Le Réveil [Journal]
Posté le : 18 oct. 2024 à 05:21:23
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Ici se trouveront quelques articles parmi les publications du quotidien papier le plus lu du pays
Posté le : 18 oct. 2024 à 06:15:37
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Les résultats sont sans appel, plusieurs millions de valmontais ont décidé de faire confiance au Président de Valmont pour ces présidentielles, s'ajoutant aux millions l'ayant déjà fait en 2016. Le Président réélu avec 64% des voix en sort considérablement renforcé, et obtient une presque majorité absolue au parlement. Après 8 ans de redressement et plus de 16 ans d'engagement politique, le chef d’état s'est déclaré décidé " à encore une fois mériter cette confiance, en continuant [son] grand plan de redressement national" afin de permettre à la République de développer une "réelle puissance" et d'assurer à chaque valmontais un "digne niveau de vie et une digne rémunération pour son travail".
Passant de 127 sièges en 2006 à 163 en 2014 avec une hausse en 2010 et le soutien des députés de la Fédération républicaine en perte de vitesse, ainsi que de quelques syndicalistes, le Président s'assure une large majorité et donc une légitimité renforcée pour mettre son programme.
Le Parti Social démocrate en légère progression s'est dit "satisfait" du résultat, malgré une défaite "prévisible au regard du bilan à court terme du Président, qui pourrait largement se dégrader dans les prochaines années" sans donner plus de détail. Le parti a tenu à s'imposer comme première force d'opposition et a plus fustigé son concurrent libéral en large perte de vitesse pour son "échec à se mobiliser pour le candidat commun", François Bouleau, défait en 2002 par le président réélu aujourd'hui. On peut voir se dessiner une forme de bipartisme social-démocrate - union-populaire.
Dans un contexte déjà tendu, la mise en examen d'un conseiller municipal affilié au Parti Social-Démocrate (PSD) vient assombrir les lendemains électoraux à Le Valmont. Alors que les résultats des élections de 2014 ont confirmé la réélection de Charles de Valmont avec 64 % des voix, cette affaire met à mal la réputation du PSD, qui a déjà connu des difficultés lors de ce scrutin.
Le conseiller, dont l'identité n'a pas été révélée, est accusé de détournement de fonds publics, avec des soupçons d'irrégularités dans la gestion des budgets municipaux dans sa commission. Cette mise en examen intervient alors que le PSD avait réussi à maintenir 111 sièges au parlement, malgré une compétition féroce du camp présidentiel.
Ce scandale ébranle profondément le PSD, taxé par le camp présidentiel de "nid à corruption" pendant toute la campagne. Le parti a annoncer lancer une enquête interne en collaboration complète avec la justice. Cette affaire, que l'on peut voir comme un résidu des années 2000 et des débuts de la lutte massive anti corruption.
Le parti est donc sur la défensive, mais ne cesse pour autant ses attaques sur le camp présidentiel targuant le Président de "nouveau monarque" s'appuyant sur un "programme démagogique" et ne comptant "jamais rendre le pouvoir même si il venait à perdre son soutien populaire".
La cimenterie Laberne fermée pendant la période pré-électorale pour liquidation pour dette, compromettant 5500 emplois. La cimenterie pourtant, s'est vue redevenir bénéficiaire en 1997 et arrivait depuis quelques années à durablement sortir la tête hors de l'eau.
Ces événements avaient été très médiatisé par les syndicats, dans le contexte du plan gouvernemental de redressement économique lancé dès 2006. et le président en personne s'est rendu sur le piquet de grève garantir que s'il "était réélu, l'usine rouvrirait avec ou sans ses actionnaires".
La cimenterie s'est donc vue rouvrir après l'accord de l'ensemble du conseil d'administration. Le ministre de l'économie sur injonction présidentielle s'est en effet rendu sur les lieux. Dans un entretien diffusé en direct sur volonté présidentielle, le ministrre a déclaré aux conseil d'administration : "Vous avez pris ces gens en otage, avec vos ambitions et votre pure avidité, le sort de 5500 personnes, de 5500 familles est en jeu, si vous les actionnaires ne parvenait pas à un accord avec l’État, cette usine rouvrira, avec ou sans vous. " Le ministre aurait ensuite lu l'acte de nationalisation, et le contrat de renonciation au droit de liquidation pour 10 ans. Les actionnaires ont sans surprise signé l'acte de renonciation, marquant la réouverture de l'Usine, et le paiement des salaires non versés aux 5500 ouvriers.
Dans une autre scène télévisé le Président a déclaré "avoir tenu sa promesse comme il tiendra les autres qu'il a pu faire". L'opposition de son coté dénonce sans parler de l'action en elle même une "mise en scène" digne de "la pire des propagandes, exploitant le sort de pauvres gens pour servir les intérêts du Président".
