11/11/2014
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Fiche de présentation

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16805

Fiche de présentation : AZUR


Généralités :



Nom officiel : Califat constitutionnel de l'Azur
Nom courant : Azur
Gentilé : Azuréens

Inspirations culturelles : Algérie, Yémen, Turkménistan, Afghanistan
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Azuréen (dialecte arabe du sud mêlé d'éléments turcs et persans)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : farsi (persan occidental), kurdique

Drapeau :
drapeau

Devise officielle : Il n'y a de Dieu que Dieu, et Muhammad est son Prophète.
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Diram

Capitale : Agatharchidès
Population : 71'340'200 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
L'Azur est un grand pays. Son histoire est longue et glorieuse. Ses richesses sont immenses et son avenir prometteur. Il tire son nom d'un mot persan, lazhward qui désignait la couleur des pierres précieuses (lapis-lazuli, azurite, émeraudes et turquoises) exploitées dans la région de Seylimsaray, capitale antique du pays qui prendrait plus tard le nom d'Azur.

Niché dans les Monts du Tigre, au coeur de l'Afarée, l'Azur est un Etat qui s'étend dans les montagnes du sud et dans le désert de l'est ; profitant de l'extraordinaire fertilité des oueds et des oasis, c'est un pays de marchands et de guerriers. Malgré l'apparente aridité de leur territoire, les Azuréens sont passés maîtres dans la collecte des eaux pluviales ; ces pluies orageuses, soufflées depuis les mers chaudes jusque sur les contreforts des montagnes, ravagent régulièrement la région en se précipitant en flots furieux qui inondent les vallées avant de disparaître, évaporées, absorbées dans les profondeurs des nappes phréatiques qui alimentent naturellement les oasis. Les Azuréens sont parmi les plus émérites agriculteurs et architectes au monde ; leur ingénierie pour le stockage et l'acheminement de l'eau, le rafraîchissement des demeures, l'irrigation des cultures est sans pareille. Cultivant des plantes aussi diverses que le riz, la datte, le manguier, la rose, le lin et le coton, la puissance agricole de l'Azur s'est bien vite révélée comme un pays de cocagne pour les commerçants et les caravaniers depuis l'Antiquité.

village
Village dans les Monts du Tigre, coeur historique de l'Azur.

Données actuelles :
L'Azur est un Etat moderne. Ses principales villes sont Agatharchidès, Sijilmassa et Nacre, des métropoles dynamiques reliées au reste du monde par le train et surtout les lignes aériennes de dirigeable. Dépourvu d'accès à la mer depuis 1802, son économie repose essentiellement sur l'exportation d'hydrocarbures, de riz et de produits de luxe, l'industrie aéronautique (longue tradition d'usage et de fabrication des dirigeables), le tourisme (nombreux monuments et sites historiques), et la production d'aluminium dans la région des Grands Barrages de Dariane. Le régime est parlementaire, avec une tendance à l'illibéralisme importante sous le Calife Kubilay.

Histoire (0 à nos jours) :
Adorateurs d'idoles, de dieux aux visages animaux, d'esprits et de djinns, les Azuréens tirent leurs origines dans les antiques peuples de Saba, auxquels les Arabes inculquèrent l'Islam, les mathématiques et l'usage de la monnaie. Plus tard, ils furent subjugués par les Altaïs, des Turco-mongols islamisés, qui s'emparèrent des oasis et des hautes vallées et installèrent le premier Etat de l'Azur, en l'an 1000. Ces Turco-mongols étaient de l'une des vagues d'invasion qui mit d'ailleurs fin à la République Banairaise, sur la côte nord du continent ; ils apportèrent d'importants éléments de la culture banairaise et turcique en Azur, et déclenchèrent les migrations des Assams vers l'occident et le futur Etat d'Esméa.

