>>>Sommaire<<<La Pognolie, entre Souverainté et VassalitéReprésentation datant du moyen-âge Kaulthe, du roi Boroslav Ier Hafrendaurf, premier roi connu des Pognolites"La Pognolie est l'une des plus anciennes ethnies slaves connue à ce jour en Tcharnovie. Son histoire est donc longue, et riche, jouant tantôt des rôles majeurs dans la politique Tcharnove, puis devenant parfois les vassaux de la puissance du moment. En bref, la Pognolie a su, à travers les âges, prospérer de manière plus ou moins réussie, en s'adaptant à ses voisins et à ses suzerains " Polçedin Kasluvak ( 1982 - ???? )Théories des origines des PognolitesEn cours de rédaction...Boroslav Ier, Fondateur de la Dynastie des Miezkovitch ( environ 260 à 290 )( Contexte Historique Tcharnove )Boroslav Ier, selon beaucoup d'historiens, est considéré comme "légendaire". Les seuls récits à ses sujets ne sont que des retranscriptions de légendes remaniées par les contemporains. Cependant, d'autres chercheurs, grâce à des sites récemment retrouvés ( découverte du tombeau prétendu de Boroslav Ier, 18 Aout 2013 ), pensent avoir trouvé et pensent prouver la véracité des faits cités dans les légendes anciennes.
Ainsi, de ce que les théories disent, Boroslav Ier serait un Prince ( *Roi d'un peuple tout entier dans la hiérarchie connue du Kral Svinkarde ) ayant fui ses terres natales avec son peuple pour trouver de nouvelles terres à l'ouest grâce aux assauts du Kral Svinkarde dirigé par
l'Empereur Oleg. Grâce à cette invasion, les Pognolites ont pu s'installer au sud des Chérchéres, et ont commencé à créer un vaste système routier et de forteresses, afin de se défendre face aux locaux. Boroslav Ier commença donc son règne en Tcharnovie vers l'an 260. Durant celui-ci, il entama la construction du fort principal du jeune pays, Polckezian. Ce dernier deviendra alors la capitale du pays dans les prochaines années après Boroslav Ier.
Autrement, la nouvelle ethnie locale commença également à bâtir des petits royaumes aux alentours de celui de Boroslav Ier. Ceux-ci, trop faibles pour se défendre, devinrent les "marches de Pognolie" aux frontières du pays. Ainsi, en un rien de temps, la Pognolie devint un puissant petit royaume, certes bien moins important que le Chér'd'Onsbyiv, mais tout de même assez pour être indépendant d'une quelconque entité politique.
Carte de la Pognolie sous Boroslav IerCependant, Boroslav Ier dû, pendant son règne, affronter un autre danger : l'Imperium Kazarvium. Celui-ci, à l'époque puissant, dominait un vaste territoire vers la Tchérie actuelle, et avait perduré depuis l'antiquité sous une forme d'Empire décentralisé en hordes. Le dirigeant de cette entité, "l'empereur", n'avait qu'un pouvoir approximatif sur le pays. En réalité, ce sont les chefs d'hordes qui régnaient sur l'Imperium. Ainsi, l'une d'elle, dirigée par un certain Prejislav, envahit le territoire de Boroslav Ier. Les rares légendes racontent que le roi de Pognolie, grâce à son aura de demi-dieu, guida ses troupes vers une victoire totale. Ainsi, vers l'an 280, lorsque la paix fut signée, Boroslav Ier avait pu étendre son territoire vers l'est, devenant de fait un véritable pilier dans la politique régionale.
Durant le reste de son règne, Boroslav Ier se contenta de gouverner son royaume, et constitua alors la famille royale, grâce au mariage, qui allait devenir les Miezkovitch. Cependant, cette partie dynastique est également très sombre. D'après certaines sources historiques, Boroslav eu trois enfants : l'ainé, Boleslas, mourut à ses 5 ans d'une maladie inconnue. Son cadet, Casimir, eu un accident et décéda à l'âge de ses 3 ans. Des trois fils, seul le dernier, le benjamin, Miezko, avait survécu. Ce dernier était extrêmement apprécié à la cour, et était devenu, après ses 10 ans passés, l'être le plus précieux pour Boroslav Ier, car si Miezko mourrait, alors tout ce qu'il avait bâti menacerait de s'effondrer. De son côté, au fur et à mesure des années, Miezko devint un brave et puissant homme, qui participa à de nombreuses campagnes militaires visant à repousser des hordes de Kazarvie.
