21/02/2015
15:56:45
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Presse écrite [Officiel]

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alurwaalwuuthqa

Al-Urwa Al-Wûthqa, "le Lien Sans Faille", est l'un des plus anciens journaux de l'Azur ; fondé dans les années 1780 par le philosophe Sayyid al-Afghani, il dénonçait les travers du sultanat ; il est devenu le journal officiel du parti califal, la Nahda, à partir de 1840. Ses détracteurs l'accusent d'être "la voix du régime" ; il demeure lu quotidiennement par des millions d'Azuréens.


Edition du 11.11.2014
Edition du 13.11.2014
Edition du 23.11.2014
Edition du 26.11.2014
Edition du 02.12.2014
Edition du 09.12.2014
Edition du 19.02.2015
Note de la rédaction du 12.12.2014
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INTERNATIONAL : Un gouvernement étranger insulte notre pays

"Je vous présente une liste de nations qui ont été dévorées par le vice (...) de la religion" ; c'est en ces termes que par un communiqué officiel, Helarus Guivenos, Premier ministre de la République Populaire de Rosevosky (R.P.R.), a annoncé la création d'une "liste noire" de pays "honteusement corrompus". Il cite quatre Etats ; la Polponantaise, l'Icamie, l'Antegrad, et l'Azur, "nations soumises à un islamisme absurde, basé sur des légendes encore plus ridicules".

Pourquoi une telle virulence ? On sait le rôle que jouent les déclarations d'insultes dans la diplomatie - inutiles en apparence, elles sont souvent des coups de communication moins destinés à dire des vérités qu'à préparer une stratégie. Les relations entre l'Azur et la Rosevosky sont pour ainsi dire inexistantes ; les liens sont des plus ténus. De fait, la R.P.R. occupe une importance dix à douze fois moindre que l'Azur sur la scène internationale ; elle totalise 7 millions d'habitants, à peu près la moitié de la population de la seule agglomération d'Agatharchidès. Son industrie est des plus vieillissantes, comme l'illustre l'accident nucléaire de Himrouche, en 2010, qui cause 1200 morts directs - pour un nombre indéterminé de victimes indirectes.

"La République Populaire de Rosevosky est un Etat totalitaire, qui se renferme sur lui-même", explique le Professeur Sahabadin, titulaire de la chaire "Relations Internationales - Eurysie orientale" à l'Université de Méroène. "Ce petit pays est en déclin économique permanent depuis la révolution communiste. Depuis 2008, toute opposition est carrément interdite. Au cours de sa triste histoire, cette république misérable n'a pu opprimer son peuple qu'en lui offrant des diversions symboliques." Si l'on a en effet jamais entendu parler de la R.P.R. en Azur, c'est par sa célèbre réputation de racisme et de xénophobie d'Etat ; la haine des étrangers, surtout des Afaréens, y est inscrite dans les institutions. "Créer des ennemis, intérieurs comme extérieurs, est le meilleur moyen de faire taire toute opposition et de souder la population au régime qui l'exploite", confirme le professeur. "La situation se dégradant en Rosevosky, il faut s'attendre à toujours plus de provocations, qui servent une rhétorique agressive moins destinée à l'international qu'à son propre peuple".

Le gouvernement azuréen a fait savoir qu'il ne tolérerait pas davantage de provocations. Il a publié un communiqué de réponse aux insultes de Helarus Guivenos. Gageons que ce rappel à l'ordre sera suivi d'effet ; il serait malvenu, pour les Rosevonais, que leur pays soit entraîné dans une dispute plus grave avec la grande puissance azuréenne.


DEFENSE : Le Diwan annonce le lancement d'un Programme aéronautique

antiarien

Mahmud al-Marrakshi, Porte-Parole du Diwan, a annoncé la création d'un programme visant à doter l'Azur d'une filière aéronautique pour subvenir à ses propres besoins en matière de "surveillance, détection et interception" d'aéronefs aériens ; les capacités anti-aériennes de l'Azur sont donc appelées à se développer. Le programme incluera le développement d'armes "défensives et balistiques", autant à même de "défendre" que de "dissuader".