Le royaume Altaï pris le contrôle des riches territoires montagneux de l'Azur et installa sa capitale à Agatharchidès, l'une des plus remarquables cités de l'Heureuse Vallée de Syr. Il reprit les ambitieuses constructions des prédécesseurs païens. Les monuments et les ouvrages d'industrie fleurirent ; caravansérails et bains se multiplièrent, parallèlement à l'émergence de nouvelles filières commerciales, l'Azur devenant l'un des points principaux de la production de salpêtre, qu'on utilise pour la poudre à canon.

En 1700, le royaume Altaï d'Azur parvint à un raffinement et à une splendeur inégalées. Ses armées avaient soumis tous ses voisins ; son administration s'imposait à des frontières élargies. Agatharchidès recevait les hommages d'ambassadeurs du monde entier, recevant de ses domaines provinciaux et de ses colonies une richesse sans pareille. Le Sultan Mandragore contrôlait les routes commerciales et les gisements précieux ; il pouvait, au gré de sa volonté, interrompre les flux de marchandises qui approvisionnaient ses rivaux. Un à un, ceux-ci cherchèrent sa protection ; il devint un des plus grands Etats du monde, son armée redoutable inspirant crainte et respect.

Le déclin du royaume s'amorça au début des années 1800. Les excès de la richesse et de l'abondance, dénoncés par les imams les plus orthodoxes, caractérisaient la fin de la dynastie sultane. Le Palais s'ornait d'une multitude d'ouvrages d'art, de pièces d'eau surgies au milieu du désert. Les moeurs se mêlaient les unes aux autres, et bientôt, les prescriptions religieuses ne furent plus vraiment observées à la Cour. Dans le même temps, l'autorité se transforma en tyrannie. Les sécheresses de la fin du XVIIIème siècle entraînèrent un désastre social et alimentaire. Dans ses jardins luxuriants, le Sultan dépensait sans compter l'eau rare qui manquait aux cultures. Ressentiment et discordes progressèrent ; le fruit était mûr, il allait tomber. Par surprise, des armées eurysiennes entrèrent en Azur en 1799. Organisées en division, mobiles et équipées, usant de tactiques nouvelles, elles vainquirent la glorieuse cavalerie azuréenne, et mirent en déroute les troupes du Sultan Bayazide. La menace fut finalement repoussée, et l'ordre fut restauré, bien que de nombreux territoires, autrefois soumis à l'empire, s'émancipèrent.

La perte de ses colonies et de ses vassaux aurait pu signer le glas de l'Azur ; la caste des Altaïs, honteusement vaincue, s'accrochait au pouvoir et entraînait le pays entier dans son déclin. La Révolution de Safran se produisit alors, en l'an 1843. Contre la bureaucratie et le vieil état monarchique, la fine fleur de la société intellectuelle, alliée à d'énergiques partisans dont le nationalisme avait été dopé par l'intrusion Eurysienne, renversa le Sultan Bayazide. Le jeune guerrier, descendant du Prophète, Timour al-Rijal, conquis le pouvoir avec ses partisans et mit fin à huit siècles de sultanat turco-azuréen.

timour
Abd-al-Qadir Timur al-Rijal, premier Calife d'Azur, héros de la Révolution de Safran.

Le Califat fut proclamé, et la Promesse, texte politique fondateur de la nouvelle ère, fut proclamée. Elle résumait, en douze points, la philosophie de confréries orthodoxes et populaires contre lesquelles les Sultans avaient rageusement lutté. Elle garantissait, sur la base d'une interprétation rationnelle du Quran et de la jurisprudence islamique, les devoirs des gouvernants envers leurs sujets ; elle établissait, de fait, et d'une manière analogue à celle qui se déroula dans les Etats d'Eurysie, une séparation des pouvoirs, et l'amorce d'un parlementarisme bicaméral ; une haute chambre, le Conseil des Ulémas, rassemblait les clercs et le pouvoir religieux, garant de la Constitution de la Promesse ; une chambre basse, le Majlis, rassemblait des représentants du peuple.