Grâce à ce nouveau soutien, Boroslav Ier pu se concentrer sur les tâches administrative de sa nation, et réussit à stabiliser la Pognolie. Il réussit même, durant un temps, de permettre à chacun et chacune de ses sujets de vivre en paix et sans le besoin. Cependant, tout à une fin. Vers l'an 290, Boroslav mourut, probablement de vieillesse. Ainsi s'éteignit le premier souverain de la Pognolie.
Miezko Ier Miezkovitch, le conquérant ( environ 290 - 321 )Miezko Ier le conquérantMiezko Ier, lui, est un personnage historique très bien connu des historiens. Les sources à son sujet sont armées, grâce notamment aux archives de la bibliothèque de Voldavia, en Kazarvie. Il était si important dans l'histoire régionale d'époque que son nom deviendra celui de sa dynastie : les Miezkovitch.
Après la mort de son père, aucun seigneur ne remit en question la légitimité de Miezko, qui se couronna sous le nom de Miezko Ier. Aussitôt après son couronnement, le nouveau roi se précipita dans de nouvelles campagnes envers un peuple qui menaçait depuis trop longtemps la Pognolie : les Kazarviens. Durant le règne de Boroslav Ier, ce peuple avait été repoussé, à de nombreuses reprises, cependant jamais il avait été véritablement battu. Ainsi, sachant que son pays était stable et ne manquerait de rien, Miezko Ier prépara son armée pour envahir le territoire du Grand Imperium Kazarvium.
Carte de la Pognolie sous Miezko IerGrâce à ses nombreuses campagnes sous le règne de son père, Miezko Ier enchaina victoire sur victoire, repoussant toujours plus loin les armées Kazarviennes. C'est à ce moment qu'il acquis son surnom : "le conquérant". Ses ennemis, d'après les sources de Voldavia, le citait comme tel :"un grand guerrier, aux allures de dieu vivant, et d'un immense courage pour affronter des marées d'adversaires". Bien évidemment, cet extrait est très certainement romancé, cependant il témoigne de la crainte et de la puissance de Miezko Ier, et donc, de la popularité de ce souverain en territoire extérieur à la Pognolie.
Mais revenons sur la Campagne du second souverain de Pognolie. Alors qu'il avait conquis un territoire équivalent à deux fois le sien à son accession au trône, il battu définitivement ses adversaires lors de la bataille du Volgoskir ( fleuve au sud de la Pognolie ), provoquant alors une terreur qui se propagea dans tous les royaumes aux alentours. Un traité de paix fut finalement signée en 319. Ainsi, un roi d'un quelconque territoire avait écraser la puissance millénaire de la région ? Tout cela paraissait impossible, voir absolument légendaire aux yeux de très nombreux penseurs, historiens et rois de cette époque. C'est à partir de ce moment que de nombreuses chroniques se mettent à parler de Miezko Ier.
Après ces conquêtes, Miesko Ier s'en ai retourné en son royaume, en ayant doublé de taille celui légué de son père. C'est ainsi que commença un court âge d'or, qui vit le royaume devenir un des plus riches de la Tcharnovie de l'est. Par ailleurs, le Kral Svinkarde, qui ne s'était pas encore effondré, va profiter, quelque dizaines d'années plus tard, de cet âge d'or des Pognolites pour définitivement écraser l'Imperium Kazarvium.
Cependant, et bien malheureusement, Miezko Ier ne connu pas longtemps son nouveau grand royaume. Il décéda en 321. Ironiquement, l'état qu'il s'était épuisé à forger va aussitôt disparaitre à sa mort, divisé dans une guerre civile opposant deux de ses fils : Boroslav et Casimir. Et, de ce fait, pas avant longtemps, la Pognolie va redevenir une grande puissance. Cependant, les mémoires retiendront toujours le nom de Miezko Ier comme l'un des plus grands souverains de Pognolie.