Allons-nous vers l'émergence d'une capacité de frappe hors de nos frontières ? "Les intentions du gouvernement sont claires", décrypte l'imam Rahmatullah, président du parti Association Islamique pour la Paix et le Progrès, conservateur, qui siège sur les bancs de la majorité. "Qui veut la paix prépare sa défense." Une réponse qui indique en filigrane la volonté d'Agatharchidès de passer au standard militaire supérieur, et de se doter, donc, à terme, de capacités offensives.

"Il s'agit d'une étape normale pour notre souveraineté et notre insertion dans les discussions internationales", justifie Leylim Bey, attaché militaire au Ministère des Affaires étrangères. "Une grande nation pacifique ne peut avoir du poids que par son influence sur tous les dossiers, dont le militaire fait partie" ; tout semble donc concorder pour dire que si le Diwan ne souhaite aucune montée des tensions, il se dotera néanmoins des moyens de parvenir à ses fins.
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TENSIONS : Incursion maritime en eaux azuréennes

Apercevable depuis la côte, la journée de ce 13 novembre a été perturbée à Anaxandre par l'apparition inopportune d'un visiteur non désiré. Un navire rosevosky a en effet été identifié, croisant à l'intérieur des frontières maritimes de l'Azur. En raison d' "impératifs sécuritaires supérieurs", l'armée azuréenne a "refusé d'engager le feu", laissant le patrouilleur intrus quitter les eaux nationales par lui-même. Le Diwan n'a émis aucune réaction officielle.


bateau
Un navire étranger détecté dans les eaux territoriales de l'Azur, ce 13 novembre. (Crédits : Ministère de la Guerre)
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INTERNATIONAL : La Karty quitte l'Union Economique Eurysienne

Un séisme politique en Eurysie : le Saint-Empire de Karty, puissance économique et industrielle régionale, a annoncé son départ de l'organisation multilatérale eurysienne, en conséquence de la crise ouverte après les dossiers d'un prélat orthodoxe démissionnaire et de la réticence de Volkingrad à communiquer des informations stratégiques, deux sujets de discorde entre la Karty et les institutions de l'UEE. Ce départ fracassant pourrait impacter profondément les équilibres géopolitiques en Eurysie et dans le monde.