Posté le : 19 oct. 2024 à 18:44:07
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Pour la première fois un parti extérieur à l'establishment Fédération Républicaine - Parti Social Démocrate va venir obtenir une presque majorité absolue au parlement. L'autrefois majoritaire devenu minoritaire parti libéral s'est vu aujourd'hui à la suite de plusieurs mois de négociation définitivement absorbé par le parti Social Démocrate sous l'impulsion de son aile la plus libérale.
En réaction a ses manœuvres, Près d'une trentaine de députés de l'aile gauche socialiste et syndicaliste du parti vont déclarer leur désistement et leur rattachement à l'Union Ouvrière. En effet, comme le prévoit la constitution les députés ne sont pas élus sur présentation de leur parti mais personnellement, ils sont libre d'aller et venir d'un groupe parlementaire à l'autre pour représenter aux mieux les intérêts de leurs électeurs.
Nouvelle composition parlementaire
Anciennes compositions parlementaire et précédentes législatures
La nouvelle loi budgétaire, votée avec la plus large majorité que le pays ai connu pour une loi de ce type, passant généralement à quelques députés près. L'extrême gauche syndicaliste et l'union gouvernementale se sont en effet mise d'accord, le président à déclarer vouloir "malgré une majorité déjà large" négocier avec les "opposants minoritaires rationnels".
Le bureau politique du Parti social démocrate dont l'aile gauche s'est abstenue lors du vote a déclaré que le président tentait une "opération vicieuse et malsaine de séduction visant à durablement diviser en deux l'opposition".
Mais qu'en est t'il de son contenu?
La loi budgétaire voit une refonte complète du budget de l’État, si il était jusqu'à présent resté sous forte influence de la Fédération Républicaine dont le vote était nécessaire (Ancienne droite modérée absorbée dans la majorité parlementaire).
Le programme électoral du gouvernement se concrétise par un endettement ponctuel lié au triplement des effectifs de l'armée et à l'augmentation des capacités industrielles militaires valmontaises. L'objectif est simple pour le gouvernement: quintupler sous deux ans les effectifs actuels de l'armée pour offrir une véritable capacité aux forces militaires nationale, construire une marine nationale, une force aérienne décente, et au cœur du dispositif une puissante flotte avec une certaine capacité amphibie.
Cette dotation vaut au gouvernement d'être accusé par l'opposition sociale démocrate de belliciste. Le ministre de la défense à coupé court a ses critiques en déclarant sur un plateau télévisé "que 80% des forces seraient dédiés à la défense territoriale, seule 20% de ces forces, soit 10000 hommes seraient doté d'une véritable capacité de projection" avant de finir par "autant dire que sa vocation est principalement dissuasive". Le ministre n'a cependant pas traité de la question de l'aéronavale et les capacités de frappe à longue distance, sur la quelle le gouvernement entretien une "ambiguïté stratégique.
l'association féministe "Unies", regroupant dans tout le pays près de deux milliers d'adhérent, majoritairement des universitaires et des étudiantes, organisant au début du mois à l'occasion des vacances scolaires un camp d'été en montagne.
Personne ne pouvait alors se douter que cet événement marginal tournerait au carnage, les premiers jours se passait bien pour le groupe d'une centaine de femme étant présent pour cet événement militant. Lors de la quatrième nuit, plusieurs plaintes concernant des bruits étranges ont été reportés aux organisatrices, mais c'est seulement la nuit suivante que la source de ces bruits, un ours brun non tracé de plus d'une demi tonne, certainement attiré par la réserve de provision, s'est introduit dans le campement. C'est alors l'anarchie, les forces de l'ordre sont prévenues mais dans l’intervalle, une professeure agrégé en philosophie, certainement ralentie par une difficulté à ouvrir sa tente s'est retrouvée né à né avec l'animal. La femme aurait alors hurlé, énervant la bête qui l'écarta d'un coup de patte fatal qui causera sur le coup le décès de l'enseignante. Sans doute cette nuit là, ces femmes auraient préféré se retrouver face à un homme.
Posté le : 25 oct. 2024 à 02:17:51
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Ce 1er décembre à 12h13, alors que le Président était en déplacement pour un diner avec le Président Directeur Général d'Elexis, société nationale de production et de distribution énergétique. Sur le trajet, un groupe de trois hommes cagoulés a pris d'assaut la voiture présidentielle, deux roquettes artisanale a été tiré depuis un lanceur improvisé en direction de la voiture présidentielle, l'évitant de peu par l'imprécision de l'arme. Les trois hommes se trouvaient alors sur le toit d'une petite épicerie fermée pour faillite, que nous savons aujourd'hui avoir été leur base de préparation pour cet tentative d'attentat.
Les caméras de surveillance permettent d’apercevoir clairement un brassard rouge à l'étoile jaune, symbole des groupuscules communistes violents du pays.