Le Calife Timour s'éteignit en 1901. Il laissait derrière lui une théocratie constitutionnelle remarquable. Le 19ème siècle avait vu un vigoureux effort de modernisation en Azur. Les anciennes traditions furent bien vite balayées par de nouvelles règles, perçues comme plus orthodoxes et plus humaines. On transforma aussi, non sans heurts, la société. Certaines communautés s'exilèrent. L'armée fut entièrement modernisée. Les populations rurales furent déstabilisées par l'industrialisation. On construisit d'immenses barrages, destinés à dompter les crues torrentielles des orages qui s'abattent fréquemment sur les Monts du Tigre ; le paysage des oueds et des vallées en fut profondément modifié. L'accès à la mer étant perdu, le commerce menaçait de se raréfier ; l'Etat investit massivement dans le chemin de fer, et surtout dans les technologies aériennes. Un programme de ballons dirigeables vit le jour ; encore aujourd'hui, c'est un levier essentiel pour le transport des personnes et des marchandises à travers les immensités terrestres de l'Afarée.

Le nationalisme se développa, ainsi que l'expansionnisme. L'arrivée au pouvoir des Jeunes-Altaïs, en 1922, entraîna une politique agressive de l'Azur envers ses voisins ; celle-ci ne prit tout à fait fin qu'en 1977, avec la fin officielle de la dictature. Entre 1922 et 1977, le pouvoir fut concentré dans les mains du Vizirat, évinçant l'autorité du Calife et du Sérail, après le coup d'état de la faction Jeune-Altaï. Karaman Pacha, leader énergique de ce régime, prônait la sécularisation de la vie publique et la militarisation du pays, appelé à reconquérir son vaste domaine impérial de l'ère médiévale. Plusieurs conflits émaillèrent la dictature de Karaman Pacha, qui se soldèrent d'abord par des succès, puis par des débâcles ; la popularité du leader s'affaissa alors, et des révoltes éclatèrent. Sous Hamid Pacha, qui succéda à Karaman en 1961, l'Azur négocia avec ses voisins ; la priorité du gouvernement redevenait le contrôle de la politique intérieure. La répression s'organisa et les dissidents (conservateurs religieux comme militants socialistes et pro-démocratie) furent durement touchés. Lors de la Grève des Copistes (1976), l'arrestation d'un chef religieux zoroastrien entraîna une vague d'indignation non seulement dans sa communauté, mais également parmi les étudiants cosmopolites de l'Université des Copistes à Sijilmassa. Un mouvement pro-démocratie entama un conflit social de haute intensité, les universités s'enflammèrent, et certains pays condamnèrent la dureté du régime azuréen. Hamid Pacha fut finalement contraint à la démission, sous peine de sanctions internationales ; ses partisans ne résistèrent pas longtemps et les Jeunes-Altaïs organisèrent les premières élections depuis le coup d'Etat de 1922 en 1977 ; leur parti s'effondra dans les urnes, et ils quittèrent le pouvoir, laissant la place aux islamo-conservateurs modérés de la Nahda. Le parlement, qui avait été mis sous contrôle, reprit ses prérogatives et l'Etat devint pleinement démocratique, au sens où le suffrage universel pour les hommes et les femmes de plus de 21 ans fut garanti.

L'ère démocratique se structura par le retour au Califat constitutionnel, en réaffirmation des principes du Calife Timour al-Rijal et de la Promesse ; les modérés reprirent rapidement le contrôle du pays et installèrent un régime d'apparence démocratique où la bureaucratie et les chefs religieux conservent toujours leur influence prépondérante. La démocratisation du régime est jugée inachevée par les partis de l'opposition, notamment les Solidaristes, mais depuis 1977 cette opposition n'a remporté aucune élection nationale. Ce manque de succès de l'opposition depuis la fin de la dictature est généralement expliqué par le fait que la politique menée par la Nahda, de réindustrialisation et de modernisation à marche forcée, a su porter ses fruits.

