08/07/2016
02:17:00
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Silence dans les couloirs (RP non officiel)

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Felix Sedamne est un jeune membre du conseil de sécurité de la fédération de Stérus. Ce conseil (militaire) est réuni ponctuellement par le consul pour décider des opérations qui seront menée. Félix à l'âge de 24 ans est le plus jeune général de l'armée Stérusienne. Grâce à son excellent niveau et ses capacités hors normes, il réussit à acquérir ce grade en 2012. Son grade officiel "général stratégique d'armée" lui permet de siéger au conseil de sécurité. La coutume veut donc que dés lorsqu'un nouveau consul est élu, alors celui-ci réunis exceptionnellement le conseil pour réorienter les stratégies.

Félix en arrivant au palais consulaire est tout de suite rejoint par Gabriel Hernan général d'armée à 37 ans. Alors que les deux parcours les longs couloirs en face des jardins d'intérieur verdoyant, Félix initie la discussion

- Très sincèrement, je ne comprends pas l'intérêt de cette réunion. Cristobal sera le même que Cameus, ils sont issus de la même famille politique et on fait campagne ensemble.

- Ils sont alliés, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont comme chien et chat.

- Très sincèrement, au vu des exigences qui nous sont imposées sur le développement des armées, je pense avoir autre chose à faire que de venir ici aujourd'hui.

- Calme-toi, on ne sait pas ce qu'ils vont dire

- Moi, je le sais ce qu'il va nous dire, " la politique menée est déjà poussé à son maximum, mais nous devons continuer ainsi"

- Tu n'as pas voté pour lui toi, je me trompe ?

- Je n'ai pas voté tout cours, on manque de budget, on manque de soldats, on manque de matériel. Et ce n'est pas parmi les candidats que j'aurais trouvés mon bonheur. Le jour où un vrai consul prendra ce poste, je serais content de venir à ces réunions.

- Un vrai consul ?

- Oui un mec qui en a une paire et qui sait de quoi il parle, l'empire, sous l'empire, on était bien dirigé.

- Oui, mais bon, je ne suis pas sûr que redevenir un empire sera vraiment bien vu à l'étranger. D'autant que si nous l'avons aboli, c'est pour une bonne raison.

- C'était une erreur rien de plus. Depuis que nous sommes devenus un consulat, nous avons tout perdu, notre prestige, notre armée, notre réputation et voilà qu'en plus maintenant, on pourrait perdre notre culture. Tu as voté pour lui toi ?

- Non, j'ai voté pour Pétrinus

- Ho la honte

- La honte, mais en attendant, j'ai voté moi, puis il a fait 19 %, il était pas loin du second tour.

- Si tu le dis, bon, je crois qu'on arrive à la salle taisons nous


La salle était déjà presque totalement comblée. Seul le consul manquait à l'appel.

Mesdames et Messieurs, Monsieur le consul de la fédération

Il entra et se plaça


- Premièrement, je voulais vous remercier à tous de votre présence ici. Je vais tout de suite rentrer dans le vif du sujet, je suis Pandoro pas Bondamet. Je le respecte énormément, mais la direction à changé donc les directives suivront. Je vais parler ici de manière claire et général. Ceux qui sont concernés prennent note, car je ne reviendrais pas dessus, le temps qui nous est imparti est assez court. Premier point, les investissements dans la marine seront à l'horizon 2018 dans un premier temps largement augmenté, nous nous fixerons un objectif d'une construction d'un minimum de 10 navires par an. Ensuite, ils devront stagner, mais comme indiqué dans le plan de financement la part leur étant réservées sera plus inférieur. Nous allons également lancer un méga projet de recrutement pour tripler les effectifs de notre armée d'ici 2016. Pour ce qui est de l'aérien, la priorité est évidemment de multiplier drastiquement nos chasseurs, mais il ne faut pas non plus oublier nos défenses antiaériennes. Elles se font plus discrètes, mais se font également plus vieilles chaque jour. Nous allons donc devoir moderniser tout cela.

- Monsieur, loin de moi l'idée de vous contredire, mais je veux bien mettre en œuvre tout ce que vous demandez, mais avec quel budget ?

- Nous allons le trouver le budget, et s'il faut nous allons le créer. Pour la suite, voyons plutôt la stratégie. Nous allons réformer nos relations vis à vis de l'union Transernikse, le but sera que celle-ci nous offre sur son territoire des capacités de déploiement militaire comme des bases militaire en échanges de compensation financière et de protection. Notre porte-avions tout neuf devra ainsi trouver des ports dans le monde où il pourra faire escale.
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Alors que la situation est au bord du précipice dans la capitale, que les dernières heures de l'application de la loi martiale arrivent à leurs terme, le 1er adjoint a la ville de Barba alors au Catloma pour un déplacement privé, décide de prendre son téléphone et de contacter directement la maire de Barba Omerz Sniap.