Casimir et Boroslav, ou les destructeurs de royaumeAvec les Conquêtes de Miezko Ier, on en oublie souvent qu'il a également eu une vie de famille. Celle-ci, bien qu'inutile à premier coup d'œil, à, en réalité, totalement changé l'avenir du jeune pays. On sait, grâce aux chroniques, parfois contemporaine du conquérant, qu'il a eu deux enfants avec sa femme, "Eldrenmûn". Celle-ci a pu donner deux enfants : le premier Casimir, était le préféré de Miezko Ier, tandis que le second, Boroslav, était le favori de sa mère. Ce favoritisme va lentement, aux cours des premières années, provoquer des tensions entre les deux jeunes frères, l'un préférant son père, et l'autre, sa mère.
Cette situation a très vite forcé Miezko Ier à désigné Casimir comme son héritier, ce qui lui a valu des représailles de la part d'Eldrenmûn, qui considérait que Boroslav tendrait de manière bien meilleure les rênes du pays du roi lorsqu'il mourra. Cependant, jamais une seule fois de son règne le conquérant ne changera d'avis.
Pendant ce temps, il y eu nombres de conflits plus ou moins importants entre Casimir et Boroslav. Par exemple, durant une partie de chasse, Boroslav vola un trophée du prince héritier, ce qui mit en fureur celui-ci. Pour châtiment, il creva l'œil gauche de son frère, définissant son surnom qui lui restera : "Boroslav le borgne".
A la mort de Miezko Ier, les deux jeunes hommes venaient d'avoir respectivement 20 ans pour Casimir et 18 pour Boroslav. La noblesse du royaume, comme convenu sous le règne du conquérant, mirent en place le couronnement, comme le veut la tradition Pognolaise. Alors que Casimir devenait le légitime troisième souverain de Pognolie, sa mère, Eldrenmûn, poussa son deuxième fils à débuter un complot afin de renverser Casimir et prendre le pouvoir à sa place. Cependant, ce dernier, grâce à son réseau informatif au sein de la cour, déjoua la tentative de renversement.
La compagne de Miezko Ier et Boroslav fuirent alors de la capitale et appelèrent à la révolte face à Casimir. Les seigneurs avides de pouvoir et les vassaux détestant l'occupation de leurs territoires sous Miezko Ier se joignirent alors aux forces des traitres. Les dits "Casimiriens" dominaient alors la majorité des territoires des seigneurs, car étant fidèles au testament de Miezko Ier, et vouant un profond respect à ce dernier. Ainsi, à premier coup d'œil, les "Boroslaviens" semblaient clairement en infériorité tactique et militaire. Cependant, les rebelles pouvaient compter sur un allié puissant : le seigneur de Pendrak, un puissant aristocrate de l'est de la Pognolie qui avait occupé la majorité des territoires conquis sous Boroslav Ier grâce à ses réseaux et à des complots de cour constants. Ainsi, la capitale des Boroslaviens fut placée à Pendrak, tandis que celle des Casimiriens se plaça à Polckezian, fort et capitale du pays depuis sa création il y a presque un siècle.
De 325 à 330, les escarmouches étaient les seuls affrontements rencontrés entre les deux camps, chacun prenant le temps pendant cette courte trêve de consolider leurs acquisitions territoriales, créant de se fait deux Pognolies distinctes par le souverain à sa tête. Cependant, là où Casimir était peut être plus faible en terme d'hommes et de terres, Boroslav devait composer avec sa mère et ses conseillers, ce qui doubla le temps de prises de décisions, et, ce faisant, diminua les chances de victoires du camp des "Boroslaviens". De plus, Eldrenmûn complotait très souvent à la cour de Pendrak, assassinant tous les seigneurs ne lui étant pas fidèles ou ne lui plaisant pas afin de les remplacer par des pots-de-vins. De cette manière, l'aristocratie locale disparue ou profit d'une nouvelle bien moins entrainé à l'art de gouverner et surtout, à l'expérience militaire acquise depuis des siècles par les précédents gouverneurs dorénavant morts. Ces terribles complots de cour mettront à mal le camp des "Boroslaviens".
De son côté, Casimir avait, grâce à la fidélité de ses vassaux envers son père ( et donc de sa légitimité à disposer du trône ) et à son entrainement constant à l'art de gouverner par son père, réussit à tenir fermement la majorité de la Pognolie sous Boroslav Ier. De plus, il avait reçu, durant son adolescence, un entrainement militaire qui avait pu lui permettre de doter des dons pour la stratégie, ce qui lui sera bien utile pour la guerre civile.
