11/11/2014
18:57:12
Index du forum Continents Afarée Azur

Presse écrite

Voir fiche pays Voir sur la carte
371
alurwaalwuuthqa

Al-Urwa Al-Wûthqa, "le Lien Sans Faille", est l'un des plus anciens journaux de l'Azur ; fondé dans les années 1780 par le philosophe Sayyid al-Afghani, il dénonçait les travers du sultanat ; il est devenu le journal officiel du parti califal, la Nahda, à partir de 1840. Ses détracteurs l'accusent d'être "la voix du régime" ; il demeure lu quotidiennement par des millions d'Azuréens.


Edition du 11.11.2014

3708
INTERNATIONAL : Un gouvernement étranger insulte notre pays

"Je vous présente une liste de nations qui ont été dévorées par le vice (...) de la religion" ; c'est en ces termes que par un communiqué officiel, Helarus Guivenos, Premier ministre de la République Populaire de Rosevosky (R.P.R.), a annoncé la création d'une "liste noire" de pays "honteusement corrompus". Il cite quatre Etats ; la Polponantaise, l'Icamie, l'Antegrad, et l'Azur, "nations soumises à un islamisme absurde, basé sur des légendes encore plus ridicules".

Pourquoi une telle virulence ? On sait le rôle que jouent les déclarations d'insultes dans la diplomatie - inutiles en apparence, elles sont souvent des coups de communication moins destinés à dire des vérités qu'à préparer une stratégie. Les relations entre l'Azur et la Rosevosky sont pour ainsi dire inexistantes ; les liens sont des plus ténus. De fait, la R.P.R. occupe une importance dix à douze fois moindre que l'Azur sur la scène internationale ; elle totalise 7 millions d'habitants, à peu près la moitié de la population de la seule agglomération d'Agatharchidès. Son industrie est des plus vieillissantes, comme l'illustre l'accident nucléaire de Himrouche, en 2010, qui cause 1200 morts directs - pour un nombre indéterminé de victimes indirectes.

"La République Populaire de Rosevosky est un Etat totalitaire, qui se renferme sur lui-même", explique le Professeur Sahabadin, titulaire de la chaire "Relations Internationales - Eurysie orientale" à l'Université de Méroène. "Ce petit pays est en déclin économique permanent depuis la révolution communiste. Depuis 2008, toute opposition est carrément interdite. Au cours de sa triste histoire, cette république misérable n'a pu opprimer son peuple qu'en lui offrant des diversions symboliques." Si l'on a en effet jamais entendu parler de la R.P.R. en Azur, c'est par sa célèbre réputation de racisme et de xénophobie d'Etat ; la haine des étrangers, surtout des Afaréens, y est inscrite dans les institutions. "Créer des ennemis, intérieurs comme extérieurs, est le meilleur moyen de faire taire toute opposition et de souder la population au régime qui l'exploite", confirme le professeur. "La situation se dégradant en Rosevosky, il faut s'attendre à toujours plus de provocations, qui servent une rhétorique agressive moins destinée à l'international qu'à son propre peuple".

Le gouvernement azuréen a fait savoir qu'il ne tolérerait pas davantage de provocations. Il a publié un communiqué de réponse aux insultes de Helarus Guivenos. Gageons que ce rappel à l'ordre sera suivi d'effet ; il serait malvenu, pour les Rosevonais, que leur pays soit entraîné dans une dispute plus grave avec la grande puissance azuréenne.


DEFENSE : Le Diwan annonce le lancement d'un Programme aéronautique

antiarien

Mahmud al-Marrakshi, Porte-Parole du Diwan, a annoncé la création d'un programme visant à doter l'Azur d'une filière aéronautique pour subvenir à ses propres besoins en matière de "surveillance, détection et interception" d'aéronefs aériens ; les capacités anti-aériennes de l'Azur sont donc appelées à se développer. Le programme incluera le développement d'armes "défensives et balistiques", autant à même de "défendre" que de "dissuader".

Allons-nous vers l'émergence d'une capacité de frappe hors de nos frontières ? "Les intentions du gouvernement sont claires", décrypte l'imam Rahmatullah, président du parti Association Islamique pour la Paix et le Progrès, conservateur, qui siège sur les bancs de la majorité. "Qui veut la paix prépare sa défense." Une réponse qui indique en filigrane la volonté d'Agatharchidès de passer au standard militaire supérieur, et de se doter, donc, à terme, de capacités offensives.

"Il s'agit d'une étape normale pour notre souveraineté et notre insertion dans les discussions internationales", justifie Leylim Bey, attaché militaire au Ministère des Affaires étrangères. "Une grande nation pacifique ne peut avoir du poids que par son influence sur tous les dossiers, dont le militaire fait partie" ; tout semble donc concorder pour dire que si le Diwan ne souhaite aucune montée des tensions, il se dotera néanmoins des moyens de parvenir à ses fins.
Haut de page