Auteur : Major Ibrahim al-Masri, Département de la Surveillance des CommunicationsLes activités en ligne occupent une importante prépondérante dans la structuration de l'opinion. L'utilisation d'internet a permis de libérer les moyens de communication et de stimuler la croissance économique. Aujourd'hui, des secteurs aussi variés que la publicité, l'industrie musicale et audio-visuelle, la culture, la recherche scientifique, et d'autres considèrent internet comme le vecteur principal pour l'exercice de leur activité.Internet est une technologie qui apporte beaucoup de bénéfices, comme la connaissance, les possibilités d'interaction et de partage, la transparence, l'information et l'accès aux données. Ces bénéfices sont associés à des défis particuliers, notamment en terme de contrôle des contenus illégaux, des discours dangereux et de la diffusion de fausses nouvelles ou d'incitations à la violence.Les récentes actualités montrent l'apparition d'un véritable "cyber-conflit" entre l'Icamie et la Jashurie. Ces deux pays importants sont dotés l'un comme l'autre de grandes communautés de "weeb", personnes à forte implication numérique, qui portent le nom de "forums" ou "Chan". D'ordinaire anodins, il a été remarqué que les échanges de la sphère numérique d'Icama-chan, réseau social numérique principal d'Icamie, ont conduit à de violentes incriminations verbales et des attaques cyber sur Jashuria-chan, la sphère cybernétique jashurienne.De part et d'autres, ce conflit se traduit par la diffusion de contenus viraux et incontrôlables, de troll, et de propagande à des fins idéologiques et stratégiques. Cet événement a conduit, dans les pays cités, à une réaffirmation des règlements censés encadrer l'expression en ligne par les autorités. Le think-tank Cuckmachine souligne dans une note la nécessité d'améliorer les moyens des Etats pour empêcher la diffusion des contenus sensibles, sans quoi davantage d'espaces d'internet pourraient être déstabilisés par ces attaques. Le rapport pointe notamment l'émergence de fermes à troll, ou de bots, c'est-à-dire le recours par des internautes mal intentionnés à de faux profils automatiques en nombre exponentiel pour saturer les capacités d'analyse et de censure des logiciels étatiques.Les Etats tardent à réagir, sauf dans certains cas, notamment au Grand Kah où une brigade dédiée a été créée pour non seulement protéger la sphère cybernétique nationale, mais aussi pour se doter d'une "dissuasion-kun". Pouvoir disposer de trolls prêts à saturer les espaces numériques adverses semble la stratégie privilégiée par un nombre croissant d'acteurs.Cette note vise donc à informer et à suggérer au Bureau des Enquêtes et aux services d'intelligence azuréens de se doter de capacités similaires afin d'éviter, de réprimer et de contre-attaquer à des attaques malignes visant à semer la zizanie sur internet et dans la population. Le risque de voir la jeunesse pervertie par les moeurs dissolues d'Icama-chan est important ; celui de la voir frappées par une propagande méthodique faisant l'apologie du blasphème et de l'immoralité, de la part d'autres acteurs mal intentionnés, est encore plus grand.Nous recommandons donc la création d'usines à trolls sur le territoire de l'Azur pour doter le Califat de capacités de rétorsion en matière cybernétique.
Auteur : Major Ibrahim al-Masri, Département de la Surveillance des CommunicationsLes activités en ligne occupent une importante prépondérante dans la structuration de l'opinion. L'utilisation d'internet a permis de libérer les moyens de communication et de stimuler la croissance économique. Aujourd'hui, des secteurs aussi variés que la publicité, l'industrie musicale et audio-visuelle, la culture, la recherche scientifique, et d'autres considèrent internet comme le vecteur principal pour l'exercice de leur activité.Internet est une technologie qui apporte beaucoup de bénéfices, comme la connaissance, les possibilités d'interaction et de partage, la transparence, l'information et l'accès aux données. Ces bénéfices sont associés à des défis particuliers, notamment en terme de contrôle des contenus illégaux, des discours dangereux et de la diffusion de fausses nouvelles ou d'incitations à la violence.Les récentes actualités montrent l'apparition d'un véritable "cyber-conflit" entre l'Icamie et la Jashurie. Ces deux pays importants sont dotés l'un comme l'autre de grandes communautés de "weeb", personnes à forte implication numérique, qui portent le nom de "forums" ou "Chan". D'ordinaire anodins, il a été remarqué que les échanges de la sphère numérique d'Icama-chan, réseau social numérique principal d'Icamie, ont conduit à de violentes incriminations verbales et des attaques cyber sur Jashuria-chan, la sphère cybernétique jashurienne.De part et d'autres, ce conflit se traduit par la diffusion de contenus viraux et incontrôlables, de troll, et de propagande à des fins idéologiques et stratégiques. Cet événement a conduit, dans les pays cités, à une réaffirmation des règlements censés encadrer l'expression en ligne par les autorités. Le think-tank Cuckmachine souligne dans une note la nécessité d'améliorer les moyens des Etats pour empêcher la diffusion des contenus sensibles, sans quoi davantage d'espaces d'internet pourraient être déstabilisés par ces attaques. Le rapport pointe notamment l'émergence de fermes à troll, ou de bots, c'est-à-dire le recours par des internautes mal intentionnés à de faux profils automatiques en nombre exponentiel pour saturer les capacités d'analyse et de censure des logiciels étatiques.Les Etats tardent à réagir, sauf dans certains cas, notamment au Grand Kah où une brigade dédiée a été créée pour non seulement protéger la sphère cybernétique nationale, mais aussi pour se doter d'une "dissuasion-kun". Pouvoir disposer de trolls prêts à saturer les espaces numériques adverses semble la stratégie privilégiée par un nombre croissant d'acteurs.Cette note vise donc à informer et à suggérer au Bureau des Enquêtes et aux services d'intelligence azuréens de se doter de capacités similaires afin d'éviter, de réprimer et de contre-attaquer à des attaques malignes visant à semer la zizanie sur internet et dans la population. Le risque de voir la jeunesse pervertie par les moeurs dissolues d'Icama-chan est important ; celui de la voir frappées par une propagande méthodique faisant l'apologie du blasphème et de l'immoralité, de la part d'autres acteurs mal intentionnés, est encore plus grand.Nous recommandons donc la création d'usines à trolls sur le territoire de l'Azur pour doter le Califat de capacités de rétorsion en matière cybernétique.


barnier
Michael Narbier, haut fonctionnaire eurysien, procureur de la Cour de Justice Eurysienne, est l'un des acteurs ayant précipité la crise entre l'UEE et la Karty.


