général de l'armée qui a volé des documents. Il est donc logique qu'il tente de fuir vers votre nation, et nous devons empêcher cela.
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J'ai peur que de simples déclarations ne soient pas suffisantes, nous ne comprenons toujours pas pourquoi un déploiement aussi massif de militaires sur une frontière si petite. Cent hommes serait déjà beaucoup mais nous parlons ici de plusieurs centaines à vous écouter. Sa Majesté Valstimil Vol Drek souhaite obtenir des garanties de votre part.

Pour ce qui est des Blêmes, si vous possédez des preuves d'une tentative de leur part de déstabiliser votre jeunesse, n'hésitez pas à nous les transmettre, nous enquêterons en interne. La Polkême est parfaitement prête à collaborer dans la mesure de ses moyens avec ses voisins.

Convenez également que davantage de diplomatie aurait été bienvenue, je ne peux que cordialement vous inviter à nous informer désormais de ce genre de manœuvres à l'avance et ne pas nous mettre devant le fait accompli. Un tel déploiement de troupes à nos frontières, en l'absence d'explication crédible, est de nature à provoquer des incidents.
Je comprends et je peux vous proposer une solution. Nous limiterons la présence militaire à la frontière avec la République palponantaise à 70 soldats du côté de la République populaire de Rosevosky. En échange, votre pays devra signer un accord d'extradition en cas de passage illégal de la frontière, afin de renvoyer les fugitifs dans notre pays. Vous pouvez voir cela comme une coopération durable entre nos nations, visant à améliorer les relations diplomatiques. Le poste-frontière de Berozov restera le seul point de passage ouvert entre nos deux nations, mais nous retirerons l'obligation de posséder un bon d'entrée valide. Il faudra seulement un passeport et un visa. Nous maintiendrons l'installation du mur de grillage métallique surmonté de barbelés, mais nous promettons de détruire quatre des dix tours de surveillance installées. Cela vous convient-il ?
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Le député jeta un coup d'oeil en direction de Géza Kiss qui approuva d'un hochement de tête.

Une limitation de vos forces à nos frontières sera perçu comme un geste d’apaisement et rassurerait certainement Sa Majesté ainsi que tout notre peuple. Pour ce qui est d'extrader vos criminels, je n'y vois personnellement aucun inconvénient, il faudra que la loi soit examinée par nos parlements mais la Polkême n'a aucune doctrine en la matière qui contreviendrait à un tel accord.

Pour ce qui est du grillage, vous êtes bien libre d'aménager votre territoire comme bon vous semble. Côté polk il n'est pas dans nos priorités de mener de tels travaux mais si vous estimez nécessaire ce genre de protection, nous ne nous en offusquerons pas. Je vous demanderai en revanche de bien vouloir nous rendre la pareil et renvoyer d'éventuels migrants de notre côté de la frontière, au lieu de les abattre à vue comme des animaux. La garnison de Draculvoda peut parfaitement réceptionner les illégaux que vos soldats auront arrêtés sans avoir besoin de recourir à des effusions de sang blême.
Voici le pacte:

a écrit :
Pacte de Berozov

Article I
La république populaire de Rosevosky s'engage à limité sa présence militaire à la frontière Roseponantais à 70 soldats.

Article II
La République de Pal ponantaise s'engage à renvoyé toute personne de nationalité Rosevoskiènne traversants la frontière Roseponantais hors du poste frontière de Berozov illégalement.

Article III
La République populaires de Rosevosky s'engage à renvoyé toute personne de nationalité Pal ponantais/Blême traversants la frontière Roseponantais hors du poste frontière de Berozov illégalement.

Article IV
En cas de non respect du pacte des sanctions pourrons être effectué des deux côtés.

La république populaire de Rosevosky s'engage à respecté le pacte

S'engager[quote= ][center][b][size=3]Pacte de Berozov[/size][/b][/center]

[b]Article I[/b]
La république populaire de Rosevosky s'engage à limité sa présence militaire à la frontière Roseponantais à 70 soldats.

[b]Article II[/b]
La République de Pal ponantaise s'engage à renvoyé toute personne de nationalité Rosevoskiènne traversants la frontière Roseponantais hors du poste frontière de Berozov illégalement.

[b]Article III[/b]
La République populaires de Rosevosky s'engage à renvoyé toute personne de nationalité Pal ponantais/Blême traversants la frontière Roseponantais hors du poste frontière de Berozov illégalement.

[b]Article IV[/b]
En cas de non respect du pacte des sanctions pourrons être effectué des deux côtés.

[b]La république populaire de Rosevosky s'engage à respecté le pacte[/b] [/quote]

Il ne vous reste plus qu'à vous engager. Prenez votre temps. Dès que votre gouvernement approuvera le pacte, il vous suffira de nous le renvoyer, et nous commencerons à tout mettre en œuvre. Tant que nous n'aurons pas reçu le pacte, nous ne pourrons pas réaliser ce qui a été convenu durant cette rencontre. J'espère que vous comprenez.
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Bien je vous remercie pour vos explications. Nous allons étudier tout cela et vous le retourner rapidement dès que nos chambres et Sa Majesté se seront prononcées dessus. Monsieur l'ambassadeur, merci de votre présence, nous ne vous retenons pas plus longtemps.
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