Celle-ci est alors dans son salon de son hôtel particulier au 15 rue des fondateurs à Barba. Depuis sa fenêtre, elle observe les rues silencieuses et les patrouilles militaire dans cette ville qu'elle aime tant. Après quelques minutes de pensées, un bruit de porte la rappelle à la réalité, un homme du trentaine d'année vêtu d'un costard noir vient de rentrer. C'est un des agents des forces spéciales, il lui tend un téléphone satellite et lui dit "Le 1er adjoint de la cité souhaite vous parler". Omerz Sniap n'avait pas l'habitude que l'on rentre dans ses appartements sans demander l'autorisation en amont, mais elle savait qu'aujourd'hui la situation était différente. L'homme qui venait de rentrer n'était pas un de ses gardes du corps qui était venu la protéger. Cet homme était un membre des forces spéciales qui était là pour la surveiller.

Omerz - "Monsieur Carcos"

Carcos - "Omerz, je vous contacte pour régler une bonne fois pour toutes la situation. Ce qui se passe en ce moment est inacceptable. C'est la première fois depuis plus de 80 ans que la loi martiale est appliquée dans notre pays. Je ne pensais pas voir ça et que le consul donne cet ordre durant mon mandat. Je vous demande une bonne fois pour toutes de mettre un terme définitif à ses affrontements en annonçant votre retrait de la vie politique et l'abandon de votre combat. La fédération sortira de l'ASEA et Barba aussi, quoi qu'il arrive."

Omerz - "Monsieur le 1er adjoint, je salut votre geste, mais je n'ai absolument rien à y gagner."

Carcos - "Je vous offre l'immunité consulaire, toutes les accusations contre vous seront abandonnées et vous ne serez pas condamné. Je me charge de convaincre que le consul, qui je le suis sur acceptera si cela peu apaiser les troubles actuels."

Omerz - "Carlos, c'est plutôt vous qui avez intérêt à ce que la cour suprême ne m'envoie pas en prison pour les 25 prochaines années, sinon depuis ma cellule, je ferais un tel bruit dans les médias que l'embrasement des manifestations prendra une telle mesure que ce seront les catholiques eux même qui me sortiront de là. Et qui iront ensuite vous chercher vous, sous mes ordres"

Carcos - "Je pense que vous n'avez pas bien compris Madame Sniap, quand je parle de l'abandon de vos accusations, je parle de ceux que j'ai moi-même décidé de vous faire payer, quand je parle de l'absence de condamnation, je parle de la condamnation que j'avais moi-même décidé de vous faire payer."

Au même moment, l'agent des forces spéciales qui était présent dans la pièce se retourna et ferma à clé la porte, il regarda droit dans les yeux la maire de Barba et décala sa veste pour laisser apparaître le pistoler qui était à son étui. La maire de Barba comprit immédiatement ce qui était en train de se passer et ne put s'empêcher d'avoir le souffle coupé.

Omerz - "Si vous me tuez, le peuple n'est pas dupe, ils sauront que vous avez quelque chose à voir la dedans."

Carcos - "Non, à vrai dire, si vous mourez aujourd'hui, ça sera le consul qui sera accusé. Jamais ils n'envisageront que votre principal soutien que je suis ne serait capable de vous tourner le dos comme ça. Croyez-moi madame le maire vous avez de bonnes raisons de suivre ce que je vous dis."

Omerz - "Le consul n'est pas un idiot non plus, il fera enquêter sur celui qui a donné cet ordre, il se chargera avec la police de vous retrouver. D'autant qu'en ce moment même nous sommes en communication et les services de renseignement pourront le voir."

Carcos - "Madame Sniap, si vous avez en face de vous aujourd'hui un membre des forces spéciales, c'est que les renseignements sont de mon côté ne croyez vous pas ?"

Omerz - "Le consul est il au courant ?"

Carcos - "Non, mais si vous ne faites pas ce que je vous dis, il le sera."

Omerz - "J'annoncerai des demain au consul par le téléphone mon retrait de la vie politique en échange d'une immunité."

Carcos - Bonne décision Madame Sniap"

Une fois que le téléphone fut raccroché, la maire de Barba regarde l'agent des forces spéciales, vous alliez vraiment me tuer ? Lui demanda elle. Mais il ne répond pas et quitta la salle d'un regard froid et sans compassion. Omerz se mit alors derrière son bureau et commença à rédiger son communiqué pour le lendemain. Elle ne comprenait pas ce que son premier adjoint cherchait à faire, il voulait sûrement son poste de maire, mais il n'avait qu'à attendre qu'elle soit condamnée pour ca. Il aurait pu vouloir de l'argent ou d'autres garanties, mais rien. Il n'a rien demandé d'autres qu'un retour au calme. D'autant que si Omerz obtient l'immunité et le retour a calme, alors elle restera maire. Cette situation inquiétait grandement Omerz mais elle ne pouvait malheureusement pas en parler à qui que ce soit à l'heure actuelle.
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