Le premier grand affrontement de la guerre civile débuta en 334, lorsque les forces, 2 fois plus nombreuses mais moins entrainées, de Boroslav "le Borgne" assiégèrent la forteresse de Zposak, sur la route menant à Polckezian. Malheureusement pour les assaillants, les assiégés tinrent bons et réussir à envoyer une missive à Casimir, lui pressant de venir à Zopsak afin de repousser l'armée de Boroslav. Ainsi, alors que les murs de la cité tenaient, et que les forces des "Boroslaviens" s'épuisaient avec des assauts suicidaires, l'armée de secours, dirigée par Casimir en personne, fit découvrir la puissance stratégique et brutale du "roi légitime de Pognolie". L'armée de Boroslav fut prise à revers, et, de ce fait, forcée à battre en retraite, en ayant subit des dégâts immenses.
Profitant de cette défaite, Casimir poussa ses forces plus loin dans les territoires des rebelles, jusqu'à pas loin de Pendrak. Cependant, pendant ce temps, l'Imperium Kazarvium, voyant un moyen de reprendre du territoire, envahit la Pognolie, et reprit la majorité des territoires perdus à cause de Miezko Ier. A partir de 337, on considère que la Pognolie a réellement chuté dans son potentiel rôle de devenir une grande puissance.
Voulant éviter de perdre la totalité des territoires conquis par son père, Casimir força son ost à avancer plus rapidement, afin de s'emparer de Pendrak. Finalement, alors que l'armée était aux portes de la ville, le seigneur Pelkavic ( pourtant allié aux "Boroslaviens" ) se soumit, se sachant perdu. Il livra, secrètement, Eldrenmûn et Boroslav durant le sommeil de ces derniers. Le lendemain, les portes de la ville s'ouvrir, Casimir rentrant triomphalement dans la cité. Les deux traitres, eux, furent exécutés par décapitation. Ainsi s'acheva la guerre civile des enfants de Miezko Ier.
Prise de PendrakAprès sa victoire, Casimir fit un second couronnement en 341, afin de rappeler à tous les seigneurs du pays que seul lui est le maître et dirigeant du pays. De plus, alors que Pelkavic avait donné sa ville aux mains des "Casimiriens", les forces de ce dernier, selon un ordre du nouveau roi, auraient anéanti la famille dirigeante et auraient brulés une grande partie de la cité, faisant un exemple aux autres seigneurs voulant tenter de se rebeller.
Casimir Ier "le terrible" ( 341 - 358 )Depuis le siège de Pendrak, et sa quasi-annihilation, Casimir Ier reçu le surnom du "terrible". Après la guerre civile, il régnait sur un territoire équivalent à celui de Boroslav Ier, car ayant perdu toutes les conquêtes de son père à cause des Kazarviens. Afin de garder le contrôle sur ces maigres régions, il installa un régime autoritaire et de terreur, massacrant par centaines voir par milliers des habitants suspectés de vouloir se rebeller, ou des seigneurs ayant eu des rumeurs à leurs sujets parlant du choix maudit de leur camp durant la guerre civile.
Ainsi, l'aristocratie, de l'est principalement, disparue tout simplement. Vers 352, tous les nobles des terres entourant Pendrak avaient été exterminé jusqu'au dernier, remplacé par des familles méritantes parmi les soutiens lors de la guerre civile à la cause de Casimir. Ce changement permit donc au roi de plus simplement avoir de l'influence sur ses vassaux, et d'éviter une nouvelle crise dynastique.
Portrait de Casimir Ier le terriblePendant ce temps, Casimir eu trois enfants : Miezko, Boleslas et Polçedin. Ces derniers, afin d'éviter les mêmes soucis que sous Miezko Ier, furent tous les trois éduqués par Casimir et un grand précepteur dont le nom nous est inconnu. De cette manière, une complicité très forte se créa entre les trois princes, ce qui, selon le roi, allait pour éviter de futures guerres civiles.
Malheureusement pour Casimir, son règne, mit à part par la guerre civile, ses meurtres et l'éducation offerte à ses enfants durant son règne, nous est inconnu. Il meurt en 358, dans un certain soulagement populaire, la terreur de Casimir alliant fait trembler le pays. Après cette tragédie, les trois Princes se mirent d'accord et établir Miezko, l'ainé, comme nouveau roi. C'est ainsi que va débuter le règne de celui que l'on nommera "Miezko II le Gros".
