un temple Drahman. Le temple est le lieux où réside donc une communauté religieuse, qui se compose, d’un ancien qui est le membre le plus éminent de la communauté religieuse, son représentant principal et l’administrateur local du culte. Suivi des Hauts prêtre, seconds de l’Ancien, ils l’assistent dans la gestion de la communauté et l’entretien du temple. Ils sont sous son autorité, l’Ancien étant le maître de son temple. Ensuite, des prêtre Ils constituent l’essentiel de la communauté. Ce sont des membres accomplis (n’étant plus novices), et l’on y retrouve aussi des moines retraités ou ayant quitté leurs fonctions militaires pour des raisons de santé, ou parfois par choix, bien que ce dernier cas soit rare. Leur rôle est d’assurer le fonctionnement du culte sous la supervision de l’Ancien. Chaque prêtre doit contribuer selon ses capacités, qu’elles soient matérielles, théologiques ou spirituelles. Un prêtre qui ne contribue en rien (sauf ceux à la retraite) est exclu du culte et ne peut redevenir membre qu’après une autorisation directe de la cité de Gwangsu.
Type de contribution:
- Contribution spirituelle : Elle consiste en des actes de piété, principalement la prière, ainsi que l’accomplissement et l’entretien des rites.
- Contribution théologique : C’est l’une des plus importantes pour le culte et occupe la majorité du temps des prêtres. Elle inclut l’étude des textes, leur compréhension, la production de nouveaux textes (réécriture et illustration), la participation aux débats religieux entre membres de la communauté, ainsi que l’enseignement des textes, des traditions et de la religion en général aux fidèles.
- Contribution matérielle : Il s’agit des travaux nécessaires à la survie du temple, réalisés sous la supervision d’un Haut Prêtre. Chaque prêtre connaît ses responsabilités. Si un prêtre n’a pas de talents particuliers en artisanat ou en agriculture, il peut effectuer des travaux domestiques, tels que la vaisselle ou le nettoyage.
Chaque prêtre vit dans une petite cellule au sein du temple, équipée du strict minimum : un lit de fortune, une petite table avec des objets de prière et une petite fenêtre pour laisser entrer la lumière. Ayant fait vœu de pauvreté, il ne peut posséder aucune richesse personnelle ; tout appartient au temple et est utilisé pour la communauté. Les prêtres n’ont pas le droit de porter des armes et doivent en toute circonstance être polis, respectueux, dignes et à l’écoute des membres de la communauté. Ils sont tenus d’obéir à leurs supérieurs. En échange de leur contribution à la vie communautaire, le temple est responsable de leur fournir tout ce dont ils ont besoin pour vivre.
Ensuite de nombreux autres individus interagissent avec le temple pour des raisons divers et varié, on y retrouve: le novice, en apprentissage, ils aspirent à devenir prêtres ou moines et suit le Novicat, des laïcs : ces personnes sont au service du temple et participent à la vie communautaire sans être membres à part entière ou engagés dans le processus de Novicat. Ils accomplissent les tâches que les prêtres ne peuvent réaliser eux-mêmes et servent souvent de renfort. Les laïcs sont dispensés des obligations religieuses imposées aux membres du temple. En contrepartie de leurs services, ils reçoivent soit une indemnité, soit le logement et la nourriture en échange de leur travail. Ils doivent porter un signe distinctif pour être reconnus comme laïcs et non membres de la communauté. Et enfin, comme le temple est également un refuge, on y trouver des orphelins, accueillis et placé sous sa protection ( à savoir qu’un orphelin est nourrit, lave et protège par un temple de son plus jeune âge à sa majorité, et cela gratuitement même si il est demandé au orphelin en capacité de travaille de participer au travail de la communauté).
Chaque temple est unique et possède ses propres structures et caractéristiques architecturales. Il n’existe pas de plans ou de formes définis, mais quel que soit le temple, on retrouve toujours les bâtiments suivants :
- Une grande salle de prière commune.
- Des cellules pour les prêtres.
- Les dortoirs des novices et les cellules pour les invités, voyageurs ou serviteurs laïcs.
- Une salle d’ablution.
- Un clocher (généralement sous forme de tour).
- Une bibliothèque.
- Un espace d’entraînement.
- Un cellier, une cuisine et un grand réfectoire.
- Une tour de garde et/ou des fortifications.
Selon le temple, on peut également trouver, sans être exhaustif, d’autres bâtiments tels que :
- Des locaux réservés aux serviteurs laïcs ou aux activités des prêtres ou moines.
- Des bureaux (notamment pour les supérieurs).
- Des cachots disciplinaires ou une cellule de punition.
- Des ateliers, une salle d’archives, et une chambre forte.
- Certains temples disposent aussi de pigeonniers pour le stockage des pigeons voyageurs.
Enfin, un temple possède généralement des terres agricoles et des bâtiments en dehors du complexe principal, où travaillent principalement les serviteurs laïcs, leurs familles, et parfois même des prêtres.
Des Laïcs qui travaillent sur une terre agricole d’un temple locale. Financement d’un temple
Tout d’abord, un temple est censé être autonome et autosuffisant, vivant de sa production et de ses échanges commerciaux au niveau local. Cependant, il peut également avoir diverses sources de financement. Premièrement, il peut bénéficier de l’aide des habitants locaux, qui offrent des biens ou services au temple en échange de prières. De plus, les riches habitants, principalement à Jiwansan, n’hésitent pas à faire d’importants dons au temple. Certains individus fortunés, dans leurs testaments, lèguent tout ou une partie de leur fortune à un temple.
Ensuite, si cela ne suffit toujours pas, le temple peut faire appel à la cité de Gwangsu, aux institutions voisines ou aux autorités du Sud-Kazum (si le temple s’y trouve). Il est important de noter qu’il est strictement interdit à un temple ou à une commanderie de contracter des emprunts ou de mener le lieu à la faillite, car cela est considéré comme de la haute trahison et sévèrement puni.