Le divorce

"L'UEE nous impose un traité", déclarait Aleksander Jükov, MoD de la Karty, dans un entretien de presse. "L'UEE souhaite contrôler notre Etat et lui supprimer peu à peu son indépendance". Les désaccords entre la Karty et les instances de l'Union étaient parvenus la semaine dernière à leur paroxysme. A cela, deux raisons : la première, tenant au respect de la Charte de l'Union sur le respect de l'indépendance des Cultes, était invoquée par l'UEE pour traîner l'Etat Kartien devant la Cour de Justice Eurysienne, après le soupçon de démission forcée d'un prélat catholique sur ordre du Tsar - motif réfuté par Volkingrad, à la fois sur le fond et la forme, les autorités kartyennes invoquant l'indépendance du prêtre et leur bon droit à légiférer au sein de leurs frontires. La deuxième, plus pernicieuse mais plus grave encore, est constituée par un ultimatum adressé par l'UEE au Saint-Empire, le contraignant à partager avec les instances de l'organisation un certain nombre d'informations stratégiques. Simple fonctionnement du mécanisme de défense de l'Union, ou abus de pouvoir de la part des hauts fonctionnaires eurysiens ? Le parlement de Karty a tranché : à une très large majorité, il a voté l'activation de l'article correspondant à la cession immédiate du pays aux activités de l'UEE.