Quelques secondes à peine après le premier tir, deux des trois assaillants ouvrent le feu à l'aide de deux fusils semi automatiques, le dernier, à l'aide d'un fusil anti-blindage datant des années 30, ouvre alors le feu sur la voiture présidentielle. deux des quatre motard de la tête d’escorte sont touchés par les rafales et la voiture présidentielle voit son moteur détruit par les deux premiers tirs de fusil anti matériel.
Il ne faut pas plus longtemps à l'escorte présidentielle pour réagir, après à peine une dizaine de seconde d'assaut, les agents déployé sur des deux roues ouvrent immédiatement le feu au pistolet mitrailleur sur le toit de cette épicerie de banlieue urbaine. les terroristes se mettent à couvert et tirent à l'aveugle dans la direction des forces de sécurité. Partout autour les quelques civils présent fuient et l'échange de feu est particulièrement dense. La voiture présidentielle recule dans le petit boulevard de banlieue aisée ou l'embuscade se déroule.
5 secondes après, les gardes lourdement armées des voitures d'escorte se déploient et vont clouer au sol les assaillants par d'agressives rafales de AF-94.
L'équipe de la voiture de tête, équipée de grenades avance alors vers la devanture, les assaillants tentent de reprendre l’initiative du feu et tire un dernier coup de fusil anti matériel et quelques rafales imprécises dans la direction des forces de l'ordre, éliminant sur le coup l'un des gardes.
Les quatre hommes restant de l'équipe de tête continuent alors leur avancée et jettent une grenade sur le toit, tuant sur le coup deux des trois terroristes.
trois minutes plus tard, le troisième homme est interpellé. Il est aujourd'hui soigné dans la section interrogatoire des services de renseignements.
Le président en sort sans aucune blessure grâce a son dispositif de sécurité, mais les médias érigent déjà en héro et en martyr au combat les deux morts et les deux blessés lors de l'attentat.
Bien qu'aux airs épiques, l'escarmouche ne dura qu'un peu moins d'une minute. Des informations supplémentaires seront divulguées sur ce dossier au fil de l'enquête. Les services secrets travailleraient actuellement selon les informations ministérielles "sur la recherche de la taupe ayant pu faire fuiter l'itinéraire final du chef de l'état".
illustration d'un des gardes présidentiels avec son fusil AF-94, prise après l'opération par l'un des premiers journalistes rendus sur place
Pour l'instant, le ministre de l'intérieur a déclaré qu'il n'y avait selon les premiers éléments de ladite enquête aucune preuve qui pouvait amener à penser que l'attaque était organisée depuis l'étranger malgré l'absence de revendication, certainement du fait de l'échec de l'opération. Sont donc aujourd'hui dans le viseur des autorités tous les groupuscules communistes violent du pays.
Sur une vingtaine de groupes déclarés, 18 ont été dissous par décret, et plus d'une cinquantaine de "militants" ont été arrêtés et placé en garde à vue dans un lieu aujourd'hui encore inconnu. Accusé d'autoritarisme par les sociaux démocrates et quelques députés syndicalistes, le premier ministre Pierre Lemoine, en charge de la présidence intérimaire jusqu'au retour du Président à son poste, a déposé un projet de loi de confiance afin de légitimer ton action.
Le pays tout entier rend aujourd'hui un vibrant hommage aux deux braves gardes présidentiels tombés pour la nation.
vue d'intérieur de la voiture présidentielle à la suite de l'attaque
Malgré les événements, le Plan se poursuit
L'industrie est aujourd'hui en pleine explosion, avec la construction massive d'industries spécialisées dans la production des armes qui serviront demain à équiper des forces valmontaises modernes. Ces usines, selon le gouvernement, accompagnées de lourds investissements dans la recherche et développement permettront un large développement industriel civil comme militaire.
Les syndicats se sont inquiété de la robotisation massive des usines, en conséquence, le ministre de l'économie Claude Vernier a réunit les principaux industriels et les représentants syndicaux pour signer un accord de non suppression d'emploi. En contrepartie de la signature, l'Etat subventionnera la construction d'usines à hauteur de 25% si elles emploient à l'ouverture des ouvriers dont les emplois sont menacés par la robotisation progressive des installations particulièrement dans les secteurs automobiles, informatiques, miniers et métallurgiques. Le gouvernement y voit un intérêt à assurer le maintien de l'emploi sans compromettre la compétitivité des entreprises et l'augmentation de la productivité globale des facteurs de production.
Cette politique est aujourd'hui critiqué par l'aile libérale de la majorité comme des sociaux démocrates, mais salués par l'aile gauche de l'opposition et particulièrement les syndicalistes. Ce soutien majoritaire apporte la certitude au gouvernement de pouvoir continuer cette politique économique pour les prochaines années malgré l'opposition frontale des libéraux.
Du coté de la population 78% des Valmontais approuvent l'industrialisation soutenue et planifiée dans un contexte de fin de la reconstruction économique à la suite de la crise de 2000. Ce soutien populaire conforte encore un peu plus le gouvernement dans son action.