Miezko II le Gros ( 358 - 364 )Portrait de Miezko IICe souverain, bien que peu de sources écrites attestent de son règne, est connu comme celui ayant subi de plein fouet la nouvelle vague de guerriers de l'Imperium Kazarvium. Suite aux innombrables guerres au sein de la Pognolie, Miezko II préféra appeler à l'aide le roi du chér'd'Onsbyiv, le plus puissant seigneur slave de Tcharnovie d'époque. Finalement, le roi du moment aida le souverain de Pognolie a repoussé l'assaut, bien que subissant de graves défaites. A cause de cette intervention étrangère, le pays va lentement devenir un état tributaire, si ce n'est vassal, de l'émergente Chérchérie.
Miezko II, autrement, était très connu pour ses banquets et ses fêtes délirantes au sein du palais. Selon certaines sources écrites, il était dépressif, se rassurant et se réconfortant dans de grandes cérémonies décadentes qui ne firent qu'aggraver son image au yeux du peuple. C'est de cette manière que le roi devint obèse, et eu son surnom "le gros". Incapable de bouger de son trône, le pouvoir fut donné à Boleslas, le cadet, qui occupait donc les rênes du pays à la place de son frère, en 362. Finalement, Miezko II mourut d'une attaque cardiaque en 364. N'ayant pas d'enfants, le pouvoir revint donc à Boleslas.
Boleslas "le réformateur" ( 364 - 372 )Portrait de BoleslasBoleslas hérita, en 364, d'un royaume épuisé par les guerres, écrasé par les famines dû à de mauvaises récoltes, et endetté à causes des dépenses astronomiques de Miezko II. Ainsi, cette situation provoqua des révoltes que dû mater, durant tout son règne, le nouveau roi. Ces épisodes de conflits internes se confrontaient cependant à l'aspect réformateur et administrateur du roi. Se basant sur le code Rémien, il créa son propre code de lois qui permit de centralisé pour la première fois correctement le pays. Immense adorateur de l'histoire rémienne, il s'inspira des couronnements des empereurs pour procéder au sien, et s'inspira de bons nombres de structures rémiennes. Ambitieux, il rêvait de reconquérir les territoires perdus sous Casimir Ier afin de devenir le nouveau Miezko Ier. Cependant, alors qu'il avait tenté une expédition contre l'imperium Kazarvium, il fut pris dans une embuscade, subissant une défaite terrible et, de ce fait, mis un coup d'arrêt à ses rêves d'expansions.
Après ce désastre, Boleslas prit le soin de préserver le territoire dont il disposait. Il se rapprocha beaucoup du souverain du Chér'd'Onsbyiv, grande puissance du nord, afin de s'attirer ses faveurs et sa protection en cas d'attaque. Cette politique fut beaucoup critiquée par son dernier frère, Polçedin, qui voyait là un signe de soumission et un acte d'affront aux efforts menés par leur père, Casimir Ier. Cependant, Boleslas fit taire son frère en l'assassinant en 370, afin de ne pas avoir d'opposition à son règne.
Ainsi, son surnom de "réformateur" peut être à la fois contesté, par ses actes tyranniques et ses défaites à cause de ses rêves absurdes, mais à la fois soutenus, grâce à l'influence rémienne qui se diffusa, notamment dans l'écriture et le connu "code de Boleslas", s'inspirant du code rémien.
Enfin, Boleslas eu deux enfants avec une femme aristocratique dont nous ne savons le nom. Ces deux princes se nomment Boroslav et Casimir. Ces deux jeunes héritiers observeront cependant, terrifié, la mort de leur père en 372, assassiné par un proche de Polçedin.
Les enfants du réformateur étant trop jeunes, une régence dirigée par le conseiller de Boleslas, Kasimir, se mit en place, bien que mettant Boroslav sur le trône sous le nom de Boroslav II.
Boroslav II "le jeune" ( 372 - 374 )Représentation moderne de Boroslav IIAyant eu un règne très court de deux an, Boroslav II n'a pas régné en temps que tel, car trop jeune. De plus, tout le pouvoir était conservé entre les mains de Kasimir, un proche de Boleslas. Par ailleurs, ce dernier se servit du jeune roi afin de s'emparer de domaines importants, menant à l'effondrement du pouvoir central durement bâti sous les précédents rois.