Auteur : Major Ibrahim al-Masri, Département de la Surveillance des CommunicationsLes activités en ligne occupent une importante prépondérante dans la structuration de l'opinion. L'utilisation d'internet a permis de libérer les moyens de communication et de stimuler la croissance économique. Aujourd'hui, des secteurs aussi variés que la publicité, l'industrie musicale et audio-visuelle, la culture, la recherche scientifique, et d'autres considèrent internet comme le vecteur principal pour l'exercice de leur activité.Internet est une technologie qui apporte beaucoup de bénéfices, comme la connaissance, les possibilités d'interaction et de partage, la transparence, l'information et l'accès aux données. Ces bénéfices sont associés à des défis particuliers, notamment en terme de contrôle des contenus illégaux, des discours dangereux et de la diffusion de fausses nouvelles ou d'incitations à la violence.Les récentes actualités montrent l'apparition d'un véritable "cyber-conflit" entre l'Icamie et la Jashurie. Ces deux pays importants sont dotés l'un comme l'autre de grandes communautés de "weeb", personnes à forte implication numérique, qui portent le nom de "forums" ou "Chan". D'ordinaire anodins, il a été remarqué que les échanges de la sphère numérique d'Icama-chan, réseau social numérique principal d'Icamie, ont conduit à de violentes incriminations verbales et des attaques cyber sur Jashuria-chan, la sphère cybernétique jashurienne.De part et d'autres, ce conflit se traduit par la diffusion de contenus viraux et incontrôlables, de troll, et de propagande à des fins idéologiques et stratégiques. Cet événement a conduit, dans les pays cités, à une réaffirmation des règlements censés encadrer l'expression en ligne par les autorités. Le think-tank Cuckmachine souligne dans une note la nécessité d'améliorer les moyens des Etats pour empêcher la diffusion des contenus sensibles, sans quoi davantage d'espaces d'internet pourraient être déstabilisés par ces attaques. Le rapport pointe notamment l'émergence de fermes à troll, ou de bots, c'est-à-dire le recours par des internautes mal intentionnés à de faux profils automatiques en nombre exponentiel pour saturer les capacités d'analyse et de censure des logiciels étatiques.Les Etats tardent à réagir, sauf dans certains cas, notamment au Grand Kah où une brigade dédiée a été créée pour non seulement protéger la sphère cybernétique nationale, mais aussi pour se doter d'une "dissuasion-kun". Pouvoir disposer de trolls prêts à saturer les espaces numériques adverses semble la stratégie privilégiée par un nombre croissant d'acteurs.Cette note vise donc à informer et à suggérer au Bureau des Enquêtes et aux services d'intelligence azuréens de se doter de capacités similaires afin d'éviter, de réprimer et de contre-attaquer à des attaques malignes visant à semer la zizanie sur internet et dans la population. Le risque de voir la jeunesse pervertie par les moeurs dissolues d'Icama-chan est important ; celui de la voir frappées par une propagande méthodique faisant l'apologie du blasphème et de l'immoralité, de la part d'autres acteurs mal intentionnés, est encore plus grand.Nous recommandons donc la création d'usines à trolls sur le territoire de l'Azur pour doter le Califat de capacités de rétorsion en matière cybernétique.
Auteur : Major Ibrahim al-Masri, Département de la Surveillance des CommunicationsLes activités en ligne occupent une importante prépondérante dans la structuration de l'opinion. L'utilisation d'internet a permis de libérer les moyens de communication et de stimuler la croissance économique. Aujourd'hui, des secteurs aussi variés que la publicité, l'industrie musicale et audio-visuelle, la culture, la recherche scientifique, et d'autres considèrent internet comme le vecteur principal pour l'exercice de leur activité.Internet est une technologie qui apporte beaucoup de bénéfices, comme la connaissance, les possibilités d'interaction et de partage, la transparence, l'information et l'accès aux données. Ces bénéfices sont associés à des défis particuliers, notamment en terme de contrôle des contenus illégaux, des discours dangereux et de la diffusion de fausses nouvelles ou d'incitations à la violence.Les récentes actualités montrent l'apparition d'un véritable "cyber-conflit" entre l'Icamie et la Jashurie. Ces deux pays importants sont dotés l'un comme l'autre de grandes communautés de "weeb", personnes à forte implication numérique, qui portent le nom de "forums" ou "Chan". D'ordinaire anodins, il a été remarqué que les échanges de la sphère numérique d'Icama-chan, réseau social numérique principal d'Icamie, ont conduit à de violentes incriminations verbales et des attaques cyber sur Jashuria-chan, la sphère cybernétique jashurienne.De part et d'autres, ce conflit se traduit par la diffusion de contenus viraux et incontrôlables, de troll, et de propagande à des fins idéologiques et stratégiques. Cet événement a conduit, dans les pays cités, à une réaffirmation des règlements censés encadrer l'expression en ligne par les autorités. Le think-tank Cuckmachine souligne dans une note la nécessité d'améliorer les moyens des Etats pour empêcher la diffusion des contenus sensibles, sans quoi davantage d'espaces d'internet pourraient être déstabilisés par ces attaques. Le rapport pointe notamment l'émergence de fermes à troll, ou de bots, c'est-à-dire le recours par des internautes mal intentionnés à de faux profils automatiques en nombre exponentiel pour saturer les capacités d'analyse et de censure des logiciels étatiques.Les Etats tardent à réagir, sauf dans certains cas, notamment au Grand Kah où une brigade dédiée a été créée pour non seulement protéger la sphère cybernétique nationale, mais aussi pour se doter d'une "dissuasion-kun". Pouvoir disposer de trolls prêts à saturer les espaces numériques adverses semble la stratégie privilégiée par un nombre croissant d'acteurs.Cette note vise donc à informer et à suggérer au Bureau des Enquêtes et aux services d'intelligence azuréens de se doter de capacités similaires afin d'éviter, de réprimer et de contre-attaquer à des attaques malignes visant à semer la zizanie sur internet et dans la population. Le risque de voir la jeunesse pervertie par les moeurs dissolues d'Icama-chan est important ; celui de la voir frappées par une propagande méthodique faisant l'apologie du blasphème et de l'immoralité, de la part d'autres acteurs mal intentionnés, est encore plus grand.Nous recommandons donc la création d'usines à trolls sur le territoire de l'Azur pour doter le Califat de capacités de rétorsion en matière cybernétique.

L'UEE, une organisation en déclin

"L'Union Economique Eurysienne est arrivée à un stade terminal", écrit un analyste sur son blog. "Nous assistons à sa lente agonie. Pour le bien des peuples, il faut l'accélérer !"

violece
Violences en marge d'une manifestation anti-UEE à Kölisburg, en septembre 2014.

