11/05/2017
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Le Réveil [Journal]

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Ici se trouveront quelques articles parmi les publications du quotidien papier le plus lu du pays
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Une Réélection triomphale pour Charles de Valmont et l'union populaire

Le président De Valmont, élu avec 54% des voix au second tour des élections législatives en 2010 pour un premier mandat, est réelu ce soir Président de la République Valmontaise pour un second mandat avec plus de 67% des suffrages face au candidat des sociaux démocrates et radicaux coalisés, Gerard Montagne, ancien Président de 2005 à 2010, défait aux élections de 2010 au second tour par le réelu Charles de Valmont.

Après une campagne polémique alliant la fin (terminer) des mesures contre la crise économique qui frappait le pays depuis 15 ans et un militantisme hyperactif de ses partisans, ainsi qu'un bilan globalement retenu comme très positif

Un conseiller municipal Valmérien social-démocrate mis en examen

Dans un contexte déjà tendu, la mise en examen d'un conseiller municipal affilié au Parti Social-Démocrate (PSD) vient assombrir les lendemains électoraux à Le Valmont. Alors que les résultats des élections de 2014 ont confirmé la réélection de Charles de Valmont avec 64 % des voix, cette affaire met à mal la réputation du PSD, qui a déjà connu des difficultés lors de ce scrutin.

Le conseiller, dont l'identité n'a pas été révélée, est accusé de détournement de fonds publics, avec des soupçons d'irrégularités dans la gestion des budgets municipaux dans sa commission. Cette mise en examen intervient alors que le PSD avait réussi à maintenir 111 sièges au parlement, malgré une compétition féroce du camp présidentiel.

Ce scandale ébranle profondément le PSD, taxé par le camp présidentiel de "nid à corruption" pendant toute la campagne. Le parti a annoncer lancer une enquête interne en collaboration complète avec la justice. Cette affaire, que l'on peut voir comme un résidu des années 2000 et des débuts de la lutte massive anti corruption.

Le parti est donc sur la défensive, mais ne cesse pour autant ses attaques sur le camp présidentiel targuant le Président de "nouveau monarque" s'appuyant sur un "programme démagogique" et ne comptant "jamais rendre le pouvoir même si il venait à perdre son soutien populaire".

Les élections législatives se tiendront dans quelques jours, tous les sondages donnent les deux grands partis au plus bas et un bond des communistes et de l'alliance nationale, parti présidentiel.

Réouverture de la cimenterie Laberne

La cimenterie Laberne fermée pendant la période pré-électorale pour liquidation pour dette, le secteur du bâtiment étant l'un des derniers secteurs en crise avant le lancement des grands travaux publics planifiés ces derniers mois, compromettant 5500 emplois alors qu'une reprise de l'activité par la commande publique était à prévoir . La cimenterie, s'est vue redevenir bénéficiaire en 2014 grace à cette commande publique et arrivait depuis quelques mois à durablement sortir la tête hors de l'eau. La commande publique ne permettant que de faire un profit moindre, le conseil d'administration est accusé de vouloir simplement profiter d'un investissement plus lucratif.

Ces événements avaient été très médiatisé par les syndicats, dans le contexte du plan gouvernemental de redressement économique lancé dès 2012. et le président en personne s'est rendu sur le piquet de grève garantir que s'il "était réélu, l'usine rouvrirait avec ou sans ses actionnaires".

La cimenterie s'est donc vue rouvrir après l'accord de l'ensemble du conseil d'administration. Le ministre de l'économie sur injonction présidentielle s'est en effet rendu sur les lieux. Dans un entretien diffusé en direct sur volonté présidentielle, le ministre a déclaré aux conseil d'administration : "Vous avez pris ces gens en otage, avec vos ambitions et votre pure avidité, le sort de 5500 personnes, de 5500 familles est en jeu, si vous les actionnaires ne parvenait pas à un accord avec l’État, cette usine rouvrira, avec ou sans vous. " Le ministre aurait ensuite lu l'acte de nationalisation, et le contrat de renonciation au droit de liquidation pour 10 ans. Les actionnaires ont sans surprise signé l'acte de renonciation, marquant la réouverture de l'Usine, et le paiement des salaires non versés aux 5500 ouvriers.

Dans une autre interview télévisé le Président a déclaré "avoir tenu sa promesse comme il tiendra les autres qu'il a pu faire". L'opposition de son coté dénonce sans parler de l'action en elle même une "mise en scène" digne de "la pire des propagandes, exploitant le sort de pauvres gens pour servir les intérêts du Président".
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