Certains seigneurs, fidèles aux désirs de Boleslas, commencèrent à conspirer afin de renverser le jeune roi, et, surtout, de se débarrasser de Kasimir. L'occasion arriva à une partie de chasse, durant laquelle l'aristocrate Brejuzk, un faux-ami de Kasimir, tira deux flèches sur le régent et le roi, les abattants sur le coups. Cette mort brutale en 374 fut un traumatisme pour le jeune Casimir, qui, à 8 ans, fut couronné nouveau roi de Pognolie.
Casimir II Miezkovitch, le vassal ( 374 - 411 )Portrait de Casimir IIAprès la mort de Boroslav II et du régent Kasimir, l'aristocratie plaça sur le trône Casimir, encore traumatisé par l'attentat. Ironiquement, malgré ses 8 ans, il deviendra l'un des souverains avec la plus longue durée de règne.
Cependant, reprenons étapes par étapes... Après avoir été placé sur le trône, Brejuzk, l'assassin de l'ancien roi, fut nommé comme régent, qui était lui-même conseillé par les autres plus hauts seigneurs de Pognolie. Cette période a été nommé comme "la régence des hauts seigneurs". Celle-ci a duré de 374 à 384, soit près de 10 ans, le temps que Casimir II obtient ses 18 ans. Cette époque est souvent décrites comme une ère paisible, calme, où la Pognolie a su se restructuré afin de faire face à ses adversaires et ennemis. Cependant, en 384, Casimir II, enfin majeur, se débarrasse du régent et entame son règne qui va durer 37 ans.
Au départ, il se distingua par ses politiques diplomatiques envers ses voisins, formant de plus en plus d'alliances avec le Chér'd'Onsbyiv notamment. Egalement, Casimir II forma des pactes de non-agression avant l'heure avec des royaumes germaniques de l'ouest, s'assurant d'une frontière stable et sans danger.
Mais, à partir de 390 environ, sa politique se brutalisa lentement : il exécuta tous les assassins de Boreslav II et Kasimir, s'empara des terres de ces derniers et, se faisant, réussit à totalement s'emparer des domaines de son pays. Fort de cette puissance renouvelée, il déclara une nouvelle guerre face aux Kazarviens, de 395 à 402. Celle-ci fut une victoire, non pas territoriale, mais économique, la Pognolie s'emparant de nouveaux comptoirs plus au sud, permettant l'enrichissement du royaume.
De plus, voulant s'assurer d'être protégé, il se proclama vassal du Chér'd'Onsbyiv en 405, provoquant la colère des rares aristocrates encore en vie. Ces décisions, totalement imprévisibles et illogiques, allèrent lentement entrainer la chute de Casimir II. Ils avaient vaincu l'Imperium Kazarvium, mais ils devaient se soumettre à un autre état ? Tout cela était une honte. Finalement, en 410, Jasrow Powolski, un aristocrate du sud, prépara un complot pour tuer le souverain. En 411, grâce au soutiens des paysans qui étaient déçu de la vassalité de la Pognolie au Chér'd'Onsbyiv, Jasrow renversa Casimir II, et, se faisant, s'empara du trône à la place des Miezkovitch.
Jasrow Powolski, l'usurpateur ( 411 - 415 )Portrait de JasrowCe qui avait dû être qu'un renversement d'un souverain se transforma en renversement d'une dynastie entière. Jasrow, ambitieux, décida de se couronner roi de Pognolie, sans prendre le temps de chercher un héritier aux Miezkovitch. Ce narcissisme va alors s'accentuer dans les années à venir, Jasrow se revendiquant même descendant de l'illustre Boroslav Ier. Ces affronts constants vont même empirer lorsque le nouveau roi se revendique toujours vassal du Chér'd'Onsbyiv. Toutes ces décisions ont alors mené à l'arrestation du souverain par les autres aristocrates en 415.
Miezko III, le pieux ( 415 - 436 )Portrait de Miezko IIISuite à l'arrestation puis l'exécution de Jasrow l'usurpateur en 415, les aristocrates eurent du mal à trouver un héritier aux Miezkovitch. Finalement, ce fut le fils caché de Miezko II "le gros", Miezko III, qui fut couronné nouveau roi de Pognolie, rétablissant la dynastie sur le trône.
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