La séparation entre le Saint-Empire de Karty et l'Union Eurysienne semble être la fracture apparente d'un abîme qui se creuse au sein de l'organisation. "L'UEE est en pleine déliquescence", explique Tansu Vekireyide, spécialiste de l'Eurysie à l'Université des Relations Internationales d'Agatharchidès, et nouvellement ambassadrice d'Azur à Volingrad. "Les pays membres ne comprennent plus cette organisation qui mélange principes démocratiques et concentration des pouvoirs souverains. L'Union est tiraillée de désaccords internes, immobilisée dans une inaction qui pousse ses instances à la faute. Elle mourra de ses contradiction", assure-t-elle.

De fait, les chancelleries eurysiennes semblent perplexes face à cette organisation en perte de vitesse, dont les membres font apparaître chaque jour davantage leurs divergences. L'instabilité politique en Tcharnovie et la récente opération militaire lancée par elle ont jeté un pavé dans la mare des désaccords diplomatiques entre Etats membres : d'Etat fondateur, la Tcharnovie passe aujourd'hui pour "un régime imprévisible à la stratégie peu lisible". Euphémisme : l'opposition politique à l'UEE l'accuse de dégénérer vers le fascisme, comme l'indiquent des fuites dans la presse de conversations de hauts responsables kartvèles, laissant comprendre que la Kartvélie est de moins en moins encline à suivre les orientations erratiques de l'organisation, qui font peser sur elle et sa population une incertitude grandissante.

Après le départ de la Confédération de Kölisburg, celui de la Karty rajoute une nouvelle couche au démantèlement en cours de l'organisation. "Le modèle eurysien est en panne sèche", concède un représentant tcharnove, pourtant attaché à l'UEE, en laquelle il voit "une arène unique pour la coopération en Eurysie". "Sans l'UEE, ce serait la guerre", martèle-t-il à qui veut l'entendre - un argument éculé, que de moins en moins de monde considère sérieusement. "La conjoncture économique est défavorable aux idéaux de justice et d'union portés par l'UEE, et les nationalismes surfent sur ce ressentiment". Son interprétation ne manque pas de justesse : le déclin de l'UEE survient au moment même où apparaissent de nouvelles puissances internationales, vers lesquelles les Etats désormais indépendants, comme la Karty, sont susceptibles de se tourner. Une reconfiguration générale des alliances est-elle à prévoir ? L'avenir nous le dira.
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PARLEMENT : L'opposition critique le Plan d'Ambition Militaire

Le délégué de l'opposition Cemal Karaveyli a fustigé à la tribune du Sérail le Plan d'Ambition Militaire annoncé il y a une semaine par le Diwan, mettant en avant l'existence d'un appel d'offre considérable dont il conteste la légalité. Le gouvernement a rejeté l'incrimination et a justifié son action.

cemal karaveyli
Elu dans la circonscription de Seylimsaray pour le Parti Populaire, Cemal Karaveyli est un habitué aux prises de position théâtrales.

"Le projet d'achat de sous-marins et de missiles dépasse toutes les limites jamais vues", tempête le délégué du Parti populaire, bruyamment applaudi par la gauche, tandis que la majorité le toise froidement. "Deux sous-marins lanceurs d'engins, deux sous-marins d'attaque, un sous-marin lance-missile, douze missiles balistiques intercontinentaux, trente-deux missiles de croisière ! Quelle guerre homérique prépare donc le gouvernement ?". Karaveyli prétend s'appuyer sur des documents officiels, ayant fuité dans la presse. "Quelle urgence requiert de tels armements ? Quel budget sera alloué à une telle aventure ? Vous n'avez pas le mandat du Sérail pour réaliser une telle commande !"

"Le Diwan a la confiance du Parlement", contre-attaque la Nahda, le parti gouvernemental, par la voix de son porte-parole Beshir Sarzaneh. "Les objectifs du Plan d'Ambition Militaire ont été validés par le Sérail. Le gouvernement a les mains libres pour négocier les fournitures d'armement exigées par la représentation nationale !". Dans une cacophonie inaudible, les élus du Parti Populaire fustigent des "dépenses inconsidérées" dont "on ne connaît toujours pas le montant exact". "C'est le contrat du siècle" pour les industries d'armements, admet en off un haut responsable d'une compagnie militaire étrangère. "La représentation nationale doit délibérer sur un budget", avance Qadir Suleyman, l'orateur phare du Parti populaire et président de l'Institut Averroès, classé à l'extrême-gauche. "Tant qu'on aura pas les éléments de budget, le Grand Vizir se place hors-jeu des règles légales".