Economie dans la période moderne

Du point de vue économique, la croissance continue de 1850 à nos jours a lourdement impacté les habitudes de vie des Azuréens. Les grands travaux ont profondément modifié le rapport de la population à la terre, notamment dans les vallées des fleuves Syr et Daria, où ont été construits les Grands Barrages, mettant fin aux cycles naturels et dévastateurs des crues orageuses, et permettant l'apparition d'un secteur industriel dynamique, notamment pour la fabrication de l'aluminium grâce aux nouvelles centrales hydroélectriques. Hausse de la population, problématiques de modernisation et de mise à jour de la pensée gouvernementale caractérisent aujourd'hui les problèmes de l'Azur, en plus des questions internationales et de la très prégnante question de la dépendance au pétrole - non pas en tant qu'importateur, car l'Azur est exportateur massif, mais parce que les ventes d'hydrocarbures, qui représentent 29 % du produit intérieur, sont soumises aux capricieuses lois du marché.

Barrage d'Ectabane

Les Grands Barrages construits entre 1910 et 1990 sont des ouvrages pharaoniques pour gérer le débit des crues et des cours d'eau temporaires qui font régulièrement déborder les fleuves de leur lit. Ici, le Barrage d'Ectabane, construit en 1985.



Mentalité de la population :
La population de l'Azur est diverse. La démographie y est importante. La majorité de la population vit en ville, où les classes moyennes et populaires sont pléthore. Les couches rurales diminuent en importance, bien qu'elles représentent encore 30 % de la population. Les tempéraments sont donc très variables entre la jeunesse des métropoles d'Agatharchidès ou de Nacre, et les familles plus conservatrices de Dariane et de Syrane. La province du Mirobansar, enfin, a une histoire particulière, et l'islam n'y est pas dominant comme dans le reste du pays ; alors que la majorité de l'Azur a un tempérament plutôt tolérant et éclairé, inspiré de l'islam réformateur de la Révolution de Safran, cette province est beaucoup plus bariolée. Dans l'ensemble, le patriotisme azuréen est une valeur importante, qui se fissure en raison des conflits de classe émergents.

Place de la religion dans l'État et la société :
L'islam est la religion traditionnelle de l'Etat, puisque le chef de l'Etat est un chef religieux, mais la société azuréenne est généralement dégagée des problématiques religieuse et tolère la diversité des courants en son sein. Les principes de la Révolution de Safran ont conduit à une amélioration des conditions de vie des minorités religieuses et sexuelles, dont les droits sont reconnus largement à notre époque. Néanmoins, les interprétations religieuses sont multiples et aucune tendance n'est parfaitement majoritaire. 20 % de la population se déclare athée ; 60 % se déclare musulmane, regroupant 44 % de sunnites et 16 % de chiites de toutes obédiences ; 8 % se déclarent chrétiens nestoriens, 5 % zoroastriens, 4 % hindouistes et 3 % comme appartenant à d'autres chapelles, avec la présence de juifs, chrétiens-évangéliques et d'adeptes de religion traditionnelles étrangères.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
L'Azur est un régime théocratique parlementaire dont le chef de l'Etat est le Calife Timour. Le texte fondamental de l'Azur est la Promesse, proclamée par le Calife Timour al-Rijal en 1845 ; ce texte sacralise des principes inspirés de l'islam réformateur, et est comparable en importance à ce que les diverses Déclarations des Droits peuvent être en Eurysie. En principe, la fonction de Calife est élective ; celui-ci est choisi par le Conseil des Ulémas parmi les descendants du Prophète ; dans la pratique, la plupart des Califes en poste depuis 1901 sont apparentés à Timour Ier, et sont ainsi dénommés "Rijalides".

L'organisation des pouvoirs a évolué depuis 1845 ; la Loi constitutionnelle de 1978 garantit aujourd'hui un régime parlementaire, où le Calife joue un rôle exécutif de présidence, et où la fonction de Grand Vizir voit ses pouvoirs limités. Dans la pratique, néanmoins, le Majlis (assemblée des députés) est souvent inféodé à la volonté de la classe politique, composée essentiellement de membres de l'administration califale, et, depuis son entrée en fonction, essentiellement à la personne du Calife Kubilay. La question de la démocratie réelle se pose donc.