La gauche prétend que le Diwan n'a pas le droit de négocier le contrat des sous-marins en raison de la taille de l'enveloppe. Elle exige que soient rendus publics les critères d'évaluation de l'appel d'offre discrètement publié par le Ministère de la Guerre : "ils peuvent se brosser", résume un haut gradé. "La défense de notre patrie n'a pas de prix. On ne connaîtra le coût exact des armements qu'à la signature du contrat."

"C'est un investissement pour notre sécurité collective", argumente Ibn Battûri, Ministre de la Guerre. "Les parlementaires devraient se ranger à nos côtés pour préparer la dissuasion tous azimuts qui assurera la paix de nos frontières."
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INTERNATIONAL : l'Eurysie au bord de la guerre généralisée

La montée des tensions documentée depuis plusieurs semaines est en voie de déboucher sur un conflit de grande ampleur. Hier 1er décembre, à seize heures (heure d'Agatharchidès), un convoi militaire du Saint-Empire de Karty a été attaqué - et probablement intégralement détruit - par les Forces aériennes de la dictature communiste de Loduarie. Une telle agression a suscité un vent d'indignation et de colère à travers les chancelleries, et menace de faire basculer la situation diplomatique eurysienne dans un conflit de grande ampleur.

chatte

L'information, qui circulait déjà dans les milieux diplomatiques et militaires de l'Eurysie, a été confirmée par un communiqué officiel des Forces aériennes loduariennes, confirmant la "destruction d'appareils non identifiés" et l'intention de la Loduarie de "prévenir toute agression", alors même qu'il a été confirmé plus tard dans la soirée que la cible de cette opération n'était autre qu'un convoi militaire kartyen acheminant du matériel de défense au Menkelt, acquisiteur d'équipements.

En l'absence de réaction officielle du Saint-Empire de Karty, où la presse parle unanimement d'"inacceptable agression" et appelle à la "destruction de l'ennemi" communiste, les spéculations s'enflamment, la Loduarie comme le Karty pouvant compter sur le soutien affiché de leurs alliés respectifs.

"Nous entrons dans un moment historique" , nous assure un expert avec gravité. En effet, dès l'annonce de l'incident, des manifestations de soutien au régime de Volkingrad ont éclaté en Poëtoscovie, pays qui entretien d'excellentes relations avec la Karty, et qui aurait annoncé à son partenaire sa disposition en cas d'embrasement. La puissance attaquée peut également compter sur l'Etat de Côte-d'Assad, puissance militaire régionale dont la coopération avec la Karty dure depuis plusieurs années, et qui dispose de vastes capacités de défense.

Côté Loduarie, les attaquants peuvent compter sur le soutien inconditionnel de l'organisation d'influence communiste U.I.C.S. Alors que beaucoup s'insurgent contre cette "agression inutile et incompréhensible", d'autres au contraire pointent l'"erreur funeste" de se lancer dans une guerre à grande échelle. L'Antérinie, pourtant proche de la Karty, invite en ce sens son allié à la retenue face à la Loduarie communiste.

Et l'Azur, dans tout ça ? Le Ministère des Affaires étrangères n'a rien communiqué à ce sujet - le silence est d'or. "Il n'y aura pas de réaction officielle" à l'agression loduarienne, assure en off un diplomate. "L'Azur n'a aucun intérêt à se mêler des affaire eurysiennes". Agatharchidès compte garder ses atouts. S'il se trouve structurellement plus proche de la Karty que du régime communiste de Loduarie, le gouvernement azuréen souhaite éviter de jeter de l'huile sur le feu.

"Le vrai problème, pour l'Azur, c'est ce risque de guerre", résume-t-on : "ce conflit va faire flamber les prix des armements au moment même où nous cherchons à en acquérir". Un expert explique en effet qu'après une longue période d'accumulation dans les arsenaux, et de relative baisse des prix des armements - bradés sur les marchés d'appels d'offre pour destocker - cet événement, qui menace d'impliquer non pas seulement la Loduarie et le Karty (deux puissances militaires considérables), risque d'enflammer la scène mondiale. La demande en matériel de défense risque donc d'exploser. "Chacun va chercher à augmenter sa capacité de dissuasion, pour se protéger", résume l'expert. "Cette hausse probable des prix est un vrai problème". C'est même le seul problème de l'Azur, qui en tout et pour tout ne compte défendre que ses propres intérêts.
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DEFENSE : L'Azur a achevé l'assemblage de son premier missile

Une puissance balistique : le Diwan a confirmé avoir parachevé une première tête balistique. Cette arme redoutable, que le Premier ministre Beylan Pasha souhaite voir devenir le pivot central de la défense-dissuasion azuréenne, était un objectif inlassablement poursuivi par les différents gouvernements. C'est désormais chose faite : l'Azur a lancé sa propre filière pour le développement de ses missiles, et s'installe à la table de la dissuasion tous azimuts. Que le monde entier accepte cette réalité nouvelle !

ma bite

938
Note de la rédaction 12.12.2014

Il est apparu que certains de nos lecteurs, ainsi que d'autres personnes, ont identifié dans l'une de nos éditions des erreurs factuelles qui appellent à réétudier la publication. L'édition du 23 novembre 2014 est en cause. Certains éléments semblent avoir été publiés, malgré leur contradiction manifeste avec les faits, ainsi que cela a été relevé par des internautes attentifs. Nous tenons à les remercier. La rédaction du journal, et tous les journalistes du "Lien Sans Failles", réitèrent leur engagement à publier une information de qualité et à lutter contre la propagation de fausses nouvelles. Nous espérons que cette amende honorable sera de nature à laver les soupçons et les incompréhensions. La rédaction indique qu'une commission sera constituée au sein du journal afin d'étudier avec plus d'intransigeance les cas possibles d'erreurs factuelles. Nous remercions nos lecteurs. Nous concluons cette note avec un verset du Saint Coran.

"Ô vous qui croyez! Craignez Allah et soyez avec les véridiques."
- Coran, Sourate IX, Verset 119
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SPORTS : L'équipe d'Azur participe au festival SNOWSWOOSH en Antares

Excellente nouvelle pour la fédération azuréenne d'Icebreaking ; elle a obtenu la validation définitive des organisateurs pour participer au festival antarésien SNOWSWOOSH, qui célèbre sa 16ème édition annuelle dans les montagnes immaculées des Hauts-Plateaux. L'occasion de croiser la glace avec les meilleures équipes du monde, au sein d'une coupe des sports de neige particulièrement suivie en Eurysie.

antares

"Nous serons présents en Antares", se félicitait dans un tweet le ministre des Sports et de la Jeunesse. Son post, relayé plusieurs centaines de fois, indique un engouement de la part des Azuréens, qui va au-delà de la seule communauté des icebreakers. "Ca déchire", répond en anglais l'une des vedettes du festival au ministre, signe que la langue de bois ne sera pas au goût du jour. Au menu, compétitions et sessions de sports au grand air des montagnes, festivités et récréations ; "rock, techno, dubstep : voilà la came", glisse avec malice une organisatrice.

SNOWSWOOSH, la culture pop eurysienne à la portée de vos écrans

La télévision nationale s'est positionnée pour la retransmission des tournois. "L'édition de cette année a un parfum particulier", confie Süleyman Karatürk, président de l'équipe azuréenne d'Icebreaking. "La présence de l'équipe nationale ressoude la jeunesse amatrice de sports extrêmes avec le grand public." Célébrer l'équipe nationale et découvrir les étonnants sports de haute montagne : les communicants anticipent un gros engouement de la part de la population globale, à rebours de l'importance de ce sport en Azur, pratiqué par à peine quelques centaines d'athlètes, essentiellement en Tigrane. "Le ministère nous appuie à fond, et il faut l'en remercier", résume le président de la fédération, qui peut toucher pour l'équipe un gros chèque de la part de l'Etat. "Le politique a appuyé et motivé les athlètes à se lancer dans cette aventure folle. C'est à eux de jouer maintenant."

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