Depuis l'élection parlementaire de 2008, la situation est relativement conflictuelle entre le Parlement et le Calife. Celui-ci n'étant pas tenu d'obtenir le soutien du Majlis pour gouverner, car de nombreux articles de la Loi constitutionnelle lui permette de s'affranchir des décisions parlementaires, une situation de crise politique semble sur le point de subvenir, bien que le désintérêt de la population pour les questions institutionnelles empêche l'émergence d'une réelle contestation du pouvoir califal. Le parti au pouvoir, la Nahda, et son alliée l'A.I.P.P., sont plébiscitées par les populations rurales et les classes moyennes conservatrices. Dans les grandes villes, l'opposition se dispute l'électorat étudiant et des professions intellectuelles ; dans certaines provinces, le vote des minorités confessionnelles tend aussi à favoriser les partis d'opposition libéraux ou sociaux-démocrates.

Le Majlis se compose comme suit :
majlis

Majorité : Nahda ("Parti de la Renaissance"), 197 sièges (vert clair), parti historique de la Révolution de Safran et des valeurs du Califat Azuréen, associé à l'A.I.P.P. ("Association Islamique pour le Progrès et la Paix"), 44 sièges (vert foncé), parti conservateur traditionnaliste.

Oppositions :
Libéraux (jaune) : Parti Croissance et Energie (P.C.E.), 65 sièges.
Gauche sociale-démocrate confessionnelle (rose) : Union pour le Bonheur (U.B.), 73 sièges.
Gauche radicale : Parti Solidariste Socialiste (P.S.S.), 38 sièges.
Nationalistes : Jeunes-Altaïs, 16 sièges.

Principaux personnages :

Kubilay, Calife de l'Azur<br>
Kubilay, Calife de l'Azur
Apparenté au Calife Abd-al-Rahman (1966-1984), Kubilay ibn Sayyid, directeur de la Mosquée Sayyid d'Agatharchidès, accède à la fonction califale en 2005, date à laquelle le Conseil des Oulémas le consacre. Disposant de pouvoirs importants d'après la Loi constitutionnelle, à rebours de la tradition plutôt libérale de ses prédécesseurs, il s'implique énergiquement dans la politique intérieure, limoge le Grand Vizir en place, et organise un train de réformes pour désenclaver l'Azur. Les élections de 2009, pour la première fois depuis l'ère démocratique, se soldent par une absence de majorité absolue pour le parti califal de la Nahda ; c'est donc Kubilay qui décide de faire alliance avec l'A.I.P.P., une formation traditionnaliste et conservatrice. Depuis, des mesures de lutte contre la dissidence politique et le séparatisme ont été très mal vécues par l'opposition et conduisent certains à accuser le Calife d'illibéralisme et de velléités tyranniques.

Politique internationale :
La politique internationale reste à déterminer, car un récent scandale a conduit à l'éviction des conseillers diplomatiques, accusés de corruption et de malversation. Culturellement proche d'Esmea, d'Adaab et de Banairah, l'Azur est également dépendant de ces pays pour le transit de son commerce, notamment pour les projets de pipeline qui visent à relier les gisements azuréens au commerce mondial. Par ailleurs, les Grands Barrages sur le Daria sont un sujet épineux entre l'Azur et ses voisins en aval, car les eaux de ce fleuve sont captées par l'Azur ; en période de grandes sécheresses, cela pose un réel problème de stress hydrique aux régions en aval.

La Côte d'Assad est également un partenaire économique de premier plan de part sa proximité géographique, bien que la région au sud de l'Azur, le Mirobansar, soit agitée de revendications séparatistes et particularistes, ce qui peut entraîner des litiges entre la Côte d'Assad et Agatharchidès.

D'une manière générale, depuis la fin de la dictature, l'Azur entreprend de normaliser ses relations avec le reste du monde tout en protégeant son économie. La réorientation des forces militaires à des fins strictement défensives a été également actée : l'Azur investit énormément pour l'acquisition d'armes balistiques et le développement de ses propres capacités.
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